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Noesam@Voila.fr

  • : sionazisme
  • : Tout Juif qui se respecte, religieux ou séculier, ne peut plus garder le silence, voir pire, soutenir le régime sioniste, et ses crimes de génocide perpétrés contre le peuple palestinien...La secte sioniste est à l’opposé du Judaïsme. .................... Mensonge, désinformation, agression, violence et désobéissance de la loi internationale sont aujourd’hui les principales caractéristiques du sionisme israélien en Palestine.
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Israèl est contre TORAH

*"Les sionistes me dégoûtent autant que les nazis."
(Victor Klemperer, philologue allemand d'origine juive, 1881-1960)

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L’initiative sioniste de proclamer l’État d’Israël constitue une révolte contre la volonté divine, contre la Torah, une révolte qui a engendré une vague interminable de violence et de souffrance. À l’occasion de la fondation de l’État hérétique, les juifs fidèles à la Torah pleurent cette tentative d’extirper les enseignements de la Torah, de transformer les juifs en une « nation laïque » et de réduire le judaïsme au nationalisme.......Nous déplorons les tragédies que la révolution sioniste a provoquées chez les Palestiniens, notamment des déportations, l’oppression et la subjugation..Que nous méritions que cette année toutes les nations, en acceptant la souverainet

é divine, puissent se réjouir dans une Palestine libre et dans une Jérusalem libre! Amen. Offert par Netouré Karta International : www.nkusa.orglink

                                               


   

 


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FATHER OF SIONAZISJACOB HITLER

La prétendue ascendance juive d'Hitler: Une "explication" par la haine de soi
Une publication parue cette semaine a attiré mon attention. Il s’agit ni plus ni moins de la généalogie d’Adolf Hitler qui aurait des ascendants juifs !! Dans son article, Gilles Bonafi présente une fiche des Renseignements généraux que le magazine Sciences et Avenir a publié en mars 2009, et où on peut clairement lire le deuxième prénom d’Hitler : Jacob. Adolf Jacob Hitler serait le petit-fils de Salomon Mayer Rothschild. Cette information a été divulguée par deux sources de très haut niveau : Hansjurgen Koehler officier d’Heydrich, qui était lui-même l’adjoint direct d’Heinrich Himmler et Walter Langer le psychiatre qui a réalisé le profil psychologique d’Hitler pour l’OSS, les services secrets US pendant la Seconde Guerre mondiale.
SOURCE ;alterinfo

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6 février 2009 5 06 /02 /février /2009 00:16
Alors que les différents partis politiques sont en train d'échauffer le débat en vue des prochaines élections générales en Israël, plusieurs partis de droite ont commencé à rivaliser pour savoir quel parti charrie le plus de haine envers les Arabes et les Palestiniens, et quel parti est capable de les chasser une bonne fois pour toutes.

Par Saed Bannoura

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Les élections israéliennes : la haute saison du racisme
Or, de tels débats ne sont pas nouveaux en Israël, un Etat fondé sur l'expulsion des palestiniens autochtones de leurs terres en perpétrant un massacre après l'autre, des années même avant qu'Israël soit établi officiellement.

Mais pour le moment, dans ce nouvel ordre du monde, le racisme contre les arabes est utilisé par certaines factions de droite en Israël comme un moyen de gagner plus de sièges dans les élections à venir.

Le parti de droite Union Nationale, un des principaux partis parmi les colons juifs en Cisjordanie, a proposé une initiative pour combattre les Arabes et les Palestiniens en les expulsant au Venezuela.

Le parti a dit que le président du Venezuela, Hugo Chavez, a démontré qu'il était un leader politique très loyal envers les Palestiniens, « aussi, les Arabes qui n'acceptent pas d'être transférés dans le monde arabe, seront à l'aise au Venezuela, ce sera mieux pour eux et plus confortable pour nous. »

Pendant ce temps, Uzi Landau (photo ci-dessus), un ancien député du Likoud, et actuel numéro 2 sur la liste du parti d'extrême droite Ysrael Beitinou, a dit que ces appels au transfert des Arabes ne font pas seulement partie de la campagne électorale, et a jouté que « le public juif en Israël connaît ce fait et attend un leader courageux qui n'aura pas peur d'être qualifié de raciste. »

Landau a déclaré que la plupart des Arabes d'Israël sont loyaux envers le pays mais que leurs leaders politiques « sont en train de mener une guerre contre Israël. » Il a ajouté que ces leaders pourraient former « des cellules terroristes qui feraient de la vie en Israël un enfer. »

Comme « solution », il a dit que chaque citoyen arabe en Israël devrait prouver sa loyauté envers l'Etat juif, devrait accepter Israël comme « un Etat juif démocratique » et que cette acceptation serait la condition pour obtenir la citoyenneté israélienne.

Bien sûr, cette déclaration est parmi les plus racistes faites par les leaders israéliens puisqu'elle ignore le fait basique qu'Israël comme Etat a été fondé en expulsant et en tuant les habitants autochtones de la terre, les Palestiniens.

Maintenant, les partis d'extrême-droite en Israël sont en train de proposer une nouvelle loi qui pourrait être appliquée en Israël. Cette loi oblige tout citoyen israélien à rejoindre les militaires à son dix-huitième anniversaire. Les habitants doivent faire vœu de respecter et d'honorer le drapeau israélien, l'hymne national israélien et reconnaître Israël comme un Etat juif démocratique.
Toute personne qui refuserait de le faire ne serait pas autorisée à participer aux élections, ni en tant que candidat ni en tant qu'électeur.

Il y a dans l’histoire des similitudes qui ne choquent plus, les Etats-Unis, le meilleur ami et allié d'Israël, a été établi sur la terre des Indiens après avoir lynché et massacré les autochtones, et pris leurs terres.

Avigdor Lieberman, le chef du parti Ysrael Beitinou, et actuel candidat au poste de premier ministre, est l'un des leaders de droite qui ont fait preuve de haine scandaleuse envers les Arabes et les Palestiniens dans des discours politiques et leurs campagnes.

Lieberman pourrait être un embarras pour Israël non pas à cause de ses déclarations racistes contre les Palestiniens et contre les Arabes, non pas à cause de ses déclarations de les expulser de leur terre, mais parce qu'il est un responsable israélien, un membre de la Knesset qui formule clairement la politique israélienne d'hostilité et de haine contre les Arabes.

Le quatrième candidat du parti, Michael Bin-Ary, a aussi fait bon accueil à l'idée d'expulser les Arabes et a dit que « tout le monde sait qu'avoir 1,5 million d'arabes en Israël est un sérieux problème. »

« Nous sommes un parti courageux, des millions de juifs croient maintenant dans les idées de Me'er Kahane », a déclaré Bin-Ary, « nous devons encourager les Arabes à quitter Israël en mettant en place un nouveau système, et en remplaçant le chef actuel de la Haute Cour, Dorit Beinisch, et transformer le système judiciaire en un système qui représente l'opinion de la majorité en Israël. »

Le parti Ysrael Beitinou a décidé d'envoyer un de ses membres les plus radicaux, Barock Marzel, pour le représenter dans la ville arabe d’Oum Al Fahim. Les partis arabes de la ville considèrent cette décision comme une provocation.

Le parti de gauche Meretz a demandé à Israël d'empêcher Marzel de prendre la tête de liste à Oum Al Fahim car sa présence pourrait provoquer des affrontements entre Juifs et Arabes dans la ville et dans différentes parties d'Israël.

Actuellement, les grands rivaux dans les élections, spécialement le Kadima et le Likoud (voir la charte du Likoud), sont en train de mener leur campagne média en menant une guerre. Les leaders israéliens rivalisent entre eux à celui qui va frapper le plus fort la Bande de Gaza, à celui qui chassera le Hamas du pouvoir et qui mobilisera les troupes pour de futures offensives.

Ils rivalisent aussi pour garder les plus grands blocs de colonies en Cisjordanie occupée, et pour les étendre. Ils rivalisent à celui qui sera le leader qui « sera arrivé à la paix avec les Palestiniens et la Syrie sans se retirer de la plupart des territoires occupés ».

Source : IMEMC
Traduction : MM pour ISM


 
 
 

Jeudi 05 Février 2009
http://www.alterinfo.net/Les-elections-israeliennes-la-haute-saison-du-racisme_a29426.html
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6 février 2009 5 06 /02 /février /2009 00:14

Ils ne ratent jamais une occasion de rater une occasion : Quand des associations juives laïques «antisionistes» répondent en écho aux associations sionistes

Il est en train de se passer quelque chose de très étrange, actuellement, à l’intérieur d’un petit cercle de personnes qui se complaisent à se considérer comme la pointe avancée de la lutte pour la Palestine ; nous faisons allusion ici à ces gens qui se classifient eux-mêmes en tant que juifs laïcs antisionistes, qui considèrent être des voix juives «indépendantes» et, partant, l’avant-garde du «mouvement pro-palestinien».

Par Mary Rizzo

La censure sioniste sur un discours ‘consensuel’ demandant la fin de l’occupation et des violations des droits de l’homme en Cisjordanie et dans la bande de Gaza : le tampon Sioniste, identifié par la Magen David et les deux bandes bleues symboli
La censure sioniste sur un discours ‘consensuel’ demandant la fin de l’occupation et des violations des droits de l’homme en Cisjordanie et dans la bande de Gaza : le tampon Sioniste, identifié par la Magen David et les deux bandes bleues symboli
A la suite de ce qui ne peut être qualifié autrement que d’événement international unique en son genre, d’une importance médiatique majeure, et peut-être, aussi, d’une certaine signification historique, ils protestent et ruent dans les brancards de colère contre l’intervention d’Erdoğan sur une tribune que partageaient le Secrétaire général de l’Onu, le chef de la Ligue arabe et le Président d’Israël.

Ces critiques malencontreuses vont, sur quelques sites marginaux et au sein de groupes de discussion microscopiques, jusqu’à pratiquement prendre fait et cause pour le Comité Juif Américain dans la critique d’Erdoğan.

Le fait intéressant, et extrêmement positif, qu’Erdoğan n’ait pas pu permettre au flot de bobards proférés par Shimon Peres de s’écouler sans réaction au cours de la conférence du Forum Economique Mondial (réuni à Davos) sur la question de Gaza semble leur avoir échappé, à tous autant qu’ils sont.

Ils semblent à peine avoir remarqué que le Premier ministre turc Erdoğan était en quelque sorte préparé au genre d’arguments qu’il allait entendre, au type de justifications qu’Israël avance pour ses frénésies de tueries, car il sortit une feuille de papier de son porte-documents, et il se mit à lire, sur cette feuille de papier (ou plutôt, il s’évertua à le faire, jusqu’au moment où le modérateur essaya de couper le sifflet au Premier ministre et à pousser l’assistance vers la salle à manger), trois citations : la première, tirée de la Torah, la seconde de Gilad Atzmon, et la troisième d’Avi Shlaim.



