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Noesam@Voila.fr

  • : sionazisme
  • : Tout Juif qui se respecte, religieux ou séculier, ne peut plus garder le silence, voir pire, soutenir le régime sioniste, et ses crimes de génocide perpétrés contre le peuple palestinien...La secte sioniste est à l’opposé du Judaïsme. .................... Mensonge, désinformation, agression, violence et désobéissance de la loi internationale sont aujourd’hui les principales caractéristiques du sionisme israélien en Palestine.
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Israèl est contre TORAH

*"Les sionistes me dégoûtent autant que les nazis."
(Victor Klemperer, philologue allemand d'origine juive, 1881-1960)

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L’initiative sioniste de proclamer l’État d’Israël constitue une révolte contre la volonté divine, contre la Torah, une révolte qui a engendré une vague interminable de violence et de souffrance. À l’occasion de la fondation de l’État hérétique, les juifs fidèles à la Torah pleurent cette tentative d’extirper les enseignements de la Torah, de transformer les juifs en une « nation laïque » et de réduire le judaïsme au nationalisme.......Nous déplorons les tragédies que la révolution sioniste a provoquées chez les Palestiniens, notamment des déportations, l’oppression et la subjugation..Que nous méritions que cette année toutes les nations, en acceptant la souverainet

é divine, puissent se réjouir dans une Palestine libre et dans une Jérusalem libre! Amen. Offert par Netouré Karta International : www.nkusa.orglink

                                               


   

 


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FATHER OF SIONAZISJACOB HITLER

La prétendue ascendance juive d'Hitler: Une "explication" par la haine de soi
Une publication parue cette semaine a attiré mon attention. Il s’agit ni plus ni moins de la généalogie d’Adolf Hitler qui aurait des ascendants juifs !! Dans son article, Gilles Bonafi présente une fiche des Renseignements généraux que le magazine Sciences et Avenir a publié en mars 2009, et où on peut clairement lire le deuxième prénom d’Hitler : Jacob. Adolf Jacob Hitler serait le petit-fils de Salomon Mayer Rothschild. Cette information a été divulguée par deux sources de très haut niveau : Hansjurgen Koehler officier d’Heydrich, qui était lui-même l’adjoint direct d’Heinrich Himmler et Walter Langer le psychiatre qui a réalisé le profil psychologique d’Hitler pour l’OSS, les services secrets US pendant la Seconde Guerre mondiale.
SOURCE ;alterinfo

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6 février 2009 5 06 /02 /février /2009 00:22
Survivre dans les touts nouveaux camps de réfugiés à Gaza
Par Maan News
 

Souad Abed Rabbo, dite Oum Sahel, vit maintenant dans une tente près de ce qui reste de sa maison dans le secteur Abed Rabbo de Gaza. Le secteur est désormais le site du camp de réfugiés Al-Karamah, un campement de 54 tentes dressées pour ceux dont les maisons ont été détruites lors de l'attaque israélienne. La plupart des habitants du quartier vivent maintenant dans des tentes près des ruines de leurs maisons.


Oum Sahel scrute du regard depuis sa tente tous ceux qui s'approchent.

« Nous remercions Dieu, » dit-elle, « pour tout et dormir ici dans des tentes à l'air libre, c'est bien, mais je souhaiterais pouvoir retourner dans ma maison au chaud, mais comment le pourrais-je après qu'elle ait été démolie par l'armée israélienne. »

Sa maison ressemble à un jeu de Lego qui a été démonté, et dont les pièces ont été séparées les unes des autres.

Des milliers de palestiniens ont perdu leurs maisons pendant la guerre de Gaza, et beaucoup vivent maintenant dans des campements tels que celui-ci, montés par les Nations Unies, la Croix Rouge, et des associations locales. Les camps portent des noms tels que Liberté, Dignité et Fermeté. Malgré tout, les idéaux indiqués dans leurs noms sont trahis par les conditions misérables dans les camps eux-mêmes. Tous les camps sont des manifestations des répercussions de la guerre israélienne.

A Al-Karamah (Dignité, en français), les équipes de la défense civile palestinienne sont venues cette semaine pour laver au jet la poussière de façon à rendre le camp habitable. Laissés avec pas grand-chose d'autre à faire, les enfants du camp ont joué dans l'eau qui sortait des tuyaux.

Sheikh Saleh Ma'ruf le porte-parole de l'un des camps au nord de la Bande de Gaza a dit qu'un autre nouveau camp reçoit 600 palestiniens à l'école Ummar Bin Al-Kattab dans la ville de Beit Lahiya. A 11H00 du matin mercredi, le correspondant de Ma'an a visité le camp, le trouvant des des conditions misérables. L'agence d'aide humanitaire qui s'occupe du camp n'a pas pris ses dispositions pour la nourriture ce matin pour nourrir les enfants du camp.

« Il y a beaucoup de femmes enceintes dans le camp où elles restent près de leurs enfants et de leurs maris dans la journée et qui vont dormir dans les maisons de leurs familles la nuit, » a dit Sheikh Ma'ruf.

  Source : Maan News  
  Traduction : MM pour ISM  
   
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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 00:32
Hamdan : la création d’une autorité nationale globale est un impératif national
Par Palestine Info
 

Osama Hamdan, représentant du Hamas au Liban, a affirmé que l’OLP actuelle ne représentait pas le peuple palestinien dans sa totalité, insistant sur le fait que la création d’une autorité nationale sur des bases nationales incluant toutes les factions palestiniennes était un impératif national.


Il a aussi clairement dit que toute discussion nationale palestinienne devait être précédée d’un arrêt complet de la coordination sécuritaire entre les forces de sécurité de l’Autorité Palestinienne à Ramallah avec l’appareil sécuritaire israélien, en plus de la libération de tous les prisonniers politiques emprisonnés dans les geôles d’Abbas.

« Nous ne sommes pas dans une crise de légitimité, mais ceux qui se sont alliés à l’ennemi et qui ont cru les promesses de l’ancien président US George W. Bush sont bien sûr le parti en crise de légitimité », a confirmé Hamdan lors d’un rassemblement de masse de soutien à Gaza qui a eu lieu dans la capitale libanaise Beyrouth dimanche.

« Notre légitimité a été renforcée par la précieuse victoire de la résistance sur les troupes des Forces Israéliennes d’Occupation à Gaza, » a-t-il souligné.

Il a expliqué que toutes les factions de la résistance palestinienne avaient convenu en 2005 de reconstruire l’OLP sur une base nationale qui répondrait aux aspirations et aux droits légaux du peuple palestinien dans la patrie et en diaspora.

Mais il a expliqué que depuis, la direction de l’OLP, et la faction Fatah qui domine l’organisation palestinienne, ont refusé de respecter cet accord et ont continué à esquiver cette question pour éviter de faire des démarches sérieuses à cet égard.

« Depuis cette date [mars 2005], ils [au Fatah et à la direction de l’OLP] ont confisqué la décision de l’OLP, suspendu toutes les institutions de l’OLP et compromis les droits légaux palestiniens et les constantes nationales au nom de l’OLP, » a souligné le dirigeant du Hamas.

En conséquence, a-t-il déclaré, la création d’une nouvelle autorité nationale qui comprendrait le peuple palestinien dans sa totalité fut le choix du peuple palestinien sur la terre natale et en diaspora.

« Le moment est venu pour vous d’agir au lieu de nous insulter, et le moment est venu de dire à ceux qui ont fermé la porte de l’OLP aux factions de la résistance que l’OLP ne vous appartient pas, mais qu’elle appartient à tous les Palestiniens, » a précisé le dirigeant du Hamas.

A cet égard, Hamdan a souligné que le dialogue nationale est la seule voie pour sortir le peuple palestinien de la crise, bien que d’autres aient pensé que le Hamas appelait au dialogue national, par le passé, parce qu’il était faible : « Nous appelons maintenant au dialogue national à partir d’une position de force après la victoire à Gaza ».

Enfin, Hamdan a salué le peuple palestinien dans la Bande de Gaza pour la ténacité légendaire qu’il a montré qui, selon lui, a joué un rôle central dans la victoire.

Il a également loué le peuple palestinien en Cisjordanie, soulignant qu’ils avaient été des partenaires forts dans la réalisation de la victoire à Gaza, bien qu’ils aient été réprimés par les forces israéliennes d’occupation et les forces sécuritaires de l’AP.

