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Noesam@Voila.fr

  • : sionazisme
  • : Tout Juif qui se respecte, religieux ou séculier, ne peut plus garder le silence, voir pire, soutenir le régime sioniste, et ses crimes de génocide perpétrés contre le peuple palestinien...La secte sioniste est à l’opposé du Judaïsme. .................... Mensonge, désinformation, agression, violence et désobéissance de la loi internationale sont aujourd’hui les principales caractéristiques du sionisme israélien en Palestine.
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Israèl est contre TORAH

*"Les sionistes me dégoûtent autant que les nazis."
(Victor Klemperer, philologue allemand d'origine juive, 1881-1960)

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L’initiative sioniste de proclamer l’État d’Israël constitue une révolte contre la volonté divine, contre la Torah, une révolte qui a engendré une vague interminable de violence et de souffrance. À l’occasion de la fondation de l’État hérétique, les juifs fidèles à la Torah pleurent cette tentative d’extirper les enseignements de la Torah, de transformer les juifs en une « nation laïque » et de réduire le judaïsme au nationalisme.......Nous déplorons les tragédies que la révolution sioniste a provoquées chez les Palestiniens, notamment des déportations, l’oppression et la subjugation..Que nous méritions que cette année toutes les nations, en acceptant la souverainet

é divine, puissent se réjouir dans une Palestine libre et dans une Jérusalem libre! Amen. Offert par Netouré Karta International : www.nkusa.orglink

                                               


   

 


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FATHER OF SIONAZISJACOB HITLER

La prétendue ascendance juive d'Hitler: Une "explication" par la haine de soi
Une publication parue cette semaine a attiré mon attention. Il s’agit ni plus ni moins de la généalogie d’Adolf Hitler qui aurait des ascendants juifs !! Dans son article, Gilles Bonafi présente une fiche des Renseignements généraux que le magazine Sciences et Avenir a publié en mars 2009, et où on peut clairement lire le deuxième prénom d’Hitler : Jacob. Adolf Jacob Hitler serait le petit-fils de Salomon Mayer Rothschild. Cette information a été divulguée par deux sources de très haut niveau : Hansjurgen Koehler officier d’Heydrich, qui était lui-même l’adjoint direct d’Heinrich Himmler et Walter Langer le psychiatre qui a réalisé le profil psychologique d’Hitler pour l’OSS, les services secrets US pendant la Seconde Guerre mondiale.
SOURCE ;alterinfo

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9 janvier 2009 5 09 /01 /janvier /2009 21:29
60 ANS DE NAKBA, 60 ANS D'ETAT TERRORISTE SIONISTE ANTI-THORA: ASSEZ! LE MERCAZ HARAV KOOK, UNE PEPINIERE SATANIQUE AMALEKITE

60 ANS DE NAKBA, 60 ANS D'ETAT TERRORISTE SIONISTE ANTI-THORA: ASSEZ! LE MERCAZ HARAV KOOK, UNE PEPINIERE SATANIQUE AMALEKITE
La „yeshiva“ (académie talmudique) Mercaz haRav Kook, fondée en 1924 par le Rav haTsioni A.C. KOOK (1865-1935), est une pépinière par excellence de Sionistes religieux de l'espèce la plus agressive, raciste, militariste, assoiffée de sang.

Le fils Zvi Yehuda KOOK (1891-1982) a été le dirigeant du Gush Emunim (Bloc de la Foi), parti des colons ultra sionistes. Cette institution fourni les cadres sionistes religieux « purs et durs » et influence aussi les yeshivess mizrachistes et agoudistes (versions plus « soft » du sionisme religieux).

Les Kookistes enseignent que l'établissement de l'Etat sioniste, malgré son caractère non-religieux, inaugure le « début de la Rédemption » et qu'occuper la Terre Sainte est de nos jours un « devoir religieux impératif ». Les étudiants kookistes accomplissent leur service militaire dans l'armée sioniste et font partie des milices dans les territoires palestiniens spoliés après 1948. A l'aide de citations talmudiques tronquées et falsifiées, on enseigne aux étudiants de cette institution amalékite que les Palestiniens musulmans et d'autres « goyim » (non-Juifs) qu'ils abhorrent, sont des « êtres inférieurs aux animaux » et « amalékites ». Tout cela se passe sous couvert d' « amour d'Israël » et sous le slogan falsificateur «La Terre d'Israël pour le Peuple d'Israël selon la Torah d'Israël »
L'hérésie du Sionisme religieux et pieux, sous tous ses aspects, est condamnée par tous les Juifs de Torah sincères et conscients.

A noter qu'en Terre Sainte il y a aussi quelques académies talmudiques non sionistes et antisionistes qui n'acceptent aucune subvention de l'Etat sioniste. Leur situation est précaire.

Dimanche 09 Mars 2008

http://www.bloggen.be/yechouroun/ http://www.bloggen.be/yechouroun/

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9 janvier 2009 5 09 /01 /janvier /2009 21:28
La croyance au mythe du temple de Salomon face à la science
L'archéologie est une « science » et dire que l'existence de Salomon et de son temple il y a plus de 3000 ans à Jérusalem relève de la pure mythologie est une « croyance ». Sur Alter Info, on retrouve des affirmations extrêmement légères sur ce point de la part de rédacteurs qui, pourtant, nous présentent des articles très enrichissants mais manquant de fiabilité sur certains aspects historiques non approfondies de leurs parts. Cet excellent article : « Le culte du Veau d'Or et la Mondialisation » en est un exemple flagrant (vous trouverez l'article dans Alter Info en suivant ce lien : http://www.alterinfo.net/Le-culte-du-Veau-d-Or-et-la-Mondialisation_a15407.html ).
Bien qu'il soit très instructif sur la situation économique mondiale dépendante des Etats-Unis et que son approche historique des évènements que nous sommes en train de vivre soit analysée sous un angle nouveau, dans son introduction, cet article souffre de vérités scientifiques. De plus, quelques commentaires faisant suite à cet article viennent aussi appuyer cette « croyance » non fondée d'un point de vue scientifique.
Il fallait donc rétablir les faits à la lumière de l'archéologie qui, je le rappelle, est une science.
Les archéologues de métier sont donc des scientifiques au sens propre du terme.

La croyance au mythe du temple de Salomon face à la science
En guise d'introduction, voici une “très” petite perle rare :

Mise au jour d'un Veau d'Or

« On a pu lire dans une des revue Times éditée en 1990 cet article intitulé : “Une figurine qui corrobore le récit de Moïse et des Israélites idolâtres”. Jusqu'à maintenant, aucune statue religieuse de veau antérieure à l'exode des Israélites n'avait été découverte dans les ruines cananéennes. Mais en juin 1990, dans les ruines de l'antique ville portuaire d'Askélon (Israël), une équipe d'archéologues a mis au jour un veau de 12,5 centimètres de long fait de bronze, de cuivre, et peut-être de plomb et d'argent. Le bronze semble avoir été poli pour briller comme de l'or. Selon Lawrence Stager, le responsable de l'équipe, cette figurine remonterait à 1550 avant notre ère et serait donc antérieure à la conquête de Canaan par les Israélites. Le professeur Stager incline à penser que le veau était peut-être utilisé dans le culte du dieu païen El ou de son fils Baal et qu'il a pu être un prototype des veaux d'or mentionnés dans la Bible. »

Vu la dimension du Veau d'Or retrouvé, il est facile de contredire l'article « Le culte du Veau d'Or et la Mondialisation » qui affirme qu'Aaron, le frère de Moïse « avait réussi le tour de force particulièrement remarquable au vu des conditions matérielles dans lesquelles se déroulait la scène, de construire un moule en forme de bœuf et d'y verser l'or fondu. »
En effet, concevoir un moule de 12, 5 centimètres de long n'est pas si exceptionnel qu'on veut nous le faire croire…

Preuves directement liées au temple de Salomon :

Découverte d'un reçu du Temple
Ce qui “ semble être un reçu établi à l'occasion d'un don de trois sicles d'argent au Temple de Yahweh ” est “ récemment apparu sur le marché des antiquités ”, annonce la Biblical Archaeology Review. “ Il s'agit de la plus ancienne mention extrabiblique du Temple de Salomon jamais découverte. [Les mots] BYT YHWH, ‘ la maison du Seigneur ' [Yahweh], [...] n'avaient été retrouvés complets que dans une seule inscription extrabiblique ” et, en raison de l'obscurité du contexte, sa signification est controversée. Le nouveau tesson inscrit, qui mesure 10,9 centimètres sur 8,6 et porte cinq lignes (13 mots au total), se lit sans difficulté. Daté du IXe siècle avant notre ère, il est antérieur d'au moins un siècle à l'autre inscription et a été authentifié par des spécialistes.

Un autre détail
En 1 Rois 7:45, 46, nous lisons que c'est dans “ le District du Jourdain [...] entre Soukkoth et Tsarthân ” que Hiram coula les ustensiles de cuivre pour le temple de Salomon. Or, selon “The International Standard Bible Encyclopedia, vol. 4, 1988, par G. Bromiley, page 648”, au cours de fouilles entreprises sur le site de l'antique Soukkoth, les archéologues ont découvert les vestiges d'une fonderie.

Une nouvelle preuve vient de tomber en 2008 !

« Découverte d'un sceau de l'époque du premier Temple (le 17 janvier 2008)
Un sceau portant le nom d'une famille dont les membres étaient employés comme serviteurs du premier Temple a été découvert lors de fouilles archéologiques dans la Ville de David à Jérusalem mercredi 16 janvier.
Le sceau en pierre, vieux de 2 500 ans, sur lequel est gravé le nom "Temech" a été trouvé plus tôt dans la semaine parmi des débris stratifiés, a annoncé l'archéologue Eilat Mazar qui dirige les fouilles.
Selon le livre de Néhémie, la famille Temech servait dans le premier Temple avant d'être envoyée à Babylone à la suite de sa destruction par les Babyloniens en 586 av JC.
La famille a fait partie de celles qui sont revenues à Jérusalem par la suite, d'après la Torah.
"Le sceau de Temech nous donne une connection directe entre l'archéologie et les sources bibliques. Il prouve l'existence de cette famille mentionnée dans la Bible. On ne peut qu'être stupéfié par la crédibilité de la Bible", commente Mazar. La découverte sera publiée par Mazar à la 8è conférence d'Herzliya dimanche. »

Pour vérification de la fiabilité de cet article, veuillez cliquer sur ce lien :
http://www.fr.jpost.com/bin/en.jsp?enDispWho=Nouvelles%5El17154&enPage=ArticlePage&enDisplay=view&enDispWhat=object&enVersion=0&enZone=Nouvelles&

La Bible dit que le père de Salomon était le roi David.
Commençons donc par fournir les preuves archéologiques en rapport avec la mention du nom de “David” associé à sa royauté, puis ensuite, arrêtons nous sur les découvertes ayant un rapport avec la ville même de Jérusalem de l'époque - il convient de préciser que s'il est prouvé que le roi David a bien existé, la royauté de son fils, Salomon, ne ferait aucun doute...

Le jeune berger devenu musicien, poète, soldat, prophète et roi, occupe une place de premier plan dans la Bible. Son nom y apparaît 1 138 fois et on y trouve en 25 endroits l'expression “ Maison de David ”, qui désigne la plupart du temps sa dynastie (1 Samuel 20:16).
Une importante découverte sur le site archéologique de Tel Dan, dans le nord de la Galilée, semble bien confirmer l'historicité de David et de sa dynastie.
Au cours de l'été 1993, une équipe d'archéologues dirigée par le professeur Avraham Biran effectuait des fouilles non loin de la porte extérieure de Dan, une ancienne cité biblique. Une place pavée fut mise au jour et l'on dégagea sans difficulté une pierre noire de basalte qui affleurait. Puis quelqu'un tourna la pierre vers la lumière du jour et des lettres apparurent. “
Avraham Biran et son collègue, le professeur Joseph Naveh, de l'université de Jérusalem, ont rédigé sans tarder une étude scientifique sur l'inscription. La Revue d'archéologie biblique (angl.) a publié dans son numéro de mars/avril 1994 un article inspiré de cette étude, dans lequel on lisait : “ Ce n'est pas tous les jours qu'une découverte archéologique fait les gros titres du New York Times (sans parler de la revue Time). C'est pourtant l'accueil qu'a reçu cet été une découverte faite sur le site de Tel Dan, un beau tertre situé en Galilée du Nord, au pied du Mont Hermon, près de l'une des sources du Jourdain.
“ Avraham Biran et son équipe d'archéologues ont trouvé là une inscription, datée du IXe siècle avant notre ère, qui contient les expressions ‘ Maison de David ' et ‘ roi d'Israël '. C'est la première fois que l'on trouve le nom de David dans une inscription ancienne non biblique, ce qui rend d'autant plus remarquable le fait que l'inscription ne mentionne pas simplement un ‘ David ', mais la ‘ Maison de David ', c'est-à-dire la dynastie du grand roi israélite.
“ ‘ Roi d'Israël ' est une expression fréquente dans la Bible, particulièrement dans le livre des Rois. Mais en dehors de la Bible, ceci semble être la plus ancienne mention d'Israël dans une écriture sémitique. Si cette inscription démontre quelque chose, c'est que, contrairement à ce qu'affirment certains spécialistes très critiques à l'égard de la Bible, Israël et Juda étaient à l'époque d'importants royaumes. ”
Pour dater le fragment, les chercheurs se sont appuyés sur la forme des lettres, le contenu de l'inscription et l'analyse des poteries trouvées à côté de la pierre. Ces trois méthodes donnent des résultats convergents et indiquent le IXe siècle avant notre ère (David a vécu au siècle précédent). Les spécialistes pensent que l'inscription faisait partie d'un monument de victoire érigé à Dan par un Araméen ennemi du ‘ roi d'Israël ' et du ‘ [roi de la] Maison de David '. Les Araméens, dont le territoire se trouvait à l'est d'Israël, adoraient Hadad, un dieu du tonnerre dont le culte était très répandu.
Au cours de l'été 1994, deux autres fragments de la stèle furent découverts. Le professeur Biran raconte : “ Dans ces deux fragments, on trouve le nom du dieu araméen Hadad et la mention d'une bataille entre Israélites et Araméens. ”
Le fragment principal mis au jour en 1993 contenait 13 lignes partiellement lisibles écrites dans l'ancien alphabet hébreu. À l'époque, les mots d'un texte étaient séparés par des points. Cependant, ‘ Maison de David ' est écrit, non pas en deux mots, mais en un seul, c'est-à-dire “ bytdwd ” et non “ byt ” (maison), un point, “ dwd ” (David). Ce “ bytdwd ” en un seul mot a soulevé bien des questions.
Le linguiste Anson Rainey a fait le commentaire suivant : “ Dans leur explication, Joseph Naveh et Avraham Biran ne sont pas entrés dans les détails. Peut-être ont-ils estimé superflu de préciser au lecteur que dans une telle construction le point qui sépare les deux composants est souvent omis, particulièrement si le composé est un nom propre bien établi dans la langue. Au milieu du IXe siècle, c'était certainement le cas pour ‘ Maison de David ', qui désignait une entité à la fois géographique et politique. ”

Un autre témoignage archéologique en rapport avec le nom de David
Après cette découverte, le professeur André Lemaire, un spécialiste de la stèle de Mésha, a signalé que cette dernière contenait aussi l'expression “ Maison de David ”. Cette stèle découverte en 1868 a beaucoup de points communs avec celle de Tel Dan (la stèle de Mésha est exposée au Musée du Louvre, à Paris). Elles datent toutes les deux du IXe siècle avant notre ère, sont faites dans le même matériau, ont à peu près la même taille et utilisent presque la même écriture sémitique.
Au sujet de la reconstitution d'une ligne endommagée de la stèle de Mésha, André Lemaire a écrit : “ Près de deux ans avant la découverte du fragment de Tel Dan, je suis arrivé à la conclusion que la stèle de Mésha contenait l'expression ‘ Maison de David '. (...) La raison pour laquelle la présence de cette expression n'a pas été remarquée tient peut-être au fait que personne n'a encore donné d'édition princeps de la stèle de Mésha. C'est cette édition que je prépare actuellement, 125 ans après la découverte de la stèle. ”
Manifestement, les découvertes archéologiques le confirment : le roi et sa dynastie, la “ Maison de David ”, appartiennent bien à la réalité historique et non au mythe.


