Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Noesam@Voila.fr

  • : sionazisme
  • : Tout Juif qui se respecte, religieux ou séculier, ne peut plus garder le silence, voir pire, soutenir le régime sioniste, et ses crimes de génocide perpétrés contre le peuple palestinien...La secte sioniste est à l’opposé du Judaïsme. .................... Mensonge, désinformation, agression, violence et désobéissance de la loi internationale sont aujourd’hui les principales caractéristiques du sionisme israélien en Palestine.
  • Contact

Israèl est contre TORAH

*"Les sionistes me dégoûtent autant que les nazis."
(Victor Klemperer, philologue allemand d'origine juive, 1881-1960)

//////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////


 

 

 

 

 

 

L’initiative sioniste de proclamer l’État d’Israël constitue une révolte contre la volonté divine, contre la Torah, une révolte qui a engendré une vague interminable de violence et de souffrance. À l’occasion de la fondation de l’État hérétique, les juifs fidèles à la Torah pleurent cette tentative d’extirper les enseignements de la Torah, de transformer les juifs en une « nation laïque » et de réduire le judaïsme au nationalisme.......Nous déplorons les tragédies que la révolution sioniste a provoquées chez les Palestiniens, notamment des déportations, l’oppression et la subjugation..Que nous méritions que cette année toutes les nations, en acceptant la souverainet

é divine, puissent se réjouir dans une Palestine libre et dans une Jérusalem libre! Amen. Offert par Netouré Karta International : www.nkusa.orglink

                                               


   

 


Ecrivez nous au ; noesam@voila.fr
visitez    http://www.planetenonviolence.org/link
http://www.aloufok.net/link
http://www.info-palestine.net/link
http://www.ism-france.org/news/link
http://www.europalestine.com/link
http://www.enfantsdepalestine.org/
http://mounadil.blogspot.com/link


 



Recherche

FATHER OF SIONAZISJACOB HITLER

La prétendue ascendance juive d'Hitler: Une "explication" par la haine de soi
Une publication parue cette semaine a attiré mon attention. Il s’agit ni plus ni moins de la généalogie d’Adolf Hitler qui aurait des ascendants juifs !! Dans son article, Gilles Bonafi présente une fiche des Renseignements généraux que le magazine Sciences et Avenir a publié en mars 2009, et où on peut clairement lire le deuxième prénom d’Hitler : Jacob. Adolf Jacob Hitler serait le petit-fils de Salomon Mayer Rothschild. Cette information a été divulguée par deux sources de très haut niveau : Hansjurgen Koehler officier d’Heydrich, qui était lui-même l’adjoint direct d’Heinrich Himmler et Walter Langer le psychiatre qui a réalisé le profil psychologique d’Hitler pour l’OSS, les services secrets US pendant la Seconde Guerre mondiale.
SOURCE ;alterinfo

Archives

21 janvier 2009 3 21 /01 /janvier /2009 19:05
Stéphane Hessel
 
L’opération de l’armée israélienne à Gaza ...multiplie les bombardements de mosquées et d’écoles. Cibler non pas quelques individus mais l’ensemble du peuple, le peuple palestinien en l’occurrence, c’est bien un crime contre l’humanité.

Le Quotidien d’Oran : Dans une interview à un média suisse au lendemain du déclenchement de l’offensive terrestre de Tsahal contre la bande de Gaza, vous dénonciez un « crime de guerre » et un « crime contre l’humanité ». Ces qualificatifs s’appliquent-ils à la situation qui prévaut, depuis fin décembre, dans ce territoire palestinien ?

Stéphane Hessel : Oui je le crois, absolument. N’est-ce pas la définition qui a été donnée lors de la mise en place du Tribunal pénal international, chargé précisément de juger les gens coupables de ce genre de crimes. Un « crime de guerre » consiste, dans une confrontation armée, à bafouer les conventions du droit humanitaire. Dans ce genre de situation, l’humanité exige que l’on fasse la distinction entre des militaires qui s’affrontent et des civils que l’on se doit de protéger. Elle exige qu’on fasse un véritable effort pour en prémunir les civils et éviter les bavures. Ce n’est pas le cas de l’opération de l’armée israélienne à Gaza où, au contraire, on multiplie les bombardements de mosquées et d’écoles. Cibler non pas quelques individus mais l’ensemble du peuple, le peuple palestinien en l’occurrence, c’est bien un crime contre l’humanité.

Q.O. : Mme Hessel, partagez-vous les propos de monsieur l’Ambassadeur ?

C.H. : Totalement et sans ambiguïté. Nous qui allons de temps en temps à Gaza, nous mettons des visages sur ces drames. Ce sont des visages de civils qui, souvent, font un travail humanitaire auprès des enfants et des femmes.Nous supportons très mal ce qui s’y passe.

Q.O. : Dans les réactions qui rythment cette actualité tragique, chacun va de son commentaire. Un tel en attribue la responsabilité à Hamas, accusé de rompre la trêve. Tel autre cible l’Etat hébreu. Qui en est responsable ?

S.H. : On peut avoir sur cette question des avis différents. Peu importe de savoir qui de Hamas ou d’Israël est à l’origine de la violence. L’important, c’est de savoir pourquoi les événements à l’origine de cette situation ont amené Israël à commettre un nombre incroyable d’actes contraires à toute humanité. Celui qui a commencé, c’est le gouvernement israélien, en empêchant tout contact entre la bande de Gaza et le monde extérieur, qui a privé ses habitants de toute possibilité de vie normale. Il est évident que cela devait provoquer une réaction militante de la part de ceux qui, du côté palestinien, veulent la libération de leurs territoires.

Qu’ils le veuillent avec une composante islamiste forte ou avec un désir de compréhension plus grande à l’égard des préoccupations d’Israël, cela importe peu. La situation infligée à Gaza ne pouvait ne pas provoquer des réactions violentes. Que le Hamas ait accepté pendant six mois d’interrompre le lancement de roquettes prouve qu’il était disposé à négocier. Mais fallait-il que le gouvernement israélien fasse quelques pas en faveur d’une libération des territoires occupés et la création d’un Etat palestinien.

Aucun de ces pas n’a été accompli. C’est donc la responsabilité du gouvernement israélien d’avoir berné sa population, en lui faisant croire que sa sécurité dépendait d’une action violente contre le Hamas au lieu d’aller vers une négociation. C’est la responsabilité de ce gouvernement de n’avoir pas engagé un début de négociation sérieuse depuis la conférence d’Annapolis.

Q.O. : Mme Hessel, comment qualifiez-vous la situation humanitaire dans ce territoire ?

C.H. : Nous étions à Gaza pas plus tard qu’en octobre. Nous en sommes revenus catastrophés. La situation était déjà insupportable et les conditions de vie totalement épouvantables. Nous n’imaginons pas ce que ça peut-être aujourd’hui. Nous avons des contacts suivis via une association humanitaire, La Voix de l’enfant. Chaque jour, nous avons un correspondant au téléphone. Il a recueilli dans sa maison une quarantaine de personnes qui vivent entassées. Pas d’électricité, plus rien à manger. Les Gazaouis essayent de survivre. Les trêves quotidiennes, qui ne sont pas toujours respectées, leur permettent de sortir pour se procurer quelques vivres. La situation ne peut plus durer. Il faut d’urgence un accord de paix ou, à tout le moins, une trêve sérieuse dans la région.

Q.O. : Le profil du Hamas suscite bien des commentaires aux yeux des gouvernements et des observateurs. On y voit, selon les cas, un mouvement terroriste, une organisation radicale ou un mouvement politique jouissant du soutien de la majorité des Palestiniens.

S.H. : Que le Hamas soit un mouvement violent, qu’il tire sa source historique des Frères musulmans égyptiens, qu’il se sente proche de l’Iran, de la Syrie et du Hezbollah, c’est une réalité. Oui, il s’agit d’un mouvement violent. Mais dans la mesure où il est prêt à entamer des discussions, il faut le prendre au mot. Nous savons par les contacts pris, notamment par Jimmy Carter et Yves Aubin de la Messuzière (ancien directeur Afrique du Nord - Moyen-Orient au Quai d’Orsay), que le Mouvement est prêt à envisager une solution sur le moyen et long terme.

Une sorte de trêve de quarante ans pendant laquelle il se satisferait de l’existence de l’Etat d’Israël à côté d’un Etat palestinien. Qu’il accepterait ce que la communauté internationale réclame depuis quarante ans à travers les résolutions 242 et 338 du Conseil de sécurité. Le Hamas ne constitue pas un obstacle à l’adoption de ces textes. Lui faire confiance, penser qu’il va se transformer d’un mouvement islamiste violent en un mouvement pacifiste serait évidemment naïf. Mais lorsqu’on se trouve en situation de conflit comme c’est le cas d’Israël avec les Palestiniens, il faut négocier avec ceux qui paraissent crédibles dans le pays avec lequel on est en désaccord. Or, aux yeux des Palestiniens, le Hamas parait actuellement crédible, alors que Mahmoud Abbas, le chef du Fatah et de l’Autorité palestinienne, ne l’est plus. Il a fait trop de concessions sans obtenir le moindre progrès dans les négociations.

Dans une situation de violence, il n’y a pas de sortie de crise sans une discussion avec celui qui peut la susciter et qui peut la faire cesser.

Q.O. : Les adversaires de Hamas avancent comme pièce à conviction son programme politique. Un programme qui ne reconnaît pas Israël et les accords de paix signés par l’OLP au nom du peuple palestinien. Hamas peut-il évoluer sur cette question ?

S.H. : Nous l’espérons, nous ne savons rien. Nous ne pouvons pas prévoir comment le Hamas va évoluer. En revanche, ce que nous pouvons dire, c’est que c’est Israël qui a encouragé le Hamas comme un opposant dont il pensait qu’il diminuerait la force du Fatah et de l’OLP. Israël est responsable pour avoir encouragé le Hamas. Il faut maintenant travailler avec lui et l’encourager à adopter une attitude plus constructive. On peut le faire avec l’aide des pays arabes qui, à Beyrouth, avaient proposé encore une fois à Israël une paix sur la base des résolutions du Conseil de sécurité. Si cette direction est prise par Israël, il n’est pas douteux que le Hamas soit obligé d’en accepter les données générales. Le Hamas ne pourrait pas résister à une négociation où Israël retiendrait les propositions faites par les pays arabes, les propositions d’Annapolis et les résolutions du Conseil de sécurité.

