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Noesam@Voila.fr

  • : sionazisme
  • : Tout Juif qui se respecte, religieux ou séculier, ne peut plus garder le silence, voir pire, soutenir le régime sioniste, et ses crimes de génocide perpétrés contre le peuple palestinien...La secte sioniste est à l’opposé du Judaïsme. .................... Mensonge, désinformation, agression, violence et désobéissance de la loi internationale sont aujourd’hui les principales caractéristiques du sionisme israélien en Palestine.
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Israèl est contre TORAH

*"Les sionistes me dégoûtent autant que les nazis."
(Victor Klemperer, philologue allemand d'origine juive, 1881-1960)

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L’initiative sioniste de proclamer l’État d’Israël constitue une révolte contre la volonté divine, contre la Torah, une révolte qui a engendré une vague interminable de violence et de souffrance. À l’occasion de la fondation de l’État hérétique, les juifs fidèles à la Torah pleurent cette tentative d’extirper les enseignements de la Torah, de transformer les juifs en une « nation laïque » et de réduire le judaïsme au nationalisme.......Nous déplorons les tragédies que la révolution sioniste a provoquées chez les Palestiniens, notamment des déportations, l’oppression et la subjugation..Que nous méritions que cette année toutes les nations, en acceptant la souverainet

é divine, puissent se réjouir dans une Palestine libre et dans une Jérusalem libre! Amen. Offert par Netouré Karta International : www.nkusa.orglink

                                               


   

 


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FATHER OF SIONAZISJACOB HITLER

La prétendue ascendance juive d'Hitler: Une "explication" par la haine de soi
Une publication parue cette semaine a attiré mon attention. Il s’agit ni plus ni moins de la généalogie d’Adolf Hitler qui aurait des ascendants juifs !! Dans son article, Gilles Bonafi présente une fiche des Renseignements généraux que le magazine Sciences et Avenir a publié en mars 2009, et où on peut clairement lire le deuxième prénom d’Hitler : Jacob. Adolf Jacob Hitler serait le petit-fils de Salomon Mayer Rothschild. Cette information a été divulguée par deux sources de très haut niveau : Hansjurgen Koehler officier d’Heydrich, qui était lui-même l’adjoint direct d’Heinrich Himmler et Walter Langer le psychiatre qui a réalisé le profil psychologique d’Hitler pour l’OSS, les services secrets US pendant la Seconde Guerre mondiale.
SOURCE ;alterinfo

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26 janvier 2009 1 26 /01 /janvier /2009 20:45
Par Maan News  

Un responsable Hamas ayant connaissance des discussions a dit à Ma’an que le Hamas accepterait la trêve à condition de recevoir des garanties de l’Egypte et d’Israël qu’ils mettraient fin au siège de la Bande de Gaza et ouvriraient les frontières.
























Gaza, 22 janvier 2009 (photo MG pour ISM)


Lors des négociations indirectes qui ont lieu en Egypte, Israël a proposé une trêve de 18 mois avec le Hamas.

Hamas a eu connaissance de l’offre lors d’une rencontre avec le chef des services secrets égyptiens, Umar Suleiman, qui sert d’intermédiaire dans les discussions entre Israël et les autres factions.

« Le Hamas a reçu la proposition israélienne présentée par Amos Gilad [négociateur du Ministère de la Défense], et, avec elle, une proposition de cessez-le-feu d’un an et demi, mais le Hamas a présenté une contre-proposition d’une année seulement », a déclaré aux journalistes Ayman Taha, dirigeant palestinien, au Caire.

Un responsable Hamas ayant connaissance des discussions a dit à Ma’an que le Hamas accepterait la trêve à condition de recevoir des garanties de l’Egypte et d’Israël qu’ils mettraient fin au siège de la Bande de Gaza et ouvriraient les frontières.

« La délégation Hamas qui est allée en Egypte n’est missionnée que pour discuter des questions des carrefours frontaliers et de la trêve, et peut entendre les officiels égyptiens sur d’autres questions comme la réconciliation nationale, » a dit le responsable.

Cette position a été reprise par Taha, qui a déclaré : « La dernière trêve entre Israël et le Hamas a duré six mois et le Hamas y a mis fin parce qu’Israël maintenait son siège sur Gaza et violait la trêve. »

La semaine dernière, Israël a rejeté une offre du Hamas d’un cessez-le-feu d’un an, demandant une trêve indéfinie.

En juin 2008, Israël et le Hamas sont convenus d’une trêve de six mois qui a conduit à une facilitation partielle de son blocus par Israël. Cet accord s’est effondré après moins de cinq mois lorsqu’Israël a envahi Gaza le 5 novembre 2008. A la date officielle de la fin de la trêve, en décembre, Israël a lancé trois semaines d’offensive massive sur Gaza qui ont tué plus de 1.300 Palestiniens.

Le responsable Hamas, interrogé par Ma’an, a dit que « l’Autorité Palestinienne, l’UNRWA, des organismes et sociétés internationales prendront une large part du processus de reconstruction de ce qui a été détruit pendant l’attaque israélienne. La reconstruction comprendra des projets résidentiels et les bâtiments de l’Autorité Palestinienne à Gaza. »

Il a noté : « Certains Etats arabes et Etats européens ont refusé de verser des fonds au Hamas, ces aides seront donc versées à l’Autorité Palestinienne à Ramallah, à l’UNRWA et aux organismes et sociétés internationaux qui prendront part à la reconstruction de Gaza, alors que le Hamas recevra une partie de ces fondes par d’autres moyens. »

Le dirigeant n’a pas exclu une coordination avec l’Autorité Palestinienne de Ramallah pendant le processus de reconstruction, disant : « Nous ne voyons pas d’inconvénient à avoir une coordination, mais avec un niveau élevé de transparence. »

Il a noté que « le Hamas avait quatre dossiers sur lesquels il travaillait, à part la reconstruction de Gaza : la réconciliation nationale à partir de la proposition égyptienne ajustée et avec le parrainage arabe, la communication avec les Arabes, l’investissement dans le mouvement populaire qui s’est développé contre la guerre israélienne sur Gaza et l’extension à la communauté internationale. »
  Source : Maan News  
  Traduction : MR pour ISM  
   
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26 janvier 2009 1 26 /01 /janvier /2009 20:43
France - 26-01-2009

Bulletin n° 1 - 18 janvier 2009
Par Gilles Devers
 

Plainte des associations et de l’Autorité palestinienne
devant la Cour Pénale Internationale


1 – En général

La question posée est l’accès au Juge pour faits de crime de guerre. C’est un débat qui n’est pas nouveau, mais qui se pose avec une acuité particulière suite à l’agression d’Israël sur la population de Gaza.

Les voies ouvrant vers une solution sont essentiellement diplomatiques et économiques. La voie juridique – communication ou procédure – est importante mais doit être utilisée dans la mesure où elle sert les deux principales voies d’action.

La Cour Pénale Internationale reste un outil juridique imparfait. Il est indispensable de la saisir, dans la recherche de l’accès au Juge, mais il faut veiller dans la communication à ne pas susciter trop d’attente de cette juridiction, notamment en soulignant qu’il ne s’agit que d’une toute première étape d’un processus juridique d’ensemble. D’ailleurs, les premières plaintes individuelles de victimes seront déposées dans la semaine devant un juge français.


2 – La qualification

La première étape est un travail de qualification. Il s’agit d’apporter la démonstration devant l’opinion que l’agression israélienne sur la population de Gaza est un crime de guerre, au sens du droit international. Il est essentiel qu’un très grand nombre d’associations et de juristes partagent la même analyse et le fassent savoir.


