Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Noesam@Voila.fr

  • : sionazisme
  • : Tout Juif qui se respecte, religieux ou séculier, ne peut plus garder le silence, voir pire, soutenir le régime sioniste, et ses crimes de génocide perpétrés contre le peuple palestinien...La secte sioniste est à l’opposé du Judaïsme. .................... Mensonge, désinformation, agression, violence et désobéissance de la loi internationale sont aujourd’hui les principales caractéristiques du sionisme israélien en Palestine.
  • Contact

Israèl est contre TORAH

*"Les sionistes me dégoûtent autant que les nazis."
(Victor Klemperer, philologue allemand d'origine juive, 1881-1960)

//////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////


 

 

 

 

 

 

L’initiative sioniste de proclamer l’État d’Israël constitue une révolte contre la volonté divine, contre la Torah, une révolte qui a engendré une vague interminable de violence et de souffrance. À l’occasion de la fondation de l’État hérétique, les juifs fidèles à la Torah pleurent cette tentative d’extirper les enseignements de la Torah, de transformer les juifs en une « nation laïque » et de réduire le judaïsme au nationalisme.......Nous déplorons les tragédies que la révolution sioniste a provoquées chez les Palestiniens, notamment des déportations, l’oppression et la subjugation..Que nous méritions que cette année toutes les nations, en acceptant la souverainet

é divine, puissent se réjouir dans une Palestine libre et dans une Jérusalem libre! Amen. Offert par Netouré Karta International : www.nkusa.orglink

                                               


   

 


Ecrivez nous au ; noesam@voila.fr
visitez    http://www.planetenonviolence.org/link
http://www.aloufok.net/link
http://www.info-palestine.net/link
http://www.ism-france.org/news/link
http://www.europalestine.com/link
http://www.enfantsdepalestine.org/
http://mounadil.blogspot.com/link


 



Recherche

FATHER OF SIONAZISJACOB HITLER

La prétendue ascendance juive d'Hitler: Une "explication" par la haine de soi
Une publication parue cette semaine a attiré mon attention. Il s’agit ni plus ni moins de la généalogie d’Adolf Hitler qui aurait des ascendants juifs !! Dans son article, Gilles Bonafi présente une fiche des Renseignements généraux que le magazine Sciences et Avenir a publié en mars 2009, et où on peut clairement lire le deuxième prénom d’Hitler : Jacob. Adolf Jacob Hitler serait le petit-fils de Salomon Mayer Rothschild. Cette information a été divulguée par deux sources de très haut niveau : Hansjurgen Koehler officier d’Heydrich, qui était lui-même l’adjoint direct d’Heinrich Himmler et Walter Langer le psychiatre qui a réalisé le profil psychologique d’Hitler pour l’OSS, les services secrets US pendant la Seconde Guerre mondiale.
SOURCE ;alterinfo

Archives

22 janvier 2009 4 22 /01 /janvier /2009 14:46
publié le jeudi 22 janvier 2009.


- Nous ne sommes pas dupes, nous connaissons les résultats du « retrait unilatéral des colonies de Gaza » opéré par le sinistre Sharon
- Le « cessez-le feu unilatéral » est de même nature !
- C’est à dire qu’après 22 jours de crimes de guerre, qu’Israël propose de revenir à la situation de blocus d’avant leur agression criminelle avec en plus la présence des chars et son armée de terre dans Gaza. Qui pourrait accepter de telles conditions ? personne !


ARRÊT IMMÉDIAT DES MASSACRES, RETRAIT DES TROUPES ISRAÉLIENNES, LEVÉE TOTALE DU SIÈGE ET DU BLOCUS DE GAZA,


(Intervention de CCIPPP à Montpellier Samedi 17 Janvier)

Depuis hier tous les grands médias de France ne cessent de nous parler de cet héroïque pilote nord américain qui a sauvé la vie de 155 personnes… Cette affaire est effectivement exemplaire, mais pas comme voudraient nous le faire croire les grands médias. Cette affaire est exemplaire de la façon dont les médias procèdent pour mieux masquer ce qui est important et déformer la réalité. (bien sûr l’Humanité, Rouge, Politis et quelques autres journaux, présentent les choses correctement, comme FR3 Montpellier aussi, mais ce sont des exceptions !)

Les grands médias se servent de l’acte courageux d’un pilote pour occuper la une et exalter les états unis tout entiers. Mais comment peuvent-ils oser faire aujourd’hui l’éloge d’un pays dont le gouvernement arme le bras israélien qui massacre le peuple palestinien ? comment peuvent-ils faire la une sur le sauvetage de 155 personnes au moment même où plus de mille personnes sont assassinées ? Au moment même où une fois de plus une école de l’Onu vient d’être bombardée par l’armée Israélienne ? Décidément la discrimination et le racisme s’exercent même à l’égard des morts, c’est ignoble !.

Parce que la liste des martyrs ne cesse de s’allonger : plus de 1200 morts dont plus de 400 enfants ! le tiers des martyrs sont des enfants ! est-ce que vous vous rendez compte de la barbarie de l’attaque israélienne plus de 400 enfants morts pour qui ? pour quoi ?! Si les morts étaient israéliens la planète serait à feu et à sang, les médias consacreraient à longueur de journée toutes les émissions à l’événement, il y aurait un deuil national d’une journée, La Gazette de Montpellier ferait numéro spécial sur N° spécial, tiendrait même un stand sur la Comédie, la maire de Montpellier Mme Mandroux serait en Israël avec G. Frêche, tous les élus du conseil général, tous les élus du conseil régional seraient dans la rue, des portraits géants des enfants assassinés seraient suspendus dans toutes les rues à chaque lampadaire ; les drapeaux israéliens remplaceraient les décorations de Noël, dans toutes les écoles on organiserait des réunions d’informations, on ferait faire des dessins aux enfants pour les envoyer en Israël aux petits frères et sœurs des victimes, les messes se succèderaient à la grande cathédrale St. Pierre de Montpellier, une chapelle ardente serait ouverte au kiosque Bosc sur l’esplanade…

Le pays agresseur d’Israël serait déjà exclu de l’ONU, tous les pays auraient rompu leurs relations diplomatiques et économiques avec l’agresseur et les portes avions US, ainsi que tous les bataillons de l’ONU seraient sur place…et bien sûr la protection des civils israéliens aurait été immédiate dès les premiers morts et jamais la communauté internationale n’aurait permis un tel massacre – et c’est tant mieux !-. Vous trouvez que j’exagère ? pas du tout, regardez par exemple tout le raffut qu’ils ont fait pour une seule personne, pour Ingrid Betancourt par exemple, bien sûr que son enlèvement était injuste et qu’il fallait la libérer, mais comment peut-on justifier une telle mobilisation pour une personne et ne rien faire pour 1200 personnes assassinées dont 400 enfants. I. Betancourt était un symbole, soit, mais que penser des médias et des politiques qui ont orchestré cette opération, qui se sont levés par milliers pour un symbole mais qui n’ouvrent pas la bouche, qui ne lèvent pas le petit doigt contre la mort de 1200 personnes dont 400 enfants !! Ce sont pourtant des crimes de guerre et un crime contre l’humanité !

Répondre à cette question n’est pas difficile : cela signifie que leurs symboles et les valeurs qu’ils prétendent défendre ne sont que des slogans publicitaires, c’est à dire des mensonges. Cela signifie que pour ces politiques les être humains et les civils dans les guerres n’ont pas la même valeur.

Mais cette fois les limites sont dépassées et il faut que les citoyens que nous sommes, et que vous êtes, il faut qu’on leur fasse payer cette complicité criminelle. Et pour cela nous avons un moyen très simple : les élections. Il faut les punir aux élections ! Renseignez vous, qui sont vos élus à la mairie, au conseil général, au conseil régional au parlement français, au parlement européen, ont-ils condamné l’agression israélienne publiquement ? ont-ils fait des déclarations à la presse ? ce ne sera pas difficile à vérifier, ils sont restés muets dans leur quasi totalité. Et il faudra s’en souvenir au moment des votes dans les années à venir ! allons nous oublier la mort de tous ces enfants ? eh bien non et nous n’oublierons non plus pas ceux qui n’ont rien fait pour l’empêcher, ceux qui n’ont rien fait pour le condamner. C’est comme ça que nous leur apprendrons à respecter les vrais valeurs ! Vous boycottez les produits israéliens et bien aux élections il nous faut sanctionner les élus complices des crimes israéliens !

La situation à Gaza est à un tournant. Au 22è jour de son attaque meurtrière Israël est dans l’impasse . Oui, aussi paradoxal que ça puisse paraître Israël a échoué. Quel était le plan israélien : comme toujours et partout mettre à genoux la résistance à son occupation illégale de la Palestine ! Car c’est cette occupation qui est la source de tous les problèmes, en Palestine, au moyen orient et maintenant un peu partout dans le monde et bien sûr en France !.

Quel était donc ce plan israélien à Gaza ?
- Bombarder massivement la population de Gaza pour faire le maximum de morts et la terroriser afin qu’elle se retourne contre la résistance et le Hamas en particulier.
- et détruire la direction du Hamas. C’est à dire que l’objectif politique d’Israël était d’anéantir à Gaza le projet politique de résistance à l’occupation israélienne. La reddition politique de Gaza aurait servi d’exemple pour la Cisjordanie. Mais Israël a échoué :
- La population de Gaza ne s’est pas retournée contre le Hamas. Cela signifie qu’elle ne se vit pas seulement comme martyr mais aussi comme résistante. La résistance populaire quotidienne de la population de Gaza qui soutient les résistants est partie intégrante de la résistance de Gaza.
- Non seulement la direction militaire du Hamas n’est pas détruite mais la résistance est sortie renforcée de cette agression. Nous le savons maintenant, les derniers roquettes ont été tirés par une fraction du Fatah ! et le Hamas a annoncé la création à Gaza du « Comité National de la Résistance » qui regroupe le FPLP, le Jihad, une partie du Fatah, le Hamas et tous les petits groupes armés.

Bien sûr le gouvernement israélien « a réussi » son carnage génocidaire : plus de 1200 martyrs, bien sûr il a détruit et ravagé les villes, les hôpitaux, les écoles, les universités, les mosquées et alors ? et maintenant ? va t-il continuer cette volonté génocidaire ? Il le pourrait car ce ne sont pas les états qui l’en empêchent, mais les peuples du monde entier en ont assez de tant d’impunité, alors il doit marquer une pause.

Alors ce gouvernement tente une opération de diversion et pour essayer de sortir de l’impasse et calmer l’opinion mondiale il propose un « cessez le feu unilatéral ». Mais nous ne sommes pas dupes nous connaissons les résultats du « retrait unilatéral des colonies de Gaza » opéré par le sinistre Sharon : Le déplacement des colons en Cisjordanie et la colonisation totale de Jérusalem-est !! c’est à dire une extension de l’occupation.

Le « cessez-le feu unilatéral » est de même nature ! il s’agit de laisser les chars occuper la bande de Gaza et de contrôler la frontière de la bande de gaza avec l’Egypte afin de maintenir le siège et le blocus complet de Gaza..

C’est à dire qu’après 22 jours de crimes de guerre, qu’Israël propose de revenir à la situation de blocus d’avant leur agression criminelle avec en plus la présence des chars et son armée de terre dans Gaza. Qui pourrait accepter de telles conditions ? personne ! et il ne fait aucun doute que la résistance armée et populaire de Gaza ne vont pas l’accepter.

C’est pourquoi nous devons exiger l’arrêt immédiat des attaques meurtrières, le retrait immédiat des troupes israéliennes de la bande de Gaza, la levée complète du blocus et tout particulièrement le rétablissement de la libre circulation à la frontière de Gaza avec l’Egypte !

JLM-17/01/09


http://www.protection-palestine.org/spip.php?article6866
Partager cet article
Repost0
22 janvier 2009 4 22 /01 /janvier /2009 14:44
Communiqué de Ittijah : Union des associations arabes civiles, (40 associations signataires )
publié le jeudi 22 janvier 2009.

21 janvier 2009

L’agression ne cesse pas avec le cessez-le-feu Nous poursuivons l’affrontement, le soutien à la population à Gaza et le partage du poids palestinien

Les organisations de l’action civile palestinienne saluent notre peuple à Gaza qui a résisté, par tous les moyens disponibles, à l’agression génocidaire israélienne. Elles saluent la ténacité palestinienne comme elles saluent les masses de notre peuple de l’intérieur pour leur soulèvement dès le début du massacre et qui s’est poursuivi pendant 23 jours, au cours duquel nos masses, ses institutions, ses forces et ses cadres politiques, civiles, nationales, et par conséquent, les individus de nos masses et tous ses secteurs, ont joué un rôle effectif pour faire cesser le massacre et briser le siège. La fermeté de Gaza, par son peuple et sa résistance, est une fermeté légendaire qui a prouvé et qui prouve que la volonté de notre peuple, appuyée par le droit palestinien, est capable de briser la machine de l’agression israélienne et de déjouer tous ses plans, quelle que soit sa puissance.

L’équation réelle s’est de nouveau dévoilée, confirmant que, face à la plus puissante des formes de terrorisme d’Etat dans le monde, et face à la guerre génocidaire qu’il a lancée, a tenu debout un peuple dépourvu d’armées mais maître de ses capacités et de la plus grande volonté de justice et de résistance dans le monde, la volonté de notre peuple, soutenue par celle de tous les peuples du monde qui se sont soulevés pour soutenir la fermeté à Gaza et empêcher Israël de réaliser les buts de ses massacres, mais aussi pour rejeter ses plans soutenus par l’administration américaine, l’Union européenne, avec une implication officielle arabe et palestinienne. Il devient clair que le plan américain pour dominer la région arabe a subi un nouveau coup de la part de notre peuple et des peuples arabes, en infligeant une défaite à ce que l’administration américaine et Israël nomment le camp de la modération, soit ceux qui sont impliqués dans le plan américano-israélien. Après l’échec du projet américain en Irak et en Afghanistan, et après sa défaite et la défaite d’Israël au Liban, notre peuple est venu confirmer à nouveau, comme il l’avait fait dans le passé, qu’il est plus fort que tout complot et la puissance de toute machine de guerre.