Traduction en français des propos Premier ministre turc Erdoğan

A l’évidence, la Torah fait autorité, et même si certains juifs athées se moquent bien que Dieu, c’est-à-dire quelqu’un dont ils affirment qu’il n’existe pas, soit cité, ce qui compte, c’est le message, en fin de compte. Ils ont décidé, en revanche, qu’Erdoğan a fait quelque chose d’horrible en citant Gilad Atzmon. Ah bon ? C’est avec le message, ou avec le messager, qu’ils ont un problème ?

Examinons tout d’abord le message : il disait rien d’autre que le fait que quiconque affirme défendre les Palestiniens devrait savoir, à l’heure qu’il est : «La barbarie d’Israël surpasse la cruauté ordinaire » Si quelqu’un est prêt à affirmer qu’Israël a eu recours à rien moins que la force disproportionnée la plus brutale, alors laissons-le parler, aujourd’hui encore, de « paix », ou espérer, à jamais, ladite « paix »…

Il est surprenant, aussi, que plutôt qu’affirmer qu’Erdoğan a «marqué un point», ils sont en train de ramener les Kurdes, l’Arménie et d’autres aspects atroces des affaires turques, passées ou actuelles.
C’est ce que font aussi les attaques contre Erdoğan dans les médias sionistes, juste actuellement, et cela est en train d’être renvoyé en écho par ceux-là mêmes qui ne cessent de clamer, depuis fort longtemps, qu’ils sont l’avant-garde du mouvement, bien qu’ils n’aient pas de qualités particulières pour le justifier, à moins que leur accréditation douteuse tienne au fait qu’étant juifs, ils peuvent ajouter leur nom à un appel ?

Il semble vraiment étrange qu’alors qu’il est question de la Palestine, ils semblent très heureux de le tirer vers l’antisémitisme, ce qui, à l’évidence n’a jamais été le cas du tout dans ce qu’ils s’acharnent à détruire, ou bien vers des arènes géopolitiques très éloignées d’Israël et de la Palestine.

Il n’y a AUCUNE différence entre la campagne sioniste et la campagne juive antisioniste. Toutes deux visent à décider quels doivent être les paramètres du discours, et à détruire le messager, tout en faisant de la question de savoir comment les juifs se sentent et comment ils pensent que le monde devrait parler d’eux LE seul, L’UNIQUE problème.

Il est de bon ton de se gausser du porteur du message, Erdoğan, au motif qu’il appartient à un parti islamiste. Bon : pourquoi être surpris ? On sait bien que c’est là un péché mortel, aux yeux de ces juifs, tant ceux qui sont sionistes que ceux qui sont antisionistes. Cela revient à dire automatiquement que c’est un régime religieux totalitaire qui est l’ennemi, d’où le soutien assorti de restrictions, ou la critique ouverte du Hamas et du Hezbollah. Pour savoir si tel est bien le cas en Turquie, ça n’est pas difficile : il suffit d’aller dans ce pays pour le découvrir.

En Turquie, les femmes se voient interdire de porter le hijab (c’est fondamentaliste, cette interdiction ?) dans la fonction publique, cela, pour ne citer qu’un exemple parmi bien d’autres de la nature laïque de ce pays. Oh, il y a aussi cet autre problème : Erdoğan est un bourgeois.

Eh bien, il semblerait que les seuls bourgeois acceptables soient ceux qui sont exactement comme eux, c'est-à-dire des marxistes laïcs. Ou des progressistes laïcs. Ou des juifs athées. Ou des juifs laïcs progressistes… bon, vous voyez ce que je veux dire…

Eh bien, s’étonnent-ils, comment cet Erdoğan a-t-il pu avoir connaissance d’un écrivain aussi « obscur », qui se retrouve dans son porte-documents et donc amené d’Ankara à Davos, et là, directement sur l’avant-scène ? Les contempteurs d’Erdoğan ne savent peut-être pas que les articles de Gilad Atzmon circulent largement, et pas seulement dans les médias alternatifs, mais qu’ils ont fait leur entrée dans le discours public, par la grande porte. Un de ses articles a d’ailleurs été cité dans son intégralité sur la chaîne satellitaire turque SkyTurk.

En me baladant à Florence, aujourd’hui, j’ai trouvé un de ses articles traduits en italien glissé sous les essuie-glaces des bagnoles ; mettez la radio, et vous l’entendez : on l’interroge sur ce qui se passe à Gaza. Je suppose que c’est génial, d’être publié dans Socialist Unity, mais si c’est pour dire qu’Atzmon est marginal, obscur, hé bien, cet argument a une bonne fois pour toutes mordu la poussière.

Ce n’est pas une question de fierté, même si nous devons reconnaître que cela vous rend fier d’entendre vos arguments ou ceux de vos amis et alliés être utilisés pour démolir le honteux mur de mensonges de Peres, alors qu’ Erdoğan aurait tout aussi bien pu ne pas réagir du tout. Cela vous fait un bien incroyable. Cela vous dit que vous êtes bon à quelque chose. Si nous pouvons le faire, sans être financés par quiconque, ou sans faire le boulot de quiconque, alors, c’est que la voix de tout un chacun peut être entendue.
Et, de fait, Erdoğan a fait une quantité incroyable d’heureux. La quasi-totalité des Turcs et des Palestiniens ont admiré son courage et sa détermination. A son retour dans son pays, il y a été accueilli à l’égal d’un «leader mondial». Pourtant, certains voudraient saper cela en le qualifiant de démagogie motivée, à leurs dires, par l’approche des élections turques.

Arrêtons-nous un instant, et réfléchissons. Si, en Israël, le fait d’être aussi assoiffé de sang que possible afin de gagner des voix relève de la tactique électorale, et si le fait, en Turquie, d’exprimer la protestation humanitaire en faveur d’un peuple vilipendé est le «choix gagnant», alors, dans lequel de ces deux pays préféreriez-vous vivre ?

Et si, effectivement, le peuple, dans son entièreté, pense qu’Israël est en train de tuer, et de tuer d’une manière qui dépasse toutes les bornes, alors le discours d’Atzmon n’a strictement rien de marginal, ni d’extrémiste : le discours d’Atzmon est au cœur du sujet. Personne n’a besoin de bombarder les gens avec de l’information, ou des lettres, ou des campagnes, pour qu’ils sachent comment appeler les choses telles qu’ils les voient.

Ils n’ont pas besoin que telle ou telle association juive leur dise qui écouter, et comment penser, en les coinçant dans une sorte de préjugé bizarre selon lequel s’identifier avec ces propos serait, d’une manière ou d’une autre, dommageable pour les juifs et antisémite, et comme le diraient certains des «leaders» du mouvement en question, contreproductif pour le mouvement lui-même ou la cause qu’il prétend défendre.

De fait, la conclusion à retirer de cela, c’est que ces écrits doivent toucher les nerfs, toucher les sentiments les plus profonds d’intérêt humain, et non pas ceux de l’opportunisme personnel ou de l’expédience politique.


La diffusion des écrits de Gilad Atzmon s’est opérée par une prolifération spontanée ; il n’y a aucun service de presse, ni aucun groupe de lobbying politique, il y a juste une personne, assise derrière son ordinateur personnel, et il y a la diffusion de l’information, à partir de là.

Le "mouvement" [pro-palestinien] est pourri, s’il est incapable de reconnaître que le moment est venu de mettre de côté leurs préventions ou leurs conflits personnels avec Atzmon, de reconnaître que quelque chose de magnifique vient de se produire et que les militants humanitaires dans le monde entier le sentent bien, et le savent. Persister dans la campagne visant à faire taire Atzmon non seulement ne pourrait qu’être encore MOINS efficace qu’auparavant, mais cela ferait tomber la dernière feuille de vigne dissimulant que ces gens opèrent en leur qualité de crypto-sionistes.
Leur programme d’action, et celui du Congrès Juif Américain, sont une seule et même chose.

Source : http://www.uruknet.info/
Traduction : Marcel Charbonnier
http://palestinethinktank.com

 
 
 

Get this slideshow here They never miss an opportunity to miss an opportunity: Secular "Anti-Zionist" Jewish groups echo Zionist groups
WRITTEN BY MARY RIZZO - A very strange thing is happening at this moment within a circle of people who like to consider themselves at the cutting edge of the struggle for the Palestine, and we are referring to the individuals who classify themselves as Secular Anti-Zionist Jews, and consider themselves to be the "independent" Jewish voices, and as thus, the avant-garde of "the Pro-Palestinian movement". Following what can only be classified as a unique international event of major media importance, and perhaps also of a certain historical significance, they are protesting and stomping their feet in anger at the intervention of Erdogan on a stage shared by the General Secretary of the UN, the leader of the Arab League and the President of Israel. 

These unhappy critics are in a few marginal sites and tiny discussion groups to practically take up the cause of the American Jewish Committee in criticising Erdogan. The interesting and very positive fact that Erdogan would not allow the stream of lies uttered by Shimon Peres to go unchallenged in the World Economic Forum (Davos) Conference on Gaza seems to have eluded them all. They hardly seem to notice that Turkish Prime Minister Erdogan obviously had come prepared for the sort of arguments he would be hearing, the kind of justifications that Israel gives for its killing sprees, as he took paper from his folder and read off of a sheet, (or tried hard to before the moderator attempted to stifle the Prime Minister and whisk the waiting public to their dinner) three quotes: the first, from the Jewish Torah, the second, from Gilad Atzmon and the third from Avi Shlaim. 

Obviously, the Torah is quite authoritative, and even if some atheist Jews don’t mind that God, someone they claim does not exist, is being quoted, what counts is the message, after all. They have decided that Erdogan did something terrible in quoting Gilad Atzmon. What is their problem, with the message or the messenger? 

First of all, the message: It stated pretty much the facts that everyone who claims they are for the Palestinians should know by now: "Israel’s barbarity exceeds ordinary cruelty." If anyone is ready to state that Israel used anything less than the most crude disproportionate force, may they speak now or forever hope for "peace". 

It is also surprising that rather than state what Erdogan did "right", they are bringing up Kurds, Armenia and other atrocious aspects of Turkish affairs, past or present. This is true of the attacks on Erdogan in the Zionist media right now, and it’s being echoed by those who for a long time have been claiming they are the forefront of the movement, even without the credentials for it, unless their being Jewish so they can add their name to an appeal is the dubious credential. It does seem odd that while the discourse is Palestine, they are very happy to drag it to Anti-Semitism, which obviously did not appear at all in what they are trying to destroy, or to geo-political arenas far from Israel and Palestine. There is NO difference between the Zionist campaign and the anti-Zionist Jewish campaign. Both are to decide what the parameters of discourse are and to destroy the messenger, while making the issue of how Jews feel about themselves and how they think the world should speak about them THE issue. 

