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Noesam@Voila.fr

  • : sionazisme
  • : Tout Juif qui se respecte, religieux ou séculier, ne peut plus garder le silence, voir pire, soutenir le régime sioniste, et ses crimes de génocide perpétrés contre le peuple palestinien...La secte sioniste est à l’opposé du Judaïsme. .................... Mensonge, désinformation, agression, violence et désobéissance de la loi internationale sont aujourd’hui les principales caractéristiques du sionisme israélien en Palestine.
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Israèl est contre TORAH

*"Les sionistes me dégoûtent autant que les nazis."
(Victor Klemperer, philologue allemand d'origine juive, 1881-1960)

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L’initiative sioniste de proclamer l’État d’Israël constitue une révolte contre la volonté divine, contre la Torah, une révolte qui a engendré une vague interminable de violence et de souffrance. À l’occasion de la fondation de l’État hérétique, les juifs fidèles à la Torah pleurent cette tentative d’extirper les enseignements de la Torah, de transformer les juifs en une « nation laïque » et de réduire le judaïsme au nationalisme.......Nous déplorons les tragédies que la révolution sioniste a provoquées chez les Palestiniens, notamment des déportations, l’oppression et la subjugation..Que nous méritions que cette année toutes les nations, en acceptant la souverainet

é divine, puissent se réjouir dans une Palestine libre et dans une Jérusalem libre! Amen. Offert par Netouré Karta International : www.nkusa.orglink

                                               


   

 


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FATHER OF SIONAZISJACOB HITLER

La prétendue ascendance juive d'Hitler: Une "explication" par la haine de soi
Une publication parue cette semaine a attiré mon attention. Il s’agit ni plus ni moins de la généalogie d’Adolf Hitler qui aurait des ascendants juifs !! Dans son article, Gilles Bonafi présente une fiche des Renseignements généraux que le magazine Sciences et Avenir a publié en mars 2009, et où on peut clairement lire le deuxième prénom d’Hitler : Jacob. Adolf Jacob Hitler serait le petit-fils de Salomon Mayer Rothschild. Cette information a été divulguée par deux sources de très haut niveau : Hansjurgen Koehler officier d’Heydrich, qui était lui-même l’adjoint direct d’Heinrich Himmler et Walter Langer le psychiatre qui a réalisé le profil psychologique d’Hitler pour l’OSS, les services secrets US pendant la Seconde Guerre mondiale.
SOURCE ;alterinfo

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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 20:53

 


 

 

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Palestine occupée
Extraordinaire la mosquée al-aqsa, le temple de salomon, la partie souterraine filmée pour la premiere fois

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Lundi 21 Mai 2012 - 13:20 une lionne poignarde un sioniste


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Halil
Lundi 21 Mai 2012


Extraordinaire la mosquée al-aqsa, le temple de salomon, la partie souterraine filmée pour la premiere fois


http://www.youtube.com/watch?v=u7h2Cca2wEs&feature=player_embedded 

. Mérite de la mosquée Al-Aqsa.

1. 1. Elle se situe sur une terre sacrée, terre des Prophètes et des Révélations.

1. 2. Elle représente la première qibla des musulmans.

1. 3. Elle représente le troisième endroit sacré [après la Ka’ba et la mosquée de Médine], le Messager de dieu a dit : « On ne sangle les selles que pour trois mosquées, la mosquée de la Ka’ba [à la Mecque], la mosquée al-Aqsa [à Jérusalem] et ma mosquée [sis à Médine]. » Rapporté par Muslim et d’autres.

1. 4. Dernière étape du voyage nocturne [voyage horizontal d’isra’ effectué par notre Prophète PSL de la Mecque vers la ville d’al-Qods], Dieu dit : « Gloire et Pureté à Celui qui de nuit, fit voyager Son serviteur [Muhammad], de la Mosquée al-Haram à la Mosquée al-Aqsa dont Nous avons béni l’alentour, afin de lui faire voir certaines de Nos merveilles. C’est Lui, vraiment, qui est l’Audient, le Clairvoyant. » Isra 01.

1. 5. Première étape de l’ascension [voyage vertical d’al-mi’raj], commençant par la mosquée al-aqsa et se terminant à la sidrat al-Muntaha [le jujubier céleste, très proche de Dieu le Tout Puissant.

1. 6. Une seule salât en son sein représente l’équivalent de 500 salât accomplies dans une autre mosquée.

2. Construction de la mosquée Al-Aqsa

C’est le second lieu de culte construit sur terre après celui de la Ka’ba, Dieu dit : « La première maison qui ait été édifiée pour les gens, c’est bien celle de Bakka [la Mecque] bénie et une bonne direction pour l’univers. » Imran 96.

Abou Dhar al-Ghiffari raconta : j’ai demandé au Messager PSL de Dieu : « Ô Messager de Dieu ! Quelle mosquée fut construite la première sur terre ? » Le Messager PSL de Dieu répondit : « La mosquée sacrée. » Je dis encore : « Puis encore ? » Il dit : « La mosquée d’al-Aqsa » Je lui dis encore : « Quel temps les sépara ? » Le Messager PSL répondit : « Quarante ans. » Boukhari, Ibn Majah et Ahmed.

3. Jérusalem, pour la première fois pour la première fois aux musulmans.

En l’an 15 après l’hégire, Omar commandeur des croyants entra dans la ville sainte de Jérusalem [par le même porte empruntée par le Messager de Dieu lors de son voyage céleste], il pria au sein de la mosquée al-Qods [au même endroit où l’a fait le Messager de Dieu].

4. L’Occupation de Jérusalem.

La ville de Jérusalem [y compris la mosquée sacrée], tombe aux mains des croisés [chrétiens] en l’an 1099. Son siège dura 40 jours environ.

5. Libérée de nouveau.

Libérée par le grand chef Salah Din al-Ayoubi le 27 rajab 583 de l’hégire correspondant à l’année 1187. Al-Ayoubi ne vivait que pour la Palestine, quand on lui demanda la cause de sa permanente tristesse, il répondit : « Par Dieu ! J’ai honte devant Dieu, de rire ou de sourire alors que la ville d’al-qods se trouve entre les mains des croisés ! »

Après sa libération, il parfuma la ville sainte de l’eau de fleur. »

6-Réoccupée de nouveau.

La chute du califat musulman était la première étape pour la destruction de la nation [morale et matérielle] de l’Islam, Jérusalem était de nouveau dans la ligne de mire.

Le 09 juin 1967, la ville al-Qods tomba aux mains des ennemis et la prière du vendredi fut [pour la première dans l’histoire] interdite.

Les Juifs montrèrent [enfin] clairement leur convoitise pour la ville et on clama les fameux slogans :

« La route est enfin ouverte pour [aller vers] Babel et yathrib [Médine]. »

« Tes limites oh Israël ! Sont du Furat au Nil ! »



Lundi 21 Mai 2012
http://www.alterinfo.net/Extraordinaire-la-mosquee-al-aqsa-le-temple-de-salomon-la-partie-souterraine-filmee-pour-la-premiere-fois_a76497.html
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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 21:24

http://www.alterinfo.net/Les-fraises-et-le-blocus-de-Gaza_a52634.html

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Les fraises et le blocus de Gaza


Notez


Lundi 13 Décembre 2010


Les fraises et le blocus de Gaza
Une campagne médiatique orchestrée depuis peu nous informe de l’arrivée sur le marché français de fraises et de fleurs de Gaza, par le biais de la société Agrexco .

Agrexco est la société israélienne, pour moitié à capitaux d’Etat, spécialisée dans la commercialisation et l’exportation de produits agricoles, dont une part importante est exportée en Europe, en particulier sous la marque Carmel. Agrexco exporte 70% de la production des colonies israéliennes implantées en territoire palestinien en violation totale de la 4ème Convention de Genève. C’est une société rapace, totalement spoliatrice des Palestiniens.

Une nouvelle fois, nous dénonçons avec force le caractère illicite de ces exportations qui ne sont rien d’autres que des vols. Nous avons donc appelé en toute légitimité à boycotter les produits des colonies qu’elle exporte. Nous participons aussi à la mobilisation contre l’implantation d’Agrexco dans le port de Sète ou dans tout autre port européen.

Aujourd’hui, les producteurs de fraises Gazaouis qui veulent exporter leur production pour vivre, n’ont d’autre choix, du fait du blocus imposé par Israël, que de passer par Agrexco, qui exporte les produits agricoles palestiniens sous la marque Coral.

L’Ambassade d’Israël, qui cherche désespérément à se débarrasser de l’image repoussante qui lui colle à la peau depuis l’attaque et le blocus contre la population de Gaza, a l’outrecuidance de présenter cette situation comme une preuve de la bonne volonté d’Israël. Elle parle sans honte de « ponts que nous construisons pour la paix » ! Alors que, d’un côté, il fait subir un effroyable blocus à un million et demi de Gazaouis reclus dans cette bande de terre où quasiment rien ne rentre ni ne sort, Israël a le cynisme d’ouvrir, quand il le souhaite, la frontière de Gaza vers Israël. En l’occurrence, pour le profit d’Agrexco qui achète à bas prix le travail des paysans gazaouis. C’est une honte totale, un scandale.

Ce n’est donc pas le boycott des productions agricoles palestiniennes de Gaza pour lequel nous appelons à nous mobiliser. C’est contre le blocus, que rien ne justifie et qui est condamné par toutes les instances internationales, qu’il faut lutter ! C’est dans ce but que nous participons activement à la campagne « Un bateau français pour Gaza ». Ne nous trompons pas de cible : ce ne sont pas les producteurs palestiniens de Gaza que nous devons viser, mais la politique d’occupation et le blocus imposés par Israël.

Le bureau national de l’AFPS.
Nanterre, le 11 décembre 2010

--
Association France-Palestine Solidarité (AFPS)
21 ter Rue Voltaire 75011 Paris
Tél: 00.33.1.43.72.15.79
Fax: 00.33.9.56.03.15.79
afps@france-palestine.org
www.france-palestine.org


Lundi 13 Décembre 2010



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30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 20:14

Si Mahmoud Abbas se retire, un dirigeant du Hamas le remplacera


Aziz Dweik, officiel du Hamas et successeur constitutionnel du chef de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, rejette la violence. Il cherche à surmonter la division entre le Hamas et le Fatah d’Abbas, division qui affaiblit les Palestiniens dans les pourparlers avec Israël.

Ilene R. Prusher - The Christian Science Monitor

Lundi 30 Novembre 2009 alterinfo

Si Mahmoud Abbas se retire, un dirigeant du Hamas le remplacera

ziz Dweik, officiel du Hamas et successeur constitutionnel du chef de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, alors qu’il était jusqu’à récemment emprisonné en Israël.

Si le président Mahmoud Abbas de l’Autorité palestinienne, du parti Fatah au pouvoir, met à exécution sa menace de démissionner, l’homme qui, selon la constitution, devra assurer sa fonction viendra de la faction rivale, le Hamas.

Il s’appelle Aziz Dweik, il est membre dirigeant du Hamas et a été libéré d’une prison israélienne cet été, après avoir été détenu pendant trois années.

Parmi les 41 députés du Hamas - près d’un tiers du parlement palestinien - qui ont été pris dans une rafle israélienne après la capture en 2006 du soldat israélien Gilad Shalit, le Dr Dweik est l’un des plus importants. Son curriculum vitae indique qu’il maîtrise remarquablement l’anglais, qu’il possède un doctorat en urbanisme de l’université de Pennsylvanie et qu’il fut le porte-parole des 415 membres du Hamas expulsés au Liban en 1992 (rentrés rapidement avec l’aide de la pression internationale).

Saeb Erekat, négociateur en chef palestinien sous Abbas, a déclaré à plusieurs reprises ces dernières semaines que si son patron s’en allait, ce serait le tour de Dweik. Certains Palestiniens vont même plus loin en soulignant que le mandat d’Abbas ayant expiré en janvier 2009, légalement Dweik devrait le remplacer.

« Le mandat d’Abu Mazen a pris fin depuis longtemps, » dit Dweik, lors d’une conversation à son domicile à Hébron en Cisjordanie, en nommant par son patronyme le président palestinien harcelé. «  S’il venait à être contesté devant un tribunal constitutionnel, je suis pratiquement sûr qu’il perdrait ».

Dweik dit de ne pas être troublé pour autant par la fonction suprême. Il s’intéresse surtout à trouver le moyen de réconcilier Fatah et Hamas, à défaut les Palestiniens ne peuvent prétendre avoir mis de l’ordre chez eux et sont par conséquent affaiblis dans les pourparlers de paix avec Israël.