Q.O. : Est-il possible de relancer le chaotique processus de paix alors que la bande de Gaza s’embrase ?

S.H. : Une négociation est indispensable et le plus vite possible. Nous les citoyens du monde, nous qui militons pour la paix et l’harmonie entre les peuples, nous qui pensons qu’Israël a droit à l’existence mais n’a pas le droit de bafouer le droit international et les conventions humanitaires, nous en sommes profondément convaincus.

Q.O. : Comment, dans les circonstances actuelles, une telle négociation pourrait-elle s’engager ?

S.H. : Il faut que le gouvernement israélien issu des urnes de février 2009 soit soumis à une pression forte de la part de ses alliés et de tous ceux qui l’ont soutenu dans son existence tout au long des 60 dernières années.. Cette pression doit tendre vers l’ouverture d’une négociation, dont les résultats ne peuvent qu’être favorables à la sécurité d’Israël.

Israël a autant besoin d’un partenaire palestinien souverain que ce dernier a besoin d’un accord de paix avec Israël. La négociation est nécessaire, on l’a affirmé à Oslo, on l’a répété à Annapolis. Elle semble, il est vrai, d’autant plus ardue qu’il est difficile pour Israël de convaincre en ce moment sa population qu’elle peut vivre avec le retour de ses colons installés en Cisjordanie.

Qu’elle peut vivre avec Jérusalem capitale des deux Etats...

Q.O. : ... l’exercice semble des plus difficiles.

S.H. : La population israélienne est malheureusement très mal préparée à accepter cette solution. Il faut que la pression vienne du monde extérieur.

C’est la raison pour laquelle nous avons la naïveté de penser que si Barack Obama se dévoile comme un président vraiment soucieux de la paix et de l’avenir positif d’Israël et de l’Etat palestinien, les choses pourraient évoluer. Les Etats-Unis ont le pouvoir d’exercer sur Israël la pression nécessaire pour que la négociation reprenne vraiment et aboutisse.

Q.O. : S’exprimant en tant que Juif, Pierre Vidal-Naquet - pour ne citer que lui - avait dénoncé, à maintes reprises, cette attitude - toujours de mise - assimilant à de l’antisémitisme toute voix qui dénonce la politique répressive d’Israël. Avant de s’éteindre en 2006, il avait insisté sur la nécessité de distinguer entre judaïsme, sémitisme et sionisme belliqueux.

S.H. : Pierre Vidal-Naquet avait tout à fait raison. Cette distinction est indispensable. Dénoncer le sionisme lorsqu’il se manifeste par la violence contre les Palestiniens n’est aucunement une atteinte au sémitisme, au judaïsme. Cette distinction est relativement facile à faire pour ceux qui, comme moi, ont connu l’antisémitisme violent de la Seconde Guerre mondiale.

Ils ne peuvent, en aucun cas, le confondre avec une critique raisonnable et justifiée contre le gouvernement d’Israël. Ce n’est pas de l’antisémitisme que de plaider, dans l’intérêt même du peuple juif, pour un changement de politique. Nous voudrions que les Juifs aient un Etat, qu’ils puissent vivre en paix avec les Palestiniens. C’est un objectif qui va dans le sens de la sympathie et de l’estime que l’on peut avoir pour tout ce que les Juifs ont apporté au Monde. Je rappelle que parmi les grandes figures qui ont nourri la civilisation moderne, il y a des Juifs, qu’il s’agisse de Moïse, de Jésus Christ, de Spinoza, d’Einstein, de Freud ou de Karl Marx. Nous devons à des Juifs beaucoup d’avancées au profit de la civilisation internationale.

Ca n’a rien a voir avec la critique qu’il faut pouvoir apporter avec rigueur contre ce que les gouvernements israéliens successifs ont fait d’inadmissible, d’insupportable et de dérogatoire à la dignité du peuple juif.

Cette politique des gouvernements israéliens est porteuse de danger, car elle est de nature à susciter une recrudescence de l’antisémitisme. Les gouvernants israéliens devraient se poser cette question. En agissant comme ils le font à Gaza, ils favorisent la résurgence latente et tout à fait injustifiée de l’antisémitisme.

« Citoyen sans frontières », Stéphane Hessel n’en finit pas avec les

engagements (1). A bientôt 92 ans, il continue à donner de la voix chaque fois

que la justice est agressée et le droit mis à rude épreuve. Résistant au

nazisme, déporté dans les camps nazis, ce diplomate de carrière - il a été

numéro deux à l’ambassade de France à Alger à la fin des années soixante

-  milite pour un monde pacifié, juste et solidaire.

Artisan, aux côtés d’autres, de la Déclaration universelle des droits de

l’homme, il a été de tous les combats qui ont jalonné l’histoire

contemporaine. Adversaire du nazisme, anticolonialiste, tiers-mondiste exigeant,

défenseur des sans-papiers, humaniste en « croisade » permanente contre la

misère, l’injustice et la faim. Fidèle à une ligne de conduite vieille de

plusieurs années, il œuvre en faveur du droit des Palestiniens à avoir leur

Etat. Et dénonce, sans jamais faillir, la politique d’Israël. Le Quotidien

d’Oran est allé à sa rencontre à son domicile parisien. Stéphane Hessel

était accompagné, pour la circonstance, de son épouse, Christiane Hessel,

née Chabry. Depuis 1987, date de leur mariage, les Hessel dédient des heures

de leur quotidienneté aux causes justes.

Stéphane Hessel au Quotidien d’Oran :

Interview réalisée par l’un de nos correspondants à Paris, S. Raouf

lundi 19 janvier 2009.

http://www.lequotidien-oran.com/index.php ?news=5114176&archive_date=2009-01-19

Partager cet article
Repost0
21 janvier 2009 3 21 /01 /janvier /2009 19:05
Gustave Massiah
 
Encore une fois. Encore une guerre qui vient ajouter ses déchaînements et ses massacres à une situation déjà insupportable. La violence des sentiments accompagne la violence inacceptable de la guerre. Il faut pourtant, malgré la difficulté à le faire, au delà de l’émotion et de la colère, prendre la mesure des enjeux pour construire une pensée de la situation du point de vue de la solidarité internationale.

Notre solidarité va au peuple palestinien et au peuple israélien comme elle va à tous les peuples et en particulier à tous les peuples de la région qui voient leur histoire entravée par ce conflit interminable et par la politique israélienne constante appuyée sans discontinuer et sans nuances par les politiques des Etats-Unis et de l’Union Européenne.

Les deux peuples ne sont pas pour autant dans la même position et la solidarité doit prendre des formes spécifiques en fonction de la situation. Le peuple palestinien est en position colonisée, opprimée et dominée. Notre solidarité passe d’abord par l’affirmation du refus de cette colonisation et de cette oppression et de cette domination.

Notre soutien va à la résistance du peuple palestinien dans son ensemble. C’est à lui de choisir les formes de sa lutte et de sa résistance. Les contradictions et les positions divergentes existent toujours dans toute lutte de libération et la manière de les résoudre est une tâche difficile et essentielle. Les divisions de la résistance sont un facteur d’affaiblissement ; elles compliquent aussi les tâches de la solidarité. C‘est au peuple palestinien de trouver le chemin de l’unité de la résistance. Notre soutien doit éviter tout ce qui peut accroître ses divisions et soutenir tout ce qui va dans le sens de son unité.

La question centrale pour les palestiniens, celle de l’unité de la résistance, ne sépare pas l’OLP du Hamas, elle les traverse. Il ne faut pas entrer dans le jeu manipulé de la division entre l’OLP et le Hamas.

Il est aberrant de refuser de reconnaître le Hamas comme une des forces les plus actives de la résistance, comme une des parties légitimes de la société palestinienne et comme un courant qui a été reconnu dans des élections. Ce qui n’empêche pas d’interroger et d’évaluer, à partir d’une analyse critique politique, ses projets et ses pratiques. Il faut insister sur le caractère contradictoire de ce mouvement. Ce n’est pas le caractère religieux du Hamas qui est en cause. Un parti religieux, extrémiste ou pas, n’est pas une exception, surtout dans la région et notamment en Israël. La contradiction qui travaille le Hamas est politique. Certains d’entre eux rêvent d’un état théocratique, à opposer à un autre état théocratique, celui d’Israël, et défendent une conception de la société porteuse de dangers pour les libertés individuelles et collectives. D’autres se définissent par rapport à la situation et sont conscients de la nécessité de construire l’unité. L’intervention israélienne et les massacres les a amenés à assumer un rôle majeur dans cette résistance et dans leur responsabilité dans le maintien de la diversité de la population palestinienne. Les dirigeants israéliens ont choisi, classiquement comme tous les colonisateurs, de renforcer les courants extrémistes du Hamas, pour tenter de disqualifier la résistance. Avec cette idée absurde, toujours présente chez les militaires coloniaux qui pensent que le dernier quart d’heure est arrivé et qu’on peut régler le problème par la force. Ils ont réussi en fait à lui donner une plus grande légitimité.

L’OLP, et plus particulièrement le Fatah, est aussi dans une position contradictoire. Certains sont englués dans le pouvoir et leurs responsabilités dans la crise de l’OLP sont certaines. N’oublions pas toutefois le rôle que les Israéliens jouent scandaleusement avec le soutien actif et lâche de la communauté internationale. Ils sont aussi accusés sans relâche d’autoritarisme et de corruption. Cette corruption et cette impuissance sont largement réelles. D’autant que le refus de toute avancée dans les négociations vient renforcer le mécanisme des aides, productrices de rentes et de dépendance et favorisant toutes les dérives. Pour autant, tous les cadres de l’OLP ne sont pas tous corrompus et nous en connaissons qui ont consacré leur vie à la résistance et à leurs idées. Nous savons leur difficulté et nous leur conservons notre confiance. Les dirigeants israéliens ont choisi de faire cadeau au Hamas de la disqualification de l’Autorité, en jouant à la ridiculiser. Ils espèrent ainsi disposer d’un pouvoir faible et discrédité qui leur laissera les mains libres pour leur politique de colonisation. Les dirigeants arabes, pour beaucoup d’entre eux, ne sont pas mécontents de remettre en cause l’autonomie politique du peuple palestinien dont ils se sont toujours méfiés. Le Fatah est partagé entre ceux qui pensent qu’il faut tout sacrifier à la sauvegarde d’un espace de négociation et qui acceptent de s’appuyer sur l’armée israélienne pour se débarrasser du Hamas et ceux qui pensent qu’il faut reprendre le fil de la résistance et construire l’unité du peuple palestinien.