Les masses de notre peuple de l’intérieur ont considéré, dès les premiers instants, que l’agression sur Gaza est une agression contre tout le peuple palestinien, là où il se trouve, dans la patrie ou en exil, et une agression visant nos droits en tant que peuple, visant à dominer et à diriger la région arabe dans son ensemble, par le biais des forces de l’agression et de ceux qui sont impliqués à ses côtés.

Le cessez-le-feu ne signifie pas la fin de l’agression, et comme le dernier massacre n’est pas le début de l’agression, car l’occupation est une agression en soi, l’exil forcé est une agression et le blocus est une agression. Nous affirmons que briser le blocus demeure notre but, la réalisation des droits de notre peuple est toujours notre objectif. Puisque nos masses de l’intérieur ont prouvé que nous sommes des acteurs centraux dans l’équation de la lutte pour le droit palestinien, nous affirmons que l’appui à la fermeté de notre peuple à Gaza et le soutien à cette partie, moralement et matériellement, en lui accordant les moyens d’une rapide relève de la mort et de la destruction sont un appui aux capacités et à la volonté de tout notre peuple. C’est pourquoi nous appelons à la poursuite du soulèvement de la colère et de la protestation, à renforcer la fermeté palestinienne, que ce soit par les manifestations, les actes de protestation contre le crime ou par le soutien matériel par des campagnes de secours humanitaire qui ont commencé de manière organisée par le biais de l’action civile et au niveau des institutions de masse de notre peuple.

Nous saluons le soulèvement des nouvelles générations qui ont participé avec force et tout au long des trois semaines, à la lutte et au soulèvement de la colère populaire, visant à stopper le crime et à briser le blocus. Nous avons affronté et affrontons toujours une campagne policière d’arrestations menée contre les jeunes arabes palestiniens de l’intérieur, qui a touché des centaines, comme nous avons affronté l’agressivité de l’appareil judiciaire qui joue un rôle de cachet auprès de la police et des services de renseignements de la Shabak, en convoquant des dirigeants politiques et associatifs en vue d’interrogatoires par la Shabak pour les intimider et casser la volonté de nos masses. Nous affirmons à ce propos que le terrorisme de l’Etat ne nous intimide pas et ne nous empêche pas d’assumer notre devoir envers les masses de notre peuple à Gaza.

En tant qu’organisations de l’action civile palestinienne, nous exprimons notre considération pour le rôle héroïque joué par les mouvements de la solidarité internationale et tous les partisans du droit palestinien dans le monde et dans le pays, que ce soit ceux qui ont essayé de briser le blocus avant le dernier massacre grâce aux navires ou ceux qui se sont soulevés dans tout le monde pour soutenir et aider le droit palestinien, en appelant à sanctionner Israël, à l’isoler et le boycotter en tant que régime criminel ayant commis des massacres systématiques et des crimes contre l’humanité, en lui faisant porter la responsabilité de tous les crimes, les destructions et les dégâts, et en appelant la communauté internationale à cesser le complot du silence, la participation à l’agression et à assumer la responsabilité de sanctionner Israël et de soutenir le droit palestinien. Nous indiquons par ailleurs que la majorité écrasante de la société israélienne a soutenu l’agression, appuyée par l’institution médiatique officielle et non officielle, qui s’est considérée comme une partie de la machine de guerre et qui a propagé l’agression et la culture du meurtre et justifié le massacre. Nous indiquons également ces voix, même rares, qui ont refusé l’agression, s’y sont opposées et ont agi pour faire cesser le massacre et briser le blocus.

Nous affirmons que la revendication de convoquer les dirigeants politiques et militaires devant le tribunal pénal international en tant que criminels de guerre est un devoir envers tout martyr, toute victime et envers tout notre peuple comme envers toute l’humanité. A ce propos, nous dénonçons le silence international officiel, et notamment les attitudes des Etats-Unis, du Canada et de l’Union européenne que nous considérons complices du crime, ayant consacré leurs efforts à protéger Israël et à justifier son agression sanguinaire et à criminaliser la victime. Nous mettons en garde contre leurs tentatives de supprimer la légitimité de la résistance palestinienne en offrant des acquis politiques à Israël à travers ce qui s’appelle « la reconstruction », ou « le financement » ou « les aides humanitaires ».

Le droit de notre peuple à la résistance fait partie du droit des peuples à résister à l’occupation, c’est un droit humain naturel comme il est un droit protégé par le droit international. C’est pourquoi nous dénonçons le silence international officiel mais saluons ces régimes qui ont coupé leurs relations diplomatiques, économiques ou politiques avec Israël, et retiré leurs ambassadeurs et représentants. Nous dénonçons la participation de ce qui s’appelle « le camp des modérés » parmi les régimes arabes et affirmons notre dénonciation de l’attitude du président de l’OLP, Mahmoud Abbas (Abu Mazin) qui, malgré sa position juridique aujourd’hui, a refusé de soutenir et de légaliser officiellement les demandes de juger les dirigeants d’Israël devant le tribunal pénal international. Nous dénonçons les tentatives de faire porter à la résistance à Gaza la responsabilité de l’agression et de la guerre génocidaire israélienne. Ces attitudes poursuivent les accusations contre les partisans de notre peuple et le mouvement contre le blocus de Gaza et les navires contre le blocus comme « un jeu puéril ».

Le devoir de la société civile consiste à élever la voix morale et indépendante même si le prix devrait être payé. Nous saluons le rôle des organisations et des structures de l’action civile palestinienne dans le pays et dans l’exil, et affirmons que le devoir de la société civile palestinienne, où qu’elle se trouve, consiste à s’opposer à toute tentative de toucher aux mouvements de la solidarité et du soutien, et à toucher la résistance. Nous n’acceptons aucune justification qui empêcherait des parties de la société civile palestinienne de prendre clairement position en dénonçant l’implication de régimes arabes et les déclarations du président de l’autorité palestinienne, ni certains de ses dirigeants qui ont lâché la volonté de notre peuple.

Nous saluons le mouvement arabe de lutte contre la normalisation, le mouvement de solidarité et du boycott d’Israël dans le monde et les mouvements de la solidarité internationale, et nous nous considérons comme partie prenante de tous. Nous saluons plus particulièrement les masses de notre peuple de l’intérieur qui sont sorties par milliers dans le plus massif et le plus long soulèvement de la colère contre l’agression, pour soutenir et appuyer la volonté collective et combative de notre peuple. Nous appelons tout notre peuple, en cet instant historique, à confirmer son attachement aux constantes nationales, le retour, la liberté, l’auto-détermination, le mouvement de solidarité et de soutien, et les hommes libres de ce monde étant l’appui de cette lutte, historiquement victorieuse. La fermeté de Gaza nous transmet la volonté, et notre ferme volonté transmet cet appui à Gaza, comme il le transmet à l’exil, à al-Quds et aux régions de la Cisjordanie. Notre peuple porte l’une des plus grandes et des plus riches expériences de lutte, de résistance et de combat juste. Il porte une volonté inébranlable.

Les organisations signataires : 40 associations faisant partie de Ittijah.

(Traduction CIREPAL, Centre d’Information sur la résistance en Palestine)


Communiqué de Ittijah : Union des associations arabes civiles, (40 associations signataires )

http://www.protection-palestine.org/spip.php?article6884
Partager cet article
Repost0
22 janvier 2009 4 22 /01 /janvier /2009 14:42
Simone Bitton
publié le jeudi 22 janvier 2009.

http://www.agoravox.tv/article.php3 ?id_article=21537

Palestine/Israël : Histoire d’une terre (1880-1991)

Voici un documentaire qui retrace l’Histoire de la Palestine. Certains ayant la mémoire courte ou/et sélective, un rappel historique s’impose. Il permettra d’interpréter les événements dans leur contexte. En effet, le conflit israëlo-palestinien n’a pas commencé avec les roquettes du Hamas, comme certains veulent nous faire croire en occultant les faits historiques. Ce conflit a commencé par la colonisation progressive des terres palestiniennes en usant des armes.

Vous allez voir dans la 5ème partie de ce documentaire que les sionistes (à ne pas confondre avec les juifs), avec à leur tête David Ben Gourion, ont usé des armes pour chasser les palestiniens de leurs terres. Une résistance palestinienne s’est alors déclenchée. Le conflit n’est pas un conflit de religion. C’est une résistance contre une occupation.

Il est temps de faire la paix. Il faut deux Etats voisins qui vivent en paix. Peace, Paix, Shalom, Salam...


Simone Bitton
http://www.protection-palestine.org/spip.php?article6883











































Partager cet article
Repost0
22 janvier 2009 4 22 /01 /janvier /2009 13:37
Samar Al-Gamal
 
C’est juste un répit qui est obtenu après trois semaines de destruction israélienne. Y a-t-il eu vainqueur et vaincu ? Impossible de l’établir, et un règlement durable reste toujours hors de portée.

Il a fallu à Israël 22 jours, provoquer la mort de 1 300 personnes et faire 5 300 blessés pour stopper son « Plomb durci » à Gaza. Mais avec ces dommages, en majorité dans les rangs des civils, ou ces destructions considérables de l’infrastructure gazaouie, d’autres dégâts ne tarderont pas à surgir. Beaucoup de protagonistes récolteront les conséquences de ces jours et nuits terrifiants qu’ont vécus les Palestiniens. Parce que sans faire état d’un épouvantable pessimisme, tout le monde semble perdant. Il faudrait peut-être laisser à l’Histoire cette mission de juger, mais des résultats au moins sur le court terme se profilent déjà.

Le premier fait évident avec un peu de calcul révèle que depuis 1948, c’est-à-dire depuis la création même de l’Etat d’Israël, celui-ci fait la guerre aux Arabes en moyenne tous les 6 ans et demi, sans savoir à quoi cela mène si ce n’est que davantage de complications et de haine.

Pour cette guerre contre Gaza, Israël se dit vainqueur. Si l’on s’attache aux faits militaires, c’est le conflit où Israël a enregistré le moins de dégâts, et le front intérieur est resté uni derrière les chefs de guerre. Ceux-ci l’avaient mené sous le titre « Changer la réalité à Gaza ». Un titre qui s’est avéré assez large et flou pour être fixé comme objectif à l’armée. Au lieu de battre à plate couture le Hamas, comme cela était supposé, les Israéliens ont alors annoncé qu’ils visaient « à arrêter les tirs de roquettes palestiniennes sur leurs villes ». A ce jour, et sauf ces destructions massives à Gaza, rien ne prouve qu’une telle mission a été menée à bien. Jusqu’à l’annonce par les factions palestiniennes d’une trêve d’une semaine dans les opérations, des roquettes Qassam visaient encore les territoires israéliens.

En fin de compte, l’armée israélienne a évité d’entrer en profondeur dans la bande de Gaza et a attendu une sorte de compromis, indirect avec le Hamas pour arrêter son opération. Diplomatiquement, si ceci se définit comme victoire, Israël a peut-être réussi à rallier une bonne partie de la communauté internationale derrière sa cause. Il n’est pas question ici de Washington, classiquement et aveuglement loyal à Tel-Aviv, même si « l’accord offert de très bon gré de Rice à Livni sur la lutte contre la contrebande d’armes est certainement un point en faveur des Israéliens », explique le spécialiste des affaires israéliennes Emad Gad.

Par communauté internationale, on parle notamment d’une Europe qui se disait objective. « Une Europe qui s’est montrée peu révoltée par l’action militaire israélienne, si l’on compare avec la réaction européenne lors la guerre au Liban en 2006 », explique Azmi Bechara, ancien député israélien à la Knesset. Un comportement traduisant moins une incompétence qu’une obsession sécuritaire des Européens et qui nuira certes à leurs efforts de conquérir la confiance des Arabes.

Israël veut soigner son image

Ce repli européen n’a pourtant pas empêché Israël de paraître une fois de plus comme un Etat colonial et sans cesse brutal. Une dégradation de son image qui l’a poussé à lancer une sorte d’« attaque » propagandiste pour la réparer. Six ministres israéliens se rendront ainsi dans différentes capitales européennes et devraient intervenir sur les télés publiques. Le ministre de l’Intérieur, qui en fait partie, affirme dans le Yediot Aharonot : « Je ne comprends pas pourquoi le monde fait la leçon contre l’opération israélienne. Personne ne devrait se plaindre à nous de la destruction de Gaza (...) Ce n’est pas nous qui avons initié cela. L’Europe et l’Otan l’ont fait au Kosovo, les Américains l’ont fait à Fallujah ».

Cette performance jugée ternie sur la scène diplomatique, c’est apparemment Tzipi Livni qui en assumera les conséquences. Car elle a échoué à convaincre l’allié américain d’opposer son veto à une résolution du Conseil de sécurité demandant un arrêt immédiat de la guerre. C’est un coup sévère au parti Kadima, estiment les analystes. Et du coup, le grand bénéficiaire est le Travailliste Ehud Barak qui était en chute libre dans les sondages. L’ex-premier ministre du Likoud, Benyamin Netanyahu, reste pourtant le favori des sondages à l’approche des élections.

Chez les Palestiniens, les pertes ne sont pas moins graves. Abou-Mazen, le président palestinien, est l’un de ces grands perdants. Il est apparu comme incapable de représenter et de protéger son peuple contre cette guerre. De la Cisjordanie où il siège, il a ordonné aux forces de sécurité de contenir les rassemblements pro-Gaza. Il a encore rejeté l’idée de cesser la coopération sur la sécurité avec Israël ou de suspendre les pourparlers de paix, déjà en panne.