The messenger: Erdogan is being scoffed at for his belonging to an Islamist party. Well, why should anyone be surprised that this is a deadly sin for Jews who are Zionists and anti-Zionists alike. It is as if it automatically means totalitarian religious regime that is the enemy, and thus, the conditional support or the open criticism of Hamas and Hezbollah. Whether or not that is the case of Turkey, one has only to go there to find out. Women there are actually prohibited from wearing hijab (how fundamentalist is that?) in public offices, to cite but one example of the secular character of this state. Oh, the other problem, that he’s bourgeois. Well, it seems that the only ones acceptable are ones that are just like them, Secular Marxists. Or Secular Liberals. Or Jewish Atheists. Or secular Jewish Liberals… well, you get the picture. 

Well, they wonder, how could Erdogan have gotten such an "obscure" writer fall into his folder and be carried from Ankara to Davos and directly to the stage? The critics maybe don’t know that papers by Gilad Atzmon are widely circulated, and not only in the alternative media, but actually they have entered the public discourse through the front door. One of his recent papers was read aloud in full on SkyTurk. Walking around Florence, today we found his papers in Italian stuck under windscreen wipers, turn on your radio and you are hearing him interviewed about Gaza. I suppose it is great to be published in Socialist Unity, but if the argument used is that Atzmon is fringe, margin, obscure, well, that argument once and for all has bit the dust. It is not out of a sense of pride, and we admit, it is indeed a matter of pride to hear your words or words of your friends and allies used to tear down the shameful wall of lies by Peres, while he can just sit and take it. It feels incredibly good. It is enabling. If we can do it, not financed by anyone or doing anyone’s business, everyone’s voice can be heard. As a matter of fact, Erdogan made a lot of people happy. Almost across the board Palestinians and Turks admired his bravery and determination. When he returned home, he was welcomed "As a World Leader". Yet, some will try to undermine that by calling it demagogy, with Turkey nearing elections. 

Let’s stop to think for a moment. If it is an electoral tactic to be as bloodthirsty as possible to win votes in Israel, and expressing the humanitarian cries for a beleaguered people in Turkey is the "winning choice". Which country would you rather live in? 

And if it is indeed so that the people as a whole believe that Israel is killing and killing in a way that exceeds anything necessary, then the discourse of Atzmon is by no means marginal or fringe, it is at the heart of the discourse. No one has to bombard people with information or letters or campaigns to know how to call things as they see it. They don’t need this Jewish organisation or that one to tell them who to listen to and how to think, cornering them into some kind of bizarre admission that identifying with these words is in some way damaging to Jews and anti-Semitic and some of these movement "leaders" will say, damaging to the movement or cause. In fact, the conclusion to draw is that these writings must be touching nerves, touching the deepest feelings of humanitarian concern and not ones of political or personal expediency. The diffusion of these writings has been by spontaneous proliferation, there is no press office or political group lobbying, there’s just a person at his own computer and the spread of information from there. 

There is a rottenness of the "movement" if it does not recognise when the moment to put aside their personal qualms or conflicts with Atzmon and accept that something magnificent has happened, and the humanitarians of the world feel it and know it. Persisting in the campaign to silence Atzmon now would not only be LESS effective than it was before, but it drops down the final mask, that these people operate as crypto Zionists. Their agenda, and the agenda of the American Jewish Committee is one and the same.

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Mary Rizzo is an art restorer, translator and writer living in Italy. Editor and co-founder of Palestine Think Tank, co-founder of Tlaxcala translations collective. Her personal blog is Peacepalestine.
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http://palestinethinktank.com

 
 
 

Jeudi 05 Février 2009
http://www.alterinfo.net/Ils-ne-ratent-jamais-une-occasion-de-rater-une-occasion-Quand-des-associations-juives-laiques-antisionistes-repondent-en_a29427.html
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6 février 2009 5 06 /02 /février /2009 00:11
Il y a plusieurs façons de regarder l’AKP, le « Parti pour la Justice et la Démocratie » qui dirige la Turquie. Les militants laïcs et les kémalistes prétendent que ce parti est un cheval de Troie des Salafistes, dont les membres se font passer pour des démocrates. D’autres disent que l’AKP est tellement modéré à l’extrême qu’il serait ostracisé comme « infidèle » s’il était transplanté en Iran ou en Afghanistan.

Par M K Bhadrakumar

Asia Times Online, le 3 février 2009

al : "Turkish snub changes Middle



les retombées de Gaza ''La rebuffade turque change la donne au Proche-Orient''
Mais il semble qu’il pourrait y avoir une troisième manière de voir les choses : considérer l’AKP comme une progéniture de la révolution iranienne, vieille de 30 ans. Du moins, c’est ainsi que pense Ali Akbar Nateq Nouri, l’un des plus importants ecclésiastiques d’Iran. Après avoir été président du parlement iranien (le Majlis), ce dernier détient à présent la position élevée de conseiller du Dirigeant Suprême, le Grand Ayatollah Ali Khamenei.



Voici ce que Nouri expliquait dimanche dernier : « Lorsque les Iraniens parlaient d’« exporter » leur révolution, ils ne voulaient pas dire fabriquer quelque chose pour l’exporter ensuite par camions ou par bateaux vers d’autres pays ; ils voulaient plutôt dire, transmettre le message de leur révolution et faire passer sa doctrine. » Nouri a dit qu’il se sentait inspiré pour affirmer que l’AKP est un excellent héritage de la révolution iranienne, du fait que c’est en Turquie que se sont déroulées, ces dernières semaines, les « plus belles manifestations sur la question de Gaza ».



Il a peut-être exagéré un peu en affirmant que même l’armée turque, « qui a un certain passé, a désormais changé ». On a tout de même compris que « les choses ont changé en Turquie. Comme le dit Nouri, c’est ce qu’a montré l’avalanche de soutien populaire en faveur du Hamas dans sa bataille avec Israël.




La rebuffade publique de Recep Tayyip Erdogan contre Shimon Peres, jeudi dernier à Davos, lors d’un débat télévisé en marge du Forum Economique Mondial, a particulièrement éveillé l’imagination du monde islamique, au-delà de la division entre Chiites et Sunnites. Tout d’un coup, Erdogan prend la forme d’un sultan ottoman des temps modernes, avec un empire qui s’étend sur toutes les plaines fertiles de Mésopotamie, tous les déserts arabiques, la Vallée du Nil, le Levant et le Maghreb... jusqu’au cœur de l’Afrique.



Erdogan, issu des quartiers pauvres de Kasimpasa, à Istanbul, a parcouru un long chemin dans sa tumultueuse carrière politique. Il est sans nul doute l’un des politiciens le plus charismatique et talentueux de Turquie. Sa place au Panthéon des dirigeants turcs est assurée. De la même manière, Erdogan ne pouvait pas imaginer qu’un jour il serait proposé pour le prix Nobel de la paix – ou que son sponsor serait un personnage religieux révéré dans le monde chiite.
C’est exactement ce qu’a fait l’Ayatollah Nasser Makarem-Shirazi, en s’exprimant dimanche dernier dans la ville sainte de Qom, devant un parterre d’étudiants en théologie. Ce dernier a déclaré que la protestation d’Erdogan a eu un effet profond sur la sécurité régionale, qu’elle a renforcé la résistance palestinienne et humilié et isolé un peu plus le « régime sioniste ».



La « prétention » au Prix Nobel de la Paix pour Erdogan repose de façon ténue sur les 56 mots qu’il a prononcés lors de cette fameuse émission télévisée à Davos, dans laquelle il a dit à Peres : « Vous êtes plus âgé que moi et votre voix est très forte. La raison pour laquelle vous haussez la voix est la psychologie de la culpabilité. Je ne hausserais pas autant la voix. Lorsqu’il s’agit de tuer, vous savez très bien comment vous y prendre. Je sais très bien comment vous frappez et tuez les enfants sur les plages. »



L’aliénation des Musulmans


Que le retentissement de ces seuls 56 mots, exprimés dans la douleur, sur la justice, l’honneur et l’équité, doive refuser avec autant d’entêtement de s’apaiser, en dit certainement un peu sur l’aliénation profonde qui se répand aujourd’hui au Moyen-Orient. Du jour au lendemain, Erdogan a rejoint Hassan Nasrallah et Mahmoud Ahmadinejad, lequel entrecroise avec un renoncement enviable les divisions sectaires historiques du monde musulman. Il y a certainement de quoi faire réfléchir Barack Obama.



Erdogan est rentré de Davos à Istanbul sous les vivats de la foule. Les sondages d’opinion montrent que plus de 80% des Turcs soutiennent sa réplique tranchante et sa « sortie » lors de ce fdébat télévisé. La popularité de l’AKP s’est envolée au-dessus de 50%, à tel point que les partis d’opposition, qui espéraient bénéficier des problèmes économiques de la Turquie dans les élections locales de fin mars, se sentent déconfis.



A Gaza-même, Erdogan est devenu du jour au lendemain une figure emblématique, à tel point que les dirigeants arabes pro-occidentaux semblent embarrassés – comme l’est en effet « Abou Mazen », qui dirige avec nonchalance l’Autorité Palestinienne. Bien sûr, l’Arabie Saoudite ou l’Egypte ne renoncera pas au manteau de leadership au profit de la Turquie. Mais à partir de maintenant, ces deux pays devront prendre sérieusement en compte que la portée de la Turquie, au Proche-Orient, s’étend un peu plus profondément dans le paysage musulman sunnite.



L’Iran est absolument ravi. Le puissant chef du Conseil des Gardiens de l’Iran, l’Ayatollah Ahmad Jannati, a lancé un message à Erdogan, disant : « Votre positionnement épique a fait plaisir au Hamas et à ses supporters et a humilié les dirigeants-laquais de plusieurs Etats arabes. »



Le « néo-ottomanisme » prend de l’ampleur


En Turquie-même, le ricochet a entaillé la division identitaire du pays. L’oligarchie des élites turques occidentalisées, basée à Istanbul, se sent scandalisée qu’Erdogan ait pu entacher l’image cultivée en Europe de Turcs civilisés. D’un autre côté, avec son sens de l’histoire et de la culture, le Turc d’Anatolie jubile qu’Erdogan récupère les clés, perdues depuis longtemps par la Turquie, de sa maison ancestrale au Proche-Orient musulman.



