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Noesam@Voila.fr

  • : sionazisme
  • : Tout Juif qui se respecte, religieux ou séculier, ne peut plus garder le silence, voir pire, soutenir le régime sioniste, et ses crimes de génocide perpétrés contre le peuple palestinien...La secte sioniste est à l’opposé du Judaïsme. .................... Mensonge, désinformation, agression, violence et désobéissance de la loi internationale sont aujourd’hui les principales caractéristiques du sionisme israélien en Palestine.
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Israèl est contre TORAH

*"Les sionistes me dégoûtent autant que les nazis."
(Victor Klemperer, philologue allemand d'origine juive, 1881-1960)

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L’initiative sioniste de proclamer l’État d’Israël constitue une révolte contre la volonté divine, contre la Torah, une révolte qui a engendré une vague interminable de violence et de souffrance. À l’occasion de la fondation de l’État hérétique, les juifs fidèles à la Torah pleurent cette tentative d’extirper les enseignements de la Torah, de transformer les juifs en une « nation laïque » et de réduire le judaïsme au nationalisme.......Nous déplorons les tragédies que la révolution sioniste a provoquées chez les Palestiniens, notamment des déportations, l’oppression et la subjugation..Que nous méritions que cette année toutes les nations, en acceptant la souverainet

é divine, puissent se réjouir dans une Palestine libre et dans une Jérusalem libre! Amen. Offert par Netouré Karta International : www.nkusa.orglink

                                               


   

 


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FATHER OF SIONAZISJACOB HITLER

La prétendue ascendance juive d'Hitler: Une "explication" par la haine de soi
Une publication parue cette semaine a attiré mon attention. Il s’agit ni plus ni moins de la généalogie d’Adolf Hitler qui aurait des ascendants juifs !! Dans son article, Gilles Bonafi présente une fiche des Renseignements généraux que le magazine Sciences et Avenir a publié en mars 2009, et où on peut clairement lire le deuxième prénom d’Hitler : Jacob. Adolf Jacob Hitler serait le petit-fils de Salomon Mayer Rothschild. Cette information a été divulguée par deux sources de très haut niveau : Hansjurgen Koehler officier d’Heydrich, qui était lui-même l’adjoint direct d’Heinrich Himmler et Walter Langer le psychiatre qui a réalisé le profil psychologique d’Hitler pour l’OSS, les services secrets US pendant la Seconde Guerre mondiale.
SOURCE ;alterinfo

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22 janvier 2009 4 22 /01 /janvier /2009 20:34
Le président français Nicolas Sarkozy a déçu les espoirs de centaines de milliers d'Arabes et de musulmans, le 5 janvier, quand il a révélé sa partialité et son soutien total au massacre israélien en cours à Gaza. Il a confirmé la déchéance morale de l'Occident démocratique et civilisé quand il a blanchi le bourreau et blâmé la victime. Il est consternant que le pays des libertés et des valeurs de justice et de défense des faibles soit tombé si bas, alors qu'on voit sur les écrans du monde entier les images de dizaines d'enfants déchiquetés par les missiles israéliens.

Par Abdel Bari Atouan
Article paru dans Courrier International


Jérusalem, dimanche 18 janvier. Alors que Gaza n'a pas encore retrouvé tous ses morts ensevelis sous les décombres, les dirigeants européens, hilares, à la table du criminel de guerre Olmert.
Jérusalem, dimanche 18 janvier. Alors que Gaza n'a pas encore retrouvé tous ses morts ensevelis sous les décombres, les dirigeants européens, hilares, à la table du criminel de guerre Olmert.
Sarkozy n'est pas venu dans la région pour chercher un cessez-le-feu. Il est venu pour offrir à Israël une couverture européenne et pour permettre de poursuivre l'holocauste d'une population isolée, assiégée et affamée. Chaque jour, les éléments de la conspiration apparaissent un peu plus clairement.