Il est d’autant plus affaibli qu’une controverse sur l’expiration de son mandat a éclaté en pleine offensive israélienne. Sa survie politique reste ainsi tributaire de la formation d’un gouvernement d’union nationale avec le Hamas. Une réconciliation interpalestinienne serait ainsi rapidement mise en marche sous médiation égyptienne, estiment les observateurs. Sauf si l’improbable scénario d’une destruction totale du Hamas se confirme après le retrait des troupes israéliennes. Parce qu’en dépit de ce « Plomb durci », peu d’indices confirment un affaiblissement radical du mouvement palestinien. Tout comme le Hezbollah au Liban, le Hamas est un parti politique qui dispose d’une assise populaire importante. Emad Gad affirme pourtant que le Hamas « a enregistré des pertes énormes en dépit du discours de victoire lancés par ses chefs ». Gad évoque même une division au sein du mouvement entre « les radicaux et les moins radicaux ». Une division qui, estime-t-il, affaiblirait le mouvement et encouragerait d’autres factions à l’évincer. L’éclatement de nouveaux affrontements interpalestiniens en serait une conséquence. « Les choses tourneront autrement au cas où le Hamas se relèverait de cette frappe en reprenant le contrôle de la situation et en mettant en marche les institutions », précise Gad. Le numéro deux du Hamas, Moussa Abou-Marzouq, affirme ainsi que « le mouvement est en bon état aussi bien que ses dirigeants et ses membres et encore plus sa volonté ». Ramadan Cheleh, dirigeant du Djihad, affirme pourtant que la résistance « reste en faveur du maintien du Hamas au pouvoir ».

L’Egypte en action

La plus importante onde de choc dans ce cas serait à destination de l’Egypte. Son initiative avait subi un coup dur, avec l’annonce d’un cessez-le-feu unilatéral du côté israélien. C’est pourquoi à partir de demain, les Egyptiens accueillent des Palestiniens et des Israéliens pour éviter un nouvel éclatement, au moins dans un futur proche, et pour œuvrer aussi à une reprise des pourparlers de paix. La paix, elle aussi, est une importante perdante dans cette guerre et si elle n’est pas sauvée, c’est toute la stabilité de la région qui est en danger. Israël vient de confirmer une fois de plus qu’il n’est pas un partisan de la paix. Il n’a pas voulu le faire avec les nationalistes laïques, ni avec Arafat neutralisé et encore moins avec le Hamas. Sinon comment expliquer que pendant les 6 mois de trêve décrétée entre les factions palestiniennes et Israël, la paix n’a pas bougé d’un pouce.

imrimer cet article Impression
Envoyer par mail
Sur le même sujet :

Afp | 17 janvier 2009

Amr Zoheir | 17 janvier 2009

Attila Somfalvi | 16 janvier 2009

Jean-Claude Lefort | 11 janvier 2009

Dépêches | 11 janvier 2009

Sakher Abou el-Oun | 9 janvier 2009

Pierre Haski | 8 janvier 2009

Entretien avec John Ging, responsable de l’ONU à Gaza | 8 janvier 2009

Nadjia Bouaricha | 7 janvier 2009

Actualités :

22 janvier 2009

Amr Zoheiri | 22 janvier 2009

Pierre Barbancey | 22 janvier 2009

Cités-Unies France et RCDP | 21 janvier 2009

21 janvier 2009

Stéphane Hessel | 21 janvier 2009

Gustave Massiah | 21 janvier 2009

Amnesty International France - FIDH - LDH - Plateforme des ONG françaises pour la Palestine | 20 janvier 2009

Assemblée générale exceptionnelle des Nations Unies. (15/01/09) | 20 janvier 2009

Collectif nationale pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens. | 20 janvier 2009


 
Partager cet article
Repost0
22 janvier 2009 4 22 /01 /janvier /2009 13:35
Pierre Barbancey
 
Alors que les Palestiniens tentent de revivre, le mouvement islamiste poursuit ses démonstrations. Il manifestait le 20 janvier à Gaza.

Le Hamas veut montrer qu’il existe encore. Hier (20), il a multiplié les démonstrations, notamment de rue, pour lancer un message à une population palestinienne durement éprouvée par vingt-deux jours de bombardements. Près du Parlement, pratiquement détruit, on était pourtant loin des rassemblements monstres qu’affectionne particulièrement le mouvement islamiste. Ils n’étaient que deux à trois mille à avoir répondu à l’appel du parti dominant la bande de Gaza, malgré le relais des mosquées. Les drapeaux verts flottaient, les jeunes arboraient fièrement leurs bandeaux frappés du sigle de l’organisation créée par Cheikh Yassine. Comme toujours, certains enfants, qui ne devaient même pas avoir cinq ans, étaient déguisés en « combattants », portant mini-treillis et kalachnikov en plastique !

Un manifestant montrait une pancarte sur laquelle était écrit en hébreu : « La résistance a gagné, Israël a perdu ». Un gros homme barbu monopolisait la sono et lançait, à grands roulements de « r », dans un exercice qui s’apparente à la méthode Coué : « Est-ce qu’ils ont détruit le Hamas ? Est-ce qu’ils ont écrasé le Hamas ? Est-ce qu’ils ont tué les dirigeants du Hamas ? » Et la foule de répondre comme un seul homme : « non ». Tous les dirigeants n’ont certes pas été tués mais les principaux leaders du Hamas se sont bien gardés de se montrer en pleine rue. Les seconds couteaux se sont chargés du discours. Comme Ismaïl Radwane, qui a remercié « ceux qui sont venus pour la fête de la victoire, la victoire de la résistance malgré les blessures ». Comme en écho, un sayyed (docteur de l’islam) expliquait à qui voulait l’entendre : « Nous étions censés être éliminés, nous devions être renversés mais nous sommes toujours debout, ici ! Tout le monde maintenant nous regarde, le Hamas est toujours là et restera. Vous savez pourquoi ? Parce que le Hamas est un concept, une croyance et une foi. »

Une fois de plus, Israël et le mouvement de la résistance islamiste jouent à un drôle de jeu, la volonté de « destruction du Hamas » mise en avant par les dirigeants israéliens pour légitimer leur agression contre la bande de Gaza ne convainc que ceux qui veulent bien y croire. Il s’agit au contraire de faire entrer le Hamas dans le jeu régional et non plus de le rejeter. Même si, comme l’a fait hier le secrétaire général de l’ONU en visite dans la bande de Gaza, aucun contact n’est officiellement établi. Les pays occidentaux ne verraient aucun problème à entamer des pourparlers avec les islamistes palestiniens à partir du moment où ces derniers deviennent des alliés objectifs. À l’issue du sommet de Charm el-Cheikh, Nicolas Sarkozy a proposé l’organisation d’une conférence internationale destinée à « poser les bases d’une paix durable » au Proche-Orient, sans préciser qui seraient les représentants palestiniens. La présidence française estime par ailleurs que le moment n’est pas venu d’ouvrir des discussions directes avec le Hamas. Ce qui laisse entendre que ce pourrait être le cas dans l’avenir.

Pour l’heure, le Hamas doit tenir compte de l’initiative de Mahmoud Abbas, qui a proposé la constitution d’un gouvernement d’union nationale afin de préparer des élections. Ahmed Youssef, conseiller politique du « premier ministre » du Hamas, Ismaïl Hanyieh, explique à l’Humanité qu’il faut « un gouvernement de réconciliation nationale avec toutes les factions palestiniennes », mais il ajoute aussitôt qu’ « Abbas ne peut rien discuter. Il est faible, il apparaît comme ayant collaboré. Il doit écouter ». Pour lui, « tout le monde viendra discuter avec le Hamas. Sans parler au Hamas aucun problème ne sera réglé ». Seul problème, lorsqu’on lui demande comment former un tel gouvernement, il estime que le Hamas « a la majorité au Parlement et a donc le droit de former ce gouvernement ». Ce qui ne permet pas, pour l’instant, de dépasser les blocages. Seule nouveauté, peut-être, la reconnaissance du rôle incontournable de l’Égypte pour la reprise du dialogue interpalestinien.

imrimer cet article Impression
Envoyer par mail
Actualités :

22 janvier 2009

Samar Al-Gamal | 22 janvier 2009

Amr Zoheiri | 22 janvier 2009

Cités-Unies France et RCDP | 21 janvier 2009

21 janvier 2009

Stéphane Hessel | 21 janvier 2009

Gustave Massiah | 21 janvier 2009

Amnesty International France - FIDH - LDH - Plateforme des ONG françaises pour la Palestine | 20 janvier 2009

Assemblée générale exceptionnelle des Nations Unies. (15/01/09) | 20 janvier 2009

Collectif nationale pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens. | 20 janvier 2009


Partager cet article
Repost0
22 janvier 2009 4 22 /01 /janvier /2009 13:30
Beaucoup trop de temps a été perdu en arguties au sujet des attaques par roquettes [de la Résistance palestinienne] sur Sdérot et sur d’autres villes israéliennes. Le langage consacré utilisé dans les traités et les conventions internationaux, à de rares exceptions près, utilise l’expression « non-combattants protégés » parce que des civils apportant un soutien à une organisation militaire sont, dans la plupart des cas, des cibles légitimes (habituellement, le soutien sous forme de soins médicaux étant excepté, mais je vois très bien des occurrences où cela ne devrait pas être le cas).

Par Joachim Martillo


Le 8 janvier 2009, depuis une colline juste à l'extérieur de Gaza, des Israéliens observent les attaques aériennes et dansent (Newscom)
Le 8 janvier 2009, depuis une colline juste à l'extérieur de Gaza, des Israéliens observent les attaques aériennes et dansent (Newscom)
Les Lois de Nuremberg traitent déjà du cas de la déportation d’une population indigène suivie de son remplacement par des civils colons (comme cela s’est produit en Palestine, à partir de 1947, et comme cela continue, en Palestine, encore aujourd’hui).

A ma connaissance, aucun membre d’une résistance à une colonisation de ce type n’a jamais été jugé pour avoir commis un crime d’assassinat d’un civil (ou d’un non-combattant protégé).

Pourtant, des membres de l’armée allemande ont été jugés pour avoir traité la résistance de la manière dont Israël a traité les habitants de Gaza : ils ont tous été jugés coupables, et condamnés à de très lourdes peines de prison, voire à la peine capitale.

La raison en est évidente : si des colons étaient des non-combattants protégés, un Etat pourrait commettre un génocide irréversible simplement en envoyant ses propres civils coloniser des régions d’un pays voisin, après les avoir épurées ethniquement.

Telle est la véritable raison du rejet de la légitimité des tirs de roquettes sur des colons sionistes, ou de leur élimination par tout autre moyen : les sionistes s’efforcent d’imposer la notion de l’irréversibilité du génocide sioniste au discours international au sujet du sionisme et de la Palestine.

A l’heure actuelle, après huit années durant lesquelles les néocons juifs sionistes ont manipulé le gouvernement américain afin de le pousser à incinérer une population arabe ou musulmane après l’autre, aucun être humain digne de ce nom ne saurait admettre l’irréversibilité du génocide sioniste, tant dans la Palestine volée qu’en Palestine occupée, et nous devons rouvrir le débat sur la manière la plus efficace de débarrasser toute la Palestine [historique] des colonisateurs sionistes.

Si vous avez lu la presse juive ou regardé les informations télévisées israéliennes, vous savez que les colons sionistes ont soutenu le pogrome high-tech de Gaza à un niveau d’environ 90 %.

Les colons sionistes ont démontré qu’ils ne constituaient en rien une population civile innocente, mais bel et bien un conglomérat rabique de génocidaires. C’est pourquoi nous devons dès maintenant ouvrir calmement un débat sur la nécessité de les mettre hors d’état de nuire par l’application de la Convention Internationale contre le Génocide.

Les sionistes, à l’extérieur comme à l’intérieur de la Palestine occupée, sont coupables d’ « aider et d’acquiescer », ainsi que de conspirer en vue de la perpétration d’un génocide.

Tous les sionistes sont génocidaires. En utilisant l’argumentation sioniste afin de ‘justifier’ tant la guerre préventive que le recours à des mercenaires, ce sont des hors-la-loi au sens premier de cette expression.

En adoptant la logique sioniste, tout le monde devrait être libre de tuer un sioniste, et même sans doute dans l’obligation de le faire.

Aussi, cessons de tergiverser pour savoir si le fait de tirer des roquettes sur Sdérot est légal, en droit international. Je pourrais lister des tas d’arguments prouvant que tel est bien le cas, et dans le contexte de plus d’un siècle de fomentations et d’actions sionistes génocidaires contre les Palestiniens, le fait de tuer des sionistes est assurément parfaitement légitime, selon les précédents et l’histoire de la lutte contre un racisme génocidaire et violent sponsorisé par un Etat.

Des sionistes qui ne voudraient être des hors-la-loi plus longtemps n’ont qu’à rejeter catégoriquement le sionisme : c’est aussi simple que cela.

La Promesse : Coran 21:105
wa-laqad katabnâ fi-z-zabûr min ba`di-l-dhikri ‘anna-l-‘arda yarithu-hâ `ibâdî-s-sâlihûna
Nous avons décrété dans les Psaumes, en complément du Rappel, que la terre reviendra en héritage à Mes serviteurs pieux (sâlihûna)

La Promesse : Nouveau Testament, Matthieu 5:5
Makarioi hoi praeis hoti autoi kleronomesousin ten gen
Heureux sont les humbles, car ce sont eux qui hériteront la terre (promise).

La Promesse : Vulgate Matthieu 5:4
Beati mites: quoniam ipsi possidebunt terram.
Bénis soient les pauvres, car ils hériteront le pays.

La Promesse : Psaumes 37:11
יא וַעֲנָוִים יִירְשׁוּ-אָרֶץ; וְהִתְעַנְּגוּ, עַל-רֹב שָׁלוֹם.
wa`anawim yirshu aretz; wehit`annagu `al rov shalom
Mais les humbles hériteront la terre (la Palestine) et ils (y) jouiront de l’abondance dans la paix.