La Turquie était également présente dans le discours d’Hamdan, qui a salué la direction et le peuple turcs pour leur fort soutien au peuple palestinien.
  Source : Palestine Info  
  Traduction : MR pour ISM  
   
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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 00:29
La charte du Hamas contre celle du Likoud
Par Khaled Amayreh
 

"Les communautés juives de Judée, Samarie et Gaza sont la réalisation des valeurs sionistes. La colonisation de cette terre est l’expression claire du droit inaliénable du peuple juif à la Terre d’Israël et constitue un atout important dans la défense des intérêts vitaux de l’Etat d’Israël. Le Likoud poursuivra le renforcement et le développement de ces communautés, et empêchera leur déracinement. (...)
Le gouvernement israélien rejette catégoriquement l’établissement d’un Etat arabe palestinien à l’ouest du Jourdain."


Les combattants de la propagande sioniste clament qu’il est impossible de parler au Hamas parce que sa charte, rédigée en 1988, appelle à la destruction de l’Etat d’Israël.

Ismael Haniyeh, dirigeant du Hamas, a dit publiquement que le Hamas était prêt à accepter un Etat palestinien dans les frontières de 1967 et que par conséquent, il reconnaîtrait de fait Israël.

La charte du Likoud, qui date de 1999, est disponible sur le site du gouvernement israélien.

Elle dit :

« Les communautés juives de Judée, Samarie et Gaza sont la réalisation des valeurs sionistes. La colonisation de cette terre est l’expression claire du droit inaliénable du peuple juif à la Terre d’Israël et constitue un atout important dans la défense des intérêts vitaux de l’Etat d’Israël. Le Likoud poursuivra le renforcement et le développement de ces communautés, et empêchera leur déracinement. »
(...)
Le gouvernement israélien rejette catégoriquement l’établissement d’un Etat arabe palestinien à l’ouest du Jourdain.

La Judée et la Samarie sont la Cisjordanie.

Le Likoud va vraisemblablement remporter les élections de février en Israël. Son chef, Benjamin Netanyahu, promet d’étendre les colonies sionistes en Cisjordanie, position qui viole la loi internationale, la feuille de route et les autres plans de paix.

LA PLATEFORME DU LIKOUD

Ci-dessous des extraits du chapitre “Paix et Sécurité” de la plateforme du Parti Likoud.

Les fondements de la paix

La paix est l’objectif premier de l’Etat d’Israël. Le Likoud renforcera les accords de paix antérieurs avec les Etats arabes et s’efforcera de conclure des accords de paix avec tous les voisins d’Israël, dans le but de parvenir à une solution globale du conflit arabo-israélien.

Le Likoud cherchera à parvenir à la paix et à des frontières permanentes dans le cadre des traités de paix entre Israël et ses voisins, et cherchera une coopération avec eux au niveau pratique. Les accords de paix comprendront des relations diplomatiques totales, des frontières ouvertes à la libre circulation, la coopération économique et l’établissement de projets conjoints dans les champs de la science, de la technologie, du tourisme et de l’industrie.

L’engagement des Etats arabes envers la paix sera mesuré à l’aune de leurs efforts pour empêcher les activités hostiles des organisations terroristes sur leur territoire et le démantèlement de l’infrastructure de ces organisations. Ceci inclut la fermeture de leurs quartiers généraux et la prévention de guerres économiques et politiques et de tout acte hostile pendant les négociations.

LES PALESTINIENS

Déclaration d’un Etat

Une déclaration palestinienne unilatérale de l’établissement d’un Etat palestinien constituera une violation fondamentale et substantielle des accords avec l’Etat d’Israël et le sabordage des accords d’Oslo et de Wye. Le gouvernement adoptera les mesures immédiates draconiennes dans l’éventualité d’une telle déclaration.

Colonies

Les communautés juives en Judée, Samarie et Gaza sont la réalisation des valeurs sionistes. La colonisation de cette terre est l’expression claire du droit inaliénable du peuple juif à la Terre d’Israël et constitue un atout important dans la défense des intérêts vitaux de l’Etat d’Israël. Le Likud poursuivra le renforcement et le développement de ces communautés, et empêchera leur déracinement

La partition du Néguev

Israël rejette sur le champ les idées soulevées par les dirigeants du Parti Travailliste concernant l’abandon de parties du Néguev aux Palestiniens. Dans la pratique, ce projet signifierait que la « Ligne Verte » ne serait plus considérée comme une « Ligne Rouge », ce qui nous rapprocherait du plan de partition de 1947 puisque il ouvrirait la porte au principe que le sort de la Galilée, du Triangle et d’autres partis à l’intérieur d’Israël serait négociable. Le Likoud affirme que de telles propositions de la direction du Parti Travailliste peuvent littéralement provoquer la dislocation de l’Etat d’Israël.

Les Accords d’Oslo et de Wye River

Le Gouvernement d’Israël sauvegardera les intérêts vitaux de l’Etat dans les négociations avec l’Autorité Palestinienne. Ayant établi et méticuleusement adhéré au principe de réciprocité dans les négociations et d’application des accords, y compris le Mémorandum de Wye River, le gouvernement continuera à conditionner leur mise en oeuvre à la réalisation des engagements palestiniens. Le gouvernement continuera à exiger l’accomplissement des obligations palestiniennes suivantes :

. Guerre contre le terrorisme

L’autorité Palestinienne doit lancer une guerre systématique contre les organisations terroristes et leurs infrastructures. L’AP doit non seulement intensifier ses efforts pour empêcher les attaques, mais aussi agir avec détermination pour empêcher des actes terroristes potentiels en démantelant l’infrastructure terroriste qui s’est développée et s’est élargie dans les zones de l’AP depuis les Accords d’Oslo.


. Fin de l’incitation

Mettre fin à l’incitation contre Israël dans les médias palestiniens, le système éducatif et toutes les autres institutions palestiniennes et changer le mode anti-Israël habituel des médias et du système éducatif palestinien pour la reconnaissance d’Israël et le développement de relations de voisinages pacifiques et bonnes entre Juifs et Arabes.

. Collecte des armes

La confiscation des armes illégales détenues par les civils palestiniens et le retrait des armes des forces de l’AP autres que celles permises selon les accords concernant les secteurs extérieurs au territoire de l’AP.

. Réduire la taille de la police de l’AP

La taille de la police de l’AP doit être réduite au niveau permis selon l’accord.

Le statut permanent

Les objectifs globaux pour le statut final avec les Palestiniens sont : mettre fin au conflit entre Israël et les Palestiniens sur la base d’un accord stable et durable et remplacer la confrontation par un bon voisinage et la coopération, tout en sauvegardant les intérêts vitaux d’Israël comme Etat juif sioniste sécurisé et prospère.

Le gouvernement Likoud honorera tous les accords internationaux signés par ces prédécesseurs et s’efforcera de parvenir à un accord de statut final avec les Palestiniens. Le dialogue et les négociations politiques sont les seules manières de parvenir à un accord de statut final.

L’accord de statut permanent minimisera les dangers sécuritaires implicites dans les Accords d’Oslo. Le premier de ces dangers est la présence et l’expansion possible des forces sécuritaires palestiniennes à courte portée des centres israéliens de population, des bureaux du gouvernement, des structures d’urgence et des zones d’entraînement des Forces Israéliennes de Défense.

L’accord de statut permanent sera basé sur les principes suivants :

Autonomie

Le Gouvernement d’Israël rejette catégoriquement l’établissement d’un Etat arabe palestinien à l’ouest du Jourdain.

Les Palestiniens peuvent gérer librement leurs vies dans le cadre de l’autonomie, mais non en tant qu’Etat indépendant et souverain. Ainsi, par exemple, en matière d’affaires étrangères, sécurité, immigration et écologie, leurs activités doivent être limitées aux impératifs de l’existence, de la sécurité et des besoins nationaux d’Israël.

Jérusalem

Jérusalem est la capitale éternelle et unie de l’Etat d’Israël et seulement celle d’Israël. Le gouvernement rejettera catégoriquement les propositions palestiniennes de partage de Jérusalem, y compris le projet de diviser la ville présenté à la Knesset par les factions arabes et soutenu par de nombreux membres du Parti Travailliste et du Meretz. Le gouvernement rejette fermement les tentatives de sources diverses dans le monde, certaines d’origine antisémite, de remettre en question le statut de Jérusalem comme capitale d’Israël, et les 3000 années de lien spécial entre le peuple juif et sa capitale. Pour s’en assurer, le gouvernement poursuivra les décisions fermes qu’il a adoptées jusqu’à aujourd’hui :

. aucune activité diplomatique ne sera autorisée à la Maison d’Orient. Le gouvernement a mis fin au flot de visites des chefs d’Etat et des ministres à la Maison d’Orient, amorcée sous le gouvernement de gauche.

