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Noesam@Voila.fr

  • : sionazisme
  • : Tout Juif qui se respecte, religieux ou séculier, ne peut plus garder le silence, voir pire, soutenir le régime sioniste, et ses crimes de génocide perpétrés contre le peuple palestinien...La secte sioniste est à l’opposé du Judaïsme. .................... Mensonge, désinformation, agression, violence et désobéissance de la loi internationale sont aujourd’hui les principales caractéristiques du sionisme israélien en Palestine.
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Israèl est contre TORAH

*"Les sionistes me dégoûtent autant que les nazis."
(Victor Klemperer, philologue allemand d'origine juive, 1881-1960)

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L’initiative sioniste de proclamer l’État d’Israël constitue une révolte contre la volonté divine, contre la Torah, une révolte qui a engendré une vague interminable de violence et de souffrance. À l’occasion de la fondation de l’État hérétique, les juifs fidèles à la Torah pleurent cette tentative d’extirper les enseignements de la Torah, de transformer les juifs en une « nation laïque » et de réduire le judaïsme au nationalisme.......Nous déplorons les tragédies que la révolution sioniste a provoquées chez les Palestiniens, notamment des déportations, l’oppression et la subjugation..Que nous méritions que cette année toutes les nations, en acceptant la souverainet

é divine, puissent se réjouir dans une Palestine libre et dans une Jérusalem libre! Amen. Offert par Netouré Karta International : www.nkusa.orglink

                                               


   

 


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FATHER OF SIONAZISJACOB HITLER

La prétendue ascendance juive d'Hitler: Une "explication" par la haine de soi
Une publication parue cette semaine a attiré mon attention. Il s’agit ni plus ni moins de la généalogie d’Adolf Hitler qui aurait des ascendants juifs !! Dans son article, Gilles Bonafi présente une fiche des Renseignements généraux que le magazine Sciences et Avenir a publié en mars 2009, et où on peut clairement lire le deuxième prénom d’Hitler : Jacob. Adolf Jacob Hitler serait le petit-fils de Salomon Mayer Rothschild. Cette information a été divulguée par deux sources de très haut niveau : Hansjurgen Koehler officier d’Heydrich, qui était lui-même l’adjoint direct d’Heinrich Himmler et Walter Langer le psychiatre qui a réalisé le profil psychologique d’Hitler pour l’OSS, les services secrets US pendant la Seconde Guerre mondiale.
SOURCE ;alterinfo

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31 janvier 2009 6 31 /01 /janvier /2009 22:22
Moumene Belghoul
 
Les mouvements d’opposition palestiniens souhaitent une alternative

L’Organisation de libération de la Palestine, organisme chapeautant la majorité des partis et des mouvements de résistance, semble figurer parmi les victimes de la tragédie de Ghaza. Les mouvements opposés au Fatah et au président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, entendent créer une nouvelle organisation qui représenterait réellement les intérêts de tous les Palestiniens.

Et ce, à la lumière des contingences induites par la récente agression israélienne contre Ghaza. Pour le chef du bureau politique du Hamas, Khaled Mechaal, l’OLP ne représente désormais plus le peuple palestinien dans sa diversité. Mechaal surprendra en annonçant qu’une initiative est en cours afin de trouver une alternative à l’organisation historique. Les efforts seraient le fait de l’ensemble des Palestiniens, tant ceux qui habitent dans les territoires occupés que des réfugiés à l’étranger. « Le fait que le peuple palestinien n’ait toujours pas de représentant unique, capable de défendre le droit au retour des réfugiés, est parfaitement inadmissible », a martelé Mechaal. Le responsable du Hamas estime que l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) sous sa forme actuelle ne représente pas tout le peuple palestinien. La raison en est qu’elle n’admet pas dans ses rangs les mouvements qui opposent une résistance armée à l’ennemi israélien. La mise en place, en collégialité avec d’autres factions, d’une nouvelle structure « représentant les Palestiniens à l’intérieur et dans la diaspora » à la place de l’OLP, ferait son chemin.

L’OLP est dominée par le Fatah sa colonne vertébrale. Elle regroupe les principaux mouvements nationalistes palestiniens et chapeaute l’Autorité palestinienne, principal interlocuteur palestinien dans les négociations du défunt processus de paix. En réaction, le président palestinien Mahmoud Abbas, dont le mandat est arrivé officiellement à terme le 10 janvier dernier, a affirmé que les tentatives du chef en exil du Hamas Khaled Mechaal de former une nouvelle organisation pour supplanter l’OLP étaient vouées à l’échec. « Il ne pourra pas détruire cet édifice [l’OLP] car personne parmi les Palestiniens ou ailleurs ne le soutient », a affirmé Abbas. Pour lui, l’OLP est reconnue par la « communauté internationale » comme le représentant légitime du peuple palestinien.

Abbas a affirmé également que ses rivaux du Hamas ne pourraient « jamais » prendre le contrôle de la Cisjordanie par la force comme ils l’avaient fait dans la bande de Ghaza en 2007. « Le Hamas a réussi son putsch à Ghaza car nous voulions alors éviter une confrontation militaire, mais ce qui a eu lieu là-bas ne se reproduira pas en Cisjordanie. Jamais », a déclaré Abbas qui jouit toujours des faveurs des Israéliens et des Occidentaux. Le mouvement Hamas qui a résisté durant 22 longs jours à l’agression israélienne reproche aux dirigeants du Fatah de s’être tout simplement rangés dans le camp de l’ennemi. La sortie du représentant du Hamas à Damas amplifierait davantage la scission déjà profonde entre le Fatah et le Hamas.

 

publié par la tribune d’Alger

http://www.latribune-online.com/monde/11225.html

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31 janvier 2009 6 31 /01 /janvier /2009 22:21
David et Goliath ou le mythe historique inversé
publié le jeudi 29 janvier 2009

Shlomo Sand.
 
Le dernier massacre à Gaza, qui répondait, entre autres, à des objectifs électoraux, n’aura aucunement fait évoluer la situation dans le bon sens et, a fortiori, n’aura pas conforté le droit d’existence d’Israël au Moyen-Orient.

Depuis l’origine de son entreprise de colonisation, il y a à peu près un siècle, le mouvement sioniste, et l’Etat d’Israël par la suite, s’est vu comme une minorité persécutée et faible, aspirant à se faire une place au soleil. Brandissant la Bible comme droit de propriété et portant en bandoulière le terrible capital de souffrance des pogroms et des massacres nazis, le projet sioniste a réussi au-delà de tout pronostic : il a fondé un « petit Etat juif » au cœur et aux dépens d’une population arabe infiniment supérieure en nombre.

De nos jours, les historiens savent que, dès la guerre de 1948, le rapport des forces militaires penchait déjà en faveur du jeune Etat, bien au-delà de la représentation que s’en firent les premiers Israéliens. Lors des trois guerres suivantes : 1956, 1967 et 1973, la puissance des forces armées israéliennes s’était encore notablement accrue et, à l’aide d’armements fournis par la France puis par les Etats-Unis, elle s’imposa face aux forces arabes qui lui étaient opposées.

Toutefois, depuis la guerre de Kippour, en 1973, l’armée israélienne n’est manifestement plus confrontée à une menace militaire sérieuse ; et de même, depuis lors, l’existence d’Israël ne s’est plus trouvée en danger. Les pilotes de l’armée israélienne ont cessé, depuis longtemps, d’accomplir des missions de combat ; à l’instar de la majorité des soldats, ils effectuent essentiellement des tâches de police. Force est de reconnaître que les principales missions dévolues à l’armée d’Israël, dotée des armes américaines les plus sophistiquées (chasseurs-bombardiers, drones, fusées guidées, tanks, gilets pare balles…) consistent à réprimer la population des territoires occupés qui de temps à autre tente, de façon désespérée et violente, de se révolter contre son triste sort.

« Tout Etat normal a le droit de défendre ses frontières et de répliquer lorsqu’il subit des bombardements de roquettes », affirment les porte-parole d’Israël dans leurs vibrantes justifications de l’agression brutale contre Gaza. « Certes », pourrait répondre le premier contradicteur venu, « mais tout Etat normal sait aussi où sont ses frontières ! ». Or, Israël ne satisfait pas à ce critère de logique politique de base. Depuis 1967, il n’a pas cessé d’implanter des colonies dans des territoires qui ne sont pas reconnus comme lui appartenant, tout en se gardant, par ailleurs, de les annexer juridiquement afin de ne pas devoir accorder l’égalité civique à leurs habitants.

Si, jusqu’en 2002, Israël a pu justifier l’occupation de ces territoires au motif que le monde arabe n’est pas disposé à reconnaître son existence, cette ligne de défense rhétorique est tombée lorsque la Ligue arabe, incluant l’Organisation de la libération de la Palestine (OLP), a déclaré reconnaître Israël dans les frontières de 1967. L’Etat d’Israël n’a aucunement relevé ce défi diplomatique que tous ses dirigeants ont superbement ignoré. Il s’est retranché derrière une haute muraille de béton, tout en continuant de mordre dans les terres palestiniennes, d’élargir ses colonies et de maintenir son contrôle et sa présence militaires sur toute la Cisjordanie

« Nous sommes sortis de Gaza », affirme Israël. « Alors, pourquoi les Palestiniens continuent-ils de nous attaquer à partir de là ? ». En fait, le retrait israélien de Gaza n’a constitué ni un geste envers les Palestiniens ni un premier pas vers la paix. Bien au contraire ! Tout comme M. Ehoud Barak a effectué le retrait du Liban sans accord afin de se soustraire à toute discussion sur l’évacuation du plateau du Golan, M. Ariel Sharon est sorti de la bande de Gaza pour ne pas avoir à conclure avec les Palestiniens un accord de paix qui aurait également comporté l’évacuation complète de la Cisjordanie et la renonciation à la partie arabe de Jérusalem. En fin de compte, les habitants du sud d’Israël qui subissent les bombardements de roquettes paient le prix fort pour préserver l’intégralité et la tranquillité des colonies.