Source : EAAZI
Traduction : Marcel Charbonnier
http://ism-france.org/news/article.php?id
 
 
 

Jeudi 22 Janvier 2009
http://www.alterinfo.net/Peut-on-serieusement-considerer-les-sionistes-comme-des-non-combattants-proteges-_a28856.html
Partager cet article
Repost0
22 janvier 2009 4 22 /01 /janvier /2009 13:08





List of all zionist jews war criminal : Wanted Death or Alive















FOR WAR CRIMES AND CRIMES
AGAINST HUMANITY



Arrest warrant: Ehud Barak

For violations of the Rome Statute & 4th Geneva Convention

 
 

 

FOR WAR CRIMES AND CRIMES
AGAINST HUMANITY



Ehud Barak

In June 2007, the suspect imposed a siege on 1.5 million residents of Gaza. The siege, which is ongoing in 2009, is collective punishment according to International Law. The year and a half long siege caused severe food and fuel shortages, intermittent drinking water and electricity supply, disruption to sewage treatment plants and shortages of medicine and essential medical equipment, affecting the lives of 1.5 million people - a violation of the Fourth Geneva Convention and Rome Statute.

On 27 December 2008, the suspect ordered the aerial bombardment of Gazan population centers. The attacks involved hundreds of aircraft sorties, dropping hundreds of tons of bombs on Gazan neighborhoods At least 1,200 people - men, women and children were killed and 5,300 people were injured. The bombs damaged thousands of homes and turned hundreds of thousands of people into refugees.

On 10 December 2008, a formal complaint was submitted by Lebanese lawyers to the International Criminal Court in the Hague, Netherlands, against Ehud Barak and four other Israeli: Ehud Olmert, Matan Vilnai, Avi Dichter and Gabi Ashkenazi on the suspicion that they had committed war crimes and crimes against humanity by ordering and maintaining a siege on Gaza.

Description of the suspect: a white man, about 65 years old, lower than average height, graying hair, brown eyes, with glasses.

Photo courtesy of the IDF Spokesperson


Amir Peretz

On 12 July 2006, the suspect ordered the aerial bombardment of villages and cities in Lebanon, targeting infrastructure essential to humans, such as water, food, fuel and electricity plants. The bombing also damaged hospitals, clinics and schools - all places expressly prohibited from attack under international law. As a result of the bombing, ground assault and artillery fire, more than 1,100 people were killed including hundreds of children and elderly people.

On 8th November 2006, the suspect ordered the shelling of Beit Hanoun, a neighborhood in Gaza, in response to rockets fired toward Israel. For 15 minutes, residential neighborhoods were shelled, resulting in the deaths of 19 people, including 9 children and injuring at least 40. Firing shells deliberately and indiscriminately into civilian areas constitutes a war crime.

In August 2006, an official complaint was filed to the High Court in Morocco on the suspicion Peretz had committed war crimes and crimes against humanity. The suspect holds Moroccan citizenship. The complaint was filed by 3 Moroccan Jews, all renowned for their human rights work.

Description of the suspect: an olive-skinned man, about 60 years old, black hair, brown eyes, with a moustache.

Photo courtesy of the New Histadrut

Binyamin Ben Eliezer

At the end of the ’67 war, the suspect was the head of the Sayeret Shaked IDF Unit. According to testimonies by Israeli and Egyptian soldiers, the suspect ordered the killing of 250 Egyptian or Palestinian fighters (exact nationality unclear) shortly after the war ended. Evidence indicates that the killings were carried out using helicopters flying low above the Sinai desert, hunting the retreating soldiers, some of whom were unarmed.

Further eye-witness testimonies state that the suspect personally executed prisoners of war who did not obey instructions. The killing of soldiers after hostilities have ended, and the execution of prisoners of war are all expressly prohibited under international law and are classed as war crimes.

Between March 2001 and November 2002 the suspect, acting as Minister of Defense, led a policy of extra judicial killings, collective punishment and the shelling of residential areas in the West Bank and Gaza. All of these actions are prohibited under international law and constitute crimes war and crime against humanity, and since July 2002 are prosecutable in the International Criminal Court, The Hague, Netherlands.

In March 2007, the suspect, whilst still a Government Minister, canceled a trip to Egypt due to fear of arrest for his activities in the ’67 war.

Description of the suspect: an olive-skinned man, about 70, black hair, larger than average build.

Photo courtesy of the IDF Spokesperson

Avi Dichter

From July 1, 2002, on the day the International Criminal Court was established, until May 2005, the suspect was head of the Shabak, the Israeli intelligence service (GSS). As head of the Shabak the suspect ordered tortures to  be carried out  - an activity explicitly prohibited under the Geneva Conventions, the Rome Statute and the International Convention against Torture. Torture is a crime against humanity.

In July 2002, the suspect was part of a group, which ordered the assassination of Salah Shehadeh, the commander of the Hamas military wing. The assassination was carried out by dropping a one-ton bomb on Shehadeh's house, causing the deaths of 15 people, including 9 children, and injuring dozens more. Extra-judicial executions are war crimes under international law. The bombing of residential neighborhoods is collective punishment.

On 10 December 2008, a complaint was submitted to the International Criminal Court, The Hague, Netherlands, against the suspect and 4 other people – on the suspicion he had committed war crimes for authorizing the siege of Gaza. Prior to this, in July 2008, a complaint was filed to the High Court of Spain on the suspicion he had committed a war crime for ordering the execution of Salah Shehadeh. The Spanish court has formally issued a warrant for the suspect’s arrest.

Description of the suspect: a white man about 55 years old, taller than average, white hair. The suspect speaks Hebrew, English and Arabic.

Photo courtesy of the Government Information Office

Carmi Gilon

From 1995-1996, the suspect was head of the Israeli Internal Security services, also known as the Shabak (GSS). In this capacity, he ordered the torture of Palestinian detainees – an activity prohibited under international law and classed as a crime against humanity.

Torture usually included: tying a person in painful positions continuously for hours, sometimes days; tying a noxious smelling hood over the person’s head, "shaking" the person; depriving the person of sleep and food; exposing him or her to freezing or high temperatures, chaining him or her to a small chair in a way designed to induce pain, playing loud music for hours, and isolating the person from the outside world, sometimes for months.

According to interviews the suspect gave to various media after the end of his service, the suspect was personally involved in about 100 cases of torture of Palestinian prisoners, some of whom were released without a trial. In those interviews, the suspect said he supported torture and even called on the Israeli government and Supreme Court to continue the policy of torture. This is forbidden.

Several human rights organizations in Israel and abroad, including Amnesty International, hold testimonies given by hundreds of Palestinians who were severely torture (out of thousand who were tortured but have not given testimonies). The tortures were carried out during the time that the suspect was head of the Shabak.

In August 2001, a complaint about the suspect’s involvement in torture was made in Denmark by a group of lawyers for human rights and a group of Palestinians who had received asylum there. The complaint was rejected because the suspect had diplomatic immunity at the time since he was acting as the ambassador for Israel in Denmark.

Description of the suspect: a white man, about 60 years old, wearing glasses.

Photo courtesy of the Danish Embassy



Dan Halutz

On 12 July 2006, the suspect, as chief of staff, ordered air strikes on villages and cities in Lebanon, causing destruction and killing for 34 days - something prohibited under international law.

Following the air strikes, which destroyed infrastructure and necessities for human life, nearly 900,000 people were forced to leave their homes or remain without shelter for weeks. Despite this, the suspect continued to order his pilots to bombard Lebanon repeatedly, wiping out entire neighborhoods.

4 years earlier, in July 2002, the suspect ordered a one-ton bomb to be dropped on a house in Rafah in Gaza, causing the deaths of 15 people including 9 children, and injuring dozens more.

In July 2008, after collecting evidence, testimony and documents, a complaint was submitted to the High Court of Spain on suspicion that he had committed war crimes by ordering a one-ton bomb to be dropped on a house in Gaza.

Description of the suspect: an olive-skinned man about 60 years old, of average height, graying hair, wearing glasses.

Photo courtesy of the office of the chief of staff

Doron Almog

On 10 January 2002, as head of the Southern Command, the suspect ordered the demolition of 59 houses in Rafah, occupied Gaza, an act that is considered to be collective punishment under international law and therefore prohibited.

On 22 July 2002, the suspect was part of a group who ordered a one-ton bomb to be dropped on a house in Gaza to eliminate the Palestinian Salah Shehadeh. The explosion killed 15 people, including 11 children. Dozens of people were injured.

The demolition of homes, the expulsion of residents, the bombing of residential areas, the killing of innocent civilians as a policy of occupation are considered violations of International law and classified as a war crime.

In July 2008, a claim was filed against the suspect in the High Court of Spain. In 2005, the suspect escaped arrest in Britain after a judge issued an arrest warrant for him on suspicion that he was involved in war crimes.

Description of the suspect: a white man, about 65 years old, above average height, short graying hair, blue eyes. Also goes by his previous name Doron Avrutzki. Was seen recently in a company which invests money in the Israeli weapons industry - Athlone Global Security.

Photo courtesy of the IDF Spokesperson

Ehud Olmert

On 12 July 2006, the suspect ordered the bombing of cities and villages in Lebanon. The 34-day bombing of residential areas broke international law. The aerial bombing and land assault ordered by the suspect, killed approximately 1,200 people and injured about 4,400. During the attack, the suspect also ordered several thousand cluster bombs to be dropped near residential areas in Lebanon, something forbidden under international conventions. In total, about a million small bombs were dropped, which led to the post war deaths of 30 people and the injury of 215, including 90 children.

In the summer of 2007, the suspect ordered the blockade of 1.5 million people in Gaza, preventing them from receiving adequate food, water and electricity supplies and medication – something explicitly prohibited under international law. In December 2008, the suspect ordered an air, land and sea attack on the residents of Gaza, causing the rapid destruction of residential areas and the deaths of 1,200 people - hundreds of them children.

On 10 December 2008, Lebanese lawyers submitted a formal complaint to the International Criminal Court, The Hague, Netherlands, against the suspect and others, on suspicion of war crimes and crimes against humanity for his part in the siege of Gaza. In March 2009, the suspect will lose his diplomatic immunity.

Description of the suspect: a white man, about 60 years old, above average height, balding, with blue eyes and a taste for cigars.

Photo courtesy of the Prime Minister's Office

Eliezer Shkedy

The facts: On 12th July 2006, the suspect was head of the Israeli Air Force and therefore responsible for thousands of fighter jet sorties, which bombed residential areas in Lebanon. The bombings, using hundreds of tons of explosives, damaged more than 100,000 homes. The Air Force, under his command, deliberately targeted water sources and electrical power stations, and wrecked schools, hospitals and clinics. The air strikes killed hundreds of people and caused hundreds of thousands of people to flee their homes, becoming refugees without shelter.

The deliberate bombing of residential neighborhoods, as well as the deliberate destruction of houses, water and electricity plants, and infrastructure essential to human beings is strictly prohibited under international law. Whoever violates these laws is considered to be a war criminal and guilty of crimes against humanity.

Collective punishment and extra judicial executions are all forbidden under the Fourth Geneva Convention and violations can be heard before the International Criminal Court, The Hague, Netherlands.

Description of the suspect: a white man, about 50 years old, above average height, ginger hair, wearing glasses.

Photo courtesy of the IAF Spokesperson

Gabi Ashkenazi

On 27th December 2008, the suspect, as Chief of Staff, ordered the Israeli army to attack densely populated areas in the Gaza Strip. For three weeks, 1,500 tons of bombs were dropped from the air on residential neighborhoods in Gaza and tens of thousands of artillery shells were fired from tanks. For 3 weeks, the army damaged and destroyed houses, schools, hospitals, infrastructure, water and electrical plants, killed more than 1,200 people, hundreds of them children, and injured about 5,300 people. Hundreds of thousands of civilians were turned into refugees and had no shelter.

Prior to this, the suspect was part of a group, which implemented a siege on 1.5 million people in the Gaza Strip, denying them a regular supply of food, water, medicine, fuel and electricity for 18 months.

According to international law, it is absolutely prohibited to bomb residential areas in a way that interrupts the lives of civilians; to carry out executions without trial, to collectively punish; to destroy or damage hospitals, schools and homes. The prohibitions against collective punishment were enshrined in the Geneva Conventions after the behavior of the Nazis in Europe during World War II when they destroyed entire villages to punish residents for sheltering the resistance. 194 countries agreed with the prohibitions of the Fourth Geneva Convention.

In December 2008, a complaint was filed in the Hague against the suspect, on suspicion that he had committed war crimes and crimes against humanity for ordering the siege of Gaza.

Description of the suspect: male, about 55 years old, black hair, olive skin above average height. The suspect is armed and could be dangerous.

Photo courtesy of the IDF Spokesperson

Giora Eiland

In July 2008, a claim was filed against the suspect in the High Court in Spain on suspicion that he was involved in war crimes and crimes against humanity for authorizing a one ton bomb to be dropped on a house in Gaza, which caused the deaths of 15 people including 9 children (July 2002). Bombing residential areas is collective punishment and constitutes a war crime. Extra judicial executions are prohibited under international law and since July 2002 are prosecutable in the International Criminal Court in The Hague, Netherlands.

Description of the suspect: a white man, 55 years of age, of average height, white hair.

Photo courtesy of the IDF Spokesperson


Matan Vilnai

In July 2007, the suspect along with his accomplices ordered a siege on 1.5 million people in Gaza. The siege caused severe deprivation by preventing the regular supply of food, water, gas, electricity, and medication to the residents living there. The siege lasted for 18 months (is still ongoing) and included a naval, air and land blockade.
In February 2008, the suspect said on Israeli army radio "the more the Qassam rocket fire intensifies and the rockets reach a longer range, (the Palestinians) will bring upon themselves a holocaust."