Pour s’en assurer, la semaine dernière, le programme « néo-ottoman » de l’AKP a fait un bond prodigieux. Une phase captivante est sur le point de débuter, au cours de laquelle, tandis que la Turquie est toujours à la recherche d’un nouveau consensus national qui puisse réconcilier les nombreuses identités turques, la suprématie pourrait progressivement être amenée à reposer sur la redécouverte de l’héritage impérial turc.



Sous la direction de l’AKP, la Turquie, depuis sept ans, a entamé le douloureux processus d’assumer son héritage musulman et ottoman. Contrairement aux impressions générales, le néo-ottomanisme n’est ni islamique ni impérial. Il utilise sans doute le dénominateur commun de l’Islam pour tirer une idée moins ethnique de la « turquitude » beaucoup plus en harmonie avec le caractère multiethnique de l’Etat turc que la laïcité militante ne pourrait jamais l’être.



Mais en politique étrangère, le « néo-ottomanisme » a un programme plus grandiose. Ainsi que l’éminent éditorialiste, Omer Taspinar, du quotidien turc Zaman l’a écrit : « Le néo-ottomanisme voit la Turquie comme une superpuissance régionale. Sa vision stratégique et sa culture reflètent la portée géographique des empires ottoman et byzantin. La Turquie, en tant qu’Etat pivot, devrait donc jouer un rôle diplomatique et politique très actif dans une grande région dont elle est le ‘centre’. » Sans surprise, les détracteurs d’Erdogan au sein des élites occidentalisées, à Istanbul et à Ankara, voient toutes les ouvertures en politique étrangère de ce genre, pan-turque ou pan-islamique, comme aventureuses et en fin de compte dangereuses pour les intérêts de la Turquie.



Pour citer un commentateur turc de premier ordre, Mehmet Ali Birand de CNN Turquie, Erdogan a « dérangé » un équilibre délicat dans la politique étrangère d’Ankara et « s’est mis lui-même et son pays dans une position risquée... Ce sera interprété comme un éloignement progressif du camp Israël/Etats-Unis/Union Européenne/Egypte/Arabie Saoudite... Même si les relations avec Israël ne sont pas arrêtées, leur couleur, à partir de maintenant, commencera à virer au ressentiment. Si elles ne sont pas rééquilibrées immédiatement, les relations entre Israël et la Turquie ne se remettront pas aisément. Cela se reflètera à Washington et sur les marchés monétaires. »



Cependant, le pronostic affolé de Birand semble présomptueux. Il n’y a aucune base pour cet argument, selon lequel le « néo-ottomanisme » signifie que la Turquie tourne le dos à l’Ouest. Après tout, ainsi que Tasminar le fait remarquer, l’Empire Ottoman était connu auparavant comme le « grand malade de l’Europe » et non pas celui de l’Asie ou de l’Arabie. Pare conséquent, l’héritage européen de cette ouverture à l’Ouest et à l’influence occidentale ne devrait pas être interprété comme la mise de côté de la poursuite active de la qualité de membre de l’Union Européenne ou de bonnes relations avec Washington.



Les liens turco-israéliens sont assombris

Il ne fait aucun doute que l’offensive d’Israël à Gaza et l’épisode d’Erdogan à Davos ont créé des fractures dans les liens stratégiques turco-israéliens. Mais la question est de savoir si les dommages sont suffisamment graves pour commencer un réalignement majeur dans la région. La très forte probabilité est que la relation turco-israélienne en tant que telle, une fois retombés les emportements, s’en remettra.



L’armée turque a bien savoir qu’il n’y a aucun revirement dans la coopération avec Israël. Elle a déclaré que la coopération militaire de la Turquie avec tous les pays, y compris Israël, était basée sur les intérêts nationaux et qu’aucune difficulté n’était à prévoir dans la livraison prévue par Israël des drones Heron de haute technologie [ Heron Unmanned Aerial Vehicles].



La ministre israélienne des affaires étrangères, Tzipi Livni, a déclaré : « Il y a une fissure dans nos relations. On ne peut pas le cacher. Mais ces relations sont très importantes pour nos deux pays. » Elle a pris note qu’Ankara « faisait la distinction entre les liens bilatéraux et la critique qu’ils nous ont adressée à propos de l’opération [à Gaza]. » Les groupes juifs basés aux Etats-Unis tentent également de calmer l’agitation dans les relations turco-israéliennes.



Il est concevable qu’Erdogan nourrisse une rancœur pour avoir été trahi. Il a raconté au Washington Post que la médiation turque avait amené Israël et la Syrie « très près » de pourparlers de paix directs sur le futur du Plateau du Golan. Durant sa visite à Ankara, le 23 décembre 2008, Ehoud Olmert a non seulement caché à Erdogan qu’Israël avait prévu d’attaquer Gaza quatre jours plus tard, mais il a assuré au dirigeant turc que dès son retour, il consulterait ses collègues et reviendrait pour entreprendre des pourparlers avec la Syrie.



Pendant qu’Olmert se trouvait à Ankara, Erdogan a téléphoné à Ismaël Haniyeh, afin de le consulter sur les questions devant être discutées avec le Premier ministre israélien en visite. On peut comprendre qu’Erdogan se soit senti floué. « Cette opération [à Gaza] montre également un manque de respect envers la Turquie », a-t-il déclaré. Israël a l’habitude de jouer uniquement dans ses propres intérêts. Mais Erdogan est un Turc fier pour lequel perdre la face est tout simplement inacceptable.



Israël a besoin de la Turquie


Entre temps, la Turquie a connu une éruption de manifestations massives après les reportages des atrocités israéliennes à Gaza. Le corps d’Etat le plus élevé en Turquie en matière de prise de décision politique – le Conseil de Sécurité Nationale, présidé par le Président turc et constitué du Premier ministre et des chefs militaires – a déclaré le 30 décembre 2008 qu’Israël devait cesser immédiatement ses opérations militaires, donner une chance à la diplomatie et permettre à l’aide humanitaire d’arriver jusqu’aux Gazéens.



Mais Israël a pris la critique turque avec calme, disant qu’Erdogan était « émotionnel ». Erdogan a rétorqué : « Je ne suis pas émotionnel. Je parle en tant que petit-fils de l’Empire Ottoman, qui a accueilli vos ancêtres lorsqu’ils étaient en exil... L’Histoire les accusera [Olmert et Livni] d’entacher l’humanité... Il est impardonnable qu’un peuple qui a souffert si profondément dans son histoire puisse faire une telle chose. »



Tout compte fait, le déficit de confiance qui s’est développé fait plus de mal à Israël qu’à la Turquie. La Turquie compte de nombreux amis dans la région, là où Israël n’en a pratiquement aucun. Pour Israël, la Turquie est un allié irremplaçable, non seulement au Proche-Orient, mais dans tout le monde musulman. Avec l’engagement [diplomatique] US-iranien qui se profile et le réalignement qui s’ensuivra dans la région, Israël (ainsi que les Etats arabes pro-occidentaux) a plus que jamais auparavant besoin de la Turquie pour faire « contrepoids ». L’Irak ne peut plus jouer ce rôle. Téhéran aussi, comme le montre l’hommage très chaleureux que l’Iran a rendu à Erdogan, a pleinement conscience des nouveaux impératifs.



Au-delà de tout ça, de la préoccupation éternelle selon laquelle Israël devrait s’asseoir et prendre note, c’est la première fois qu’au cœur de l’Anatolie une poussée d’antisémitisme est visible. Si le fabuleux passé de l’ère ottomane, offrant asile à tous les Juifs errants, est bel et bien devenu une relique de l’histoire, ne demandez pas qui est responsable. Les dirigeants israéliens doivent en porter la responsabilité.






L'Ambassadeur M K Bhadrakumar a servi en tant que diplomate de carrière dans les services extérieurs indiens pendant plus de 29 ans. Parmi ses affectations : l'Union Sovétique, la Corée du Sud, le Sri Lanka, l'Allemagne, l'Afghanistan, le Pakistan, l'Ouzbékistan, le Koweït et la Turquie.




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Jeudi 05 Février 2009

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6 février 2009 5 06 /02 /février /2009 00:09

Gaza – Médias en guerre (6) : Les explications « pédagogiques » du Monde des ados

Le journalisme politique à visée pédagogique est un exercice délicat. Expliquer à de jeunes adolescents le conflit de Gaza, dans un langage accessible mais sans excès de simplification, avec suffisamment d’objectivité pour éclairer les positions antagonistes sans y glisser sournoisement la sienne, cela ne va pas de soi. C’est pourtant l’ambition affichée du bimensuel Le Monde des ados publié par le groupe « La Vie – Le Monde » dans son numéro du 21 janvier quand il annonce en première de couverture : « GAZA : 5 questions pour comprendre ».

Le rédac’ chef donne le ton

« Le mot du rédac’ chef » qui fait office d’éditorial amorce cette entreprise pédagogique d’une manière pour le moins abrupte : « Il ne s’agit pas de décréter qui est coupable et victime dans le drame de Gaza. Il ne s’agit pas de savoir si cette guerre était inévitable ou non. De toute façon, elle ravage la région depuis plus de soixante ans. » On peut lire dans ces précautions liminaires une tentative de se refuser à prendre position sur le fond du conflit. Mais telles qu’elles sont formulées, elles justifient une forme de fatalisme (« de toute façon ») qui ignore délibérément les responsabilités et les causes de la guerre, et par là même ce qui aurait, peut-être, permis de l’éviter. Mais surtout ces précautions interdisent toute compréhension un tant soit peu rationnelle qui se trouve d’emblée fermement exclue (« Il ne s’agit pas » ).

S’il ne s’agit pas de comprendre, comme on aurait pu le croire au vu du titre du magazine (« 5 questions …pour comprendre »), de quoi s’agit-il alors ? C’est ce que nous apprend la suite.

« Mais on peut regretter que les deux camps –Palestiniens du Hamas et Israéliens- aient, une fois de plus, choisi les armes plutôt que le dialogue ». Ce regret aux accents pacifistes est pour le moins étonnant : si la question de savoir si la guerre était « inévitable ou non » ne se pose pas, comment « regretter » qu’elle ait lieu ? Si « les deux camps » ont  » choisi les armes », c’est qu’un autre choix était possible et donc que la guerre était évitable. Pour permettre aux ados de l’évaluer sans le faire à leur place, il fallait leur fournir les éléments d’appréciation correspondants.

Ce tour de passe-passe n’est possible que parce que ce court édito passe progressivement d’un registre rationnel, énoncé pour être aussitôt abandonné (« Il ne s’agit pas de savoir » ), à un registre moralisant, voire sentimental quand, au regret succède la déploration :

« Il s’agit de déplorer qu’une fois de plus dans l’histoire des guerres, des enfants payent de leur vie la folie des hommes. Tués par des bombes ou pris en otage par des combattants installés dans les camps de réfugiés où ils ont leur domicile, leur école, leurs amis, les enfants de Gaza sont les vraies victimes de ce drame. »

Nouvelle contradiction : le rédac’ chef contrairement à son injonction de la première phrase (« Il ne s’agit pas de décréter qui est coupable et victime » …). désigne des victimes… mais sans nommer les coupables, du moins ouvertement.