Beaucoup pensent qu'à l'époque du roi Salomon, Jérusalem était tout au plus un petit village au milieu d'un pays de bergers et de bédouins et qu'il était impossible qu'il y ait un temple aussi imposant en ce lieu comme la Bible le décrit.
Que révèle l'archéologie de la Jérusalem des temps bibliques couvrant toute la durée d'existence du temple de Salomon, c'est à dire de 1026 avant Christ jusqu'à sa destruction, survenue en 607 avant Christ (les dates indiquées ici ont la chronologie biblique pour fondement) ?

La Jérusalem du roi David, père de Salomon

L'endroit que la Bible appelle le mont Sion, site de l'antique Cité de David, semble assez insignifiant dans la métropole qu'est la Jérusalem moderne. Les fouilles menées dans la Cité de David par le défunt professeur Yigal Shiloh de 1978 à 1985 ont mis au jour une construction en degrés faite de pierres, ou mur de soutènement, sur le côté est de la colline.
Le professeur Shiloh affirmait que ce devait être les restes d'une immense infrastructure de murs en terrasse sur lesquels les Yebousites (les habitants de la ville avant sa conquête par David) avaient construit une citadelle. Selon lui, la construction qu'il avait découverte en haut de ces murs en terrasse faisait partie de la nouvelle forteresse que David avait fait construire sur le site de la citadelle yebousite. En 2 Samuel 5:9, nous lisons : “ David s'établit dans la forteresse et on l'appela alors la Cité de David ; puis David bâtit tout autour, depuis le Remblai vers l'intérieur. ”
Près de cette construction se trouvent les entrées des systèmes d'alimentation en eau de la ville, dont plusieurs parties semblent remonter à l'époque de David. Certaines déclarations bibliques au sujet du tunnel d'eau de Jérusalem ont suscité des questions. Par exemple, David dit à ses hommes que “ quiconque frappe les Yebousites, que celui-là - par le moyen du tunnel d'eau - prenne contact ” avec l'ennemi (2 Samuel 5:8). "Celui-là" dont il est ici question dans ce verset est Yoab, le général de David.
Que signifie exactement l'expression “ tunnel d'eau ” ?
D'autres questions ont été soulevées en rapport avec le célèbre tunnel de Siloam, construit probablement par les ouvriers du roi Hizqiya au VIIIe siècle avant notre ère et dont il est fait mention en 2 Rois 20:20 et en 2 Chroniques 32:30. Comment les deux équipes de travailleurs, creusant chacune à un bout du tunnel, sont-elles parvenues à se rencontrer ? Pourquoi ont-elles choisi de suivre un tracé sinueux, allongeant ainsi considérablement la longueur du tunnel, au lieu de creuser tout droit ? Comment ont-elles eu suffisamment d'air pour respirer, d'autant plus qu'elles utilisaient certainement des lampes à huile ?
La Biblical Archaeology Review a avancé quelques hypothèses à travers ces explications de Dan Gill, un expert-géologue qui a participé aux fouilles : “ Il y a, sous la Cité de David, un système naturel karstique assez étendu. Le karst est un terme géologique qui décrit un réseau irrégulier de cavités, de grottes et de galeries creusées par la circulation et l'infiltration de l'eau à travers les formations rocheuses souterraines. [...] Notre étude géologique des systèmes hydrauliques situés sous la Cité de David indique qu'ils doivent leur existence à l'intervention habile de l'homme qui a élargi des galeries et des puits ayant subi une érosion naturelle (karstique) et les a intégrés aux systèmes hydrauliques en fonction. ”
Cela pourrait expliquer comment le tunnel de Siloam a été creusé. Il a pu suivre le tracé sinueux d'une galerie naturelle se trouvant sous la colline. Peut-être les équipes travaillant à chaque extrémité ont-elles creusé un tunnel provisoire en modifiant les grottes existantes. Puis elles ont excavé un tunnel en pente afin que l'eau provenant de la source de Guihôn se répande dans la piscine de Siloam, qui se situait sans doute à l'intérieur des murs de la ville. C'était un véritable exploit technique de la part de ces ouvriers car, malgré ses 533 mètres de long, le tunnel n'accuse que 32 centimètres de dénivellation.

Vestiges du temps du roi Hizqiya (de la dynastie de David)

Le roi Hizqiya vivait à l'époque où la nation assyrienne balayait tout sur son chemin. En la sixième année de son règne, les Assyriens conquirent Samarie, la capitale du royaume des dix tribus. Huit ans plus tard (en 732 avant notre ère), les Assyriens étaient de retour et menaçaient le territoire de Juda avec Jérusalem. La stratégie de défense de Hizqiya est décrite en 2 Chroniques 32:1-8. Avons-nous des témoignages concrets de cette période ?
En 1969, le professeur Nahman Avigad a découvert des vestiges de cette époque.
Des fouilles ont mis au jour un morceau d'une muraille imposante, dont la première partie mesure 40 mètres de long, 7 mètres de large et, selon des estimations, 8 mètres de haut. La muraille reposait en partie sur un soubassement et en partie sur des maisons de construction récente. Qui l'avait édifiée ? Et quand ? Une revue archéologique rapporte que “ deux passages de la Bible ont aidé M. Avigad à définir l'âge de la muraille et la raison de son existence ”. On lit dans ces versets : “ De plus, il prit courage et rebâtit toute la muraille démolie et éleva sur elle des tours, et, à l'extérieur, une autre muraille. ” (2 Chroniques 32:5). “ Vous abattrez aussi les maisons pour rendre inaccessible la muraille. ” (Isaïe 22:10). Aujourd'hui, les visiteurs peuvent voir une partie de ce qui est appelé la Muraille Large dans le quartier juif de la vieille ville.
Plusieurs fouilles ont également révélé qu'à cette époque Jérusalem était beaucoup plus étendue qu'on ne l'avait cru jusque-là : c'était probablement dû à l'afflux de réfugiés venus du royaume du Nord, après leur défaite face aux Assyriens. Le professeur Shiloh a estimé que la ville yebousite couvrait une superficie d'environ 6 hectares. Sous le règne de Salomon, elle s'étendait sur près de 16 hectares. Trois cents ans plus tard, sous le roi Hizqiya, la zone fortifiée de la ville atteignait quelque 60 hectares.

Les cimetières à l'époque du temple de Salomon

Des cimetières appartenant à la période du premier temple, c'est-à-dire avant la destruction de Jérusalem par les Babyloniens en 607 avant notre ère (date déterminée en s'appuyant sur la chronologie biblique), ont été une autre source de renseignements. Des découvertes spectaculaires ont été faites lorsque, en 1979 et en 1980, un groupe de grottes mortuaires a été mis au jour sur les flancs de la vallée de Hinnom. “ Dans toute l'histoire de la recherche archéologique à Jérusalem, c'était l'un des très rares entrepôts du premier temple à être découvert avec tout son contenu : il s'y trouvait plus d'un millier d'objets ”, déclare l'archéologue Gabriel Barkay. Et de poursuivre : “ Le rêve le plus cher de tout archéologue travaillant en Israël, et particulièrement à Jérusalem, est de découvrir des écrits. ” Deux petits rouleaux d'argent ont été trouvés. Que contenaient-ils ?
M. Barkay explique : “ Lorsque j'ai déroulé la bande en argent et l'ai placée sous la loupe, j'ai pu remarquer que la surface - très mince et fragile - était couverte de caractères délicatement gravés à l'aide d'un instrument pointu. [...] Le nom divin, qui apparaît clairement sur l'inscription, est composé de quatre caractères hébraïques, Yod Hé Waw Hé, de forme ancienne. ” Ce qui donne : YHWH.
Dans une publication plus récente, l'auteur ajoute : “ À notre grande surprise, les deux plaques d'argent comprenaient des formules de bénédiction presque identiques à celles que prononçaient les prêtres dans la Bible. ” (Nombres 6:24-26). Pour la première fois, on avait trouvé le nom de Dieu originel tel qu'il est écrit dans la Bible sur une inscription découverte à Jérusalem.
De quelle manière les biblistes ont-ils daté ces rouleaux d'argent ? Principalement grâce au contexte archéologique dans lequel ils ont été trouvés. Le dépôt contenait plus de 300 poteries que la datation a fait remonter aux VIIe et VIe siècles avant notre ère. Comparé à d'autres inscriptions datées, le texte renvoyait à la même période. Les rouleaux sont exposés au musée d'Israël, à Jérusalem.

La destruction de Jérusalem en 607 avant notre ère

La Bible parle de la destruction de Jérusalem en 607 avant notre ère (date déterminée en s'appuyant sur la chronologie biblique) en 2 Rois chapitre 25, en 2 Chroniques chapitre 36 et en Jérémie chapitre 39 ; on y lit que l'armée de Neboukadnetsar (fils de Nabopolassar) a mis le feu à la ville. Des fouilles récentes ont-elles confirmé ce récit historique ? Selon le professeur Yigal Shiloh, “ le témoignage précis de l'archéologie complète le témoignage biblique [de la destruction babylonienne] [...] : la destruction totale des diverses structures et un incendie qui a consumé les boiseries des maisons ”. Il fait cet autre commentaire : “ Des traces de cette destruction ont été trouvées dans chaque fouille effectuée à Jérusalem. ”
Les touristes peuvent visiter les vestiges de cette destruction, qui a eu lieu il y a plus de 2 500 ans. La Tour d'Israël, la Pièce brûlée et la Maison des médaillons sont des sites archéologiques célèbres qui sont préservés et ouverts au public. Les archéologues Jane Cahill et David Tarler résument ainsi les faits dans le livre La Jérusalem antique révélée (angl.) : “ La destruction massive de Jérusalem par les Babyloniens est manifeste non seulement par les épaisses couches de vestiges carbonisés mis au jour dans des structures telles que la Pièce brûlée et la Maison des médaillons, mais aussi par l'amas de décombres provenant de bâtiments effondrés qui couvrent le versant est. Les descriptions que la Bible donne de la dévastation de la ville [...] viennent appuyer les preuves archéologiques. ”

Ainsi, les fouilles archéologiques effectuées ces 35 dernières années ont confirmé de bien des manières le récit biblique concernant la réalité de la ville de Jérusalem du temps du roi David et de son fils, Salomon, ainsi que la preuve de l'existence du temple construit par ce dernier jusqu'à sa destruction par les Babyloniens 419 ans plus tard.


Le temps du mythe biblique affirmé alors que les preuves démontrent le contraire est révolu...


Pour ceux qui ont apprécié cet article, vous pouvez aussi trouver des commentaires du même genre, toujours dans Alterinfo sur :
http://www.alterinfo.net/HARMAGUEDON-UNE-GUERRE-a-FINIR_a9141.html
(lire les commentaires n° 10 et 11 bien que le n° 5 soit très important mais d'un autre genre...)

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9 janvier 2009 5 09 /01 /janvier /2009 21:27
Est-il juste d'associer la conquête de Canaan par les hébreux en 1470 avant notre ère avec la création de l'état d'Israël en 1948 ?
Réponse au sincère coup de gueule de Tartufe et a tous ceux qui pensent comme lui...
Le titre de son article était : "Fiction à Méditer" que vous trouverez ici :
http://www.alterinfo.net/Fiction-a-Mediter_a17298.html
Ce dossier est classé dans la rubrique "Sciences et croyances" car le fil directeur de cet article reste l'archéologie (qui est une "science") et l'utilise pour dénoncer le point de vu erroné concernant la "croyance" en un génocide lors de l'invasion de Canaan vers 1470 avant notre ère englobant largement la Palestine d'aujourd'hui.

Est-il juste d'associer la conquête de Canaan par les hébreux en 1470 avant notre ère avec la création de l'état d'Israël en 1948 ?
L'analyse de Tartufe sonne juste lorsqu'on la lit sans posséder les éléments indispensables à la bonne compréhension de ces évènements du passé…
J'aimerais apporter quelques informations permettant à tous ceux qui le souhaitent de comprendre le contexte de l'invasion de Canaan par les Israélites pour démontrer que la transposition de Tartufe et sa descendance, faisant pérégrination du Maroc vers la Suisse puis en Belgique et retourner 400 ans plus tard en Suisse pour enfin, pratiquement 2000 ans après, permettre à sa descendance dispersée par toute la terre de revenir en Suisse et de s'en emparer en prétextant que c'est la volonté de Dieu, comporte de nombreuses failles dont une immense.

Pour pouvoir démontrer cela, il faut commencer par bien séparer la première conquête de Canaan qui a commencé entre 1473 et 1470 avant notre ère (selon la chronologie biblique) et celle du 20eme siècle où les territoires de Palestine ont été occupés par l'état juif suite à la Guerre des six jours le 10 juin 1967 et où la superficie de cet état initialement créé de toute pièce en 1948 par l'ONU a triplé en moins d'une semaine avec la prise de la vieille ville de Jérusalem. Les résultats de cette guerre, épisode du conflit israélo-arabe, influencent encore aujourd'hui la géopolitique de la région. En particulier, certains territoires sont encore occupés en 2008, et le processus de colonisation initié au lendemain de cette guerre est un obstacle majeur aux tentatives de traités de paix entre Israéliens et Palestiniens, et à la création d'un état palestinien.

La première conquête de Canaan (territoire recouvrant une superficie bien supérieure à la Palestine actuelle) a bel et bien été voulue par Dieu. Dans la Bible (ou Torah) Moïse dit au peuple d'Israël : “Ce n'est pas à cause de ta justice, ni à cause de la droiture de ton cœur, que tu entres, pour en prendre possession, dans leur pays; c'est vraiment à cause de la méchanceté de ces nations que YHWH, ton Dieu, les expulse de devant toi.” - Deutéronome 9:5.

C'est donc en raison de leur méchanceté que les Cananéens ont été détruit. Après avoir présenté Baal et sa femme Aschtoreth comme les principales divinités du panthéon cananéen, le Manuel biblique de Halley (angl.), édition révisée, déclare: “Les temples de Baal et d'Aschtoreth étaient généralement associés. Les prêtresses et les sodomites étaient des prostitués sacrés. Le culte de Baal, d'Aschtoreth et d'autres dieux cananéens consistait en des orgies sans nom; leurs temples étaient des centres de dépravation.” - Page 166.
Dans les ruines d'un de ces “hauts lieux” de la civilisation cananéenne, les archéologues “ont trouvé de nombreuses urnes contenant les restes d'enfants sacrifiés à Baal. Tout le périmètre alentour était un cimetière de nouveau-nés”. On a également mis au jour un “grand nombre incalculable de sculptures et de plaques gravées représentant Aschtoreth dotée d'organes génitaux hypertrophiés de façon obscène, tous objets destinés à exacerber la sensualité. Les Cananéens adoraient donc leurs dieux en pratiquant devant eux des actes immoraux qui avaient valeur de rite religieux, et en assassinant leurs premiers-nés, qu'ils offraient en sacrifice à ces mêmes dieux”. - Pages 166, 167.
L'ouvrage précité pose ensuite cette question: “Faut-il encore se demander pourquoi Dieu ordonna à Israël d'exterminer les Cananéens? Une civilisation aussi répugnante et barbare avait-elle le droit de subsister plus longtemps? - Page 167.