Après le silence occidental et le blocage de toute résolution condamnant Israël par les Etats-Unis et les membres permanents européens du Conseil de sécurité, voici le président français qui s'exprime à Ramallah, le siège de l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, pour déclarer que "le Hamas porte une grande responsabilité dans les souffrances des Palestiniens à Gaza".

Voilà l'hypocrisie de l'Occident, qui a conduit le monde dans la situation dramatique dans lequel il se trouve, pris entre la montée de la violence et du terrorisme d'une part, l'effondrement économique de l'autre.

Il est évident que le gouvernement français soutient ce massacre. Depuis la visite surprise de la ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni, le 1er janvier à Paris, la position officielle de la France ne consiste plus à chercher un cessez-le-feu mais à avaliser la poursuite des opérations israéliennes. Le véritable objectif n'est pas de faire cesser les tirs de roquettes, mais de produire un changement de régime, c'est-à-dire de faire tomber le Hamas et de remettre Gaza sous la tutelle de l'Autorité de Mahmoud Abbas.

Israël suit l'exemple de son maître américain. George Bush a
réussi des changements de régime en Irak et en Afghanistan. Pourquoi donc Israël se priverait-il d'essayer d'en faire autant avec le gouvernement de Gaza, même s'il a été librement élu ? Tel-Aviv prend prétexte des tirs de roquettes, à défaut de fosses communes, de liens avec Al-Qaida ou d'implication dans les attentats du 11 septembre 2001 que la CIA avait inventés à propos de l'Irak.

Les Israéliens ont eu recours au siège pour affamer les Gazaouis, les mettre à genoux et les pousser à se dresser contre le gouvernement du Hamas. Cela n'ayant pas eu les effets escomptés, ils ont lancé des raids aériens. Cela n'ayant toujours pas suffi à briser la Résistance, ils ont entrepris une opération terrestre. Or, comme les Américains en Irak et en Afghanistan, les
Israéliens vont s'embourber à Gaza, après avoir fait des milliers de morts. Israël est toujours sorti affaibli de ses dernières guerres. Il en sera de même à Gaza, qui est pourtant le maillon le plus faible de l'"axe du mal".

Mahmoud Abbas a confirmé, le 5 janvier, qu'il ne reviendrait pas à Gaza sur des chars américains. Cela ferait de son gouvernement une sorte de régime de Vichy, ce régime de collaboration installé en France par les nazis. Pourtant, il se pourrait bien que Sarkozy tente de promouvoir une telle idée.

Source : Al-Quds Al-Arabi
http://ism-france.org/news/article.php?id
 
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22 janvier 2009 4 22 /01 /janvier /2009 19:44
9

22/01/2009 Ali Larijani, président du parlement iranien, a déclaré mercredi que la défaite d'Israël dans la confrontation qui l'a opposé aux résistants du Hamas a marqué le commencement de la chute sérieuse de ce régime et l`echec de l'oppression mondiale sur la scène internationale.
Selon le correspondant de l'IRNA à Ghom (sud de Téhéran) , Ali Larijani qui s'exprimait lors d' une cérémonie commémorative en l'honneur des martyres de Gaza, intitulé "Gaza : Epopée d'une Resistance'' pendant les 60 ans d`occupation par Israël de la Palestine, a précisé que le régime avait établi par la force militaire dans la région, ce qui a effrayé les pays de la région ajoutant qu'Israël a toujours massacré les Palestiniens opprimés ici et là, mais aujourd'hui la scène de la confrontation a changé rigoureusement et c'est ce régime usurpateur qui est condamné à disparaître. »

L'ancien négociateur sur le dossier nucléaire a déclaré « c'est la première fois que le régime sioniste fait face à une défaite sur la terre qu'il qualifie de promise dans sa confrontation avec la force de résistance populaire qu'est le Hamas. »

Il a ajouté que « Gaza a été libéré dans cette guerre et a démontré que ce territoire est fort. »

Ali Larijani a indiqué que « le mouvement de la résistance du Hamas grâce à sa résistance dans cette confrontation avec le régime sioniste a réussi à instaurer la liberte et son gouvernement a Gaza. »

Le président du parlement iranien a réitéré « bien que les habitants de Gaza ait donné plus de 1.400 martyres et quelques 5.000 blessés dans cette guerre, leur victoire et l'ampleur de la défaite du régime sioniste est incomparable ».