En vérité, Israël n’a jamais réellement quitté Gaza et n’a jamais accordé aux Palestiniens qui y résident ne serait-ce qu’un semblant de souveraineté. Dès l’origine, l’intention était de créer une vaste « réserve indienne » enclose, préfigurant l’instauration d’autres « réserves » similaires en Cisjordanie ; au cœur d’Eretz Israël. Si les Palestiniens disposaient au moins d’une authentique poignée de souveraineté sur une parcelle de territoire, ils ne se verraient pas accusés d’introduire en contrebande des armes dans une zone relevant officiellement de leur autorité ; ils le feraient en pleine légalité et Israël serait obligé de reconnaître la légitimité de leur Etat. En fait, Israël récuse toute notion d’égalité, même fictive, entre elle-même et les Palestiniens : elle leur dénie tout droit de se défendre. Le droit de se défendre doit demeurer un privilège israélien exclusif. C’est ainsi qu’Israël a catégoriquement rejeté la proposition faite par le Hamas d’une accalmie générale, incluant la Cisjordanie, où l’Etat hébreu continuait de pratiquer sans retenue les « assassinats ciblés » de Palestiniens armés. Il est donc reconnu et admis que le droit d’Israël « de se défendre » implique la neutralisation totale de toute force de résistance palestinienne.

Ce fut pour Israël une véritable aubaine de voir le Hamas remporter à Gaza les élections dont le caractère légal et régulier a été reconnu. Le refus de l’OLP d’accepter le verdict des urnes entraîna la scission du camp national palestinien et la création de deux zones d’influences distinctes. Gaza s’en trouva plus isolée, plus étranglée, plus violente et, surtout, plus ostracisée aux yeux du monde occidental. En Cisjordanie, où l’on souriait encore à Israël, des pourparlers de paix s’ouvrirent avec les Palestiniens « modérés ». L’humiliation et l’absence de contenu effectif des interminables discussions avec l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas ne suscitèrent pas la moindre tendance au compromis et eurent pour seul effet de conforter le Hamas intransigeant. Tout Palestinien raisonnable est à nouveau porté à se dire qu’Israël n’a cessé de duper l’Autorité palestinienne, administrant la preuve que le seul langage qu’il entende est bien celui de la force.

« Le pouvoir corrompt, et le pouvoir absolu corrompt absolument », a déclaré, en son temps, Lord Acton. Israël dispose d’un pouvoir absolu comme vient de l’illustrer sa récente agression contre Gaza. Israël a également montré que, pour économiser la vie des « soldats juifs », elle est prête à sacrifier plusieurs centaines de civils « non juifs ». La majorité des victimes à Gaza ont été des femmes, des enfants, des vieillards. La plupart des combattants palestiniens ont été tués dans les bombardements aériens, par des tirs d’hélicoptères ou d’artillerie effectués depuis les tanks ou les navires de guerre, bien avant l’entrée en lice des forces d’infanterie terrestres. Ce type d’affrontement n’a pas empêché les communicants israéliens de magnifier avec fierté la « victoire sans précédent ! ».

Non loin des lieux mêmes où la mythologie biblique en avait fait le récit, le géant Goliath est revenu, équipé, cette fois-ci, d’une énorme panoplie militaire. Mais les rôles sont désormais inversés : Goliath est devenu « juif » et il est le « vainqueur ». Le petit David est maintenant un « musulman », réprouvé et piétiné lors d’affrontements interminables. Il faut bien, hélas, le reconnaître : c’est précisément cet énorme déséquilibre des forces entre Israël et les Palestiniens qui perpétue l’occupation de la Cisjordanie et rend la paix impossible.

Le dernier massacre à Gaza, qui répondait, entre autres, à des objectifs électoraux, n’aura aucunement fait évoluer la situation dans le bon sens et, a fortiori, n’aura pas conforté le droit d’existence d’Israël au Moyen-Orient. Tant que les Israéliens ne voudront pas se souvenir que les tireurs de roquettes artisanales sur la ville d’Ashkélon sont aussi les fils et les petits-fils de ceux qui en furent expulsés vers Gaza en 1950, il n’y aura pas d’avancée dans la solution du conflit. Celle-ci implique, en effet, de mieux comprendre la profonde colère de ceux qui subissent l’occupation, depuis au moins quarante et un ans ! Peut-on au moins espérer que ce massacre obligera enfin les Etats-Unis et l’Europe à se départir de leur indifférence afin d’obliger les réfractaires à la paix, héritiers des victimes juives d’hier, à un compromis plus équitable avec les victimes de la tragédie palestinienne qui dure encore aujourd’hui ?

 

Shlomo Sand Historien, professeur à l’université de Tel-Aviv, auteur de Comment le peuple juif fut inventé, Fayard, 2008.

Traduit de l’hébreu par Michel Bilis

publié en français par le Monde diplomatique

http://www.monde-diplomatique.fr/2009/02/SAND/16841

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31 janvier 2009 6 31 /01 /janvier /2009 22:18
Gaza ; les militaires israéliens refusent de laisser entrer du matériel pour filtrer l’ eau
publié le samedi 31 janvier 2009

Saed Bannoura (+ Irin)
 
La guerre que mène Israël contre le peuple palestinien à Gaza, ce n’est pas seulement les bombardements barbares : le gouvernement israélien a refusé de laisser entrer le matériel français de filtrage de l’eau qui est indispensable à la bande de Gaza ravagée par la guerre israélienne.

Selon le ministre français des Affaires étrangères, vendredi 30 janvier, Israël a interdit au gouvernement français d’acheminer le système de filtrage de l’eau à Gaza où la population est sans eau potable depuis des semaines [1].

Dans certaines parties de Gaza, les eaux usées inondent les rues et les maisons après l’assaut israélien contre Gaza qui s’est terminé il y a 10 jours, quand les Israéliens ont décrété un cessez-le-feu.

L’armé israélienne a violé le cessez-le-feu 7 fois depuis, notamment lors d’une attaque qui a blessé hier (30 janvier) plusieurs élèves d’une école primaire à Khan Younis. Les combattants palestiniens ont tué un soldat israélien lors d’une invasion israélienne du sud de Gaza, en violation du cessez-le-feu.

Pendant ce temps, le blocus imposé à la bande de Gaza perdure, et, à cause du manque d’eau, les Palestiniens n’ont même pas pu nettoyer les graffiti racistes et les excréments étalés sur les murs par les soldats israéliens [2] .

Le gouvernement français a convoqué l’ambassadeur israélien à Paris pour demander des explications sur les raisons du refus de laisser entrer le système de filtrage de l’eau, alors que les autorités françaises étaient passées par les canaux appropriés pour obtenir l’autorisation.  [3]

 

[1] voir Irin :

Risque de contamination de l’eau de boisson par les eaux usées

"face à l’effondrement imminent du système d’évacuation des eaux usées à Gaza, un éminent ingénieur hydraulique a fait état d’un risque de contamination des eaux souterraines dans l’enclave, ce qui raréfierait d’autant plus l’eau salubre.

Gaza est particulièrement vulnérable à la contamination de ses eaux souterraines, puisque le sol désertique et sablonneux de l’enclave absorbe aisément l’eau (ou les eaux usées qui fuient des canalisations d’égout). Ce risque est d’autant plus important que les eaux souterraines circulent relativement près de la surface, et que les puits creusés pour y accéder sont souvent peu profonds.

Le système d’évacuation des eaux usées, mal entretenu, dangereux et de plus en plus vétuste, pâtit d’un cruel manque d’investissements. Au moins une station de traitement des eaux usées est également mal située, à Sheikh Ajleen, dans une zone plane et sablonneuse, ce qui augmente le risque de voir les eaux usées s’infiltrer dans la nappe phréatique.

De nombreuses canalisations ont également été endommagées par les bombardements israéliens : dès lors, lorsque l’eau est acheminée sous pression jusque chez l’habitant, les canalisations endommagées aspirent l’air et peut-être les eaux usées, selon Majed Ghannam, responsable de la qualité de l’eau à la Société de gestion de l’approvisionnement en eau des municipalités côtières (CMWU), la société des eaux de Gaza.

« Le plus dangereux, c’est la contamination de l’eau potable par les eaux usées. Il faut qu’un organisme international comme l’Organisation mondiale de la santé mène des recherches à ce sujet », a recommandé Monther Shoblak, directeur général de la CMWU.

Obstacles aux réparations

« Huit des principaux puits d’eau artésiens ont été partiellement ou entièrement détruits pendant les bombardements [israéliens] », a en outre rapporté M. Shoblak.

Mais les travaux de réparation ont été entravés par l’interdiction d’importer. Israël a en effet interdit l’importation de divers matériaux tels que les tuyaux, qui peuvent être utilisés, selon les autorités, pour la fabrication de bombes.

De même, la CMWU n’a pas pu importer d’excavateurs, de véhicules lourds et autres équipements spécialisés. Pendant l’offensive israélienne, presque aucun travail de réparation n’a pu être mené, a expliqué M. Shoblak, ajoutant : « huit réparateurs ont été tués au cours des attaques israéliennes ».

Malgré tout, la CMWU fait ce qu’elle peut, selon le dernier bulletin d’information publié par le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).

Le 21 janvier, la société a entamé des travaux d’urgence pour réparer un ensemble de puits et de canalisations, à Gaza-ville et dans le nord de la bande, dont le puits n°5 de Sheikh Ajleen, le puits Ghabin de Beit Lahiya, et le puits Alzohour de Jabalia.

Les équipes techniques travaillent actuellement à la réparation des puits de la zone d’Administration civile (le long de la route de Salahaddein, à l’est de Jabalia et au nord de Gaza-ville) et du puits de Khadija à Beit Hanoun.

La station de traitement des eaux usées de Sheikh Ajleen/Gaza-ville a été réhabilitée le 25 janvier, selon M. Shoblak.

Distribution d’eau potable

« Les enfants sont particulièrement vulnérables aux maladies en situations de déplacement ou lorsque les conditions d’hygiène sont mauvaises », a expliqué à IRIN Jon Bugge, du bureau de Save the Children à Ramallah.

« Au 18 janvier, selon les Nations Unies, environ 400 000 personnes, dont 224 000 enfants, n’avaient toujours pas l’eau courante. Nous attendons les conclusions de l’évaluation rapide menée actuellement à Gaza pour avoir des informations plus précises ».

Selon le bulletin d’information publié par OCHA en date des 26-27 janvier, « l’UNICEF a averti que la pénurie continue d’eau de boisson et le débordement des égouts dans les zones résidentielles présentaient de graves risques de santé publique ».