3 – L’accès au tribunal

Le but est d’obtenir l’accès à un tribunal pour faire juger les crimes de guerre, et condamner les dirigeants d’Israël. Il faut saisir la CPI parce que la possibilité existe et parce que c’est une étape indispensable dans la recherche d’un tribunal. Si cette démarche n’était pas faite, le reproche nous en serait fait par tous les tribunaux que nous aurons à saisir.

Plaintes individuelles devant le juge français

Des plaintes individuelles rédigées par les familles seront déposées dans les jours qui viennent devant les tribunaux de droit commun, en France et dans d’autres pays européens. Le Juge national est compétent pour enquêter sur le dommage subi par un ressortissant national, par exemple la famille française d’une victime palestinienne, même si le fait a eu lieu dans un autre Etat.

La question qui se posera sera celle de l’immunité de juridiction des responsables politiques. Le problème s’analyse en droit européen à partir de l’arrêt Al-Adsani / Royaume-Uni (CEDH, 21 novembre 2001). Cet arrêt avait reconnu le privilège d’immunité, par un vote obtenu à une voix de majorité (9 voix contre 8) pour des griefs de torture, mais la jurisprudence est ç faire s’agissant de crimes de guerre, qui mettent en cause l’ordre public international. La question posée est de savoir si l’immunité peut interdire l’accès au Juge en cas de crime de guerre malgré l’article 6-1 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme. Mais pour demander cet accès au Juge sur le fondement européen, il faut avoir utilisé toutes les voies de recours, et la plainte CPI est indispensable au moins dans cette perspective.

Plainte des associations devant la Cour Pénale Internationale

La plainte devant la CPI est indispensable pour son intérêt propre, et comme préalable aux difficultés qui sortiront des procédures devant le juge national.

L’Autorité palestinienne porte plainte elle aussi, en réunissant toutes les composantes politiques.

La Bolivie va porter plainte en tant qu’Etat (art. 14).

La plainte des associations est recevable au titre de l’article 15.1 qui permet aux organisation non étatique de transmettre des renseignements au Procureur aux fins d’enquête. Nous demandons au Procureur de réviser la position adoptée dans d’autres affaires (Guerre du Liban 2006) pour tenir compte de la situation particulière de la population de Gaza, fragilisée par le blocus, ne disposant pas d’armée régulière et n’ayant aucune possibilité de fuir. L’absence d’Etat place cette population sous la protection des instances internationales, et la CPI doit en tirer des conclusions spécifiques.

L’article 25 du statut permet de poursuivre tous ceux qui ont pris une direction effective dans la commission des faits. Or, l’armée israélienne comporte nombre de bi-nationaux, et la seconde nationalité peut ressortir d’un des 110 Etats parties à la CPI, ce qui assure la compétence de la CPI.

De ces éléments, il ressort que le Procureur dispose d’une base raisonnable pour ouvrir une première enquête.

Si le Procureur devait rejeter la requête, il serait établi que le droit au Juge passera alors par les voies nationales et européennes et les recours structurés en ce sens.


4 - Pistes de travail

Le dépôt de la plainte marque le début du processus.

Investigations sur place

En lien avec ces démarches, trois groupes vont réunir les informations sur place : juristes, soignants, médecins légistes

Egalement, va partir un groupe compétent pour les questions d’armement.


Preuves à constituer

Nous devons cibler notre effort sur tout ce qui établit la réalité des crimes, en décrivant les attaques aussi précisément que possible. L’inclinaison naturelle nous encourage à témoigner pour les victimes, alors que l’essentiel est d’apporter des preuves sur les agresseurs.

Inventaire des biens détruits

Dans la guerre les objectifs doivent être militaires. Aussi, nous devons établir la liste des objectifs non militaires qui ont été détruits.

Armement

La question des armes utilisées est essentielle. Tous les renseignements sont bienvenus.

Double-nationalité dans l’armée

C’est un élément déterminant de la « base raisonnable » qui est la condition de l’enquête aux termes du statut. Nous devons chercher à être très précis sur ce point. Nous avons besoin de toutes les informations permettant d’établir la réalité de la double nationalité dans l’armée israélienne.

Analyse de la presse

Il s’agit de recenser le plus largement les échos venant de la presse s’agissant de faits précis qui témoignent de l’intention criminelle. Par exemple, au début de l’agression un ordre a été donné de lâcher un bombardement vers 11 H 30, soit à l’heure de sortie des écoles. Ces éléments accusatoires sont de première importance.
http://ism-france.org/news/article.php?id=11042&type=communique&lesujet=Poursuites%20Judiciaires
   
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26 janvier 2009 1 26 /01 /janvier /2009 20:42
Europe - 26-01-2009

La gauche et l’appui à la résistance
Par Nadine Rosa-Rosso > nadinerr@gmail.com
Nadine Rosa-Rossa est enseignante, communiste et co-auteur du livre "Du bon usage de la laïcité". Elle habite Bruxelles.
 

Intervention au Forum international de Beyrouth pour la résistance, l’anti-impérialisme, la solidarité des peuples et les alternatives, le 17 janvier 2009
"J’ai donc une proposition très concrète à faire : nous devons lancer un appel pour faire retirer le Hamas de la liste des organisations terroristes. Nous devons nous opposer aux tentatives européennes actuelles d’y placer également le Hezbollah. "


La question clé de ce forum est celle de l’appui aux résistances à l’impérialisme, partout dans le monde. En tant que militante communiste belge indépendante, je voudrais aborder uniquement le problème de la gauche européenne sur cette question.

Les manifestations massives dans les capitales et les grandes villes européennes pour soutenir le peuple de Gaza viennent de mettre encore une fois en évidence le problème central : la toute grande majorité de la gauche, y compris les communistes, accepte de soutenir le peuple de Gaza face à l’agression israélienne mais refuse de soutenir ses expressions politiques, comme le Hamas en Palestine ou le Hezbollah au Liban. Non seulement la gauche ne les soutient pas, mais elle les dénonce et les combat. Son soutien au peuple de Gaza se situe sur le plan humanitaire et non sur le plan politique.

En ce qui concerne le Hamas et le Hezbollah, la principale préoccupation de la gauche est l’appui des masses arabes à ces formations et non l’intention délibérée et hautement proclamée d’Israël de les anéantir. Sur le plan politique, on peut dire sans exagérer que le souhait (plus ou moins ouvertement avoué) de la gauche se situe sur la même ligne que celle du gouvernement israélien : liquider le soutien populaire au Hamas et au Hezbollah. Cette question se pose non seulement pour le Moyen-Orient mais aussi au sein des capitales européennes parce que la grande masse des manifestants à Bruxelles, Londres ou Paris aujourd’hui y est constituée des populations issues de l’immigration maghrébine.

Les réactions de la gauche sur ces manifestations sont tout à fait symptomatiques. Je vous en cite quelques-unes, mais je pourrais en citer des dizaines. Le site de Res Publica, en France, titre après la grande manifestation parisienne du 3 janvier : « Nous refusons d’être piégés par les islamistes du Hamas, du Jihad islamiste et du Hezbollah ! ». « Quelques militants de gauche et d’extrême gauche (qui ont très faiblement mobilisé) se sont retrouvés littéralement noyés dans une foule dont les opinions sont aux antipodes de ce qu’incarne le mouvement républicain français et de ce que prône la gauche du XXIème siècle. Plus de 90 % des manifestants ont défendu une vision du monde intégriste, communautariste, fondée sur la guerre des civilisations, anti-laïque, anti-républicaine et prôné un relativisme culturel dont on connaît toutes les dérives néfastes, notamment en Angleterre ».