Indeed, on 27th December 2008, the suspect was part of a cabinet decision to order air, naval and ground attacks on densely populated areas in Gaza - attacks that lasted for about 3 weeks. As a result of the attacks, entire buildings collapsed on residents and infants were found starving next to their dead parents. Wounded people were buried under rubble for many days because IDF soldiers denied medics access to rescue them. (According to reports by the Red Cross.)
Some 1,200 people were killed, hundreds of them children. 5,300 were wounded. The air force bombs and tank shells hit hospitals, clinics, schools, infrastructure, electricity and water sources- leaving hundreds of thousands without the necessities for life.

In December 2008, a lawsuit was filed against the suspect in the International Criminal Court, The Hague on suspicion that the siege of Gaza breached international law and was thus a war crime and crime against humanity.

Description of the suspect: a white man, about 65 years old, shaven head, above average height.

Photo courtesy of the IDF Spokesperson

Moshe Bogie Yaalon

On 18th April 1996, IDF troops fired 38 artillery shells measuring 155 mm at the UN compound in the village of Qana, Lebanon where 800 refugees were sheltering. They had fled their homes due to Operation Grapes of Wrath. The IDF attack was in response to Hezbollah fighters launching rockets at IDF forces from a place a few hundred meters from the compound. The IDF shelling killed 106 people and left dozens of survivors injured. During this time, the suspect was head of the Israeli army intelligence, and, together with others, was responsible for the shelling. Firing at a compound where civilians are sheltering from fighting is considered a war crime under international law.

On 22 July 2002, as head of the Israeli army, the suspect ordered a one-ton bomb to be dropped on a residential house in Rafah, Gaza, in order to assassinate Salah Shehadeh. The bomb caused the deaths of 15 people including 9 children, and injured dozens more. Bombing neighborhoods where civilians live is forbidden under international law and is considered to be a war crime.

In December 2006, while the suspect was making a private visit to New Zealand, a second lawsuit was submitted to a New Zealand court, regarding the suspect’s part in the assassination of Shehadeh. An Aukland district judge ordered his arrest. Pressure was however placed on the Attorney General by the Ministry of Justice to cancel the warrant.

In July 2008, the suspect’s name was included in a list submitted to a Spanish court, for investigations into war crimes. Spain has an extradition agreement with all the countries in the European Union.

Description of the suspect: a white man, about 60, large build, above average height, brown hair, wearing glasses.

Photo courtesy of the Israeli Embassy

Shaul Mofaz

Between, October 2000 and June 2002 the suspect ordered a serious of actions against the Palestinian people, which included assassinations, torture, house demolitions and the deportation of civilians. In early 2001, the suspect, as Chief of Staff ordered the Israeli army to kill 70 armed Palestinians per day.

On 29th March 2002 and for 6 weeks after, the suspect was in charge of a military operation called "Operation Defensive Shield" in which, according to the Red Crescent, the army killed 216 Palestinians and wounded 416. The operation involved the widespread destruction of homes, the denial of medical treatment for the wounded, especially in two Palestinian cities, Jenin and Nablus. These actions are classifiable as war crimes and crimes against humanity.

The suspect continued these activities even after being appointed Israeli Defense Minister up to 2006. In 2002, a British lawyer presented a file to the UK Director of Public Prosecutions asking for the suspect to be investigated for war crimes such as targeted assassinations and the demolition of Palestinian homes. The suspect left the UK quickly upon hearing a file had been presented.

Description of the suspect: an olive-skinned man, about 60 years old, of below average height, clean-shaven. The suspect is armed and may be dangerous.

Photo courtesy of the Israeli Government Spokesperson


Tzipi Livni

On the 12th of July 2006, the suspect along with her accomplices ordered the aerial bombardment and artillery assault on residential areas in Lebanon. For 34 days she authorized troops to make 12,000 aerial sorties, to fire 100,000 artillery shells, damaging 350 schools and completely destroying 15,000 residential houses in Lebanon. 130,000 homes were partially damaged. The attacks destroyed water sources, hospitals, power stations and other infrastructure essential to human life. 900,000 people were forced to leave their homes and remain without shelter for many days. Some 1,200 people were killed, and 4,400 were wounded: approximately 30% of the dead, about 360, were children under the age of 13.

On 27th December 2008, the suspect and her accomplices ordered an aerial, ground and naval attack on densely populated areas in the Gaza Strip. The attacks again damaged houses, hospitals, schools and important infrastructure, and killed more than 1,200 people, including hundreds of children. 200,000 people became refugees as a result of the suspects’ orders.

Attacking innocent people, shooting indiscriminately into residential areas, causing injuries, destroying essential infrastructure such as water, electrical plants and hospitals are all prohibited under International law and are therefore defined war crimes and crimes against humanity.

Description of the suspect: a white woman, 50 years old, above average height, blonde hair.

Photo courtesy of the Israeli Foreign Office


Anyone who has information about the suspect when he is outside of the Israeli borders, report immediately to:

The Prosecutor
POBox 19519
2500 Hague
Netherlands
Fax +31 70 515 8 555
otp.informationdesk@icc-cpi.int

* All calls will be treated in confidence

http://www.wanted.org.il/








List of all zionist jews war criminal : Wanted Death or Alive

La Traque Des Criminels De Guerre Sionistes A Commencé. Tzipi Livni Visée En Belgique ? Ilan Malka Commandant de la Brigade d'Infanterie Givati Défend Ses Crimes De Guerre



Colonel Ilan Malka commandant de la brigade d' infanterie Givati ayant participé aux crimes de guerre dans Gaza
Colonel Ilan Malka commandant de la brigade d' infanterie Givati ayant participé aux crimes de guerre dans Gaza
De même que les criminels de guerre nazis ont été traqués pour être jugés, les criminels de guerre sionistes doivent également l'être et cette traque doit être efficacement organisée. Il en va de même des démarches légales pour saisine des tribunaux compétents, des avocats s'y emploient déjà. Puisque nos dirigeants politiques collaborent avec les criminels de guerre sionistes, c'est aux citoyens d'assumer cette tâche. Cette traque vient s'ajouter à la campagne de Boycott total d'Israël. Agissons tous ensemble. Pour Gaza et les Gazaouis nous disons : Plus Jamais Cela !

Un site bilingue hébreu anglais vient d'être lancé par des défenseurs israéliens des droits de l'homme, sous couvert d'anonymat. Le but : traquer les criminels de guerre sionistes lors de leurs déplacements à l'étranger, pour les faire arrêter et juger. Sur ce site sont répertoriés les principaux responsables sionistes accusés de crimes de guerre.

L'adresse du site

Ce site comprend des mandats d'arrêt accompagnés des photos des criminels de guerre sionistes visés dont :

Le ministre de la défense Ehud Barak
Le premier ministre Ehud Olmert
La ministre des affaires étrangères Tzipi Livni
le vice ministre de la défense Matan Vilnai
le ministre de l'intérieur Avi Dichter
le ministre de 'équipement Benjamin Ben Eliezer
le chef d'état major Gabi Asheenazi et ces deux prédécesseurs Dan Halutz et Moshe Ya'alon
l'ancien commandant des forces aériennes Eliezer Shkedy.

Nous y ajoutons le nom du colonel Ilan Malka (photo ci dessus) commandant de la brigade d'infanterie Givati, qui a notamment participé aux crimes de guerre commis à Tel el-Hawa dans le Sud de la ville de Gaza jeudi dernier (15/01/09). Voir en fin d'article.

Ce site fournit des coordonnées pour informer la Cour Pénale Internationale de la Haye en Hollande dès que l'un de ces criminels de guerre quitte Israël pour un déplacement à l'étranger afin que des mesures soient prises pour les faire arrêter.

La traque commence : première visée Tzipi Livni ? Et Ilan Malka
La rumeur a couru cet après midi sur le net que la ministre des affaires étrangères israélienne, Tzipi Livni, qui doit rencontrer ses homologues des 27 pays membres de l'UE ce soir, est la première cible. Des avocats européens auraient saisi un tribunal belge pour qu'elle soit arrêtée dés son arrivée à Bruxelles en fin de journée selon le site www.Jawalan.com. Des plaintes auraient été déposées de la part de ressortissants belges et français dont des membres de leurs familles ont été soit blessés soit tués à Gaza et ont demandé à ce que Livni soit jugée pour crime de guerre. La loi belge permet effectivement l'arrestation d'un haut dirigeant étranger et les israéliens s'inquiètent de ces poursuites judiciaires qui ne font que commencer partout dans le monde. Un vent de panique a donc soufflé cet après midi à l'ambassade d'Israël à Bruxelles, rappelant que la menace est réelle, la preuve, les poursuites judiciaires engagées contre Ariel Sharon au début de la Deuxième Intifada en Belgique.

Le procureur général d'Israël, Menachem Mazuz, a dit qu'actuellement des consignes ont été données aux officiers de l'armée israélienne leur demandant d'éviter de voyager dans des pays européens. Le ministre de la défense, Ehud Barak, lui-même accusé de crimes de guerre, a donné l'ordre d'établir un groupe de travail comprenant des experts en droit, en opérations militaires et du renseignement, pour rassembler des informations de la documentation et des photos et vidéos des opérations militaires de l'offensive contre Gaza, pour être utilisés pour la défense de ceux incriminés. Ce groupe, appelé "Incrimination Team" (équipe d'incrimination), examine actuellement tous les films et photos prises par des soldats des unités régulières de combat qui ont reçu un entraînement spécial pour filmer et documenter les opérations militaires dans des conditions de combat. L'interdiction faite aux journalistes de la presse étrangère de rentrer dans Gaza lors de l'offensive visait de fait à ce que tout ce qui y était filmé soit sous contrôle de l'armée israélienne, pour manipuler les documents dans le but de défendre les criminels de guerre sionistes et de rendre difficile toute poursuite judiciaire.Lors du bombardement d'une école de l'ONU qui a fait 43 victimes la plupart d'entre elles des enfants venus y chercher refuge, l'armée israélienne a affirmé qu'elle ne faisait que répondre à des tirs de roquettes venant de l'extérieur de l'école et produit un film comme preuve. Il s'est avéré que ce film avait été tourné 15 mois auparavant, l'armée l'a admis. On voit dans quel état d'esprit - par la tromperie- les Sionistes se préparent à défendre leurs criminels de guerre. Afin d'assurer la protection de ses criminels de guerre, le ministère de la défense (de la guerre) a renforcé la censure des médias israéliens qui ont interdiction de photographier les visages des officiers qui ont pris part au carnage à Gaza.

Qu'importe on finira par trouver leur portrait sur le net et le publier : La Preuve !

L'un des commandants des SS - Soldats Sionistes - défend les crimes de guerre commis à Gaza

Dans un article publié le 20/01/09 sur le site internet du quotidien haaretz (www.haaretz.com), accompagnant une video d'informations, le commandant de la brigade d'infanterie Givati, le colonel Ilan Malka, (photo en haut provenant d'une copie d'écran) a défendu les crimes de guerre commis à Gaza par sa brigade, qui a combattu pendant les deux semaines de massacre perpétrés contre des civils palestiniens à Gaza, lors d'une conférence de presse sur une base de l'armée israélienne dans le Negev, après le retrait de ses soldats de la Bande de Gaza. Il a décrit l'attaque menée par la brigade dans le quartier de Tel el-Hawa dans le Sud de la ville de Gaza jeudi dernier (15/01/09).

Les crimes qui y ont été commis ont un responsable : le colonel Ilan Malka qui doit lui aussi figurer sur la liste des officiers israéliens recherchés pour crimes de guerre et traduit en justice.

Video


Mercredi 21 Janvier 2009

Jeudi 22 Janvier 2009
desertman23@yahoo.fr

http://www.wanted.org.il/ehud_barak_en.htm http://www.wanted.org.il/ehud_barak_en.htm
http://www.alterinfo.net/List-of-all-zionist-jews-war-criminal-Wanted-Death-or-Alive_a28819.html
Partager cet article
Repost0
22 janvier 2009 4 22 /01 /janvier /2009 13:06
Bon, OK : l’offensive contre Gaza a réussi à punir les Palestiniens. Mais certainement pas à apporter davantage de sécurité à Israël. Les Israéliens et leurs soutiens américains vont clamer, n’en doutons pas, qu’Israël aurait retenu les leçons de sa guerre désastreuse au Liban en juillet 2006 et qu’il aurait mené une stratégie gagnante dans sa présente guerre contre le Hamas. Bien entendu, quand arrivera un cessez-le-feu, Israël proclamera sa victoire. N’en croyez pas un mot : Israël s’est follement lancé dans une nouvelle guerre qu’il n’est pas à la veille de remporter !


Par John J. Mearsheimer
John J. Mearsheimer est professeur de sciences politiques à l’Université de Chicago. Il est coauteur de l’ouvrage : Le Lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine (publié aux Editions de la Découverte)


Une autre guerre, une autre défaite
On dit de la campagne de Gaza qu’elle aurait deux buts :

1) mettre un terme aux tirs de roquettes et de mortiers des Palestiniens contre Israël, qui se poursuivent depuis le retrait israélien de Gaza en août 2005 ;

b) restaurer la force dissuasive d’Israël, dont on dit qu’elle aurait été entamée par le fiasco israélien au Liban, par le retrait israélien de Gaza et par l’incapacité israélienne à faire mettre un terme au programme nucléaire de l’Iran.