Depuis le 17 janvier, Oxfam distribue chaque jour, en moyenne, 10 litres d’eau de boisson traitée au chlore à 30 000-40 000 personnes, essentiellement à Gaza-ville et dans le nord de la bande.

Entre le 12 et le 20 janvier, l’Australian Conservation Foundation (ACF) a distribué 25 litres d’eau par personne et par jour sur une période de cinq jours à 6 988 personnes, à Gaza-ville, au Beach Refugee Camp et au camp de réfugiés de Jabalia.

La CMWU a également fourni des véhicules pour le transport de l’eau de la station de désalinisation de Deir el-Balah (centre de Gaza) à Izbat Abed Rabbo, dans le nord, a indiqué M. Shoblak."

http://www.irinnews.org/fr/ReportFrench.aspx ?ReportId=82670

voir aussi :

« Effondrement » des systèmes d’eau et d’assainissement à Gaza

Les Nations Unies ont prévenu que les réseaux électriques étaient hors d’usage le 4 janvier dans de larges secteurs de la bande de Gaza et que les hôpitaux ne fonctionnaient plus que grâce à des groupes électrogènes. Les pompes n’étant plus alimentées, 70 pour cent des habitants de Gaza, selon les estimations, sont privés d’eau courante.

D’après le dernier rapport (daté du 4 janvier) du coordinateur humanitaire des Nations Unies dans Territoires palestiniens occupés, Israël bloque l’approvisionnement en carburant, et les stocks s’amenuisent.

L’organisation non gouvernementale israélienne Gisha a déclaré que sept des 12 lignes électriques de l’enclave (les 12 lignes fournissent normalement quelque 70 pour cent de l’électricité de Gaza) étaient à l’arrêt, et averti que l’absence d’alimentation électrique provoquait des montées d’eaux usées dans les zones habitées et les terres agricoles. Le risque d’inondation soutenue persiste.

« Le système d’approvisionnement en eau et le réseau d’assainissement de Gaza se dégradent, privant les habitants d’eau et provoquant des inondations dans les rues », a déploré Maher al-Najjar, directeur adjoint de la société de gestion de l’approvisionnement en eau (CMWU) de Gaza.

Ce dernier a ajouté que 48 des 130 puits de Gaza étaient totalement à l’arrêt en raison de la coupure d’électricité et de tuyaux endommagés. « Au minimum 45 puits supplémentaires ne fonctionnent que partiellement, et sont susceptibles de cesser de fonctionner au cours des prochains jours à défaut d’approvisionnement en carburant et en électricité », a affirmé M. al-Najjar.

Les sanctions imposées sur Gaza par Israël, qui incluent de sévères restrictions sur les importations, ont provoqué durant quelques temps une pénurie de pièces détachées, qui est venue aggraver les problèmes actuels.

Les chirurgiens du CICR bloqués

Le CICR n’a pu envoyer son équipe de chirurgiens à Gaza en raison de la fermeture du point de passage d’Erez par Israël Dans l’intervalle, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), à Genève, a déclaré qu’un approvisionnement en matériel médical, notamment en sang, en médicaments et en produits tels que des sacs mortuaires, était nécessaire. Le CICR n’a pu envoyer son équipe de chirurgiens à Gaza, en raison de la fermeture du point de passage d’Erez par Israël. L’équipe du CICR essayait d’y pénétrer depuis la semaine précédente, avant le lancement d’une invasion terrestre par Israël, mais s’est retrouvée bloquée.

Au terme d’une semaine de frappes aériennes sur l’enclave côtière, les Israéliens ont lancé le 3 janvier une offensive terrestre : des obus ont été tirés, puis des troupes dépêchées à Gaza.

Depuis le début de l’offensive, le 27 décembre, on recense plus de 515 victimes côté palestinien, dont un quart de civils d’après les estimations de l’ONU, et quatre victimes côté israélien, dont trois civils. Les Israéliens ont été tués par des tirs de roquette palestiniens.

Israël a expliqué que l’opération avait été lancée pour contenir les tirs de roquette et de mortier provenant de l’enclave.

Depuis le début de l’offensive terrestre, les déplacements au sein de l’enclave sont devenus plus difficiles. Les citoyens ont peur de s’aventurer à l’extérieur. Un travailleur humanitaire a expliqué que certaines personnes avaient peur de faire la queue pour obtenir du pain, de crainte de se faire surprendre par des tirs aériens.

Selon le CICR, dans le nord de Gaza, une femme n’ayant pu se rendre à l’hôpital a mis au monde un enfant mort-né et souffert d’une rupture de l’utérus.

Un auxiliaire médical a été tué le 4 janvier lorsque son ambulance a été frappée par un obus israélien, selon Oxfam. L’incident a blessé deux autres personnes, dont une a perdu un pied.

Un porte-parole du CICR à Genève a souligné la nécessité de protéger les installations sanitaires et le personnel médical et de laisser ces derniers faire leur travail librement.

Selon les organisations humanitaires, un grand nombre de personnes décédées et blessées arrivent dans des hôpitaux incapables de faire face, notamment à cause des pénuries dans l’enclave découlant de la fermeture par Israël des points de passage vers Gaza. Dans le sud, le point de passage de Rafah séparant la bande de Gaza de l’Égypte est également totalement fermé.

GENÈVE, 6 janvier 2009 (IRIN) - http://www.irinnews.org/fr/ReportFrench.aspx ?ReportId=82217

[2] pratique répugnante d’humiliation délibérée très largement répandue chez les soudards israéliens dans les maisons et bâtiments qu’ils occupent au mépris du droit international, régulièrement constatée par les Internationaux qui les ont vus à l’oeuvre

[3] publié par Imemc http://www.imemc.org/article/58712

Intro, synthèse, traduction d’Imemc, choix de photo (eaux usées, Wadi gaza, près de la ville de Gaza- Yahoo) et note : C. Léostic, Afps
http://www.france-palestine.org/article11026.html
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31 janvier 2009 6 31 /01 /janvier /2009 22:14
La Palestine au coeur de la Conscience universelle

samedi 31 janvier 2009, par Yasser Arafat

Discours de Yasser Arafat devant l’Assemblée générale des Nations uniesGenève, 13 décembre 1988

Monsieur le Président, Messieurs les représentants, Jamais je n’aurais imaginé que ma première rencontre depuis 1974 avec votre auguste assemblée aurait lieu dans cette bonne et hospitalière ville de Genève. Je pensais que les acquis et les nouvelles positions politiques auxquelles est parvenu notre peuple palestinien lors de la tenue du Conseil national, à Alger, qui ont toutes reçu un accueil international très favorable, m’obligeraient sans nul doute à me rendre à New York, au Siège de l’Organisation internationale, pour vous y présenter nos résolutions politiques et la vision que nous avons de l’avenir de la paix dans notre patrie, telles qu’elles ont été élaborées par notre Conseil national palestinien, la plus haute instance législative de nos institutions politiques.

Ma rencontre avec vous aujourd’hui à Genève, après qu’une injuste décision américaine m’eut empêché d’aller vous rencontrer à New York, est donc pour moi source de fierté et de joie.. Fierté d’être avec vous, parmi vous, vous qui êtes la plus haute des tribunes pour toutes les causes de justice et de paix dans le monde. Ma joie, c’est d’être à Genève, là où la justice et la neutralité sont un flambeau et une constitution dans un monde où ceux qui croient à l’arrogance de la force brute perdent la neutralité et le sens de la justice qu’ils portent en eux. C’est pour cela que la décision de votre auguste assemblée, adoptée à la majorité des 154 Etats, de tenir ici même cette réunion, n’est pas une victoire sur une décision américaine. C’est la victoire du consensus international en faveur de la liberté, c’est un plébiscite sans précédent en faveur de la paix, et c’est la preuve que la juste cause de notre peuple s’est définitivement enracinée dans la structure même de la conscience universelle.

Notre peuple palestinien se souviendra toujours de cette auguste assemblée, de ces nations amies debout ici avec le droit et la justice, défendant les valeurs et les principes au service desquels l’Organisation des Nations Unies a été fondée. Tous les peuples qui subissent l’injustice, l’oppression et l’occupation et qui comme notre peuple palestinien, luttent pour la liberté, la dignité et la vie, y puiseront confiance et assurance.

Je saisis cette occasion pour adresser mes profonds remerciements à tous les Etats, forces, organisations internationales et personnalités mondiales qui ont soutenu notre peuple et appuyé ses droits nationaux. Tout particulièrement à nos amis en Union soviétique et en Chine populaire, dans les pays socialistes, les pays non alignés, les pays islamiques, les pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine, ainsi que dans tous les autres pays amis. Je remercie aussi les pays d’Europe occidentale et le Japon pour les positions qu’ils ont récemment adoptées à l’égard de notre peuple, et je les convie à aller de l’avant, pour que ces positions se développent davantage encore, et que s’ouvre la perspective de la paix et d’une solution juste au conflit dans notre région, le Moyen-Orient.

J’affirme ici aussi notre solidarité et notre appui aux mouvements de libération en Namibie et en Afrique du Sud, dans leur lutte, ainsi que notre appui aux pays africains de la ligne de front face aux agressions perpétrées par le régime raciste d’Afrique du Sud.

Je saisis cette occasion pour exprimer mes remerciements et ma reconnaissance à l’égard de tous ces pays amis qui ont pris l’initiative de nous soutenir, d’appuyer les décisions de notre Conseil national et de reconnaître l’Etat de Palestine.

Et je ne manquerai pas de souligner notre immense gratitude envers S. E. M. Javier Peréz de Cuéllar, Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, ainsi qu’envers ses adjoints, pour les efforts inlassables qu’ils n’ont cessé de déployer pour édifier ce à quoi l’humanité aspire en matière de détente internationale, de solution des conflits, et tout particulièrement au sujet de la question de Palestine. J’adresse de même mes remerciements et ma considération au Président et aux membres du Comité pour l’exercice des droits nationaux inaliénables du peuple palestinien pour leurs efforts en faveur de la cause de notre peuple. Je salue et remercie également le Comité spécial des neuf pays non alignés pour la question de Palestine, pour le travail constructif qu’il a accompli pour la cause de notre peuple.

Permettez-moi enfin, Monsieur le Président, de vous adresser mes plus chaleureuses félicitations à l’occasion de votre élection à la présidence de cette assemblée. J’ai pleinement confiance en votre sagesse et en votre rigueur. Je salue également votre prédécesseur, qui a dirigé avec clairvoyance les travaux de l’Assemblée précédente.