. la présence de la police israélienne à Jérusalem Est sera accrue. Ceci en plus de nouveaux postes de police et de renforcements dans les quartiers.

Le gouvernement Likoud agira avec vigueur pour continuer la résidence juif et renforcer la souveraineté israélienne dans les quartiers est de la ville, tout en amplifiant les améliorations des conditions de vie et de sécurité des résidents arabes. En dépit des protestations de la gauche, le gouvernement Likoud a constamment approuvé la continuation de la présence juive à l’intérieur de la Vieille Ville et dans la « Cité de David ».

Le Jourdain comme frontière permanente

La Vallée du Jourdain et les territoires qui la dominent seront sous souveraineté israélienne. Le Jourdain sera la frontière orientale permanente de l’Etat d’Israël. Le Royaume de Jordanie est un partenaire souhaité dans l’accord de statut permanent entre Israël et les Palestiniens sur des sujets sur lesquels il faudra convenir.

Zones de sécurité

Le gouvernement a réussi à réduire de façon significative l’extension du territoire que les Palestiniens espéraient recevoir par l’accord intérimaire. Le gouvernement insistera sur le fait que les zones de sécurité essentielles à la défense d’Israël, dont la zone de sécurité occidentale et les colonies juives, demeureront sous autorité israélienne.

Le Golan

Se basant sur la proposition du gouvernement dirigé par le Likoud, la 10ème session de la Knesset a promulgué la loi étendant la juridiction et l’administration israéliennes sur les Hauteurs du Golan, établissant ainsi la souveraineté israélienne sur ce secteur. Le gouvernement continuera à renforcer la colonisation juive sur le Golan.

Liban

Israël agira pour faire appliquer la résolution 425 du Conseil de Sécurité des Nations Unies de retirer les Forces Israéliennes de Défense du Liban, tout en garantissant des accords sécuritaires appropriés de manière à défendre ses citoyens au nord du pays et à garantir la sécurité des membres de l’armée du sud Liban. Israël s’abstiendra de toute démarche imprudente qui pourrait déplacer la ligne de front du sud Liban au nord de la Galilée.

Syrie

Israël continuera à chercher le renouvellement des négociations de paix avec la Syrie sans conditions préalables.
  Source : Exposing Israel  
  Traduction : MR pour ISM
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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 00:12

Hamas : Son histoire de l’intérieur (15)



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Hamas : Son histoire de l’intérieur (15)
Dr. Azzam Tamimi

            L’ouvrage Hamas : Son histoire de l’intérieur de Dr. Azzam Tamimi s’inscrit dans une volonté de montrer au monde la vision du mouvement du Hamas et d’expliquer ainsi son développement. Le département français du Centre Palestinien d’Information (CPI) a donc jugé intéressant d’en présenter ici la traduction complète, diffusée régulièrement en de nombreuses parties.

 

Du prêche au djihad (4)

            A ce moment, des rumeurs circulaient à Gaza disant que les Ikhwan achetaient des armes afin de les utiliser contre leurs opposants dans les autres factions palestiniennes. Les Ikhwan s’étaient déjà faits des ennemis puissants dans les rangs du Fatah et dans la gauche du mouvement nationaliste palestinien. Ces rumeurs trouvèrent rapidement une crédibilité, à la base d’une tension qui se saisit alors de Gaza, suite à la dispute pour l’Université Islamique. Toutefois, le 15 avril 1984, une cour militaire israélienne trouva Sheikh Yassine coupable d’avoir comploté pour détruire l’Etat d’Israël et le condamna à treize ans d’emprisonnement. Ibrahim al-Maqadmah fut condamné à huit ans, qu’il passa en prison. Une figure-clé dans ce complot était Salah Shihadah, que la cour ne réussissait pas à accuser, car il ne voulait avouer. Néanmoins, les Israéliens continuèrent à suspecter son implication et il passa deux ans en détention administrative. Les autorités israéliennes purent se saisir de la moitié des armes que les Ikhwan avaient achetées et stockées. Cependant, l’autre moitié, achetée à travers le second réseau, qui n’avait pas été brisé, resta caché. Les armes furent en partie utilisées deux ans plus tard lorsque des actions militaires furent entreprises contre des collaborateurs d’Israël avant l’éruption de l’Intifada en 1987.

            Moins d’un an plus tard, le 20 mai 1985, Sheikh Ahmad Yassine fut relâché de prison dans un échange de prisonniers négocié entre Israël et Ahmad Jibril, le leader du Front Populaire pour la Libération de la Palestine–Commandement Général (FPLP-CG). L’échange permit la libération de 1.150 Palestiniens en échange de trois soldats israéliens retenus par le FPLP. A l’époque, la perception générale était que ceci était le résultat d’une initiative personnelle prise par le sheikh, sans le consentement des autres leaders des Ikhwan. Dans des cercles des Ikhwan à travers la Palestine, le débat sur la valeur du combat armée continua. De nombreux leaders des Ikhwan, notamment en Cisjordanie, déclaraient que l’échec de la tentative de Sheikh Ahmad Yassine de monter une action militaire soutenait leur position maintenue depuis longtemps qu’il était futile de poursuivre cette voie. Il était tout simplement impossible de vaincre Israël par un effort de résistance locale, soutenaient-ils. Ceux qui s’opposaient à l’action indiquaient qu’Israël reçoit un soutien extensif des Etats-Unis et de l’Europe occidentale, et que les pays arabes frontaliers à la Palestine s’étaient révélés totalement inefficaces. Par conséquent, argumentaient-ils, un djihad contre Israël n’aurait pour résultat que la destruction des accomplissements du mouvement islamiste, sans la libération d’un seul pouce du territoire occupé.

            Toutefois, à partir de 1982, comme un nombre croissant de jeunes recrues vinrent d’entre ceux qui poursuivaient leur éducation dans des universités cisjordaniennes locales, deux groupes devinrent graduellement distincts. Le premier consistait en la génération de ceux qui avaient étudié en Jordanie dans les années 1970. Vers les années 1980, ceux-ci étaient devenus les leaders du mouvement et étaient toujours influencés par l’école de pensée qui prévalait en Jordanie, qui croyait en l’attente avec un genre de fatalisme messianique pour l’émergence de l’Etat islamique qui mènerait le djihad pour libérer la Palestine. Ceux qui étaient affiliés à l’école de pensée jordanienne étaient principalement les membres les plus âgés des Ikhwan. Le facteur âge, combiné au manque de contact avec les événements sur le terrain, les poussait à rester retranchés dans leur position d’attente pour voir ce qui se passera. Ils furent lents à reconnaître la menace qu’ils allaient perdre leur crédibilité en raison de leur inaction, et qu’ils allaient perdre des recrues en raison de l’énorme pression subie par les membres plus jeunes des Ikhwan. Alors que la plupart de ces disputes se faisaient pour l’exercice de l’autorité sur les campus, les étudiants nationalistes et de gauche profitaient de l’occasion pour provoquer les islamistes pour leur attitude considérée comme non-patriotique.

            La seconde tendance comprenait les membres plus jeunes des Ikhwan, qui avaient reçu une éducation locale. Enflammés par la révolution iranienne et le djihad en Afghanistan, c’étaient ceux qui avaient été obligés d’interagir sur les campus avec les étudiants des tendances nationalistes et de gauche, débattant et se disputant même parfois avec eux. Les membres de ce groupe n’étaient pas contents d’attendre et leur patience s’était épuisée. Plus que toute autre chose, ces jeunes étaient consternés par l’écart entre la théorie et la pratique. Chez les Ikhwan, ils avaient appris que la mission du mouvement, du moment de son établissement par Hassan al-Banna en Egypte en 1928, était de combattre l’injustice, de résister à l’impérialisme, et de lancer le djihad pour libérer la Palestine. Devant leurs yeux, cependant, ils voyaient seulement le spectacle de l’inaction de leur mouvement. En même temps, le Jihad Islamique d’al-Shiqaqi prenait l’initiative d’accomplir le devoir du djihad, et remportait donc de la crédibilité et du respect, remportant aussi davantage de terrain à l’intérieur et à l’extérieur des universités. Il apparaissait à ces jeunes membres des Ikhwan que chaque groupe politique en Palestine avait épousé la cause du djihad, sauf la leur. Alors que le temps passait, la position des Ikhwan, qui continuait de décourager la participation à toute forme d’activités de protestation, devenait indéfendable. Les étudiants des Ikhwan ne pouvaient trouver de réponse à donner lorsqu’ils étaient brutalisés ou ridiculisés par leurs collègues des organisations nationalistes ou de gauche pour l’inaction du mouvement islamique. Pire encore était le sentiment qu’alors que les nationalistes et les hommes de gauche se battaient contre les Israéliens dans les rues des villes et camps de la Palestine, les islamistes « prenaient la route la plus sûre pour rentrez chez eux, où ils restaient à l’intérieur comme le harem ».