Res Publica n’est ni marxiste ni communiste, mais on cherche en vain sur des sites marxistes le moindre mot positif sur Hamas. On trouvera des formulations telles que « Quoiqu’on puisse penser sur le Hamas, une chose est indiscutable : la population palestinienne a élu démocratiquement le Hamas à la direction de Gaza, lors d’élections qui se sont déroulées sous contrôle international (1). Et quand on cherche plus loin sur « ce qu’on peut penser du Hamas », on trouve tant sur le site du Parti Communiste Français que sur celui du Parti du Travail de Belgique un article intitulé « Comment Israël a mis en selle le Hamas ». On y apprend que le Hamas a été soutenu par Israël, les Etats-Unis et l’Union européenne, un point c’est tout. Je souligne que cet article a été mis en ligne le 2 janvier, après une semaine de bombardements israéliens intensifs et la veille de l’offensive terrestre dont le but proclamé est la destruction du Hamas.

Je reviens sur la citation de Res Publica parce qu’elle résume assez bien l’attitude générale de la gauche non seulement vis-à-vis de la résistance palestinienne mais aussi des masses arabes et musulmanes eu Europe.

Le plus intéressant de cette citation se trouve dans la parenthèse : la gauche et l’extrême gauche (qui ont très faiblement mobilisé) . On pourrait s’attendre, après un tel aveu, à un bilan un tant soit peu autocritique de cette absence de mobilisation, en plein carnage du peuple palestinien.

Mais non, toute la charge est dirigée contre la masse des manifestants (90%) à qui il est reproché de mener la « guerre des civilisations ».

Dans toutes les manifestations auxquelles j’ai participé à Bruxelles, j’ai demandé à des manifestants de me traduire les slogans scandés en arabe et ils l’ont chaque fois fait avec plaisir. J’ai entendu beaucoup de soutien à la résistance palestinienne et beaucoup de dénonciation des gouvernements arabes, en particulier du président égyptien Mubarak, des crimes d’Israël, du silence assourdissant de la communauté internationale ou de la complicité de l’Union européenne. Selon moi des mots d’ordre politiques tout à fait appropriés à la situation. Mais sans doute que certains n’entendent que « Allahu aqbar ! » et se font leur opinion sur cette seule base.

Le fait même que des slogans sont criés en arabe suffit parfois à irriter la gauche. Ainsi le comité organisateur de la manifestation du 11 janvier était préoccupé des langues qui y seraient utilisés. Mais ne peut-on tout simplement pas diffuser les traductions de ces slogans ? Ce serait peut-être le premier pas dans la compréhension mutuelle. Quand nous manifestions en 1973 contre le coup d’état militaire pro-américain de Pinochet au Chili, personne ne se serait avisé de dire aux manifestants latino-américains « Scandez en français, s’il vous plait ! ». Pour mener ce combat, nous avons tous appris des slogans en espagnol et cela ne choquait personne.

Le problème est bien dans la parenthèse : pourquoi la gauche et l’extrême gauche mobilisent si peu ? Et pour être plus clair, la gauche et l’extrême gauche sont-elles encore capables de mobiliser sur ces questions ?

Le problème était déjà évident lors de l’invasion israélienne du Liban à l’été 2006.

Je voudrais citer ici un Israélien antisioniste, qui a trouvé refuge à Londres, le musicien de jazz Gilad Atzmon, et qui disait déjà, six mois avant l’invasion : « Depuis pas mal de temps, il est très clair que l’idéologie de gauche se débat désespérément pour trouver sa voie au milieu de la bataille en train d’émerger entre l’Occident et le Moyen-Orient. Les paramètres de ce qu’il est convenu d’appeler le "clash entre civilisations" sont si clairement en place que le militant de gauche "rationnel" et "athée" est à coup sûr condamné à se retrouver plus près de Donald Rumsfeld que d’un religieux musulman ».

Il est difficile de poser le problème plus clairement.
Parmi les paramètres, je voudrais en traiter brièvement deux qui paralysent littéralement la gauche dans son soutien à la résistance palestinienne, libanaise et plus généralement arabe et/ou musulmane : la religion et le terrorisme.

La gauche et la religion

Atterrée par les sentiments religieux présents dans les masses populaires issues de l’immigration, la gauche, marxiste ou non, brandit régulièrement la célèbre phrase de Marx « La religion est l’opium du peuple ». Elle pense ainsi avoir tout dit. Il faut soumettre le peuple à une sérieuse cure de désintoxication et ceci avant tout autre chose. J’aimerais vous lire la citation de Marx qui aboutit à cette conclusion et si je cite Marx, ce n’est pas pour me cacher derrière une sommité mais c’est parce que j’espère ainsi faire réfléchir au moins ceux qui s’en revendiquent.

« La religion est la théorie générale de ce monde, (..) sa logique sous forme populaire, son point d’honneur spiritualiste, son enthousiasme, sa sanction morale, son comportement solennel, sa raison générale de consolation et de justification. (…) La misère religieuse est à la fois l’expression de la misère réelle et d’autre part la protestation contre cette misère. La religion est le soupir de la créature accablée, le cœur d’un homme sans cœur, comme elle est l’esprit des temps privés d’esprit. Elle est l’opium du peuple… ».

J’ai toujours été athée et je le reste mais je ne suis pas du tout étonnée de la montée des sentiments religieux dans les peuples. Dans le monde d’aujourd’hui, la plupart des hommes politiques, y compris de la gauche, aiment proclamer leur impuissance : ils ne peuvent rien contre la supériorité militaire des Etats-Unis, ils ne peuvent rien, ou presque, contre les spéculations financières et la logique du profit qui ruinent, affament et tuent des milliards d’êtres humains sur cette planète. Tout cela, c’est « la main invisible du marché ». Mais quelle différence y a-t-il entre une « main invisible » et « l’intervention divine » ? La seule différence, c’est que la théorie de la « main invisible » désarme totalement les masses dans leur soif de justice sociale et économique et que « l’intervention divine » semble souvent les aider à tenir bon et à résister. Que cela nous plaise ou nous déplaise, ce n’est pas en crachant sur des milliards d’être humains que nous allons nous rapprocher d’eux.

La gauche fait exactement la même chose que ce qu’elle reproche aux islamistes : elle n’analyse la situation qu’en termes religieux. Elle refuse d’entendre les propos religieux comme « une protestation contre la misère ». Et on pourrait ajouter aujourd’hui contre l’impérialisme, le colonialisme et le néo-colonialisme. Et par ce refus elle se coupe totalement d’une immense partie des masses populaires. Et je ne peux pas mieux dire que Gilad Atzmon « Plutôt qu’imposer nos croyances à d’autres, nous ferions bien mieux d’apprendre à comprendre ce en quoi les autres croient. ». Parce que si nous continuons à refuser d’apprendre à comprendre, nous passerons le reste de notre vie à nous lamenter sur les sentiments religieux des masses au lieu de les rejoindre dans leur combat pour la paix, l’indépendance et la justice sociale et économique.

A propos de la religion, il est important d’ajouter que le sort réservé à la religion musulmane est fort différent de celui réservé, même par la gauche, à la religion chrétienne. Je n’ai jamais perçu aucune réticence de la gauche à se solidariser avec les évêques latino-américains partisans de la théologie de la libération en lutte contre l’impérialisme yankee dans les année 70, ni avec le catholicisme déclaré de la résistance irlandaise contre l’impérialisme britannique.