Les coupables seraient donc les hommes en général, ou plutôt leur « folie ». Formes de cette folie, « des bombes » dont on ne dit pas qu’elles sont envoyées par les soldats israéliens, et des « combattants » qui prennent les enfants « en otage » : on aura reconnu le Hamas, dans une version conforme à celle que donne le gouvernement israélien. De là à suggérer, voire à « décréter » que ce sont eux les vrais coupables…

Quant aux  » vraies victimes », seules le seraient « les enfants de Gaza ». Pourquoi seraient-ils des victimes plus « vraies » que les femmes, les adultes des deux sexes ou les vieillards ? On peut supposer, mais seulement supposer qu’aux yeux du rédac’ chef, ils offrent plus de possibilités d’identification aux « vrais lecteurs » du Monde des ados.

Le mot du rédac’ chef, à travers ses contradictions désinvoltes, exprime grossièrement ce que l’on trouve, en plus dilué sinon plus subtil, dans d’autres médias : l’appel aux sentiments impuissants et le rejet de toute approche rigoureuse des événements et des enjeux en présence. En même temps, le mot du rédac’ chef, en dépit de la compassion affichée pour les « enfants de Gaza, met en circulation, par la bande, un point de vue favorable à la politique de l’Etat israélien. Comme on va le voir à nouveau quelques pages plus loin.

Propagande pour ados

Dans le double page consacrée aux « 5 questions pour comprendre » on apprend - dans un article introductif intitulé : « Gaza : foyer de tensions permanentes » - qu’après l’évacuation de Gaza en 2005 « … la victoire électorale du Hamas, en 2006, change la donne. » Et de préciser : « Après de violents affrontements avec l’autre parti palestinien (Fatah), le Hamas prend le contrôle de Gaza. Depuis, les habitants de Gaza sont privés de toute activité commerciale (c’est un blocus). » Non seulement il n’est pas dit ici que le blocus est instauré par les Israéliens (ce que de jeunes adolescents, mais pas seulement eux, peuvent ignorer..), mais il apparaît comme un effet direct et exclusif de la victoire électorale du Hamas qui « change la donne ».

Viennent les 5 questions. Il suffit de s’arrêter sur quelques réponses pour voir ce qu’elles permettent de comprendre et de ne pas comprendre.

En réponse à la première question sur les raisons de la guerre israélo-palestinienne, la mention de la création en 1948 de l’Etat d’Israël en Palestine est accompagnée de cette heureuse précision : « ce territoire est déjà habité par le peuple palestinien ». Pour illustrer l’article, une carte de la région représente le partage de la Palestine de 1947 avec la part destinée aux juifs et celle destinée aux arabes (Palestiniens). En légende, il est indiqué, pour la part des juifs : « Etat juif », et pour celle destinée aux Palestiniens : « Territoires accordés aux arabes » . Quel adolescent peut lire sans sombrer dans un abîme de perplexité que l’on fait cadeau à un peuple d’une partie du territoire qu’il habite déjà ?

Après une question sur le Hamas - délicatement formulée (« Le Hamas, c’est quoi ? » ) - vient celle qui concerne les « nouveaux combats ». Il est dit que la trêve  » s’est arrêtée quelques jours avant Noël ». Voici comment : « Dénonçant le blocus de Gaza et un raid israélien, le 4 novembre, le Hamas a lancé des tirs de roquettes sur Israël. Les Israéliens indiquent que même durant la trêve, ces agressions n’ont jamais cessé. C’est ce qui a provoqué l’attaque aérienne, puis terrestre, par l’armée israélienne le 27 décembre dernier. » Une fois de plus, c’est – en dépit de quelques précautions - le point de vue israélien qui est ici soutenu.

Pourquoi n’est-il pas précisé que le blocus aux effets dévastateurs sur la population de Gaza avait été maintenu pendant toute la trêve alors que sa levée progressive devait en être la contrepartie [1] et que le raid israélien, faisant 6 morts, était une violation de cette trêve ? Pourquoi parler d’ « agressions » quand il s’agit du Hamas et seulement de « raid » quand il s’agit de l’armée israélienne ? Pourquoi laisser entendre que ce sont les tirs de roquettes du Hamas (« C’est ce qui a provoqué… » ) qui ont provoqué l’attaque israélienne alors que le 15 janvier (date de rédaction de l’article) il était déjà connu qu’Israël préparait cette invasion depuis six mois [2] ? Et si tout cela est controversé pourquoi ne pas le dire ?

La quatrième question porte sur le « bilan de ces affrontements. Le 15 janvier, il y avait déjà plus de 1000 morts [de quel pays ? tués par qui ?], dont plus de 300 enfants [de quel pays ? tués par qui ?]. Plus de 4700 Palestiniens ont été blessés [par qui ?] […] Mais pour l’instant, l’aide humanitaire a du mal à être acheminée sur place [et pourquoi donc ?] » Bien sûr, il est évident que les morts sont des Palestiniens tués par des Israéliens, mais le simple fait de ne pas les mentionner, lorsqu’il est renouvelé, confère aux combattants un caractère de plus en plus indéterminé qui peut aller, pourquoi pas, jusqu’à leur substituer « La folie des hommes ».

Laissons de côté la dernière question (qui porte sur les tentatives de cessez-le-feu). De la guerre elle-même, on ne connaîtra pour l’essentiel que les victimes : rien n’est dit, par ailleurs, sur les forces en présence : dérisoires roquettes artisanales contre une des plus puissantes armées du monde ; sur les bombardements incessants par avion d’un petit territoire surpeuplé, sans aviation ni défense anti-aérienne, sur les bombardements des écoles de l’ONU, des cliniques mobiles de la Croix Rouge, sans parler des bombes au phosphore…

* * *

On pourrait imaginer une information qui, adressée à de jeunes adolescents sur un sujet aussi brûlant, serait accompagnée d’un véritable effort d’explication. Celui-ci devrait s’appuyer sur des faits vérifiés, des citations circonstanciées, une histoire, un contexte. Et mentionner que les faits sont controversés et que les interprétations divergent. Plutôt que de proposer un simulacre de neutralité, on aurait pu restituer la pluralité des points de vue. Ce serait respecter les lecteurs et en particulier les ados, au lieu de laisser libre cours à une propagande insidieuse.

Ainsi « informés », nos ados sont fins prêts à bénéficier de l’abonnement gratuit à un quotidien que leur propose le président Sarkozy pour leurs 18 ans, -une des décisions qu’il a tirées des Etats généraux de la presse écrite-, afin de développer leur éducation à la « citoyenneté » !

Jean Pérès

Notes

[1] Une trêve entre le Hamas et Israël est entrée en vigueur jeudi matin. L’accord, négocié par l’entremise de l’Egypte, prévoit l’arrêt des tirs palestiniens vers Israël et la fin des attaques israéliennes sur la bande de Gaza. Israël s’est également engagé à alléger progressivement son blocus sur la bande de Gaza , en vigueur depuis bientôt un an. (France 24, 19 juin 2008)

[2] Cf. ici même l’article « Médias en guerre (1) Sous couvert de neutralité » . Et l’article de Dominique Vidal dans Le Monde diplomatique de février 2009 paru sous le titre « Plus le mensonge est gros… »


Jeudi 05 Février 2009

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6 février 2009 5 06 /02 /février /2009 00:08


Ibrahim Dagasan plante le drapeau de la Palestine dans le rond central du stade de Sivas en Turquie
Les journaux hexagonaux, pourtant à l’affût du sensationnel, sont rarement pressés d’informer sur les manifestations populaires de soutien à la Palestine, que ces manifestations aient lieu dans des pays non musulmans où, comme c’est le cas ici, dans les pays Musulmans.
Global Net, un portail internet de Tunis, est le seul média à nous rapporter l’événement en français.
Le piquant de l’incident est qu’un des coéquipiers d’Ibrahim Dagasan, le joueur Turc dont l’acte fait l’objet de l’article est un ressortissant de l’entité sioniste.
Juste une remarque avant de vous laisser découvrir ce texte : l’article parle d’un effet Erdogan, ce qui me semble abusif. L’acte de ce joueur, comme celui de Frédéric Kanouté ou d’Abou Trika témoigne surtout de l’impatience grandissante des peuples Musulmans quant au sort de la Palestine. Aujourd’hui, la question de Palestine a acquis une centralité inédite pour l’ensemble des Musulmans, Arabes ou non. Cette centralité n'est certainement pas sans rapport avec la fin du monopole occidental sur les images d'actualité.
Il s’agit d’un fait nouveau par sa dimension populaire et qui voit la réintégration effective de la nation turque dans la Oumma islamique.
Réintégration qui n’est pas du goût des généraux d’Ankara qui apprécient la relation entre la Turquie et l’entité sioniste. Erdogan le sait, et son comportement face à Shimon Peres, le chef du gang sioniste, est plus à interpréter comme celui d’un homme que d’un premier ministre. Il souligne aussi la limite de son pouvoir face à celui de l’armée.


Effet Erdogan sur les matchs de la Coupe de Turquie

Global Net (Tunisie) 4 février 2009


Comme geste de protestation contre l’agression israélienne sur la bande de Gaza, un footballeur turc a planté hier le drapeau de la Palestine dans le cercle du milieu du terrain durant le match qui a opposé Sivasspor à Galatasaray. La rencontre, comptant pour les quarts de finale de la Coupe de Turquie a été disputée à Sivas qui se trouve au centre du pays. Le protagoniste de cette surprise sans précédent était le joueur Ibrahim Dagasan, milieu de terrain de Sivasspor et coéquipier de l’attaquant israelien Pini Balili.
Au moment où le public a vu le drapeau palestinien, quelques supporters ont commencé à murmurer pour ensuite scander des slogans comme : « A bas Israël ». A ce moment là, Ibrahim Dagasan s’est adressé à son public lui faisait signe de la main pour arrêter de chanter afin de ne pas déconcentrer son coéquipier israélien. Le match s’est ensuite déroulé normalement et Sivasspor s’est qualifié au prochain tour
.

Jeudi 05 Février 2009

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6 février 2009 5 06 /02 /février /2009 00:05

Hommage à un Roi… Hommage aux Hommes debouts…



Hommage à un Roi… Hommage aux Hommes debouts…
Aujourd’hui, avec la lâcheté de beaucoup de dirigeants arabes et musulmans (mais pas tous) devant ce qui se passe en Palestine, l’on pourrait douter que la nation arabo-musulmane puisse un jour avoir un nouveau Salah-Eddine (qui fut Kurde d’ailleurs). Cependant ce qui s’est passé pendant la guerre du Ramadan ou guerre du Kippour en octobre 1973 nous apprend à ne pas perdre l’espoir.