Voici également ce qu'on peut lire à la page 259 de l'Emphasized Bible, une version de la Bible traduite par J. Rotherham: “Qui dira que le Très-Haut n'était pas en droit d'anéantir de tels profanateurs de la terre et corrupteurs de l'humanité?”
Expliquant aux Israélites pourquoi il expulsait les Cananéens, Dieu leur déclara: “Ne vous rendez impurs par aucune de ces choses, car c'est par toutes ces choses que se sont rendues impures les nations que je chasse de devant vous. Aussi le pays est-il impur, et je ferai venir sur lui la punition pour sa faute, et le pays vomira ses habitants.” Par la suite, il leur donna cet avertissement sans ambiguïté: “Et vous devrez garder toutes mes ordonnances et toutes mes décisions judiciaires et les pratiquer, pour que ne vous vomisse pas le pays où je vous mène pour y habiter.” - Lévitique 18:24-26; 20:22.
Dieu leur fit aussi cette mise en garde : “Parmi les filles d'Israël aucune ne pourra devenir une prostituée sacrée, et parmi les fils d'Israël aucun ne pourra devenir un prostitué sacré (note en bas de page à propos du terme prostitué sacré : ou “ un mignon ”, c'est-à-dire un garçon que l'on entretenait à des fins de perversions sexuelles). Tu ne dois pas apporter dans la maison de YHWH ton Dieu, pour un vœu quelconque, le salaire d'une prostituée ou le prix d'un chien (note en bas de page à propos du terme “chien” : “Probablement un pédophile, individu qui pratique la copulation anale avec un garçon), car ils sont tous les deux quelque chose de détestable pour YHWH, ton Dieu.” - Deutéronome 23:17, 18.

Le message est clair. Les Cananéens ont été anéantis parce qu'ils souillaient le pays en se livrant à des actes d'une rebutante immoralité: l'adultère, l'homosexualité, la pédophilie et le meurtre d'enfants. Si les Israélites copiaient la religion cananéenne et se mettaient à adorer Baal, ils subiraient le même sort.

Maintenant que le décor est posé, rentrons un peu plus dans les détails en retraçant l'historique des Cananéens depuis l'époque d'Abraham :

À plusieurs reprises, Dieu promit à Abraham que sa semence (ses descendants) hériterait du pays, et il lui ordonna ceci : “ Parcours le pays dans sa longueur et dans sa largeur. ” (Genèse 12:7 ; 13:14-17 ; 15:7, 13-21 ; 17:8).
La facilité relative avec laquelle Abraham et plus tard Isaac et Jacob purent se déplacer dans le pays avec leurs grands troupeaux de gros et de petit bétail indique qu'à cette époque-là la région n'était pas encore très peuplée (voir Gn 34:21).
Des fouilles archéologiques apportent aussi la preuve qu'en ce temps-là la population était plutôt éparse, la plupart des villes étant situées le long de la côte, dans la région de la mer Morte, dans la vallée du Jourdain et dans la plaine de Yizréel. À propos de la Palestine dans la première partie du IIe millénaire avant notre ère, W. Albright dit que la région vallonnée était en grande partie encore vierge de population sédentaire ; la tradition biblique est donc tout à fait exacte quand elle fait errer les patriarches dans les collines du centre de la Palestine et les territoires arides du sud, où il y avait encore largement de la place pour eux (Archaeology of Palestine and the Bible, 1933, p. 131-133). En ce temps-là, Canaan était vraisemblablement soumis à quelque influence et à quelque domination élamites (donc sémites), comme cela ressort du récit biblique de Genèse 14:1-7.
Parmi les villes dans le voisinage desquelles campèrent Abraham, Isaac et Jacob, il y eut Shekèm (Gn 12:6), Béthel et Aï (Gn 12:8), Hébrôn (Gn 13:18), Guérar (Gn 20:1) et Béer-Shéba (Gn 22:19). Bien que les Cananéens ne semblent pas avoir manifesté une grande animosité à l'égard des patriarches hébreux, c'était principalement grâce à la protection divine que ces derniers n'étaient pas attaqués (Ps 105:12-15). Ainsi, quand les fils de Jacob eurent ravagé la ville hivite de Shekèm, c'est parce que “ la terreur de Dieu ” vint sur les villes d'alentour “ qu'on ne poursuivit pas les fils de Jacob ”. - Gn 33:18 ; 34:2 ; 35:5.

S'il a remarqué la faute des Cananéens aux jours d'Abraham, Dieu a fait preuve de patience envers eux pendant plusieurs siècles, leur laissant amplement le temps de changer. - Genèse 15:16.
Les Cananéens se rendaient-ils compte de la gravité de leur faute ?
Ils possédaient la faculté humaine qu'est la conscience, laquelle est reconnue par les juristes comme un fondement universel de la moralité et de la justice (Romains 2:12-15). Malgré cela, les Cananéens ont persisté dans leurs détestables sacrifices d'enfants et leurs pratiques sexuelles honteuses.
Manifestant une justice équilibrée, Dieu a décidé que le pays avait besoin d'être purifié. Il ne s'agissait pas d'un génocide. Les Cananéens, tant individuellement (comme Rahab et sa famille) que par groupes entiers (comme les Guibéonites), étaient épargnés s'ils acceptaient de plein gré les normes morales élevées de Dieu (Josué 6:25 ; 9:3-15). Rahab est devenue un maillon dans la généalogie royale menant au Christ, et des descendants des Guibéonites ont eu le privilège de servir Dieu au temple de Salomon à Jérusalem. - Josué 9:27 ; Ezra 8:20 ; Matthieu 1:1, 5-16.

L'histoire profane révèle aussi qu'avant d'être conquis par les Israélites Canaan avait été vassal de l'Égypte pendant quelque deux siècles. Au cours de cette période, des messages (connus sous le nom de Tablettes d'el-Amarna) envoyés par les rois vassaux de Syrie et de Palestine aux pharaons Aménophis III et Akhenaton révèlent les grands conflits qui opposaient les différentes villes et les intrigues politiques menées dans la région. Quand les Israélites arrivèrent à la frontière de Canaan (1473 avant notre ère), le pays était constitué de nombreuses cités-États, ou petits royaumes, qui présentaient néanmoins une certaine cohésion d'après les liens tribaux. Les espions chargés d'explorer Canaan environ 40 ans plus tôt avaient découvert un pays riche en fruits et des villes bien fortifiées. - Nb 13:21-29 ; voir aussi Dt 9:1 ; Ne 9:25.
Bien que de très nombreux Cananéens aient survécu à la grande conquête et résisté à l'assujettissement, il put être dit, néanmoins, que “ YHWH donna [...] à Israël tout le pays qu'il avait juré de donner à leurs ancêtres ”, qu'il leur avait procuré “ du repos de tous côtés ” et que “ pas une promesse ne faillit de toute la bonne promesse que YHWH avait faite à la maison d'Israël ; tout se réalisa ”. (Jos 21:43-45.) Tout autour des Israélites, les ennemis vivaient dans la crainte et ne constituaient pas une véritable menace pour leur sécurité. Quelque temps auparavant, Dieu avait déclaré qu'il chasserait les Cananéens “ peu à peu ”, de peur que les bêtes sauvages ne se multiplient dans un pays devenu soudainement une solitude désolée (Ex 23:29, 30 ; Dt 7:22). Quoique les Cananéens aient disposé d'un matériel de guerre supérieur, notamment des chars armés de faux, on ne peut pas reprocher à Dieu d'avoir failli à sa promesse si au bout du compte les Israélites ne réussirent pas à prendre certains territoires (Jos 17:16-18 ; Jg 4:13). Le récit biblique montre plutôt que les quelques défaites subies par les Israélites furent imputables à leur infidélité. - Nb 14:44, 45 ; Jos 7:1-12.

Pourquoi Dieu décréta-t-il l'extermination des Cananéens ?

Bien que cela ait déjà été abordé plus haut, pour répondre à cette question, il est nécessaire de revenir plus en détail sur quelques points essentiels :
Le récit historique rapporte que les habitants des villes cananéennes conquises par les Israélites furent complètement anéantis (Nb 21:1-3, 34, 35 ; Jos 6:20, 21 ; 8:21-27 ; 10:26-40 ; 11:10-14). Des détracteurs de la Bible ont invoqué ce fait pour dire que les Écritures hébraïques, ou “ Ancien Testament ”, sont imprégnées de cruauté et truffées de massacres gratuits. Toutefois, la question en litige n'est autre que la reconnaissance ou non de la souveraineté de Dieu sur la terre et ses habitants. Dieu avait transféré le droit de posséder le pays de Canaan à la ‘ semence d'Abraham ', selon les termes d'une alliance appuyée par un serment (Gn 12:5-7 ; 15:17-21 ; voir aussi Dt 32:8 ; Ac 17:26). Mais Dieu n'entendait pas seulement expulser ou déposséder les habitants de ce pays. Son droit d'agir en qualité de “ Juge de toute la terre ” (Gn 18:25), de condamner à la peine capitale ceux qui la méritaient et de faire exécuter une telle sentence, était aussi en cause.
Dieu avait laissé s'écouler 400 ans depuis l'époque d'Abraham pour que ‘ la faute des Amorites soit complète '. (Gn 15:16.) Le fait que les femmes hittites d'Ésaü aient été “ un sujet d'amertume d'esprit pour Isaac et pour Rébecca ”, au point que celle-ci en vint à ‘ prendre sa vie en aversion à cause d'elles ', est certainement une indication de la méchanceté déjà manifeste chez les Cananéens (Gn 26:34, 35 ; 27:46). Au fil des siècles qui suivirent, le pays de Canaan finit par être saturé de pratiques détestables, tels l'idolâtrie, l'immoralité et le meurtre. La religion des Cananéens était extraordinairement vile et perverse, leurs “ poteaux sacrés ” étaient de toute évidence des symboles phalliques (c'est-à-dire des symboles représentants le pénis) et bon nombre de rites en usage sur leurs “ hauts lieux ” consistaient en immondes débordements sexuels et en perversion (Ex 23:24 ; 34:12, 13 ; Nb 33:52 ; Dt 7:5). L'inceste, la sodomie et la bestialité faisaient partie des ‘ agissements du pays de Canaan ' qui le rendaient impur, faute pour laquelle il devait ‘ vomir ses habitants '. (Lv 18:2-25.) Entre autres choses détestables, les Cananéens se livraient aussi à la magie et au spiritisme, ils liaient autrui par des sortilèges et faisaient passer leurs enfants par le feu. - Dt 18:9-12.
Baal était la plus éminente divinité adorée par les Cananéens (Jg 2:12, 13 ; voir aussi Jg 6:25-32 ; 1R 16:30-32). Les déesses cananéennes Ashtoreth (Jg 2:13 ; 10:6 ; 1S 7:3, 4), Ashéra et Anath sont présentées dans un texte égyptien à la fois comme des déesses-mères et comme des prostituées sacrées qui, paradoxalement, demeurent perpétuellement vierges (littéralement : “ les grandes déesses qui conçoivent, mais n'enfantent pas ”). Selon toute apparence, les services de prostituées sacrées faisaient invariablement partie de leur culte. Ces déesses personnifiaient la luxure, mais aussi la violence sadique et la guerre. Ainsi, dans un épisode du Cycle de Baal trouvé à Ougarit, la déesse Anath massacre des hommes, puis suspend des têtes autour d'elle en guise d'ornement et attache des mains d'hommes à sa ceinture tout en pataugeant joyeusement dans leur sang. Les figurines de la déesse Ashtoreth découvertes en Palestine sont celles d'une femme nue dont les organes génitaux sont grossièrement exagérés. Voici ce qu'a déclaré l'archéologue W. Albright à propos du culte phallique des Cananéens : “ Dans sa plus basse expression, [...] le caractère érotique de leur culte s'est forcément abîmé dans les profondeurs les plus sordides de la déchéance humaine. ” - Archaeology and the Religion of Israel, 1968, p. 76, 77 ;
Entre autres pratiques dégradantes, il y avait les sacrifices d'enfants. Selon Merrill Unger, “ des fouilles effectuées en Palestine ont mis au jour des monceaux de cendres et des restes de squelettes de petits enfants dans les cimetières entourant les autels païens, ce qui montre l'étendue de cette abomination cruelle ”. (Archaeology and the Old Testament, 1964, p. 279.) On lit dans Halley's Bible Handbook (1964, p. 161) : “ Les Cananéens adoraient leurs dieux en pratiquant devant eux des actes immoraux qui avaient valeur de rites religieux, et en assassinant leurs premiers-nés, qu'ils offraient en sacrifice à ces mêmes dieux. Il semble que le territoire cananéen soit, dans une grande mesure, devenu une sorte de Sodome et Gomorrhe à l'échelle nationale. [...] Une civilisation aussi répugnante et barbare avait-elle le droit de subsister plus longtemps ? [...] Les archéologues qui effectuent des fouilles dans les villes cananéennes s'étonnent que Dieu ne les ait pas détruites plus tôt. ”

Dieu avait usé de son droit souverain d'exécuter la sentence de mort sur les habitants méchants de la terre entière lors du déluge universel ; il avait agi de même vis-à-vis du District tout entier des villes de Sodome et de Gomorrhe, à cause du ‘ fort cri de plainte les concernant et de leur très lourd péché ' (Gn 18:20 ; 19:13) ; il avait exécuté une sentence de destruction contre les forces militaires de Pharaon à la mer Rouge ; il avait aussi exterminé les maisonnées de Qorah et d'autres rebelles israélites. Toutefois, dans ces cas, Dieu s'était servi des éléments naturels. En revanche, pour ce qui est de Canaan, Dieu chargea les Israélites du devoir sacré d'agir en tant qu'exécuteurs principaux de son décret guidés par son messager angélique et animés par sa force toute-puissante (Ex 23:20-23, 27, 28 ; Dt 9:3, 4 ; 20:15-18 ; Jos 10:42).
En se servant de ces instruments humains, qu'il opposa à “ sept nations plus populeuses et plus fortes ” qu'eux, YHWH exalta sa puissance et confirma sa Divinité. - Dt 7:1 ; Lv 25:38.
Les manifestations puissantes attestant qu'Israël était le peuple choisi par Dieu et son instrument n'avaient pas échappé aux Cananéens (Jos 2:9-21, 24 ; 9:24-27). Toutefois, à l'exception de Rahab, de sa famille et des villes des Guibéonites, ceux qui étaient promis à la destruction ne recherchèrent pas la miséricorde ni ne saisirent l'occasion de fuir ; ils préférèrent s'endurcir dans leur rébellion contre Dieu. Celui-ci ne les obligea pas à se plier et à céder à sa volonté explicite, mais il ‘ laissa s'obstiner leur cœur pour déclarer la guerre à Israël, afin qu'il les voue à la destruction, et qu'on ne les considère pas avec faveur, mais afin qu'il les anéantisse ', conformément au jugement qu'il avait prononcé contre eux. - Jos 11:19, 20.
Avec sagesse, Josué “ n'ôta pas une parole de tout ce que YHWH avait ordonné à Moïse ” au sujet de la destruction des Cananéens (Jos 11:15). Mais la nation d'Israël ne suivit pas son bel exemple et n'élimina pas complètement la cause des souillures du pays. La présence continuelle de Cananéens parmi les Israélites les contamina et, avec le temps, elle fit certainement plus de morts (sans parler des crimes, de l'immoralité et de l'idolâtrie) que le décret d'extermination de tous les Cananéens n'en aurait fait s'il avait été fidèlement exécuté (Nb 33:55, 56 ; Jg 2:1-3, 11-23 ; Ps 106:34-43). Dieu avait averti les Israélites que sa justice et ses jugements ne seraient pas partiaux et que, s'ils nouaient des relations avec les Cananéens, se mariaient avec eux, pratiquaient l'œcuménisme et adoptaient leurs coutumes religieuses et leurs mœurs dépravées, ils s'exposeraient inévitablement au même décret d'extermination et seraient, eux aussi, ‘ vomis par le pays '. - Ex 23:32, 33 ; 34:12-17 ; Lv 18:26-30 ; Dt 7:2-5, 25, 26.