            En dépit de son échec, toutefois, la tentative de Sheikh Yassine d’entreprendre une action militaire contre l’occupation réussit à stimuler le moral de la jeune génération des Ikhwan, et força un changement dans l’attitude et dans la politique. Certains des jeunes leaders émergeants des Ikhwan en Cisjordanie étaient devenus convaincus du besoin de changement, et mirent fortement la pression pour cela. En plus d’être motivés par des facteurs locaux, ils étaient influencés par certains de leurs collègues qui étaient venus de la bande de Gaza pour étudier en Cisjordanie. Ceux-ci comportaient Isma’il Abu Shanab, qui étudiait à l’Université al-Najah. Les Ikhwan de Gaza avaient plus de volonté de lancer un combat contre les Israéliens : ils souffraient davantage de l’occupation et avaient moins été influencés par l’école de pensée jordanienne. La direction des Ikhwan donna finalement la permission d’affronter les Israéliens. En juin 1986, la faction islamique de l’Université de Birzeit annonça à partir des haut-parleurs du campus qu’un rassemblement pour protester contre les atrocités israéliennes avaient été organisé et que tous les étudiants étaient appelés à s’y joindre. Le rassemblement fut réprimé par des soldats israéliens, avec vingt-deux victimes dont deux morts, donnant au mouvement islamique des martyrs dont il pouvait être fier et qu’il pouvait revendiquer.

            Ceci n’était que le début du déluge. Dès lors, les membres des Ikhwan n’étaient plus qu’autorisés, mais aussi encouragés à prendre part ou à organiser des manifestations contre l’occupation. Quelques années plus tard, les leaders estudiantins qui avaient réussi à forcer ce changement de politique furent diplômés, assumant diverses responsabilités dans la direction au sein du mouvement islamique à partir de la fin des années 1980.

            En application des résolutions de la conférence d’Amman de 1983, les Ikhwan palestiniens du Koweït, de Jordanie et d’Arabie Saoudite dessinèrent un plan global pour un soutien financier, politique et logistique. A cette époque, des islamistes palestiniens de la Palestine, de la Jordanie, du Koweït, d’Arabie Saoudite et d’autres Etats du Golfe qui étudiaient au Royaume-Uni et aux Etats-Unis avaient mis en place diverses associations islamiques en aide à la Palestine. Les tâches volontaires de ces associations incluaient le don d’une assistance aux étudiants palestiniens, rendant toute ressource possible à laquelle ils avaient accès disponible à leurs frères en Palestine. Ils établirent des réseaux de communications sûrs, efficaces et en état de fonctionner, entre la Palestine et le monde extérieur, mirent en place des associations caritatives, publièrent des journaux et des livres, et formèrent des équipes de spécialistes. Tous fournirent une assistance de valeur inestimable au mouvement islamique palestinien. A la fin de l’an 1985, le Comité de la Palestine établit un corps spécialisé, appelé Jihaz Filastin (l’appareil de la Palestine), responsable de la coordination des activités des diverses institutions fondées à travers le monde par les Ikhwan palestiniens et surveillant la création d’autres institutions qui pourraient être nécessaires. Ce “Jihaz” était le noyau duquel se développa le réseau global qui fournit plus tard le soutien logistique au Hamas. Trois des figures centrales du Jihaz allaient devenir d’éminents leaders du Hamas dans les années 1990. Le premier était Khaled Meshaal, qui vivait au Koweït. Moussa Abu Marzouq s’était déplacé aux Etats-Unis pour poursuivre ses études supérieures avant de retourner dans la bande de Gaza pour travailler à l’Université Islamique, dont il était un membre fondateur du conseil. Le troisième, Ibrahim Ghosheh, devint le premier porte-parole officiel du Hamas à l’extérieur de la Palestine, faisant des allers-retours entre le Koweït et la Jordanie jusqu’à l’invasion du Koweït par Saddam Hussein en août 1990.

            Entre-temps, Sheikh Ahmad Yassine et son proche groupe continuaient leurs activités. En plus, le sheikh disait à ce stade qu’il avait appris de la récente expérience du mouvement qu’il était trop tôt pour penser à une action militaire et que davantage de travail était encore nécessaire dans le domaine de la tarbiyah (éducation et formation). En privé, il poussait à la reconstruction de l’appareil militaire qui avait été inauguré avant son emprisonnement, fixant le 17 novembre 1987 comme date de lancement de la campagne de djihad. Il chargea Salah Shihadah de former une nouvelle organisation, connue sous le nom d’al-Mujahidun al-Filastiniyun (les moudjahidin palestiniens). La principale mission de cette organisation militaire était d’attaquer les soldats israéliens et les colons juifs dans la bande de Gaza. Il chargea aussi Yahya al-Sinwar et Rawhi Mushtaha de former une organisation sécuritaire qui allait s’appeler Majd (gloire), dont la tâche majeure était d’attraper, de poursuivre et d’exécuter les collaborateurs palestiniens travaillant avec Israël. Aucune organisation n’accomplit grand-chose avant l’éruption de l’Intifada, en dépit de quelques tentatives qui se terminèrent en échec ou qui ne firent pas remarqués.

            Dans ce temps précédant l’Intifada, le Jihad Islamique captiva l’imagination des Palestiniens et attira l’attention des observateurs extérieurs avec une succession d’actions audacieuses contre les Israéliens. Le 15 mai 1987, six de ses membres s’échappèrent de la Prison Centrale de Gaza. Le 2 août 1987, un membre du Jihad Islamique assassina le capitaine Ron Tal, commandant de la police militaire dans la bande de Gaza, dans sa voiture, dans la route principale de la ville de Gaza. Le 6 octobre 1987, quatre membres du Jihad Islamique ouvrirent le feu sur une patrouille de l’armée israélienne dans le quartier d’al-Shuja’iyah de la ville de Gaza, tuant un soldat israélien avec la perte d’un de leurs combattants. De manière générale, toutefois, bien qu’il y ait eu des moments de défi courageux, il y avait aussi des moments de terrible désespoir, alors qu’un nuage de profonde tension planait au-dessus de la bande de Gaza et de la Cisjordanie. La population sous occupation se sentait abandonnée et assiégée, plus que jamais auparavant. Les sentiments d’anxiété étaient mélangés avec les sentiments d’espoir. On ressentait de l’inquiétude dans l’atmosphère, comme si quelque changement était en cours, bien que personne ne sût ce que c’était ou ne pût dire si cela allait être bien ou mauvais. Certains se résignaient à leur destin, ressentant que rien de pire ne pouvait arriver que ce qui se qui avait déjà lieu. D’autres anticipaient une énorme explosion. Il ne fallut pas longtemps avant qu’il fût prouvé que ces derniers avaient raison.

Fin du second chapitre

Traduction du Centre Palestinien d’Information (CPI


Mardi 03 Février 2009

http://www.palestine-info.cc http://www.palestine-info.cc

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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 00:01

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3 février 2009 2 03 /02 /février /2009 23:58


Les roquettes inégales … de victimes inégales

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3 février 2009 2 03 /02 /février /2009 23:56

A mon camarade Ismaïl Haniyeh… Notre Christ est né de nouveau

 

مِنَ الْمُؤْمِنِينَ رِجَالٌ صَدَقُوا مَا عَاهَدُوا اللَّهَ عَلَيْهِ فَمِنْهُم مَّن قَضَى نَحْبَهُ وَمِنْهُم مَّن يَنتَظِرُ وَمَا بَدَّلُوا تَبْدِيلا

Il est parmi les croyants des hommes qui ont tenu loyalement leur engagement vis-à-vis de Dieu. Certains d’entre eux ont déjà accompli leur destin ; d’autres attendent leur tour. Mais ils n’ont jamais rien changé à leur comportement

Coran : sourate 33 (les Coalisés), verset 23

 

A mon camarade Ismaïl Haniyeh…

Notre Christ est né de nouveau

Par William Nassâr**

Le 11 janvier 2009

Nous le déclarons en défi : Notre Christ est né de nouveau.

Allez le dire à l’Amérique, à « Israël », à Hosni Moubarak, à Mahmoud Abbas et au gang de Dahlan particulièrement, et au clergé du sang dans tous les pays et avec toutes vos forces…

Notre Christ est né de nouveau.