La question centrale de la société israélienne est celle de la colonisation, d’un Etat et d’une société coloniale. Notre solidarité va d’abord vers les forces anti-coloniales. Il s’élargit à toutes les forces de paix dans la société israélienne, tout en rappelant le refus de la colonisation.

L’Etat d’Israël est un état colonial, colonialiste et fier de l’être. Un des derniers de la planète. La colonisation relancée et continuée sans vergogne dans les territoires a eu raison des frêles espoirs de paix. La société israélienne, largement militarisée et fanatisée, est travaillée par sa situation de colonisatrice. Elle illustre avec une actualité cruelle la prédiction d’Aimé Césaire : la colonisation avilit le colonisateur ; elle conduit à la barbarie. A ses amis israéliens, Sartre en 1967, avait déclaré : il n’y a pas de bonne colonisation, vous y perdrez votre âme. Accepter l’horreur, pas à pas, c’est descendre une marche dans la barbarie. Toutes les armées coloniales ont conduit la guerre du fort au faible et perpétué des massacres. L’armée israélienne expérimente avec application, pour elle et pour les autres, la stratégie de l’écrasement et son extension aux guerres urbaines. Ce sont des guerres fondées sur la terreur, des guerres terroristes.

Ceux qui résistent aux passions déchaînées du nationalisme et du racisme ne sont pas nombreux. Ils ont accepté d’être minoritaires et assument cette difficulté. Ils ont droit à notre admiration, notre estime, notre soutien. Le camp de la paix a été minoré par une avalanche sociologique, l’arrivée de centaines de milliers de migrants venus de Russie dont une moitié de non-juifs encore moins sensibles à l’importance d’une présence durable dans la région. Sans oublier le scandale d’une politique discriminatoire envers les Arabes israéliens, renvoyés dans le trou noir d’une démocratie théocratique réservée.

Dans toutes les situations coloniales, ceux qui remettent en cause la communion et l’exaltation guerrière, sont toujours très peu nombreux, rejetés et menacés. Cette situation n’est pas fatale. Quand le peuple israélien se rendra compte que cette politique folle conduit son pays à sa perte, il se détachera des dirigeants cyniques qui sont prêts à tout. Comme aujourd’hui déjà, ces 500 habitants de Sdérot, ceux là même qui servent à la propagande israélienne et à ses relais dans le monde, d’alibi pour le massacre, qui déclarent que les roquettes sont la conséquence du blocus et qui appellent à la fin de l’opération militaire à Gaza, à la levée du bouclage et à la reprise des négociations avec le Hamas. Comme aussi ces dix mille manifestants qui ont, à Tel-Aviv, en pleine guerre, réaffirmé leur refus de se solidariser avec cette guerre.

L’axe stratégique de la solidarité est clair. Ne rien faire qui rende plus difficile l’unité des Palestiniens et de la résistance. Soutenir la résistance dans son ensemble et soutenir ceux qui oeuvrent pour son unité. Soutenir ceux qui luttent contre la nature coloniale de l’Etat israélien et de la société israélienne. Soutenir les forces de paix en Israël et dans la région. Sans oublier le fondement de notre action, en tant que mouvement de solidarité internationale, le renforcement à travers le partenariat des sociétés et de l’autonomie des formes d’organisation des sociétés civiles.

Et assumer nos responsabilités par rapport à ceux qui parlent en notre nom en France, en Europe et aux Nations Unies. Demander un cessez le feu immédiat sous peine de sanctions, le retrait des forces israéliennes hors de Gaza et l’installation d’une force de protection. Exiger du gouvernement français et de l’Union européenne qu’ils suspendent l’accord d’association avec l’Etat d’Israël et cessent toute coopération militaire avec ce dernier. Exiger du gouvernement français qu’il mette tout en œuvre pour faire respecter les résolutions des Nations Unies et demander des sanctions économiques et judiciaires contre Israël. Exiger de la communauté internationale qu’elle fasse respecter ses propres résolutions qui sont la base d’un règlement du conflit, notamment par la création d’un État palestinien pleinement souverain sur l’ensemble des territoires occupés. Appeler les mouvements sociaux et citoyens du monde à s’engager activement pour qu’une paix juste et durable s’installe enfin dans cette région du monde.

Gustave Massiah est président du CRID et membre du bureau d’Alternatives-International

http://alternatives-international.net/article2866.html

Partager cet article
Repost0
21 janvier 2009 3 21 /01 /janvier /2009 19:00



N'oubliez pas Gaza! Bilan et perspectives d'action
Le cessez-le-feu ne représente ni une victoire d'Israël, ni la paix, mais la préparation d'une nouvelle agression d'ici un, deux ou trois ans. D'où notre responsabilité pour tirer le bilan de ces trois semaines de souffrances. Et surtout : que pouvons-nous faire pour protéger les gens de Gaza, pour oeuvrer à une véritable paix, pour une information plus correcte de nos concitoyens ? Quelques réflexions rapides rédigées en urgence depuis Beyrouth où j'étais invité par le Forum Social Mondial en sa première session tenue dans le monde arabe...

Michel Collon


Beyrouth, 19 janvier

1. Israël poursuit un plan à long terme

- "Jusqu'à présent, j'étais partisan d'Israël à 100%, mais là, je me demande qu'est-ce que c'est pour un Etat ?"
- "Un Etat raciste qui veut agrandir son territoire"
- "Oui, à présent, je le crois bien"

Ce dialogue entre deux pères, entendu par un ami à la porte d'une école de Luxembourg, est typique. La cruauté de l'agression contre Gaza a ouvert les yeux de nombreuses personnes. Viser des femmes, des enfants, des hôpitaux, des ambulances, des écoles, de façon aussi répétée, ce ne sont pas des "bavures" ou des dérapages. Des faits semblables ont été commis en 1948, 1967, 1982, 1987-1993, 2000, 2006... En fait, Israël poursuit la réalisation d'un plan à long terme : agrandir son territoire jusqu'à l'ensemble de la Palestine, ce qui implique de terroriser la population et de la forcer à évacuer le territoire.

Tel était l'objectif réel de l'attaque contre Gaza. Certes, Israël prétendait vouloir éliminer le Hamas, mais tous les analystes savent que c'était inatteignable. Il y avait aussi un objectif immédiat et sordide : éviter une défaite aux élections. Chaque enfant palestinien tué vous rapportera combien de voix, Monsieur le boucher Barak ?

Bien sûr, pour amadouer l'opinion, le gouvernement israélien se prétend désireux de négocier. Mais il a soigneusement éliminé tous ceux qui étaient prêts à négocier avec lui. Il a emprisonné à perpétuité Marwan Bargouti, un laïc, leader intègre et populaire du Fatah; il a emprisonné pour trente ans Ahmed Sadaat, un laïc, secrétaire-général du Front Populaire de Libération de la Palestine; à présent, il cherche à éliminer le Hamas. Et après, avec qui négociera-t-il ? Avec Al Qaeda ?

2. Une guerre "made in USA"

Chaque année, Israël reçoit quatre milliards de dollars d'aides militaires et autres des Etats-Unis. Plus que l'ensemble des pays en voie de développement. Bien qu'il n'ait cessé de violer toutes les résolutions de l'ONU et toutes les règles du droit international et soit condamné pour cela par à peu prés tous les pays du monde.
La raison ? Les Etats-Unis ont toujours considéré que le Moyen-Orient leur appartenait, à cause du pétrole. Pour le monopoliser, ils ont multiplié les chantages, coups d'Etat et invasions militaires. Ils entretiennent des dictatures féroces en Arabie saoudite, Koweït ou Egypte tout en prétendant défendre la "démocratie" au Moyen-Orient.

En réalité, Israël est leur porte-avions, le "flic du pétrole". Chargé d'aider à contrer tout pays qui voudrait être indépendant et utiliser l'argent du pétrole non pour les coffres-forts d'Exxon mais pour le développement d'une économie indépendante.

Comme le disait ici, hier, le chanoine belge François Houtart, cofondateur du Forum Social Mondial : "Israël fait partie d'un projet impérial de domination du Nord sur le Sud".

3. Une guerre de l'Europe aussi

L'Europe se prétend neutre et "équidistante" entre Israël et les Palestiniens. "Neutre" entre des agresseurs colonialistes et leurs victimes ? Mais en réalité, elle soutient à fond Israël en en ayant fait un quasi membre de l'UE, en qualifiant de terroriste le gouvernement palestinien démocratiquement élu et en fournissant à Israël des milliards d'euros d'armements.

Ainsi, hypocrite, mon pays, la Belgique, a prétendu être humanitaire en envoyant un avion pour rapatrier des enfants palestiniens blessés, oubliant seulement de préciser qu'ils avaient été blessés avec des armes notamment belges !

De plus, Sarkozy a fait semblant de négocier (avec une seule des parties!), juste pour gagner du temps et permettre à Israël de finir son sale travail. Son petit chien Bernard Kouchner a menti sur ce massacre comme il a menti à chaque guerre de l'Occident (Irak, Yougoslavie, Afghanistan). Pas neutres du tout, à fond derrière Israël!

Derrière Israël, il y a ses parrains : les USA et l’UE. C'est aussi une guerre pour le pétrole. C'est la plus longue guerre de l'Occident, qui dure depuis 1948. C'est le soutien au dernier colonialisme du monde. Peut-être le pire puisqu'il s'agit de vider une terre de ses habitants!

En fait, on est en train de préparer l'opinion européenne, elle aussi, à l'idée qu'il faudra peut-être un jour faire la guerre contre « le péril musulman ».

4. Des médias en guerre ?

Si les Européens pouvaient voir Al Jazeera, ils auraient été dans la rue dès le premier jour et Israël aurait dû arrêter. Ne dites pas trop vite que vous êtes bien informés en Europe et que ce sont les Arabes qui se trompent.