Ali Larijani a indiqué « un régime composée d'une armée professionnelle et qui bénéficie de la coopération des superpuissances et de quelques pays arabes n`a pas pu sortir vicoirieux face a la résistance,et cela signifie que la date de disparition du régime est proche et qu'il est condamné . » (IRNA)

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=71190&language=fr


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22 janvier 2009 4 22 /01 /janvier /2009 19:38

22/01/2009  
  
   Un proche collaborateur de l'ex chef de l'autorité palestinienne Mahmoud Abbas a affirmé jeudi que l'Autorité palestinienne ne permettra pas au Hamas de créer "une entité séparatiste" dans la bande de Gaza dans la foulée de la guerre israélienne contre ce territoire. Selon Yasser Abed Rabbo qui s'exprimait lors d'une conférence de presse à Ramallah en Cisjordanie, "le complot visant à séparer Gaza de la Cisjordanie ne passera pas".
Abed Rabbo s'en est violemment pris en particulier au chef du bureau politique  du Hamas Khaled Méchaal, l'accusant d'être l'artisan de ce "projet séparatiste" et de poser des conditions entravant toute réconciliation entre son mouvement et le Fatah.
   Il a dénoncé ce qu'il a considéré être "les exagérations et les fanfaronnades politiques" de Méchaal, qui a proclamé mercredi la "victoire" du Hamas face à Israël dans la bande de Gaza.
"Il utilise ces slogans et exploite le sang qui a coulé à Gaza pour couvrir son projet séparatiste", a-t-il soutenu.
   Abed Rabbo a en outre accusé "les bandes du Hamas" à Gaza de réprimer les cadres du Fatah depuis le début de l'offensive. En raison de la destruction de la principale prison et des QG des services de sécurité, ces cadres du Fatah sont détenus "dans les hôpitaux, les mosquées, et les universités".
   A noter que le mandant de l'ex-président de l'autorité palestinienne Mahmoud Abbas a pris le 9 janvier dernier.
 
 

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=71176&language=fr
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22 janvier 2009 4 22 /01 /janvier /2009 19:36
1

22/01/2009   Le négociateur israélien, Amos Gilad, est arrivé dans la matinée, allant retrouver le patron des services de renseignements égyptiens, Omar Souleimane, déjà négociateur de la précédente trêve de six mois. Selon une source proche des négociations, Gilad,  centrera cet entretien de quelques heures sur les arrangements concrets contre la contrebande d'armes à la frontière entre l'Egypte et la bande de Gaza. Le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, Hossam Zaki, a indiqué que la délégation du mouvement islamiste palestinien se rendrait dimanche au Caire. Le premier ministre égyptien, Ahmad Nazif, a affirmé que le but était de "consolider" la trêve tout en tentant de "réconcilier" le Hamas et le mouvement Fatah du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.   N'ayant pas réussi à négocier le cessez-le-feu, l'Egypte a apparemment repris sa médiation entre l’entité sioniste et le Hamas. Par ailleurs, la chef de la diplomatie israélienne, Tzipi Livni, a prévenu qu' « Israël se réservait le droit de frapper de nouveau ces tunnels creusés sous les 14 km de la "ligne de Philadelphie" qui marque cette frontière. Cela dit, le retour de l'Autorité palestinienne, évincée de la bande de Gaza et ne contrôlant plus que la Cisjordanie, présuppose une "réconciliation" palestinienne. Un conseiller de Abbas, Nabil Chaath, a indiqué attendre que l'Egypte prenne l'initiative des pourparlers de réconciliation, si le Hamas en accepte les termes. Les Egyptiens, a-t-il dit, "pensent qu'il leur faut une semaine de négociations avec le Hamas avant de nous inviter, puis nous réunir", a-t-il dit. L'Egypte avait échoué dans une telle tentative en novembre dernier. Un autre volet des discussions portera, selon des sources israéliennes, sur la libération du soldat israélien Gilad Shalit, capturé en juin 2006 à la lisière de la bande de Gaza. Selon la radio militaire israélienne, plusieurs ministres et responsables acceptent désormais la libération de la plupart des détenus dont le Hamas exige l'élargissement en échange du soldat. Elle a précisé que la ministre des affaires étrangères israéliennes et le président du système de sécurité israélien, Youfal Deskin, sont d’accord sur cette proposition. Toujours selon la même source, les responsables israéliens estiment que le Hamas est sorti de cette guerre affaibli, il veut la libération des détenus membres au Hamas, pour renforcer ses rangs. Pour sa part, le premier ministre israélien Ehud Olmert a déclaré à la presse « que l’opération militaire a permis de lancer une  nouvelle dynamique pour accélérer le processus de libération du soldat Shalit ». Des sources proches d’Olmert, ont souligné que la préoccupation majeur du premier ministre israélien avant de partir c’est de résoudre le dossier du détenu israélien. Levni, a quand à elle, déclaré à la radio israélienne que « tout le monde est responsable de son retour » allusion à Shalit, assurant qu’ « Israël n’ouvrira pas les terminaux avec la bande de Gaza tant que la question de Shalit n’a pas été résolu ». Le quotidien israélien Yediot Ahronot a affirmé que Deskin pense qu’il faut poser comme condition la libération de détenus à l’extérieur de Gaza, car selon lui, l’expérience a prouvé que la plupart rejoignent les rangs de la résistance.