Je n’ai jamais entendu la gauche critiquer Martin Luther King pour ses références à l’évangile qui ont été un puissant levier de mobilisation pour la masse des travailleurs noirs américains, privés de tous les droits politiques, économiques et sociaux dans les USA des années soixante. La différence de traitement, la méfiance systématique à l’égard des musulmans, tous soupçonnés, sans distinction, de vouloir nous imposer la Charia, ne peut s’expliquer que par l’empreinte indélébile du colonialisme sur nos consciences. N’oublions quand même pas que les communistes, comme ceux du Parti Communiste Belge, ont réussi à vanter les mérites de la colonisation, colportée avec enthousiasme par les missionnaires chrétiens.

Ainsi, en 1948, au sortir d’une résistance héroïque des partis communistes contre l’occupant nazi, on pouvait lire dans le programme du Parti Communiste de Belgique pour le Congo :

« a) Réalisation d'une seule entité économique Belgique-Congo ;
b) Développement des échanges avec la colonie et valorisation de ses richesses nationales ;
c) Nationalisation des richesses et des entreprises trustées au Congo ;
d) Développement du colonat blanc, du paysannat et de l'artisanat noir ;
e) Extension progressive aux populations noires des droits et libertés démocratiques. »

C’est ce genre d’éducation politique des travailleurs qui a abouti à l’absence quasi totale de réaction de ces mêmes travailleurs face à l’assassinat de Patrice Lumumba et de Pierre Mulele, comme des dizaines d’autres dirigeants et militants africains anti-impérialistes.

Car « notre » civilisation chrétienne est quand même quelque chose de civilisé, n’est-ce pas ? Et nous ne pouvons étendre les droits et libertés démocratiques aux masses du tiers monde que de façon « progressive », vu qu’elles sont trop barbares pour en faire un bon usage.

C’est exactement ce même type de raisonnement politique colonial qui fait qu’aujourd’hui la gauche se mord les doigts d’avoir soutenu les élections démocratiques en Palestine. Dommage, il aurait fallu être plus « progressif » puisque maintenant la majorité a voté Hamas. Pire, la gauche reproche à l’Occident d’avoir « forcé la main à l’OLP pour organiser des élections législatives en 2006 alors que tout indiquait que le Hamas allait les remporter ». C’est ce qu’on peut lire aujourd’hui sur le site du Parti Communiste Français et du Parti du Travail de Belgique.

Si l’on cessait de se focaliser sur les convictions religieuses, on pourrait peut-être « apprendre à comprendre » pourquoi les masses arabes et musulmanes qui manifestent aujourd’hui pour la Palestine crient « zéro » à un dirigeant arabe et musulman comme Mubarak et clament le nom de Chavez, un dirigeant latino-américain et chrétien. Est-ce que ces masses n’expriment pas ainsi clairement que leur grille de lecture n’est pas, en premier lieu, la religion mais bien la position à l’égard de l’impérialisme américain et sioniste ?

Et si la gauche posait le problème radicalement en ces termes, est-ce qu’elle ne pourrait pas retrouver un petit peu du soutien populaire qui a fait sa force ?

La gauche et le terrorisme

La seconde grande source de paralysie de la gauche dans le combat anti-impérialiste est la hantise d’être assimilée au terrorisme.

Le président de la Chambre des représentants allemande, Walter Momper, la chef de la fraction des Verts Franziska Eichstädt-Bohlig, un chef du Linke Klaus Lederer, et d’autres encore ont manifesté à Berlin en soutien à Israël sous le slogan « Halte à la terreur du Hamas » . Il faut savoir que la formation de gauche allemande Die Linke est considérée par beaucoup en Europe comme une alternative crédible et nouvelle pour la gauche.

Toute l’histoire de la colonisation et de la décolonisation est une histoire de terres volées par la force militaire et reconquises par la force. De l’Algérie au Vietnam, de Cuba à l’Afrique du Sud, du Congo à la Palestine, aucune puissance colonisatrice n’a renoncé par la négociation et le dialogue politiques à sa domination. C’est aussi le sens que Gilad Atzmon vient de donner la semaine passée aux tirs de roquette du Hamas : « Cette semaine, nous en avons appris un peu plus sur l'arsenal balistique du Hamas. Il est évident que le Hamas a fait preuve d'une certaine retenue avec Israël depuis trop longtemps. Le Hamas s'est retenu d'étendre le conflit à l'ensemble du sud d'Israël. Il m'est venu à l'esprit que les volées de roquettes qui se sont abattues sporadiquement sur Sderot et Ashkelon n'étaient en réalité rien d'autre qu'un message des Palestiniens emprisonnés. C'était d'abord un message à la terre, aux champs et aux vergers volés : 'Notre terre adorée, nous ne t'avons pas oubliée, nous combattons encore pour toi, au plus vite nous reviendrons, nous reprendrons là où nous avons été arrêtés ». Ce qu’un juif né sur le sol d’Israël peut comprendre, reste incompris et en tout cas indéfendable pour la gauche européenne : la nécessité et le droit des peuples à reprendre par la force ce qui leur a été volé par la force.

Parce que depuis le 11 septembre 2001, tout usage de la force dans la lutte anticoloniale et anti-impérialiste est répertorié dans la catégorie « terrorisme » ; il n’est même plus question d’en discuter.

Il faudrait pourtant rappeler que le Hamas a été placé par les Etats-Unis sur la liste des organisations terroristes bien longtemps avant le 11 septembre, en 1995. C’est en janvier 1995 que les Etats-Unis ont élaboré la « Specially designated terrorist List (STD) » sur laquelle on retrouvait pratiquement tous les mouvements, partis et organisations du tiers monde qui ont recours à la lutte armée contre l’impérialisme. Mais c’est surtout après le 11 septembre, et avec le lancement de la « global war on terror (GWAT) », la guerre globale contre le terrorisme de l’administration Bush, que la capitulation d’une grande partie de la gauche a commencé . La peur d’être classée parmi les terroristes ou parmi des partisans du terrorisme n’est plus seulement politique ou idéologique, elle est aussi pratique. La directive de l’Union européenne pour la lutte contre les organisations terroristes a été traduite dans la plupart des législations nationales par un « copier-coller » qui permet aux tribunaux de poursuivre nombre de militants suspectés de soutenir le terrorisme. A Londres, des militants vendant des brochures comportant une analyse marxiste du Hamas ont été arrêtés et leurs brochures saisies. Autrement dit, se renseigner ou en renseigner d’autres sur le programme politique et sur les agissements du Hamas ou du Hezbollah devient une entreprise illégale.

Chacun est donc prié, pour vivre en paix, d’au minimum prendre ses distances et si possible de condamner sans réserve ces formations politiques. Dans ces conditions, on voit mal comment la lutte politique entre la gauche et ces courants pourrait se mener de façon saine.

J’ai donc une proposition très concrète à faire : nous devons lancer un appel pour faire retirer le Hamas de la liste des organisations terroristes. Nous devons nous opposer aux tentatives européennes actuelles d’y placer également le Hezbollah.

C’est la moindre des choses que nous puissions faire si nous prétendons soutenir la résistance palestinienne, libanaise et arabe. C’est la condition démocratique minimale pour qu’un soutien à la résistance soit possible et qu’une confrontation des courants politiques différents au sein de la résistance à l’impérialisme soit possible. C’est la condition politique indispensable pour que la gauche ait la moindre chance de se faire entendre par les masses en lutte contre l’impérialisme.

Je suis parfaitement consciente que mes convictions politiques sont minoritaires dans la gauche et en particulier parmi les communistes européens. Cela me préoccupe profondément, non pas pour mon propre sort, je ne suis qu’une militante parmi d’autres, mais pour l’avenir de l’idéal communiste qui est la suppression de l’exploitation de l’homme par l’homme et, dès lors, inéluctablement, l’abolition de l’oppression impérialiste, coloniale et néo-coloniale.