En tant que membre du Hamas, mais de ceux qui ne considèrent pas la violence comme une réponse, Dweik se définit lui-même comme un pont entre l’organisation islamiste et le parti laïc du Fatah.

Deux questions retardent un accord Fatah/Hamas

L’accord de réconciliation sous médiation égyptienne et dont on répète, depuis six mois, qu’il est à portée, cet accord est effectivement proche, dit Dweik, mais il y a deux questions qui le freinent.

D’abord, le Hamas veut la réintégration de 1 000 de ses adhérents, renvoyés de leurs diverses fonctions au gouvernement ou de leurs postes d’enseignant. Ensuite, il cherche à faire libérer quelque 900 de ses membres, arrêtés par l’Autorité palestinienne dans une répression visant à imposer l’ordre public en Cisjordanie avec l’aide du coordinateur américain à la sécurité pour la Cisjordanie, le général Keith Dayton.

« Nous devons insister sur cette question [de leur libération], sinon nous trahirions notre propre peuple, » dit Dweik. « Sur les 900, 99% ne sont pas des combattants. Certains d’entre eux nous apportent une aide au moment des élections, dans nos équipes de campagne. » Bref, la raison pour le Hamas de refuser un accord qui ne les inclurait pas, c’est que ces militants de terrain resteraient enfermés et immobilisés - un problème majeur puisque l’accord de réconciliation ouvre précisément la voie à des élections.

Enfin, dit-il, alors que le Hamas accepte le principe de laisser une force de 3 000 gardes présidentiels - fidèles à Abbas - entrer à Gaza, les négociateurs du Fatah ne rendent pas la pareille en ne permettant pas à quelque organisme de sécurité du Hamas de venir en Cisjordanie.

Si le Fatah répondait à certaines de ces exigences, ce ne serait certainement pas bien vu par Israël ou la communauté internationale qui ont exigé du Hamas qu’il reconnaisse Israël et s’engage sur les précédents accords de paix pour être accepté comme un acteur politique légitime.

« Avec l’absolu, nous n’obtiendrons rien ».

(JPG) Bien que profondément religieux (« Abu Mazen ne craint pas l’au-delà, mais moi si, » indique-t-il), Dweik ne souscrit pas à la théorie passionnée à laquelle s’attend l’Occident de la part d’islamistes militants.

« Il y a un proverbe arabe qui dit : si vous pouvez casser la noix avec vos doigts, vous ne devez pas la casser avec votre bouche, » dit Dweik, qui porte une barbe blanche bien taillée, et qui est le père de 7 enfants d’âge adulte, la plupart possédant leurs diplômes supérieurs. « Si nous pouvons résoudre ce conflit par des moyens pacifiques, pourquoi le faire par la violence ?  »

Le défaut récurrent, dit-il, c’est que trop de gens - chez ses compatriotes et chez ses adversaires - ne veulent pas l’admettre.

«  En 1948, les Arabes exigeaient l’absolu, disant que nous devions détruire Israël et libérer toute la Palestine. Israël aujourd’hui exige l’absolu en voulant maintenir la colonisation, » dit-il. « Mais quiconque exige cet absolu n’obtient jamais rien. Dans le passé, nous voulions tout, et nous n’avons absolument rien obtenu. »

Si le Hamas participait au prochain gouvernement d’union palestinien et qu’un traité de paix soit possible avec Israël, Dweik estime qu’alors l’Autorité palestinienne devra le soumettre au peuple par référendum. Mais selon la ligne dure du Hamas, un tel traité - ou tout autre pacte avec des « infidèles » - est interdit en Islam, ce qui fait qu’une trêve a plus de chances d’être proposée.

Des spécialistes en désaccord sur le rôle de Dweik

Mohammed Asad Awaiwi, professeur de sciences politiques à l’université Al-Quds à Jérusalem-Est, dit que Dweik est connu comme quelqu’un de réfléchi, de très apprécié, et même comme critiquant certaines décisions irresponsables du Hamas - et il aurait une bonne chance d’obtenir un poste au gouvernement aux prochaines élections.

« Quand Abu Mazen dit qu’il ne briguera pas un autre mandat aux prochaines élections en raison de l’échec des négociations et qu’il pourrait démissionner avant les élections, Aziz Dweik alors aurait le droit, en tant que président du Conseil législatif palestinien, de le remplacer jusqu’aux élections, » dit le DR Awaiwi. « Pourquoi le Fatah devrait-il utiliser la loi quand elle le sert, et la manipuler quand elle sert ses adversaires ? »

Bassem Zubeidi, politologue à l’université de Birzeit, voit les choses un peu différemment.

« Constitutionnellement parlant, c’est vrai, il doit succéder à Abbas, » dit Zubeidi. « Mais tout bien considéré, il n’a pas vraiment sa place à ce niveau. Pas parce que c’est un mauvais type, mais les gens ici ne voient pas le Hamas comme une option viable pour vraiment gouverner les Palestiniens. Je pense que cette question de Dweik qui prendrait la présidence n’est pas sérieuse. Elle fait partie du jeu : qui est le plus légitime ? » ; Abbas ou Dweik, ou, plus largement, le Fatah ou le Hamas ?

En outre, les différences fondamentales entre Fatah et Hamas perdurent, dit-il, sans une volonté d’accorder beaucoup.

« Je pense que rien n’est suffisamment sérieux pour boucler cet accord » dit Zubeidi. «  Ils ne se comportent pas comme des gens pressés. Une part de l’enjeu est que le Hamas veut être reconnu comme un acteur légitime, et qu’Abbas subit toute sorte de pression pour ne pas l’accepter. Il est sous la pression des Israéliens et des Etats-Unis, et il y a même des pays arabes qui n’apprécieraient pas que le Hamas acquiert cette force. »


(JPG) L’auteure a une maîtrise de lettres de université de Colombie, elle est diplômée de l’école de journalisme, 1993. Elle fait partie de l’équipe de journalistes qui écrivent pour The Christian Science Monitor.

The Christian Science Monitor

- traduction : JPP
http://www.info-palestine.net/


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29 novembre 2009 7 29 /11 /novembre /2009 20:03
natalité des Musulmanes israéliennes est la plus forte du monde musulman
 
 Un de mes anciens professeurs au lycée nous apprenaient que l'occupation en Palestine est limitée dans le temps à cause de la natalité :  " les plus nombreux seront les Palestiniens avec le soutien des musulmans israéliens ".Je ne comprenais pas trop son raisonnement mais aujourd'hui son analyse semble plausible.Voici un article publié sur un site internet de la cause sioniste :
 
 " En Israël, comme partout dans le monde, les Musulmans célèbrent l’Aïd Al-Adha (littéralement « fête du sacrifice »), l’une des fêtes les plus importantes de l’Islam. Au début de 2009, la population d’Israël comprenait 1,24 million de Musulmans.
 
 A l’occasion de la fête musulmane, l’Institut israélien de la Statistique vient de remettre à jour ses chiffres sur la démographie israélienne. En un an, la population musulmane d’Israël a augmenté de 34.000 individus, soit une croissance annuelle de 2,8%. C’est le taux de croissance démographique le plus fort de toutes les communautés religieuses du pays, comme les Druzes (+ 1,8%), les Juifs (+ 1,6%), et les Chrétiens arabes (+ 1,3%).
 
 Géographiquement, les Musulmans d’Israël sont concentrés au Nord du pays:
52% d’entre eux vivent à Haïfa et en Galilée. Les autres vivent à Jérusalem (21%), dans le Centre (13%) et dans le Sud (14%).
 
 Jérusalem (Est et Ouest réunis) est la ville israélienne la plus peuplée de Musulmans (256.000), soit le tiers de la population de la ville. La seconde ville israélienne pour sa population musulmane est Nazareth où vivent 46.000 musulmans, soit les deux tiers (69,4%) des habitants de la ville. Les autres villes israéliennes à forte concentration musulmane sont Oum El-Fahem et Rahat (44.000 chacune).
 
 Les Musulmans d’Israël sont considérés comme une « population jeune »:
la part de jeunes est importante alors que celle des vieux est faible. Au début 2009, on comptait 510.000 Musulmans de moins de 14 ans, soit 41% des Musulmans du pays; en revanche, on comptait 37.000 Musulmans de plus de 65 ans, soit 3% seulement des Musulmans du pays.
 
 La jeunesse de la population musulmane provient du taux de fécondité particulièrement élevé des femmes. En 2008, une femme musulmane israélienne avait 3,8 enfants en moyenne, contre 2,9 enfants pour une femme juive, 2,5 pour une druze et 2,1 pour une chrétienne.
 
 Certes, la natalité de la communauté musulmane d’Israël est en recul depuis plusieurs années. Malgré tout, la femme musulmane d’Israël détient encore le record de natalité de tous les pays musulmans: avec 3,8 enfants par femme musulmane, Israël dépasse des pays comme la Jordanie et la Syrie (3,1 enfants par femme), l’Egypte (2,9), le Maroc et l’Algérie (2,4), le Liban
(2,2) et la Tunisie (1,9). "
 
 Jacques Bendelac (Jérusalem)
 
     
 


Entente Judéo-Musulmane, à qui celà va-t-il profiter ? Vidéo de Jacques Attali :

Source : http://www.islamenfrance.fr
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14 novembre 2009 6 14 /11 /novembre /2009 22:11
De son vivant, Yasser Arafat, le leader palestinien défunt, a toujours été une personnalité controversée. Pour ses partisans, il était presque un dieu qui avait sauvé la cause nationale palestinienne de ce qui aurait pu être une disparition définitive. Ce fut probablement grâce à Arafat (et la fermeté de résilience de notre peuple) que les Palestiniens ont survécu en tant que peuple en dépit de l’histoire, une histoire qui a toujours été et continue d’être peu aimable avec nous.
Arafat revisité
 
Arafat fut souvent aux prises avec la mort où qu’il aille, et a réussi à survivre aux machinations et aux exploits de ses ennemis internes et externes… jusqu’à ce que son heure vienne.

Pour ses ennemis, qui étaient nombreux et divers, il était une personnalité versatile, immorale et malhonnête. Arafat a dû naviguer au milieu des précipices perfides du Moyen-Orient en apaisant souvent et en calmant les despotes arabes, d’Abdul Nasser à Saddam Hussein, qui, souvent, ont sérieusement compromis la cause palestinienne par leurs politiques sans scrupules et leurs mauvais calculs scandaleux.

Maintenant au creux de la terre depuis cinq ans, Arafat est toujours aussi controversé que lorsqu’il était en vie, et de nombreuses questions sont toujours en suspens quant aux réelles circonstances entourant sa mort. A-t-il été empoisonné par les services secrets israéliens ? Certains de ses conseillers ont-ils joué un rôle dans son empoisonnement ? L’actuelle direction de l’OLP fut-elle de mèche avec Israël pour tuer Arafat, comme le responsable du Fatah Farouk al-Qaddumi l’a affirmé il y a quelques mois ?

L'Autorité palestinienne a affirmé à maintes reprises qu’Arafat a été empoisonné par des agents secrets israéliens. Son médecin personnel a soutenu cette hypothèse. Mais ce point de vue dément le rapport médical français qui a établi qu’Arafat est décédé du sida.

Jusqu’à présent, l’Autorité palestinienne et l’OLP ont totalement échoué à mener une enquête approfondie et authentique sur la mort d’Arafat, bien que cinq ans soient écoulés.

Même aujourd'hui, le peuple palestinien ne connait pas les circonstances exactes de sa mort. De même, sa veuve, Suha, continue de refuser de divulguer les secrets qui entourent sa mort.
Le neveu d’Arafat, Nasser Al-Qidwa, a affirmé qu’Israël et Israël seul était responsable de la mort de son oncle.

Dans un discours marquant le cinquième anniversaire de la mort d'Arafat, à Ramallah le mercredi 11 novembre, Al-Qidwa a souligné que le leader palestinien défunt « a été empoisonné par Israël et est mort en martyr » et que « nous sommes déterminés à obtenir la dernière pièce de la preuve qui révèlera toute la vérité sur sa mort. »

Certes, il est extrêmement difficile de dire avec certitude qui fut derrière la « liquidation » d’Arafat, si tant est qu’il ait été liquidé par ingestion de poison dans sa nourriture ou son organisme.