J’exprime enfin au Gouvernement et au peuple suisses mes salutations et ma profonde gratitude pour l’assistance considérable qu’ils nous ont fournie, les facilités dont ils nous ont fait bénéficier et les efforts qu’ils ont accomplis dans ce but.

Il y a 14 ans, le 13 novembre 1974, j’avais reçu de vous une gracieuse invitation à exposer, devant cette auguste assemblée, la cause de notre peuple palestinien. Me voici de nouveau devant vous, après toutes ces années riches en événements dramatiques, et je constate que de nouveaux peuples occupent désormais leur place parmi vous, couronnement de leurs victoires dans les combats de la liberté et de l’indépendance. Aux représentants de ces peuples, j’adresse les félicitations de notre peuple, et je proclame devant vous tous que je reviens à vous la voix plus haute, la détermination plus ferme et la confiance plus assurée pour affirmer que notre lutte, inévitablement, portera ses fruits. J’affirme que l’Etat de Palestine, dont nous avons proclamé l’établissement lors de notre Conseil national, prendra inévitablement sa place parmi vous pour participer à vos côtés à l’application de la Charte de cette organisation et pour faire respecter la Déclaration des droits de l’homme, pour mettre fin aux tragédies endurées par l’humanité et jeter les bases du droit, de la justice, de la paix et de la liberté pour tous.

Il y a 14 ans, lorsque vous nous avez dit, dans la salle de l’Assemblée générale :

« Oui à la Palestine et au peuple de Palestine, oui à l’Organisation de libération de la Palestine, oui aux droits nationaux inaliénables du peuple Palestinien », certains s’étaient imaginé que vos résolutions ne seraient suivies d’aucun effet notable. Ils ne comprenaient pas que ces résolutions allaient devenir une des sources les plus vives à laquelle s’abreuverait le rameau d’olivier que je portais ce jour-là, ce rameau qui s’est transformé, après que nous l’ayons arrosé de notre sang, de nos larmes et de notre sueur, en un arbre qui prend ses racines dans la terre, dont les branches s’élancent vers le ciel et qui promet le fruit de la victoire sur l’oppression, la tyrannie et l’occupation. Vous nous avez offert l’espoir du triomphe de la liberté et de la justice. Nous vous avons offert en retour une génération entière des enfants de notre peuple, qui a consacré sa vie à la réalisation de cet espoir, la génération de l’Intifada bénie, qui brandit aujourd’hui la pierre de la patrie pour défendre sa dignité et l’honneur d’appartenir à un peuple assoiffé de liberté et d’indépendance.

A vous tous ici présents, je transmets les salutations des enfants de notre peuple héroïque, hommes et femmes, des masses de notre Intifada bénie qui entre dans sa seconde année avec ce grand élan, cette organisation minutieuse et cette pratique éminemment civilisée et démocratique jusque dans la confrontation avec l’occupation, l’exploitation, la tyrannie et les crimes monstrueux quotidiennement commis à leur encontre par les occupants israéliens.

A vous tous ici présents, je transmets le salut de nos garçons et de nos filles dans les prisons et les camps de détention collective de l’occupation. A vous tous, je transmets le salut des enfants de la pierre qui défient l’occupation, ses avions et ses chars, et font revivre dans les mémoires l’image nouvelle du David palestinien aux mains nues face à Goliath l’Israélien bardé d’armes.

Lors de notre première rencontre, j’avais conclu mon intervention en affirmant, en ma qualité de président de l’OLP et de commandant de la révolution palestinienne, que nous ne voulions pas que soit versée une seule goutte de sang, juif ou arabe, et que nous ne voulions pas que les combats se poursuivent, ne fut-ce qu’une minute. Je m’étais adressé à vous, dans l’espoir que nous Parviendrions à abréger la douleur et les souffrances, à hâter la mise en place des bases d’une paix juste fondée sur la garantie des droits de notre peuple, de ses aspirations et de ses espoirs, comme des droits de tous les peuples, sur un pied d’égalité.

Je m’étais adressé à vous pour que vous vous teniez aux côtés de notre peuple en lutte pour l’exercice de son droit à l’autodétermination, pour que vous lui donniez les moyens de retourner de son exil imposé par la force des baïonnettes et de l’arbitraire, pour que vous nous aidiez à mettre fin à la tyrannie imposée à tant de générations de notre peuple, depuis tant de décennies, afin qu’il puisse enfin vivre dans sa patrie, retrouver ses maisons, libre et souverain, jouissant de la Plénitude de ses droits nationaux et humains. Et j’avais, pour finir, affirmé du haut de cette tribune, que la guerre surgissait de Palestine, et que la paix commençait en Palestine.

Le rêve que nous caressions alors était d’établir un Etat palestinien démocratique au sein duquel vivraient musulmans, chrétiens et juifs sur un pied d’égalité, avec les mêmes droits et les mêmes devoirs, dans une seule société unifiée, à l’instar d’autres peuples sur cette terre dans notre monde contemporain.

Quelle ne fut pas notre surprise lorsque nous entendîmes les responsables israéliens expliquer que ce rêve palestinien, inspiré de l’héritage des messages divins qui ont illuminé le ciel de la Palestine ainsi que des valeurs humaines qui fondent la coexistence au sein d’une société démocratique et libre, était un plan visant à les détruire et à les anéantir.

Il nous fallait tirer les leçons d’un tel état de fait, constater la distance qui le séparait du rêve. Nous prîmes alors, au sein de l’OLP, l’initiative de procéder à la recherche de formules alternatives réalistes et praticables pour apporter à ce problème une solution fondée sur une justice possible, et non pas sur une justice absolue. Une solution qui puisse garantir les droits de notre peuple à la liberté, la souveraineté et l’indépendance, et qui puisse également garantir à tous la paix, la sécurité et la stabilité, évitant à la Palestine et au Moyen-Orient la poursuite des guerres et des combats qui s’y déroulent depuis 40 ans.

Ne sommes-nous pas ceux qui ont pris l’initiative d’invoquer la Charte des Nations Unies et leurs résolutions, la Déclaration universelle des droits de l’homme et la légalité internationale en tant que références de base pour la solution du conflit arabo-israélien ?

N’avons-nous pas fait bon accueil à la déclaration commune Vance-Gromyko en 1977, en tant qu’initiative qui pouvait servir de base à un projet de solution pour ce conflit ?.

.N’avons-nous pas donné notre accord pour participer à la Conférence de Genève sur la base de la déclaration soviéto-égyptienne de 1977, de façon à progresser vers une solution de paix dans la région ?

N’avons-nous pas adopté1e Plan de paix arabe de Fès, en 1982, puis le projet de convocation d’une conférence Internationale de paix sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies et conformément à ses résolutions ?

N’avons-nous pas appuyé le Plan Brejnev pour la paix au Moyen-Orient ?

N’avons-nous pas accueilli et appuyé la Déclaration de Venise des pays de la Communauté économique européenne concernant les. bases d’une paix juste dans la région ?

N’avons-nous pas accueilli et soutenu l’initiative des deux Présidents Gorbatchev et Mitterrand au sujet de la commision préparatoire de la conférence internationale ?

N’avons-nous pas fait bon accueil aux dizaines de déclarations et d’initiatives politiques émanant des groupes régionaux, des pays africains, des pays islamiques, des pays non alignés, des pays socialistes, des pays d’Europe et d’autres pays, dans le seul but de parvenir à un règlement pacifique fondé sur la légalité internationale, afin d’instaurer la paix et de résoudre le conflit ?

Quelle fut la position d’Israël face à tout cela ? Bien que chacune de ces initiatives, chacun de ces plans, chacune de ces déclarations ait été inspiré par la volonté de prendre en considération le rapport de force politique de même que les revendications et les intérêts de l’ensemble des parties au conflit arabo-israélien, l’attitude d’Israël devant tout cela fut l’escalade de ses projets de colonisation et d’expansion. Elle consista à élargir le champ des destructions et des ruines, et à faire à nouveau couler le sang. Elle consista à multiplier les fronts, jusqu’à y inclure le Liban frère, que les troupes d’occupation envahirent en 1982, avec les conséquences que l’on sait, les massacres comme ceux de Sabra et de Chatila, et les boucheries perpétrées à l’encontre des deux peuples, libanais et palestinien. Israël continue d’occuper une partie du Sud-Liban, et ce pays doit quotidiennement faire face aux raids de l’aviation et aux agressions aériennes, terrestres ou maritimes qui frappent ses villes et ses villages comme elles frappent nos camps dans le sud.

Il est triste et regrettable que seul le Gouvernement des Etats-Unis continue à soutenir et à appuyer ces plans israéliens d’agression et d’expansion, et continue à soutenir Israël dans la poursuite de son occupation de nos territoires palestiniens et arabes, dans la poursuite de ses crimes et de sa politique de main de fer contre nos enfants et nos femmes.

Il est également douloureux et regrettable que le Gouvernement américain s’obstine à refuser de reconnaître à six millions de Palestiniens le droit à l’autodétermination, qui est un droit sacré pour le peuple américain comme pour tous les peuples de la terre.

Je rappelle au peuple américain la position du Président Wilson, père de ces deux principes universels qui régissent les relations internationales que sont l’inadmissibilité de l’acquisition du territoire d’autrui par la force, et le droit des peuples à l’autodétermination. Lorsque notre peuple palestinien fut consulté, en 1919, par l’entremise de la Commission King-Crane, ce sont les Etats-Unis qu’il avait alors choisi pour puissance mandataire mais les circonstances ont fait que ce fut la Grande-Bretagne qui vint prendre cette place. Et je m’adresse aujourd’hui au peuple américain, et je pose cette question : est-il équitable que les principes énoncés à ce propos par le Président Wilson ne soient pas appliqués au peuple palestinien ?