Parlez donc avec des Français ou des Belges d'origine arabe : ils ont vu une autre guerre que vous. Ils ont vu l'atrocité des crimes, et cela dès le début. Ils ont entendu les déclarations des différentes parties de la résistance palestinienne et ils savent donc qu'un accord de paix était possible à condition d'être équilibré et juste. Ils connaissent l'Histoire qu'on vous a cachée, ce qu'on ne peut dire dans aucun journal télévisé européen ou US: à savoir que le conflit a commencé quand Israël a chassé les Palestiniens de leurs terres.

Alors, qui est bien informé, qui est mal informé ?

5. Y pouvons-nous quelque chose?

A Bruxelles, le 11 janvier, on a pu voir un phénomène étonnant. Les grands partis qui ont toujours soutenu Israël, y compris un parti qui entretient des relations étroites et "fraternelles" avec le parti travailliste israélien, étaient pourtant dans la rue, participant à une manifestation de cinquante mille personnes pour exiger l'arrêt de l'agression!

L'explication de ce mystère ? Le "facteur Al Jazeera + Internet" d'abord. Le facteur électoral ensuite. Les Arabes de Belgique, informés grâce à la chaîne qatarie, se sont mobilisés. Invité à parler dans deux mosquées, à Bruxelles et à Lille, j'ai eu l'occasion de ressentir leur révolte, mais aussi leur volonté de ne plus rester marginalisés et passifs. L'opinion des non-immigrés a aussi évolué sous l'influence des infos d'Internet; le monopole médiatique n'est plus aussi absolu qu'avant.

Les grands partis (il y aura des élections en juin en Belgique) ont dû le sentir aussi. On a donc constaté une évolution en trois phases, dans les partis et aussi dans les médias qui les suivent :

Phase 1 : durant les premiers jours, on avance qu'Israël a "le droit de se défendre".

Phase 2 : quand la cruauté de l'offensive ne peut plus être cachée, on critique Israël pour sa "riposte disproportionnée" ( ce qui excuse encore l'agression.)

Phase 3 : quand l'opinion bascule devant l'horreur, on va jusqu'à condamner des crimes.

Seulement en paroles. Pas d'actes, pas de sanctions, pas de suspension des incroyables privilèges accordés à ceux qui commettent ces crimes. N'empêche. Cela montre l'impact d'une information véritable, et surtout l'impact d'une population, même minoritaire au début, qui se mobilise. Et cela montre qu'il sera possible d'aller plus loin.

A quelles conditions ?

6. L'action ne peut venir que d'en bas : boycott !

La solution ne peut venir d'en haut, car nos multinationales et nos gouvernements ont misé sur Israël et l'alliance avec les USA.

Je rencontre énormément de gens qui veulent faire quelque chose. Parmi les diverses propositions, je pense que le boycott est une action accessible à tous, assez facile à pratiquer, dans une campagne de longue durée et qui fera mal au portefeuille, donc au nerf de la guerre. La machine de guerre israélienne coûte cher, elle est financée par les revenus des fruits, légumes, fleurs et autres produits qu'Israël vend en Europe notamment dans les supermarchés.

Dans ma jeunesse, j'ai participé à la campagne de boycott qui a forcé les racistes blancs d'Afrique du Sud à renoncer à l'apartheid et à l'oppression des Noirs. Ce mode d'action est efficace. Encore plus s'il est organisé collectivement. 1. Avec des comités par pays et des comités locaux d'action à la base. 2. En ne dispersant pas les efforts, mais en concentrant sur quelques produits (israéliens, voire des complices US et européens) à déterminer ensemble. 3. En s'accompagnant d'un travail régulier d'information de la population, de façon concrète, pédagogique et patiente. Cela peut s'organiser en regroupant toutes les bonnes volontés dans les quartiers, mais aussi les écoles, les entreprises, les associations, partout. L'idéal serait de commencer avec un appel de personnalités et de mouvements...

7. Besoin d'unité

A Beyrouth où je me trouve, j'ai discuté pendant trois jours avec des dizaines de personnes venues de nombreux pays de la région. Des hommes, des femmes, des jeunes, des moins jeunes, des croyants ou des laïques. Et, car je sais qu'on me le demandera, oui, avec des femmes voilées; et je vous garantis que je n'ai pas senti de différence quant à l'engagement, la réflexion ou l'indépendance d'esprit. Une dame marocaine voilée était venue me trouver après un exposé, et nous avions parlé. Un peu plus tard, je rencontre son mari, un parlementaire marocain qui me dit : "Voici mon épouse, ou plutôt, je suis son mari, je l'accompagne!" Car elle était, comme bien d'autres, débordante d'idées et d'activités.

Trêve de plaisanteries, il est temps en Europe de sortir des clichés et des préjugés. Tous mes interlocuteurs, ici, étaient choqués par la timidité de la gauche européenne face aux crimes d'Israël. Et j'avais bien du mal à l'expliquer.

Le temps me manque ici à présent, avant de nouvelles rencontres. Mais il faudra revenir sur cette curieuse "gauche" qui, pour la plupart, ne bouge pas beaucoup pour mettre fin au dernier colonialisme. Cette gauche qui s'inquiète beaucoup d'une montée éventuelle de l'antisémitisme, condamnable bien sûr, mais ne réagit pas devant la montée bien réelle d'une islamophobie complètement paranoïaque lancée par Bush et qui stigmatise nos concitoyens immigrés.

Cette gauche ne devrait-elle pas sortir de sa tour d'ivoire et de ses complexes de supériorité? Ne devrait-elle pas prendre des distances avec ses médias et ses dirigeants pour aller à la rencontre des peuples du Sud ? Se demander pourquoi, au Moyen-Orient, mais aussi en Amérique latine, en Afrique, en Asie, ils sont tous contre Israël ? Mieux chercher à comprendre les raisons de cette colère qui envahit le Sud ? Et avant de donner des leçons de démocratie au monde entier, nous autres Européens qui avons mis en place Hitler, Mussolini, Franco, Pinochet, Mobutu, Suharto et la plupart des dictatures qui ont ensanglanté la planète, d'abord simplement nous demander ce que nous pouvons apprendre de ces peuples du Sud ?

C'était, très rapidement, quelques réflexions que je vous soumets... En appelant chacune et chacun de vous à prendre ses responsabilités, là où il est et selon ses moyens. N'oubliez pas Gaza ! Ils auront besoin d'aide humanitaire tout de suite. Mais surtout, pour éviter le retour des bombes, ils auront besoin d'une information vraie. N'oubliez pas Gaza !

Michel Collon


Que faire ?

A Bruxelles, le 10 janvier dernier, a eu lieu un atelier "Médias et Gaza : que pouvons-nous faire?" Il avait été convoqué, en urgence, en trente-six heures, par l'équipe Investig'Action qui travaille avec moi pour une information alternative. Malgré le court délai, 90 personnes sont venues exprimer leur ras-le-bol d'une information incomplète, superficielle et surtout partiale.

Toute une série de propositions intéressantes ont été faites en vue d'analyser l'info de façon critique, élargir les sources, repérer les médiamensonges, ne pas faire d'amalgames mais débattre quand c'est possible avec les journalistes. Mais surtout, pour renforcer l'information alternative sur Internet et ailleurs.

Notre équipe est réduite et, franchement, un peu débordée. Mais elle mettra les bouchées doubles pour transformer notre site actuel, dialoguer avec vous et réaliser des avancées. Vos coups de main sont plus que bienvenus, ils sont indispensables.

La devise d'Investig'Action, c'est "Nous sommes tous des journalistes!". Et vous aussi.

Retrouvez chaque jour des témoignages, analyses, critiques d'infos sur Gaza à
www.michelcollon.info

Mercredi 21 Janvier 2009
http://www.alterinfo.net/N-oubliez-pas-Gaza!-Bilan-et-perspectives-d-action_a28802.html
*****************************************************************************************************************************

27 mosquées détruites, les amis de l'homme: l'armée israélienne a violé les lois internationales en détruisant les mosquées  21/01/2009

**************************************************************************************************************

2009

27 mosquées détruites, les amis de l'homme: l'armée israélienne a violé les lois internationales en détruisant les mosquées
L'organisation internationale, "Les amis de l'homme", qui défend les droits de l'homme, dont son siège se trouve à Vienne, a publié, mardi, un rapport sur les violations de l'occupation durant sa guerre très violente contre Gaza.

"L'armée israélienne a violé toutes les lois internationales durant son offensive contre la Bande de Gaza, où plus de 27 mosquées ont été complètement détruites, alors que les civils ont été ciblés dont des centaines d'enfants, de femmes et de personnes âgées, par des bombes et armes lourdes interdites", a souligné l'organisation juridique.

L'organisation internationale, "Les amis de l'homme", a condamné fortement les violations des droits de l'homme par l'armée de l'occupation au cours de ses opérations sauvages et très violentes contre la Bande de Gaza qui avait durée plus de 22 jours, notamment contre les civils innocents et les sièges de l'ONU.

http://www.palestine-info.cc http://www.palestine-info.cc

Partager cet article
Repost0
21 janvier 2009 3 21 /01 /janvier /2009 18:55


Le Collectif Réunion Palestine
Le Collectif Réunion Palestine a tenu, le 21 janvier 2009, une conférence de
presse annonçant la manifestation qui va se tenir le 31 janvier à
Saint-Denis de la Réunion. Ce collectif rassemble les groupes suivants :
Parti Socialiste, Parti Communiste Réunionnais, le Nouveau Parti
Anticapitaliste, le Parti de Gauche, les Verts, le Nouveau Centre, ainsi que
des associations culturelles, des médias locaux, des réalisateurs et des
artistes.

L'ensemble du collectif s'est accordé sur les revendications suivantes :

*Arrêt de l'agression coloniale de l'Etat d'Israël sur le peuple palestinien*


*Reconnaissance du Hamas comme interlocuteur légitime*


Le gouvernement israélien est hostile à des négociations incluant le Hamas
comme en témoigne le cessez-le-feu décrété unilatéralement le 18 janvier.
Pourtant, quel que soit l'opinion que l'on puisse avoir sur
cette organisation politique, le collectif Réunion-Palestine souligne que
le Hamas est légitime à être présent à la table des négociations, et ceci
pour deux raisons :
1. Le Hamas a obtenu 56% des suffrages lors des élections législatives
palestiniennes de janvier 2006, accédant à une majorité parlementaire de
74
sièges sur 132. A ce titre il est représentatif des palestiniens.
2. Le Hamas s'est opposé par les armes à l'agression israélienne sur
Gaza. Et il est évident qu'on ne peut discuter de paix qu'avec ses
ennemis.