Néanmoins, en l’absence d’une réelle investigation par un comité professionnel et crédible, on continuera à se poser des questions sur l’existence ou non d’une conspiration dans laquelle certains de ses proches collaborateurs ont été impliqués.

En bref, le peuple palestinien est en droit de connaître la vérité sur ce qui s'est exactement passé. Quant à la réticence de l'Autorité palestinienne et l'OLP à dire la vérité à cet égard, cela peut signifier soit qu’ils ont quelque chose à cacher au peuple et ils ont peur de divulguer la vérité, soit qu'ils manquent à la confiance de leur peuple.

Autre question : il est bien connu que Yasser Arafat, qui sa vie durant a tenu toutes les rênes, a pris toutes les décisions et a contrôlé tout l’argent, a laissé des centaines de millions de dollars déposé à son nom.

Le peuple palestinien veut donc aussi savoir où sont passés ces centaines de millions et comment ils ont disparu. Après tout, c’était l’argent des gens, et tout palestinien, homme, femme et enfant a un droit légitime à connaître toute la vérité à cet égard.

Ces dernières années, il a été signalé à plusieurs reprises que certaines personnalités du Fatah et l'OLP ont eu un accord secret avec Souha Arafat, quelques semaines après son décès. Selon cet accord, la veuve de Yasser Arafat a reçu une énorme somme d'argent en échange de son « silence. »

Un rapport fait remarquer que Souha, qui vivait à Tunis jusqu’à il y a deux ans, a transféré 50 millions de dollars à une banque maltaise. Son frère est l'ambassadeur de l'OLP à Malte.

La véracité du rapport n'a été ni confirmée ni démentie, ce qui pose vraiment un gros point d'interrogation sur l’implication de la direction de l'OLP dans une gigantesque « tricherie » au détriment du peuple palestinien.

En tant que journaliste, j'ai une fois interrogé certains hauts responsables de l'OLP sur cette question. Au début, ils ont tenté d'éluder le sujet, mais quand je les ai poussés dans leurs retranchements, ils m'ont dit que je n’avais qu’à procéder à une enquête approfondie et trouver une preuve accablante corroborant « ces allégations ». Je leur ai répondu qu'une telle enquête nécessiterait un appareil d'État tout entier et que, dans tous les cas, le travail d'un journaliste n’était pas d’aller au-delà de soulever la question. On m'a dit alors d’ « agir ou de me taire. »

Pour moi, il ne fait aucun doute qu'une malversation importante a eu lieu concernant les comptes bancaires bien garnis laissés par le leader palestinien défunt. De même, je n'ai aucun doute que certaines personnalités de l'OLP, tel Muhammed Rashid, alias Khaled Salam, cachent des informations pertinentes et sensibles à cet égard.

Je ne suggère pas que ces personnes soient traquées ou inquiétées de quelque façon que ce soit. Toutefois, il est impératif que ces personnes soient interrogées afin d'établir la vérité. Encore une fois, les millions de dollars détournés sont l'argent du peuple et notre peuple a le droit de connaître le sort de ces millions.

Il est vraiment triste que le gouvernement de l'AP, qui ne cesse d’invoquer « la loi et l’ordre » n’ait fait à peu près rien pour récupérer l'argent détourné.

Il ya deux raisons principales qui contribuent à cette inaction honteuse de la part du système judiciaire palestinien. Premièrement, il est probable que certaines personnalités du gouvernement de l'AP soient elles-mêmes impliquées dans la corruption remontant à l'ère Arafat. Après tout, les corrompus ne peuvent pas enquêter sur la corruption, selon le dicton populaire.

Deuxièmement, il est encore plus probable que ces « témoins » silencieux s'inquiètent de ce qu’ils devraient révéler ce qu’ils savent et que leurs vies seraient menacées par les voleurs, leurs agents et leurs complices.

Eh bien, c'est une triste réalité qui caricature vraiment la situation déplorable de l’état des choses sous le régime de l'Autorité palestinienne. Après tout, un mauvais début fait une mauvaise fin.

Un dernier mot sur Arafat. Aujourd'hui, l'actuelle direction palestinienne, qui a conspiré ouvertement avec les Américains, et probablement aussi avec les Israéliens, contre le leader palestinien défunt chantent aujourd’hui les louanges de Yasser Arafat.

Inutile de dire que ceci est l'expression ultime de l'hypocrisie et de la malhonnêteté. Et le peuple palestinien ne doit pas se laisser berner par ces hypocrites.
http://ism-france.org/
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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 19:52
"Nous appelons à la formation d’une direction nationale unie pour diriger un soulèvement populaire de masse dont tout le peuple palestinien, les organisations et les factions politiques seront partie intégrante."

Saed Bannoura - Imemc
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Déclaration des habitants de Bil’in qui ont démoli une section du Mur d’annexion
Des Palestiniens marquent la chute du Mur de Berlin en abattant un tronçon du Mur d’annexion à Bil’in



Des dizaines de manifestants ont rejoué, 20 ans plus tard, la scène de la chute du Mur de Belin en abattant une partie du Mur d’annexion israélien construit sur des terres palestiniennes près de l’aéroport de Qalandya, au nord de Jérusalem.

L’armée est arrivée en trombe sur le secteur, lançant des grenades lacrymogènes sur les manifestants.

C’est la seconde fois que des Palestiniens démolissent une partie du mur cette semaine.

Lundi, des centaines de militants palestiniens, brandissant des drapeaux palestiniens et portant des vestes fluorescentes ont abattu un tronçon de mur et chanté : « Nous allons à Jérusalem, Martyrs par millions », se référant au droit des Palestiniens à Jérusalem.

Ce chant est lui-même devenu très célèbre en Palestine car il était repris très souvent par le défunt Président Yasser Arafat dans ses discours.

Abdullah Abu Rahma, du Comité populaire contre le Mur à Bil’in, indique qu’il s’agit de la première étape de toute une série d’activités prévues dans les jours à venir pour exprimer la ténacité des Palestiniens et leur refus du Mur d’annexion sur leurs terres.

« Aujourd’hui, nous célébrons ce 20è anniversaire de la chute du Mur de Berlin, » dit Abdullah Abu Rahma, animateur de la Campagne populaire pour combattre le Mur. « C’est la première étape d’une série d’activités que nous tiendrons dans les jours à venir pour exprimer notre attachement ferme à notre terre et notre refus de ce mur ».

En 2004, la Cour internationale de La Haye a rendu une décision non contraignante déclarant que le Mur était illégal et qu’il devait être démantelé car construit en profondeur sur le territoire palestinien et il coupait les habitants les uns des autres, et de leurs vergers et terres agricoles.



Déclaration des habitants de Bil’in qui ont démoli une section du Mur d’annexion

"Le 9 novembre 1989, le monde a assisté à ce moment de la démolition du Mur de Berlin. De la même façon, à ce moment, vingt années plus tard, un groupe de Palestiniens démolit une partie du Mur d’apartheid autour de Jérusalem.

Jérusalem, qui saigne jour après jour... Jérusalem dont les enfants sont sans abri, sous la pluie. Ces jeunes garçons et filles à qui le martyr président Yasser Arafat a promis qu’ils hisseraient le drapeau palestinien sur les églises et mosquées de Jérusalem.

Les mosquées et églises dont l’inviolabilité est profanée pendant que nous attendons passivement le salut, inconscients que la responsabilité en repose sur nous-mêmes. Reconstruire la résistance populaire est essentiel pour Jérusalem et la Palestine.

Par cette initiative, nous appelons à revenir aux succès du soulèvement populaire commencé le 9 décembre 1987. Cette année, pour le 9 décembre, nous appelons le peuple à se diriger en masse vers Jérusalem.

Nous appelons à la formation d’une direction nationale unie pour diriger un soulèvement populaire de masse dont tout le peuple palestinien, les organisations et les factions politiques seront partie intégrante.

Ce soulèvement populaire sera dynamique et novateur, avec une stratégie pour mobiliser un soutien international pour la justice de notre cause, comme moyen de sortir de l’impasse politique actuelle.

Nous utiliserons ce soutien pour faire naître une pression internationale qui fasse cesser l’occupation, pour créer un Etat palestinien indépendant avec Jérusalem comme capitale, et pour restaurer l’union au sein de notre peuple, de Cisjordanie à Gaza."


Voir aussi :

-  Des Palestiniens qui voient la non-violence comme une arme - Richard Boudreaux, Los Angeles Times

IMEMC - traduction : Info-Palestine.net
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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 19:50

Illustration: Avec le président palestinien Yasser Arafat au Sommet des non-alignés à Harare (Zimbabwe), juin 1988, à la suite du discours dans lequel le chef de l’Organisation de Libération de la Palestine souscrivait pour la première fois à la
Illustration: Avec le président palestinien Yasser Arafat au Sommet des non-alignés à Harare (Zimbabwe), juin 1988, à la suite du discours dans lequel le chef de l’Organisation de Libération de la Palestine souscrivait pour la première fois à la

Paris, 7 novembre 2009. Rien, absolument rien, ne sera épargné à celui que l’on a surnommé parfois, à juste titre, « le plus célèbre rescapé politique de l’époque contemporaine », et ce prix Nobel de la Paix, un des rares arabes à se voir attribuer un tel titre, boira la coupe jusqu’à la lie.
Le chef palestinien décédera pourtant le 11 novembre 2004, sans n’avoir cédé rien sur rien, sur aucun des droits fondamentaux de son peuple, pas plus sur le droit de disposer de Jérusalem comme capitale que sur le droit de retour de son peuple dans sa patrie d’origine. Sa stature sans commune mesure avec celle de son terne successeur, Mahmoud Abbas, un bureaucrate affairiste sans envergure et sans charisme, hante encore la conscience occidentale, cinq ans après sa mort.

L’implosion politique de Mahmoud Abbas, le 5 novembre 2009, à six jours de la commémoration décès de Yasser Arafat justifie a posteriori le scepticisme du chef historique des Palestiniens à l’égard des pays occidentaux et porte condamnation de la complaisance de son successeur à l’égard de la duplicité occidentale, en même temps qu’elle révèle la servilité de la diplomatie américaine et de son chef, Hillary Clinton, secrétaire d’état, à l’égard d’Israël.

Carbonisé par ses atermoiements dans l’affaire du rapport Goldstone sur Gaza et par la rebuffade américaine à propos des colonies de peuplement, sa renonciation à une nouvelle mandature présidentielle apparaît d’autant plus cruellement pathétique qu’elle a coincidé avec une cinglante leçon de courage que lui ont assénée de jeunes palestiniens et des pacifistes israéliens en opérant, non sans risque, une percée dans le mur d’apartheid à l’occasion de la commémoration du vingtième anniversaire de la chute du mur de Berlin, une action qui a retenti comme un camouflet à Mahmoud Abbas et à Israël  un défi à la léthargie des instances internationales, un cadeau posthume à Yasser Arafat, initiateur de la lutte armée palestinienne.

Retour sur une vie de combat à l’occasion de la commémoration du 5 ème anniversaire de la mort de Yasser Arafat à l’hôpital militaire de Clamart (région parisienne), l’homme sans lequel la Palestine aurait été rayée de la carte du monde.


I. Le keffieh palestinien, c’est lui.

Le keffieh palestinien, c’est lui. Son portrait en lunettes noires et Keffieh, en couverture du magazine «Time», dans la foulée du premier fait d’armes palestinien contre l’armée israélienne, lors de la légendaire bataille d’Al-Karameh, le 20 mars 1968, provoquera un choc psychologique majeur au sein de l’opinion internationale, contribuant grandement à la prise de conscience de la lutte du peuple palestinien pour la reconnaissance de son identité nationale.

Plusieurs dizaines de fedayin palestiniens, sous le commandement direct de Yasser Arafat présent dans le camp assailli, se laisseront ce jour là décimés sur place forçant l’armée israélienne à battre en retraite sous le regard impassible de l’armée jordanienne, demeurée durant la première phase de la bataille l’arme au pied dans la vallée du Jourdain.

La bataille d’Al Karameh tire son nom, par un curieux clin d’oeil du destin, du lieu de la localité d’Al Karameh, la bourgade où s‘est déroulée ce fait d’armes. Acte fondateur du combat palestinien sur le plan international, elle sera perçue et vécue comme «la bataille de la dignité retrouvée» en ce qu’elle lavera dans l’imaginaire arabe la traumatisante défaite de juin 1967, infligeant aux israéliens des pertes humaines plus importantes que celles subies sur le front jordanien un an plus tôt (1). Elle galvanisera longtemps la jeunesse arabe dans son combat politique et propulsera la lutte du peuple palestinien au sein de la jeunesse du Monde. Par sa portée symbolique, elle passera à la postérité pour l’équivalent palestinien de l’antique bataille des Thermopyles (2), en ce qu’elle signait par le sang et le sacrifice suprême l’esprit de résistance des palestiniens et leur détermination à prendre en main leur propre combat.