Proclamer la nouvelle et revenez.

Laissez-la s’exploser dans leurs rangs, et que le brouhaha de leurs disputes monte.

Ils vont publier une résolution au nom de l’ONU pour démentir l’intox et pour assurer que le dénommé Jésus le Christ a été « crucifié » il y a deux mille ans et fut monté au ciel.

Ils vont appeler à une réunion extraordinaire entre ses héritiers et les gérants de son patrimoine pour condamner cette renaissance, et pour la décrire comme un acte brutal, arbitraire et irresponsable, et d’incitation étrangère.

Mais vous, soyez rassurés, vous avez vaincu le monde. Notre Christ est né de nouveau, et ce bien qu’ils aient scellé la tombe, qu’ils y aient placé des gardes de la Haganah et des forces 17 (gardes rapprochés du président palestinien, ndt) entrainées par les étatsuniens et qu’ils se soient partagés les points de contrôles sur tous les carrefours qui lui mènent.

Mais l’homme palestinien, le brun de Bethlehem, le jeune marié de Nazareth, est né auréolé de beauté et de colère, ceinturé avec des bombes et entouré par tous les suspects, les étrangers, les réfugiés et les gamins des rues.

Il est né et il a immédiatement rejoint son poste précis au milieu des camps de Gaza.

Ne soyez pas étonné, rien n’a changé en lui !

Il est toujours ce Cananéen palestinien authentique. Il maîtrise l’art de la provocation politique et il mange avec les mains sans fourchette ni couteau.

Il est toujours modeste jusqu’aux os. Il se met en colère à la vue d’un gros ventre ou quand quelqu’un parle autre langue que l’Arabe en sa présence.

Nous lui avons montré le programme de la résistance, il l’a agréé et il a demandé à accélérer le pas pour le mettre en œuvre.

Puis il a ajouté que ce qu’on racontait sur son pacifisme et sa non violence n’était que mensonges inventées pour déformer toute son histoire politique. Il a aussi insisté à nous lire quelques extraits de ses discours provocateurs en Palestine.

Nous lui avons demandé des nouvelles à propos de Yahya Ayyâche, Imâd Akl, Wadî’ Haddâd, Abou Ali Mustafa, Jamâl Abdul-Nasser, Yasser Arafât, Imâd Moughnieh, Abdul-Azîz Al-Rantîssi et de tous nos bienaimés qui sont partis en martyrs...

Il nous a dit qu’avec sa renaissance ils ont été ressuscités, et que personne de ceux qui se sont soudés avec la terre n’est restée sous l’emprise de la mort.

Maintenant, il convient de prendre connaissance de quelques instructions qu’il a données en tant que chef suprême de la Résistance :

Premièrement :

Je suis Jésus le Christ, le droit, la vie et la lumière. J’affirme que je ne suis pas la propriété exclusive des chrétiens, mais j’appartiens à tous les pauvres, ils viennent à moi et ils se libèrent de leurs fardeaux. Toute personne touchée dans sa chair, expulsée, réfugiée et fugitive est mon camarade, et toute personne qui œuvre pour la justice est un frère et un camarade de route.

Deuxièmement :

La chrétienté doit désormais sortir des églises pour aller dans les tranchées de ceux qui ont soif pour la liberté, la vérité et la lumière éclatante. Désormais, il n’est plus autorisé de prier entre les murs des églises. Mais priez et chantez la gloire de Dieu tout en résistant, en accomplissant vos rêves et en lui offrant la vie et le sang.

Troisièmement :

Je ne suis pas né pour distribuer les saluts, je suis né pour brandir l’épée. Continuez la lutte et faites taire ceux qui rabâchent les oreilles de paix et d’amour alors qu’ils ont les enfants des ténèbres et de la haine sans bornes.

Quatrièmement :

Je ne vais pas rester longtemps parmi vous. Je vais rejoindre les brigades d’Izzedîne Al-Qassâm à Gaza, et je vais commencer la préparation pour la résistance secrète en Palestine. J’ai été et je le reste, du début jusqu’à la fin, un fugitif hors de ma patrie et un membre secret des unités de libération.

Ne cachez pas la nouvelle. Annoncez qu’il est de nouveau debout, l’ennemi le plus acharné aux Etats-Unis, à « Israël » et à leurs suppôts, de Mahmoud Abbas à Ad-Dahlân voire au plus grand des rois, et que sa couleur politique est très vive et va incessamment provoquer des troubles.

Notre Christ est né, le Christ des patriotes arabes, musulmans et chrétiens.

Bienvenu à toi, ô frère et camarade authentique du Jihâd.

Sur nos fronts, nous te porterons avec fierté et honneur, et quant à eux, nous les accrocherons au bois tels des voleurs et enfants de vipères.

 

**Dr William Nassâr est auteur compositeur musical et coordinateur général, en dehors de la Palestine occupée, du haut comité pour al-Quds capitale arabe de la culture en 2009

Traduit de l’Arabe par IA

 

Source en Arabe :

http://www.dctcrs.org/s5637.htm

 


Mardi 03 Février 2009

http://www.dctcrs.org/s5637.htm http://www.dctcrs.org/s5637.htm
http://www.alterinfo.net/A-mon-camarade-Ismail-Haniyeh-Notre-Christ-est-ne-de-nouveau_a29372.html
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2 février 2009 1 02 /02 /février /2009 21:43
2

02/02/2009  
 
Lors d'un entretien dimanche entre le guide suprême de la révolution islamique Sayed Ali Khamenei et le chef du bureau politique du Hamas Khaled Méchaal, Sayed Khamenei a mis en garde que la guerre contre la bande de Gaza n'est pas terminée.
 
Estimant que la propagande et la guerre politique et psychologique étaient toujours de rigueur, il a conseillé à la résistance palestinienne d'être prête à toutes les possibilités, y compris à une nouvelle guerre. Emettant l'espoir  que "la victoire du Hamas soit le prélude à de futures victoires".
 
Le guide suprême a ajouté que l'ennemi a essayé dans cette guerre "d'altérer la vérité en incombant au Hamas et à la résistance islamique la responsabilité des malheurs et des souffrances des habitants de Gaza",  qualifiant de "regrettable que certains pays arabes limitrophes à Gaza se joignent à cette atmosphère".
 
Sayed Khamenei a aussi appelé devant son hôte palestinien à entamer le plus vite possible la construction de Gaza, et affirmé que l'Iran est prêt à fournir l'aide dans ce domaine.
 
 
Selon l'agence iranienne Isna, Méchaal a "remercié" l'Iran pour son aide, affirmant qu'il lui revient "une grande part dans la victoire des habitants de Gaza".
 
 
 
 
 
AHMADINEJAD: IL FAUT JUGER LES DIRIGEANTS ISRAELIENS
 
 
 
Pour sa part, le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, qui a reçu à sont tour le chef du Hamas Khaled Méchaal, a dit qu'il fallait "juger" les dirigeants israéliens et "boycotter les produits sionistes" , tout en cherchant à continuer la pression politique internationale sur le régime sioniste.
 
 
 
Le président iranien a également mis en garde le dirigeant palestinien contre la possibilité d'une nouvelle "agression" israélienne contre Gaza: "Les sionistes ont subi un échec (...) mais même là ils n'arrêtent pas de comploter et il est possible qu'ils déclenchent une nouvelle offensive", a-t-il ajouté.
 
 
 
 
 
ENTRETIEN MECHAAL ET MOTTAKI
 
 
 
M. Méchaal s'est également entretenu avec le chef de la diplomatie iranienne, Manouchehr Mottaki.
 
 Lors d'une conférence de presse commune, il a assuré que "la résistance est opposée à un cessez-le-feu permanent (avec l'entité sioniste) car tant que l'occupation se poursuit, un cessez-le-feu permanent n'a pas de sens".
 
 
 
M. Méchaal a réitéré  que la fin du blocus et l'ouverture des points de passages était "une des priorités" du Hamas.
 
 
 
 
 De son coté, M. Mottaki a appelé dimanche à la levée du "blocus" israélien. "Le blocus de Gaza devrait être levé et le port de Gaza et les points de passage (avec l'extérieur, ndlr) devraient être rouverts pour permettre sa reconstruction", a dit le ministre.
 
  http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=72376&language=fr
 
 


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2 février 2009 1 02 /02 /février /2009 20:53

lundi 2 février 2009, par Michel Bôle-Richard

A partir de 3 heures du matin, ils se pressent sous un auvent de tôle pour s’abriter du froid. Le check-point de Makkabim n’ouvre qu’à 5 heures, mais plus on est là tôt, plus on passe vite. Une Jeep de l’armée israélienne est postée à une cinquantaine de mètres. Un soldat fait régner l’ordre dans la foule qui grossit au fil de l’aube naissante : cette main-d’oeuvre palestinienne vient des villages environnants, mais également de beaucoup plus loin en Cisjordanie, Bethléem, Hébron, Ramallah.