*Interpellation du gouvernement français lui demandant une position ferme
vis-à-vis d'Israël :*
1. Remise en cause des engagements avec le gouvernement israélien :
vente
d'armes, coopération militaire, apport logistique.
2. Rupture des immédiate des relations diplomatiques avec l'État
d'Israël jusqu'à ce qu'il mette fin au blocus de Gaza.

*Traduction du gouvernement d'Israël devant le Tribunal Pénal International*
*
Soutien du collectif à la Résistance palestinienne*
Soutenir la résistance c'est la nommer. Il serait plus commode de dire
uniquement "résistance du peuple palestinien". Or parmi le peuple
palestinien, il y a des profiteurs de guerre et des collabos, comme parmi le
peuple de France pendant la deuxième guerre mondiale. Nommons les Jean
Moulin de Palestine et quoi qu'on pense de cette résistance à Gaza elle se
nomme "Hamas".

QUESTION :

Pourquoi les états majors politiques parisiens qu'il soient de gauche (PS,
PC, NPA, PdG, les Verts, le Réseau Voltaire) ou de droite (le Nouveau Centre
est un parti
del'actuel gouvernement Fillon) ne s'inspiraient-ils de l'exemple de leurs
sections locales dans ce département de la République ?

Mercredi 21 Janvier 2009
http://www.alterinfo.net/Le-Collectif-Reunion-Palestine_a28815.html
Partager cet article
Repost0
21 janvier 2009 3 21 /01 /janvier /2009 17:24
Liens utiles






- Librairie Résistances
Spécialisé dans les ouvrages à caractère historique, dans l’étude des civilisations et des mouvements de libération à travers le monde, cet espace de 300 m² propose :
* Plusieurs milliers d’essais, de romans et de DVD
* Une salle de lecture et de recherche avec un espace multimédia et un café
* Une salle d’expositions, de conférences et de projection de films

http://www.librairie-resistances.com


- International Solidarity Movement (ISM)
Organisation internationale de solidarité active avec le peuple palestinien : nombreuses missions civiles, campagnes d’information et de sensibilisation.
http://www.ism-france.org


-  Gush Shalom
Gush Shalom est un mouvement israélien fondé en 1992 qui souhaite influencer l’opinion publique. Parmi les principes adoptés par Gush Shalom : le retrait par Israël des territoires occupés depuis 1967, et la reconnaissance du droit des Palestiniens à fonder un état indépendant ayant Jérusalem pour capitale.
http://www.gush-shalom.org


-  Addameer.org
Association de soutien des prisonniers et de défense des droits de l’Homme.


http://www.addameer.org


-  Enfants de la Palestine
Association créée en 1996 et régie par la loi du 1 juillet 1901.


http://www.enfantsdepalestine.org


- Breaking the silence
http://www.breakingthesilence.org.il


-  stopthewall
Site de la campagne internationale contre le mur.


http://www.stopthewall.org


- Palestine-Solidarité
www.palestine-solidarite.org


- Presse Palestine
www.presse-palestine.org


-  Société des Amis d’Al-Rowwad
La Société des Amis d’Al-Rowwad est une association déclarée sous le régime de la loi 1901. Elle regroupe et accueille des personnes concernées au plus haut point par la question israélo-palestinienne. Le soutien à la culture palestinienne - particulièrement lorsqu’il œuvre en faveur des enfants - et sa diffusion sont un facteur crucial dans le processus de paix.
http://www.amis-alrowwad.org



- Le Blog de Julien Salingue
Doctorant en science politique et enseignant à l’Université Paris 8, il a créé ce blog à l’occasion de sa présence dans les territoires palestiniens d’Avril à Juillet 2008 (10ème séjour depuis 2001).
http://juliensalingue.over-blog.com/


- kibush
http://www.kibush.co.il


- Michel Collon
http://www.michelcollon.info


- Ballon Rouge
http://ballonrouge.org/


hakoura-jenin
http://www.hakoura-jenin.ps

 

 

 

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

http://www.europalestine.com/link

Partager cet article
Repost0
21 janvier 2009 3 21 /01 /janvier /2009 17:12

Publié le 21-01-2009


Ci-dessous une bonne analyse de nos perspectives d’actions par Michel Collon, notamment en ce qui concerne la mise en oeuvre du boycott d’Israel. Sachons également que l’annonce de la "reconstruction" par l’Europe dans la bande de Gaza signifie en clair que l’on va demander aux contribuables européens, c’est à dire à nous, de payer pour reconstruire ce qui a été détruit par Israël (une nouvelle fois, car la Israel avait déjà détruit de nombreuses installations portuaires, aéroportuaires, universitaires... au début 2002), et qui avait le plus souvent été financé par l’Europe, c’est à dire par nous !

N’oubliez pas Gaza ! Bilan et perspectives d’action

"Le cessez-le-feu ne représente ni une victoire d’Israël, ni la paix, mais la préparation d’une nouvelle agression d’ici un, deux ou trois ans. D’où notre responsabilité pour tirer le bilan de ces trois semaines de souffrances. Et surtout : que pouvons-nous faire pour protéger les gens de Gaza, pour oeuvrer à une véritable paix, pour une information plus correcte de nos concitoyens ? Quelques réflexions rapides rédigées en urgence depuis Beyrouth où j’étais invité par le Forum Social Mondial en sa première session tenue dans le monde arabe...

Beyrouth, 19 janvier

1. Israël poursuit un plan à long terme

- "Jusqu’à présent, j’étais partisan d’Israël à 100%, mais là, je me demande qu’est-ce que c’est pour un Etat ?"
- "Un Etat raciste qui veut agrandir son territoire"
- "Oui, à présent, je le crois bien"

Ce dialogue entre deux pères, entendu par un ami à la porte d’une école de Luxembourg, est typique. La cruauté de l’agression contre Gaza a ouvert les yeux de nombreuses personnes. Viser des femmes, des enfants, des hôpitaux, des ambulances, des écoles, de façon aussi répétée, ce ne sont pas des "bavures" ou des dérapages. Des faits semblables ont été commis en 1948, 1967, 1982, 1987-1993, 2000, 2006... En fait, Israël poursuit la réalisation d’un plan à long terme : agrandir son territoire jusqu’à l’ensemble de la Palestine, ce qui implique de terroriser la population et de la forcer à évacuer le territoire.

Tel était l’objectif réel de l’attaque contre Gaza. Certes, Israël prétendait vouloir éliminer le Hamas, mais tous les analystes savent que c’était inatteignable. Il y avait aussi un objectif immédiat et sordide : éviter une défaite aux élections. Chaque enfant palestinien tué vous rapportera combien de voix, Monsieur le boucher Barak ?

Bien sûr, pour amadouer l’opinion, le gouvernement israélien se prétend désireux de négocier. Mais il a soigneusement éliminé tous ceux qui étaient prêts à négocier avec lui. Il a emprisonné à perpétuité Marwan Bargouti, un laïc, leader intègre et populaire du Fatah ; il a emprisonné pour trente ans Ahmed Sadaat, un laïc, secrétaire-général du Front Populaire de Libération de la Palestine ; à présent, il cherche à éliminer le Hamas. Et après, avec qui négociera-t-il ? Avec Al Qaeda ?

2. Une guerre "made in USA"

Chaque année, Israël reçoit quatre milliards de dollars d’aides militaires et autres des Etats-Unis. Plus que l’ensemble des pays en voie de développement. Bien qu’il n’ait cessé de violer toutes les résolutions de l’ONU et toutes les règles du droit international et soit condamné pour cela par à peu prés tous les pays du monde. La raison ? Les Etats-Unis ont toujours considéré que le Moyen-Orient leur appartenait, à cause du pétrole. Pour le monopoliser, ils ont multiplié les chantages, coups d’Etat et invasions militaires. Ils entretiennent des dictatures féroces en Arabie saoudite, Koweït ou Egypte tout en prétendant défendre la "démocratie" au Moyen-Orient.

En réalité, Israël est leur porte-avions, le "flic du pétrole". Chargé d’aider à contrer tout pays qui voudrait être indépendant et utiliser l’argent du pétrole non pour les coffres-forts d’Exxon mais pour le développement d’une économie indépendante.

Comme le disait ici, hier, le chanoine belge François Houtart, cofondateur du Forum Social Mondial : "Israël fait partie d’un projet impérial de domination du Nord sur le Sud".

3. Une guerre de l’Europe aussi

L’Europe se prétend neutre et "équidistante" entre Israël et les Palestiniens. "Neutre" entre des agresseurs colonialistes et leurs victimes ? Mais en réalité, elle soutient à fond Israël en en ayant fait un quasi membre de l’UE, en qualifiant de terroriste le gouvernement palestinien démocratiquement élu et en fournissant à Israël des milliards d’euros d’armements.

Ainsi, hypocrite, mon pays, la Belgique, a prétendu être humanitaire en envoyant un avion pour rapatrier des enfants palestiniens blessés, oubliant seulement de préciser qu’ils avaient été blessés avec des armes notamment belges !

De plus, Sarkozy a fait semblant de négocier (avec une seule des parties !), juste pour gagner du temps et permettre à Israël de finir son sale travail. Son petit chien Bernard Kouchner a menti sur ce massacre comme il a menti à chaque guerre de l’Occident (Irak, Yougoslavie, Afghanistan). Pas neutres du tout, à fond derrière Israël !

Derrière Israël, il y a ses parrains : les USA et l’UE. C’est aussi une guerre pour le pétrole. C’est la plus longue guerre de l’Occident, qui dure depuis 1948. C’est le soutien au dernier colonialisme du monde. Peut-être le pire puisqu’il s’agit de vider une terre de ses habitants !

En fait, on est en train de préparer l’opinion européenne, elle aussi, à l’idée qu’il faudra peut-être un jour faire la guerre contre « le péril musulman ».

