Raids ariens sur Ghaza : chronique d'un génocide annoncé.
link http://www.scribd.com/doc/24490015/Raids-ariens-sur-Ghaza-chronique-d-un-genocide-annonce
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L’initiative sioniste de proclamer l’État d’Israël constitue une révolte contre la volonté divine, contre la Torah, une révolte qui a engendré une vague interminable de violence et de souffrance. À l’occasion de la fondation de l’État hérétique, les juifs fidèles à la Torah pleurent cette tentative d’extirper les enseignements de la Torah, de transformer les juifs en une « nation laïque » et de réduire le judaïsme au nationalisme.......Nous déplorons les tragédies que la révolution sioniste a provoquées chez les Palestiniens, notamment des déportations, l’oppression et la subjugation..Que nous méritions que cette année toutes les nations, en acceptant la souverainet
é divine, puissent se réjouir dans une Palestine libre et dans une Jérusalem libre! Amen. Offert par Netouré Karta International : www.nkusa.orglink
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http://soutien-palestine.blogspot.com/2009/12/gaza-un-apres-tous-les-chemins-nont-pas.html
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dimanche 20 décembre 2009 - 08h:44
G. Achcar, A. Lacroix-Riz & D. Vidal
Réactions de
1. Gilbert Achcar
2. Annie Lacroix-Riz
3. Dominique Vidal
... transmises par Jean-Marie Chauvier.
Commentaire de Gilbert Achcar, historien, auteur de « Les Arabes et la Shoah », ed. Sinbad-Actes Sud
Dès le début, l’émission annonce la couleur en expliquant que les immigrants juifs en Palestine se rendaient "dans leur patrie d’origine"...
On ne dit rien de la personne qui a nommé Husseini au poste de Grand Mufti (en violant les règles), et pour cause : c’était Herbert Samuel, le très sioniste Haut Commissaire britannique, un artisan de la déclaration Balfour de 1917 qui donna le feu vert à la colonisation sioniste.
Je passe sur nombre de détails.
Il est affirmé, sans la moindre preuve (la seule "preuve" qui existe est la déclaration d’un SS aux procès de Nüremberg, jamais corroborée et d’ailleurs réfutée par les deux principaux intéressés), que le Mufti avait eu des rapports avec Eichmann qui l’aurait informé de la "solution finale" "fin 1941 ou début 1942" (si mon souvenir est bon : j’avais été choqué par l’affirmation qu’Eichmann aurait pu informer qui que ce soit "fin 1941" de ce qui ne sera décidé qu’au début de 1942).
On affirme ensuite qu’une délégation envoyée par le Mufti visita le camp de Sachsenhausen, sans indiquer que ce camp situé non loin de Berlin était un camp de détention de "politiques" et non un camp d’extermination.
Le but de toute l’opération est d’expliquer que les lettres envoyées par le Mufti en 1943 à des gouvernements de l’Axe les incitant à ne plus envoyer de Juifs en Palestine, et leur suggérant de les envoyer en Pologne où "ils seront sous surveillance active", étaient des incitations à l’extermination. J’ai démontré dans mon ouvrage que le Mufti n’était pas au courant de l’extermination au moment où il écrivit ces lettres de 1943 (avant sa rencontre avec Himmler) : d’où l’idée que les camps de Pologne sont des lieux de "surveillance".
Ces lettres sont abominables, sans qu’il soit besoin d’en rajouter en essayant de faire du Mufti un co-responsable de l’extermination, comme le suggère l’émission, suivant en cela la tradition la plus éculée de la propagande pro-israélienne.
Par ailleurs, l’émission donne à croire que le Mufti était le responsable du rejet du plan de partition de l’ONU en 1947, alors que c’était la position de tous les Etats arabes qui, pourtant, n’ont pas hésité à désavouer le Mufti dans leurs contre-propositions au moment des débats de l’ONU.
Il y aurait encore beaucoup à dire sur la conception de l’émission, ses participants, sur ce qu’elle dit et, encore plus, sur ce qu’elle omet de dire, mais des questions historiques, j’ai déjà discuté en détails dans mon livre.