Hommage à un Roi… Hommage aux Hommes debouts…
Ci-dessous des photocopies du journal arabe al-Hayat (la Vie) du 21 octobre 1973, quelques jours avant la fin de la guerre. Ces photocopies immortalisent un événement inoubliable qui a marqué l’histoire, et qui pour une fois, a fait honneur aux Arabes et aux Musulmans.

Hommage à un Roi… Hommage aux Hommes debouts…
Photocopie du titre du journal Al-Hayat (la Vie), Beyrouth, Liban, avec sa devise « La Vie n’est que conviction et jihad », daté du dimanche 21 octobre 1973

Dans les quatre premières lignes de la première page on peut lire :

« Kissinger commence ses pourparlers avec Brejnev pour trouver une solution »

« Le Roi Fayçal répond à la persistance du soutien militaire américain à Israël »

« L’arrêt de l’exportation du pétrole saoudien à l’Amérique »

« Al-Sadat a déjà été informé et les forces saoudiennes effectuent des attaques réussies au Golan »

Ici on peut lire que le roi Fayçal a mis à exécution sa menace en ordonnant d’arrêter l’exportation du pétrole aux Etats-Unis à cause de sa position de soutien à Israël et que ceci fait partie des actions effectuées par le roi pour soutenir la bataille de libération menée par les Arabes pour libérer leurs terres.

On rappelle que le roi a déjà émis plusieurs avertissements mais que les Etats-Unis ont insisté à soutenir Israël notamment en établissant un pont aérien pour lui fournir des armes et des avions.

On dit que la décision a été prise après concertation avec le président al-Sadat qui s’est montré reconnaissant ainsi que tous les milieux diplomatiques et populaires.



Hommage à un Roi… Hommage aux Hommes debouts…
Dans cette colonne il y a un appel saoudien au Jihad diffusé la veille par le ministère de l’intérieur à l’adresse des fils du royaume.

On peut y lire : « Avec l’orientation de Sa Majesté le Roi Fayçal, le ministère de l’intérieur exhorte les fils de notre chère patrie et les frères résidents de porter secours aux frères combattants sur les deux fronts égyptien et syrien qui donnent leurs âmes pour affronter l’ennemi israélien meurtrier, en répondant ainsi à l’appel d’Allah pour proclamer le Jihad afin de protéger la foi et défendre les musulmans contre l’agression sioniste criminelle… »

 

On croit rêver !!! C’était une position unique qui ne s’est malheureusement plus reproduite, car les maîtres des ténèbres ont appris et font désormais attention avant de laisser quiconque prendre les commandes, et au cas où ils se seraient trompés ou que leur valet aurait évolué pour plus de patriotisme, ils trouveraient toujours des prétextes pour l’éliminer. L’histoire toute récente du Président Saddam Hussein qui est passé de son statut du chien de l’Occident à l’ennemi à abattre, en est le meilleur exemple.

 

D’ailleurs même le roi Fayçal a fini par payer de sa propre vie sa position courageuse, pour intégrer la caravane des martyrs par la grâce de Dieu. Celui qui, selon le journaliste français Chris Kutschera, quand on lui demande quel est son plus grand souhait, il répond invariablement : « Aller prier encore une fois à la mosquée Omar à Jérusalem », il a fini assassiné le 25 mars 1975 par l’un de ses neveux qui venait de rentrer des Etats-Unis !

 

Mais qui sait ? L’héroïsme inimaginable des enfants de Gaza et la ténacité extraordinaire de la résistance qui ne capitule jamais et ne cesse de renaitre de ses cendres, sont en train de changer la donne et de tout bouleverser.

 

Les corps déchiquetés, le sang coulé, les familles, voire les animaux, décimées, les orphelins, les veuves et les veufs en pleurs, les mosquées, les maisons, les écoles et les hôpitaux rendus en gravas et poussière, des coups avec une violence inouïe encaissés avec une dignité que nous, les consommateurs du monde « libre et démocratique », nous ne pouvons comprendre, encaissés sans se soumettre et sans s’incliner, tout cela est en train de réveiller les consciences des Hommes qui commencent à se lever et à se mettre en marche pour abattre des murs et prendre des Bastilles. Un mouvement, on peut le constater facilement, qui inquiète les maîtres des ténèbres, qui multiplient les réunions, les déclarations et les mesures pour nous duper, arrêter la marche des Hommes debouts et nous endormir de nouveau.

 

Rendons grâce aux  gens et aux résistants de Gaza, et faisons en sorte que nous méritions le cadeau qu’ils nous ont offert en veillant à ne pas perdre la flamme qu’ils nous ont allumée.


Jeudi 05 Février 2009
I.A.http://www.alterinfo.net/Hommage-a-un-Roi-Hommage-aux-Hommes-debouts-_a29459.html
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6 février 2009 5 06 /02 /février /2009 00:02

Iqbal Tamimi - Corrupt Egyptian system: feeds the IDF, starves Gazans, oppresses journalists


Iqbal Tamimi - Corrupt Egyptian system: feeds the IDF, starves Gazans, oppresses journalists

Once upon an alleged democracy, the Egyptian government decided a couple of days ago to try the journalist Majdi Hussein, the secretary-general of the Egyptian Labour party in a military court - even though he is a civilian - because he broke the law when he tried to "illegally enter the Gaza Strip".

 

One wonders what is legal and what is not when it comes to Gaza.  It seems the law in Egypt is extremely elastic and can accommodate all manipulations and tailoring of the law to fit different sizes of growing plots. The good old Egyptian system is abiding by the law to the letter, and that’s why it wants to try a journalist in a military court for entering Gaza ‘illegally’ while the good old authority was providing the Israeli military ‘legally’ with tons of foods through the Gaza crossings while blocking any food sent to the starved to death children of Gaza who were burned to the bone by white phosphorus by that same Israeli army Egypt was feeding.

 

Last month the opposition Egyptian newspaper Alosbooa ‘The Week’ revealed in one of its reports a controversial story that was not refuted by the authorities about the Egyptian company ‘International Union of Food Industries’ which was providing the Israeli army with large quantities of homegrown Egyptian vegetables during the aggression on Gaza, since the very first day of the aggression. 

 

The report revealed that the Egyptian trucks were loaded with tons of frozen local grown vegetables from the company stores in the city of Sadat to the Israeli company "Food Channel", through Al Awja crossing between Egypt and Israel. One of the drivers said that he has made these deliveries many times to Israel but he was hiding this fact from his relatives and neighbours in Albadry neighbourhood at Assalam city, and that he used to tell them that he was delivering goods to other Arab countries, or the delivery is heading towards far ports like Savaja because he was embarrassed to tell them the truth. Other drivers said they no more feel embarrassed or ashamed of doing so because their government itself has normalized relations with Israel years ago. The workers in the company said that the food was repackaged with Hebrew writing, showing the expiry date and the contents, and that the food has been prepared according to Jewish religious rules.  Thus indicating that it complied with the traditional religious Jewish parameters, and that’s why the company imposed a cordon around the place, keeping stored bags, boxes, posters and empty cartons away from the sight of intruders, not allowing any of the workers or the staff to approach the packaging area, and searching every worker at the end of his shift before leaving.

 

Contrary to what was expected, trade exchange between Egypt and Israel because of Israeli policies towards the Palestinians has increased notably to 4 billion dollars in addition to exports of oil and gas.

 

Regarding the journalist Majdi Husse, this was not his first encounter with the Egyptian authorities. He was Chief Editor of an Egyptian Islamic bi-weekly when he was imprisoned for 4 months along with the journalist Muhammad Hilal in 1998 with charges of defaming former Minister of the Interior in Egypt, Lt. Gen. Hussein al-Alfi.

Hussein said he was prevented twice by the Egyptian authorities from entering the Gaza Strip through the Rafah crossing point, forcing him to take an alternative route to get into the Palestinian territories.

The Egyptian prosecutor in Al-Arish city said the decision to put Hussein on military trial (even though he is a civilian) came after three days of investigations with him, and that he was arrested upon his arrival to the Egyptian side of the border with Gaza. The trial of Hussein is expected to be held on Thursday.

The Labour party in Egypt considered subjecting one of its top officials to a military trial as a grave violation of human rights, since he is a civilian, and commented that Majdi's decision to get into Gaza Strip was driven by his "nationalist, Islamic, and popular considerations, and that Majdi's determination to enter the Strip reflects the general feeling in the Egyptian street to lift the siege on Gaza and to open the Rafah crossing point before the Palestinian people.”

Majidi is not the only Arab journalist Egyptian authorities prevented from entering Gaza, the Al-Jazeera team was denied entry into Gaza too. The Egyptian authorities denied two of Al-Jazeera’s top journalists Ahmed Mansour and Ghassan Bin Jiddo entry into the Gaza Strip without explaining the reasons. Especially since Egypt had granted entry into the Gaza Strip to foreign and European journalists.

In a telephone call with his satellite channel, Mansour confirmed that the Egyptian authorities told them that they (he and bin Jiddo) were denied entry, at a time it granted many journalists of different nationalities the right to enter the Strip.

"We presented our identification documents to the Egyptian authorities and requested permission to enter the Gaza Strip as other journalists did, but we were denied entry," added Mansour.

Mansour also said that the Egyptian officials stopped answering their telephone calls, but he stressed that the Al-Jazeera team will remain at the borders till a rational reason by the Egyptian authorities is given to justify such action.

Hence, according to the law-abiding Egyptian authorities, it is illegal to open the crossing to allow food and aid to the starved Gaza children, but it is legal to feed the Zionist army who were barbecuing Gaza children. It is legal to allow foreign journalists to cross to the Gaza haven, but it is against the law to allow Arab journalists to cross the borders to investigate or offer emotional support. It seems it is legal to stand on the borders and watch a full nation being killed and not only to stand idly doing nothing, but also to punish those who intend to help.