Mais tels n’étaient pas les objectifs réels de l’Opération Plomb Coulé. Le but, en réalité, est lié à la vision israélienne de long-terme de la manière dont Israël entend vivre tout en ayant des millions de Palestiniens en son sein. Cela s’intègre dans un objectif stratégique plus large : la création d’un « Grand Israël ». Plus spécifiquement, les dirigeants d’Israël sont toujours déterminés à contrôler la totalité de qu’il est convenu de désigner par l’expression : « Palestine mandataire », laquelle inclut Gaza et la Cisjordanie. Les Palestiniens auraient une autonomie limitée dans une poignée d’enclaves séparées et économiquement indigentes, dont l’une est précisément la bande de Gaza. Israël contrôlerait toutes les frontières entourant ces bantoustans-timbres postes, tous les mouvements entre eux, l’air au-dessus d’eux, et l’eau, au-dessous…

La clé, pour la réalisation de cet objectif, consiste à infliger une telle horreur massive aux Palestiniens qu’ils en viennent à admettre le fait qu’ils sont un peuple vaincu et qu’Israël sera dans une très large mesure responsable du contrôle de leur avenir. Cette stratégie, qui fut énoncée pour la première fois de manière claire par Ze’ev Jabotinsky, dans les années 1920, et qui a très fortement influencé la politique d’Israël depuis sa création en 1948, est désignée, de manière pratique, par l’expression « Mur de Fer ».

Ce qui est en train de se passer à Gaza s’inscrit totalement dans cette stratégie. Cela s’y emboîte même pile-poil, comme une queue d’aronde…

Prenons, pour commencer, la décision prise en 1985 par Israël de se retirer de la bande de Gaza. La croyance commune, c’est qu’Israël était sérieux dans sa volonté de faire la paix avec les Palestiniens, et que ses dirigeants espéraient qu’un retrait de Gaza représenterait un pas majeur franchi sur la voie de la création d’un Etat palestinien viable.

D’après Thomas L. Friedman, du New York Times, Israël donnait aux Palestiniens une opportunité de « construire un mini-Etat décent, là-bas (à Gaza) – un Dubai-sur-Méditerranée », et que si les Palestiniens jouaient le jeu, cela « donnerait une tournure totalement différente au débat interne à Israël quant à la question de savoir si les Israéliens peuvent ou non confier la plus grande partie de la Cisjordanie aux Palestiniens ».

C’est du pipeau intégral : avant même l’arrivée du Hamas au pouvoir, les Israéliens avaient déjà l’intention de créer une prison à ciel ouvert pour les Palestiniens à Gaza et de leur infliger le maximum de souffrances jusqu’à ce qu’ils se plient aux desiderata israéliens. Dov Weisglass, principal conseil de Sharon, à l’époque, déclara avec une candeur totale que le désengagement de Gaza visait à stopper le processus de paix, et certainement pas à l’encourager. Il qualifia le désengagement israélien de « formol dont nous avons besoin afin qu’il n’y ait pas de processus politique avec les Palestiniens. » Mieux : il souligna que le retrait israélien « plaçait les Palestiniens sous une pression terrible. Cela les coince dans un coin où ils ont horreur de se retrouver… »

Arnon Soffer, un éminent démographe israélien, lui aussi conseiller de Sharon, précisa à quoi cette pression ressemblerait vraisemblablement. « Quand deux millions et demi de personnes vivront dans une bande de Gaza hermétiquement scellée, ça sera une catastrophe humaine. Ces gens deviendront encore plus des animaux qu’ils ne le sont aujourd’hui, avec l’aide du fondamentalisme islamiste insane. La pression, à la frontière, deviendra intenable. Il y aura une guerre terrifiante. Aussi, si nous voulons rester en vie, nous serons amenés à tuer, à tuer et à tuer. Tous les jours. Chaque jour que le bon Dieu fera. »

En janvier 2006, cinq mois après que les Israéliens aient exfiltré leurs colons de la bande de Gaza, le Hamas remporta une victoire décisive sur le Fatah, lors des élections législatives palestiniennes. Cela allait représenter une gêne majeure pour la stratégie israélienne, parce que le Hamas a été élu démocratiquement, parce qu’il est bien organisé, et intègre, contrairement au Fatah hyper-corrompu, et surtout parce qu’il n’est pas à la veille de « reconnaître l’existence d’Israël ». Israël répliqua en renforçant la pression économique sur les Palestiniens, mais cela ne marcha pas. De fait, la situation prit un autre tournant, vers le pire, en mars 2007, lorsque le Fatah et le Hamas se mirent d’accord sur la constitution d’un gouvernement d’unité nationale. Le statut et la puissance politique du Hamas se renforçaient, et la stratégie du « diviser pour régner » d’Israël était en train de tomber en quenouille.

Comme s’il s’ingéniait à faire empirer les choses (pour Israël), le gouvernement palestinien d’union nationale commença à proposer un cessez-le-feu de long-terme. Les Palestiniens mettraient un terme à toutes les attaques par missile contre Israël à la condition que les Israéliens cessent d’arrêter et d’assassiner des Palestiniens et relâchent leur garrot économique, en ouvrant les points de passage vers la bande de Gaza.

Les Israéliens rejetèrent cette offre et, avec le traditionnel soutien américain, ils s’employèrent à fomenter une guerre civile entre le Fatah et le Hamas, afin de dévaster le gouvernement d’union nationale et de porter le seul Fatah au pouvoir. Ce plan fit boomerang lorsque le Hamas offrit aux [collabos du] Fatah une conduite de Nantes, le chassant de Gaza. Le Hamas se retrouva donc au pouvoir à Gaza, tandis que le Fatah, à tout le moins beaucoup plus « souple » [devant les sionistes] conservait son contrôle sur la seule Cisjordanie. Israël décida alors de resserrer les boulons du blocus de la bande de Gaza, causant encore plus de souffrances et de difficultés chez les Palestiniens vivant dans ce territoire.

Le Hamas répondit en poursuivant ses tirs de roquettes et d’obus de mortier sur le territoire israélien, tout en soulignant qu’il continuait à rechercher un cessez-le-feu de long-terme, peut-être pour une durée de dix ans, voire davantage. Ce n’était pas là geste de noblesse de la part des gens du Hamas : non, ils recherchaient un cessez-le-feu parce que l’équilibre des puissances était totalement du côté israélien. Les Israéliens n’avaient aucun intérêt à un cessez-le-feu, et ils se contentèrent d’intensifier la pression économique contre Gaza. Mais, à la fin du printemps 2008, les pressions venues des Israéliens vivant sous le feu des attaques à la roquette amenèrent le gouvernement israélien à convenir d’un cessez-le-feu d’une durée de six mois, à partir du 19 juin. Cet accord, qui prit fin, formellement, le 19 décembre 2008, précéda immédiatement la guerre actuelle, qui commença le 27 du même mois.

La position officielle israélienne accuse le Hamas d’avoir sapé le cessez-le-feu. Cette opinion a été largement adoptée aux Etats-Unis, mais elle est fallacieuse. Les dirigeants israéliens abhorraient ce cessez-le-feu depuis le départ, et le ministre de la Défense Ehud Barak avait donné à l’armée israélienne l’instruction de commencer à se préparer pour la guerre à laquelle nous assistons aujourd’hui au moment même où le cessez-le-feu était en train d’être négocié, soit en juin 2008.

De plus, Dan Gillerman, ancien ambassadeur d’Israël à l’Onu, fait savoir que Jérusalem a commencé à préparer la campagne de propagande visant à vendre la guerre actuelle des mois avant que celle-ci n’ait éclaté. De son côté, le Hamas a réduit drastiquement le nombre de ses attaques par missiles durant les cinq premiers mois du cessez-le-feu. Au total, deux roquettes ont été tirées sur Israël durant les mois de septembre et octobre, dont aucune par le Hamas.

Durant la même période, comment Israël s’est-il comporté ? Il a continué à arrêter et à assassiner des Palestiniens en Cisjordanie, et il a poursuivi son blocus mortel, qui était en train d’étrangler Gaza à petit feu… Puis, le 4 novembre, le jour-même où les Américains élisaient leur nouveau président, Israël détruisit un tunnel conduisant de l’Egypte à la bande de Gaza, tuant six Palestiniens : ce fut la première violation majeure du cessez-le-feu, et les Palestiniens – qui « avaient veillé à maintenir le cessez-le-feu », selon l’Intelligence and Terrorism Information Center d’Israël – a répliqué en reprenant ses tirs de roquettes. Le calme qui avait prévalu depuis le mois de juin prit fin, et Israël durcit encore le blocus et ses attaques à l’intérieur de la bande de Gaza, tandis que les Palestiniens balançaient davantage de fusées sur Israël. Il convient de noter qu’aucun Israélien n’a été tué par des missiles palestiniens entre le 4 novembre et le lancement de la guerre par Israël, le 27 décembre.

Tandis que montait la violence, le Hamas fit savoir clairement qu’il n’avait pas l’intention de prolonger le cessez-le-feu au-delà du 19 décembre, ce qui n’a rien d’étonnant, dès lors qu’il n’avait pas fonctionné comme prévu. Toutefois, à la mi-décembre, le Hamas informa Israël qu’il était encore disposé à négocier un cessez-le-feu de longue durée, pour peu que celui-ci comportât la fin des arrestations et des assassinats, ainsi que la levée du blocus. Mais les Israéliens, ayant mis à profit le cessez-le-feu pour préparer la guerre contre le Hamas, rejeta cette ouverture. Le bombardement de Gaza commença huit jours après la fin formelle du cessez-le-feu failli.

Si Israël avait vraiment voulu arrêter les attaques par missiles à partir de Gaza, il aurait pu le faire en arrangeant un cessez-le-feu de longue durée avec le Hamas. Et si Israël avait été authentiquement intéressé à la création d’un Etat palestinien viable, il aurait pu travailler avec le gouvernement [palestinien] d’union nationale afin de mettre en œuvre un cessez-le-feu significatif et en changeant la manière de penser du Hamas en matière de « solution à deux Etats ». Mais Israël a un tout autre projet : il est déterminé à utiliser la stratégie du Mur de Fer afin d’amener les Palestiniens de Gaza à accepter leur sort de sujets impuissants d’un Grand Israël.

Cette politique brutale est clairement reflétée dans la façon dont Israël a mené sa guerre à Gaza. Israël et ses séides clament que « Tsahal » fait le maximum pour éviter des victimes civiles, prenant, dans certains cas, d’énormes risques de mettre des soldats israéliens en danger. Quelle foutaise ! Une raison de douter de ces allégations est le fait qu’Israël refuse l’entrée de journalistes dans la zone de guerre : il ne veut pas que le monde voit ce que ses soldats et ses bombes sont en train de faire dans la bande de Gaza. Au même moment, Israël lançait une campagne massive de bourrage de crâne, dans l’espoir de couvrir par des bobards « positifs » les récits d’horreur qui commençaient à filtrer.

Toutefois, la meilleure preuve qu’Israël cherche délibérément à punir l’ensemble de la population civile de Gaza, c’est la mort et la destruction que « Tsahal » a infligé à cette petite parcelle de terrain densément urbanisée. Israël a tué plus de mille Palestiniens, il en a blessés plus de quatre mille. Plus de la moitié des tués sont des civils, et beaucoup parmi eux sont des enfants. La première salve israélienne, le 27 décembre, a été lancée exactement à l’heure où les enfants sortaient de l’école, et une des premières cibles d’Israël, ce jour-là, fut un important groupe de cadets tout frais émoulus de l’école de police, que l’on peut difficilement qualifier de terroristes. Dans ce qu’Ehud Barak a qualifié de « guerre totale contre le Hamas », Israël a visé une université, des écoles, des mosquées, des maisons, des immeubles d’habitation, des bureaux gouvernementaux, et même des ambulances. Un ancien officier israélien, s’exprimant sous le sceau de l’anonymat, a expliqué la logique présidant à la volonté israélienne de cibler toute la population : « Le Hamas a de multiples manifestations, et nous nous efforçons d’en frapper tout l’éventail, car tout se tient, et chacune des facettes du Hamas soutient le terrorisme contre Israël. »

Autrement dit : tout le monde est un terroriste, et tout est une cible légitime.

Les Israéliens ont tendance à être brutaux et, à l’occasion, ils disent ce qu’ils sont vraiment en train de faire. Après que « Tsahal » eut assassiné quarante civils palestiniens réfugiés dans une école de l’ONU, le 6 janvier, le quotidien israélien Ha’aretz écrivait que « des officiers supérieurs reconnaissent que l’armée a utilisé une puissance de feu énorme ». Un officier a expliqué que : « pour nous, être prudent, cela signifie être agressifs. Dès l’instant où nous sommes entrés dans Gaza, nous nous sommes comportés comme si nous étions en guerre. Cela crée des dégâts énormes, sur le terrain… Ce que j’espère vivement, c’est que ceux qui ont fui la zone de la ville de Gaza dans laquelle nous sommes en train d’opérer DÉCRIRONT BIEN L’HORREUR » [c’est moi qui souligne, ndt].

Certes, l’on peut accepter qu’Israël soit en train de mener une « guerre cruelle et totale contre un million et demi de civils palestiniens », comme l’a écrit Ha’aretz dans un de ses éditoriaux, mais dire que cela, en fin de compte, lui permettra d’atteindre ses buts de guerre et que le reste du monde s’empressera d’oublier les horreurs infligées à la population de Gaza relève de la plus pure auto-intoxication.

Primo, Israël ne réussira pas à arrêter les tirs de roquettes très longtemps tant qu’il n’acceptera pas d’ouvrir les frontières de la bande de Gaza et tant qu’il ne cessera pas d’arrêter et de tuer des Palestiniens. Les Israéliens parlent beaucoup de l’arrêt des approvisionnements de la bande de Gaza en roquettes et en obus de mortiers, mais les armes continueront à y parvenir, par des tunnels secrets et par des esquifs capables de se faufiler à travers le blocus naval israélien. Par ailleurs, il sera impossible de contrôler toutes les marchandises qui seront envoyées à Gaza via les canaux d’approvisionnement légitimes.