Les administrations américaines qui se sont succédées au cours de ces années savent pourtant pertinemment que l’unique acte de naissance de l’Etat d’Israël, c’est la résolution 181 (11) de l’Assemblée générale des Nations Unies, adoptée le 29 novembre 1947 avec le soutien des Etats-Unis et de l’Union soviétique et qui recommandait l’établissement de deux Etats en Palestine, l’un arabe palestinien et l’autre juif. Comment le Gouvernement américain peut-il expliquer sa position, qui consiste à reconnaÎtre la moitié de cette résolution relative à Israël tout en rejetant l’autre moitié relative à l’Etat palestinien ? Mieux encore, comment le Gouvernement américain peut-il expliquer son manque d’empressement à faire appliquer une résolution qu’il a lui-même adoptée et dont il a plus d’une fois réaffirmé la validité face à votre auguste assemblée, à savoir la résolution 194 (111), qui reconnaÎt le droit des Palestiniens au retour dans les foyers dont ils ont été chassés et au recouvrement de leurs biens ou à l’indemnisation de ceux qui ne.souhaiteraient pas revenir ?

Le.Gouvernement des Etats-Unis sait bien qu’il ne peut, pas plus qu’aucun autre Etat, s’arroger le droit de fractionner la légalité internationale ni vider de leur sens les jugements du droit international.

La lutte continue de notre peuple pour ses droits remonte à des dizaines d’années, au cours desquelles il a consenti des centaines de milliers de martyrs et de bléssés, enduré toutes sortes de souffrances, traversé des tragédies sans jamais défaillir et sans que sa volonté ne s’émousse. Au contraire, il n’a cessé de renforcer sa détermination à demeurer attaché à sa patrie palestinienne et à son identité nationale.

Les dirigeants israéliens, en proie à une euphorie trompeuse, s’étaient imaginé qu’après notre départ de Beyrouth l’OLP allait être engloutie par la mer. Ils ne s’attendaient pas à ce que le départ vers les exils se transforme en chemin du retour à la patrie, au véritable champ de bataille, à la Palestine occupée.

C’est alors qu’advint l’héroÏque soulèvement populaire à l’intérieur de notre terre occupée, cette Intifada qui s’est levée pour se poursuivre jusqu’à la réalisation de nos objectifs de liberté et d’indépendance nationale.

Je m’enorgueillis d’être l’un des fils de ce peuple qui trace avec le sang de ses enfants, de ses femmes et de ses hommes l’admirable épopée de la résistance populaire, réalisant des miracles quotidiens, frisant la légende pour que son Intifada continue, pour qu’elle se développe et s’étende, jusqu’à ce qu’elle impose sa volonté et fasse la preuve que le droit peut l’emporter sur la force.

Chaleureuses salutations aux masses de notre peuple qui forgent aujourd’hui cette expérience révolutionnaire et démocratique unique en son genre !

C’est cette foi que la machine de guerre israélienne n’a jamais pu ébranler, que les balles de toutes sortes n’ont jamais pu réduire ni terroriser, dont l’ensevelissement des vivants, les os brisés, les avortements provoqués par les gaz et la mainmise sur les ressources en eau n’ont jamais pu venir à bout, et que ni les arrestations, ni les prisons, ni les exils, ni les expulsions hors de la patrie n’ont affaiblie. Quant aux châtiments collectifs, aux dynamitages de maisons, à la fermeture des universités, des écoles, des syndicats, des associations et des institutions, quant à l’interdiction des journaux et au blocus des camps, des villages et des villes, tout cela n’a fait que raffermir cette foi, jusqu’à ce que la révolution embrasse chaque foyer, jusqu’à ce qu’elle s’enracine dans chaque pouce de la terre de la patrie.

Un peuple qui a parcouru cet itinéraire, un peuple héritier de cette histoire ne peut être défait. Nulle force et nulle terreur ne sauraient lui faire renier sa foi parfaite en son droit à une patrie comme en son adhésion aux valeurs de la justice, de la paix, de l’amour et de la coexistence tolérante. Et comme le fusil du révolutionnaire nous a protégés, empêchant notre liquidation et l’annihilation de notre identité nationale sur le champ brûlant des combats, nous avons une totale confiance en notre capacité à défendre notre rameau d’olivier sur le champ des batailles politiques. Le ralliement mondial à la justesse de notre cause et en faveur de l’instauration de la paix basée sur la justice démontre sans ambiguïté que le monde sait aujourd’hui qui est le bourreau et qui est la victime, qui est l’agresseur et qui est l’agressé, qui mène la lutte pour la liberté et pour la paix et qui est le terroriste. Et voici que les pratiques quotidiennes des forces d’occupation et des bandes de colons fanatiques et armés contre notre peuple, ses enfants et ses femmes mettent à nu le visage hideux de l’occupation israélienne, le révèlent dans sa vérité d’agresseur.

Cette conscience mondiale grandissante a fini par toucher des groupes juifs eux-mêmes, à l’intérieur comme à l’extérieur d’Israël, dont les yeux se sont ouverts à la réalité du problème et à l’essence du conflit, et qui ont pris conscience des pratiques quotidiennes inhumaines qui détruisent la tolérance dans l’âme même du judaïsme. Il est désormais bien difficile, voire impossible, pour un Juif de déclarer son refus de l’oppression raciste et son attachement aux libertés et aux droits de l’homme et de se taire face aux violations israéliennes des droits de l’homme, face aux crimes commis à l’encontre du peuple et de la patrie palestiniens, et plus particulièrement face aux pratiques quotidiennes odieuses des Occupants et des bandes de colons armés.

Nous faisons une claire distinction entre le citoyen juif dont les milieux israéliens au pouvoir tentent d’étouffer et de dénaturer la conscience, d’une part, et les pratiques des dirigeants israéliens, d’autre part.

Plus encore, nous réalisons qu’il y a en Israël comme hors d’Israël des Juifs nobles et courageux qui n’approuvent pas la politique de répression et les massacres, qui réprouvent la Politique d’expansion, de colonisation et d’expulsion du Gouvernement d’Israël et qui reconnaissent à notre peuple un droit égal à la vie, à la liberté et à l’indépendance. Au nom du peuple palestinien, je les remercie tous pour cette position courageuse et honorable.

Notre peuple ne revendique aucun droit qui ne soit le sien, qui ne lui soit reconnu par le droit et les lois internationales. Il ne veut pas d’une liberté au détriment de la liberté d’un autre peuple ni d’un destin qui annulerait celui d’un autre peuple. Notre peuple refuse tout privilège dont il pourrait jouir aux dépens d’un autre peuple, comme il refuse qu’un autre peuple jouisse de privilèges à ses dépens. Notre peuple aspire à l’égalité avec tous les autres peuples, avec les mêmes droits et les mêmes devoirs. J’adresse cet appel à tous les peuples du monde, et particulièrement à ceux qui ont subi l’occupation nazie, et qui ont alors considéré que leur devoir consistait à tourner la page de la tyrannie et de l’oppression exercées par un peuple sur un autre, et d’apporter aide et soutien à toutes les victimes du terrorisme, du fascisme et du nazisme. J’en appelle à ces peuples pour qu’ils prennent clairement conscience de la responsabilité que l’histoire leur a fait porter à l’égard de notre peuple martyrisé qui réclame pour ses enfants une place au soleil de leur patrie, pour qu’ils puissent y vivre comme les enfants du monde entier, libres sur une terre libre.

Il est encourageant de constater que le chemin de notre lutte a atteint ce sommet qu’est l’Intifada dans un climat international caractérisé par des efforts soutenus et sérieux en faveur de la détente et de l’entente internationales et pour le progrès des peuples. C’est avec une grande joie que nous sommes témoins des succès remportés par les Nations Unies et leur secrétaire général dans le cadre de leur contribution efficace à la solution de nombreux problèmes et à l’extinction de nombreux foyers de tension dans le monde, dans ce nouveau climat de concorde internationale.

Assurément, il n’est pas possible de consolider ce climat international nouveau et positif sans se tourner vers les problèmes et les foyers de tension éparpillés de par le monde. C’est d’autant plus nécessaire que cela permettra à la conscience humaine de réaliser avec plus d’acuité un bilan de l’activité des hommes et des Etats, et d’entrevoir avec plus de transparence ce que le siècle qui s’approche nous réserve de défis et de responsabilités nouvelles, loin de la guerre et de la destruction, sur le chemin de la liberté, du bien-être, de la paix et du progrès de l’humanité.

Nous nous accordons tous ici sur le fait que la question palestinienne constitue le problème des problèmes du monde contemporain. C’est la question la plus anciennement inscrite à l’ordre du jour de vos travaux. C’est le problème régional le plus complexe, le plus ramifié, le plus dangereux pour la paix et la sécurité mondiales. La question palestinienne constitue également une priorité pour les deux superpuissances et tous les Etats conscients de la nécessité d’efforts particuliers pour tracer le chemin d’une solution, sur la base de principes de justice qui constituent en eux-mêmes la meilleure des garanties pour l’extension de la paix à l’ensemble du Moyen-Orient.

Nous, dans l’OLP, en tant que direction responsable du peuple de Palestine et de son destin, par fidélité à sa lutte et en hommage au sacrifice de nos martyrs, soucieux de répondre au climat de détente et de concorde et conscients de l’importance de notre contribution aux efforts pacifiques pour trouver une solution politique susceptible de mettre un terme au malheur des guerres et des combats et d’ouvrir la voie à une coexistence pacifique régie par le droit international, nous avons convoqué notre Conseil national palestinien en une session extraordinaire à Alger, entre le 12 et le 15 novembre dernier, et ce dans le but de préciser et de clarifier notre position en tant que protagoniste principal du conflit arabo-israélien, sans la participation et l’accord duquel il ne peut y avoir de solution.

J’ai la joie de vous annoncer en toute fierté que notre Conseil national palestinien, par une pratique démocratique totalement libre, assumait ses hautes responsabilités nationales et avait adopté une série de résolutions sérieuses, constructives et responsables. Ces résolutions ont frayé le chemin de l’approfondissement et de la manifestation de notre désir de contribuer à la recherche d’un règlement pacifique garantissant les droits nationaux et politiques de notre peuple ainsi que la sécurité et la paix pour tous.

La première et la plus décisive des résolutions prises par notre conseil, c’est la proclamation de l’Etat de Palestine avec pour capitale Al Qods Al Charif, Jérusalem, et ce sur la base du droit naturel, historique et légal du peuple arabe Palestinien à sa patrie, la Palestine. En vertu des sacrifices de générations successives pour la défense de la liberté et de l’indépendance de leur patrie et partant des résolutions des sommets arabes de la force de la légalité internationale telle qu’elle est incarnée dans les résolutions de l’ONU depuis 1947, et en exercice, par le peuple arabe palestinien, de son droit à l’autodétermination, à l’indépendance politique et à la souveraineté sur son sol, conformément à vos résolutions successives.