Commentaire d’Annie Lacroix-Riz, historienne, pour « Investig’Action »
J’ai vu l’émission, un modèle de manipulation qui, à propos de cette incontestable canaille, tend à imputer « aux Arabes » une part notable de la destruction des juifs d’Europe, au prix au surplus de nombre d’omissions scandaleuses sur le terrain même qui a été traité (silence sur le rôle réel de l’impérialisme britannique, qui a tablé sur les divisions Arabes-juifs autant qu’en Inde sur les divisions entre Hindous et Musulmans, sur les rapports organisations sionistes-hitlériens, sur le rôle de l’Eglise romaine en Bosnie-Herzégovine (sans parler de la Croatie, citée une fois, et avec une discrétion de violette), sur la protection assurée par « l’Occident », de Gaulle compris, au Mufti, accueilli avec tous les égards à Paris en mai 1945 - je dispose d’une correspondance précise des RG , etc.).
Mon mari m’a fait remarquer que l’opération est à peu près aussi ignoble que l’« exposition » sur « le Juif et la France » organisée au Berlitz par l’occupant allemand au tournant de 1941 : je ne peux qu’approuver cette comparaison.
Jean-Marie Chauvier redoutait le pire (il a envoyé à ce sujet une documentation très intéressante ces jours-ci), il avait raison.
La manipulation de l’histoire devient aussi systématique qu’effrayante : on imagine quels effets elle risque d’entraîner si l’enseignement de l’histoire disparaît, projet annoncé en France par sa suppression de fait pour tous les bacheliers scientifiques.
Texte de Dominique Vidal à propos du livre de Gilber Achcar
(Valise Diplomatique du « Monde diplomatique ») - mardi 8 décembre 2009
Le Grand mufti, les Palestiniens et le nazisme
Quiconque a voyagé en Palestine connaît quasiment par cœur cette phrase cent fois entendue : « Mais pourquoi l’Occident, où s’est produit le génocide des juifs, nous a-t-il imposé de le réparer en cédant la majorité de notre terre, alors que nous n’en portons aucune responsabilité ? »
Confrontée à cette logique populaire, simple mais incontestable, la propagande israélienne exhibe, depuis des décennies, la période durant laquelle le Grand mufti de Jérusalem, Hadj Amine Al-Husseini, collabora activement avec le IIIe Reich comme avec l’Italie fasciste.
Sous le titre La Croix gammée et le turban. La tentation nazie du Grand mufti, Arte consacre à ces événements une émission, mercredi 9 novembre à 20 h 45. Sans préjuger de son contenu, regrettons que les réalisateurs n’aient pas fait appel à notre collaborateur Gilbert Achcar, dont le nouveau livre, Les Arabes et la Shoah. La guerre israélo-arabe des récits (1), constitue une somme sur l’ensemble de cette problématique.
On ne saurait évidemment résumer en quelques lignes plus de cinq cents pages consacrées aux rapports entre le mouvement national arabe, le nazisme et le génocide des années 1930 à nos jours. D’autant qu’elles sont à la fois savantes, riches en références et surtout caractérisées par un sens de la nuance absent de la plupart des ouvrages sur cette thématique.
Quelques idées-forces sur la question du Mufti, auquel Achcar consacre plus de soixante pages, contribueront à informer le téléspectateur et à l’inviter à lire le livre pour en savoir plus. L’auteur éclaire en effet le chemin qui conduisit l’ex-leader palestinien à s’allier à Mussolini et Hitler, au point de constituer en 1942 deux légions SS musulmanes. Composées pour l’essentiel de Bosniasques, celles-ci ne participèrent toutefois pas au « nettoyage ethnique » antijuif des Balkans : elles combattirent surtout les Serbes. A Berlin comme à Rome, les unités palestiniennes proprement dites ne dépassèrent jamais quelques dizaines d’hommes, pour la plupart prisonniers de guerre, contre neuf mille dans la seule armée britannique...
Le mufti a pris fait et cause pour le nazisme, au point d’approuver le judéocide. Ce faisant, il est allé bien plus loin que la logique, certes simpliste, selon laquelle « l’ennemi (allemand) de mon ennemi (britannique) est mon ami ». Et il a ainsi porté un tort considérable à la cause du peuple palestinien, comme en témoigne l’exploitation effrénée par la propagande pro-israélienne de cet épisode de sa vie. Mais il ne fut pas le seul à tisser des relations compromettantes.