4. Des médias en guerre ?

Si les Européens pouvaient voir Al Jazeera, ils auraient été dans la rue dès le premier jour et Israël aurait dû arrêter. Ne dites pas trop vite que vous êtes bien informés en Europe et que ce sont les Arabes qui se trompent.

Parlez donc avec des Français ou des Belges d’origine arabe : ils ont vu une autre guerre que vous. Ils ont vu l’atrocité des crimes, et cela dès le début. Ils ont entendu les déclarations des différentes parties de la résistance palestinienne et ils savent donc qu’un accord de paix était possible à condition d’être équilibré et juste. Ils connaissent l’Histoire qu’on vous a cachée, ce qu’on ne peut dire dans aucun journal télévisé européen ou US : à savoir que le conflit a commencé quand Israël a chassé les Palestiniens de leurs terres.

Alors, qui est bien informé, qui est mal informé ?

5. Y pouvons-nous quelque chose ?

A Bruxelles, le 11 janvier, on a pu voir un phénomène étonnant. Les grands partis qui ont toujours soutenu Israël, y compris un parti qui entretient des relations étroites et "fraternelles" avec le parti travailliste israélien, étaient pourtant dans la rue, participant à une manifestation de cinquante mille personnes pour exiger l’arrêt de l’agression !

L’explication de ce mystère ? Le "facteur Al Jazeera + Internet" d’abord. Le facteur électoral ensuite. Les Arabes de Belgique, informés grâce à la chaîne qatarie, se sont mobilisés. Invité à parler dans deux mosquées, à Bruxelles et à Lille, j’ai eu l’occasion de ressentir leur révolte, mais aussi leur volonté de ne plus rester marginalisés et passifs. L’opinion des non-immigrés a aussi évolué sous l’influence des infos d’Internet ; le monopole médiatique n’est plus aussi absolu qu’avant.

Les grands partis (il y aura des élections en juin en Belgique) ont dû le sentir aussi. On a donc constaté une évolution en trois phases, dans les partis et aussi dans les médias qui les suivent :

Phase 1 : durant les premiers jours, on avance qu’Israël a "le droit de se défendre".

Phase 2 : quand la cruauté de l’offensive ne peut plus être cachée, on critique Israël pour sa "riposte disproportionnée" ( ce qui excuse encore l’agression.)

Phase 3 : quand l’opinion bascule devant l’horreur, on va jusqu’à condamner des crimes.

Seulement en paroles. Pas d’actes, pas de sanctions, pas de suspension des incroyables privilèges accordés à ceux qui commettent ces crimes. N’empêche. Cela montre l’impact d’une information véritable, et surtout l’impact d’une population, même minoritaire au début, qui se mobilise. Et cela montre qu’il sera possible d’aller plus loin.

A quelles conditions ?

6. L’action ne peut venir que d’en bas : boycott !

La solution ne peut venir d’en haut, car nos multinationales et nos gouvernements ont misé sur Israël et l’alliance avec les USA.

Je rencontre énormément de gens qui veulent faire quelque chose. Parmi les diverses propositions, je pense que le boycott est une action accessible à tous, assez facile à pratiquer, dans une campagne de longue durée et qui fera mal au portefeuille, donc au nerf de la guerre. La machine de guerre israélienne coûte cher, elle est financée par les revenus des fruits, légumes, fleurs et autres produits qu’Israël vend en Europe notamment dans les supermarchés.

Dans ma jeunesse, j’ai participé à la campagne de boycott qui a forcé les racistes blancs d’Afrique du Sud à renoncer à l’apartheid et à l’oppression des Noirs. Ce mode d’action est efficace. Encore plus s’il est organisé collectivement. 1. Avec des comités par pays et des comités locaux d’action à la base. 2. En ne dispersant pas les efforts, mais en concentrant sur quelques produits (israéliens, voire des complices US et européens) à déterminer ensemble. 3. En s’accompagnant d’un travail régulier d’information de la population, de façon concrète, pédagogique et patiente. Cela peut s’organiser en regroupant toutes les bonnes volontés dans les quartiers, mais aussi les écoles, les entreprises, les associations, partout. L’idéal serait de commencer avec un appel de personnalités et de mouvements...

7. Besoin d’unité

A Beyrouth où je me trouve, j’ai discuté pendant trois jours avec des dizaines de personnes venues de nombreux pays de la région. Des hommes, des femmes, des jeunes, des moins jeunes, des croyants ou des laïques. Et, car je sais qu’on me le demandera, oui, avec des femmes voilées ; et je vous garantis que je n’ai pas senti de différence quant à l’engagement, la réflexion ou l’indépendance d’esprit. Une dame marocaine voilée était venue me trouver après un exposé, et nous avions parlé. Un peu plus tard, je rencontre son mari, un parlementaire marocain qui me dit : "Voici mon épouse, ou plutôt, je suis son mari, je l’accompagne !" Car elle était, comme bien d’autres, débordante d’idées et d’activités.

Trêve de plaisanteries, il est temps en Europe de sortir des clichés et des préjugés. Tous mes interlocuteurs, ici, étaient choqués par la timidité de la gauche européenne face aux crimes d’Israël. Et j’avais bien du mal à l’expliquer.

Le temps me manque ici à présent, avant de nouvelles rencontres. Mais il faudra revenir sur cette curieuse "gauche" qui, pour la plupart, ne bouge pas beaucoup pour mettre fin au dernier colonialisme. Cette gauche qui s’inquiète beaucoup d’une montée éventuelle de l’antisémitisme, condamnable bien sûr, mais ne réagit pas devant la montée bien réelle d’une islamophobie complètement paranoïaque lancée par Bush et qui stigmatise nos concitoyens immigrés.

Cette gauche ne devrait-elle pas sortir de sa tour d’ivoire et de ses complexes de supériorité ? Ne devrait-elle pas prendre des distances avec ses médias et ses dirigeants pour aller à la rencontre des peuples du Sud ? Se demander pourquoi, au Moyen-Orient, mais aussi en Amérique latine, en Afrique, en Asie, ils sont tous contre Israël ? Mieux chercher à comprendre les raisons de cette colère qui envahit le Sud ? Et avant de donner des leçons de démocratie au monde entier, nous autres Européens qui avons mis en place Hitler, Mussolini, Franco, Pinochet, Mobutu, Suharto et la plupart des dictatures qui ont ensanglanté la planète, d’abord simplement nous demander ce que nous pouvons apprendre de ces peuples du Sud ?

C’était, très rapidement, quelques réflexions que je vous soumets... En appelant chacune et chacun de vous à prendre ses responsabilités, là où il est et selon ses moyens. N’oubliez pas Gaza ! Ils auront besoin d’aide humanitaire tout de suite. Mais surtout, pour éviter le retour des bombes, ils auront besoin d’une information vraie. N’oubliez pas Gaza ! "

Michel Collon

CAPJPO-EuroPalestine

Partager cet article
Repost0
21 janvier 2009 3 21 /01 /janvier /2009 17:09
Il serait absurde de chercher à se défendre contre l'armement militaire des Israéliens en épargnant l'arme numéro un de leur propagande dans le monde entier


faurisson gaza

Qui êtes vous, professeur Robert Faurisson?

inv

Question: Comment aider Gaza?

Répose de R. Faurisson: "Il serait absurde de chercher à se défendre contre l'armement militaire des Israéliens en épargnant l'arme numéro un de leur propagande dans le monde entier."

http://www.toutsaufsarkozy.com/cc/article04/EkFkEuyVkVjXQNkXSb.shtml

Le 12 janvier 2009, le grand quotidien arabophone algérien "Echorouk" (L'Aurore) publiait, en exclusivité, une interview donnée par le professeur Robert Faurisson au journaliste Mourad Ouabass dont nous publions ci-après la traduction relevée sur le site de Radio Islam:
http://abbc.net/faurisson/fr/interv-echorouk.htm

_________________
Juste à l'apogée du massacre sioniste dont est victime le peuple palestinien à Gaza, le professeur Robert Faurisson affirme à nouveau qu' au cours de la deuxième guerre mondiale il n'y a jamais eu de génocide des juifs et que les nazis, à l'époque de Hitler, n'ont jamais perpétré ce qu'on appelle aujourd'hui « l'Holocauste ». Depuis qu'il a publiquement exprimé ces convictions, le lobby juif n'a pas cessé de l'agresser et de le persécuter pour ses recherches historiques et pour ses opinions. Je l'ai rencontré, pour la première fois, il y a un peu plus de deux ans, à la conférence internationale sur « l'Holocauste » qui se tenait alors à Téhéran. Depuis lors, j'ai eu avec lui plusieurs rencontres et échanges de correspondance (1). Avec la guerre d'Israël contre Gaza, le professeur Robert Faurisson s'est à nouveau opposé et affronté aux juifs en divulguant et en exposant leurs visées, et leur bassesse. Je lui ai demandé d'accorder une interview à Echorouk, ce qu'il a volontiers accepté. Dans sa lecture de la situation, le professeur Faurisson prévoit, à long terme, la défaite des juifs dans leur occupation de la Palestine ; ces juifs connaîtront le sort commun à tout envahisseur.


Interview:
Qui êtes-vous, Robert Faurisson ?


Je vais avoir 80 ans. Je suis né près de Londres, en 1929, d'un père français et d'une mère écossaise. Je suis à la fois sujet britannique et citoyen français. J'ai été professeur d'université. J'ai enseigné à la Sorbonne et dans une université lyonnaise. Je possède l'agrégation des lettres (français, latin, grec) et le doctorat ès lettres et sciences humaines (ce qui englobe l'histoire). Mes deux spécialités ont été, d'une part, la «littérature française moderne et contemporaine » et, d'autre part, la « critique de textes et documents (littérature, histoire, médias) ». Je me suis spécialement intéressé à la propagande de guerre durant la Seconde guerre mondiale.


Pouvez-vous mettre le lecteur algérien au courant de vos recherches, lesquelles se donnent pour fin de revoir l'histoire de ce qu'on appelle aujourd'hui « l'Holocauste » des juifs ?


Au procès de Nuremberg (1945-1946), le tribunal des vainqueurs a notamment accusé l'Allemagne vaincue 1) d'avoir ordonné et planifié l'extermination physique des juifs d'Europe ; 2) d'avoir, dans ce but, mis au point et utilisé des armes de destruction massive appelées, en particulier, « chambres à gaz » ; 3) d'avoir, essentiellement par ces armes mais aussi par d'autres moyens, provoqué la mort de six millions de juifs.