(1) Déclaration du bureau du PTB : "Arrêter le massacre à Gaza", 31.12.2008
   
http://ism-france.org/news/article.php?id=11044&type=analyse&lesujet=R%E9sistances
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26 janvier 2009 1 26 /01 /janvier /2009 20:40
Cisjordanie - 26-01-2009

Avec de tels amis...
Par Sherine Bahaa
 

Khaled Amayreh, correspondant d’Al-Ahram Weekly en Cisjordanie, a été arrêté dans l’après-midi du dimanche 18 janvier par les Forces préventives de sécurité (PSF) à Hébron. Il a été libéré deux jours après. Amayreh, 52 ans, habite Dura, à une dizaine de kilomètres à l’ouest d’Hébron et il est correspondant de Weekly depuis 1997, ainsi que de nombreux autres médias.























Hébron, 27.11.2007. La police de l’Autorité Palestinienne disperse violemment une manifestation contre la conférence d’Annapolis (photo Sebastien Scheiner/AP)


Il est titulaire d’une licence de journaliste de l’Université de l’Oklahoma et d’une maîtrise de journalisme de l’Université du Sud Illinois. Depuis longtemps, il souffre, comme tous les Palestiniens des territoires occupés, d’être confiné dans son village par l’occupation.

Il n’y a pas très longtemps, les forces israéliennes l’ont détenu à un checkpoint, lui ont interdit de passer et ne l’ont relâché qu’après l’avoir menacé pour ses articles courageux qui dénoncent les crimes israéliens dans le Weekly.

Pourtant, cette fois, Amayreh n’a pas été arrêté par les Israéliens ; il a été détenu par les PSF, l’appareil de la police de l’Autorité Palestinienne. C’est la quatrième fois qu’Amayreh est arrêté par les PSF. Mais cette fois, pourquoi a-t-il été arrêté ? Il n’était pas dans une manifestation, ni en train de faire de la contrebande d’armes pour ces camarades palestiniens tués quotidiennement par les Israéliens.

Son crime fut d’expliquer, lors d’un entretien avec la chaîne satellitaire Al-Quds basée à Beyrouth, pourquoi il n’y avait que peu de manifestations, en Cisjordanie, en soutien au peuple de Gaza. Amayreh a dit franchement que l’Autorité Palestinienne n’autorisait pas ces manifestations. Amayreh a dit : « L’AP a des engagements envers Israël et ils (l’AP) ne veulent pas que les choses leur échappent. » Il a aussi dit que les Israéliens ne respectaient pas l’AP et la voyaient comme une sorte de « serviteur » des intérêts israéliens.

Pour les PSF, c’était de la diffamation. Amayreh, parlant à Weekly immédiatement après sa libération, a expliqué qu’il n’avait parlé que des dirigeants palestiniens empêchés de circuler librement et des checkpoints supplémentaires installés par Israël pour essayer d’enfermer les Palestiniens dans des zones bouclées. En bref, ils n’ont pas aimé le ton de son entretien.

« Ils m’ont interrogé pendant six heures, puis ils m’ont enfermé dans une cellule noire pendant deux jours, où je ne pouvais pas savoir s’il faisait jour ou nuit. »

« Je pense qu’ils m’ont relâché grâce à la pression médiatique et publique, » dit Amayreh. Selon lui, environ 15 journalistes ont été arrêtés au cours des derniers mois, et certains sont toujours en prison.

Amayreh, père de neuf enfants, a été emmené au quartier général des PSF à Hébron. Sa famille n’a pas été autorisée à le voir.

La Société internationale des traducteurs et des linguistes a diffusé un communiqué condamnant son arrestation et demandant sa libération immédiate. « Pour la Palestine, ces unités de police ne représentent que le meurtre, la destruction, la corruption et le chaos, » dit le communiqué. « Cet appareil est une honte dans l’histoire de l’Autorité Palestinienne. Khaled Amayreh a bien plus aidé la cause palestinienne que ne l’ont fait ces gens-là, » ajoute le communiqué.

Au cours des trois dernières semaines, des dizaines de partisans du Hamas ont été soit arrêtés soit placés en garde à vue par les Forces préventives de sécurité et les services secrets de l’Autorité Palestinienne, redoutés par les Palestiniens. La coordination entre la police de l’AP et les forces israéliennes d’occupation et le Shin Beth a continué même pendant que Gaza était détruite, dans la poursuite de leur objectif commun de déraciner le Hamas en Cisjordanie.

Il y a cinq mois, Amayreh avait été invité à participer à une conférence en Allemagne, et avait reçu un visa de la part du bureau représentatif allemand à Ramallah, la condition principale étant qu’il n’ait jamais été ni arrêté ni détenu par les autorités israéliennes. En dépit de ceci, les autorités militaires israéliennes ont refusé de lui délivrer l’autorisation de quitter la Cisjordanie et il a été dans l’impossibilité de se rendre à la conférence.

Que ce soit par les Israéliens ou par l’appareil sécuritaire de l’Autorité Palestinienne, il est clair que les droits civiques des Palestiniens sont continuellement violés.
  Traduction : MR pour ISM
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26 janvier 2009 1 26 /01 /janvier /2009 20:40
Gaza - 26-01-2009

Résistance à Gaza
Par MG, ISM-France
 

Dans toutes les villes de Gaza, la vie commence à reprendre son cours. On voit un peu partout des ouvriers qui pansent les plaies de la guerre : ils déblaient les gravas, réparent les lignes électriques, les canalisations. Les écoliers ont repris l’école et les enseignants font de leur mieux pour aider à effacer le traumatisme.
























L’aide est entrée à flot également dans la Bande de Gaza : les hôpitaux ont des stocks de matériel médical et de médicaments pour au moins 5 ans, les camions de nourriture remplissent les entrepôts, des groupes de soutien distribuent de l’argent et mettent au point la reconstruction des bâtiments, Israël autorise l’entrée du gaz de cuisine, un élément vital pour les familles qui l’attendait depuis 4 mois.

Les Gazaouis ironisent : « Israël autorise même l’entrée des bananes. Depuis 2 ans, nous n’avions pas mangé de bananes. Les Israéliens nous enferment, puis ils nous massacrent et ensuite, ils nous donnent tout ce qu'on veut. Cela ne ramènera pas nos morts. »

Les marchés commencent à se remplir de produits, les pompes à essence sont pleines, les files d’attente sont interminables devant les distributeurs automatiques d’argent. En effet, après 3 semaines de bombardements et d’arrêt total de tout semblant de vie, les Gazaouis n’avaient plus du tout d’argent liquide, enfin... ceux qui ont un travail et perçoivent un salaire.

Je rencontre Ahmed. Jusqu’en 2000, il travaillait dans le secteur du bâtiment en Israël. Depuis, il est sans travail et ne survit avec sa famille de 12 personnes que de petits boulots. Il me dit : « Je n’ai plus un seul Shekel. J’ai essayé d’emprunter un peu d’argent mais personne ne peut m’aider. J’ai vendu mes meubles, ma voiture mais maintenant je n’ai plus rien à vendre. Nous ne vivons que de thé et de pain depuis 5 jours. L’école a repris hier et je n’ai même pas d’argent pour payer le bus de mes enfants pour qu’ils aillent à l’école. » Et près de 75% de la population est dans la même situation qu’Ahmed.
Heureusement, la solidarité existe entre les gens du Fatah et du Hamas. C’est un membre du Hamas qui va aider Ahmed.