La Terre promise ne leur était que confiée.
Même aux Israélites, à qui il avait donné le pays pour qu'ils en jouissent en tant que propriétaires terriens, Dieu dit qu'ils n'en étaient pas réellement les “propriétaires”, mais qu'il le leur avait seulement confié. Concernant la vente d'un bien foncier de famille, il déclara : “ Ainsi la terre ne se vendra pas à perpétuité, car la terre est à moi. Car vous êtes, à mon point de vue, des résidents étrangers et des immigrants. ” (Lv 25:23). Dieu avait expulsé les Cananéens du pays parce qu'ils pratiquaient des choses immondes. Il avertit les Israélites qu'il leur supprimerait tout titre de propriété et qu'il les chasserait du pays s'ils adoptaient ces pratiques, et, lorsque plus tard ils le firent, il les envoya en exil (Lv 18:24-30 ; 25:18, 19 ; 26:27-33 ; Jr 52:27). Après 70 ans de désolation de leur pays, de 607 à 537 avant notre ère, Dieu, miséricordieusement, les y réinstalla, mais cette fois sous la domination des nations non israélites. Enfin, en 70 de notre ère, les Romains détruisirent complètement Jérusalem et dispersèrent ses habitants…

Maintenant que la raison de la destruction des Cananéens a bien été développée, il convient de montrer toute la différence entre cette première conquête voulue par Dieu et celle qui a eu lieu en 1948 pour s'aggraver lors de la Guerre des 6 jours en 1967 et continuer jusqu'en 2008.

Pour cela, il faut prendre le texte biblique de référence où Dieu s'adresse à Abraham par le moyen d'un ange: “ ‘ Oui, je jure par moi-même ', c'est là ce que déclare YHWH, ‘ que, puisque tu as fait cette chose et que tu n'as pas refusé ton fils, ton unique, je te bénirai à coup sûr et je multiplierai à coup sûr ta semence comme les étoiles des cieux et comme les grains de sable qui sont sur le bord de la mer ; et ta semence prendra possession de la porte de ses ennemis. Et par le moyen de ta semence se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre. ' ” - Genèse 22:16-18.
Lorsqu'il est question de la descendance d'Abraham ou d'autres hommes, les termes hébreux et grecs employés sont au singulier et désignent habituellement cette descendance dans un sens collectif. Il semble y avoir une raison essentielle pour que le collectif "zèra", “ semence ”, soit employé aussi souvent en rapport avec la postérité d'Abraham plutôt que banim, “ [des] fils ” (singulier : bén), un mot strictement pluriel. L'apôtre Paul fait ressortir ce fait en expliquant que, lorsqu'il parlait des bénédictions qui viendraient par la semence d'Abraham, Dieu faisait essentiellement référence à une seule personne, à savoir Christ. Paul dit : “ Or les promesses ont été énoncées à l'adresse d'Abraham et de sa semence. On [ou : Il] ne dit pas : ‘ Et aux semences [gr. : spérmasin] ', comme pour beaucoup, mais comme pour une seule : ‘ Et à ta semence [gr. : spérmati] ', qui est Christ. ” - Ga 3:16.
Certains spécialistes contestent la déclaration de Paul à propos de l'emploi de “ semence ” au singulier et au pluriel. Ils font remarquer qu'en hébreu le mot pour “ semence ” (zèra), lorsqu'il est employé pour postérité, ne change jamais de forme. Par ailleurs, les adjectifs et les verbes qui l'accompagnent n'indiquent pas en eux-mêmes si le mot pour “ semence ” sous-entend un singulier ou un pluriel.
Cela dit, il est un autre élément qui démontre que l'explication de Paul était exacte, tant du point de vue de la grammaire que de la doctrine. Expliquant cet élément, la Cyclopædia de J. M'Clintock et J. Strong (1894, vol. IX, p. 506) déclare : “ En ce qui concerne les pronoms, la construction est entièrement différente des deux cas précédents [c'est-à-dire celui des verbes et celui des adjectifs employés avec le mot “ semence ”]. Un pronom singulier [employé avec zèra] désigne une personne seule, un individu isolé ou un parmi beaucoup ; tandis qu'un pronom pluriel représente tous les descendants. La Sept[ante] suit invariablement cette règle. [...] Pierre comprenait cette construction, car nous le voyons déduire une semence au singulier de Genèse XXII, 17, 18, lorsqu'il s'adresse aux Juifs de naissance de la ville de Jérusalem avant la conversion de Paul (Actes III, 26), conformément au précédent laissé mille ans auparavant par David (Psaumes lXXII, 17). ”
Cet ouvrage de référence ajoute : “ Paul n'établit pas une distinction entre une semence et une autre, mais entre la semence unique et les semences nombreuses ; si on considère par ailleurs qu'il cite le même passage que Pierre [mentionné précédemment], son argument est pleinement soutenu par le pronom ‘ ses [non pas leurs] ennemis '. Semence avec un pronom singulier est exactement équivalent à fils [au singulier]. ”
À titre d'exemple en français, l'expression “ ma progéniture ” peut désigner un seul ou de nombreux individus. Mais si on parle ensuite de la progéniture concernée en disant “ il ” ou “ elle ”, il apparaît que le mot désigne un enfant ou un descendant unique.
La promesse faite à Abraham que toutes les familles de la terre se béniraient en sa “ semence ” ne pouvait pas signifier que tous les descendants d'Abraham seraient sa “ semence ”, puisque les descendants de son fils Yishmaël et ceux des fils qu'il eut de Qetoura ne furent pas utilisés pour la bénédiction du genre humain. La semence apportant la bénédiction vint par Isaac.
Dieu déclara : “ C'est par le moyen d'Isaac que viendra ce qui sera appelé ta semence. ” (Gn 21:12 ; Hé 11:18). Cette promesse se précisa encore par la suite lorsque, des deux fils d'Isaac, Jacob et Ésaü, Jacob reçut une bénédiction spéciale (Gn 25:23, 31-34 ; 27:18-29, 37 ; 28:14). Plus tard, Jacob réduisit les possibilités en montrant que le rassemblement du peuple reviendrait à Shilo (qui signifie “ Celui à qui il est, Celui à qui il appartient ”) de la tribu de Juda (Gn 49:10). Puis, de tout Juda, la semence à venir fut circonscrite à la lignée de David (2S 7:12-16). Cette précision progressive n'avait pas échappé aux Juifs du Ier siècle de notre ère, qui attendaient effectivement qu'une seule personne vienne comme Messie ou Christ, comme libérateur (Jn 1:25 ; 7:41, 42), en pensant aussi, toutefois, qu'eux-mêmes, la descendance (ou semence) d'Abraham, seraient le peuple favorisé sauf qu'une partie d'entre eux a joué un rôle dans la mise à mort de cette même semence - Jn 8:39-41.
La “semence ” arrive.
Jésus, comme l'a établi ce qui précède, est la “ semence ” principale par sa mère Marie, de la semence d'Abraham ; il était de la tribu de Juda ; il était de la lignée de David, que ce soit de naissance, par Marie, ou légalement, par son père adoptif Joseph (Mt 1:1, 16 ; Lc 3:23, 31, 33, 34). Jésus remplissait donc les conditions requises selon les promesses prophétiques.
Mais ce n'est qu'en l'an 29 de notre ère, lorsqu'il fut baptisé par Jean dans le Jourdain, que l'esprit saint, venant sur Jésus, se manifesta à Jean sous la forme d'une colombe, et Dieu lui-même reconnut à ce moment-là Jésus comme étant celui qu'il agréait laissant entendre que la semence d'Abraham était enfin apparue. - Mt 3:13-17 ; Lc 3:21-23 ; Jn 3:3.

Le rôle principal du peuple d'Israël était donc de produire cette semence qui devait sauver l'humanité comme l'indique la promesse de Dieu faite à Abraham : “Et par le moyen de ta semence se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre.” - Gn 22:18.
Il fallait donc donner un territoire à la descendance d'Abraham pour qu'elle puisse produire cette semence qui doit sauver le monde des hommes et l'emplacement choisi fût le territoire de Canaan…

Voilà 2000 ans que la semence tant attendue est apparue !
Depuis cet évènement, Dieu n'a aucune raison de persister à donner cette partie géographique du monde à la descendance d'Abraham.
Toutes les guerres et massacres qui ont eu lieu après cela, ont pour origine la folie humaine…
En d'autres termes, ce qui se passe là-bas depuis la destruction de Jérusalem par les Romains en 70 de notre ère n'est certainement pas la volonté de Dieu mais plutôt celle du Diable !

La Bible (et même la tradition musulmane) montre que c'est le Christ qui viendra en tant qu'exécuteur du jugement de Dieu sur les hommes afin d'accomplir pleinement cette promesse faite à Abraham : “Et par le moyen de ta semence se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre.” - Gn 22:18.

En effet, la Bible montre que Dieu (YHWH) va détruire le système de domination des hommes pour éviter à la race humaine de s'autodestruire d'elle même en utilisant Jésus en tant que roi intronisé dans les cieux pour exercer le pouvoir politique sur toute la terre (depuis les cieux) en vu de la transformer en paradis avec des humains respectueux et reconnaissants pour toutes ces merveilleuses bénédictions. Mathieu 6 : 9 et 10 ; Daniel 2 : 44 ; Révélation (ou Apocalypse) 11 : 15 et 18.

ANNEXE – Le Coran :

La Sourate 19 de Marie (Maryam) des versets 49 aux versets 58 dit ceci :

[49] Puis, quand il se fut séparé d'eux et de ce qu'ils adoraient en dehors de Dieu, Nous lui fîmes don d'Isaac et de Jacob, et Nous élevâmes chacun d'eux au rang de prophète. [50] Nous les reçûmes en Notre grâce et Nous les dotâmes d'un franc et sublime parler.
[51] Rappelle également l'histoire de Moïse, telle qu'elle est citée dans le Coran. C'était un véritable élu de Dieu, un messager et un prophète.
[52] Nous l'appelâmes du versant droit du Sinaï et Nous en fîmes un confident. [53] Et par un effet de Notre grâce, Nous lui donnâmes son frère Aaron comme prophète. [54] Rappelle aussi l'histoire d'Ismaël, telle qu'elle est citée dans le Coran. Il était fidèle à ses promesses et il était un messager et un prophète. [55] Il recommandait à sa famille la prière et la zakât, et il était agréé auprès de son Seigneur. [56] Rappelle aussi l'histoire d'Idrîs, telle qu'elle est citée dans le Coran. C'était un homme véridique et un prophète [57] et Nous l'avons promu à un rang élevé.
[58] Tels sont ceux que Dieu a gratifiés de Ses bienfaits parmi les prophètes qui descendent directement d'Adam, ou qui sont issus des rescapés de l'arche de Noé, ou de la POSTERITE d'Abraham et d'Israël, ou de ceux que Nous avons mis sur la bonne voie et que Nous avons ELUS.

Le mot “postérité” dans le Coran est égal à “semence” dans la Bible.
Il est intéressant de noter que les mots “postérité d'Abraham et d'Israël” et “élus” apparaissent tous deux dans un même verset…

Le temps de l'absence de connaissance étendue sur un sujet donné tout en disant qu'il faut y méditer dessus est révolu.

$tef
Mardi 04 Mars 2008
sb@2dcom.fr
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9 janvier 2009 5 09 /01 /janvier /2009 21:25
Peu après, au moyen de leurs machines de guerre les Romains s'attaquèrent à la première des trois murailles au nord de Jérusalem. Le quinzième jour, cette muraille tomba aux mains des Romains. Quatre jours après, ils furent maîtres de la seconde. Mais les Juifs contre-attaquèrent et les repoussèrent. Puis après quatre jours de combats durant lesquels ils subirent de lourdes pertes, les Romains reprirent la seconde muraille. Ils en démolirent toute la partie nord, d'un bout à l'autre. Il ne restait donc plus qu'un mur.
Plus tard, Titus tint un conseil de guerre et proposa la construction d'une enceinte tout autour de la ville. Étant donné que les Juifs seraient dans l'impossibilité de sortir de la ville, Titus pensait que cela les inciterait à se rendre ou lui faciliterait la prise de la ville à cause de la famine qui en résulterait. Son plan fut adopté. Les soldats furent organisés pour réaliser ce projet. Le travail de construction du mur se transforma en un concours de vitesse qui opposa les légions, soulevant un grand enthousiasme parmi les soldats qui se dépêchaient pour finir leur portion les premiers. Sur le plan individuel, les hommes étaient animés du désir de plaire à leurs supérieurs. Cette
lus tard, Titus tint un conseil de guerre et proposa la construction d'une enceinte tout autour de la ville. Étant donné que les Juifs seraient dans l'impossibilité de sortir de la ville, Titus pensait que cela les inciterait à se rendre ou lui faciliterait la prise de la ville à cause de la famine qui en résulterait. Son plan fut adopté. Les soldats furent organisés pour réaliser ce projet. Le travail de construction du mur se transforma en un concours de vitesse qui opposa les légions, soulevant un grand enthousiasme parmi les soldats qui se dépêchaient pour finir leur portion les premiers. Sur le plan individuel, les hommes étaient animés du désir de plaire à leurs supérieurs. Cette fortification de plus de sept kilomètres de long fut achevée en trois jours.
Ainsi s'accomplissaient les paroles prophétiques de Jésus concernant Jérusalem, savoir : “Les jours viendront sur toi, où tes ennemis feront une fortification autour de toi, avec des pieux taillés en pointe, et t'encercleront, et te presseront de toutes parts.” - Luc 19:43.