Tous arrivent par une petite route bloquée par des cubes de ciment et traversent, à pied, l’autoroute 443, afin de pouvoir pénétrer en Israël. Tous vont louer leurs services à des entreprises. Pour pouvoir le faire, ils doivent obtenir un permis de trois mois. Vers 5 heures, ils sont plusieurs centaines à attendre leur tour face à deux guérites où des soldats examinent leurs papiers puis fouillent leurs sacs en plastique emplis des victuailles pour la journée.

"On nous traite comme des animaux, comme du bétail, raconte l’un des travailleurs palestiniens. Lorsqu’il pleut, c’est terrible ! L’autre jour, les soldats ont dispersé les feux que nous avions allumés pour nous réchauffer. Comme punition, on n’a pas pu aller travailler. Une journée de perdue !"

Chaque jour, le même scénario se reproduit au check-point Makkabim sur la route 443, à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Jérusalem. "Tout dépend du capitaine. Quelquefois cela se passe bien, d’autres fois c’est le calvaire. On se fait insulter, crier dessus. Nous sommes des esclaves", explique un ouvrier, dans ses vêtements de travail maculés de plâtre. Le va-et-vient des véhicules militaires est incessant en raison de la présence d’une base militaire située à proximité. Nous sommes juste à la frontière de la Cisjordanie.

Une fois le check-point franchi, une nouvelle attente commence, celle de l’employeur venu chercher ses ouvriers. On s’entasse dans des camionnettes, des taxis, vers les lieux de labeur. Beaucoup se lèvent à 2 heures ou 3 heures pour gagner leur pitance. "Nous n’avons pas le choix. Chez nous, il n’y a pas de travail." Le soir, à partir de 16 heures, la navette s’effectue dans l’autre sens. Les employeurs ramènent leurs employés. Ils sont déversés devant les blocs de béton et repartent chez eux, en Cisjordanie, avec 200 ou 250 shekels (37 ou 47 euros) en poche.

Certains sont à vélo. Ils reviennent de Modi’in, la ville-dortoir israélienne à mi-chemin entre Jérusalem et Tel-Aviv, qui se développe comme un énorme champignon blanc à flanc de colline. Beaucoup ont leurs outils dans leur sacoche et d’autres rapportent quelques matériaux de récupération qui enjoliveront leur maison. Quelques-uns louent leur force de travail à la journée, d’autres à la semaine ou au mois. Patrons et ouvriers se connaissent. Certains depuis longtemps. D’ailleurs, le permis ne s’obtient qu’après demande de l’employeur.

L’un d’entre eux, Nimrod Kriegel, est satisfait. Cela fait des années qu’il fait travailler le père dans son entreprise de jardinage. Aujourd’hui, il a embauché le fils. "Je le fais pour aider les Palestiniens et parce que l’on ne trouve personne en Israël. Je pense que le sort qui est fait aux Palestiniens est une honte. La loi devrait être la même pour tout le monde. Et, croyez-moi, je ne suis pas le seul à le penser !"

Une voiture de police s’arrête. Une lueur d’inquiétude passe dans les yeux de ces frontaliers. Mais ce ne sont que deux Palestiniens que les forces de l’ordre ramènent au bercail, menottés et jambes entravées. Ils ont été cueillis à Tel-Aviv sans permis et donc réexpédiés de l’autre côté de la barrière. "M’en fous, dit George, j’y retournerai. Ce n’est pas la première ni la dernière fois que je suis expulsé." Policier à Ramallah, il explique : "Je veux gagner de l’argent et trouver un vrai job."

Le check-point Makkabim est un goulot d’étranglement situé sur la barrière de sécurité qui sépare Israël des territoires occupés. La route 443, située en territoire palestinien, est devenue le deuxième axe permettant de relier Tel-Aviv à Jérusalem avec la route numéro 1. Pour l’agrandir, les Israéliens ont saisi les terres des Palestiniens, assurant que la loi l’autorisait parce que c’était "au bénéfice de la population locale".

Lorsque la deuxième Intifada a éclaté, en septembre 2000, la 443 est devenue périlleuse pour les usagers israéliens. Il y a eu des attaques et des jets de pierres. En 2002, l’usage en a été interdit aux Palestiniens car, en plus, elle conduit à plusieurs colonies. Depuis, un long mur jouxte, de chaque côté, cette autoroute. Mais les Palestiniens n’ont toujours pas le droit de l’emprunter. Sept villages comptant entre 30 000 et 35 000 habitants sont coupés de leur voie naturelle. La population fait de longs détours pour se déplacer. Pour franchir la 443, des tunnels et un pont ont été aménagés.

Les flots de voitures ne se mélangent plus. D’un côté les Israéliens, de l’autre les Palestiniens. Ces derniers l’appellent désormais "la route de l’apartheid". "La route de l’apartheid qui conduit au check-point de la honte", font remarquer deux dames d’un certain âge venues constater sur place comment les Palestiniens sont traités. Toutes deux appartiennent à l’organisation Marsom Watch, spécialisée dans la surveillance de ces points de passage. "Je viens d’Afrique du Sud, s’indigne Hannah Darag. J’ai connu l’apartheid. Je ne vois pas la différence. Quelquefois, j’ai honte de ce que nous avons contribué à faire naître." Pour le professeur David Kretzmer, spécialiste de droit international à l’université hébraïque de Jérusalem, "la route 443 est l’exemple de la tyrannie de l’occupation".

Beit Sira, l’un des plus gros villages palestiniens situés près du check-point Makkabim, est en train de dépérir car il est coupé du monde. "S’ils ferment le tunnel, nous sommes prisonniers, constate Abou Ahmed, 30 ans, employé à la mairie. Pour aller à Ramallah, il nous faut désormais cinq fois plus de temps. Trois personnes sont mortes d’infarctus parce qu’elles sont arrivées trop tard à l’hôpital. Ce n’est même pas la peine d’appeler les pompiers s’il y a le feu, car tout sera fini avant qu’ils arrivent. Toutes les marchandises coûtent plus cher à cause de l’allongement du transport alors que la 443 est à moins de 1 km."

L’association de défense des droits de l’homme B’Tselem souligne que, depuis que cette interdiction est en vigueur, plus de cent petits commerces ont été contraints de fermer leurs portes. Un vieil habitant de Beit Sira rappelle que son père a aidé à construire cette route sous le mandat britannique, que des terres ont été prises à sa famille pour l’élargir et que, désormais, ils n’ont plus le droit d’y mettre les pieds. L’affaire n’est pas close sur le plan judiciaire. Des recours ont été intentés contre cette spoliation doublée d’une ségrégation.

Le maire de Beit Sira, Ali Abou Saffia, qui a pris la tête de la lutte contre la fermeture de la 443 aux Palestiniens, espère que la Cour suprême d’Israël leur donnera raison. Il a refusé la proposition de l’administration militaire de mettre en place un service d’autocars dûment contrôlés qui seraient autorisés à utiliser la 443 seulement de jour. Le maire a estimé que cela aurait été une manière d’accepter cet état de fait. L’armée fait valoir qu’il est de son devoir de protéger les automobilistes israéliens. Tout Palestinien surpris en train de traverser la 443 est passible d’une forte amende. Plusieurs miradors en béton hauts d’une quinzaine de mètres permettent de surveiller toutes les allées et venues. Le tunnel n’autorise le passage que d’une seule voiture à la fois.

De l’autre côté, dans le village de Deir Qaddis, Abdul Rahim Nasser, secrétaire du conseil des communes, sort d’immenses cartes pour expliquer comment est né leur isolement. Comment ils se sont battus pour faire modifier à trois reprises le tracé du mur. Quels chemins détournés ils sont obligés de prendre pour se rendre à Ramallah. Pour expliquer comment, aussi, son village est désormais cerné par les colonies et les implantations sauvages. "Ils confisquent les terres selon leur bon vouloir, dit-il. Ils nous l’annoncent en jetant les papiers par terre ou en les épinglant contre les arbres. Et nous n’avons même pas la possibilité de nous rendre à Jérusalem pour nous plaindre."