Comment avez-vous révisé ces accusations?  


A l'appui de cette triple accusation, reprise depuis plus soixante ans par l'ensemble des grands médias occidentaux, on n'a produit aucune preuve qui résiste à l'examen. J'ai donc abouti à la conclusion suivante : Les prétendues chambres à gaz hitlériennes et le prétendu génocide des juifs forment un seul et même mensonge historique, qui a permis une gigantesque escroquerie politico-financière, dont les principaux bénéficiaires sont l'Etat d'Israël et le sionisme international et dont les principales victimes sont le peuple allemand – mais non pas ses dirigeants – et le peuple palestinien tout entier.


Quelles ont été, sur votre vie personnelle, les effets de ces conclusions de vos recherches historiques, lesquelles heurtent la croyance publique en ce qui s'appelle « l'Holocauste » ?


Ma vie est devenue un enfer du jour où, en juillet 1974, j'ai été dénoncé par le journal israélien Yedioth Aharonoth. De 1974 à ce jour, j'ai subi dix agressions physiques, j'ai eu d'innombrables procès et condamnations et j'ai fini par être privé du droit d'enseigner à l'université. En France, pour faire taire les « révisionnistes » que nous sommes, le lobby juif a obtenu le vote d'une loi spéciale, la loi Fabius-Gayssot du 13 juillet 1990, calquée sur une loi israélienne de juillet 1986. Laurent Fabius est un député socialiste, richissime et juif, tandis que Jean-Claude Gayssot est un député communiste. La loi Fabius-Gayssot prévoit jusqu'à un an de prison, 45 000 € d'amende et bien d'autres peines encore contre ceux qui «contestent » le prétendu « Holocauste ». Dans presque tout le monde occidental, avec ou sans loi spéciale, le révisionnisme est sévèrement sanctionné. Un certain nombre de mes collègues ou amis révisionnistes ont été ou sont actuellement en prison, pour de longues années, spécialement en Allemagne et en Autriche, pays avec lesquels aucun traité de paix n'a encore été signé depuis 1945 et dont les gouvernements restent soumis à la volonté des vainqueurs de la Seconde guerre mondiale.


« L'Holocauste » est-il devenu un tabou mondial ?


Dans le monde occidental, on a le droit de contester toutes les religions sauf la religion de « l'Holocauste ». On peut se moquer de Dieu, de Jésus, de Mahomet mais non de ce que Simon Wiesenthal, Elie Wiesel et Simone Veil ont raconté sur le prétendu génocide ou les prétendues chambres à gaz. Auschwitz est devenu un lieu sacré. On y organise des pèlerinages. On y voit des prétendues reliques de prétendus gazés : des chaussures, des lunettes, des cheveux et des boîtes de l'insecticide Zyklon B qu'on présente comme ayant été un produit servant à tuer les juifs alors qu'il était utilisé pour la désinfection des vêtements ou des locaux dans des camps ravagés par des épidémies de typhus. On nous affirme que les Allemands recherchaient « la solution finale de la question juive » en Europe et que cette formule cachait, paraît-il, leur volonté d'exterminer les juifs. C'est faux. Il ne faut pas tricher. Les Allemands recherchaient en réalité « une solution finale TERRITORIALE de la question juive ». Ils voulaient expulser les juifs vers un territoire qui leur fût propre. Il est exact qu'avant la guerre, ils ont, pendant un certain temps, pensé que ce territoire pourrait se situer en Palestine mais, très vite, ils ont considéré que cette solution aurait été impossible et qu'il fallait l'écarter par égard pour « le noble et vaillant peuple arabe » (sic ! je garantis ces mots).


Que s'est-il passé en fin de compte ?


Désireux, pendant la guerre, de neutraliser les juifs, les Allemands ont mis un certain nombre d'entre ceux-ci dans des camps de concentration ou de travail en attendant la fin de la guerre. Ils ont repoussé à l'après-guerre la solution définitive. Pendant la guerre et jusque dans les derniers mois de la guerre, ils ont dit aux Alliés : « Vous admirez les juifs ? Prenez-les. Nous sommes prêts à vous envoyer autant de juifs européens que vous le voudrez mais à une condition expresse : c'est que ces juifs resteront en Grande-Bretagne jusqu'à la fin du conflit ; ils ne devront sous aucun prétexte se rendre en Palestine ; le peuple palestinien a déjà tellement souffert des juifs que ce serait une « indécence » (sic) que d'ajouter à son martyre. »


Voilà qui me pousse à vous demander votre opinion sur le massacre qui se déroule actuellement à Gaza.


Aujourd'hui, plus que jamais, le peuple palestinien subit un calvaire. L'armée israélienne, après avoir infligé à ce peuple l'opération « Raisins de la colère », puis l'opération « Rempart à Jénine », suivie de l'opération « Arc-en-ciel » et de l'opération « Jour de pénitence », leur inflige maintenant l'opération « Plomb durci ». En vain ! En vain car, à mon avis, l'Etat d'Israël ne vivra pas même le temps qu'a vécu le Royaume franc de Jérusalem, c'est-à-dire 89 ans. La plupart des juifs vont quitter ces terres dans la même panique que les colons français ont quitté Alger en 1962 ou que l'Armée américaine a abandonné Saïgon en 1975. La Palestine redeviendra un pays libre où musulmans, chrétiens, juifs et autres pourront cohabiter. Du moins est-ce le vœu que je forme, moi qui, depuis 34 ans, suis traité en France comme une sorte de Palestinien. Je l'ai dit les 11 et 12 décembre 2006, lors de la conférence sur « l'Holocauste » organisée à Téhéran sous l'égide du président Ahmadinejad : nous avons tous le moyen d'aider à la libération de la Palestine. Ce moyen consiste à faire connaître au monde entier les conclusions de la recherche révisionniste. Il faut enlever tout crédit à ce prétendu « Holocauste » devenu l'arme numéro un du sionisme et de l'Etat d'Israël ; ce mensonge est l'épée et le bouclier de cet Etat. Il serait absurde de chercher à se défendre contre l'armement militaire des Israéliens en épargnant l'arme numéro un de leur propagande dans le monde entier.


J'ai récemment appris qu'un autre procès vous menace prochainement parce que vous persistez à contester - ce qui est interdit par la loi en France - la réalité de « l'Holocauste » des juifs. Quand vos problèmes avec les tribunaux cesseront-ils alors que vous atteignez bientôt l'âge de 80 ans?


Je vous annonce qu'à mon prochain procès, dont je ne sais pas encore la date, je déclarerai ceci à mes trois juges de la XVIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris (2 et 4, Boulevard du Palais, Paris 1er) : « Quiconque s'autorise à prétendre que les prétendues chambres à gaz nazies et le prétendu génocide des juifs ont été une réalité historique se trouve, qu'il le veuille ou non, apporter sa caution à un effroyable mensonge qui est devenu l'arme numéro un de la propagande de guerre de l'Etat d'Israël, un Etat colonialiste, raciste et impérialiste. Que celui qui a l'aplomb de cautionner le mythe de "l'Holocauste" se regarde les mains ! Ses mains sont rouges du sang des enfants palestiniens ! »  

---------------
1 - La première interview avec le professeur Faurisson a été publiée par Echorouk le 27 décembre 2006 et se trouve sur Internet à l'adresse:

http://www.echoroukonline.com/ara/interviews/10166.html


http://www.plumenclume.net/textes/2009/revisos/faurisson-gaza-180109.htm


Mercredi 21 Janvier 2009
coepik@yahoo.fr
http://www.alterinfo.net/faurisson-gaza_a28760.html
Partager cet article
Repost0
21 janvier 2009 3 21 /01 /janvier /2009 17:02
Un autre témoignage atroce. A l’attention de la Cour Pénale Internationale, mais aussi de nos dirigeants, soutiens inconditionnels à Israël.


A Gaza : tuée par Israël, dévorée par les chiens.
Ville de Gaza – “Mon Dieu ! Je n’ai jamais vu de scène aussi terrible” s’écrie Kayed Abou Aukal. Le médecin urgentiste n’en pouvait croire à ses yeux devant les restes de ce qui, quelques jours plus tôt, avait été Shahd, une petite fille palestinienne de 4 ans, toute potelée. Elle est morte quand un obus israélien a été tiré dans la cour de sa maison, dans le camp de réfugiés de Jabaliya, au nord de la Bande de Gaza. Lorsque ses parents ont tenté de se précipiter au secours de leur enfant, tombée à terre dans une mare de sang, une pluie de balles israéliennes les a tenus à distance. Durant les cinq jours suivants, ce qui restait de Shahd est resté dehors, voué à être déchiqueté par les chiens.

Les SS font dévorer une fillette morte de 4 ans par leurs chiens devant sa famille
« Les chiens n’ont pas laissé intacte une seule partie de la pauvre petite » dit Abou Aukal à travers ses larmes. « Nous avons vu au cours des 18 derniers jours des scènes à fendre le cœur. Nous avons ramassé des enfants dont les corps étaient déchirés ou brûlés, mais rien qui arrive à ce point ».

Cinq jours durant, le frère de Shahd, Matar, et son cousin Mohammed, ont essayé en vain d’atteindre le corps. A chaque fois les forces d’occupation israéliennes ont tiré sur eux. Voyant le corps du petit ange mis en pièces par la meute des chiens, tous deux ont fait une ultime tentative, qui fut pour eux la dernière. Ils ont été submergés de balles israéliennes avant même d’avoir pu atteindre le corps de Shahd, s’ajoutant ainsi à une longue liste de plus de 900 Palestiniens tués par Israël depuis le 27 décembre.

Avec calme, Omran Zayda, un jeune voisin, assure que les Israéliens savaient fort bien ce qu’ils faisaient. « Ils ont chassé sa famille et l’ont empêchée d’arriver jusqu’à son corps, sachant que les chiens le mangeraient », dit-il. « Ils ne se contentent pas de tuer nos enfants, ils le font délibérément de la manière la plus haineuse et inhumaine ». Selon Zayda, les mots, et même les caméras, ne peuvent rendre compte de l’horreur de la scène. « Vous ne pourriez jamais imaginer ce que les chiens ont fait à son corps innocent » dit-il en retenant ses larmes.