Israël pourrait [aussi] essayer de conquérir toute la bande de Gaza et de la contrôler totalement. Cela arrêterait probablement les attaques par roquettes, si Israël déployait dans la bande de Gaza suffisamment d’hommes et de matériel. Mais dans ce cas, l’armée israélienne serait engluée dans une occupation coûteuse dirigée contre une population profondément hostile. En fin de compte, les Israéliens seraient contraints à partir, et les tirs de roquettes reprendraient de plus belle. Et si Israël échoue à mettre un terme aux tirs de roquettes et à en empêcher la reprise, comme cela sera vraisemblablement le cas, sa capacité de dissuasion sera diminuée, et non augmentée.

Mais, surtout, il y a fort peu de raisons de penser que les Israéliens soient susceptibles d’amener le Hamas à résipiscence, et d’obtenir que les Palestiniens acceptent de vivre tranquillement dans une poignée de bantoustans à l’intérieur du Grand Israël. Israël humilie, torture et assassine des Palestiniens dans les territoires occupés, sans discontinuer, depuis 1967, et il n’est pas à la veille de les dompter. De fait, la réaction du Hamas à la brutalité israélienne semble donner foi à cette observation de Nietzsche, selon laquelle ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort.

Mais, même à imaginer que l’inattendu se produise et que les Palestiniens cèdent, Israël serait tout de même perdant, car il deviendra très rapidement un pays d’apartheid. Comme l’a dit récemment le Premier ministre israélien Ehud Olmert, Israël sera confronté à un « conflit de type sud-africain » si les Palestiniens n’obtiennent pas leur propre Etat viable. « Dès lors que cela se produirait », a-t-il argué, « l’Etat d’Israël serait condamné ». Pourtant, Olmert n’a strictement rien fait pour arrêter l’expansion des colonies et pour créer un Etat palestinien viable. Bien au contraire, il s’est toujours fondé sur la stratégie du Mur de Fer, face aux Palestiniens.

Il y a tout aussi peu de chances que les gens, dans le monde entier, qui suivent les développements du conflit israélo-palestinien, oublient de sitôt la punition horrible qu’Israël est en train de perpétrer à Gaza. La destruction est tout simplement bien trop écrasante pour qu’on ne la voie pas, et beaucoup trop nombreux sont ceux – en particulier dans le monde arabe et dans le monde musulman – qui se préoccupent du sort des Palestiniens. De plus, le discours autour de ce conflit de vieille date a connu un changement copernicien, en Occident, ces dernières années, et nombreux sont ceux, parmi nous, qui étaient en totale sympathie avec Israël et qui comprennent, aujourd’hui, que les Israéliens sont les bourreaux et les Palestiniens, les victimes. Ce qui est en train de se passer à Gaza ne fera qu’accélérer ce changement dans la perception du conflit, et laissera une tache sombre indélébile sur la réputation d’Israël.

Au final, quoi qu’il se produise sur le champ de bataille, Israël ne saurait remporter sa guerre à Gaza. En réalité, Israël est en train de poursuivre une stratégie – avec une aide énorme de ses prétendus amis de la Diaspora – qui met gravement en danger son futur à long-terme.

Source : The American Conservative
Traduction : Marcel Charbonnier
http://ism-france.org/news/article.php?id
 
 
 

Jeudi 22 Janvier 2009
http://www.alterinfo.net/Une-autre-guerre,-une-autre-defaite_a28855.html
Partager cet article
Repost0
22 janvier 2009 4 22 /01 /janvier /2009 13:04
Le droit international ne devient que des phrases si l’on veut également en appliquer les principes aux peuples barbares. Pour punir une tribu nègre, il faut brûler ses villages, on n’accomplira rien sans faire d’exemple de la sorte. Si, dans des cas semblables, l’Empire allemand appliquait le droit international, ce ne serait pas de l’humanité ou de la justice, mais une faiblesse honteuse.»
Heinrich von Treischke, homme politique allemand, 1898.


 le sionisme, les 'intellec- cruels' français et les intelectuels israéliens
Prof.C.E. Chitour


Voilà en quelques phrases la doctrine sioniste appliquée d’une façon magistrale aux Palestiniens. Pour comprendre comment des exterminations successives ont lieu, au vu et au su de tous les bien-pensants, il nous faut revenir à l'interprétation littérale de la religion et à l’idéologie du sionisme pour comprendre les fondements des massacres sans état d’âme, d’Israël. Méditons d’abord les deux psaumes tirés du Livre de Josué, pour montrer qu’en l’état, l’extermination fait partie de l’idéologie religieuse du Judaïsme. «...Et tout le butin de ces villes, et leur bétail, les fils d’Israël se le partagèrent, mais ils firent passer au tranchant de l’épée tous les hommes jusqu’à leur entière extermination, n’épargnant personne.» «Et dans ce même temps, Josué vint et extermina les Anakim de la montagne, d’Hébron, de Débir, d’Anab et de toute la montagne de Juda et de toute la montagne d’Israël, Josué les voua à l’interdit avec leurs villes.» Le Livre de Josué (14, 21)


Les horreurs de Gaza et de tant d’autres villes martyres palestiniennes trouvent de ce fait, leur «légitimation» dans l’application dogmatique de la religion. L’abbé Pierre, figure charismatique en France, en sait quelque chose. Il fut frappé par la lecture du Livre de Josué où il décèle cette volonté génocidaire qui explique un peu la stratégie mortifère d’Israël vis-à-vis des peuples sans défense. Ainsi à Bernard Kouchner, l’abbé Pierre dit: «Alors là, je trouverai le fond du problème de la sensibilité d’un Juif, en lui disant: toutes vos énergies se trouvent mobilisées par la réinstallation du grand temple de Salomon à Jérusalem, bref, de l’ancienne cité du roi David et du roi Salomon. Or, vous vous basez pour cela sur tout ce qui dans la Bible parle de Terre promise. Or, je ne peux pas ne pas me poser cette question: que reste-t-il d’une promesse lorsque ce qui a été promis, on vient de le prendre en tuant par de véritables génocides des peuples qui y habitaient, paisiblement, avant qu’ils y entrent? Les jours...Quand on relit Le Livre de Josué, c’est épouvantable! C’est une série de génocides, groupe par groupe, pour en prendre possession! Alors foutez-nous la paix avec la parole de Terre promise!»(1)

S’agissant du deuxième «moteur» d’Israêl, il faut revenir aux fondements du sionisme. Le sionisme est une idéologie politique prônant l’existence d’un État juif en Palestine. Le sionisme entend oeuvrer à redonner aux Juifs un statut: celui d’un peuple regroupé au sein d’un même État. Le mouvement sioniste est né à la fin du XIXe siècle, parmi les communautés ashkénazes d’Europe centrale et orientale à partir du lancement du Congrès sioniste par Theodore Herzl. Le sionisme s’est construit avec l’apport direct ou indirect des Juifs du monde entier quelle que soit leur nationalité. Beaucoup d’entre eux utiliseront leur argent pour arriver à la création de l’Etat d’Israël sur la Terre des Palestiniens. H. Friedmann, juif très riche, s’est démarqué de l’idéologie qu’il fut amené à combattre, il écrivait à propos des intrigues sionistes en Angleterre durant la Première Guerre mondiale: «Qu’est-il arrivé?» La Première Guerre Mondiale a éclaté en été 1914. A cette époque, la guerre fut faite d’un côté par la Grande-Bretagne, la France, et la Russie, et de l’autre par l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie, et la Turquie. En deux ans, l’Allemagne avait gagné la guerre: pas seulement nominalement, mais gagné réellement. Les sous-marins allemands, une surprise pour le monde, avaient anéanti tous les convois de l’océan Atlantique. La Grande-Bretagne était sans munitions pour ses soldats, avec une semaine d’approvisionnements alimentaires - et après cela, les privations. À ce moment, l’armée française s’était mutinée. Elle avait perdu 600.000 de la fleur de la jeunesse française dans la défense de Verdun sur la Somme. L’armée russe désertait et l’armée italienne s’était effondrée. Pas un coup de feu n’avait été tiré sur le sol allemand. Ils offraient à l’Angleterre une paix négociée sur ce que les avocats appellent un statu quo sur base antérieure. Ce qui veut dire: «Mettre fin à la guerre, et tout laisser comme c’était avant». (...) Alors que la guerre continuait, les sionistes en Allemagne, qui représentaient les sionistes d’Europe de l’Est, allèrent au ministère de la Guerre britannique, ils dirent: «Ecoutez donc. Vous pouvez encore gagner la guerre. Vous ne devez pas abandonner. Vous ne devez pas accepter la paix négociée qui vous est offerte maintenant par l’Allemagne. Vous pourrez gagner cette guerre si les USA y entrent comme vos alliés.» Les USA n’étaient pas en guerre à cette époque. Nous étions dispos; nous étions jeunes; nous étions riches; nous étions puissants. Ils ont dit à l’Angleterre: «Nous garantirons l’entrée en guerre des USA à vos côtés, si vous nous donnez la Palestine quand vous aurez gagné la guerre.» À cette époque, l’Angleterre avait aussi peu le droit de promettre la Palestine à quelqu’un que les USA l’avaient de promettre le Japon à l’Irlande pour une quelconque raison. (...) Néanmoins, ils ont fait cette promesse en octobre 1916 [ce fut la déclaration de Balfour. NDT]. Et peu de temps après, les USA, pratiquement totalement pro-allemands, sont entrés en guerre, alliés à la Grande-Bretagne".(2)

Voilà pour l’une des multiples «stratégies machiavéliques» utilisées par les sionistes pour s’accaparer une terre qui ne leur appartient pas, arguant du fait que la Palestine est une terre pour un peuple sans terre, les Palestiniens ne comptent pas. Seule compte la promesse de Eretz Israël et de l’Alya; le retour vers la Terre promise une seconde fois par Balfour et une troisième fois par Bush...Cependant beaucoup de Juifs intellectuels et humanistes ont dénoncé dès le départ de la création de l’Etat sioniste, ces méthodes. Dans un article précédent du journal, nous avons cité l’un des plus illustres d’entre eux: le grand physicien Albert Einstein, le père de la théorie de la relativité, pour qui Begin était un terroriste qui s’est tristement illustré à DeirYassin. Nous voulons aussi citer, sans être exhaustifs, tous les juifs israéliens qui font honneur à la dignité humaine et qui n’arrêtent pas de dénoncer les crimes de l’Etat sioniste. Citons le Réseau international juif anti-sioniste dont les positions ne souffrent pas d’ambigüité.

Lisons: «Nous formons un réseau international de Juifs et de Juives qui s’engagent de façon inconditionnelle en faveur de la lutte pour l’émancipation des êtres humains. Nous considérons que la libération du peuple palestinien et de sa terre forme un volet essentiel de cette émancipation. Notre engagement porte sur le démantèlement du régime d’apartheid israélien, le retour des réfugiés palestiniens et la fin de la colonisation israélienne sur la Palestine historique. (...) Le nettoyage ethnique historique et toujours en cours perpétré par Israël à l’encontre du peuple palestinien sur sa propre terre vient contredire et trahir cette longue histoire de la participation juive à des mouvements collectifs de libération. En conséquence, le sionisme nous implique dans l’oppression du peuple palestinien et porte préjudice à notre propre héritage, à nos luttes pour la justice et à nos alliances avec nos semblables. Nous nous engageons à: nous opposer au sionisme et à l’État d’Israël. Le sionisme est raciste. Le sionisme n’est pas seulement raciste, il est aussi antisémite. Il reprend à son compte l’imagerie européenne et antisémite du ´´Juif de la diaspora´´ efféminé, cupide et faible, et y lui oppose celle d’un ´´Nouveau Juif´´, violent, militariste et sexiste. Par-là, le sionisme fait des Juifs des blancs, en adoptant un racisme de blancs à l’encontre du peuple palestinien (...)Pour que sur cette planète on puisse vivre dans la sécurité, la justice et la paix, il faut mettre fin au projet colonial israélien».(3)


Petit détour par le dernier massacre -trophée d’Israël- qui a fauché la vie de 1400 Palestiniens dont 400 enfants, plus de 5000 blessés et des dizaines de milliers traumatisés à vie. Deux médecins norvégiens, témoignent: ´´A l’hôpital Al-Chifa, nous avons vu des victimes de ce que nous avons toutes les raisons de penser être le nouveau type d’armes, expérimenté par les militaires américains, connu sous l’acronyme Dime - pour Dense Inert Metal Explosive´´, ´´A 2 mètres, le corps est coupé en deux; à 8 mètres, les jambes sont coupées, brûlées comme par des milliers de piqûres d’aiguilles´´. Outre les bombes au phosphore blanc, la population de Ghaza a le privilège d’expérimenter en grandeur réelle les nouvelles ´´bombinettes futées´´ (´´smart small bombs´´) GBU-39 mises au point par Boeing pour l’US Air Force. Le Sénat américain a approuvé, en septembre, la vente de 1000 bombes de ce type à 75.000$ pièce. Israël les a reçues juste début décembre et les a expérimentées avec des dégâts que l’on sait sur les enfants palestiniens. (4)

Peut-on alors, critiquer Israël? Assurément non! surtout en Europe. Pascal Boniface écrit: «Je trouve inadmissible le terrorisme intellectuel consistant à accuser d’antisémitisme toute personne qui critique le gouvernement israélien, accusation d’ailleurs qui devrait s’appliquer aux pacifistes israéliens et aux juifs français qui partagent ce point de vue.» Parmi les laudateurs attitrés d’Israël, on ne peut pas s’empêcher de citer Christian Barbier de L’Express. Concernant Ghaza, il fait fort. Plus de 1300 victimes palestiniennes, dont 400 enfants, le monde se révulse devant l’horreur. Pas lui. Il nous enjoint même de penser autrement. C’est par-delà l’horreur qu’il faut réfléchir. Dans son éditorial de cette semaine. «Une guerre juste, juste une guerre» - fallait oser, il l’a fait - il félicite Israël pour son courage. «Israël agit pour nous».(5)