Après tout, fin 1940, le Lehi d’Itzhak Shamir, issu d’une scission des Révisionnistes de Zeev Jabotinsky, n’avait-il pas proposé au Reich une alliance stratégique ? Sept ans plus tôt, l’Organisation sioniste mondiale conclut même avec les autorités nazies l’accord dit de la Haavara, grâce auquel plusieurs dizaines de milliers de juifs allemands gagnèrent la Palestine avec une partie de leur capital - mais nul, à l’époque, n’imaginait la Shoah...
Une chose est sûre : la démarche du Mufti et celle du Lehi n’étaient représentatives ni des mouvements nationaux palestinien et arabe dans leur ensemble, ni du mouvement sioniste. Si les juifs de Palestine se rangèrent massivement et naturellement dans le camp des Alliés au cours de la seconde guerre mondiale, le nombre des Arabes qui combattirent dans le même camp et y trouvèrent la mort a été incomparablement plus élevé que le nombre de ceux qui se joignirent aux troupes de l’Axe. Dominique Vidal
(1) Sindbad, Actes Sud, Arles, 2009.
A lire également :
Le mufti nazi ou ARTE au service de la propagande sioniste - 13 décembre 2009
Transmis par JMC le 11 décembre 2009
Des murs d’aciers ne contiendront pas la lutte pour la liberté Par Hasan Abu Nimah Hasan Abu Nimah est l’ancien représentant permanent de la Jordanie aux Etats-Unis. Cet article est d’abord paru dans The Jordan Times et est publié sur EI avec la permission de l’auteur. |
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Comme si le siège de Gaza n’était déjà pas assez ignoble, Israël et l’Egypte s’acharnent à resserrer la prison qui contient les 1,5 million de Gazaouis. Selon des articles récents, l’Egypte est en train de construire un mur, le long de ses 10kms de frontière avec la Bande de Gaza. Apparemment, ce mur ne s’élève pas seulement au-dessus du sol, mais plonge profondément dans le sol pour tenter d’empêcher les Palestiniens de creuser les tunnels qui assurent la survie du territoire. Photo du nouveau mur en construction à la frontière Gaza-Egypte (photo Al-Masry Al-Youm) Dès juillet 2008, le quotidien israélien Ha’aretz rapportait que l’Egypte engageait des consultations avec le Corps des Ingénieurs de l’armée US sur le projet, et selon des informations récentes, les USA sont impliqués dans ce plan cruel pour isoler davantage la population de Gaza et violer leurs droits, en tant que population occupée, selon la 4ème Convention de Genève. On sait bien que les Palestiniens ont creusé des centaines de tunnels pour contrer le siège actuel de Gaza et pour importer d’Egypte les nécessités de base, puisque tous les points de passage de Gaza, du côté égyptien comme du côté israélien, sont systématiquement fermés depuis près de trois ans. Normalement, la contrebande est illégale, fait honte et incrimine ceux qui la pratiquent. Pourtant, dans le cas de Gaza, où une population assiégée est obligée de se comporter comme des taupes et de creuser profondément le sol pour importer ses produits vitaux, du kérosène ou de l’huile de cuisine – utilisée aussi pour les voitures – jusqu’au bétail, elle est un affront au soi-disant monde civilisé, mais plus spécifiquement au monde arabe qui tolère le blocus mortel et l’humiliation imposés aux Palestiniens. Si le siège est un acte d’agression et de guerre, alors le briser par tous les moyens est un acte d’autodéfense et de résistance. L’histoire relate les luttes populaires de libération et d’indépendance contre toute forme de répression ou d’agression comme héroïques et honorables. Chaque nation est fière de ces actes passés et de la réussite de sa lutte pour ses objectifs nationaux, comme de ses victoires et de ses réalisations héroïques, peu importe combien de guerres, de violence, d’effusions de sang, de morts et de destructions ont été nécessaires. Pourquoi les Palestiniens devraient-ils être constamment punis, par leurs amis comme par leurs ennemis, parce qu’ils cherchent simplement leur dignité, leur libération, leurs droits usurpés et leur liberté ? Des dizaines de Palestiniens ont donné leur vie à creuser et à exploiter les tunnels dangereux, mais vitaux. Les Palestiniens ont longtemps été condamnés comme “terroristes”. En comparaison, les Israéliens sont ceux qui toujours, dans toutes les circonstances, ont agi en « auto-défense » contre les « agressions » palestiniennes. Pour Israël et ses partisans, l’expulsion illégale des Palestiniens de leur patrie n’est pas de l’agression ou du terrorisme. L’occupation continue de la Cisjordanie, aujourd’hui dans sa cinquième décennie, n’est pas une agression. L’étranglement de Gaza n’est pas une agression. L’emprisonnement de plus de 10.000 Palestiniens n’est pas une agression. L’occupation des terres syriennes depuis 1967 n’est pas une agression. Les incursions quotidiennes dans les villes et villages palestiniens pour arrêter ou assassiner des Palestiniens ne sont pas une agression. Pas plus que les guerres dévastatrices qui ont causé la mort de milliers de civils, contre le Liban (2006), contre Gaza (2008/09) et les raids aériens contre la Syrie ne sont des formes d’agression. Mais les représailles ou la résistance à n’importe lequel de ces actes sont du « terrorisme ». Le prétexte pour le siège de Gaza, israélien, égyptien, arabe ou international, est le prétendu « coup d’Etat » du Hamas contre l’Autorité palestinienne « légitime » de Ramallah en juin 2007, et les roquettes du Hamas tirées sur Israël. Il y a un autre « crime » du Hamas, la détention d’un seul prisonnier de guerre israélien. Bien qu’il ait été prouvé maintes et maintes fois qu’il n’y a pas eu coup d’Etat du Hamas, mais de fait une action d’une autorité légitimement élue pour faire avorter un coup d’Etat. Bien que le Hamas n’ait tiré aucune roquette pendant le cessez-le-feu qu’Israël a violé en novembre 2008, et que le Hamas ait décidé d’une trêve unilatérale même quand Israël continuait ses attaques et ses invasions de Gaza. Mais supposons que le Hamas mérite toutes ces punitions, et d’autres encore, pourquoi les 1,5 million d’innocents Gazaouis devraient-ils être collectivement punis en même temps qu’eux ? La population de Gaza doit-elle se contenter de rester assise à regarder ses enfants mourir de faim ? N’est-ce pas un devoir moral et une nécessité existentielle, pour tout peuple, de lutter pour sa dignité et sa survie ? Pourquoi ces droits ne seraient-ils refusés qu’aux Palestiniens ? S’il est vrai que l’Egypte soit en train de construire le mur d’acier – elle l’a nié en dépit d’autres affirmations par ailleurs – ce sera à l’évidence une mesure honteuse de soumission aux pressions étasuniennes et israéliennes. Pour mettre fin à la « contrebande » à Gaza, il y a un moyen moins coûteux et plus facile que la construction de plus de murs cruels et futiles : ouvrir le terminal de Rafah pour la nourriture et les besoins domestiques, les matériaux de construction et les approvisionnements énergétiques et insister pour qu’Israël ouvre ses carrefours qui relient Gaza au reste du pays. Pour Gaza, les alibis peuvent être les roquettes ou les tunnels mais en fait, le resserrement du siège de Gaza fait partie de l’acharnement d’Israël à assiéger la population palestinienne toute entière dans les territoires occupés. Depuis plus de 40 ans, les Palestiniens de Cisjordanie occupée vivent sous un siège de plus en plus hermétique. Tout d’abord, leur liberté de mouvement à l’intérieur et à l’extérieur du territoire occupé a été sévèrement restreinte et plus tard – en particulier pendant les années du soi-disant « processus de paix » - l’occupant a imposé des barrières intérieures qui ont rendu virtuellement impossible de passer d’une ville à une autre sans rencontrer un des centaines de barrages routiers et de checkpoints qui ont transformé la Cisjordanie en une série de ghettos encerclés par des colonies en expansion. Et enfin, il y a le mur d’apartheid illégal – dans lequel des Palestiniens courageux et héroïques ont récemment fait plusieurs brèches, démontrant qu’aucune quantité de béton ou d’acier ne peut venir à bout du désir humain de libération. |
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Traduction : MR pour ISM http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13139&type=analyse&lesujet=Blocus |
Source : Palestine Info | |
Traduction : MR pourISM |