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Iqbal Tamimi is a Palestinian journalist and poet from Hebron. She is the creator of a vibrant and important activists' network Palestinian Mothers, open to all who share the vision of peace and justice, men and women alike. She is working now in UK.
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http://palestinethinktank.com/2009/02/05/iqbal-tamimi-corrupt-egyptian-system-feeds-the-idf-starves-gazans-oppresses-journalists/


Jeudi 05 Février 2009
http://www.alterinfo.net/Iqbal-Tamimi-Corrupt-Egyptian-system-feeds-the-IDF,-starves-Gazans,-oppresses-journalists_a29460.html
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5 février 2009 4 05 /02 /février /2009 23:59
Anti -Sionisme

Système Mondial de Pacification : Les Méthodes Israéliennes De "Pacification" Du Peuple Palestinien Bientôt Utilisées Contre D'Autres Peuples

Lors d'une conférence qui s'est tenue récemment au Québec, Jeff Halper, militant israélien engagé, anthropologue et coordonnateur du Comité Israélien Contre les Démolitions de Maisons (CICDM/ICAHD) a dressé un tableau terrifiant de ce qu'il appelle un Système Mondial de Pacification actuellement expérimenté par les israéliens sur le peuple palestinien. Compte rendu d' Antonio Artuso interprète.



Système Mondial de Pacification : Les Méthodes Israéliennes De

Compte rendu de la conférence par Antonio Artuso
1 Analyse - Géopolitique et stratégie

1-1 Antonio Artuso : Les faits rapportés par Jeff Halper sur le "Système Mondial de Pacification " sont terrifiants.

Les méthodes israéliennes de "pacification" du peuple palestinien, seront bientôt utilisées contre d'autres peuples.

Des milliards de dollars des États-Unis sont consacrés à la recherche de nouvelles méthodes et de nouvelles armes de contrôle des populations.

Nous sommes dans un contexte de crise économique mondiale du capitalisme, la hausse des prix des aliments, de guerres d'invasion et d'occupation et de résistance de tous les peuples contre le capitalisme et contre l'État capitaliste : machine de répression - armées, polices, paramilitaires, système judiciaire, mensonges systématiques et mondiaux des médias, des politiciens, des chercheurs universitaires, des "think tanks", centres de recherche, de stratégie et de diffusion politique des capitalistes, des ONG de déstabilisation de régimes.

Jeff Halper a rencontré, quelques minutes avant sa conférence, les trois interprètes. Ces derniers lui ont demandé quelle terminologie il allait employer. Et Jeff Halper a rapidement sorti six concepts, l'un après l'autre, sans hésiter.

Quelques concepts utilisés par Jeff Halper :

1) le concept de «Global Pacification System», Système Global de Pacification :

- recherche sur les armes modernes;

- méthodes de contrôle des populations;

- méthodes de répression de toute opposition au système dominant;

- criminalisation de toute opposition;

- utilisation de méthodes anti-insurrectionnelles contre toute opposition dans le monde;

- criminalisation des mouvements de revendications, d'opposition à la guerre, de dénonciation des politiques anti-démocratiques, etc...

2) le concept de «surplus humanity», d'humanité excédentaire" :

Israël considère le peuple palestinien comme un peuple excédentaire. Les États capitalistes du monde entier, et à leur tête les États-Unis, ont décidé que certaines populations devaient être dispersées ou exterminées. Le peuple palestinien est un cobaye sur lequel Israël et les États-Unis essaient de nouvelles méthodes d'expulsion de population (Penser aux paramilitaires en Colombie qui ont expulsé par la terreur, avec l'appui de l'armée et le silence total de la justice, cinq millions de paysans pauvres et d'autochtones de leurs terres.)

3) le concept de «warehousing», c'est-à-dire le parquage:

Comment parquer les "humains excédentaires" dans des camps de réfugiés, dans des zones de déportation, dans des réserves amérindiennes, dans des bidonvilles, etc...

4) le concept de «counter-insurgency», contre-insurrection :

Israël fait des tests sur le terrain d'armes et de méthodes;

Le peuple palestinien sert de cobaye à ces tests;

Ces méthodes seront utilisées au Canada et dans les autres pays :

a) développement des méthodes, des armes et des technologies contre-insurrectionnelles.

(seulement pour la recherche d'armes nouvelles les États-Unis ont dépensé 1,4 trillions de dollars) :

- balles qui traversent le béton;

- appareil permettant de voir à travers les murs;

- chaque arbre, maison, immeuble, mur, est maintenant simulé sur des écrans d'ordinateurs, ce qui permet aux militaires de "voir" ou de diriger les soldats;

- technologies de surveillance électronique, de détection et de destruction;

- drones (avions télécommandés, c'est-à-dire sans pilote, des robots de surveillance et de destruction);

- techniques d'empoisonnement de militants, etc.

- méthodes de l'armée israélienne pour attaquer les villes : les soldats ne circulent plus dans les rues, ils traversent les murs des maisons, d'une maison à l'autre.

Aux coûts de la recherche s'ajoutent les sommes astronomiques (1) de fabrication (2) d'utilisation des armes (3) en salaires des armées.

b) exportation de spécialistes israéliens en méthodes contre-insurrectionnelles, testées en Palestine. Ces spécialistes sont très demandés.

- techniques d'assassinats sélectifs de personnes et de massacres pour expulser les populations;

- techniques de contrôle des populations.

Exemples :

- contre les militants anti-Apartheid en Afrique du Sud;

- Guatemala dans les années 80, massacres des Mayas sous le gouvernement Rios Montt, contre la résistance au vol des terres par les compagnies minières et contre la guérilla;

- pour aider les groupes terroristes qui essaient de renverser les régimes progressistes latino-américains;

- pour aider les mercenaires qui veulent créer des enclaves pour l'exploitations des fabuleuses richesses minières comme au Congo;

- pour aider les mouvements séparatistes de zones riches et exclure les autochtones comme dans certains pays d'Amérique latine, etc.

5) le terme «nanotechnology», nanotechnologie, appliquée à la lutte contre-insurrectionnelle :

les États-Unis sont en train d'installer une barrière de dispositifs électroniques à leur frontière avec le Mexique (caméras, appareils de vision la nuit, etc.), "bourdons bioniques" (bionic hornets) qui surveillent et peuvent tuer, etc.;

6) le concept de «Global Palestine», extension aux populations mondiales des méthodes et des armes utilisées par Israël contre le peuple palestinien.

Les États du monde veulent transformer la guerre d'Israël contre les Palestiniens en un système mondial de soumission des peuples.

Israël n'est pas seulement une puissance régionale, c'est aussi une puissance mondiale.

La guerre et le génocide des Palestiniens par Israël est un laboratoire qui touche DIRECTEMENT le Québec, le Canada et tous les pays et nations du monde.

Jeff Halper a parlé du triangle de légitimité (1) du contrôle par État (2) du contrôle de l'économie et (3) du contrôle des mouvement de populations :

1) Le contrôle par État et légitimisation de tout ce que l'État fait : Un État peut bombarder, torturer, assassiner, il est légitimisé par les médias, par l'idéologie, mais un mouvement insurrectionnel qui défend les droits d'un peuple est considéré comme terroriste; L'ONU légitimise l'usage de la force par les États; l'usage de la force par les mouvements de Résistance des peuples (peuple palestinien) est considérée comme étant du terrorisme, parce que ce n'est pas un État qui emploie la force

2) Le contrôle de l'économie : l'État a le droit de fixer les mesures de crise économique, etc.

3) Le contrôle des mouvements de population : l 'État a le droit de déporter, de bombarder, de terroriser, de parquer des populations.

Les «Georgia Rules», c'est-à-dire les principes utilisés dans le conflits en Georgie (ex-république socialiste soviétique) :

L' État c'est les "bons", les peuples qui se battent ce sont les "méchants".

Les médias cachent le nombre effarant d'enfants massacrés par les forces israéliennes.

Raisonnement utilisé:

1) On ne peut plus distinguer les civils des combattants;

2) Il faut que nos soldats réussissent leur mission;

3) Il faut protéger nos soldats;

4) L'utilisation de tanks contre des civils est légitime;

5) lLes tanks peuvent tirer contre des camps de réfugiés.

Quelques points discutés pendant la période de questions :

Sur l'utilisation de la non-violence et de la violence :

Les méthodes non-violentes ont toutes été déjouées par Israël.

Les méthodes non-violentes sont insuffisantes pour mettre fin à ce Système Mondial de Pacification.

Développer la société civile internationale : syndicats, partis politiques, organisations démocratiques, sociales, politiques, de droits de la personne.

Utilisation de théories philosophiques pour développer l'idéologie de domination :

- les philosophes «déconstructionnistes» comme Foucault et Dérida.

Complicité des médias de masse

Complicité des universités : John Hopkins est financé par le Pentagone

Complicité des gouvernements: Au Canada, Stockwell Day, ministre du gouvernement conservateur Harper, a signé un Accord de sécurité publique entre le Canada et Israël à l'insu du Parlement canadien. Israël a importé 30 milliards d'armements des EEUU.

Jeff Halper est un anthropologue engagé, auteur et militant. Il est coordonnateur du Comité Israélien Contre les Démolitions de Maisons (CICDM/ICAHD). Postulant au Prix Nobel de la Paix en 2006 avec Ghassan Andouni, il est l'auteur de nombreux ouvrages sur le conflit israélo-palestinien et intervient fréquemment sur ce sujet.

Site de l'ICAHD

Antonio Artuso, traducteur et interprète ( anglais, espagnol, français, portugais ), membre du Parti communiste du Québec (section du Parti communiste du Canada) et de Québec solidaire

Son blog

Source du compte rendu : Géopolitique & Palestine n°425 du 26-01 de C.De Broeder & M.Lemaire

http://www.dhblogs.be/categories/International.html
http://www.lalibreblogs.be/categories/International.html

Pour recevoir le bulletin Géopolitique & Palestine : fa032881@skynet.be

Mercredi 04 Février 2009
http://www.planetenonviolence.org/Systeme-Mondial-de-Pacification-Les-Methodes-Israeliennes-De-Pacification-Du-Peuple-Palestinien-Bientot-Utilisees-Contre_a1812.html



Système Mondial de Pacification : Les Méthodes Israéliennes De

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5 février 2009 4 05 /02 /février /2009 23:56
Valkyrie est un thriller, mais ce n’est pas un film historique. Le réalisateur Bryan Singer, les scénaristes Christopher McQuarrie et Nathan Alexander, et l’acteur principal Tom Cruise ont utilisé la tentative d’assassinat contre Hitler du 20 juillet 1944 comme base pour une histoire qui a bien plus à voir avec les stéréotypes idéologiques de l’époque Bush que les réalités de l’Allemagne de 1944.
Par Peter Schwarz


Valkyrie : Un thriller, mais pas un film historique
Réalisé par Bryan Singer, scénario de Christopher McQuarrie et Nathan Alexander.

L’histoire des détails formels (l’apparence physique des protagonistes et les moindres caractéristiques de la tentative d’assassinat) a été copiée avec beaucoup de soins, de talent et avec tous les moyens dont dispose Hollywood. Aucune lumière n’est toutefois faite sur les idées, les motifs, les convictions politiques et les contextes sociaux. On nous présente le bien et le mal, les héros et les criminels, le noir et le blanc, mais sans nuance, sans contradictions, pas de développement ni de contexte social.