À Jérusalem, la famine était maintenant terrible. Josèphe écrit : “Les maisons étaient pleines des corps morts des femmes et des enfants, et les rues de ceux des vieillards. Les jeunes tout enflés et tout languissants allaient en chancelant à chaque pas dans les places publiques ; on les aurait plutôt pris pour des spectres que pour des personnes vivantes, et la moindre chose qu'ils rencontraient les faisait tomber. Ainsi ils n'avaient pas la force d'enterrer les morts, et quand ils l'auraient eue, ils n'auraient pu s'y résoudre tant à cause de leur trop grand nombre, que parce qu'ils ne savaient combien il leur restait encore à eux-mêmes de temps à vivre. Que si quelques-uns s'efforçaient de rendre ce devoir de piété, ils expiraient presque tous en s'en acquittant, et d'autres se traînaient comme ils pouvaient jusqu'au lieu de leur sépulture pour y attendre le moment de leur mort qui était si proche. Au milieu d'une si affreuse misère on ne voyait point de pleurs, on n'entendait point de gémissements.” Ne pouvant aller chercher de l'herbe à cause de la fortification, certains habitants de Jérusalem étaient dans une telle détresse qu'ils ramassaient et mangeaient les détritus qu'ils trouvaient dans les égouts et sur les tas de fumier. Les Romains apprirent que durant le siège de la ville pas moins de 600 000 cadavres avaient été jetés hors des portes de Jérusalem.
Finalement, les Romains pénétrèrent jusque dans l'enceinte du temple. Après que le sanctuaire eut été incendié, ils décidèrent de mettre le feu aux autres bâtiments. Environ 6 000 personnes s'étaient réfugiées sur le toit de la dernière colonnade de l'esplanade du temple. Elles avaient cru aux paroles d'un faux prophète qui leur avait dit d'aller là pour y recevoir des signes de leur délivrance. Mais les soldats incendièrent la colonnade par en dessous. De nombreux Juifs sautèrent de la galerie en flammes et furent tués tandis que d'autres périrent dans l'incendie.
Quand le siège fut terminé, le nombre des victimes était effroyable.
Environ 1 100 000 Juifs avaient péri. Au total, il y eut 97 000 prisonniers. Les jeunes gens les plus forts et les plus beaux furent gardés pour la procession triomphale. Un grand nombre des autres captifs furent envoyés en Égypte et à Rome pour y effectuer des travaux pénibles, et certains périrent dans les arènes, dans différentes provinces romaines. Les prisonniers âgés de moins de dix-sept ans furent vendus.
Après avoir donné ces chiffres, Josèphe argumente. Il dit : “La plupart étaient de race juive, mais pas natifs de Jérusalem. Ils s'étaient rassemblés, venant de tous les coins du pays, pour la fête des Azymes, et ils avaient été brusquement cernés par la guerre, de sorte que leur entassement avait d'abord provoqué des ravages par la peste, puis accéléré les effets de la famine. Une preuve que la ville contenait un si grand nombre de gens, ce sont les résultats du recensement opéré du temps de Cestus. Ce dernier, voulant convaincre Néron, qui méprisait la nation, de la puissance de cette ville, invita les chefs des prêtres à faire un recensement de la population par les moyens qu'ils jugeraient appropriés. (…), à cette époque, toute la nation, par une fatalité, se trouva enfermée comme dans une prison, et c'est sur une citée bourrée d'habitants que la guerre referma son étau. ”
Le siège de Jérusalem avait duré moins de cinq mois. Toutefois, conformément à la prophétie de Jésus, c'était la tribulation la plus terrible qu'avait jamais subie cette ville (Matthieu 24: 21). Jérusalem et son temple furent rasés. Seules trois tours et une partie de la muraille occidentale restèrent debout. Josèphe écrit : “Cet ordre [de ruiner toute la ville] fut si exactement exécuté qu'il ne parut plus aucune marque qu'il y eût eu des habitants.”
C'est ainsi que le système de choses juif disparut. Désormais, les Juifs n'avaient plus de temple. Toutes leurs archives furent détruites, si bien qu'aujourd'hui aucun Juif ne peut prouver qu'il descend d'une famille de prêtres ou qu'il est de la tribu royale de Juda. Jésus Christ est le seul dont il est prouvé par les textes, dit “sacrés”, qu'il descend de Juda par David.

J'ouvre une parenthèse pour développer ce point :
[ La généalogie de Jésus est la première preuve tirée des Écritures grecques chrétiennes établissant qu'il était le Messie. La Bible avait prédit que le Messie viendrait de la famille du roi David (Psaume 132:11, 12; Ésaïe 11:1, 10). L'Évangile selon Matthieu commence ainsi: “Livre de l'histoire de Jésus Christ, fils de David, fils d'Abraham.” Matthieu prouve cette déclaration hardie en retraçant l'ascendance de Jésus par celle de son père adoptif, Joseph (Matthieu 1:1-16). Quant à l'Évangile selon Luc, il suit l'ascendance de Jésus par sa mère, Marie, jusqu'à Adam, en passant par David et Abraham (Luc 3:23-38). Ainsi, les rédacteurs des Évangiles établissent que Jésus était héritier de David au regard aussi bien de la loi que des liens du sang. Même ceux qui refusent avec le plus d'acharnement le statut de Messie à Jésus ne peuvent nier que, selon ses propres paroles, il était fils de David. Pourquoi ? Pour deux raisons. Premièrement, parce que ces paroles ont été abondamment répétées dans Jérusalem pendant des dizaines d'années avant que la ville ne soit détruite en 70 de notre ère (voir Matthieu 21:9; Actes 4:27; 5:27, 28). Si elles avaient été fausses, n'importe quel adversaire de Jésus - et il en comptait beaucoup - aurait pu prouver qu'il était un imposteur simplement en vérifiant son ascendance dans les généalogies appartenant aux archives publiques. Mais on ne trouve pas trace d'une seule personne ayant contesté que Jésus descendait du roi David. De toute évidence, il s'agissait d'un fait inattaquable. Matthieu et Luc ont sans doute pris directement dans les documents publics les noms importants qu'ils ont reproduits dans leurs récits. Deuxièmement, des écrits non bibliques confirment que la généalogie de Jésus était communément acceptée. Ainsi, le Talmud rapporte qu'au IVe siècle un rabbin a lancé des attaques virulentes contre Marie, la mère de Jésus, pour ‘avoir joué les prostituées avec des charpentiers'; toutefois, le même passage reconnaît qu'“elle descendait de princes et de chefs”. Auparavant, Hégésippe, historien du IIe siècle, avait relaté que lorsque l'empereur romain Domitien voulut exterminer tous les descendants de David, certains ennemis des premiers chrétiens dénoncèrent les petits-fils de Jude, demi-frère de Jésus, “comme étant de la famille de David”. Si Jude était connu pour être un descendant de David, Jésus ne l'était-il pas lui aussi ? Incontestablement ! - Galates 1:19; Jude 1. ] – Fin de la parenthèse.

L'une des plus remarquables prédictions de la prophétie de Jésus annoncée 37 ans à l'avance concernait le temple de Jérusalem.

Celui-ci ne devait pas seulement tomber aux mains de l'ennemi, mais il allait être entièrement rasé. Pas moins de trois historiens ont rapporté ces paroles de Jésus Christ : “Il ne restera pas ici pierre sur pierre qui ne soit renversée.” (Luc 21:6; Matthieu 24:1, 2; Marc 13:1, 2).
Il ne faut pas oublier que le temple de Jérusalem était une source de fierté non seulement pour les Juifs mais aussi pour tout l'Empire romain. Hérode le Grand, roi nommé par le Sénat romain, avait commencé à l'agrandir et à l'embellir.
On le considérait comme un chef-d'œuvre architectural et artistique; les prosélytes juifs et les admirateurs du monde entier avaient participé à sa construction par leurs dons.
Josèphe en était très fier. “Dans l'aspect extérieur du bâtiment, dit-il, rien n'était omis pour frapper l'esprit et les yeux. En effet, comme il était recouvert de tous côtés par d'épaisses plaques d'or, dès le lever du soleil il réfléchissait la lumière avec une telle intensité qu'il obligeait ceux qui étaient amenés à le regarder à détourner les yeux comme devant les rayons du soleil.”

Lorsque, selon Josèphe, le général Titus tint un conseil de guerre et décida de ne pas détruire le temple, on aurait pu croire que la prophétie de Jésus ne se réaliserait pas. Titus aurait dit aux Juifs : “Je ne me suis servi qu'à l'extrémité de mes machines, j'ai modéré l'ardeur de mes soldats pour sauver la vie à plusieurs de vous ; je n'ai point remporté d'avantage que je ne vous aie ensuite encore exhortés à la paix, agissant ainsi quoique victorieux de même que si j'eusse été vaincu. Lorsque je me suis trouvé proche du temple, au lieu de me servir pour le ruiner du pouvoir que me donnait le droit de la guerre, je vous ai conjurés de le conserver et permis d'en sortir en toute assurance pour en venir ailleurs à un combat si vous aviez tant d'amour pour la guerre.”
Mais quelle fut la suite des événements ? Alors que la bataille pour le temple faisait rage, un soldat romain inconnu, en dépit de l'ordre du général, jeta un brandon dans le sanctuaire et le magnifique temple se changea rapidement en fournaise. Bien sûr, cela ne suffit pas pour raser les murs du temple formés d'énormes blocs de pierres taillées. Allaient-ils être épargnés?
Comme la ville était enfin prise et que le temple était en cendres, Titus “ordonna de détruire de fond en comble toute la cité et le temple”, à la réserve de quelques tours pour montrer la puissance des fortifications que les Romains avaient réussi à conquérir. Malgré les intentions des Juifs et celles du général, les paroles de Jésus s'étaient révélées véridiques.
L'entrée de Jérusalem fut par décret rigoureusement interdite aux Juifs. Sans temple, sans terre, avec un peuple dispersé d'un bout à l'autre de l'Empire romain, le judaïsme ne pourrait survivre qu'à travers un nouveau mode d'expression. Les Sadducéens ayant disparu à la suite de la destruction du temple, la loi orale dont les Pharisiens s'étaient faits les défenseurs devint le centre d'un nouveau judaïsme: le judaïsme rabbinique. On encouragea davantage l'étude, les prières et les œuvres pieuses qui remplacèrent les sacrifices et les pèlerinages au temple. On pouvait dès lors pratiquer le judaïsme n'importe où, n'importe quand, dans n'importe quel contexte culturel. Les rabbins couchèrent la loi orale par écrit, non sans avoir compilé des commentaires sur elle, puis des commentaires sur les commentaires; l'ensemble devint connu sous le nom de Talmud.

Quel fut le résultat de ces diverses influences ?
Dans son livre intitulé Les Juifs, Dieu et l'histoire, Max Dimont dit que les Pharisiens portaient le flambeau de l'idéologie et de la religion juive, “mais le flambeau lui-même portait la marque des philosophes grecs”. La majeure partie du Talmud avait beau être d'un légalisme extrême, ses illustrations et ses explications reflétaient nettement l'influence de la philosophie grecque. Il exposait par exemple en termes juifs des concepts religieux grecs, tels que celui de l'immortalité de l'âme.
Incontestablement, en cette ère rabbinique nouvelle, la vénération du Talmud - qui était à l'époque un mélange de philosophie légaliste et de philosophie grecque - s'intensifia parmi les Juifs, à tel point qu'au Moyen Âge ils le révéraient davantage que la Bible elle-même.

Pour expliquer le fait qu'en 132 de notre ère, les juifs de Judée et des pays environnants (donc la Galilée) se soulevèrent après avoir appris que l'empereur Hadrien avait l'intention de reconstruire la ville de Jérusalem comme ville païenne et que les rebelles chassèrent les romains de la ville à la suite de quoi Simon est proclamé roi des juifs, il suffit de montrer qu'à quelques sept kilomètres au nord-ouest de Nazareth, se trouvait une ville qui a été qualifiée de “ parure de toute la Galilée ” par Flavius Josèphe, à savoir : Sepphoris.
En effet, après la chute de Jérusalem en 70, Sepphoris est devenue la principale ville juive de Galilée. Elle a plus tard accueilli le Sanhédrin, la cour suprême juive. Pendant un temps, elle a été un grand centre intellectuel et religieux juif. C'est de là que, petit à petit et avec le temps, les juifs de Galilée on repris le contrôle de la judée.

Quelques détails sur la ville de Sepphoris : [ Après la mort d'Hérode le Grand, probablement en 1 avant notre ère, les habitants de Sepphoris se sont révoltés contre Rome, ce qui a entraîné la destruction de leur ville. Hérode Antipas, fils d'Hérode le Grand, a hérité de la Galilée et de la Pérée ; il a choisi de bâtir sa capitale sur les ruines de Sepphoris. La ville a été reconstruite dans le style gréco-romain, mais la population était essentiellement juive. Selon le professeur Richard Batey, elle est devenue “ le centre administratif de la Galilée et de la Pérée ”, jusqu'à ce qu'Antipas fonde Tibériade vers 21 de notre ère et en fasse sa nouvelle capitale. C'est à cette époque que Jésus vivait non loin de Sepphoris. Le professeur James Strange, qui a fait des fouilles à Sepphoris, décrit la ville comme ayant des archives, un trésor, un dépôt d'armes, des banques, des bâtiments publics et des marchés où se vendaient de la céramique, de la verrerie, des objets en métal, des bijoux et toutes sortes de produits alimentaires. Il s'y trouvait aussi des tisserands et des marchands de vêtements, ainsi que des boutiques proposant notamment de la vannerie, des meubles et des parfums. On estime que la ville comptait à l'époque entre 8 000 et 12 000 habitants. ]

L'histoire atteste clairement qu'il y a bien eu un véritable exil des juifs de Judée.
A la différence des judéens, les juifs de Galilée conquis par Rome en 67 de notre ère, n'ont pas subit un exil systématique ; le général Vespasien, ayant manifestement épargné quelques villes galiléennes dont Sepphoris faisait partie, leur donna la possibilité, involontairement certes, de reprendre petit à petit les territoires de Judée…
Logiquement et avec un peu de patience, le temps que les tensions retombent avec les romains, il a vraisemblablement été possible aux juifs galiléens d'investir les terres de Judée durant les décennies qui ont suivi la destruction de Jérusalem en 70 de notre ère…

Pour conclure, et pour revenir au livre "Le « peuple juif » : une invention", je voudrais ajouter que je ne remets pas en question les propos du Professeur Zand, lorsqu'il est dit (au paragraphe 7 de “Une autre traduction de l'article”) qu'il vise à promouvoir l'idée qu'Israël devrait être un « Etat de tous ses citoyens » - juifs, Arabes et autres – par opposition à son identité proclamée de « pays juif et démocratique ».

Même si ces objectifs sont apparemment nobles, ce n'est pas en tordant l'histoire de cette façon qu'il va (ou qu'ils vont) y arriver !

Le temps de prendre ses désirs d'intellectuel pour des réalités est révolu.