Publiée par la revue américaine, la photo du chef palestinien jusque là anonyme popularisera et le porte-parole de la cause palestinienne et le symbole de l’identité palestinienne. Elle précipitera la mise à l’écart de son calamiteux prédécesseur Ahmad Choukeiry et propulsera, dans le même temps, le Keffieh, la coiffe traditionnelle palestinienne, au rang de symbole universel de la révolution. Le Keffieh, à l’origine en damier noir et blanc, sera décliné depuis lors dans toutes les couleurs pour finir par devenir le point de ralliement de toutes les grandes manifestations de protestation à travers le monde de l’époque contemporaine.

«Tout cela était possible à cause de la jeunesse (…), d’être le point le plus lumineux parce que le plus aigu de la révolution, d’être photogénique quoi qu’on fasse, et peut-être de pressentir que cette féerie à contenu révolutionnaire serait d’ici peu saccagée: les Fedayine (les volontaires de la mort) ne voulaient pas le pouvoir, ils avaient la liberté», prophétisait déjà en ces termes l’écrivain français Jean Genêt, un de leur nombreux compagnons de route de l’époque, qu’il immortalisa dans son inoubliable reportage sur le massacre des camps palestiniens de Sabra-chatila, dans la banlieue de Beyrouth. (Cf. Jean Genêt «Quatre heures à Sabra-chatila», in Revue d’Etudes Palestiniennes, N° 6 Hiver 1983).

Dans une séquence historique arabe riche de personnalités charismatiques, (décennies 1960 -1970), Gamal Abdel Nasser (Egypte), Hafez Al-Assad (Syrie), Houari Boumediene (Algérie), Saddam Hussein (Irak), Faysal d’Arabie, beaucoup lui en tiendront rigueur de sa popularité et de son prestige. Israël, d’abord et toujours, constamment, sans répit, voudra neutraliser la charge explosive de la mystique révolutionnaire que le mouvement national palestinien véhiculait au sein du tiers monde.


Dans le camp arabe, le Roi de Jordanie, Hussein le Hachémite, s’appliquera en premier, en septembre 1970, à le mettre au pas dans un épouvantable bain de sang, le premier du supplice palestinien, alors que les autres pays arabes s‘emploieront à limiter sa marge de manœuvre, en infiltrant la centrale palestinienne, l’Organisation de Libération de la Palestine, de mouvements fantoches, désormais fossiles, à l’instar d’Al-Saika pro syrienne, du Front de Libération Arabe pro-irakien ou du Front de libération de la Palestine pro égyptien ou encore de la duplicité marocaine qui compensait un soutien affiché à la cause palestinienne par une collaboration souterraine avec les services marocains. De tous les grands pays arabes, seule l’Algérie accordera un soutien sans faille à la guérilla palestinienne, «Zaliman kana aw Mazloum», oppresseur qu’il soit ou opprimé, selon l’expression du président Boumediene (3).

La guerre d’octobre 1973 et la destruction des fortifications israéliennes de la ligne Bar lev, le long du Canal de Suez, mettront en sourdine les conflits interarabes donnant du répit à la guérilla palestinienne, dégageant la voie à l’envol de Yasser Arafat sur la scène internationale. Prenant par surprise New York au saut du lit, Yasser Arafat débarque le 13 novembre 1974 d’un avion spécial algérien dans la métropole américaine pour s’adresser, fait sans précédent dans les annales diplomatiques, devant l’assemblée générale des Nations unies, présidée à l’époque par le fringant ministre de affaires étrangères de Boumediene, Abdel Aziz Bouteflika.

Fraîchement sacré par ses pairs arabes porte-parole exclusif des Palestiniens, le chef de l’OLP plaide la cause de son peuple, inexistant juridiquement, et inaugure solennellement une stratégie combinant la lutte armée et l’action diplomatique – «le fusil et le rameau d’olivier», selon sa formule, pour retrouver une patrie, la Palestine, rayée depuis un quart de siècle de la géographie politique.

Dans ce discours répercuté depuis la plus grande ville juive du Monde jusqu’aux confins de la Péninsule arabique, le dirigeant palestinien, dix ans après la fondation de son mouvement au Caire, en 1964, évoque timidement la possibilité d’une coexistence judéo arabe. Arafat est au Zénith, secondé par la nouvelle puissance pétrolière arabe révélée par la guerre d’octobre 1973.

Dans la brèche ouverte par l’OLP, dix sept mouvements de libération africains se verront reconnaître le statut d’observateur à l’ONU. Cinq d’entre eux, ceux de Guinée portugaise, d’Angola, de Mozambique, de Zimbabwe notamment conduiront quelques années plus tard leur pays à l’indépendance.


L’euphorie sera de courte durée. Six mois après son sacre onusien, la guerre éclate à Beyrouth, sombre présage, le 13 avril 1975, dans la quinzaine qui voit la chute de Pnom-Penh et de Saigon, les deux bastions américains en Asie. A son corps défendant, Arafat s’y engouffre, puis inexorablement s’embourbe dans ce qui n‘était au départ qu’une guerre inter factionnelle et qui se transformera en première guerre civile urbaine de l’époque contemporaine. Les rebondissements de ce conflit à projection régionale et internationale vont faire voler en éclats, au fils de sept années (1975-1982), la cohésion libanaise, la cohabitation libano palestinienne et la solidarité arabe.
L’Egypte fait la paix avec Israël et l’Amérique se lie par la clause Kissinger, qui subordonne tout contact avec l’OLP à des conditions équivalant, selon les Palestiniens, à une capitulation sans condition. Happé par la tourmente, Arafat touchera le fond de l’abîme, en juin 1982, dans Beyrouth assiégée, devenue pour ses adversaires le «foyer du terrorisme international», et, pour ses sympathisants, le «vivier de l’opposition tiers-mondiste». Abandonné de tous, il assure avoir humé dans son ancien sanctuaire transformé en camp retranché les «senteurs du paradis» (Rawaeh al Janna), le pressentiment de l’au delà. Il quitte son fief de Beyrouth avec les honneurs de la guerre, mais, exsangue, son organisation, le plus important mouvement de libération du tiers monde, quasiment désarticulée.

Douze ans après le septembre noir jordanien (1970), où les bédouins du Roi hachémite s’étaient donnés à cœur joie contre les Fedayine palestiniens, les Israéliens se livrent, à leur tour, à une chasse aux Palestiniens, dans Beyrouth, haut lieu de la contestation arabe, assiégée sous le regard impavide des dirigeants arabes. Pour la deuxième fois de son existence, Yasser Arafat, au prix de prodiges diplomatiques et d’une résistivité à tout crin, se sort d’un siège militaire dans lequel voulaient l’enterrer ses ennemis
Fort du capital de sympathie qu’il a accumulé au cours des 65 jours de siège, il se lance alors à la quête d’une nouvelle consécration internationale. C’est la période de la diplomatie volante. Reçu en grande pompe par un aréopage de chefs d’état arabes à Fès (Maroc), puis par le pape Jean Paul II, le président italien Sandro Pertini, en septembre 1982, les pays d’Europe du Nord, le Sommet des non-alignés de New Delhi, en février mars 1983, il butte, à l’instigation des Etats-Unis, sur les réticences du noyau central de l’Europe occidental: la France, le Royaume Uni et la RFA, mus, selon les Palestiniens, par une sorte de «solidarité expiatoire» à l’égard d’Israël, lui refuseront un droit de cité.

Les Etats-Unis, meilleurs alliés d’Israël dans le Monde, paient le tribut le plus lourd de la radicalisation du Proche-orient. En deux ans, 1982-1984, l’ambassade des Etats-Unis à Beyrouth Ouest, le quartier général des Marines, puis la mission américaine dans le réduit chrétien, seront tour à tour balayés par des attentats meurtriers, la cellule Moyen-orient de la CIA décapitée, de même que le quartier général des Français, ainsi que le quartier général phalangiste des milices chrétiennes.
Dans le même temps, certains des principaux protagonistes de l’intervention israélienne disparaissaient de la scène publique: Alexander Haig, secrétaire d’état et son ami le premier ministre israélien Menahem Begin, le chef des milices chrétiennes libanaises, Bachir Gemayel, l’officier félon libanais pro israélien Saad Haddad, alors qu’Ariel Sharon, l’artisan de l’invasion du Liban, était contraint à la démission pour sa responsabilité dans les massacres des camps palestiniens de Sabra-chatila, en septembre 1982.
Les survivants de cette hécatombe politique – Arafat et le président syrien Hafez Al Assad, le grand vaincu de l’été 1982 revigoré par l’armement sophistiqué soviétique- se livrent alors à un impitoyable règlement de compte. La centrale palestinienne est secouée de forces centrifuges, amplifiées par les déboires de leur chef dans sa politique d’ouverture vers l’Occident et les pacifistes Israéliens, dont les massacres de Sabra-chatila, dans la banlieue sud de Beyrouth, en seront l’illustration tragique.
arafat beyrouth

Premier coup de semonce, Issam Sartawi, l’homme de l’ouverture pro-occidentale, est assassiné, puis, fait inconcevable à l’époque, deux des plus fidèles lieutenants d’Arafat -Abou Saleh et Abou Moussa- entrent en dissidence, plus grave encore, le chef de l’OLP, fait unique dans l’histoire, est expulsé de Syrie en juin 1983.
C’est la fêlure: les guérilleros se muent en desperados. Des Palestiniens portent les armes contre d’autres Palestiniens. Pour la troisième fois de son existence mouvementée, Arafat, comme il y a treize ans à Amman et l’année précédente à Beyrouth, est assiégé à Tripoli (Nord Liban), cette fois par les Syriens et les Israéliens.
Privé désormais de toute autonomie territoriale, il est sauvé in extremis, pour la deuxième fois en un an, par les Français agissant sous le couvert des Nations Unies. La presse internationale évoque le crépuscule du chef palestinien. Il réussit néanmoins au Sommet islamique de Casablanca à entrebâiller la porte du retour de l’Egypte dans le giron arabo-islamique d’où elle était exclue depuis cinq ans. De son exil de Tunis, à deux mille km du champ de bataille, il tente de recoller les morceaux de ce qui demeure le vecteur de la revendication nationale palestinienne.

Le président Assad ne décolère pas, malgré les bons offices de l’Algérie, du Sud Yémen et de l’Union soviétique. Par quatre fois cette année, Arafat est contraint, à l’automne 1984, de renoncer à convoquer le parlement palestinien en vue de se faire confirmer son leadership et éviter l’atrophie de la centrale palestinienne. Par crainte de scinder définitivement son mouvement, mais faute aussi de trouver l’hospitalité d’un pays pour y tenir ses assises. Une situation paradoxale pour un chef jadis incontesté d’une organisation reconnue par cent dix Etats. Paradoxale pour le symbole même de l’exil du peuple palestinien de se vouer à la recherche d’un refuge pour ses parlementaires en exil, cruelle ironie de l’histoire, illustration tragique du drame palestinien.
Amputé de ses deux principaux adjoints, Khalil Wazir, Abou Jihad, l’adjoint opérationnel sur le plan militaire, et, Abou Iyad, le responsable des renseignements, de son homme de confiance, Ali Hassan Salameh, officier de liaison auprès de la CIA, tous trois éliminés par les services israéliens pour tuer dans l’œuf tout dialogue entre Palestiniens et Américains,Yasser Arafat va faire l’objet d’un processus de diabolisation, qui débouchera quinze ans plus tard sur son confinement arbitraire sur ordre du boucher de Sabra-chatila, le général Ariel Sharon, sous le regard indifférent des pays occidentaux.

L’invasion du Koweït par l’Irak, en 1990, fera fondre sur lui le souffle du boulet. Plutôt que de se ranger dans un camp conte un autre et accentuer la division du Monde arabe, Arafat choisira d’endosser le rôle de médiateur entre Saddam Hussein et le Roi Fahd d’Arabie, talonné par l’Egyptien Hosni Moubarak trop heureux par son activisme belliqueux de restaurer le rôle moteur de l’Egypte sur la scène diplomatique arabe et justifier sa fonction de sous traitant régional de la diplomatie américaine.
Yasser Arafat sera mis au ban de la communauté arabe et internationale, plus précisément au ban de la coalition occidentale, l’alliance de vingt six pays occidentaux et arabes mise sur pied pour châtier Saddam de son outrecuidance à l’égard d’une principauté pétrolière, le Koweït. Il ne devra son salut qu’à l’accord israélo-palestinien d’Oslo conclu quasiment à l’insu des chancelleries occidentales.