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22 janvier 2009 4 22 /01 /janvier /2009 19:31
22/01/2009 Le lieutenant-colonel de réserve Amos a combattu pendant la guerre à Gaza. De retour chez lui, cet architecte israélien de profession raconte sa frustration "de ne pas avoir pu finir le travail".
   "Cette opération n'a pas été menée jusqu'au bout. Elle aurait pu être plus efficace. Nous étions très proches de l'endroit où nous savions que la direction du Hamas se cachait, sous l'hôpital Chifa à Gaza-ville".
   "Ils se trouvaient à peine à quelques rues de nous, dans un très grand bunker. Et ils utilisaient cet hôpital, parce que là-bas, il y avait des civils".
   "A Gaza, nous avons vu que les roquettes étaient tirées à partir de jardins d'enfants, d'écoles, de bâtiments des Nations unies. Pendant plusieurs années, nous n'avions pas riposté, à cause des civils".
   "Le Hamas était en fuite. Ils ont piégé à l'explosif toutes les maisons, les rues. Là où nous allions, c'était piégé avec des ballons de gaz, des explosifs disséminés dans les bâtiments".
   "Nous les avons encerclés de tous les côtés. Si on nous avait donné encore deux ou trois jours, nous les aurions eu. Nous aurions montré aux Arabes que le Hamas a perdu sa capacité opérationnelle".
   "Ils (les combattants du Hamas) vont se réarmer en moins de deux mois. Ils reconstruisent déjà les tunnels (de contrebande d'armes entre la bande de Gaza et l'Egypte)".
   "Nous nous attendions à une confrontation sérieuse, à des corps à corps. Et nous savions que tout ce qu'ils voulaient, c'était capturer des soldats (israéliens)".
   "Cette opération a été planifiée pendant deux ans. Chacun connaissait sa mission. Elle a reportée, repoussée, en raison des craintes (du gouvernement). Nous avons attendu trop longtemps".
   "J'ai eu honte qu'on ne laisse pas l'armée résoudre les problèmes (à Gaza). Au lieu de ça, la population a été obligée de se terrer dans des abris (à Sdérot").
   "J'ai honte aussi que nous n'ayons pas ramené (le soldat Gilad Shalit). Mais je ne crois pas qu'il soit à Gaza. Je pense qu'il est en Iran. Il a été enlevé en 2006 et il y a ces tunnels vers l'Egypte. On fait une boîte, on le met dedans, ce n'est pas compliqué. A dos de chameau ou en camion, à travers le Sinaï et après l'Iran.
   "Je ne suis au courant d'aucune opération pour le récupérer".
   "Nous n'étions pas dans un film américain où on voit ce gars qui arrive avec ses instruments pour désamorcer les pièges. Lorsque nous arrivions près d'une maison piégée, nous appelions un avion ou un tank afin de bombarder la maison. Et quatre autres maisons voisines s'écroulaient par la même occasion".
   "En ce qui concerne, le cessez-le-feu, il y a peut-être eu des pressions supplémentaires de pays étrangers. Si nous étions indépendants économiquement, les choses seraient complètement différentes".
   "Nous attaquerons à nouveau, pas demain, mais dans un an. C'est dommage que les dirigeants israéliens tiennent toujours compte de l'Amérique, et maintenant de Barak Obama".
 