$tef http://www.alterinfo.net/Destruction-de-Jerusalem-et-exil-des-juifs-par-les-romains-en-70-de-notre-ere-realites-archeologiques-et-historiques-_a17850.html

Mardi 18 Mars 2008
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9 janvier 2009 5 09 /01 /janvier /2009 21:24
Destruction de Jérusalem et exil des juifs par les romains en 70 de notre ère : réalités archéologiques et historiques ?
Cet article est une réponse au livre du Professeur Shlomo Sand, "Le « peuple juif » : une invention", où il est indiqué sur http://www.alterinfo.net/Le-peuple-juif-une-invention_a17598.html que c'est "l'un des livres les plus fascinants et stimulants publiés ici depuis longtemps" !
Dans l'article sur Alter Info, il est dit que "Sand rejette la plupart des histoires de la formation de l'identité nationale dans la Bible".
En lisant cela, et même si cette phrase fait partie d'une présentation condensée de son livre par un tiers, on peut facilement en déduire que l'auteur remet tout en question.
En effet, il conteste la conquête de Canaan sous Josué ainsi que d'autres évènements bibliques historiques. Il les considère comme “de la fiction, une mythologie qui a servi de prétexte à la création de l'Etat d'Israël.”
Mais sa thèse semble pour le moins contradictoire.
Par exemple, si on prend au pied de la lettre l'affirmation que la conquête de Canaan sous Josué n'a pas eu lieu, alors cela signifie qu'il n'y a pas eu non plus de dynastie davidique. Sans dynastie davidique, pas de prise de Jérusalem quelques 600 ans avant notre ère par les Babyloniens ni exil des juifs en Babylonie… Sauf qu'un peu plus loin, il parle lui-même de cet exil (voir paragraphe 3 de “Une autre traduction de l'article” dont l'adresse est donnée plus haut).
Pour obtenir des preuves archéologiques sur la réalité de la conquête de Canaan par les israélites, voir l'article : “Est-il juste d'associer la conquête de Canaan par les hébreux en 1470 avant notre ère avec la création de l'état d'Israël en 1948 ?” (pour s'y rendre : depuis la page d'accueil d'Alter Info, cliquer sur le dossier “Sciences et Croyances” dans la colonne noire à gauche, juste au dessus de “Réseau Voltaire”).

Destruction de Jérusalem et exil des juifs par les romains en 70 de notre ère : réalités archéologiques et historiques ?
JÉRUSALEM, au Moyen-Orient, abrite un site historique fascinant, propre à susciter l'intérêt des gens réfléchis. Selon Tacite, historien romain du 1er siècle, il y avait sur ses hauteurs “un temple d'une richesse inouïe”. Mais aujourd'hui, à l'exception de la plate-forme, il ne reste rien de ce bâtiment.

Le livre “La Bible à la lumière de l'archéologie” (Mulhouse, 1975) de J. Thompson, p. 280 dit ceci : “Jérusalem fut systématiquement détruite et le Temple démoli. Les travaux archéologiques nous montrent aujourd'hui combien de constructions juives furent détruites dans tout le pays.”
Les archéologues ont fait de nombreuses découvertes dans la zone située au sud de la plate-forme du temple. ‘Parmi les plus intéressantes, écrit J. Thompson dans son livre déjà cité (“La Bible à la lumière de l'archéologie”), figure la mise au jour d'un certain nombre d'énormes pierres de construction datant de l'époque d'Hérode, pierres qui ont, semble-t-il, été lancées du haut du temple lors de la destruction de Jérusalem, en 70 de notre ère.'

Si l'on veut remettre efficacement en question tout ce que raconte la Bible à propos du peuple Israélite, il y a une solution : détruire les preuves que contiennent de nombreux musées tels que le Louvre, le British Muséum et beaucoup d'autres encore, car elles sont trop abondantes !
Destruction de Jérusalem et exil des juifs par les romains en 70 de notre ère : réalités archéologiques et historiques ?
Dans son livre "Le « peuple juif » : une invention", Shlomo Sand affirme que l'exil des juifs après la destruction de Jérusalem par les romains n'a jamais eu lieu.

Bien que l'auteur ne conteste pas directement l'historicité de la destruction de Jérusalem en 70 de notre ère, il convient de montrer que cette destruction est incontestablement gravée dans les murs de l'histoire.
En effet, aujourd'hui encore dans la ville de Rome, il existe un témoignage de la destruction de Jérusalem en 70 de notre ère. Il s'agit de l'Arc de Titus que les Romains érigèrent en 81 pour commémorer la prise de Jérusalem où un relief montre des soldats romains qui emportent les ustensiles sacrés du temple (voir photo).
Destruction de Jérusalem et exil des juifs par les romains en 70 de notre ère : réalités archéologiques et historiques ?
Concernant la réalité de l'exil des juifs à cette époque, il faut se référer à l'historien le plus fiable en la matière puisqu'il a été témoin oculaire de la destruction de Jérusalem en 70 de notre ère.
Je veux parler de Joseph ben Matthias plus tard appelé “Titus Flavius Josephus” communément connu sous le nom de “Flavius Josèphe” :

Josèphe était officier de l'armée, diplomate, Pharisien et homme d'une grande érudition. Il est né en 37 de notre ère, dans la première année de l'empereur romain Caligula. Son père appartenait à une famille sacerdotale; quant à sa mère, Josèphe affirmait qu'elle descendait du grand prêtre asmonéen Jonathan.
Durant son adolescence, Josèphe étudie assidûment la Loi mosaïque. Il analyse avec soin trois sectes du judaïsme: les Pharisiens, les Sadducéens et les Esséniens. Choisissant ces derniers, il décide de passer trois ans dans le désert avec un ermite nommé Bannus, probablement un Essénien. À 19 ans, Josèphe quitte Bannus et retourne à Jérusalem où il rallie les Pharisiens.
Josèphe fait un voyage à Rome en 64 de notre ère, pour intervenir en faveur des prêtres juifs traduits en justice devant l'empereur Néron par Félix, procurateur de Judée. Au cours de son voyage, Josèphe fait naufrage et frôle la mort. Sur les 600 passagers du navire, 80 seulement ont la vie sauve.
Pendant son séjour à Rome, Joseph est présenté à la femme de Néron, l'impératrice Poppée, par un acteur juif. C'est grâce à son intervention qu'il peut réussir sa mission. La splendeur de Rome produit une impression durable sur Josèphe.
Lorsque Josèphe retourne en Judée, les Juifs sont déterminés à se rebeller contre Rome. Il tente de convaincre ses compatriotes de l'inefficacité d'une guerre contre Rome. Mais il ne parvient pas à les dissuader et craint probablement d'être considéré comme un traître, aussi accepte-t-il d'être nommé commandant des troupes juives en Galilée. Il rassemble et prépare ses hommes, et constitue des réserves afin d'affronter les armées romaines, mais ses efforts sont vains. La Galilée tombe aux mains de l'armée de Vespasien. La forteresse de Jotapate, où s'est réfugié Josèphe, est conquise après un siège de 47 jours.
En se rendant, Josèphe se montre rusé et prédit à Vespasien qu'il sera bientôt empereur. S'il connaît la prison, Josèphe échappe toutefois aux sanctions grâce à sa prédiction, car, quand elle se réalise, Vespasien lui rend la liberté. Dès lors, sa vie va changer: jusqu'à la fin de la guerre, Josèphe servira d'interprète et de négociateur aux Romains. Pour honorer son protecteur Vespasien et ses fils Titus et Domitien, Josèphe ajoute le patronyme Flavius à son nom.
Après la guerre, Josèphe est allé à Rome. Bénéficiant de la protection des Flaviens, citoyen romain, il a vécu dans l'ancien palais de Vespasien, recevant une pension de l'empereur et des dons de Titus. Josèphe a poursuivi ensuite une carrière littéraire.

La plus ancienne des œuvres de Josèphe s'intitule La guerre des Juifs. Il aurait préparé ce récit en sept volumes pour les Juifs, afin de leur montrer la supériorité des forces romaines de manière réaliste, et de les dissuader de toute révolte éventuelle. Cette œuvre présente un examen attentif de l'histoire juive, depuis la prise de Jérusalem par Antiochus Épiphane (au IIe siècle avant notre ère) jusqu'à la grande rébellion en 67 de notre ère. Témoin direct, Josèphe décrit ensuite la guerre dont l'an 73 a marqué le point culminant avec la prise de Massada par les Romains.

C'est donc en m'appuyant principalement sur le livre en ma possession, “La guerre des Juifs” de Flavius Josèphe (dont l'original a été écrit en Grec) traduit par Pierre Savinel et publié par les Editions de Minuit en 1977, que je vais tenter d'apporter une réponse en rapport avec la réalité de l'exil des Juifs en 70 de notre ère que l'ouvrage de Shlomo Sand intitulé "Le « peuple juif » : une invention" conteste.

Selon Josèphe, en l'an 66 une suite d'événements rendirent inévitable la guerre avec Rome. Une bande de Juifs prirent la forteresse de Massada, près de la mer Morte, exterminèrent la garnison romaine et la remplacèrent par des Juifs de leur parti. À Jérusalem, Éléazar, commandant du temple, persuada ceux qui y officiaient de ne pas accepter de présents ou d'offrandes de la part des étrangers. À la suite de cela, et malgré l'intervention des prêtres en chef et des citoyens en vue, ils cessèrent d'offrir des sacrifices pour Rome et César.
Par crainte des représailles romaines, les principaux citoyens, prêtres en chef et Pharisiens en vue, convoquèrent une assemblée publique durant laquelle ils dénoncèrent la folie de cette révolte. Mais leurs efforts furent vains. Ils envoyèrent donc deux délégations, l'une au gouverneur Florus, l'autre au roi Agrippa, pour demander leur aide. Agrippa répondit en envoyant une armée. C'est alors que les combats commencèrent à l'intérieur de Jérusalem, et les rebelles remportèrent la victoire. Ensuite, ils exterminèrent la garnison romaine qui se trouvait dans la forteresse d'Antonia, tout près de l'esplanade du temple.

En trois mois, Cestius Gallus, légat romain de Syrie, rassembla la douzième légion de l'armée romaine et d'autres soldats en nombre important, afin de mettre fin à la rébellion. Étant arrivées devant les murs de Jérusalem durant la fête des Huttes, les armées romaines pénétrèrent bientôt jusque vers l'enceinte du temple puissamment fortifiée. Alors que la victoire lui paraissait acquise, brusquement et apparemment sans raison valable, Gallus ordonna la retraite…
Les Juifs poursuivirent les Romains et les obligèrent à abandonner la plus grande partie de leurs bagages ainsi que leurs lourds matériels qui servaient à assiéger les villes. Convaincus que Dieu les avait libérés, les Juifs en liesse frappèrent des pièces de monnaie portant des inscriptions du genre de “Jérusalem la Sainte”.

Cependant, les chrétiens qui vivaient à Jérusalem et en Judée ne partageaient pas la joie des Juifs. Ils se souvenaient des paroles suivantes de Jésus Christ : “Quand vous verrez Jérusalem entourée par des armées qu'on a fait camper, alors sachez que pour elle la désolation s'est approchée. Alors, que ceux qui seront en Judée se mettent à fuir vers les montagnes, et que ceux qui seront au milieu d'elle se retirent, et que ceux qui seront dans les campagnes n'y entrent pas.” - Luc 21:20, 21.

Selon la tradition, c'est à ce moment-là que les chrétiens obéirent au commandement prophétique de Jésus et quittèrent Jérusalem et la Judée.
Destruction de Jérusalem et exil des juifs par les romains en 70 de notre ère : réalités archéologiques et historiques ?
Eusèbe de Césarée, historien religieux des troisième et quatrième siècles, écrivit : “Cependant, le corps tout entier de la congrégation à Jérusalem ayant reçu un ordre par une révélation divine, qui avait été donnée avant la guerre à des hommes à la piété approuvée, ils quittèrent la ville et résidèrent de l'autre côté du Jourdain, dans une ville appelée Pella.” Traduction de Gustave Bardy, Paris, 1978, pp. 102, 103.

Épiphane de Salamine, un historien juif converti au christianisme de l'Église primitive qui vécut à la même période, rapporte ‘qu'ayant été avertis de la proximité du siège par le Christ, les chrétiens qui se trouvaient à Jérusalem s'enfuirent à Pella'. Panarion (la Huche) : Adversum Haeresis

Hégésippe, un historien du IIe siècle indique la même chose dans l'un de ses cinq livres intitulés “Histoire de l'Eglise”.

Selon le livre de Josèphe, l'empereur Néron chargea le général Vespasien de châtier la révolte des Juifs. Avec l'aide efficace de son fils Titus, Vespasien se mit en marche avec une armée de 60 000 hommes. Il dirigea ses légions contre les villes de la Galilée, où il rencontra une grande résistance. Quand les villes étaient prises, les pertes subies par les Juifs étaient très élevées.
Les sièges de Tarichée et de Gamala illustrent ce qui s'est passé dans toute la région. À Tarichée, sur les bords de la mer de Galilée, plus de 6 000 Juifs ont péri dans les combats. Les survivants furent traités sans pitié. Vespasien fit exécuter les “vieillards et ceux qui étaient incapables de porter les armes”, soit 1 200 hommes. Plus de 30 000 Juifs furent vendus comme esclaves, et 6 000 des jeunes hommes les plus forts furent envoyés en Grèce, afin de travailler pour Néron au percement du canal de Corinthe.
À Gamala, où la situation devint désespérée pour les Juifs, beaucoup d'hommes jetèrent leurs femmes et leurs enfants du haut des murailles, puis se précipitèrent eux aussi dans le ravin artificiel au pied de celles-ci.
Plus de 5 000 personnes périrent ainsi. Les Romains en tuèrent 4 000 autres.

Quant à Jérusalem, elle était devenue un véritable champ de bataille où se combattaient des factions rivales : les zélotes et les modérés. Les zélotes s'emparèrent du temple et en firent leur forteresse. À partir de là, ils se livraient au pillage et au meurtre.
Plus tard, le prêtre Ananus souleva le peuple contre les zélotes. Il s'ensuivit de violents combats, et les zélotes furent finalement assiégés dans le temple. Mais Ananus ne voulut pas poursuivre les combats dans l'enceinte sacrée. C'est pourquoi il plaça 6 000 hommes de garde pour empêcher les zélotes assiégés de s'enfuir.
Les zélotes envoyèrent en cachette deux messagers demander l'aide des Iduméens. Peu après, 20 000 Iduméens se dirigeaient vers Jérusalem. Profitant de l'obscurité et d'un violent orage, un groupe de zélotes déjouèrent la surveillance des gardes et ouvrirent les portes de la ville aux Iduméens. Il y eut alors de terribles carnages, et les modérés furent totalement vaincus. Ananus fut mis à mort.
Alors que Jérusalem était ébranlée par les luttes et les conflits à l'intérieur de ses murs, les armées romaines poursuivaient leur avance, intensifiant même leurs actions. Mais un changement devait se produire.

L'Empire romain connaissait de sérieuses difficultés. Des provinces se révoltaient et des hommes puissants complotaient contre Néron. Finalement, le Sénat romain le condamna à mort. Plutôt que d'attendre son exécution, Néron se suicida en juin 68.
Vespasien était sur le point de lancer ses troupes à l'assaut de Jérusalem quand lui parvint la nouvelle du suicide de Néron. Cela l'incita à suspendre son action, car il désirait connaître la volonté du nouvel empereur. Trois rivaux, Galba, Othon et Vitellius, se succédèrent rapidement à la tête de l'Empire. Déclaré empereur par son armée (en 69), Vespasien abandonna alors la direction des combats et s'occupa essentiellement de renforcer sa position, afin d'obtenir le trône.