L’homme, pour son audace, se verra gratifier du Prix Nobel de la paix, le 14 octobre1994, en compagnie des co-auteurs israéliens de l’accord d’Oslo, le premier ministre Itzhak Rabin et le ministre des affaires étrangères Shimon Pères. Conclu le 13 septembre 1993, l’accord d’Oslo devait conduire à l’autonomie de la bande de Gaza et la zone de Jéricho (Cisjordanie) avant de déboucher cinq ans plus tard sur la proclamation d’un Etat palestinien. Il ne tiendra pas un an.


II. La coupe jusqu’à la lie

En 1995, Benyamin Netanyahu, le chef de Likoud, nouveau premier ministre israélien, freinera l’application de l’accord avant de le vider complètement de sa substance dans l’indifférence des pays occidentaux. En toute impunité. C’est une nouvelle descente aux enfers pour Yasser Arafat dont le Nobel sera de peu de poids face aux avanies que les alliés occidentaux d’Israël vont lui infliger régulièrement.

Rien, absolument rien, ne sera épargné à celui que l’on a surnommé, parfois, à juste titre, «le plus célèbre rescapé politique de l’époque contemporaine», et ce prix Nobel de la Paix, un des rares arabes à se voir attribuer un tel titre, boira la coupe jusqu’ à la lie.

C’est ainsi qu’à l’occasion des cérémonies marquant le 50eme anniversaire de la fondation des Nations Unies, Yasser Arafat, fraîchement auréolé des accords israélo-palestiniens d’Oslo et du Nobel de la paix (1993), celui qui symbolise pour la grande majorité des siens la renaissance du peuple palestinien, le symbole de la revendication nationale palestinienne, va être rabroué d’une cérémonie à New York, fin octobre 1995, comme un vulgaire intrus.

Suprême infamie, l’interdit proviendra du sulfureux du Maire de New York, Rudolph William Louis Giuliani III, un italo-américain, au motif que les mains du dirigeant palestinien étaient souillées du sang d’américains. Comme si les américains n’avaient pas sur la conscience la mort de palestiniens. Comme si les américains n’avaient pas sur la conscience l’extermination des indiens d’Amérique, dont l’éradication a permis à ce fils d’immigrés italiens de prospérer à New York sur la terre de leurs ancêtres spoliés. Comme si des responsables américains n’avaient pas durant la Deuxième guerre mondiale, pour préparer le débarquement en Italie, pactisé avec la mafia d’origine italienne surchargée de sangs d’innocentes victimes américaines. Un autre dirigeant arabe, un chef fier, le président Soleimane Frangieh, débarquant à New York, en novembre 1974 pour parrainer la première grande campagne diplomatique de Yasser Arafat, avait eu droit à une fouille humiliante de la part de la brigade canine de l’office de lutte contre les stupéfiants. L’outrage fit du président libanais, le dirigeant politique arabe le plus résolument antiaméricain. Et cette tradition s’est perpétuée avec sa descendance.

Au vu de ces expériences, il parlait difficile de blâmer ceux qui, à l’habit diplomatique, continuent de préférer le treillis. Loin s’en faut qu’il s’agisse d’une simple coquetterie vestimentaire. Fidel Castro, par exemple. Le dirigeant cubain, un des derniers survivants de l’épopée révolutionnaire de l’après guerre, a eu droit à une ovation de douze minutes pour cinq minutes d’intervention devant l’assemble générale de l’ONU à l’occasion du 50 me anniversaire de la fondation de l’organisation internationale, alors que le président William Clinton, pour un discours de 17 minutes n’a eu droit, en cette circonstance, qu’à des applaudissements de circonstance.

La suite est connue et porte condamnation de l’Occident et de ses pratiques déshonorantes: la pression finale mise par Bill Clinton, en 1999, pour arracher un accord israélo-palestinien en vue de redorer la fin de son mandat éclaboussé par le scandale Monika Lewinsky. Décrié par ses ennemis, dénigré par ses faux frères arabes, Arafat, seul contre tous, face au déchaînement médiatique sur les prétendues offres généreuses de Ehud Barak, ne cédera pas, sur rien.

Deux ans plus tard, les attentats du 11 septembre 2001 contre les symboles de l’hyper puissance américaine mettent au goût du jour la thématique de la «guerre conte le terrorisme», une aubaine pour son implacable ennemi Ariel Sharon et son disciple américain George Bush qui diaboliseront à outrance Yasser Arafat pour en faire l’incarnation du mal absolu, quand bien même le commanditaire de l’opération, Oussama Ben Laden, le chef d’Al Qaïda, n’était autre que l’ancien sous traitant des américains, celui là même qui aura détourné vers l’Afghanistan des milliers de combattants musulmans pour faire la guerre aux soviétiques, les principaux alliés alors de Yasser Arafat du temps du siège de Beyrouth en 1982.

2003, l’invasion américaine de l’Irak offre à Ariel Sharon l’occasion de confiner Yasser Arafat dans sa résidence administrative, avec la complicité honteusement passive des pays occidentaux, et, toute honte bue, certaines des plumes les plus réputées du Monde arabe, tels des mercenaires de la presse, participeront à la curée.

Calfeutré dans sa luxueuse résidence londonienne à l’abri du risque et du besoin, Jihad el Khazen, le plus en vue des journalistes pétro monarchiques, directeur du journal «Al-Hayat» et caution palestinienne du journal saoudien, réclamera ainsi la démission non du boucher de ses compatriotes palestiniens de Sabra-chatila, le général Ariel Sharon, ou de son complice George Bush, du trublion libyen ou des gérontocrates du Golfe, tous les fossoyeurs de la cause nationale arabe, mais, paradoxalement, la démission de Yasser Arafat, le chef assiégé du mouvement palestinien, celui là même qui était alors à portée des fûts des canons des chars israéliens, le symbole de sa résistance nationale, la légende vivante du combat arabe.

Illustration pathologique de la décomposition mentale d’une fraction de l’élite intellectuelle arabe gangrenée par les pétrodollars monarchiques, sa prescription saugrenue est intervenue le 18 mai 2004 au lendemain de la destruction du camp palestinien de Rafah par l’aviation israélienne, moins d’un mois après les assassinats extrajudiciaires des chefs charismatiques du mouvement islamique palestinien Hamas, Cheikh Ahmad Yacine et Abdel Aziz Al-Rantissi. Elle lui vaudra de la part de l’étoile montante du journalisme arabe, l’éditorialiste vedette d’«Al-Qods Al-Arabi», Abdel Bari Atwane, un robuste rappel à l’ordre déontologique sur les règles élémentaires de la décence dans le combat politique.
arafat siege ramallah

Dix huit mois de réclusion n’entameront pourtant pas la volonté de résistance du chef palestinien, qui décédera le 11 novembre 2004, sans n’avoir cédé rien sur rien, sur aucun des droits fondamentaux de son peuple, pas plus sur le droit de disposer de Jérusalem comme capitale que sur le droit de retour de son peuple dans sa patrie d’origine. Mieux, comme un intersigne du destin, son bourreau, Ariel Sharon, sera réduit, treize mois plus tard, le 5 janvier 2006, à un état végétatif de mort-vivant, transformé en «légume» selon le jargon médical, plongé dans un coma, à l’image de sa politique belliciste.

Sa stature sans commune mesure avec son terne successeur, Mahmoud Abbas, un bureaucrate affairiste sans envergure, sans charisme, hante toujours la conscience occidentale, cinq ans après sa mort. Elle conduira les dirigeants occidentaux, sans crainte du ridicule, à de pathétiques contorsions: Hillary Clinton, Secrétaire d’Etat américain, en tournée au Moyen-Orient, de même que son prédécesseur républicain Condoleeza Rice, tel un rituel immuable, fleurissent régulièrement à chacun de leur passage à Beyrouth la tombe de Rafic Hariri, l’ancien premier ministre libanais assassiné, mais persistent à négliger à leur passage à Ramallah (Cisjordanie), le mausolée de Yasser Arafat. Il en est de même de Nicolas Sarkozy, autoproclamé «ami du peuple palestinien», qui contournera Ramallah, le siège du pouvoir légal palestinien, pour rencontrer Mahmoud Abbas à Jéricho, lors de son voyage en juin 2008. Comme si un Prix Nobel de la Paix palestinien constituait une monstruosité infamante, comme si le porte étendard de la revendication nationale palestinienne était pestiféré même au delà de la mort.

Qu’il est dérisoire de contourner sa conscience par un chemin de traverse. Pathétique de se voiler la face devant ses propres forfaitures: George Bush et Condoleeza Rice ont rejoint depuis belle lurette les oubliettes de l’histoire et leur compère Ariel Sharon a déserté depuis longtemps la mémoire des hommes, mais le mausolée de Yasser Arafat trône, lui, toujours devant le siège de l’autorité palestinienne, objet de l’hommage régulier de tout un peuple, comme une marque de gratitude indélébile à l’égard de son combat pour la renaissance de la nation palestinienne.


Au hit parade du leadership palestinien, Yasser Arafat pâtissait de l’aspect théâtral de certains de ses comportements, et sur ce créneau là, Abou Ammar était supplanté par deux personnalités aussi discrètes qu’efficaces: Georges Habbache, le charismatique dirigeant de l’organisation marxisante Front populaire de Libération de la Palestine, à la voix de stentor, d’une rigueur de vie exemplaire, le médecin des pauvres d’où son surnom «Al Hakim», l’ancien chef du mouvement nationaliste arabe, tombeur du protectorat britannique d’Aden (Yémen du sud), et Khalil Wazir, alias Abou Jihad, commandant en chef adjoint de la guérilla palestinienne, et, à ce titre, l’animateur clandestin de l’Intifada palestinienne.

Mais Yasser Arafat focalisera à lui seul la totalité de l’ostracisme israélo américain, concentrant sur sa personne les vexations infligées à travers lui au peuple palestinien, sans doute en raison du fait qu’il passera à la postérité pour avoir été l’homme sans lequel la Palestine aurait été rayée de la carte du monde.

L’implosion politique de Mahmoud Abbas, le 5 novembre 2009, à six jours de la commémoration décès de Yasser Arafat justifie a posteriori le scepticisme du chef historique des Palestiniens à l’égard des pays occidentaux et porte condamnation de la complaisance de son successeur à l’égard de la duplicité occidentale, en même temps qu’elle révèle la servilité de la diplomatie américaine et de son chef, Hillary Clinton, secrétaire d’état, à l’égard d’Israël.

Carbonisé par ses atermoiements dans l’affaire du rapport Goldstone sur Gaza et par la rebuffade américaine à propos des colonies de peuplement, sa renonciation à une nouvelle mandature présidentielle apparaît d’autant plus cruellement pathétique qu’elle a coincidé   avec une cinglante leçon de courage que lui ont assénée de jeunes palestiniens  et des pacifistes israéliens  en opérant, non sans risque, une percée dans le mur d’apartheid à l’occasion de la commémoration du vingtième anniversaire de la chute du mur de Berlin, une action qui a retenti comme un camouflet à Mahmoud Abbas et à Israël , un défi à la léthargie des instances internationales, un cadeau posthume à Yasser Arafat, initiateur de la lutte armée palestinienne.

L’Etat palestinien qui se profile désormais inéluctablement à l’horizon, compensation au rabais des turpitudes occidentales à l’égard du peuple palestinien innocent, retentit aussi rétrospectivement comme le triomphe posthume de Yasser Arafat, un hommage rétroactif au combat du chef historique du mouvement national palestinien, un hommage au porteur du keffieh palestinien, le symbole de l’identité palestinienne, promu désormais au rang de symbole universel du combat contre l’oppression.


Références:

1– Au soir du 20 Mars 1968, l’armée israélienne attaque par surprise le camp palestinien installé dans la bourgade d’AL Karameh, dans la vallée du Jourdain, déclarée par Moshé Dayan, alors ministre de la Défense, «repaire du Fatah». Selon l’historien Benny Morris, les pertes israéliennes se sont élevées à 33 tués et 161 blessés. Sur le plan matériel, Israël enregistrera la perte de quatre chars de combat, 3 half-tracks, 2 voitures blindés ainsi qu’un avion, au cours de cette bataille qui aura duré 15 heures. Du côté palestinien, Kenneth Michael Pollack, ancien analyste de la CIA, estimera les pertes palestiniennes à 100 tués et 100 blessés, soit un tiers des combattants engagés tués ou blessés.