Tom Cruise a enfilé l’uniforme de l’assassin d’Hitler Claus Schenk von Stauffenberg afin de jouer l’un de ces véritables héros dont le cinéma est rempli. Il personnifie Stauffenberg comme quelqu’un d’irréprochable déterminé à éliminer Hitler et son régime. « On peut servir l’Allemagne ou le Führer mais pas les deux », clame-t-il dans la première scène, qui se déroule dans le désert africain. Il sera par la suite rapidement blessé et retournera en Allemagne.

Cela suffit pour expliquer les motivations de Stauffenberg. Selon les créateurs, il serait superflu d’en dire plus.

Cette représentation est bien différente du véritable Stauffenberg : un opposant de la démocratie, un antisémite et un partisan de la guerre à ses débuts. Les conceptions politiques et idéologiques de Stauffenberg cadreraient mal dans une épopée héroïque; elles sont donc écartées.

Dans un article pour le Süddeutsche Zeitung Magazin, l’historien Richard J. Evans, un spécialiste sur le Troisième Reich, a décrit ainsi les convictions de l’assassin d’Hitler : « La perspective morale de Stauffenberg était un assortiment varié d’enseignements catholiques, d’un code d’éthique aristocrate, de l’esprit de la Grèce antique et de la poésie romantique allemande. » Sous l’influence du poète Stefan George, Stauffenberg aspirait à « un empire médiéval idéalisé » à travers lequel « l’Europe, sous la gouverne de l’Allemagne, atteindrait un niveau supérieur de culture et de civilisation ».

Ces conceptions étaient compatibles avec les objectifs des nazis. Bien que Stauffenberg n’ait jamais joint le parti d’Hitler, dont le caractère plébéien entrait en contradiction avec ses propres inclinations élitistes, il appuya Hitler pour le président du Reich lors des élections de 1932 et célébra son arrivée à la chancellerie du Reich en 1933. Il vit dans les nazis un « mouvement de renouveau national qui allait mettre un terme aux vieux compromis parlementaires de Weimar ». Et il « croyait qu’une politique de nettoyage de la race allemande et d’élimination des influences juives sur elle devait constituer une partie cruciale de ce renouveau », écrit Evans.

Stauffenberg accueilli la guerre la guerre comme une étape essentielle vers la création d’un grand empire européen sous la suprématie allemande. Il ne devint opposant d’Hitler qu’à l’approche de la défaite. Bien que s’opposant au massacre de civils, de juifs et de prisonniers de guerre perpétré lors de l’offensive allemande à l’Est, cette opposition reposait davantage sur des considérations stratégiques que morales. Selon lui, les grands plans de l’Allemagne ne pouvaient être réalisés sans gagner l’appui d’une section de la population civile. Il souhaitait provoquer une guerre civile contre le régime de Staline plutôt que de faire de toute la population un ennemi par la terreur.

La transformation de Stauffenberg, d’un enthousiaste partisan d’Hitler à son assassin, aurait pu faire un film intéressant. Mais un tel film ne contiendrait pas le héros immaculé que Tom Cruise nous présente. Il devrait nous présenter un personnage considérablement plus complexe et soulever des questions que Valkyrie évite délibérément : des questions sur les buts politiques de l’opposition, sa composition sociale, sa relation avec d’autres couches sociales, les conditions de vie de la société allemande, etc.

Le film ne fait rien de tout cela. Il limite son regard à l’étroite section, militaire et aristocratique, de la résistance qu’avait joint Stauffenberg. Et même ces personnages apparaissent schématiques et sans nuance, et ce malgré un groupe remarquable d’acteurs.

Afin que Stauffenberg nous soit présenté dans toute sa splendeur, les autres protagonistes sont montrés comme des indécis, des lâches ou des opportunistes (de vieux gentlemen impuissants qui argumentent farouchement à propos de leurs plans et qui, de manière bureaucratique, émettent des cartes d’identités pour les conspirateurs), une représentation absurde étant donné l’immense réseau de surveillance maintenu par l’Etat nazi.

Le spectateur en apprend encore moins sur le passé de ces personnages que sur celui de Stauffenberg. Ils étaient principalement des opposants résolus à l’égalité et à la démocratie. Stauffenberg les avait fait jurer de mépriser « le mensonge de l’égalité » et de se soumettre à l’ordre du « rang naturel ». La plupart avaient appuyé Hitler lorsqu’il écrasa le mouvement ouvrier et réarma l’Allemagne pour venger la « honte » du Traité de Versailles. Ils décidèrent de s’opposer après avoir admis que la guerre était déjà perdue et que sa poursuite mènerait à une défaite totale.

Les civils et les gens ordinaires n’apparaissent qu’en périphérie du film. Les seules exceptions sont la femme aristocrate de Stauffenberg, Nina, et Carl Friedriech Goerdeler, un politicien allemand nationaliste et ultraconservateur qui avait été choisi par les conspirateurs pour devenir le futur chancelier.

Également, les clichés abondent. Nina est l’épouse jolie, aimante, accompagnée de quatre enfants charmants et Stauffenberg est le père attentif, vivant tous dans le luxe et l’harmonie. On a ici l’image de la famille américaine idéale plutôt que la famille d’un officier allemand au milieu de la guerre.

Goerdeler représente « le politicien » et en tant que tel, il a une influence perturbatrice. Le renversement de la dictature nazie n’est pas présenté comme un problème politique, mais comme un problème purement militaire, principalement le problème technique des explosifs. C’est là le véritable credo du film. Il est impossible de ne pas voir de parallèles avec l’idéologie contemporaine de la « guerre contre le terrorisme », qui définit les conflits qui ont des sources sociales et politiques comme des conflits purement militaire, et qui veut les « résoudre » comme tels.

Un conspirateur annonce : « Il n’existe pas de problème qui ne peut être résolu avec l’utilisation judicieuse d’explosifs. » Stauffenberg lui-même insiste : « Il s’agit d’une opération militaire, pas politique. » Il affirme qu’aucun civil ne doit participer à la tentative de coup d’Etat. Son contrôle doit demeurer entre les mains des officiers, « les piliers fondamentaux de l’État et la véritable incarnation de la nation ».

Il y a un peu de vrai dans une telle représentation, mais le film traite de cette question sans critique et même l’exagère. En réalité, les conspirateurs de l’entourage de Stauffenberg ont gardé des contacts avec les politiciens, y compris avec plusieurs dans le camp des sociaux-démocrates et des syndicats, comme le social-démocrate Julius Leber, qu’ils avaient l’intention de nommer ministre de l’Intérieur dans leur gouvernement.

Toutefois, ils n’avaient aucune intention d’organiser une rébellion populaire contre les nazis. Leurs opinions politiques et leur position sociale leur interdirent d’entreprendre un tel geste. Une telle rébellion aurait été non seulement dirigée contre le Führer et ses plus proches partisans, mais aussi contre les supporteurs d’Hitler au sein de la grande entreprise et des cercles militaires aristocratiques desquels eux-mêmes provenaient. Ainsi, ils ont planifié la révolte comme une conspiration militaire. C’est ce qui explique l’exécution amateur et l’échec de la conspiration, qui est montré dans le film mais sans qu’on lui donne une explication crédible.

En réalité, en Allemagne de 1944, il y avait une hostilité largement répandue envers le régime nazi. Douze ans plus tôt, dans les dernières élections quasi-libres, des millions de travailleurs avaient voté pour les sociaux-démocrates et les communistes. Plusieurs étaient prêts à affronter les nazis avec l’arme à la main. Mais l’échec des dirigeants du Parti social-démocrate et du Parti communiste allemand l’empêcha et la terreur nazie déchaînée après l’élection d’Hitler a empêché toute résistance organisée. La majorité de ces travailleurs communistes et sociaux-démocrates n’ont jamais soutenu les nazis. Ils ont vécu les poings serrés dans les poches et auraient appuyé tout mouvement de rébellion sérieux. De plus, de larges couches sociales avaient maintenant perdu leurs illusions en conséquence des défaites et des privations de la guerre et espéraient sa fin.

Rien de tout cela ne transparait dans le film Valkyrie. Le film présente Stauffenberg comme un combattant solitaire et héroïque, le destin de l’Allemagne dépendant de son énergie, son talent et sa détermination. La tension du film ne vient exclusivement que du cours des événements qui y sont décrits. Ici, le directeur Bryan Singer (X-Men, Le retour de Superman) connaît son métier. Le suspens est appuyé par la direction, le travail de la caméra, le montage et la musique. Mais cela est loin d’être suffisant pour la compréhension historique du complot du 20 juillet.

Jeudi 05 Février 2009

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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 19:15
Boycott : Les dockers sud-africains annoncent qu’ils ne déchargeront pas un bateau israélien

Publié le 4-02-2009


Les dockers de SATAWU (South African Transport and Allied Workers Union) on annoncé mardi qu’ils ne déchargeraient pas un bateau isralien attendu à Durban dimanche prochain. Une décision qui intervient dans le cadre du renfocement du boycott d’Israël dans ce pays.

Ils rappellent qu’en 1963, les dockers danois avaient refusé de décharger un un bateau transportant des produits sud-africains pour protester contre le régime d’Apartheid, et que ce même bateau avait ensuite essuyé le même refus de la part des dockers suédois. Puis, les dockers de Liverpool, et plus tard de San Francisco avaient suivi les mêmes consignes de boycott à l’égard de toutes les marchandises sud-africaines. Les Sud-africains n’ont pas oublié et les travailleurs notamment, sont restés reconnaissants vis à vis de ce mouvement qui s’est ainsi élargi et a permis de mettre un terme à l’apartheid dans leur pays.

Et ils sont bien décidés à reprendre cet héritage de solidarité et à lui faire honneur, en boycottant le régime d’apartheid israélien.

Le syndicat des marins de l’Australie de l’Ouest a, rappelle-t-on, pris une décision identique la semaine dernière, refusant de toucher aux marchandises en provenance ou à destination d’Israël.

Et les dockers grecs en avaient fait autant il y a quelques semaines, bloquant un chargement d’armes américaines à destination d’Israël.

Pour plus d’informations sur les actions prévues en Afrique du Sud toute cette semaine, on peut contacter : Patrick Craven, Bongani Masuku , Melissa Hole, Na’eem Jeenah et Salim Vally sur :

http://www.labournet.net/world/0902/cosatu1.html

http://www.labournet.net/world/0902/oakland1.html

http://www.labournet.net/ukunion/0902/lpool1.html

Source :

http://www.pacbi.org/boycott_news_more.php ?id=906_0_1_0_C

(Traduit par CAPJPO-EuroPalestine)

CAPJPO-EuroPalestine

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