Il m’importe ici, au moment de répéter cette proclamation historique devant famille des nations et maintenant qu’elle est devenue un document officiel des Nations Unies, d’affirmer qu’il s’agit d’une décision sur laquelle nous ne reviendrons jamais et que nous n’arrêterons pas d’oeuvrer à sa réalisation pour venir à bout de l’occupation et pour que notre peuple exerce sa souveraineté dans son Etat.

Cet Etat de Palestine est l’Etat des Palestiniens où qu’ils soient. Ils pourront y développer leur identité nationale et culturelle. Ils y jouiront de la pleine égalité des droits et de leurs convictions religieuses et Politiques, ainsi que de leur dignité humaine. Ils y seront protégés par un régime parlementaire et démocratique fondé sur les principes de la liberté d’opinion, la liberté de constituer des partis, la prise en considération par la majorité des droits de la minorité et le respect par la minorité des décisions de la majorité, la justice sociale, l’égalité et l’absence de toute discrimination dans les libertés publiques sur la base de la race, de la religion, de la couleur, ou entre la femme e l’homme, à l’ombre d’une constitution qui assure la primauté de la loi et l’indépendance de la justice, en totale fidélité à l’héritage spirituel de la Palestine, patrimoine fait de tolérance et de cohabitation entre les religions à travers les siècles.

L’Etat de Palestine est un Etat arabe, son peuple fait partie intégrante de la nation arabe, de son patrimoine, de sa civilisation et de ses aspirations au progrès social, à l’unité et à la libération. Il se réclame de la Charte de la Ligue des Etats arabes, de la Charte de l’ONU, de la Déclaration universelle des droits de l’homme et des principes du non-alignement..

Cet Etat est épris de paix et attaché aux principes de la coexistence pacifique ; il oeuvrera de concert avec tous les Etats et tous les peuples pour instaurer une paix permanente basée sur la justice et le respect des droits.

Cet Etat croit à la résolution des conflits régionaux et internationaux par des moyens pacifiques, en application de la Charte des Nations Unies et de leurs résolutions. Il rejette la menace de l’usage de la violence, de la force et du terrorisme, leur utilisation contre la sécurité de son propre territoire ou contre son indépendance politique, ou contre l’intégrité territoriale de tout autre Etat, sans porter atteinte à son droit naturel à défendre son territoire et son indépendance. Cet Etat croit que l’avenir ne réserve que la sécurité à ceux qui auront agi justement, ou auront aspiré à la justice.

Voici l’Etat de Palestine que nous avons proclamé et que nous oeuvrerons à concrétiser, pour qu’il prenne sa place entre les autres pays, qu’il participe et innove dans l’édification d’un monde libre oÙ règnent la justice et la paix. Notre Etat aura son gouvernement provisoire, avec l’aide de Dieu, dans les plus brefs délais. Le Conseil national palestinien a chargé le Comité exécutif de l’OLP d’assumer les responsabilités de ce gouvernement provisoire en attendant sa formation. Pour concrétiser cette décision, notre Conseil national palestinien (CNP) en a adopté une série d’autres dont il importe de souligner ici les plus importantes, pour confirmer notre détermination à aller de l’avant avec sérieux dans la voie de la juste solution pacifique, et à déployer les plus grands efforts pour sa réussite.

Notre Conseil national a affirmé la nécessité de la tenue de la conférence internationale sur la question du Moyen-Orient, dont le coeur est la question de Palestine, sous l’égide des Nations Unies et avec la participation des cinq membres permanents du Conseil de sécurité ainsi que de toutes les parties au conflit dans la région, y compris l’OLP, unique représentant légitime du peuple palestinien, sur un Pied d’égalité. Ceci en considérant que la conférence internationale se tiendra sur la base des deux résolutions du Conseil de sécurité 242 (1967) et 338 (1973), ainsi que sur la base de la garantie des droits nationaux et politiques légitimes du Peuple palestinien, au premier rang desquels son droit à l’autodétermination.

Notre Conseil national a également affirmé la nécessité du retrait d’Israël tous les territoires palestiniens et arabes qu’il a occupés en 1967, y compris la Jérusalem arabe, l’établissement de l’Etat palestinien et l’abolition de toutes 1es mesures de rattachement et d’annexion, ainsi que le démantèlement des colonies édifiées par Israël dans les territoires palestiniens et arabes depuis 1967. Toutes ces exigences ont été formulées par les sommets arabes, et particulièrement par les sommets arabes de Fès et d’Alger.

Notre Conseil national a affirmé la nécessité d’oeuvrer pour placer les territoires palestiniens occupés, y compris la Jérusalem arabe, sous la tutelle des Nations Unies pour une Période limitée. Ce pour protéger notre peuple et créer un climat propice à la réussite des travaux de la conférence internationale, ce pour parvenir à un règlement Politique global et instaurer la sécurité et la paix pour tous, peuples et Etats, au Moyen-Orient, à travers l’acceptation et le consentement mutuels, et afin de permettre à l’Etat de Palestine d’exercer son autorité effective sur ces territoires. Tout ceci également a été affirmé dans le 8 décisions issues des sommets arabes. Notre conseil a aussi affirmé la nécessité de résoudre la question des réfugiés palestiniens, conformément aux décisions des Nations Unies. Il a également affirmé qu’il garantirait la liberté de croyance et de culte dans les Lieux saints de Palestine pour les adeptes de toutes les religions. Notre Conseil national a également confirmé ses décisions précédentes concernant les relations spéciales et privilégiées entre les deux peuples frères, jordanien et palestinien, et que la relation future entre l’Etat de Palestine et 1e Royaume hachémite de Jordanie se fera sur une base confédérale, selon le principe du choix volontaire et libre des deux pays frères. Ceci pour consolider les liens historiques et les intérêts vitaux qui les réunissent.

Le Conseil national a renouvelé sa conviction que le Conseil de sécurité des Nations Unies devait établir et garantir les dispositions de la sécurité et de la paix entre tous les Etats parties au conflit dans la région.

Je tiens à souligner ici que ces décisions, ainsi qu’il ressort clairement de leur contenu et de leur formulation, reflètent la fermeté de notre foi dans la paix et la liberté, ainsi que notre profonde conscience du climat de détente internationale, et de l’attachement de la communauté internationale à des solutions équilibrées qui répondent aux aspirations et aux intérêts fondamentaux des parties au conflit. Ces décisions reflètent également le degré de sérieux de la position palestinienne au sujet de la paix, son attachement à la paix et la nécessité de la garantir et de la préserver par le biais du Conseil de sécurité, et sous l’égide des Nations Unies.

Ces résolutions apportent une réponse claire et ferme à tous les alibis et les prétextes colportés par certains Etats au sujet de la position et de la politique de l’Organisation de libération de la Palestine. Alors que notre peuple, par son soulèvement comme par l’intermédiaire de ses représentants au Conseil national, votait pour la paix, confirmant son accord avec la tendance dominante elle-même consolidée par la détente nouvelle dans les relations internationales, propice à la Solution des conflits régionaux et mondiaux par des moyens pacifiques, le Gouvernement israélien, pour sa part, alimente les tendances agressives et expansionnistes ainsi que le fanatisme religieux, confirmant son obstination à choisir l’agression et à nier les droits de notre peuple.

La partie palestinienne a formulé de son côté des positions politiques claires et responsables, conformes à la volonté de la communauté internationale pour aider à la tenue et à la réussite des travaux de la Conférence internationale de paix.

L’appui international, courageux et bienvenu, à la reconnaissance de l’Etat Palestine est la preuve éclatante de la justesse de la voie que nous avons choisie de la crédibilité de nos résolutions et de leur conformité avec la volonté et l’amour de la paix qui animent la communauté internationale.

En dépit de notre grande estime pour ces voix américaines libres qui ont pris l’initiative d’expliquer et de justifier notre position et nos résolutions, l’administration américaine se refuse toujours à appliquer des critères uniques toutes les parties au conflit et continue à nous imposer -et à nous seuls - l’acceptation de positions qui ne sauraient être tranchées avant la négociation et le dialogue dans le cadre de la conférence internationale.

Je tiens ici à rappeler que reconnaÎtre aux deux parties au conflit l’égalité des droits sur la base de la réciprocité constitue la seule approche qui réponde aux diverses interrogations, d’où qu’elles viennent. Et si les Politiques pratiquées sur le terrain reflètent les intentions de ceux qui les conduisent, 1a partie Palestinienne a plus de raisons de s’inquiéter et de s’interroger au sujet de son propre sort et sur son avenir face à un Etat d’Israël bardé des armes les plus modernes, y compris des armes nucléaires.

Notre Conseil national a renouvelé son engagement vis-à-vis des résolutions des Nations Unies qui affirment le droit des peuples à résister à l’occupation étrangère, à la colonisation et à la discrimination raciale ainsi que leur droit à lutter pour l’indépendance. Il a également renouvelé son refus du terrorisme sous toutes ses formes, y compris le terrorisme d’Etat, confirmant par là son adhésion aux décisions prises à ce sujet : la résolution du sommet arabe d’Alger en 1988, les deux résolutions des Nations Unies, 42/159 de 1987 et 40/61 de 1985, ainsi que ce qui figure à ce sujet dans la Déclaration du Caire du 7 novembre 1985. Cette position est claire et sans équivoque. En dépit de cela, je réaffirme ici une fois encore, en ma qualité de président de l’OLP, que je condamne le terrorisme sous toutes ses formes.

Je salue tous ceux que je vois face à moi dans cette salle, gui ont un jour été accusés d’être des terroristes par leurs bourreaux et leurs colonisateurs au cours des combats menés dans leurs pays pour les libérer du joug de la colonisation. Ce sont aujourd’hui des dirigeants investis de la confiance de leurs peuples et de fidèles et sincères partisans des principes et des valeurs de la justice et de la liberté. Un grand salut aux martyrs qui sont tombés, victimes du terrorisme et des terroristes, au premier rang desquels le compagnon de ma vie, mon adjoint, le martyr-symbole Khalil el Wazir, ainsi que tous les martyrs tombés dans les massacres infligés à notre peuple dans les lieux les plus divers, dans les villes, les villages et les camps de Cisjordanie, de Gaza et du Liban.