Nombreux sont les Palestiniens qui insistent sur le fait que Shahd n’a pas été le premier ou l’unique cas de ce type. A Jabaliya, au moment où la famille d’Abd Radou essayait d’enterrer trois de ses morts, les forces israéliennes ont commencé à tirer sur eux, déclarent des témoins. Ils ont ensuite lâché leurs chiens vers les corps abandonnés par leurs proches en deuil qui cherchaient refuge contre les tirs israéliens. « Ce qui est arrivé est terrifiant et impensable » a commenté Saad Abd Rabou. « Nos fils mouraient sous nos yeux et on nous empêchait même de les inhumer », dit-il « Les Israéliens ont juste lâché leurs chiens vers leurs corps, comme si ce qu’ils avaient commis ne suffisait pas ».

Ola Attallah

Source : THE PALESTINE CHRONICLE, 16.01.2009

http://www.palestinechronicle.com/news.php ? ?
(Traduit de l’anglais par Anne-Marie Perrin pour CAPJPO-EuroPalestine)

CAPJPO-EuroPalestine

Traduit de l’anglais par Anne-Marie Perrin
http://www.europalestine.com/spip.php?article3677

Mercredi 21 Janvier 2009
aea@yahoo.fr
http://www.alterinfo.net/Les-SS-font-devorer-une-fillette-morte-de-4-ans-par-leurs-chiens-devant-sa-famille_a28781.html
Partager cet article
Repost0
21 janvier 2009 3 21 /01 /janvier /2009 16:59

Note : Face aux cris d'orfraie de certains indignés qui crient à l'antisémitisme lorsqu'on leur parle de génocide des Palestiniens ou de similitude entre le comportement des nazis vis à vis des juifs hier et celui des sionistes vis à vis des Palestiniens aujourd'hui... face à ceux dont le raisonnement légalistique limite pathologique leur fait nier une telle comparaison puisque "pour les Palestiniens, y a pas de camps de concentration, de chambres à gaz ou de fours crématoires", il est peut-être bon de leur rappeler qu'un génocide est (Wikipédia) : "l'extermination physique, intentionnelle, systématique et programmée d'un groupe ou d'une partie d'un groupe ethnique, national, religieux ou racial" et que ce n'est pas parce que cela se déroule sur des années (outre des massacres programmés tels Deir Yassin, Jenine, Gaza ou même Sabra et Chatila) que ce n'est pas un génocide, comme le décrit très bien Shulamit Aloni dans cet article :



Un génocide n'a pas besoin de chambres à gaz !

Journal "Ha’Aretz", Tel-Aviv

9 mars 2003

Cri de colère contre la politique d’Ariel Sharon dans les Territoires palestiniens, par Shulamit Aloni, ex-ministre de la Culture du gouvernement Rabin et leader de la gauche israélienne.

Nous n’avons pas de chambres à gaz ni de fours crématoires, mais il n’existe pas qu’une seule méthode pour commettre un génocide. Le Dr Ya’akov Lazovik écrit dans le journal "Ha’Aretz" que le gouvernement de l’Etat d’Israël et la nation ne sauraient projeter de commettre un génocide. Est-ce là de la naïveté ou de l’hypocrisie ? C’est difficile à dire. On sait bien qu’il n’y a pas qu’une façon de commettre un meurtre, et cela vaut également pour le génocide. L’écrivain Y. L. Peretz parlait de ce “chat vertueux” qui ne fait pas couler le sang, mais étouffe ses victimes.

Le gouvernement israélien, avec son armée et ses instruments de destruction, non seulement fait couler le sang, mais étouffe aussi ses victimes. Comment qualifier autrement le largage d’une bombe de 1 tonne sur une zone urbaine densément peuplée [le 22 juillet dernier, à Gaza], officiellement pour tuer un dangereux terroriste et sa femme ? Bien sûr, les autres personnes - dont des femmes et des enfants - qui ont été tuées ou blessées ne comptent pas. Comment peut-on expliquer qu’on expulse des citoyens de chez eux à 3 heures du matin sous la pluie, puis qu’on place des bombes dans leurs maisons et qu’on s’en aille sans rien leur dire ?

Et comment justifier ce qui s’est passé à Jénine ? Nous n’avons pas détruit tout le quartier, mais seulement 85 maisons ; ce n’était pas un massacre, nous n’avons tué qu’une cinquantaine de personnes. Combien de gens faut-il tuer, combien de maisons faut-il détruire pour que ce soit un crime ? Un crime contre l’humanité tel qu’il est défini par les lois de l’Etat d’Israël et pas seulement par les lois belges.

Mieux encore : un couvre-feu et le bouclage d’une ville entière pour permettre à quelques adeptes d’une bande raciste [les ultras des colonies juives] d’entrer dans le caveau des Patriarches à Hébron, des chars qui détruisent des étals de fruits et légumes, des bulldozers abattant des maisons et des généraux qui, dans leur immense orgueil, sont prêts à détruire tout un quartier pour un groupe de voyous de colons. Couvre-feu, bouclages, brutalités, meurtres, destruction des maisons des suspects... on a fait tout cela.

L’ordre qu’a donné Ariel Sharon aux soldats qui sont allés se venger à Qibiah [en Jordanie, en 1956] - “Maximisez les pertes en vies et en biens” - n’a pas été oublié. Aujourd’hui, le Premier ministre Sharon, [le ministre israélien de la Défense] Shaül Mofaz et [le chef de l’état-major] Moshe Yaalon, les trois généraux qui dirigent la politique de ce gouvernement, se comportent comme le chat hypocrite : ils s’emploient à étouffer leurs victimes. Benny Alon, ministre du gouvernement actuel, l’a bien dit : “Rendez-leur [aux Palestiniens] la vie tellement impossible qu’ils partiront d’eux-mêmes.”

C’est ce qui se fait tous les jours. Le chef d’état-major a annoncé qu’il détruisait “pour reconstruire”. Ses actions laissent supposer que, par “construire”, il entend : construire de nouvelles colonies. Pour ne pas être obligée de veiller au bien-être des habitants, l’armée pénètre dans un village, tue, détruit, arrête et se replie. Ceux qui restent au milieu des cendres et des ruines n’ont plus qu’à se débrouiller tous seuls.

Israël ne veut tout simplement pas savoir...

Nombre de nos enfants sont endoctrinés, on leur dit dans les écoles religieuses que les Arabes sont des Amalécites [tribu ennemie des Hébreux] et la Bible nous enseigne qu’il faut anéantir les Amalécites. Un rabbin (Israël Hess) a écrit une fois dans le journal de l’université Bar-Ilan que nous devions commettre un génocide car ses recherches avaient montré que les Palestiniens étaient des Amalécites.

La nation israélienne ne projette pas un génocide ; elle ne veut tout simplement pas savoir ce qui se passe dans les Territoires. La nation obéit aux ordres donnés par ses représentants légitimes. Depuis l’assassinat du Premier ministre légitime [Yitzhak Rabin, en 1995], qui voulait apporter la paix, le doigt est sans cesse sur la détente, la cupidité passe avant tout et il existe toujours une raison pour brutaliser l’ensemble des habitants d’une ville qui en compte des dizaines, voire des centaines de milliers - parce qu’il y a toujours des gens qui sont recherchés. Il suffit qu’une personne soit recherchée pour bombarder et tuer, par erreur bien entendu, des femmes, des enfants, des ouvriers et d’autres êtres humains - en admettant qu’on les considère encore comme des êtres humains.

Bien entendu, avec notre hypocrisie, avec l’adoration que nous vouons à notre “morale juive”, nous faisons en sorte que tout le monde sache que les victimes palestiniennes sont merveilleusement soignées dans nos hôpitaux. Mais nous nous gardons bien de faire savoir combien de Palestiniens sont exécutés de sang-froid dans leur propre maison.

Le génocide dont il s’agit aujourd’hui n’est pas le même que celui dont nous avons été victimes dans le passé. Comme me l’a dit l’un de ces généraux malins, nous n’avons pas de chambres à gaz ni de fours crématoires.

Shulamit Aloni


gai_chat@yahoo.fr
http://www.alterinfo.net/Un-genocide-n-a-pas-besoin-de-chambres-a-gaz-!_a28772.html
Partager cet article
Repost0
21 janvier 2009 3 21 /01 /janvier /2009 13:34
Par Maan News  

Aujourd’hui mercredi 21, le nombre de morts s’élève à 1.323, alors que 3 blessés ont succombé à leurs blessures, a dit le Ministre de la Santé. Selon Mu’awiya Hassanein, directeur des services ambulanciers et d’urgence au Ministère, le nombre de blessés dépasse 5.420.


De plus, les corps de deux femmes âgées, Kamila Al-Attar, 90 ans, et Halima Siyam, 62 ans, ont été découverts dans les décombres à Gaza ville, dans la nuit de mardi.

Les trois Palestiniens morts des suites de leurs blessures sont Muhammad Abu Sweirih, qui est mort dans un hôpital égyptien, Imad Miqdad, qui est mort à l’hôpital de Khan Younis Hospital et Muhammad Madi, qui est mort à l’hôpital Ash-Shifa Hospital à Gaza ville.

Mardi, des sources médicales palestiniennes ont annoncé qu’un fermier de 20 ans, Nasr Salih Nasr, avait été tué par des tirs israéliens.

Avant cela, deux enfants palestiniens avaient été tués par des explosifs laissés par les forces israéliennes à Gaza. Il s’agit de Abdullah Hassanain, 10 ans, et de sa soeur Shurouq 11 ans.
  Source : Maan News  
  Traduction : MR pour ISM  
   
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=10990&type=communique&lesujet=Incursions
**********************************************************************************************************************
http://www.slide.com/r/4HhFORUxlj_WxAaxYOUnacP2n0R0yQrj?previous_view=TICKER&previous_action=TICKER_ITEM_CLICK&ciid=1441151881089680020
/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
Slide.com Skin Gallery   |  
 

Massacre Gaza janvier
by micheline.garreau

URL:
Embed:
Créer un Slide Show
an old style preload! an old style preload!
 

 

 
     
   
 
 

Close


    Partager cet article
    Repost0

    Pages