En effet, 75.000 personnes travaillant dans la police et les services de sécurité de l’Autorité Palestinienne doivent recevoir également aujourd’hui leur salaire. Ne vous y méprenez pas : ces 75.000 personnes perçoivent un montant total de 50 millions d’Euros par mois (avec l’accord et l’argent, entre autres, de l’Union Européenne). Cet argent leur est versé à une condition : qu’ils ne travaillent pas et ne coopèrent pas avec le parti élu démocratiquement en 2006, le Hamas.
C’est hallucinant ! Et cela est fait grâce à l’argent de nos impôts !

La solidarité entre les divers groupes de population s’est également manifestée pendant la guerre. Deux anciens policiers du Fatah me disent : « On a mis une cagoule, un bandeau sur la tête, pris les armes et on s’est battu pour défendre notre pays. Nous avons tous combattu ensemble : le Hamas, le Fatah, le Jihad Islamique, le Front Populaire pour la Libération de la Palestine, le Front Démocratique pour la Libération de la Palestine. Nous n’avons pas eu le choix. »

D’ailleurs, contrairement à ses dires, Israël n’a pas seulement attaqué le Hamas mais a surtout attaqué les civils, qu’ils soient du Hamas ou non. Israël a même bombardé des stades de football. Cette stratégie n’a pas fonctionné, bien au contraire. Elle a renforcé les liens entre les membres des divers groupes.

Le différend entre le Fatah et le Hamas n’est profond qu’entre les dirigeants politiques, plus particulièrement, en raison de l’attitude impérialiste et coloniale d’Israël et des pays occidentaux qui achètent Abbas et les autres dirigeants corrompus du Fatah.

Un vieil homme m’interpelle : « Pourquoi la France veut-elle envoyer des navires de guerre patrouiller sur les côtes de Gaza ? Pourquoi ont-ils peur de nous ? Nous n’avons pas de bateaux, nous n’avons pas d’armée, nous n’avons pas de bombes. Pourquoi la France et les pays occidentaux ne veulent-ils reconnaître que ce sont les Israéliens les terroristes ? Pourquoi ne veulent-ils pas nous accorder la liberté ? Pourquoi ne veulent-ils pas nous accorder nos droits en tant qu’êtres humains ? Pourquoi continuent-ils à payer les destructions d’Israël ? »

Ils ont raison : Pourquoi ?

Combien de temps encore Israël sera-t-il au-dessus de toutes les lois internationales ? Existe-t-il un dirigeant occidental qui aura assez de cran pour dire : CA SUFFIT ! Pour l’instant, je n’en vois aucun.
   
http://ism-france.org/news/article.php?id=11041&type=temoignage&lesujet=R%E9sistances

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26 janvier 2009 1 26 /01 /janvier /2009 20:37
Par Maan News  

Quand les écoles ont ouvert dans la Bande de Gaza samedi, Mr Al-Batran n'était pas dans sa classe. Il n'était pas à la maison ces jours-ci, et sa famille a dit qu'il n'a pas vu son fils d'un an depuis le massacre.


Agé de 40 ans Al-Batran pourrait ne jamais revenir à la maison. Sa mère survivante et son fils l'ont supplié de revenir avec eux, mais il préfère errer dans les rues avec ses souvenirs de Gaza d'avant l'attaque.

Il était professeur à l'école de l'ONU dans le camp de réfugiés Al-Burej ; il était père de six enfants, mari et propriétaire.

Sa femme Manal, trois filles et deux fils ont été tués dans la pièce à côté d'Issa. La famille vivait dans le salon, mais il s'est excusé pour prier en silence dans la pièce adjacente pour un moment. Son fils encore bébé a rampé derrière lui, ce qui est la seule raison pour laquelle il est encore en vie.

Il se souvenait avoir entendu Bilal, sept ans, et Iz-Addin, quatre ans, murmurer quelque chose au sujet des avions de guerre israéliens dans le ciel. Il y avait toujours des avions de guerre israéliens dans le ciel, aussi il n'a pas fait attention.

Alors qu'Issa priait, les avions de guerre israéliens ont tiré des missiles sur la maison de son voisin. Il n'avait le temps ni de finir sa prière ni d'évacuer sa famille. Il empoigna Abd Al-Hadi et cria à sa famille de le suivre hors de la maison.

Les jets ont tiré un second missile, frappant le balcon où ses deux fils étaient en train de jouer. Les deux garçons ont été jetés sur un arbre dans la rue où ils ont été trouvés par des passants. La maison a pris feu et s'est rapidement effondrée, tuant sa femme et ses trois autres enfants.

Après avoir mis Abd Al-Hadi dehors et l'avoir confiévà un voisin, il est revenu dans la maison en feu pour chercher ses autres enfants. Il a trouvé le salon en train de brûler et ensanglanté. Il a trouvé les membres déchiquetés de sa femme et de ses trois filles, Islam, 15 ans, et les deux jumelles de dix ans Eman et Ihsan.

Ihsan était encore en vie. Il l'a portée précautionneusement hors de la maison et l'a étendue dans l'ambulance qui attendait dehors. Elle est morte dans l'ambulance.

Issa a eu du mal à distinguer les corps de sa femme et de ses deux autres filles. « Le missile les a tous mélangés, » se souvient-il.

  Source : Maan News  
  Traduction : MM pour ISM  
   
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26 janvier 2009 1 26 /01 /janvier /2009 17:31
Samedi, la vie à Gaza est redevenue quasi-normale avec la reprise de l’école pour les enfants.
Il n’y aura pas vraiment de cours mais les professeurs seront là pour écouter les enfants et les aider à évacuer le traumatisme.
Ce matin, j’ai accompagné Hassan, 14 ans, à son école.

Par MG, ISM-France


Les écoliers à Rafah, samedi 24 janvier (photo MG pour ISM)
Les écoliers à Rafah, samedi 24 janvier (photo MG pour ISM)
Sur les 444 enfants, 134 ont eu leur maison détruite ou gravement endommagée. Ils ont tous trouvé refuge chez des amis ou dans la famille. Evidemment, tous ces enfants n’ont plus de livres scolaires ou de cartables. Le directeur de l’école a fait une demande aux Nations-Unies pour que ces enfants puissent à nouveau travailler dans des conditions normales. Deux élèves ont été tués, l’un a été blessé et plusieurs ont perdu leur père, leur frère ou leur sœur. Un enseignant a lui aussi perdu sa maison.

Mohamed Elapsi, 13 ans, a été blessé dans le bombardement de sa maison mais il est là, présent, l’œil meurtri. Il dit : « J’espère qu’en Europe, vous vous tiendrez à nos côtés. J’aimerais que tout le monde s’intéresse à notre histoire et sache que nous ne voulons que le respect de nos droits. »

Yassan ajoute : « Nous sommes vivants. Nous étudierons et ferons tout notre possible pour nous défendre contre l’ennemi. »

Moussa Hamdane intervient : « Quand ils ont bombardé les tunnels, nous n’avons pas eu peur, nous avons continué à jouer. C’est l’ennemi qui a eu peur et qui s’est retiré. Nous sommes patients et nous resterons toujours debout

Majdi Hassani, 14 ans, est l’ainé de 5 enfants et est premier en classe. Il a perdu son père dans la guerre barbare d’Israël. Il dit : « Je refuse l’occupation et il faudrait vraiment que vous en appreniez plus sur notre situation. Nous nous sommes tous demandés si nous allions rester en vie ou mourir

Mahmoud Nadjil, 14 ans, jouait à proximité de sa maison quand elle a été bombardée. Lui aussi est désormais sans-abri mais il a le moral. Il dit : « Notre pays est rempli de gens grands et forts. Nous devons rester debout et être patients. ».