Pendant ce temps, la situation ne s'améliorait pas à Jérusalem. Parlant des actions des zélotes, Josèphe rapporte : “Tout ce qui se rencontrait de plus précieux dans les maisons des riches ne suffisait pas pour contenter leur insatiable avarice. Tuer les hommes et outrager les femmes ne passait dans leur esprit que pour un divertissement et pour un jeu. Ils arrosaient leur proie de sang, et ne trouvaient du plaisir que dans la multiplicité des crimes. Après s'être abandonnés à ceux [les crimes] qui se pratiquent par les méchants, ils s'en dégoûtaient comme étant trop ordinaires et trop communs ; et pour satisfaire leur abominable brutalité ils n'avaient point de honte d'en rechercher qui faisaient horreur à la nature. Ils s'habillaient en femmes, se frisaient et se fardaient comme les femmes, et n'imitaient pas seulement dans leur coiffure l'afféterie et l'impudence des plus débordées, mais les surpassaient encore par des actions d'une lascivité abominable. Ainsi ils remplirent Jérusalem de tant de crimes exécrables, que cette grande ville semblait n'être plus qu'un lieu public de prostitution et de la plus détestable et la plus horrible de toutes les infamies. Mais quoique ces monstres d'impudicité, de cruauté et d'avarice eussent des visages si efféminés, leurs mains n'en étaient pas moins promptes à commettre des meurtres. Dans le même temps qu'ils marchaient d'un pas lent et affecté on les voyait tirer leurs épées de dessous des habits de diverses couleurs, et assassiner ceux qu'ils rencontraient.”

Aussi mauvaise que fût la situation, il était maintenant pratiquement impossible de s'enfuir de Jérusalem. Les zélotes faisaient tout ce qu'ils pouvaient pour empêcher que des hommes désertent et se rendent aux Romains. Quiconque sortait de la ville risquait d'être tué par une faction rivale. En pleine guerre civile, les conditions de vie à Jérusalem étaient inimaginables; les morts n'étaient même pas ensevelis. “Les factieux, quand ils en venaient au combat, piétinaient les morts entassés les uns sur les autres.” Ils pillaient le peuple, tuaient pour se procurer nourriture et richesses. Les lamentations des affligés formaient une clameur incessante. Certains, “de désespoir, souhaitaient l'arrivée des Romains et attendaient de la guerre étrangère la délivrance de leurs maux intérieurs”, déclare Josèphe.
Il appelle “brigands” les conspirateurs qui détruisaient les biens des riches et assassinaient les hommes importants soupçonnés de vouloir transiger avec les Romains.

Les luttes internes ne cessèrent même pas quand les armées romaines, maintenant commandées par Titus, assiégèrent la ville vers la Pâque de l'an 70. Jérusalem était remplie de Juifs venus célébrer la Pâque. Le 14 Nisan, date de cette fête, les adorateurs furent autorisés à pénétrer dans l'enceinte du temple. Mais ils s'aperçurent avec surprise qu'ils étaient entourés d'hommes armés qui appartenaient à une des factions rivales. S'étant déguisés, ces hommes étaient entrés dans le temple sans se faire remarquer, avec leurs armes. Ils voulaient prendre possession de la cour intérieure du temple et de ses magasins. Il s'ensuivit des combats violents et de grands carnages.
Titus exhortait les Juifs à se rendre afin de sauver leur vie. Il leur “députa même Josèphe pour s'entretenir avec eux dans leur langue maternelle, dans l'idée qu'ils céderaient peut-être à un homme de leur nation”. Mais les Juifs ont vivement critiqué Josèphe le considérant comme un traître.
Destruction de Jérusalem et exil des juifs par les romains en 70 de notre ère : réalités archéologiques et historiques ?
Peu après, au moyen de leurs machines de guerre les Romains s'attaquèrent à la première des trois murailles au nord de Jérusalem. Le quinzième jour, cette muraille tomba aux mains des Romains. Quatre jours après, ils furent maîtres de la seconde. Mais les Juifs contre-attaquèrent et les repoussèrent. Puis après quatre jours de combats durant lesquels ils subirent de lourdes pertes, les Romains reprirent la seconde muraille. Ils en démolirent toute la partie nord, d'un bout à l'autre. Il ne restait donc plus qu'un mur.
Plus tard, Titus tint un conseil de guerre et proposa la construction d'une enceinte tout autour de la ville. Étant donné que les Juifs seraient dans l'impossibilité de sortir de la ville, Titus pensait que cela les inciterait à se rendre ou lui faciliterait la prise de la ville à cause de la famine qui en résulterait. Son plan fut adopté. Les soldats furent organisés pour réaliser ce projet. Le travail de construction du mur se transforma en un concours de vitesse qui opposa les légions, soulevant un grand enthousiasme parmi les soldats qui se dépêchaient pour finir leur portion les premiers. Sur le plan individuel, les hommes étaient animés du désir de plaire à leurs supérieurs. Cette

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9 janvier 2009 5 09 /01 /janvier /2009 21:23
Samson Raphael HIRSCH: Obligations civiques des Juifs, interdiction formelle de dominer la Terre Sainte pour toute la durée de l'Exil et de la Dispersion

Samson Raphael HIRSCH: Obligations civiques des Juifs, interdiction formelle de dominer la Terre Sainte pour toute la durée de l'Exil et de la Dispersion
Rav Samson Raphael HIRSCH <O:P></O:P>

(1808-1888)<O:P></O:P>

<O:P></O:P>

PATRIOTISME, OBLIGATIONS CIVIQUES DES JUIFS <O:P></O:P>

ENVERS LES ETATS OU NOUS VIVONS ET <O:P></O:P>

INTERDICTION FORMELLE DE DOMINER LA TERRE SAINTE <O:P></O:P>

POUR TOUTE LA DUREE DE L’EXIL ET DE LA DISPERSION<O:P></O:P>

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<O:P></O:P>

<O:P></O:P>

«…Etant affligés par la perte de cet Etat [celui de l’Antiquité], nous regrettons le péché qui l’a causée, nous prenons à cœur la rudesse qui nous est advenue en pérégrination comme correction paternelle visant notre amélioration. Nous regrettons les manquements dans l’application de Thora qui ont causé cette ruine. Si dans nos prières et souhaits, notre espoir va vers la réunification dans le Pays, ce n’est nullement pour briller là-bas comme Etat parmi les Etats, mais bien en vue d’être réunis pour y accomplir notre vocation spirituelle en appliquant la Thora dans le Pays et sur le sol qui nous a été promis, accordé et promis de nouveau. Précisément, cette vocation spirituelle religieuse nous impose : tant que Dieu ne nous appelle pas vers là-bas, de vivre et de travailler avec amour de la patrie, là où Il nous a désignés, d’y rassembler nos forces physiques et mentales, nos biens et tout le noble contenu de l’action de Ysroél, pour contribuer au bien-être de l’Etat qui nous a accueillis; En vue du pays lointain, uniquement l’affliction, les souhaits et l’espoir nous sont permis. Nous sommes obligés d’attendre la réalisation de cet espoir par l’accomplissement fidèle de tous les devoirs de Ysroél ; mais il est nous interdit d’acquérir la réunification ou la possession du pays par un moyen extérieur quel qu’il soit. – Trois Serments, disent les Sages, ont été imposés par Dieu, lorsqu’Il envoya Ysroél en pérégrination : 1) que les fils de Ysroél n’essayent jamais de rétablir leur Etat par eux-mêmes 2) qu’ils ne deviennent jamais infidèles envers les Etats qui les ont accueillis 3) que les Etats ne les oppriment pas excessivement (Talmud, Traité Kesuvoss 111,1) – Les chroniques historiques témoignent au sujet de l’application des deux premiers serments, quant à celle du troisième, les Etats doivent se jugent eux-mêmes. » <O:P></O:P>

<O:P></O:P>

Extrait de Haurèw, essais sur les devoirs de Ysroél dans la Dispersion, Chapitre 96, § 608 Devoirs de sujets et de citoyens. (1837, en langue allemande)<O:P></O:P>

<O:P></O:P>

Dans la voie du Rabbin S.R. HIRSCH : Les Juifs qui s’en tiennent avec droiture, honnêtement et en connaissance de cause à la Thora ne peuvent pas être en aucun cas être sioniste ou même faire des compromissions avec le Sionisme.<O:P></O:P>

<O:P></O:P>

Lire : Déclaration programmatique de Yechouroun Judaïsme contre Sionisme.


Lundi 17 Mars 2008

http://www.bloggen.be/yechouroun/ http://www.bloggen.be/yechouroun/

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9 janvier 2009 5 09 /01 /janvier /2009 21:22
*1953 : « Tuez-en le plus possible ! »
* 1953 : « Kill as many of them as you can !

Publié le 17-03-2008


Dans la nuit du 14 au 15 octobre 1953, l’unité 101 de l’armée israélienne, nouvellement constituée sous la responsabilité d’un capitaine nommé Ariel Sharon, s’empare de Qibya, un village de Jordanie proche de la ligne de la frontière avec Israël.

C’est un nouveau massacre, délibéré, où 69 civils trouveront la mort, dans les décombres de leurs maisons dynamitées par Sharon et ses hommes. Les dirigeants israéliens, après avoir commencé par nier, auront l’impudence de justifier le crime, présenté comme de « légitimes représailles » à l’assassinat, quelques jours plus tôt, de trois civils israéliens près de Tel-Aviv. Le fait que les auteurs de cet attentat ne soient pas de Qibya, ou que l’armée jordanienne, toujours directement commandée par un Britannique, ait supplié les Israéliens de mener elle-même l’enquête, ne changera rien : l’Etat-Major a décidé que ce sont les habitants de Qibya qui subiraient le châtiment collectif, et consigne a été donnée à l’unité 101 de leur infliger « un maximum de dégâts en vies humaines et sur les biens ».

La tuerie, rapportée dans la presse internationale, est officiellement condamnée par une résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies, et provoque quelques réactions indignées à l’intérieur même d’Israël. Mais le Premier ministre David Ben Gourion convoque le jeune Sharon, alors âgé de 25 ans, pour le féliciter, et lui dire de ne pas se laisser impressionner par quelques intellectuels à l’âme trop sensible. Message reçu « cinq sur cinq » par le spadassin, et l’unité 101 se spécialisera donc, au cours des années suivantes, dans les attaques terroristes, à la plus grande satisfaction du chef de l’armée Moshe Dayan, qui dira que Sharon et ses hommes « ont redonné à Tsahal un tonus qui commençait à faiblir ».

De 1949 à 1956, près de 5.000 Palestiniens, dont l’immense majorité ne portaient pas d’armes, seront ainsi tués par l’armée israélienne.

* Chronique : "Israël : 60 ans de mystifications - 22 000 jours de résistance palestinienne"

par CAPJPO-EuroPalestine


ENGLISH TEXT-------------------------------------

1953

« Kill as many of them as you can ! »

In 1953, on the night of 14th October until the morning of the 15th, unit 101 of the Israeli army, only recently under the direction of a captain named Ariel Sharon, seized Qibya, a Jordanian village near the border with Israel.

Yet another deliberate massacre was carried out, in which 69 civilians died under the rubble of their homes, dynamited by Sharon and his men.

After initially denying their involvement, Israeli leaders brazenly justified the crime, which they presented as "legitimate retaliation" for the murder of three Israeli civilians near Tel-Aviv several days earlier. The fact that the perpetrators of the Tel-Aviv murders were not from Qibya and that the Jordanian army, still under direct British command, has implored the Israelis to allow it to conduct an investigation, was to have no effect. The Israeli military command had decided that the inhabitants of Qibya should be subjected to collective punishment, and Unit 101 had been instructed to inflict "maximum damage on both human life and property".

The slaughter, reported in the international press, was officially condemned by a UN Security Council resolution and provoked several reactions of outrage even within Israel itself. However, Prime Minister David Ben Gurion summonsed the young Sharon, then 25 years old, to congratulate him and tell him to not be swayed by criticism from a few overly sensitive intellectuals.

The thugs got the message loud and clear, and during the subsequent years Unit 101 specialized in terrorist attacks, to the great satisfaction of army chief Moshe Dayan who told Sharon and his men that they had "given a tonic to the Tsahal which was starting to weaken".

From 1949 to 1956, nearly 5,000 Palestinians, the immense majority of them unarmed, were thus to be killed by the Israeli army.

* "Israel : 60 years of smokescreens - 22 000 days of Palestinian resistance"

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9 janvier 2009 5 09 /01 /janvier /2009 21:21
A la fin du 19eme siècle, la Palestine vivait sous domination ottomane. Ses habitants étaient en majorité arabes : 80% d’arabes musulmans, 15 % d’arabes chrétiens et 5 % de juifs.

Palestine. Histoire d’une injustice

La montée de l’antisémitisme en Europe centrale et en Russie va donner naissance au mouvement sioniste qui aura pour but d’encourager les juifs du monde entier à immigrer en Palestine afin d’y créer un état hébreu.

(JPG)
1948 Expulsion
Israël profitera de cette guerre pour expulser prés de 800 000 palestiniens, qui deviendront réfugiés.


L’arrivée d’Hitler au pouvoir, suivie du génocide des juifs par les nazis, va avoir comme effet d’accélérer l’immigration des juifs en terre de Palestine. La communauté internationale, découvrant l’horreur des camps d’extermination, décidera en 1947 la création de deux états en Palestine, l’état d’Israël sur 55% de la terre de Palestine, les Arabes majoritaires devront se contenter des 45% restants.

Les pays arabes refusent ce partage et rentrent en guerre contre Israël, La Jordanie occupera la Cisjordanie, et l’Egypte s’emparera de Gaza. Israël profitera de cette guerre pour expulser prés de 800000 palestiniens, qui deviennent réfugiés.

En 1967, Israël attaque les pays arabes, et s’empare de la Cisjordanie et de Gaza, ainsi que du Golan.

Les Palestiniens, injustement spoliés de leur terre, au profit d’immigrés juifs, refuseront pendant 40 ans de reconnaître la légitimité de l’état d’Israël. Israël, de son coté, nie l’existence du peuple palestinien, et refuse de reconnaître ses droits légitimes.

En 1993, les Palestiniens reconnaissent Israël et acceptent de fonder leur état sur la base des résolutions de l’ONU, soit sur 22% de leur patrie historique. Les résolutions de l’ONU exige que Israël se retire des territoires conquis en 1967, y compris de Jérusalem Est, et la reconnaissance du -principe du droit au retour pour les réfugiés chassés de Palestine. Israël reconnaît l’OLP, et s’engage à retirer son armée progressivement des territoires palestiniens.

Très vite, les Palestiniens vont déchanter. Israël ne respecte pas ses engagements. Entre 1993 et 2001, le nombre de colons israéliens a doublé. La vie devient de plus en plus difficile pour les Palestiniens, qui voient leur rêve d’état indépendant s’éloigner. C’est le début de la seconde Intifada (en arabe, soulèvement).

La Palestine aujourd’hui :

Actuellement, en violation totale de toutes les résolutions de l’ONU et du droit international, l’armée israélienne occupe la majeure partie de Cisjordanie et de Gaza.

L’armée israélienne mène une répression féroce contre les Palestiniens, assassinats de militants et de cadres de l’autorité palestinienne, bombardement de populations civiles, arrestations de milliers de civils dont environ 300 enfants, destructions de maisons et d’habitations, destruction systématique de toute l’infrastructure économique dans les territoires, expropriations des terres, arrachages des arbres fruitiers, bouclage des villes et couvre feu, interdiction et fermeture d’écoles et d’universités...

IL s’agit d’un conflit de type colonial, Israël est un pays qui mène une guerre coloniale contre un peuple qui a accepté que sa terre soit partagée pour vivre en paix avec ses voisins. C’en peuple qui lutte pour préserver ce qui lui reste de patrie. Les Palestiniens résistent par tous les moyens à l’armée d’occupation. Comme dans toutes les guerres de libération nationale, quand la puissance coloniale n’a aucun projet de paix ni de justice, il arrive que des organisations ou des personnes, par désespoir se tournent vers le terrorisme.