Abdul Rahim Nasser montre les maisons blanches de Modi’in Illit construites sur les terres palestiniennes. Il désigne du doigt les colonies sauvages de Nili et Na’alé qui se sont installées "sur les champs où l’on semait du blé et de l’avoine". Au loin, une énorme carrière a éventré une colline pour fournir les matériaux nécessaires à l’extension de Modi’in Illit. La construction marche bien dans les colonies. Et ce sont les Palestiniens qui fournissent une partie de la main-d’oeuvre. Ceux qui chaque jour subissent les vexations au check-point de Makkabim.

Régulièrement, des manifestations ont lieu pour protester contre la ségrégation de la 443 et dénoncer le sort fait aux habitants de ce secteur qui ont toujours vécu sur ces terres. Abdul Rahim Nasser montre sur une étagère les cartouches de grenades lacrymogènes et quelques douilles de balles, témoignages d’une lutte contre l’envahisseur. Mais il n’y croit plus guère. "Qui s’intéresse à nous à part quelques Israéliens qui ont mauvaise conscience ?" Et d’ajouter : "La seule question qui se pose est de savoir jusqu’où cela va aller. Je suis convaincu que les Israéliens ne veulent pas la paix. Ils continuent de nous annexer."

Michel Bôle-Richard
Le Monde du 15 mars 2008

http://www.aloufok.net/spip.php?article81

 

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2 février 2009 1 02 /02 /février /2009 20:19
Un seul Etat démocratique pour tous ceux qui aiment
cette terre et veulent la construire ensemble, contre
la proposition irréalisable et mensongère de deux
Etats séparés, l'un dominant l'autre, l'un
occidentalisé et financé comme tel et l'autre,
riquiqui, intégré dans un monde arabe divisé.

Notez



PALESTINE : POUR UN SEUL ETAT DEMOCRATIQUE ET PLURIEL ENTRE LA MÉDITERRANÉE ET LE JOURDAIN.
Par Ginette Hess Skandrani
écologiste




* Un seul Etat pour tous les habitants, de la
Méditerranée au Jourdain :


Il me semble, qu'après quatre guerre, deux
Intifada, des milliers de massacres, des centaines de milliers
de déportations, des milliers de maisons et de champs
détruits, des dizaines de milliers de prisonniers dans
les geôles israéliennes, des millions de réfugiés, plusieurs négociations -
manipulations baptisées faussement "conférences pour
la paix", il n'y a plus d'illusions à se faire ...
tout a lamentablement échoué.

L'Etat palestinien, si souvent évoqué et prôné par tous ceux qui veulent
faire perdurer la séparation ethnique sur cette terre,
se fait toujours attendre. La résistance continue
toujours et plus forte que jamais et le peuple
palestinien se relève à chaque fois que quelques âmes
bien pensantes veulent lui faire baisser la tête en
lui faisant miroiter une petite parcelle de terre.
Ce peuple qui n'a jamais baissé les bras a fait la
fierté de toutes les causes et de tous les mouvements
de résistance sur cette planète. Il sait bien que sa
cause est juste et qu'il finira bien par regagner sa
terre.

En cette année 2009, après la barbarie de l'armée israélienne contre la
petite population démunie et affamée de Gaza, nous savons tous qu'il ne se
présente d'autre solution en Palestine occupée, que celle d'un Etat unique
pour tous les habitants, pluriel, multiethnique, multiculturel et démocratique
avec des droits et des devoirs partagé par tous
quelle que soit leur religion, leur appartenance idéologique, ethnique ou
politique.


La Proposition malhonnête de deux Etats séparés :

- Dont l'un, l'Israël détiendrait 82% des
terres en continu, maintiendrait les colonies de peuplement, les
routes de contournement des villages, le mur de la
honte, soutenu financièrement par tout l'occident, et
continuerait à posséder en grande quantité des armes
de destruction massive prenant en otage tous les
peuples de la région .
- Et, L'autre, le Palestinien avec 22 % (moins le
mur, les colonies et les routes de contournement, ce qui
l'amène à 18 %), désarmé, morcelé, parcellisé, sans
aucun débouché vers l'extérieur, désarmé et esclavagisé par son voisin....
ne me semble pas viable.

PALESTINE : Un petit peu d'histoire
pour nous remémorer l'origine du conflit.

La résolution 181, votée le 29 novembre 1947 par
l'Assemblée générale de la toute jeune ONU instaure la
partition de la Palestine par :
- 33 votes pour, dont celui des Etats-Unis, de l'Union
soviétique et de la France,
- 13 contre
- et 10 abstentions, dont celle du Royaume-Uni.

C'est cette résolution imposée par les grandes
puissances de l'époque qui porte la responsabilité de
la Nakba (désastre palestinien) et de la majorité des
problèmes du Moyen-Orient.

Il faut rappeler qu'à cette époque, une grande partie
des peuples de la planète, dont les peuples arabes,
n'étaient pas souverains et n'avaient donc pas voix au
chapitre.
Toutes les manSuvres et pressions exercées par les
grandes puissances occidentales auront été bonnes pour
obtenir la majorité requise des deux tiers.

La résolution 181 crée :
° Un Etat juif sur 56, 47 % de la Palestine pour 498
000 Juifs.
° Un Etat arabe sur 43,53 % du territoire pour 807 000
Palestiniens et 10 000 juifs, qui n'a jamais existé.
° Un régime de tutelle internationale pour Jérusalem
avec 105 000 Palestiniens et 100 000 juifs.

Cette résolution jugée illégale et illégitime a
toujours été dénoncée par l'ensemble du Monde arabe
car :

° Le peuple le plus concerné par ce vote, le peuple
palestinien, peuple autochtone dans toutes ses
composantes, n'a jamais été consulté sur le partage de
sa terre ancestrale.
° Le Monde arabe étant encore largement colonisé et ne
pouvant donc s'exprimer officiellement alors qu'il
était tout autant concerné par le devenir de cette
région n'a pu prendre part au vote.
° Et surtout l'ONU a outrepassé son rôle en créant
artificiellement un Etat sur la terre d'un peuple qui
s'y accrochait désespérément et continue encore
aujourd'hui à s'y accrocher, avec le même désespoir.

Le mandat britannique a pris fin la 14 mai 1948 et le
lendemain, les sionistes ont proclamé unilatéralement
l'Etat d'Israël.
En quelques jours les Palestiniens sont devenus
minorité au sein d'une entité étrangère, sans changer
de lieu, sans avoir été consultés.
La fin du mandat colonial britannique annonçait leur
aliénation existentielle. Comment auraient-ils pu
accepter passivement ce hold-up ?
Déjà avant mai 1948, les persécutions
anti-palestiniennes, marquées par le massacre de Deir
Yassine dans la nuit du 9 au 10 avril où l'Irgoun de
Beghin et le groupe Stern de Shamir massacrèrent plus
de 300 civils endormis, entraînant la fuite d'environ 300 000 personnes,
sans qu'aucun pays Arabe ne proteste.

380 villages furent comme Deir-Yassine rayés
définitivement de la carte.
Après une tentative de trêve marquée par l'assassinat
du médiateur de l'ONU, le Comte Bernadotte, par le
groupe Stern, la première guerre Israélo-arabe
consacrait la victoire d'Israël, les pays arabes
préférant signer des armistices séparés en n'acceptant
que des frontières de fait.

La défaite arabe a permis à l'Etat juif de s'agrandir
et a redessiné une nouvelle configuration de la
Palestine :
- L'Etat d'Israël avec 12 % de Palestiniens restés sur
place ;
- Une Palestine sous influence égyptienne (la Bande
de Gaza)
- Une Palestine annexée à la Transjordanie dans le
royaume hachémite de Jordanie ( la Cisjordanie).

Ces deux morceaux de Palestine s'appelleront
dorénavant et durant de nombreuses années
"Territoires occupés".

La Palestine ancestrale a été atomisée, ses habitants
exilés sur leurs propres terres, dotés du statut de
réfugiés, assistés par l'UNRWA (organisme d'assistance
des Nation Unies pour les réfugiés), parqués dans des
camps concentrationnaires à Gaza ou en Cisjordanie qui en
accueillent près de 700 000.
Dès lors, on distingue les Palestiniens de l'intérieur
ceux des territoires occupés en 48, ceux des
territoires occupés en 67 et ceux de l'extérieur (les
réfugiés, auxquels on peut ajouter la diaspora
disséminée dans le Monde arabe, eu Europe et aux USA
ou ailleurs).
Le 11 mai 1949 Israël est admis au sein de l'ONU et est
à ce jour, le seul Etat devenu membre sans avoir eu à
déposer une carte de ses frontières. Il contrôle
environ 80 % de la Palestine et rejette immédiatement
l'internationalisation de Jérusalem votée par l'ONU.
Dans le même temps, en application de la "loi du
retour", les Juifs, n'ayant jamais eu aucune attache
avec cette terre, qui s'installent sont
automatiquement naturalisés, alors que les "réfugiés"
(nouveau nom des Palestiniens) qui y sont nés n'ont
pas le droit d'y revenir.