2- L’un des plus célèbres faits d’armes de l’histoire antique, la bataille des Thermopyles de 480 av. JC deviendra l’emblème de la résistance grecque à l’envahisseur, car malgré la prise d’Athènes par les Perses, les Grecs purent faire reconnaître leur indépendance, après leur triomphe à Salamine, le 22 septembre 480 av. JC. Trois cents spartiates commandés par le roi Léonidas Ier, prendront position à l’entrée du passage des Thermopyles, et combattront jusqu’au sacrifice, pour laisser aux Grecs le temps d’organiser leur défense. Au sommet du Kolonós, théâtre de l’ultime résistance spartiate, sur lequel fut érigé un mausolée, une inscription du poète Sémonide de Céos (556-467 av. JC), commémore cette action: «Étranger, va dire à Sparte qu’ici trois cents des siens sont morts pour obéir à ses lois».
3- Sur le rôle de l’Algérie: L’honneur de l’Algérie




Source: http://www.renenaba.com/?p=2143

Pour aller plus loin

Livre Achcar

Gilbert ACHCAR

Les Arabes et la Shoah
La guerre israélo-arabe des récits
Sindbad
L’Actuel

octobre 2009  / 14 x 22,5 / 528 pages
ISBN 978-2-7427-8242-0
prix indicatif : 26,00 €


Gilbert Achcar, professeur à la School of Oriental and African Studies (SOAS) de l’université de Londres.

Il est l’auteur, conjointement avec Noam Chomsky, de La Poudrière du Moyen-Orient (2007).


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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 13:28
29 novembre 1947 : l'ONU adopte un plan de partage de la Palestine en deux Etats indépendants, un juif et un arabe. Jérusalem est placé sous régime international.
14 mai 1948 : à la fin du mandat britannique sur la Palestine, David Ben Gourion, président du Conseil national juif, proclame l'indépendance de l'Etat d'Israël. Le 15, éclate la première guerre israélo-arabe, les pays arabes refusant le plan de partage. Début de l'exode des Palestiniens. Les combats prennent fin en 1949 avec les accords de Rhodes fixant une ligne de démarcation qui demeurera jusqu'en 1967.
24 avril 1950 : la Cisjordanie est annexée par le roi Abdallah de Jordanie. L'Egypte contrôle la bande de Gaza.
Octobre-novembre 1956 : après la nationalisation du canal de Suez par le président égyptien Nasser, la seconde guerre israélo-arabe est déclenchée. A la fin de 1956, les Israéliens commencent à évacuer le Sinaï. Israël retrouve ses frontières de 1949.
Octobre 1959 : premier congrès du Fatah, créé au Koweït.
28 mai 1964 : création de l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP), présidée par Ahmed Choukeiry.
5/10 juin 1967 : Israël déclenche la troisième guerre israélo-arabe dite des "Six jours", et occupe le Sinaï, la bande de Gaza, la Cisjordanie, Jérusalem-Est et le plateau du Golan.
22 novembre 1967 : le Conseil de Sécurité de l'ONU adopte à l'unanimité la résolution 242 qui prévoit l'évacuation " des " (ou " de ", selon la version anglaise) territoires occupés, en échange de la reconnaissance mutuelle de tous les Etats du Proche-Orient.
Février 1969 : Yasser Arafat est élu président du Comité exécutif de l'OLP.
1969-1970 : une crise oppose, au Liban et en Jordanie, l'OLP aux gouvernements en place qui n'acceptent pas une présence palestinienne jugée envahissante.
17 septembre 1970 : l'armée jordanienne liquide les forces combattantes palestiniennes après la destruction de 3 avions de ligne occidentaux sur le territoire jordanien. les combats entre armée jordanienne et fedayins palestiniens font des milliers de victimes civiles palestiniennes ("Septembre noir").
5 septembre 1972 : un commando palestinien tue onze membres de la délégation israélienne aux Jeux olympiques de Munich.
6/25 octobre 1973 : quatrième guerre israélo-arabe dite "guerre de Kippour" ; l'armée égyptienne pénètre dans le Sinaï occupé mais doit se retirer.
22 octobre 1973 : le Conseil de sécurité de l'ONU adopte la résolution 338 qui appelle à un cessez-le-feu et à des négociations.
28 novembre 1973 : la Ligue arabe reconnait l'OLP en tant que seul représentant du peuple palestinien.
13 novembre 1974 : discours de Yasser Arafat à l'ONU. Le 22, l'Assemblée générale de l'ONU reconnaît le droit des Palestiniens "à la souveraineté et à l'indépendance nationale".
13 avril 1976 : élections municipales en Cisjordanie et à Gaza occupés. Les candidats proches de l'OLP remportent 80% des sièges.
13 juin 1980 : le Conseil européen adopte une résolution affirmant que le "peuple palestinien doit exercer son droit à l'autodétermination" et que "l'OLP doit être associée à toute négociation".
1980 : naissance du Djihad islamique, scission des Frères musulmans, qui se cantonnent à l'action sociale.
Mars-avril 1982 : insurrection palestinienne dans les territoires occupés. Les maires élus sont destitués.
6 juin 1982 : l'armée israélienne envahit le Liban -opération "Paix en Galilée"- et chasse de Beyrouth les organisations palestiniennes, dont l'OLP.
17-18 septembre 1982 : assassinat à Beyrouth du président libanais Bechir Gemayel. Les Israéliens entrent à Beyrouth-Ouest. Massacre de civils par les milices chrétiennes dans les camps palestiniens de Sabra et Chatila, avec la complicité passive de l'armée israélienne.
1er octobre 1985 : un raid de l'aviation israélienne contre le quartier général de l'OLP à Tunis fait 70 morts.
6 août 1986 : le Parlement israélien vote une loi interdisant tout contact avec des dirigeants de l'OLP.
7 décembre 1987 : début de l'Intifada (soulèvement en arabe), également appelée "guerre des pierres" dans les territoires occupés.
9 décembre 1987 : création du Hamas (mouvement de la résistance islamique) par la société des Frères musulmans.
15 novembre 1988 : à Alger, le Conseil national palestinien (CNP, parlement en exil), proclame l'Etat palestinien indépendant et accepte les résolutions 242 et 338 de l'ONU, reconnaissant ainsi implicitement l'existence d'Israël. En décembre, devant l'ONU à Genève, Yasser Arafat, chef de l'OLP, reconnaît le droit d'Israël à vivre "en paix", et déclare renoncer totalement au terrorisme.
 
1989
2 mai : en France, Yasser Arafat est reçu pour la première fois à l'Elysée par François Mitterrand.
2 janvier : Ezer Weizman, ministre des Sciences (et futur chef de l'Etat israélien) est limogé pour avoir rencontré un membre de l'OLP.
 
1991
12 mars : le secrétaire d'Etat américain James Baker rencontre pour la première fois des personnalités palestiniennes des territoires occupés.
30 octobre : ouverture à Madrid (Espagne) d'une conférence de paix. Israéliens, Palestiniens -des territoires occupés, et non de l'OLP- , Jordaniens et Syriens se rencontrent sous le co-parrainage de George Bush (père) et de Mikhaïl Gorbatchev.
 
1992
14 janvier : les Palestiniens remettent à la délégation israélienne leur projet d'autonomie dans les territoires occupés.
27 avril : une session de pourparlers se déroule pour la première fois en présence d'observateurs de l'OLP à Washington
16 décembre : à la suite de l'assassinat d'un soldat israélien par le Hamas, Ie gouvernement expulse plus de 400 islamistes palestiniens au Sud-Liban.
 
1993
19 janvier : le Parlement israélien abroge la loi interdisant les contacts avec l'OLP.
Juillet-août : des rumeurs font état de contacts secrets entre Israël et l'OLP.
13 septembre : Israël et l'OLP signent à Washington un accord de principe ("Oslo I") sur une autonomie palestinienne transitoire de cinq ans. Le Premier ministre israélien Itzhak Rabin et Yasser Arafat échangent une poignée de main historique.
 
1994
25 février : un extrémiste juif, le docteur Baruch Goldstein, massacre 29 Palestiniens en prière au Caveau des patriarches à Hébron.
4 mai : accord du Caire sur l'autonomie de la bande de Gaza et de la ville de Jéricho (Cisjordanie). L'Autorité palestinienne s'installe dans les zones nouvellement autonomes.
1er juillet : retour de Yasser Arafat à Gaza.
 
1995
28 septembre : Israël et l'OLP signent à Washington l'accord négocié à Taba ("Oslo II") étendant l'autonomie en Cisjordanie et prévoyant une série de retraits israéliens par étapes.
Fin 1995 : Israël se retire de six villes de Cisjordanie qui deviennent autonomes.
 
1996
20 janvier : Yasser Arafat est élu président de l'Autorité palestinienne et ses partisans remportent les 2/3 des 80 sièges du Conseil législatif.
24 avril : le CNP (parlement palestinien en exil), réuni pour la première fois en Palestine, élimine de sa charte les articles mettant en cause le droit à l'existence de l'Etat d'Israël.
29 mai : les Israéliens élisent comme Premier ministre Benyamin Netanyahu, chef de la droite nationaliste, opposé aux accords d'Oslo.
24 septembre : l'ouverture par Israël d'un tunnel sous l'Esplanade des Mosquées à Jérusalem provoque de violents affrontements entre l'armée israélienne et des manifestants palestiniens, qui font plus de 70 morts.
 
1997
15 janvier : Netanyahu et Arafat concluent un accord sur un retrait partiel israélien de la ville d'Hébron en Cisjordanie.
7 mars : l'annonce unilatérale par Israël d'un retrait de 9 % de la Cisjordanie (les Palestiniens réclament 30%) provoque une nouvelle crise.
18 Mars : Israël met en chantier une nouvelle colonie juive à Abou Ghneim (Har Homa) près de Bethléem, dans la partie occupée de Jérusalem-Est, ce qui enlise un peu plus le processus de paix.
30 novembre
: Israël accepte le principe de retrait limité de Cisjordanie (sans en fixer l'ampleur ni la date), assorti de conditions draconiennes. La presse israélienne parle de 6 à 8% de territoires évacués.
 
1998
14 janvier : Israël annonce qu'il gardera sous son contrôle de larges parties de la Cisjordanie, même en cas d'accord de paix avec les Palestiniens.
21 juin
: en dépit des critiques des Etats-Unis et de l'Union européenne, le gouvernement israélien décide la création d'une super-municipalité de Jérusalem qui englobe plusieurs colonies de Cisjordanie, et double ainsi de volume.
23 octobre : Arafat et Netanyahu signent à Wye Plantation (Etats-Unis) un accord destiné à sortir le processus de paix de l'impasse : Israël transfèrera à l'administration palestinienne, en trois étapes, 13% supplémentaires du territoire de la Cisjordanie encore sous son contrôle.
Décembre : Bill Clinton est le premier président américain reçu en visite officielle par un Etat Palestinien virtuel. Inauguration de l'aéroport de Gaza, sous contrôle israélien.
 
1999
17 mai : les Israéliens élisent Ehud Barak (travailliste) au poste de Premier ministre.
4 septembre : signature, à Charm-el-Cheikh (Egypte), d'un accord fixant les dates des retraits israéliens de Cisjordanie, afin de relancer le processus de paix moribond.
 
2000
13 février : nouveau retard dans les négociations ; les deux parties ne parviennent pas à signer un accord-cadre définissant les grandes lignes d'un règlement final, conformément au mémorandum signé à Charm-el-Cheikh en septembre 1999.
21 mars : avec un nouveau retrait de l'armée israélienne de 6,1% de Cisjordanie, l'Autorité palestinienne contrôle désormais, partiellement ou totalement, 40 % du territoire.
15 mai : le parlement israélien vote le transfert à l'autorité palestinienne de 3 localités proches de Jérusalem, dont Abou Dis, souvent présentée comme le siège de la capitale d'un futur Etat palestinien.
11-25 juillet : échec du sommet israélo-palestinien de Camp David. Aucun accord n'est conclu entre les deux parties.
28 septembre : la visite du chef du Likoud, Ariel Sharon, sur l'Esplanade des Mosquées (Jérusalem-est), troisième lieu saint de l'islam, provoque de violentes émeutes en Israël et dans les territoires palestiniens, faisant plus de 90 victimes. C'est le début de la deuxième Intifada (2000-2005).
 