Voici le véritable rapport de force :

La propagande israélienne présente la situation comme une guerre entre deux Etats, entre deux peuples, voire entre deux religions. Israël prétend mener une guerre défensive, une guerre de représailles face aux attaques palestiniennes. Israël qui possède l’une des meilleures armées du monde, équipée des technologies les plus modernes, et des armes de destructions massives, dont pas moins de 300 bombes nucléaires, prétend lutter pour sa sécurité et pour sa survie qui serait menacée par les Palestiniens.

Pour mener sa « guerre défensive » contre les Palestiniens, Israël utilise :

Des avions de chasse bombardiers F 16, des hélicoptères de combat, des drones sans pilote. Des positions renforcées en béton sur les autoroutes, des tours d’observation. Des bateaux, des fusils de snipers, des bulldozers. Des bombes, des obus de chars et de mortiers, des missiles air- sol et sol- sol. Des grenades incapacitantes et lacrymogènes. Des barrières de fil de barbelé, des prisons et des collaborateurs.

Les Palestiniens sont accusés de « menacer la sécurité et la survie d’Israël », voici leurs armes :

  •   Manifestations devant les barrages routiers de l’armée israélienne et dans les centres urbains.
  •   Grèves commerciales, appel au boycott des produits israéliens, tracts.
  •   Pierres utilisées par les masses et principalement par les plus jeunes.
  •   Cocktails Molotov, pistolet, fusil et fusils mitrailleurs.
  •   Obus de mortier, mines, grenades à main, engins explosifs.
  •   Bombes humaines et attentats suicides.


vendredi 8 décembre 2006- Vous pouvez consulter cet article à : http://sindibad.fr/spip.php?article7

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Manière de voir — Histoires d’Israël
publié le lundi 17 mars 2008

Numéro coordonné par Dominique Vidal
 
I. Aux origines de l’Etat

Israël fêtera le 14 mai 2008 son soixantième anniversaire. Mais ces six décennies prolongent les cinq précédentes.

Né avec le premier Congrès sioniste mondial en 1897, le projet sioniste se donnait pour atout principal l’immigration massive des Juifs d’Europe centrale et orientale vers la Terre sainte. Longtemps limitée, l’alya a vu grossir ses rangs avec la montée du nazisme, et finalement l’accession d’Adolf Hitler au pouvoir.

A la veille de la seconde guerre mondiale, la communauté juive a construit un quasi-Etat en Palestine : elle ne possède que 6 % des terres, mais représente un petit tiers de sa population et fournit une bonne partie de sa production agricole et industrielle. Elle dispose aussi d’une armée clandestine qui a fait ses preuves en aidant les Britanniques à écraser la grande révolte arabe.

Le génocide nazi change radicalement la situation. Le mouvement sioniste y trouve la preuve de la nécessité d’un Etat juif et en convainc la communauté internationale. D’autant qu’il faut trouver une destination pour les centaines de milliers de survivants qui végètent dans les camps de « personnes déplacées ».

Hélas, le plan de partage adopté par l’Assemblée générale des Nations unies, le 29 novembre 1947, ne sera pas mis en œuvre. De la guerre civile judéo-palestinienne puis du premier conflit israélo-arabe surgira un tout autre paysage : l’Etat juif a augmenté d’un tiers le territoire qui lui était alloué et en a expulsé les quatre cinquièmes des habitants arabes. Quant à l’Etat palestinien, mort-né, la Jordanie et l’Egypte s’en sont réparti les dépouilles…

Ainsi ont été créées les conditions d’un interminable conflit.

-  De Theodor Herzl à la naissance d’Israël Henry Laurens

-  L’expulsion des Palestiniens revisitée D. V.

-  Le judaïsme de mon enfance Avraham Burg

-  Au nom de la Shoah Idith Zertal

-  En 1961, le tournant du procès Eichmann Tom Segev

-  Réponse aux intellectuels arabes fascinés par Roger Garaudy Edward W. Said

II. Soixante ans de conflits

Au cours de l’été 2006, Israël s’est lancé dans une guerre — la sixième de son histoire — contre le Liban. Mais un mois d’opérations aériennes et terrestres ne lui a pas permis de vaincre le Hezbollah. Cet échec constitue un tournant : jusque-là, l’armée israélienne était toujours sortie victorieuse des conflits.

En 1948, après une brève période incertaine, elle était venue facilement à bout de l’intervention des armées arabes, déclenchée au lendemain de la déclaration d’indépendance d’Israël. Elle avait même poursuivi sans mal l’expulsion du gros des Palestiniens, comme le montrent les « nouveaux historiens ».

En 1956 aussi, la percée des troupes israéliennes, parallèlement à l’intervention franco-britannique, sera fulgurante. Mais les pressions soviétiques et américaines contraindront Israël à se retirer du Sinaï.

Nouvelle guerre-éclair en 1967 : en six jours, Israël s’empare du reste de la Palestine, ainsi que du Sinaï et du Golan. Au lieu d’échanger les territoires occupés contre la paix, il en entreprend la colonisation.

1973 marque la plus grande surprise de cette histoire : une semaine durant, les blindés égyptiens et syriens bousculent l’état-major israélien, avant que celui-ci ne lance une contre-offensive victorieuse.

L’invasion du Liban, en 1982, débouche sur un conflit long et meurtrier. Si bien qu’Israël finit par se retirer, partiellement en 1985, et totalement en 2000.

Entre deux Intifadas, les accords d’Oslo constituent la seule tentative d’échapper à cette spirale guerrière. L’assassinat d’Itzhak Rabin, le 4 novembre 1995, leur portera un coup fatal…

-  Opération Mousquetaire Eric Rouleau

-  Le problème des réfugiés de Palestine Micheline Paunet

-  Le désastre des colonies israéliennes dans les territoires occupés Amnon Kapeliouk

-  Vœux pieux, froide réalité Claude Julien

-  Convergences libanaises Samir Kassir

-  La dérive israélienne A. K.

-  Ecrire l’histoire à l’encre verte Shimon Pérès

-  Paix durable ou paix piégée ? Alain Gresh

-  « Politicide » Baruch Kimmerling

III. Une société bousculée

Si le conflit avec la Palestine et le reste du monde arabe représente un facteur déterminant de l’évolution de la société israélienne, celle-ci est aussi mue par des contradictions qui lui sont propres, enracinées dans son passé et déclinées au présent.

Le plus évident des clivages oppose Juifs et Arabes. Bénéficiaires, comme les premiers, du droit de vote, les seconds n’en subissent pas moins des discriminations de tous ordres. D’où la crise d’identité de ce cinquième de citoyens pris en étau entre loyauté à l’égard d’Israël et solidarité avec ses frères palestiniens.

Autre fossé : entre laïques et religieux. Les Pères fondateurs de l’Etat tenaient assez au soutien des partis religieux pour renoncer à le doter d’une Constitution. Si bien que ces formations ont pu y accroître sans cesse leur emprise.

D’autres affrontements opposent les vagues d’immigration successives, et en premier lieu Juifs orientaux (mizrahim) et Juifs occidentaux (ashkénazes). « Importés » en masse pour fournir au jeune Etat main-d’œuvre et soldats, les immigrants des pays arabes se considèrent comme des victimes du long règne travailliste. C’est pourquoi ils contribuèrent, en 1977, à la victoire de la droite nationaliste, qu’ils continuent de soutenir en masse.

A ces caractéristiques, la mondialisation a — plus qu’ailleurs, compte tenu du poids des dépenses militaires — ajouté son empreinte. L’offensive contre le secteur « socialiste », les services publics et l’aide sociale a plongé dans la pauvreté, voire la misère, des couches entières de la société, en premier lieu arabes, orientales et ultrareligieuses. De la normalisation espérée, Israël connaît surtout les aspects les plus négatifs...

-  Kaléidoscope pacifiste Jean Lacouture

-  Sionisme et judaïsme inconciliables ? Boas Evron

-  Une nation d’immigrations A. K.

-  Révolution laïque pour le sionisme Zeev Sternhell

-  L’enjeu séfarade Marius Schattner

-  Regain d’idéal au kibboutz Gan Shmuel D. V.

-  Rêves de « transfert » Amira Hass

-  Le traumatisme persistant des Arabes israéliens Joseph Algazy

-  Un nouveau « Far East », la Cisjordanie Gadi Algazi

-  Le high-tech change la donne D. V.

Iconographie

Ce numéro est accompagné de photographies de Robert Capa.

Rendu célèbre par son reportage sur la guerre civile espagnole, à la fin des années 1930, et notamment par le cliché emblématique d’un combattant républicain fauché par une balle franquiste, le grand journaliste américain, cofondateur de l’agence Magnum, a couvert bien d’autres conflits avant de trouver la mort en 1954, alors qu’il suivait l’armée française en Indochine.

Ainsi, en 1948, il assistait en Palestine au premier face-à-face israélo-arabe et aux premiers pas de l’Etat juif.

C’est ce reportage qui accompagne le présent numéro de Manière de voir — sans en illustrer un à un les articles : textes et images ont, ici, chacun leur langage.

Cartographie

-  Philippe Rekacewicz
-  Des frontières changeantes

Biographies

-  Dominique Vidal
-  David Ben Gourion. Le père fondateur
-  Golda Meïr. La première « dame de fer »
-  Menahem Begin. D’un naufrage à l’autre
-  Itzhak Rabin. « Faucon », puis « colombe »
-  Shimon Pérès. Une si longue attente...
-  Ariel Sharon. A tout prix
-  Benyamin Netanyahou. Made in USA

Documentation

-  Olivier Pironet
-  Chronologie : Israël face à ses voisins (1948-2008)
-  Essais
-  Sur la Toile


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9 janvier 2009 5 09 /01 /janvier /2009 21:19
Sur le chemin de la judaïsation de la Palestine
[ 16/03/2008 - 22:36 ]
Dr. Nasrine Murad

En 1917, le nombre de Juifs en Palestine ne dépassait les 10% du total de la population. C'était cette année-là que le gouvernement britannique publia la déclaration de Balfour, promettant aux Juifs la constitution d'un Etat national en Palestine.

Malgré toutes les objections palestiniennes, arabes, islamiques et internationales, l'opération dite « Mettre un peuple sans terre sur une terre sans peuple » allait désormais bon train, et une forte immigration juive a débuté.

En 1947, une décision internationale divisant la Palestine en deux parties en a donné aux Juifs une grande partie, au détriment des Arabes. Le refus de ces derniers fit éclater une guerre, l'année suivante. Elle finit par la construction de l'Entité sioniste sur environ 80% des territoires palestiniens.

Avec un fort appui occidental, "Israël" commit, en 1967, une vaste agression et mit la main sur le reste de la Palestine. Et après la guerre de 1973, les Etats-Unis intervinrent avec force pour que l'Egypte signe le traité de Camp David. Ils éviteraient ainsi à "Israël" toute menace venant du plus grand front. Elle se concentre désormais à construire plus de colonies et à freiner davantage toute volonté palestinienne d'épanouissement.

Et pour assurer le front avec le Liban, "Israël" mena, en 1982, une guerre sans merci avec ce petit pays pour en finir avec la résistance palestinienne. En 1991, sous l'égide effective des Etats-Unis et formelle de l'Union Soviétique, la conférence de Madrid mit effectivement fin à la résistance contre l'occupation israélienne.

Désormais, les dirigeants arabes vivent un rêve de voir leurs pays prospérer comme Hong Kong ou le Japon, s'ils marchent avec les politiques américano-israéliennes, sinon, ce serait l'affrontement direct avec les Etats-Unis.

Ces pressions conduisirent à l'accord d'Oslo, en 1994. Les Palestiniens et les Arabes en général firent beaucoup de concessions pour montrer leur bonne volonté, sans contrepartie. Ils reconnurent "Israël". Non seulement gratuitement, mais il firent en plus une grande donation financière ! On leur avait fait croire que la paix avec "Israël" fut une stratégie intouchable.

Le coup de grâce au processus de paix suivant Oslo fut donné par Sharon. De façon humiliante, il visita, en septembre 2000, le sanctuaire sacré d'Al-Quds. Cette visite provoqua l'Intifada d'Al-Aqsa.

Les attaques du onze septembre 2001 à New York fait de la cause palestinienne le centre de l'attaque menée de la part de l'occident contre les Arabes et les Musulmans. Et toutes les tentatives pour reprendre le processus de paix n'étaient que des manoeuvres pour gagner du temps. La mort du président Arafat en 2004 n'arrangea pas les choses.

"Israël" pourrait signer un accord tout en ne respectant rien, ou du moins tout en mettant des bâtons dans les roues de son application. Les exemples en son nombreux. Actuellement, au moment où elle entame des négociations avec des Palestiniens, ses tracteurs besognent à démolir des lieux saints islamiques pour édifier son prétendu « Temple ».

En 2007, et quatre-vingt-dix ans après Balfour, la conférence d'Annapolis ne s'organise que pour pousser les Arabes et les Musulmans à reconnaître l'Entité sioniste comme un Etat juif. Une manière d'anéantir le droit au retour des réfugiés palestiniens.

Ainsi, les territoires consacrés à un Etat palestinien, derrière les murs, contiendraient pas moins de centaines de milliers de réfugiés. Et ainsi seraient les deux Etats voulus par le président Bush.

"Israël" aura la terre, la sécurité, la paix, l'arme à satiété. L'autorité palestinienne n'aurait cependant que quelques milliards de dollars destinés à taper sur la tête de tous les opposants. Ils sont surtout destinés à déraciner la résistance palestinienne.

Au moment où les Palestiniens s'entretuent, "Israël" continue à judaïser la Palestine, toute la Palestine.

Disons enfin, si la conférence d'Annapolis avait voulu réaliser une paix, il aurait fallu commencer par éliminer tous ces barrages déchirant les territoires palestiniens occupés. Ces points militaires ont l'air de tribunaux d'inquisition juifs qui courent à toute vitesse pour éradiquer un nombre maximum de Palestiniens.


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9 janvier 2009 5 09 /01 /janvier /2009 21:18
Charles Enderlin balance sur France 2 la tentative d’accord des sionistes nationalistes avec les nazis, alors que l’holocauste avait bien commencé, et le terrorisme sioniste inventif à l’origine de la création d’Israël

Charles Enderlin : "une tentative d’accord (des nationalistes sionistes) avec l’allemagne nazi".

Et pourtant "l’holocauste a commencé" déjà...

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Charles Enderlin ’Par le feu et par le sang’
envoyé par inet

Les sionistes ont utilisé largement le terrorisme :

Charles Enderlin : "Le combat a été un combat sanglant avec du terrorisme, des attentats, et c’est cette histoire qui s’est terminée par l’indépendance de l’état d’Israël".

Charles Enderlin : "Le groupe Stern, qui revendiquait le terrorisme comme mode de combat, a inventé les enveloppes piégées", et indiquait dans leurs publications que : "Rien dans la tradition et la culture juive ne nous empêche d’utiliser cette forme de combat qu’est le terrorisme individuel".

Ecoutez les déclarations précises, complètes et dans leur contexte, dans la vidéo ci-dessus, ou sur France 2, Télématin, Les 4 vérités, du vendredi 14 mars 2008 :

http://les-4-verites.france2.fr/ind...

Voir son Blog : http://blog.france2.fr/charles-ende...

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