Mohamed Tafish raconte lui aussi la destruction de sa maison : « J’habite à côté de la mosquée Albart. Ils l’ont bombardée en pleine nuit pendant que nous dormions. Notre maison a été en grande partie détruite et nous vivons actuellement sur le toit. C’est dangereux mais nous n’avons pas d’autres endroits où aller.»

Le jeune Ahmed vit dans le quartier des tunnels. Sa maison n’est qu’un taudis avec un toit de tôle. L’armée israélienne a bombardé le quartier alors qu’ils jouaient à l’extérieur de la maison. Le toit a été endommagé et son frère, son père et son grand-père ont été blessés.

Samir vit dans le quartier Shaboura. Lorsque les bombardements ont commencé, toute la famille a couru à l’extérieur de la maison mais sa petite sœur de 4 ans est restée à l’intérieur.
Miraculeusement, ils l’ont retrouvée indemne sous les décombres.

Ils ont tous une histoire dans le même genre à raconter. Ils n’ont pas d’argent, ils n’ont plus de maison, de vêtements, de livres d’école mais ils font tous preuve d’un énorme courage. La volonté de rester debout et de résister est la plus forte.

On ne peut que ressentir de l’admiration envers ce peuple que tout le monde accable, juste parce qu’ils habitent depuis des générations sur la terre choisie par les puissances coloniales et impérialistes pour la construction du projet du Grand Israël.

Le directeur termine notre rencontre en disant : « Nous tirons notre force dans la justesse de notre cause et dans nos droits. Notre sacrifice est un honneur. »

Lundi 26 Janvier 2009

http://ism-france.org/news/article.php?id=11034&type=temoignage&lesujet=R%E9sistances http://ism-france.org/news/article.php?id=11034&type=temoignage&lesujet=R%E9sistances

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26 janvier 2009 1 26 /01 /janvier /2009 17:28


Livni : pour une seconde offensive contre le Hamas
La ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni affirmé que « Israël a atteint la plupart de ses objectifs au cours de son offensive contre le Hamas dans la bande de Gaza » , toutefois elle a ajouté qu'elle serait favorable pour un deuxième round contre le Hamas afin de mettre fin au transit d’armes.
Dans une interview sur la chaîne israélienne 1, Levni a affirmé : « Nous avons déclenché l'opération afin de rétablir le calme dans le au sud - maintenant il est calme, et aussi pour faire cesser les tirs de roquettes - maintenant les tirs ont cessé ».
Et d’ajouter : « En ce qui me concerne, on peut infliger le Hamas un autre coup militaire. La contrebande d'armes vers la bande de Gaza est une question qui nous pose problème tout comme la question des tirs de roquettes sur Israël et le monde voit que le bien».

Livni a déclaré qu’elle a appuyé sans réserve la décision du cabinet israélien de poursuivre l'offensive militaire pour la 3ème semaine sur la bande de Gaza en vue de faire cesser les tirs de roquettes sur les territoires occupés.
"L'opération dans la bande de Gaza était très importante pour moi", a-t-elle précisé. "Je l’ai soutenu et je les ai convaincus de la poursuivre. Je pense aussi qu’ après l'opération aérienne, il était nécessaire de poursuivre l'opération terrestre".
Et de se justifier : "Et même si je conduis des négociations politiques avec des parties modérées, cela ne signifie pas que je suis prête à renoncer face à des extrémistes. J'ai refusé de tenir des négociations avec le Hamas pour mettre un terme à l'offensive et signer avec eux un papier et j'ai réussi à convaincre les autres de ma position."

Pour ce qui est des relations avec les Etats-Unis, la ministre israélienne des Affaires étrangères a affirmé qu’ « Israël et les Etats-Unis partagent les mêmes valeurs et ont des intérêts communs » et qu’ ils entendent travailler ensemble avec les Palestiniens pour trouver une solution viable de deux Etats.
Elle a souligné que l'administration d’Obama de n'est pas une menace pour « Israël ».
La présidente de Kadima a annoncé que si jamais elle est élue, parmi ses priorités c’est de démanteler les colonies de Cisjordanie en vue de parvenir à un accord avec l'Autorité palestinienne.
Livni a également réitéré la position de l’entité sioniste concernant la réouverture du terminal de Gaza, affirmant que cette question ne sera réglé qu’à travers un accord pour la libération du soldat israélien Gilad Shalit, capturé par des combattants de la résistance palestinienne en 2006, Israël.

Un haut responsable du Hamas avait déclaré la semaine dernière que le mouvement refusait tout lien entre la libération de Shalit et la réouverture du terminal de Gaza.

Lundi 26 Janvier 2009

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26 janvier 2009 1 26 /01 /janvier /2009 17:20
Par Gilles Devers
Gilles Devers est l’avocat lyonnais qui a accepté de porter mandat pour crimes de guerre contre les dirigeants israéliens devant la Cour Internationale de Justice

Israël peut trembler. Trembler parce que, loin des bombes, s’est enclenchée la justice qui le jugera. Israël pourra encore gonfler les muscles de ses hélicoptères et de ses tanks. Mais un jour, dans 5 ans, dans 10 ans ou dans 30, on rendra hommage au peuple palestinien parce qu’il a su, puisant dans les tréfonds de ce qui fait l’humanité, retrouver l’idée même des droits de l’homme.


Ce que l’humanité doit aux Palestiniens
Pendant longtemps j’ai cru qu’Israël n’était pas un État comme un autre. Je vois aujourd’hui, dans un déchirement douloureux, que pour les dirigeants d’Israël, le crime de guerre est un choix politique.

L’Histoire reste là. Après l’Holocauste, comment la communauté internationale pouvait-elle ne pas tout faire pour offrir au peuple rescapé du nazisme une pérennité ? Décision incontestable, mais injustice fondamentale pour les Palestiniens. « Les Palestiniens» ? Surtout celui-ci, celle-là, à qui on a dit : « Tu n’es plus chez toi. Tu n’es plus chez toi parce que l’ONU a décidé que la terre de tes aïeuls n’était plus la tienne ». Et l’ONU a décidé ainsi parce que la communauté internationale, lors de la conférence d’Evian de 1939, avait fermé la porte de l’humanité à la communauté juive, la précipitant dans l’enfer nazi. L’Occident voulait compenser sa faute. Une faute payée sur le dos des Palestiniens, auxquels pas le moindre reproche ne peut être fait. Si, un seul : être là où il ne fallait pas.

Équation impossible ? Ce n’est plus le problème de 2009. Car soixante trois ans ont passé. En 2009, rien ne justifie qu’Israël, puissance économique et militaire, utilise la force armée pour construire son avenir. Israël peut continuer ses guerres. Israël peut continuer d’interdire aux partis arabes de se présenter aux élections. Israël peut faire tout ce qu’il veut avec la puissance qui est la sienne, mais Israël tombera devant la loi, qui est plus forte que lui. Car, devant l’intelligence du monde, c’est le juste qui est le plus fort.

Qu’on ne se trompe pas. Il y a eu d’autres guerres, et il y en aura d’autres, avec leurs horreurs. Mais l’agression d’Israël sur Gaza de décembre 2008 marque un basculement dans l’Histoire.

Qu’est-ce-que Gaza ? Gaza est une partie d’un territoire auquel la communauté internationale, par lâcheté, n’a jamais su imposer la qualité d’État. Une population isolée dans un territoire de 10 km sur 30, affaiblie par le blocus, sans possibilité de fuir. Désormais, quand Israël veut gagner une guerre, il attaque des civils… Fin d’un système. N’oubliez jamais le premier jour : 200 morts. Morts pourquoi ? Parce qu’ils se promenaient dans la rue, parce qu’ils allaient faire les courses, parce qu’ils étaient des enfants qui rentraient de l’école.