La situation dans notre patrie palestinienne ne souffre plus l’attente. Les masses de notre peuple et nos enfants sont à la tête du cortège, portant le flambeau de la liberté, tombant quotidiennement dans la lutte pour chasser les occupants et consolider les fondements de la paix dans leur patrie libre et indépendante aussi bien que dans la région tout entière. Le Conseil national palestinien a ainsi fondé ses résolutions sur le réalisme, prenant en considération les circonstances particulières aux Palestiniens et aux Israéliens ainsi que la longue histoire de tolérance qui les a unis dans le passé.

Les Nations Unies ont à l’égard de notre peuple et de ses droits une responsabilité historique exceptionnelle. Voici plus de 40 ans que les Nations Unies ont décidé, sur la base de la résolution 181 (Il), d’établir deux Etats en Palestine, l’un arabe palestinien et l’autre juif. Et nous voyons qu’en dépit de l’injustice historique qui a frappé notre peuple, cette résolution assure aujourd’hui encore les conditions de légitimité internationale qui garantissent le droit du peuple arabe palestinien à la souveraineté et à l’indépendance nationale.

L’accélération du processus de paix dans la région requiert un effort exceptionnel de la part de toutes les parties concernées et de leurs partenaires internationaux. Je citerai plus précisément les Etats-Unis d’Amérique et l’Union soviétique, investis d’une grande responsabilité vis-à-vis de la cause de la paix dans notre région.

A cette étape, le rôle des Nations Unies et des cinq membres permanents du Conseil de sécurité, celui des blocs et des instances internationales est vital et crucial. C’est pourquoi, j’ai l’honneur, en ma qualité de président du Comité exécutif de l’OLP, qui assume momentanément les responsabilités du gouvernement provisoire de l’Etat de Palestine, de vous présenter l’initiative de paix palestinienne suivante.

Premièrement, que de sérieux efforts soient déployés pour réunir le Comité préparatoire de la Conférence internationale de paix au Moyen-Orient, sous l’égide du Secrétaire général des Nations Unies, et ce, sur la base de l’initiative des deux Présidents, Gorbatchev et Mitterrand, qui a reçu l’appui de nombreux Etats et que le Président Mitterrand a eu l’obligeance d’exposer devant votre assemblée à la du mois de septembre dernier - initiative préludant à la tenue de la Conférence internationale, qui est appuyée par la totalité des Etats dans le monde, à l’exception du Gouvernement d’Israël.

Deuxièmement, partant de notre foi en le rôle vital des Nations Unies et fort de la confiance que nous accordons à la légalité internationale, nous réclamons une action visant à mettre notre terre palestinienne occupée sous la tutelle momentanée des Nations Unies : que s’y déploient des forces internationales qui protègent notre peuple en même temps qu’elles supervisent le retrait des troupes israélien de notre patrie.

Troisièmement, l’Organisation de libération de la Palestine recherchera un règlement pacifique global avec les parties concernées au conflit arabo-israélien, y compris l’Etat de Palestine, Israël et ses autres voisins, dans le cadre de la conférence internationale de paix au Moyen-Orient, sur la base des résolutions 242 (1967) et 338 (1973) du Conseil de sécurité, de façon à garantir l’égalité et l’équilibre des intérêts et, tout particulièrement, le droit de notre peuple à la liberté et à l’indépendance nationale, ainsi que le respect du droit de toutes les parties au conflit, comme je viens de le dire, à exister dans la paix et la sécurité.

Si ces bases sont adoptées lors de la conférence internationale, nous aurons franchi une étape essentielle en direction de la solution juste, ce qui permettrait de parvenir à un accord sur l’ensemble des dispositions et des arrangements de sécurité et de paix.

J’espère qu’il est bien clair que notre peuple palestinien, qui aspire à la réalisation de ses droits nationaux légitimes, à l’autodétermination, au retour et à la fin de l’occupation de la terre de sa patrie palestinienne, tient à réaliser ces objectifs en continuant à avancer sur la voie pacifique, dans le cadre de la conférence internationale tenue sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies et conformément à sa charte et à ses résolutions.

J’affirme que nous sommes un peuple qui aspire à la paix, comme tous les peuples de la terre, peut-être avec un peu plus d’ardeur, étant donné la longueur de cette épreuve tout au long de ces années et la dureté de la vie que mènent notre peuple et nos enfants, qui ne peuvent jouir d’une vie normale, à l’abri des guerres, des malheurs, de la souffrance et de l’exil, de la dispersion et des difficultés de la vie quotidienne.

Que s’élèvent des voix pour soutenir le rameau d’olivier, pour appuyer la pratique de la coexistence pacifique et pour renforcer le climat de détente internationale. Joignons nos mains et nos efforts pour ne pas laisser passer une occasion historique, qui pourrait ne pas se représenter, de mettre fin à un drame qui n’a que trop duré et qui a coûté le sacrifice de milliers de vies et la destruction de centaines de villages et de villes.

Et si nous tendons la main vers le rameau d’olivier, le rameau de la paix, c’est parce que celui-ci se répand dans nos coeurs à partir de l’arbre de la patrie et de la liberté.

Je suis venu à vous au nom de notre peuple, la main ouverte, pour que nous œuvrions à instaurer une paix véritable, une paix bâtie sur la justice. Sur cette base, je demande aux dirigeants d’Israël de venir ici, sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies, pour que nous accomplissions cette paix. Et leur dis, tout comme je vous le dis : notre peuple désire la dignité, la liberté et la paix. Il désire la sécurité pour son Etat tout comme il la désire pour tous Etats et parties au conflit arabo-israélien.

Je m’adresse ici tout particulièrement aux Israéliens de toutes les catégories, de tous les courants et de tous les milieux et, avant tout, aux forces de la démocratie et de la paix, et je leur dis : Venez ! Loin de la peur et de 1a menace, réalisons la paix, loin du spectre des guerres ininterrompues depuis 40 dans le brasier de ce conflit, loin de la menace de nouvelles guerres, qui n’auraient d’autre combustible que nos enfants et vos enfants, venez, faisons la paix, la paix des braves, loin de l’arrogance de la force et des armes de la destruction, loin de l’occupation, de la tyrannie, de l’humiliation, de la tuerie et de la torture.

Je dis : « O gens du Livre, retrouvez-vous en une seule parole », pour que nous établissions la paix sur la terre de la paix, la terre de Palestine.

« Gloire à Dieu au plus haut des Cieux et Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté ! »

Mon Dieu, Tu es la Paix. La Paix vient de Toi. la Paix aboutit à Toi. Seigneur, fais-nous vivre dans la paix et accéder au Paradis, ta demeure, la demeure de la Paix.

Enfin, je dis à notre peuple : l’aube, inéluctablement, vient, et la victoire elle aussi, est déjà en chemin. Je vois la patrie dans vos pierres sacrées ; je vois le drapeau de notre Etat palestinien indépendant flotter sur les hauteurs d la patrie bien-aimée.

Je vous remercie et vous salue, avec la miséricorde de Dieu, et ses bénédictions.
http://www.aloufok.net/spip.php?article69

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31 janvier 2009 6 31 /01 /janvier /2009 22:11
30/01/2009 - 16:30 ]
Damas – CPI

Notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a été informé que les factions palestiniennes dans la capitale syrienne Damas sont en train d’étudier une nouvelle référence pour le peuple palestinien, à l’intérieur comme à l’extérieur. Cela a déjà été annoncé par Khaled Michaal, président du bureau politique du mouvement du Hamas.

Une source palestinienne a informé notre centre que le comité issu de la conférence nationale palestinienne, tenue à Damas le mois de janvier 2008, étudie actuellement la constitution d’une intendance nationale unifiée. Cette direction sera une nouvelle référence nationale représentant le peuple palestinien à l’intérieur et à l’extérieur. Elle devra être à la hauteur de ses droits et de ses principes nationaux.

La source souligne que cette référence englobera toutes les factions palestiniennes, ainsi que des personnalités qui mettent leur foi dans le choix à la résistance. L’Alliance des forces palestiniennes à Damas sera chargée de préparer un projet concernant cette référence, dans une période d’un mois.

Cette démarche a été prise après avoir vu le refus de Mahmoud Abbas de restaurer l’OLP sur de nouvelles bases, nationales et démocratiques, selon l’accord du Caire de 2005.

 

http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7Wfi8eEbnFkpJtoCcWYzUbs4KiUiy6w0GtxANe9uPAk9HAcmtxk6eVtQZYlFLG%2b152c%2f%2fCOWGCJlZsvPNtNCgki%2bSnzq5Wn95G5CwwFW2voM%3d
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31 janvier 2009 6 31 /01 /janvier /2009 22:09
31/01/2009 - 15:45 ]
Gaza - CPI

Le député arabe de la Knesset israélienne Talab San', de "la liste arabe et unifiée pour le changement", a dit que les leaders politiques israéliens sont des criminels de guerre, notamment le premier ministre Ehud Olmert, la ministre des affaires étrangères Tzibi Livni, le ministre de la guerre Ehud Barak, et le chef d'état-major Gaby Ashkénazi. Il a appelé à les juger devant les tribunaux internationaux, parce qu'ils ont perpétré des crimes de guerre contre le peuple palestinien à Gaza pour réaliser leurs intérêts personnels afin de remporter les élections.

Il a souligné que Barak a considéré que cette guerre sauvage est une occasion en or pour améliorer sa situation politique à travers des consultations d'avis.

Sane' a ajouté dans des déclarations de presse que l'occupation israélienne a utilisé des armes interdites au niveau international, comme le phosphore blanc, dans le but d'exterminer le peuple palestinien.

Il a précisé que l'occupation ne peut pas briser la volonté du peuple palestinien avec ses avions, ses chars et ses armes interdites.

 

http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7RxlMpzlF3rm6Jmf234eGbDA%2bh3uX8VP30Kwojl%2beKCp24gTXpeiVfzeXE4P4lrmbc7ov5KAFm8JYL7T81%2bhfVL31PTMV0ydeu5EDQKeNTPs%3d
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31 janvier 2009 6 31 /01 /janvier /2009 22:07
31/01/2009 - 15:12 ]
Genève - CPI

Un groupe parlementaire suisse, de retour de Gaza, a qualifié l'agression sioniste de "crime de guerre", et a déclaré que ses auteurs doivent être jugés devant des cours pénales internationales.