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22 janvier 2009 4 22 /01 /janvier /2009 14:46
publié le jeudi 22 janvier 2009.


- Nous ne sommes pas dupes, nous connaissons les résultats du « retrait unilatéral des colonies de Gaza » opéré par le sinistre Sharon
- Le « cessez-le feu unilatéral » est de même nature !
- C’est à dire qu’après 22 jours de crimes de guerre, qu’Israël propose de revenir à la situation de blocus d’avant leur agression criminelle avec en plus la présence des chars et son armée de terre dans Gaza. Qui pourrait accepter de telles conditions ? personne !


ARRÊT IMMÉDIAT DES MASSACRES, RETRAIT DES TROUPES ISRAÉLIENNES, LEVÉE TOTALE DU SIÈGE ET DU BLOCUS DE GAZA,


(Intervention de CCIPPP à Montpellier Samedi 17 Janvier)

Depuis hier tous les grands médias de France ne cessent de nous parler de cet héroïque pilote nord américain qui a sauvé la vie de 155 personnes… Cette affaire est effectivement exemplaire, mais pas comme voudraient nous le faire croire les grands médias. Cette affaire est exemplaire de la façon dont les médias procèdent pour mieux masquer ce qui est important et déformer la réalité. (bien sûr l’Humanité, Rouge, Politis et quelques autres journaux, présentent les choses correctement, comme FR3 Montpellier aussi, mais ce sont des exceptions !)

Les grands médias se servent de l’acte courageux d’un pilote pour occuper la une et exalter les états unis tout entiers. Mais comment peuvent-ils oser faire aujourd’hui l’éloge d’un pays dont le gouvernement arme le bras israélien qui massacre le peuple palestinien ? comment peuvent-ils faire la une sur le sauvetage de 155 personnes au moment même où plus de mille personnes sont assassinées ? Au moment même où une fois de plus une école de l’Onu vient d’être bombardée par l’armée Israélienne ? Décidément la discrimination et le racisme s’exercent même à l’égard des morts, c’est ignoble !.

Parce que la liste des martyrs ne cesse de s’allonger : plus de 1200 morts dont plus de 400 enfants ! le tiers des martyrs sont des enfants ! est-ce que vous vous rendez compte de la barbarie de l’attaque israélienne plus de 400 enfants morts pour qui ? pour quoi ?! Si les morts étaient israéliens la planète serait à feu et à sang, les médias consacreraient à longueur de journée toutes les émissions à l’événement, il y aurait un deuil national d’une journée, La Gazette de Montpellier ferait numéro spécial sur N° spécial, tiendrait même un stand sur la Comédie, la maire de Montpellier Mme Mandroux serait en Israël avec G. Frêche, tous les élus du conseil général, tous les élus du conseil régional seraient dans la rue, des portraits géants des enfants assassinés seraient suspendus dans toutes les rues à chaque lampadaire ; les drapeaux israéliens remplaceraient les décorations de Noël, dans toutes les écoles on organiserait des réunions d’informations, on ferait faire des dessins aux enfants pour les envoyer en Israël aux petits frères et sœurs des victimes, les messes se succèderaient à la grande cathédrale St. Pierre de Montpellier, une chapelle ardente serait ouverte au kiosque Bosc sur l’esplanade…