Et quel est le gouvernement qui a enclenché la guerre le 27 décembre 2008 ? Un premier ministre démissionnaire depuis septembre 2008 pour corruption et les deux principaux ministres – affaires étrangères et défense – en une opposition politique telle qu’ils n’ont pas réussi à constituer une coalition. C’est un pouvoir sans tête qui s’est engagé dans la guerre. Le matin, on décide des bombardements de civils ; le soir, on tient meeting. Du jamais vu !

Les bilans sont là. Monsieur Ban Ki Moon a dénoncé la disproportion dans l’attaque et il demande aujourd’hui qu’une enquête approfondie ait lieu pour qu’Israël rende compte. Toutes les grandes organisations intergouvernementales et les ONG dénoncent ces crimes de guerre.

Pendant longtemps, lorsque j’entendais le mot d’Israël, je voyais en image de fond les camps de concentration et d’extermination. Le crime commis dans le berceau de la culture. Aujourd’hui je vois toujours les camps, mais Israël est ailleurs.

L’avenir appartient aux hommes qui savent construire la paix. Or, aujourd’hui la paix s’appelle le respect du droit. Qu’est-ce qui aujourd’hui fonde les droits de l’homme ? L’analyse de 1945 en réponse aux crimes nazis, qui est au cœur de l’actualité. Les bases du droit humain ont leurs racines dans la criminalité nazie. Tout part de là. De la Déclaration des Droits de l’Homme de 1948 à la Convention Européenne des Droits de l’Homme en passant par les multiples systèmes nationaux, le droit de la civilisation a posé pour base qu’aucun homme ne peut être atteint pour le seul motif qu’il est l’homme qu’il ne faut pas.

Israël peut trembler. Trembler parce que, loin des bombes, s’est enclenchée la justice qui le jugera. Israël pourra encore gonfler les muscles de ses hélicoptères et de ses tanks. Mais un jour, dans 5 ans, dans 10 ans ou dans 30, on rendra hommage au peuple palestinien parce qu’il a su, puisant dans les tréfonds de ce qui fait l’humanité, retrouver l’idée même des droits de l’homme.

Parce que j’existe, sans que quiconque soit en mesure d’apporter la moindre appréciation sur la qualité de ma vie, j’ai droit à l’ensemble de ce qui fait la dimension humaine et qui s’appelle la liberté. Parce que je suis né ici, entre Rafah et Gaza, ou que je suis né ailleurs et que le canon des tanks m’a assigné à résidence ici, quand la terre n’est plus la mienne et que l’eau m’est volée, je reste. Regarde mes yeux, Israël, c’est un être humain qui te regarde. Écoute ce que je te dis, Israël, car sans le langage nous périssons. Sors de la prison de ta violence, et viens goûter la force de la liberté. Depuis soixante ans, tu cherches, par la force, à m’enfermer dans une prison. Les murs brisent ma vie, mais c’est toi qui es devenu le prisonnier. Prisonnier des certitudes qui t’interdisent de voir le monde. La vraie liberté s’invente à Gaza, quand tu as tout détruit. Cette mère éplorée, qui a perdu sa
famille et sa maison, assise sur les gravats en implorant Dieu, dit tout de la force humaine alors que tes misérables tanks signent la fin d’une folle épopée.

La sagesse arabe nous dit qu’il n’y a pas de malheur absolu. A Gaza, des êtres humains ont été tués parce qu’ils étaient palestiniens. Accusés et condamnés parce que Palestiniens. Qui peut aujourd’hui imaginer que le crime paie ? Qui peut imaginer qu’Israël emmènera au paradis les enfants qu’il a tués à Gaza ?

C’est la justice humaine qui rétablira l’ordre, et rétablira les Palestiniens dans l’histoire.

Source : Basta

Interview de Gilles Devers concernant la plainte qu’il dépose au nom de plus de 320 associations devant la CPI (Interview réalisée par Chris den Hond - information Capjpo-EuroPalestine).


  !




Lundi 26 Janvier 2009
http://www.alterinfo.net/Ce-que-l-humanite-doit-aux-Palestiniens_a29004.html
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26 janvier 2009 1 26 /01 /janvier /2009 17:18

Liban 2006-Gaza 2009 : deux résolutions de l’ONU pour désarmer la résistance‏


La résolution 1701 a été votée par l’ONU en août 2006 au bout de 30 jours de bombardements et de massacres de civils et de destructions d’infrastructures par les sionistes au Liban.
La résolution 1860 a été votée par l’ONU en janvier 2009 au bout de 20 jours de bombardements et de massacres de civils et de destructions d’infrastructures par les sionistes à Gaza.

Par Nadine Acoury > nadineacoury@yahoo.fr


Liban 2006-Gaza 2009 : deux résolutions de l’ONU pour désarmer la résistance‏
Les deux résolutions sont intervenues au moment où l’Etat sioniste ne pouvait plus décemment continuer (malgré le soutien inconditionnel de l’ensemble de l’Occident = USA + Europe) à assassiner des enfants et des familles sous les décombres de leurs habitations de pauvres pour faire plier la résistance, et en attendant que les combattants sortent à genoux en secouant le drapeau blanc pour baiser la main de l’envahisseur.

Les deux résolutions ont été votées par l’organisme qui a été inventé et créé par l’occident impérialiste comme instrument "légal" d’une organisation mondiale des "nations" soumise aux plans de l’impérialisme, cet organisme a créé l’Etat sioniste et l’a implanté sous couvert "légal" en terre palestinienne et arabe.

Les deux résolutions commencent par taper sur les résistants et leur imputent les "violences", la première montre du doigt le Hezbollah coupable d’avoir kidnappé deux soldats de l’armée du peuple élu, et la deuxième stigmatise les tirs de Qassam.

Les deux résolutions finissent par avouer leur objectif unique et primordial : DESARMER LA RESISTANCE, TOUTE RESISTANCE, DETRUIRE TOUTE VELLEITE DE RESISTANCE, ETEINDRE TOUTE POSSIBILITE DE RESISTANCE.

Des armées de tous les pays, des forces internationales, des sous-marins européens, russes et américains, des satellites vont scanner air, mer et terre autour de l’entité sioniste, du Golfe d'Aden au Détroit de Gibraltar en passant par les grands lacs africains, la Mer Rouge et la Mer Noire, pour empêcher la moindre poussière de poudre à canon de traverser les obstacles et de se retrouver dans les mains des résistants.

Mais pourquoi TANT DE VIOLENCE ?

Parce que si l’entité usurpatrice a les armes du monde entier, les bombardiers les plus efficaces, les gouvernements tous à sa botte, les gouvernants tous sourires et les tapes dans le dos, il y a une chose qu’elle n’a pas et qu’elle n aura jamais : LA LEGITIMITE de son existence.

Ces deux résolutions signent la collaboration de l’occident impérialiste avec l’entité sioniste dans leur vieille stratégie de domination du Moyen-Orient et du monde.

Comme l’entité sioniste et l’occident impérialiste, ces deux résolutions finiront dans les poubelles de l’Histoire, balayées par l’irréductible et irrésistible résistance de tout peuple soumis à l’occupation, la domination et la colonisation.

Et, en attendant,

VIVE LA LUTTE ARMEE DU PEUPLE PALESTINIEN ET LIBANAIS, A BAS ISRAEL, A BAS L’ENTITE SIONISTE, A BAS LES COLLABOS.

http://ism-france.org/


Lundi 26 Janvier 2009
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