«Une riposte excessive?», se demande faussement André Glucksmann, un philosophe qui a soutenu la guerre en Irak. L’ancien maoïste se lance dans la sémantique pour nous expliquer le sens de «disproportionné». «Quelle serait la juste proportion, écrit-il qu’il lui faudrait respecter pour qu’Israël mérite la faveur des opinions? L’armée israélienne devrait-elle ne pas user de sa suprématie technique et se borner à utiliser les mêmes armes que le Hamas, c’est-à-dire la guerre des roquettes imprécises, celle des pierres, voire à son libre gré la stratégie des attentats suicides, des bombes humaines et du ciblage délibéré des populations civiles? Ou, mieux, conviendrait-il qu’Israël patiente sagement jusqu’à ce que le Hamas, par la grâce de l’Iran et de la Syrie, "équilibre" sa puissance de feu?»(6)

"Ce n’est plus un philosophe mais un porte-parole de Tsahal. «Il n’est pas disproportionné de vouloir survivre», tranche-t-il. Le mot est lâché. Le combat est proportionné. «Libérer les Palestiniens du Hamas», telle est l’ambition de Bernard-Henry Lévy. Dans sa chronique hebdomadaire au Point, «le plus remarquable dans l’affaire, le vrai sujet d’étonnement, ce n’est pas la ‘’brutalité’’ d’Israël, c’est, à la lettre, sa longue retenue»".(5)

A côté des intellectuels communautaristes français, il se trouve et il faut s’en féliciter d’autres intellectuels, ceux-là, israéliens qui, plus soucieux de la dignité humaine n’hésitent pas à braver les foudres de leur Etat pour témoigner. A défaut de les énumérer tous citons André Noushi, juif natif de Constantine, qui a écrit cette lettre à l’adresse de l’ambassadeur d’Israël à Paris. «Monsieur l’ambassadeur. Pour moi, depuis plusieurs années, la colonisation et le vol israélien des terres palestiniennes m’exaspère. (...) Il n’est plus possible de se taire devant la politique d’assassinats et d’expansion impérialiste d’Israël. Vous vous conduisez exactement comme Hitler s’est conduit en Europe avec l’Autriche, la Tchécoslovaquie.Vous méprisez les résolutions de l’ONU comme lui celles de la SDN et vous assassinez impunément des femmes, des enfants; n’invoquez pas les attentats, l’Intifada. Tout cela résulte de la colonisation illégitime illégale et qui est un vol. Vous vous conduisez comme des voleurs de terres et vous tournez le dos aux règles de la morale juive. Honte à vous: Honte à Israël! (...) J’ai honte comme Juif, ancien combattant de la Seconde Guerre mondiale, pour vous. Que votre Dieu vous maudisse jusqu’à la fin des siècles! J’espère que vous serez punis.»(7).

« Ce qui se passe aujourd’hui à Ghaza et dans les territoires occupés nous concerne tout simplement parce que notre conscience nous interdit de nous taire. «Je suis juif, et aujourd’hui j’ai honte Je suis juif et j’entends ces bruits, ces bombes, ces souffrances qui hurlent.».(8). Il faut le dire et le répéter: ce n’est pas une guerre qui se déroule dans la bande de Ghaza, mais un carnage réalisé par la troisième force aérienne du monde contre une population civile sans défense. (..) A l’horreur du crime, il faut ajouter l’abject des motivations immédiates: dans moins de deux mois se dérouleront en Israël des élections neurales, et les victimes palestiniennes sont aussi des arguments électoraux.... ».(9).

Uri Avnéry, écrivain et journaliste israélien abonde dans le même sens: «La disparité entre les forces, entre l’armée israélienne - avec ses avions, ses vedettes, ses drones, ses bateaux de guerre, son artillerie, ses tanks -et les quelques milliers de combattants du Hamas dotés d’armes légères, est de l’ordre de 1 pour 1000, voire de 1 pour 1.000.000.(...) Presque tous les médias occidentaux ont d’abord répété la ligne officielle de la propagande israélienne. Ils ont presque entièrement ignoré le versant palestinien de l’histoire, sans parler des manifestations quotidiennes du camp de la paix israélien. Le point de vue de l’autre camp, que les qassams n’étaient que la réponse au siège qui affamait un million et demi d’habitants de la bande de Gaza, n’était mentionné nulle part».(10)
En définitive, le seul résultat tangible, c’est qu’après ce massacre, le sionisme d’Israël n’aura pas fait plier le peuple de Gaza. Sa suprématie ne peut rien devant la détermination d’un peuple. A bien des égards et malgré tous les reproches qu’on peut lui faire, le Hamas a sauvé ce qui reste de la dignité des Arabes et plus généralement de la dignité des hommes.



1.Michel A. Burnier, Cécile Romane: Le secret de l’ abbé Pierre. Mille et une nuits, 1996.

2.Benjamin H. Freedman: Un transfuge juif avertit l’Occident, Alterinfo 7 Juillet 2008

3.Charte du réseau international juif anti-sioniste. http://www.ijsn.net/atranslation/234/

4.Gaza: la ´´bombinette futée´´ GBU-39 SDB Agoravox 20 janvier 2009.

5.Ces intellectuels français va-t-en-guerre mardi 20 janvier 2009

6.André Glucksmann: Gaza, une riposte excessive?, Le Monde du 6.01.2009

7.André Noushi: Lettre à l’ambassadeur d’Israël en France janvier 2009

8.Serge Grossvak http://www.ujfp.org/modules/news/article.php?storyid=476 07/01/09

9.Michel Warschawski à Jérusalem. Le carnage de Ghaza, criminel et abject. 1.01 .2009

10.Uri Avnéry Combien de divisions?, écrivain et journaliste israélien. 10.01.2009

Pr Chems Eddine CHITOUR (*)

Ecole Polytechnique Alger

Jeudi 22 Janvier 2009
vdida2003@yahoo.fr
http://www.alterinfo.net/-le-sionisme,-les-intellec-cruels-francais-et-les-intelectuels-israeliens_a28820.html
Partager cet article
Repost0
22 janvier 2009 4 22 /01 /janvier /2009 13:02
Les scènes de sang, de cadavres d’enfants et de demeures démolies ont marqué la couverture médiatique dans le monde entier de la sale guerre menée par Israël contre le peuple palestinien à Gaza. Pourtant, la tendance dominante des médias occidentaux, en dépit du refus catégorique des atrocités qui ont ponctué cette guerre, était alignée en grande partie sur Israël.

Mohamed Salmawy - Al Ahram hebdo


La guerre médiatique d’Israël
Les médias occidentaux ont tendance à comprendre la vision israélienne plus que la vision arabe et à sympathiser avec les Israéliens plus qu’ils ne le font avec les Arabes. La question est de savoir le pourquoi de cette position.

La réponse la plus facile à cette question et qui nous épargne la peine de faire des études et de l’analyse serait de dire que la raison revient à la nature de l’Occident qui est hostile aux Arabes, à leur religion, à leur culture, voire même à leur race. Ces dires, outre le caractère superficiel qu’ils laissent apparaître, sont déprimants car ils semblent reposer sur des a priori difficiles à changer. Cela dit une analyse subtile de cette situation pourrait expliquer les raisons de cette attitude de manière scientifique, et par conséquent chercher la possibilité de modifier ces vues.

L’une des meilleures analyses que j’ai lues à propos de la politique médiatique israélienne est celle récemment publiée par le célèbre analyste américain James Zoghby, d’origine arabe, directeur de l’Institut arabo-américain à Washington, dans son article intitulé L’observatoire de Washington. Selon Zoghby, ce qui détermine la politique médiatique dans la couverture des événements du Moyen-Orient est une stratégie qu’Israël a exclusivement adoptée depuis des années.

Zoghby affirme que cette stratégie repose sur l’insistance et la répétition des informations jusqu’à ce qu’elles se transforment en des réalités toutes faites et des constats que les Arabes ne pourront plus dénier plus tard. Cette stratégie repose sur les bases suivantes. D’abord l’idée que la victoire revient à celui qui anticipe dans la présentation des événements. Dans l’état actuel de guerre, nous remarquons qu’Israël a devancé les Arabes et a déterminé le début de la guerre devant les médias occidentaux, comme étant le 19 décembre, lorsque le Hamas a violé l’accord de trêve préalablement conclu. Ils ont ignoré évidemment les violations répétées par Israël de cet accord ainsi que son engagement à lever le blocus imposé à Gaza.

Ensuite, des idées stéréotypées prédominent. C’est à partir de cette perspective que les Israéliens ont dirigé les médias occidentaux vers les idées stéréotypées qu’ils ont contribué à ancrer. Des stéréotypes qui présentent Israël de manière positive et le côté palestinien de manière négative. Ils ont compté sur la logique selon laquelle « l’humanisme » israélien fait face au terrorisme palestinien. A partir de là, ils ont transmis les images de citoyens israéliens vivant dans un état de terreur à cause des roquettes palestiniennes. Alors que de l’autre côté, nous avons les Palestiniens qui sont exposés à la mort mais réduits à l’état de chiffres avec chaque bulletin d’informations.

D’autre part, ils anticipent les événements en comptant sur les erreurs de l’autre côté. Ainsi Israël a compté, tel qu’il l’avait prévu, sur la multiplication du nombre de roquettes lancées par Hamas, ainsi que sur le langage de menace qu’emploient ses dirigeants. Simultanément, Israël a tenu à exprimer ses regrets pour le nombre de victimes que la guerre a causées, y compris les palestiniennes.

De plus, Israël a tenu à être présent dans les médias, tout en essayant d’écarter les représentants de l’autre bord. Il a toujours tenu à débuter sa guerre par une armée de porte-parole officiels qui excellent dans le langage médiatique de chaque pays occidental. Sur ce point précis, Zoghby dit que ce n’est pas un hasard qu’Israël ait nommé un consul d’origine arabe dans la ville américaine d’Atlanta, surtout que le siège de la CNN s’y trouve. En même temps, Israël a interdit l’entrée des médias internationaux à Gaza, de quoi contrôler les atrocités qui ont lieu sur le terrain.

Il a recours aussi à un démenti rapide des informations qui auraient pu s’infiltrer et qu’il veut cacher, en présentant une version alternative qui met le tort du côté palestinien. Ainsi, si Israël avait tué des civils innocents, la version qu’il transmettrait serait de dire que cela était la faute des Palestiniens terroristes qui utilisent les civils comme bouclier. Ainsi, le massacre des Palestiniens devient la responsabilité des Palestiniens eux-mêmes.

Par ailleurs, James Zoghby démontre dans son analyse un autre facteur propre aux Etats-Unis, selon lequel, au même moment où s’applique cette stratégie médiatique, les tentatives d’influencer les milieux politiques sont activées. Ainsi l’opinion publique américaine s’aperçoit que ce qu’elle visionne dans les médias est la réalité confirmée par le Congrès et la Maison-Blanche. Une telle répétition contribue à encercler l’opinion publique et à enraciner les conceptions erronées que lui présente Israël.

Enfin, nous arrivons au dernier point de cette stratégie et auquel on a recours lorsque tous les facteurs précédents enregistrent un échec. C’est rien d’autre que le recours à l’accusation d’antisémitisme. L’objectif étant d’écarter toute opinion critiquant Israël et allant à l’encontre de la version qu’il veut ancrer. Dans ce cas-là, Israël recourt à la transmission de cas flagrants d’hostilité contre les juifs qu’il généralise à tous ceux qui le critiquent mettant chacun d’eux dans un état d’autodéfense.

Alors que je lisais l’analyse de James Zoghby, mon ami Ali Al-Biblawi m’a envoyé une lettre pour me dire qu’il a remarqué à travers son suivi des médias occidentaux qu’Israël menait une campagne d’envergure reposant sur des propos logiques et convaincants. Selon lesquels il n’y a pas de pays de par le monde qui puisse vivre sous la menace des bombardements et qu’Israël menait cette guerre pour protéger les civils de ce danger qui les menace. Selon Al-Biblawi, nous devons adopter une contre-campagne reposant sur trois axes.

Premièrement, il n’y a pas dans notre monde d’aujourd’hui d’Etats colonisateurs sauf Israël et les Etats-Unis. Et qu’il n’y a pas de peuple au monde aujourd’hui qui puisse vivre sous le joug de l’occupation plus de 60 ans sans qu’il ne résiste à l’occupation par toutes les armes qu’il possède, et que les territoires bombardés par les Palestiniens, notamment les colonies, sont à l’origine des territoires arabes que les habitants originaux ont été obligés de délaisser. Des habitants qui ont été contraints à vivre pour la plupart comme des réfugiés à Gaza. Au lieu de demander aux Palestiniens pourquoi ils bombardent ces territoires, nous devons plutôt nous adresser aux Israéliens pour leur demander : pourquoi vivez-vous sur des territoires qui ne sont pas les vôtres, alors que leurs propriétaires originaux possèdent toujours leurs contrats de propriété ? Pourquoi occupez-vous les territoires d’autrui, pourquoi refusez-vous qu’ils disposent de leur Etat, tel qu’il est stipulé dans la résolution de l’établissement du votre Etat ?

L’ami qui m’a envoyé cette lettre disait qu’il n’imaginait pas qu’Israël puisse revenir sur sa position si nous menions une telle campagne. Car Israël ne se soumet qu’à la force et ne se retire que s’il se trouve obligé de le faire sur le champ de bataille. Cependant, nous ne devons pas laisser l’arène médiatique devant Israël pour qu’il fasse ce qu’il veut. Il est probable que nous réussirons à éveiller la conscience mondiale et à affaiblir la logique israélienne si Tel-Aviv se rend compte que le monde connaît la vérité. A son avis, ceci est le droit qui revient aux héros-martyrs pour qu’ils ne soient pas considérés par les médias occidentaux comme des terroristes

Al-Ahram/hebdo - Semaine du 21 au 27 janvier 2009, numéro 750 (Opinion)

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article


Jeudi 22 Janvier 2009
http://www.alterinfo.net/La-guerre-mediatique-d-Israel_a28863.html
Partager cet article
Repost0

Pages