2001
29 janvier : Israël et les Palestiniens annoncent avoir réalisé de sérieux progrès dans les négociations de Taba. Ehud Barak décide de les ajourner jusqu'à l'élection du chef du gouvernement le 6 février, estimant impossible un accord avant cette date.
6 Février : Ariel Sharon est élu premier ministre en Israël avec une avance de 25 points sur Ehud Barak.
4 décembre : Israël lance des raids d'ume ampleur sans précédent dans les territoires palestiniens. Yasser Arafat, déclaré «hors-jeu» par Ariel Sharon, ne peut plus sortir de Ramallah, encerclée par l'armée israélienne.
 
2002
29 mars : l'état hébreu lance une offensive dans les territoires occupés baptisée «rempart défensif». La Mouqataa, le quartier général d'Arafat à Ramallah, est partiellement détruit et le leader palestinien est coupé du monde.
15 avril
: Marwan Barghouti, le chef du Fatah en Cisjordanie, est capturé par l'armée israélienne.
 
2003
14 février : cédant aux pressions internationales pour des réformes au sein de l'Autorité palestinienne, Yasser Arafat donne son accord à la nomination d'un Premier ministre.
19 mars : Yasser Arafat propose de nommer Mahmoud Abbas, un pragmatique notoire, au poste de Premier ministre.
29 avril : Mahmoud Abbas et son cabinet reçoivent l'investiture du parlement palestinien Son investiture lève le dernier obstacle à la publication de la «feuille de route», plan de paix international prévoyant la création d'un Etat palestinien d'ici à 2005.
29 juin: Mahmoud Abbas obtient du Hamas, du Jihad islamique puis du Fatah, une trêve temporaire des attaques anti-israéliennes.
20 août: au lendemain d'un attentat suicide qui fait 21 morts et une centaine de blessés à Jérusalem-ouest, Mahmoud Abbas rompt les contacts avec les groupes du Hamas et du Jihad islamique.
25 août: à l'insu du premier ministre, Yasser Arafat nomme l'ancien chef de la Sécurité préventive en Cisjordanie, Jibril Rajoub, au poste de conseiller aux affaires de sécurité.
6 septembre: Mahmoud Abbas annonce sa démission au Parlement palestinien, invoquant des obstacles intérieurs, israéliens et américains à son action.
7 septembre: Yasser Arafat offre au président du parlement, Ahmed Qoreï, le poste de premier ministre.
5 octobre: Yasser Arafat décrète l'état d'urgence dans les territoires, au lendemain d'un attentat suicide en Israël qui a tué 20 personnes.
2004
2 février: Ariel Sharon annonce son intention de démanteler toutes les colonies de la bande de Gaza (regroupant un total de 7 500 habitants).
22 mars: Cheikh Yassine, le fondateur du Hamas, est assassiné lors d'un raid israélien devant une mosquée de Gaza.
17 avril: le nouveau chef du Hamas, Abdelaziz al-Rantissi, est tué par un raid aérien israélien à Gaza.
6 juin: le cabinet israélien adopte le principe d'un retrait échelonné de la bande de Gaza, qui devrait être terminé à la fin de l'année 2005.
13 juillet: l'envoyé spécial de l'ONU dans les territoires palestiniens, Terje Roed-Larsen, adresse de vives critiques à Yasser Arafat, estimant que la situation dans les territoires «tourne progressivement au chaos».
16 juillet
: une série de rapts est organisée dans les territoires par des groupes armés qui entendent protester contre la corruption de l'Autorité palestinienne.
17 juillet : Yasser Arafat annonce une refonte des services de sécurité, après qu'Ahmed Qoreï a proclamé son intention de démissionner. Le Raïs nomme à la tête du service de sécurité générale son neveu, Moussa Arafat. La nomination de ce dernier, soupçonné de corruption, entraîne de violentes manifestations. Il est rétrogradé quelques jours plus tard.
29 octobre : Yasser Arafat, 75 ans, dont l'état de santé s'est dégradé subitement, est hospitalisé en France.
11 novembre: mort de Yasser Arafat à Paris. Sa dépouille est inhumée à Ramallah le lendemain, après des funérailles au Caire.
14 novembre : Mahmoud Abbas est choisi par le Fatah comme candidat officiel pour les élections présidentielles palestiniennes qui se tiendront le 9 janvier 2005.
16 novembre: le chef du Hamas dans la bande de Gaza, Mahmoud Zahar, annonce que son mouvement boycottera l'élection présidentielle de janvier.
 
2005

9 janvier
: Mahmoud Abbas, est élu à la tête de l'autorité palestinienne avec 62,5% des suffrages.
15 janvier: prestation de serment de Mahmoud Abbas. Ahmad Qoreï est reconduit à la tête du gouvernement.
27 janvier: élections municipales partielles dans la bande de Gaza ; le Hamas sort grand vainqueur.
8 février: sommet Abbas-Sharon à Charm-el-Cheikh (Egypte); ils proclament la fin des violences entre Israéliens et Palestiniens.
12 mars: le Hamas annonce sa participation aux élections législatives, prévues en juillet (puis reportées en janvier 2006).
5 mai: nouvelle série d'élections municipales partielles, à Gaza et en Cisjordanie. Le Hamas s'impose dans les grandes villes.
22 août: fin de l'évacuation des colons israéliens de Gaza.
12 septembre: retrait des derniers soldats israéliens de la bande de Gaza. Les forces de l'ordre palestiniennes entrent dans les 21 colonies démantelées.
29 septembre: le Fatah remporte l'emporte largement lors de municipales partielles en Cisjordanie.
25 novembre: réouverture du terminal de Rafah, poste frontière entre Gaza et l'Egypte, sous le contrôle conjoint des Palestiniens et d'observateurs européens.
Décembre
14: un groupe de jeunes dirigeants du Fatah crée une liste concurrente en vue des législatives pour protester contre la main mise de la vieille garde sur le parti.
15: le Hamas devance largement le Fatah dans les principales villes de Cisjordanie à l'occasion d'élections municipales partielles.
28: mettant fin à ses divisions, le Fatah inscrit une liste unifiée pour les législatives. La liste, dirigée par Marwan Barghouti, toujours emprisonné, fait la part belle à la jeune garde du parti.
 
2006
25 janvier: le Hamas remporte la majorité absolue aux élections législatives, avec 74 sièges sur les 132 que compte le Conseil législatif, contre 45 sièges pour le Fatah. Le premier ministre Ahmed Qoreï démissionne.
18 février: prestation de serment du nouveau parlement dominé par le Hamas ; le lendemain, le gouvernement israélien cesse de verser les taxes dues à l'Autorité palestinienne, correspondant au produit de la TVA et aux droits de douane prélevés sur les produits importés dans les territoires palestiniens et transitant par Israël.
21 février: un des responsables du Hamas, Ismaïl Haniyeh, est chargé de former le gouvernement.
29 mars: le gouvernement du Hamas prête serment.
7 avril: l'Union européenne suspend son aide directe au gouvernement dirigé par le Hamas.
10 mai: des responsables palestiniens emprisonnés en Israël, dont Marouan Barghouti (Fatah) et le cheikh Abdel Halek Al-Natshé (Hamas), font des propositions pour sortir de la crise opposant le Fatah et le Hamas. Figurent notamment l'idée d'un gouvernement de coalition Fatah-Hamas, la fin des attaques en territoire israélien, et la création d'un Etat palestinien dans les frontières de 1967.
19 mai : un porte-parole du Hamas est arrêté au point de passage de Rafah, à Gaza, cachant une somme d'environ 1 million de dollars. En raison du blocus financier imposé aux Palestiniens, les ministres du Hamas se feront à plusieurs reprises «transporteurs de fonds».
14 juin: Mahmoud Abbas et le premier ministre Ismaïl Haniyeh parviennent à un accord sur l'intégration d'une force paramilitaire du Hamas à la police, dont la plupart des membres sont fidèles au Fatah.
27 juin: le Hamas accepte de signer le document d'«entente nationale» reconnaissant implicitement l'existence d'Israël.
28 juin: début d'une vaste offensive terrestre et aérienne dans la bande de Gaza, surnommée «Pluies d'été». L'armée israélienne arrête huit ministres, des dizaines de députés et autres responsables du Hamas.
Fin juillet: 29 personnes sont tuées lors d'une incursion terrestre dans Gaza. L'offensive israélienne dans les territoires palestiniens est étendue à la Cisjordanie.
1er septembre: la communauté internationale s'engage à verser 500 millions de dollars d'aide aux Palestiniens, lors d'une réunion de donateurs à Stockholm. Les Territoires palestiniens traversent une grave crise financière depuis la suspension de l'aide internationale et le gel des droits de douane par Israël au printemps 2006.
1er octobre: affrontements sanglants entre milices du Hamas et du Fatah.
1er-8 novembre: une offensive terrestre et aérienne israélienne provoque la mort de près de 60 palestiniens.
14 décembre: le convoi du Premier ministre Ismaël Haniyeh est pris pour cible par des tirs en traversant la frontière entre l'Egypte et Gaza. Le Hamas accuse le Fatah. Des affrontements armés éclatent entre les partisans des deux mouvements. En neuf mois, les violences interpalestiniennes ont fait 320 morts.
 
2007
 
6 janvier: Mahmoud Abbas déclare hors-la-loi la «force exécutive», groupe paramilitaire de 5 000 hommes créé en avril 2006 par le ministère de l'intérieur que contrôle le Hamas.
8 février : le Hamas et le Fatah signent en Arabie saoudite un accord sur la formation d'un gouvernement d'union censé mettre un terme aux violences interpalestiniennes.
17 mars : reconduit dans ses fonctions, Ismaïl Haniyeh, forme un gouvernement d'union nationale avec le Fatah, comprenant des personnalités indépendantes aux ministères clés.
Mai-juin : nouveaux affrontements Hamas-Fatah dans la bande de Gaza.
14 juin : le Hamas met en déroute les combattants du Fatah et prend le contrôle de la totalité du territoire de Gaza. Mahmoud Abbas déclare l'état d'urgence, limoge le gouvernement d'union nationale et charge Salam Fayyad, ancien ministre des finances de former un cabinet d'urgence.
18 juin : l'Union européenne, suivie par les États-Unis, décide de rétablir son aide financière directe à l'Autorité palestinienne et de normaliser avec elle ses relations, suspendues en mars 2006, après la victoire électorale du Hamas.
28 octobre : Israël impose des sanctions économiques à la Bande de Gaza décrétée "entité ennemie".
26-28 novembre : conférence internationale à Annapolis (Etats-Unis). Ehud Olmert et Mahmoud Abbas s'engagent à conclure un traité de paix avant la fin 2008.
 
2008
 
Février-mars : offensive de l'armée israélienne contre la Bande de Gaza pour tenter  de mettre fin aux tirs de roquettes depuis la Bande de Gaza. Elle provoque la mort de près de 130 Palestiniens, sans pour autant mettre fin aux tirs du Hamas.
19 juin : après des mois de médiation égyptienne, un cessez-le-feu est conclu pour six mois entre Israël et le Hamas à Gaza. Israël s'engage à lever progressivement le blocus imposé depuis le coup de force du Hamas sur le territoire palestinien en juin 2007.
Juillet-août
: à la suite d'un attentat meurtrier à Gaza imputé au Fatah, la police du Hamas déclenche des opérations de répression sur le territoire. Elle attaque le bastion du clan familial Helles (pro-Fatah). A la demande de Mahmoud Abbas, Israël accepte de secourir 180 membres du clan, pour leur permettre de se réfugier dans l'Etat hébreu.
25 août : Israël libère 198 prisonniers palestiniens.
Septembre : après la mort d'un policier abattu à Gaza par des membres du clan Doghmouch, famille liée à des organisations criminelles, les forces de sécurité du Hamas attaquent le bastion du clan pour arrêter les suspects. Les combats font onze mort.
4 novembre : l'armée israélienne effectue une incursion à Gaza causant la mort de six activistes palestiniens. Le Hamas réplique en tirant une cinquantaine de roquettes en direction du territoire israélien.
14 décembre : Khaled Mechaal, dirigeant en exil du Hamas, annonce que la trêve avec Israël ne sera «pas renouvelée» le 19 décembre en raison de la poursuite du blocus de la bande de Gaza.
15 décembre : Israël libère 227 prisonniers palestiniens.
16 décembre : Mahmoud Abbas, dont le mandat s'achève en janvier 2009, annonce qu'il va convoquer prochainement des élections présidentielles et législatives. Le Hamas récuse les élections législatives, le terme légal du parlement palestinien s'achevant normalement en janvier 2010.
20 décembre : les Brigades Ezzedine Al-Qassam, branche armée du Hamas, revendiquent les premiers tirs d'obus de mortier sur Israël depuis la fin de la trêve.
27 décembre : Israël lance une attaque aérienne massive contre la bande de Gaza, baptisée "Plomb durçi".
 