Il a, d'autre part, justifié le droit du peuple palestinien à la résistance pour la libération de sa terre spoliée depuis plus de 60 ans.

La délégation suisse, composée de quatre parlementaires, Messieurs Carlo Soumaroga, Jean Charles Rial du parti socialiste suisse, Joseph Sisyadis du parti travailliste suisse, et enfin Antonio Hodjres du parti des verts, après avoir passé trois jours à Gaza, a déclaré être profondément choquée par ce qu'elle a vu et constaté comme destructions semblables à celles qu'aurait provoqué un séisme.

Les parlementaires suisses ont, en outre, demandé à leur gouvernement, dont le pays est censé être le gardien et le défenseur de la convention de Genève, de prendre toutes les dispositions et actions nécessaires pour :
-  Porter secours à la population de gaza qui souffre du blocus qui lui est imposé.
- Révéler la vérité sur ce qui s'est passé à Gaza.
- Présenter les auteurs de ces agissements devant les tribunaux.
- Mettre fin à la coopération militaire entre la Suisse et Israël après la certitude que ce dernier  pays a été l’agresseur.

Pour sa part, Monsieur Carlo Soumarogo a déclaré à l’Agence Suisse d’Informations, mercredi 28 janvier, qu’il a été profondément choqué par la vue de quartiers entièrement  dévastés par les bulldozers après avoir subi au préalable les bombardements. Il a en outre exprimé sa grande émotion devant l’effroi qu’il a vu dans les yeux des femmes et des enfants qui ne savaient pas où aller : rester dans leurs maisons et mourir sous les décombres ou bien sortir dans la rue et mourir sous les bombes au phosphore blanc ou bien encore sous les balles des soldats israéliens qui, tout en ricanant, tiraient à bout portant sur les civils.

Monsieur Soumarogo a aussi précisé que le message que la délégation a rapporté de Gaza est la nécessité impérieuse pour que toute la lumière soit faite sur la tragédie de Gaza et que ses auteurs soient traduits devant la justice pour les graves infractions aux droits humains.
 
Il est attendu de la justice suisse, a-t-il encore dit, qu'elle fasse tout pour établir la culpabilité et l’inculpation des responsables militaires et politiques israéliens qui se rendraient en Suisse. Cette inculpation toucherait tous les responsables du plus haut rang au simple soldat qui tire sur un enfant, une femme ou un civil.
De son coté, monsieur Sisyadis du parti travailliste suisse a soutenu que ce qui s’est passé à Gaza n’est nullement une guerre entre soldats, mais qu'il s’agit plutôt d’une guerre entre soldats d’une part et des civils d’autre part. « Lorsque vous dites, a t-il ajouté, aux habitants de sortir de leurs maisons, sinon nous allons y mettre des explosifs, et qu'ensuite on tue ces personnes qui auraient suivi l’ordre, ou encore qu’on détruit les maisons sur les têtes de leurs propriétaires sans leur dire de sortir, ces agissements sont inacceptables et la communauté internationale doit punir les auteurs de ces  actes. »

Quant à Antonio Hodjres, il a déclaré que son pays a de grandes responsabilités en tant que, premièrement, gardien du respect de la convention de Genève, et en deuxième lieu, en tant que l’un des deux seuls pays occidentaux à ne pas avoir cessé leur aide humanitaire au peuple palestinien. E en troisième lieu, en tant que pays qui a continué à dialoguer avec les représentants du mouvement du Hamas et les autres parties de la région. Pour toutes ces considérations, il lui faut constituer une commission internationale chargée de rechercher la vérité, parce que ce qui s’est passé relève de crimes de guerre qui doivent être sévèrement punis.

Il a ajouté qu’il est nécessaire que  le dialogue continue avec le mouvement du Hamas, parce que c’est un mouvement de résistance et qu’il est du droit des peuples colonisés de se libérer par la lutte : « Quand l’Allemagne a occupé la France, il y a eu apparition de la résistance française, et l'expulsion des Palestiniens de leur terre a engendré un mouvement de  résistance qui dure depuis 60 ans ».

Les quatre parlementaires ont demandé aux autorités suisses d’agir pour la levée du blocus de Gaza, qui est la cause principale de l’existence de tunnels aux frontières avec l’Egypte et l’accroissement de la violence, dans le but d’atténuer les effets du blocus de la bande qui étouffe la population. Les secours humains qui arrivent à pénétrer sont insuffisants du fait des difficultés que créent les Israéliens.

« D’autre part, il faut aller dans le sens de la constitution d’une commission internationale indépendante, non partiale, qui doit enquêter sur toutes les infractions du droit international et des droits humains commises par les parties en conflit. Il faut aussi agir en vue de mettre fin à la coopération militaire entre la Suisse et "Israël", car on ne peut continuer de coopérer avec un Etat qui est en guerre avec les autres ».

 

http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7pTYDIpauyl6m%2fKxHsdN1CECNjhpf6ZSegXrOsQ3t%2fMyGozq6%2bQY9NFBf4Nz1kD2y1zMHT1ovhXaJsdFrXeDblcuZ7sAoa73z3dqtLX35%2bkE%3d
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31 janvier 2009 6 31 /01 /janvier /2009 21:59
Egypte - 31-01-2009

Retour au Caire
Par MG, ISM-France
 

Au Caire, les militants égyptiens m’emmènent rendre visite à des blessés palestiniens à l’hôpital Nasser : on y trouve des femmes, des enfants, des hommes : tous des civils.
Parmi eux, il y a Oussama Jobin Marmoud Sushnieh qui porte d’étranges blessures : de multiples fractures à la jambe gauche et d’horribles brûlures au pied. Il a été blessé lors de l’attaque du 27 décembre contre son commissariat de police à Gaza City
























Photo : Etranges brûlures d'Oussama Jobin Marmoud Sushnieh


Jeudi, après 6 jours passés dans la Bande de Gaza, période maximum tolérée par les autorités égyptiennes aux journalistes, je prépare mon sac pour rentrer au Caire.

Un coup de fil et nous apprenons qu’un jeune fermier de 26 ans, Arwan Al Ibrahim, a été tué par l’armée israélienne dans le village d’Al Farahin, à l’est de Khan Younes, et que la résistance a fait exploser un engin explosif sous une jeep israélienne qui effectuait une incursion dans le secteur, tuant un soldat israélien et blessant trois autres.
Il s’agit de la 7ème violation du cessez-le-feu par les Israéliens depuis le 18 janvier.

Craignant, à juste titre, la fermeture de la frontière ou un nouveau bombardement, les Palestiniens me pressent et appellent le maire de Rafah ainsi que les responsables palestiniens et égyptiens du poste frontière pour les prévenir de mon arrivée et sécuriser mon passage.

Je prends quand même le temps de dire au revoir à tous mes amis qui m’ont accueillie et aidée pendant ces 6 jours. J’embrasse ces enfants au regard si triste. Quelques dernières photos et je me retrouve seule, au bord des larmes, dans le terminal où j’effectue les formalités de sortie.

Du côté égyptien de la frontière, une centaine de personnes et de camions d’aide humanitaire sont bloqués derrière les grilles. Oui, la frontière est bel et bien fermée.


http://www.ism-france.org/news/article.php?id=11091&type=temoignage&lesujet=Résistances
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31 janvier 2009 6 31 /01 /janvier /2009 21:56
Al Jazeera publie en première page de son site internet aujourd’hui les révélations de l’hebdomadaire égyptien Al Ousbou’ selon lesquelles une société égyptienne, l’« Union internationale pour la fabrication des produits alimentaires complémentaires », aurait approvisionné l’armée d’occupation sioniste en rations alimentaires pendant la guerre israélienne contre Gaza via le passage de El-Ojeh, tandis que le passage de Rafah était maintenu fermé par les autorités égyptiennes, bloquant l’entrée d’aides d’urgence et de produits médicaux et hospitaliers à destination de la population et des blessés palestiniens.

« La flotte de poids lourds transportant les marchandises a circulé dans les deux sens entre la ville égyptienne de El Sadate et le passage de El-Ojeh au nord-est de l’Egypte, approvisionnant en produits alimentaires la société israélienne « Channel Food » elle-même fournisseur de l’armée d’occupation sioniste ».

Al Ousbou’ dénonce l’approvisionnement des soldats de l’ennemi en produits alimentaires égyptiens de la marque « Lazza » (Délice en arabe) au moment même où l’Egypte toute entière exprimait son horreur face aux massacres des frères Gazaouis et élevait des prières et des dou’as en soutien à la population palestinienne affamée par le blocus.

L’hebdomadaire a publié des détails, des chiffres, des adresses ainsi que des documents juridiques relatifs aux personnes responsables, et mentionne les quantités de marchandises et les dates de leur transfert, soulignant qu’elles correspondent aux dates de bombardements les plus massifs de la guerre.

Al Ousbou’ ajoute dans son article qu’une fraction de la société égyptienne est impliquée dans cette stratégie de « normalisation » des relations avec l’ennemi sioniste, ce qui explique qu’elle ait soutenu la politique de l’administration Moubarak en vue de protéger ses relations économiques, maintenues ultra secrètes, avec ses partenaires israéliens.

  Source : Al Jazeera  
  Traduction : Nadine Acoury
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=11078&type=communique&lesujet=Collabos
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31 janvier 2009 6 31 /01 /janvier /2009 21:56
 
Paris - 31-01-2009

France Télévisions, complice de la propagande israélienne
Par Mouvement des Indigènes de la République
 

Rassemblement de protestation devant le siège de France Télévisions samedi 31 janvier à 15h - esplanade Henri de France - RER C / Station Boulevard Victor


Lequel d'entre nous n'a-t-il pas été choqué par le parti-pris pro-israélien des grands médias français ? Comment accepter que les chaînes de télévision publique, financées avec nos impôts, transgressent sans scrupule les règles de base de la déontologie journalistique et nous servent, en guise d'information, la soupe sioniste préparée par les agences de propagande israéliennes ?

Pour exiger une information honnête, le Mouvement des indigènes de la République (MIR) organise un rassemblement de protestation devant le siège de France Télévisions

SAMEDI 31 JANVIER A 15H - ESPLANADE HENRI DE FRANCE RER C / STATION BOULEVARD VICTOR


Soyons nombreux !
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=11051&type=communique&lesujet=Actions
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