Les Palestiniens n'ont jamais accepté cet état des
lieux et ont toujours organisé la résistance à
l'occupation avec obstination et détermination par
des actions fortes et spectaculaires selon les
conjonctures.

Si nous voulons nous engager sur la proposition d'un
seul Etat démocratique sur la terre historique de
Palestine, il faut avant tout dire que nous soutenons
ceux qui veulent décoloniser toute la Palestine et
donc démanteler les structures d'Israël afin de
reconstruire ensemble une nouvelle entité.

Il faudra aussi nous poser des questions sur le
démantèlement des colonies et de ces horribles routes
de contournement qui zigzaguent entre les champs, les
villages et les maisons palestiniennes. Et ne parlons
pas de ce mur barbare, qui nous rappelle, à nous
autres Européens de si sinistres souvenirs et qui doit
être détruit comme l'a été celui de Berlin.

* La résistance palestinienne

Cette résistance a toujours existé. Mais elle ne
n'apparaissait pas dans nos lucarnes, puisque le
peuple palestinien était nié dans son existence, donc
sa résistance ne pouvait qu'être traitée d'inexistante
et forcément de terroriste. L'Intifada de 1987, et le
soulèvement de l'ensemble de la population, les
enfants lanceurs de pierres, les femmes largement
engagées dans l'autosuffisance alimentaire, les
familles boycottant les produits israéliens,
organisant les entraides, les grands-mères et grands
pères soutenant l'infrastructure de la résistance ont
donné une autre image de ce peuple spolié depuis si longtemps.
Les accords d'Oslo, comme tous ceux qui ont suivi, y
compris l'arlésienne de Genève, que nous n'avions pas
soutenue, ont été une énième tentative de soumettre la
résistance.
L'Intifada Al Aqsa a été certainement plus organisée et
différente des autres résistances
La résistance prend aujourd'hui plusieurs formes. Nous
devons la soutenir globalement et dans toutes ses
composantes, car elle est juste. Et résister à
l'occupant est non seulement un droit mais aussi un
devoir.

Nous comprenons fort bien que les attaques-kamikazes
ont pu choquer quelques-uns, mais elles ne sont certainement
pas plus choquantes que les F16, les missiles envoyés
dans les maisons ou l'assassinat de Cheikh Yassine
dans sa chaise roulante.
Nous n'avons pas à critiquer la forme de résistance
que choisissent les Palestiniens et surtout pas à
accepter qu'elle soit traitée de terroriste

* Les réfugiés palestiniens

Intervenir pour un Etat unique en Palestine, implique
forcément d'exiger le droit au retour de tous les
réfugiés. La résolution 194 adoptée par l'Assemblée
générale des Nations Unies le 11 décembre 1948
spécifie dans son paragraphe 11 : "Il y a lieu de
permettre aux réfugiés qui le désirent de rentrer dans
leurs foyers le plus tôt possible et de vivre en paix
avec leurs voisins, que des indemnités doivent être
payées au titre de compensation pour les biens de ceux
qui décident de ne pas rentrer dans leurs foyers
ou pour tout bien perdu et endommagé".

Cette résolution pourtant acceptée par Israël pour
pouvoir accéder à l'ONU n'a jamais été appliquée.
Encore aujourd'hui, après 60 ans d'errances des
réfugiés et plusieurs guerres subies par le peuple
palestinien, l'Etat juif refuse toujours d'en
discuter.
Actuellement, selon l'Office de secours et de travaux
des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine
(UNRWA) organisation crée en 1949, les réfugiés
Palestiniens et leurs descendants sont au nombre, de
l'ordre de trois
millions et demi de personnes dont 30 % vivent dans
des camps. Le sort de ces réfugiés constitue depuis
plus d'un demi-siècle le plus grand problème
humanitaire jamais résolu, la honte des Nations Unies
et de la Communauté
internationale et surtout un problème de sécurité
majeure, ayant eu des répercussions régionales énormes
et jouant un rôle central pour la paix dans le
Moyen-Orient. Ce problème s'est encore accentué depuis
la colonisation de l'Irak, vu que les Palestiniens qui
s'étaient intégrés dans la
population irakienne ont été ramenés dans des camps et
revivent, sous domination US, dans le plus complet
dénuement.

* Les Prisonniers palestiniens

Nous devons aussi soutenir la campagne lancée par les
associations palestiniennes pour la Libération des
prisonniers. Dans un rapport (2/2004) de Nadi al-asir
al-filistini (Club du prisonnier palestinien) :
7254 Prisonniers dispersés dans 15 prisons
israéliennes,
311 prisonniers jugés à la peine de prison à vie et
319
dont la peine dépasse 15 ans de prison.
Parmi ces prisonniers se trouvent beaucoup de femmes
et d'enfants.

Si certains Palestiniens du Fatah ont été libérés,
pour services rendus par le Président Mahmoud Abbas,
d'autres résistants qui n'acceptent pas la reddition
ont été emprisonnés , et... les prisons sont toujours
pleines.


* Le désarmement d'Israël devient urgent

N'oublions pas qu'Israël possède des armes de
destruction massive L'armement nucléaire israélien a
été dénoncé dès 1986 par l' ingénieur israélien
Mordechaï Vanunu, dans le "Sunday Times" des 5 et 12
octobre 1986.
Cet acte courageux l'a fait croupir, durant18
longues années, en prison et au secret. Secret qui
continue toujours après sa libération, car il est
toujours en résidence surveillée et ne peut
communiquer avec personne.
C'est dans le complexe nucléaire de Dimona, planqué
dans le désert du Neguev, ayant plusieurs étages
souterrains qu'Israël a produit une centaine d'ogives
nucléaires. Ces ogives ont certainement quadruplé
depuis lors puisque personne, ni dans la région, ni
parmi les "pays qui veulent
donner des leçons au peuple iranien" ne s'en est
inquiété.
Le silence officiel, la protection des autres
puissances nucléaires, le barrage des informations
reste à ce jour total.
L'usine est cachée dans le désert et produit des
ogives nucléaires depuis 1966. Entre-temps, elle a
certainement, d'après certains articles échappés dans
une certaine presse israélienne, fabriqué des armes
thermonucléaires
d'une capacité suffisante pour détruire des villes
entières.
Nous savons aussi que l'armée israélienne utilise
ponctuellement des gaz qui auraient des effets sur le
système nerveux pour les personnes qui les inhalent.
Accusation sur laquelle s'était fondé un journaliste
de France culture pour mener une enquête dans la Bande
de Gaza. Nous avions déjà, lors d'un voyage en
Palestine été confronté à ce genre de gaz qui pue
comme des Sufs brouillés et est d'une couleur jaunâtre
très bizarre. Ce ne
sont certainement pas des gaz lacrymaux que nous
connaissons bien, pour en avoir profité lors des
manifestations. Les Palestiniens nous disaient que ce
gaz faisait avorter les femmes enceintes et était
responsable de l'étouffement des personnes âgées ou de
ceux qui avaient des problèmes
respiratoires.

Conclusion

Ce sont quelques bases sur lesquelles nous avons créé
l'association " La Pierre et L'Olivier "en 1990 et
nous n'avons jamais transigé sur ces principes. Nous
n'avons pas soutenu les accords d'Oslo ni aucun des
suivants, car nous sommes restés fidèles aux
propositions de la charte de l'OLP : " Un Etat laïc
et démocratique sur toute la terre de Palestine". Pour
nous, cette charte n'a jamais été jugée caduque et
reste toujours d'actualité.
Nous savons que nous ne pourrons jamais renier ce que
nous avons toujours défendu jusqu'à aujourd'hui.
Nous ne comprendrons jamais, comment certaines
associations et organisations se mobilisent pour la
multi-culturalité en France et en Europe et exigent la
séparation ethnique en Palestine.


Lundi 02 Février 2009
http://www.alterinfo.net/PALESTINE-POUR-UN-SEUL-ETAT-DEMOCRATIQUE-ET-PLURIEL-ENTRE-LA-MEDITERRANEE-ET-LE-JOURDAIN-_a29334.html
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