2009
 
3 janvier : début de l'offensive terrestre à Gaza.
6 janvier : au moins 40 personnes qui s'abritaient dans une école gérée par l'ONU sont tuées par un tir israélien dans le camp de réfugiés de Jabalia.
17 janvier
: cessez-le-feu. En trois semaines, l'offensive israélienne a fait 1 330 morts palestiniens, dont plus de 430 enfants, et 5 450 blessés, selon les services médicaux palestiniens. Côté israélien, 10 militaires et 3 civils ont péri, selon les chiffres officiels.
2 mars : la communauté internationale promet quatre milliards et demi de dollars pour la reconstruction de Gaza dévasté par 22 jours de bombardements israéliens en janvier.
11 août : après avoir reconduit Mahmoud Abbas à la tête du Fatah, le Congrès général du mouvement rajeunit sa direction avec 14 nouveaux membres du Comité central sur 18, dont Marwan Barghouthi, symbole de la "résistance", emprisonné à vie en Israël.
15 septembre : un rapport de l'ONU sur la guerre de Gaza en janvier 2009, conduit par le juge Richard Goldstone, accuse Israël et le Hamas de "crimes de guerre" et de possibles "crimes contre l'humanité". Celui-ci recommande de demander au Conseil de sécurité de saisir le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) si aucun progrès n'est réalisé d'ici six mois dans les enquêtes menées par les autorités israéliennes et l'Autorité palestinienne.
2 octobre : sous pression américaine, l'Autorité palestinienne accepte le report de l'examen, par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU, du rapport Goldstone.
6 octobre : devant la levée de bouclier provoquée par la décision du 2 octobre, Mahmoud Abbas, annonce son intention de recommander de référer devant l'ONU le rapport Goldstone.
16 octobre : le Conseil des droits de l'homme de l'ONU adopte une résolution approuvant le rapport Goldstone et renvoie de facto le dossier au Conseil de sécurité à New York.
23 octobre : Mahmoud Abbas convoque des élections législatives et présidentielle pour janvier 2010. Le Hamas refuse la tenue d'élections à Gaza.
5 novembre : l'Assemblée générale de l'ONU adopte une résolution donnant trois mois à Israël et aux Palestiniens pour ouvrir des enquêtes indépendantes sur les allégations de crimes de guerre commis lors du conflit de Gaza l'hiver dernier.
Mahmoud Abbas annonce qu'il ne briguera pas de nouveau mandat.
Pétition
Non au terrorisme de l’Etat d’Israël

http://www.aloufok.net/spip.php?article1048 http://www.aloufok.net/spip.php?article1048
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18 octobre 2009 7 18 /10 /octobre /2009 15:24

Yasser ARAFAT, intime

Communiqué de presse

À l’approche du 11 novembre 2009,
Jour du 5e anniversaire de la mort du leader palestinien,
les éditions Demi-Lune sont fières d’annoncer la parution du livre

Yasser ARAFAT, intime
La passion de la Palestine

d'Isabel PISANO



« Très accessible et particulièrement intéressante, cette biographie personnelle et libre offre une autre image du leader palestinien... L’ouvrage donne, sur le plan humain, personnel et sentimental, une idée plus proche, plus intime, de la personnalité de Yasser Arafat… Un livre utile également parce qu’il permet de rappeler les mensonges et les hypocrisies qui continuent d’entourer la lutte légitime et digne du peuple palestinien... »

- Préface de Tariq RAMADAN



Célèbre journaliste de la presse espagnole, Isabel PISANO a interviewé de nombreux hommes d’État, politiciens, artistes, intellectuels et personnalités du show-biz. Elle a été correspondante dans des zones de conflit, couvrant les guerres du Liban, du Tchad, d’Irak, de Bosnie, de Somalie. Elle fut la seule journaliste présente pendant les bombardements de Mossoul et Bassora (Irak) en 1993. Considérée comme la « meilleure journaliste de l’année 2002 » par l’Association des magazines d’information (ARI) pour la qualité de ses reportages internationaux, spécialement ceux réalisés en Palestine, au Nigeria et en Afghanistan, elle est également l’auteur de plusieurs ouvrages publiés en espagnol, comme Moi, terroriste, les protagonistes parlent et Moi, pute, les prostituées parlent, best-seller qui a donné lieu à la réalisation d’un film.


MILITANT


Après la mort du leader palestinien, Isabel Pisano s’est décidée à raconter l’histoire de Yasser Arafat, en décrivant avec précision la véritable personnalité de cet homme qu’elle a connu dans l’intimité : un leader marqué par le destin de son peuple, un fin politique et un combattant entouré de mystère.
 
L’auteur équilibre avec talent l’histoire de la lutte politique d’Arafat avec l’OLP et le Fatah, et celle de leur improbable relation sentimentale. De manière personnelle et souvent drôle mais sans aucune concession ni apitoiement, elle décrit les coulisses du pouvoir palestinien, son entourage, les enjeux, les trahisons, les souffrances, les victoires comme les échecs du leader dans un cadre marqué par la violence et la guerre. Femme et journaliste, elle nous offre son regard privilégié et authentique sur un homme mal connu qui fut longtemps diabolisé par les médias.
 
Le témoignage d’Isabel Pisano apporte une perspective entièrement différente sur un homme politique qui a marqué l’un des plus vieux conflits au monde ; un conflit qui, 5 ans après la mort du dirigeant palestinien dans des conditions aussi mystérieuses que controversées, reste malheureusement toujours d’actualité.




Le livre Yasser ARAFAT, intime disponible en librairie le 17 octobre 2009

Vous habitez Paris ou la région parisienne ?
Venez écouter et rencontrer l’auteur !
Présentation de son livre le samedi 31 octobre à 17h30 à la librairie Résistances
<http://www.librairie-resistances.com/spip.php?article16>
4 rue Villa Compoint, Paris 17° (métro Guy Moquet ou Brochant, ligne 13)

***
En coédition avec Timéli
Texte: Isabel PISANO - Traduit de l’espagnol par Gisela BULWA
Caractéristiques techniques
Livre à la française - Format 15 x 23 cm - Couverture brochée, pelliculage mat, vernis sélectif, dos carré collé -
 Poids indicatif 550 g - 416 pages – Plus de 70 illustrations (photos et cartes)
N° ISBN : 978-2-917112-06-9
N° EAN : 9782917112069
Prix indicatif : 20 €




Pour commander, consulter la page :
<http://www.voltairenet.org/librairie/product_info.php?products_id=102>
Cet ouvrage est le 13e de la collection Résistances
Collection Résistances, vous n’êtes pas au bout de vos surprises...  


 
Cordialement,
 
Arno MANSOURI,
directeur éditorial

__________________
 Editions Demi-Lune
18 rue Eugène Sue
 75018 Paris, France

Tel: +33 (0)1 42 64 37 96

 <http://www.editionsdemilune.com>



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3 avril 2009 5 03 /04 /avril /2009 17:53
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L’avenir de la résistance palestinienne (1)
Par Palestine Info  09 04 02
Le rapport écrit par le Centre Az-Zaytouna d’études et de conseils, résumé et traduit par nos soins, est basé sur une étude écrite par Dr. Abdou As-Sattar Qassim.

Après la guerre agressive israélienne menée contre Gaza et la baisse des opérations de résistance en Cisjordanie, une grande interrogation se pose sur l’avenir de la résistance palestinienne. Les données actuelles indiquent que la résistance passe une période difficile, que des frappes l’attendront dans un avenir proche. De la même façon qu’"Isra-l" souffre de crises, sur le niveau intérieur comme sur le niveau extérieur. Il faut indiquer que la résistance est désormais soutenue politiquement comme populairement. En général, la résistance est en ascension. Tout le monde devra la prendre en considération.

Préambule

La résistance vit une période exceptionnelle. Une partie du peuple palestinien est contre elle. Cette partie va jusqu’à arrêter toute personne qui porte l’arme contre l’occupant. Plusieurs pays arabes travaillent contre elle et participent au blocus imposé sur elle. Il y a également cette guerre agressive israélienne menée contre Gaza. Toutes ces données et tant d’autres font que se pose une vraie interrogation sur l’avenir de la résistance palestinienne.

La résistance à l’intérieur comme à l’extérieur

La résistance palestinienne se fait sur deux volets. A l’intérieur se trouvent les mouvements du Hamas, du Djihad Islamique, de la Résistance Populaire, des Saraya Al-Djihad et d’Abou Ali Mostapha. A l’extérieur, il y a le Front Populaire, le Fatah Intifada et d’autres qui se trouvent dans des camps du Liban.

C’est la résistance de l’intérieur qui se trouve au milieu du combat, au front face à l’ennemi sioniste.

La résistance de l’extérieur, bien qu’elle soit toujours prête, est enchaînée par des donnes arabes et internationales : les relations avec le gouvernement libanais, le conflit entre les Syriens et les Israéliens… Sans oublier que l’extérieur est le reflet de l’intérieur et vice-versa.

Pourquoi freiner la résistance ?

De plusieurs problèmes, difficultés, ennuis et soucis souffre la résistance palestinienne.

Premièrement : La résistance est toujours sur le qui-vive, étant toujours face à "Isra-l" qui possède une machine de guerre impressionnante, des plus grandes. La résistance fait avec, baisse et monte en puissance. Mais elle améliore toujours sa capacité, son endurance face à cette machine.

Deuxièmement : La résistance devra faire face à un grand défit intérieur. En effet, la déclaration de Yasser Arafat, président de l’OLP, de laisser tomber le terrorisme (la résistance armée), faite en 1985, constitue un point tournant contre la lutte armée, confirmé par l’accord d’Oslo, entre autres. De tels accords obligent des Palestiniens à interpeller d’autres Palestiniens, pour protéger la sécurité d’"Isra-l" !

Une armée de Palestiniens commence à poursuivre tout Palestinien qui pense à la résistance contre l’occupation. En plus de cela, la résistance est en face de défis : défis d’organisation, d’armement, de financement…

Troisièmement : Il y a aussi ces pays arabes qui contrarient la résistance, en préférant reconnaître "Isra-l" et une normalisation des relations avec elle. Ils vont jusqu’à participer au blocus mené contre la bande de Gaza. Quelques-uns d’entre eux étaient même aux côtés des occupants durant la guerre agressive israélienne menée contre Gaza (2008-2009), en participant au contrôle d’armes arrivées aux résistants.

Certains sont de mèche avec des pays occidentaux qui frappent la bande de Gaza par un blocus financier. De plus, les pays arabes qui payent 53% des salaires des fonctionnaires de l’autorité palestinienne font des pressions sur les Palestiniens pour qu’ils reconnaissent "Isra-l" et respectent les accords signés par l’OLP.

Quatrièmement : Au niveau international, il y a de grandes puissances telles l’Amérique et l’Europe qui font opposition à la résistance palestinienne. Elles se réunissent derrière "Isra-l" pour la protéger et pour étouffer la résistance palestinienne, politiquement, médiatiquement et militairement. De cette façon, on comprend bien combien les défis qu’envisage la résistance sont grands, difficiles, durs de conséquences, pour une résistance déjà vulnérable.

Cinquièmement : Une partie des intellectuels palestiniens, notamment en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, sont pris par l’ambiance de négociations avec "Isra-l". Ils appellent désormais à la reconnaître et à arrêter la résistance. Ils croient qu’il faut donner une chance à l'établissement de l’Etat palestinien par des moyens pacifiques. Sur la scène palestinienne, la situation est telle qu’il y a des Palestiniens qui haïssent d’autres Palestiniens – des résistants. Ils vont jusqu’à louer la coopération avec l’ennemi et l’attaque contre la résistance comme un service fait à la patrie !

03-04-2009 om 12:50 geschreven door Naphtali HIRSCH http://www.bloggen.be/yechouroun/
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