Le pays agresseur d’Israël serait déjà exclu de l’ONU, tous les pays auraient rompu leurs relations diplomatiques et économiques avec l’agresseur et les portes avions US, ainsi que tous les bataillons de l’ONU seraient sur place…et bien sûr la protection des civils israéliens aurait été immédiate dès les premiers morts et jamais la communauté internationale n’aurait permis un tel massacre – et c’est tant mieux !-. Vous trouvez que j’exagère ? pas du tout, regardez par exemple tout le raffut qu’ils ont fait pour une seule personne, pour Ingrid Betancourt par exemple, bien sûr que son enlèvement était injuste et qu’il fallait la libérer, mais comment peut-on justifier une telle mobilisation pour une personne et ne rien faire pour 1200 personnes assassinées dont 400 enfants. I. Betancourt était un symbole, soit, mais que penser des médias et des politiques qui ont orchestré cette opération, qui se sont levés par milliers pour un symbole mais qui n’ouvrent pas la bouche, qui ne lèvent pas le petit doigt contre la mort de 1200 personnes dont 400 enfants !! Ce sont pourtant des crimes de guerre et un crime contre l’humanité !

Répondre à cette question n’est pas difficile : cela signifie que leurs symboles et les valeurs qu’ils prétendent défendre ne sont que des slogans publicitaires, c’est à dire des mensonges. Cela signifie que pour ces politiques les être humains et les civils dans les guerres n’ont pas la même valeur.

Mais cette fois les limites sont dépassées et il faut que les citoyens que nous sommes, et que vous êtes, il faut qu’on leur fasse payer cette complicité criminelle. Et pour cela nous avons un moyen très simple : les élections. Il faut les punir aux élections ! Renseignez vous, qui sont vos élus à la mairie, au conseil général, au conseil régional au parlement français, au parlement européen, ont-ils condamné l’agression israélienne publiquement ? ont-ils fait des déclarations à la presse ? ce ne sera pas difficile à vérifier, ils sont restés muets dans leur quasi totalité. Et il faudra s’en souvenir au moment des votes dans les années à venir ! allons nous oublier la mort de tous ces enfants ? eh bien non et nous n’oublierons non plus pas ceux qui n’ont rien fait pour l’empêcher, ceux qui n’ont rien fait pour le condamner. C’est comme ça que nous leur apprendrons à respecter les vrais valeurs ! Vous boycottez les produits israéliens et bien aux élections il nous faut sanctionner les élus complices des crimes israéliens !

La situation à Gaza est à un tournant. Au 22è jour de son attaque meurtrière Israël est dans l’impasse . Oui, aussi paradoxal que ça puisse paraître Israël a échoué. Quel était le plan israélien : comme toujours et partout mettre à genoux la résistance à son occupation illégale de la Palestine ! Car c’est cette occupation qui est la source de tous les problèmes, en Palestine, au moyen orient et maintenant un peu partout dans le monde et bien sûr en France !.

Quel était donc ce plan israélien à Gaza ?
- Bombarder massivement la population de Gaza pour faire le maximum de morts et la terroriser afin qu’elle se retourne contre la résistance et le Hamas en particulier.
- et détruire la direction du Hamas. C’est à dire que l’objectif politique d’Israël était d’anéantir à Gaza le projet politique de résistance à l’occupation israélienne. La reddition politique de Gaza aurait servi d’exemple pour la Cisjordanie. Mais Israël a échoué :
- La population de Gaza ne s’est pas retournée contre le Hamas. Cela signifie qu’elle ne se vit pas seulement comme martyr mais aussi comme résistante. La résistance populaire quotidienne de la population de Gaza qui soutient les résistants est partie intégrante de la résistance de Gaza.
- Non seulement la direction militaire du Hamas n’est pas détruite mais la résistance est sortie renforcée de cette agression. Nous le savons maintenant, les derniers roquettes ont été tirés par une fraction du Fatah ! et le Hamas a annoncé la création à Gaza du « Comité National de la Résistance » qui regroupe le FPLP, le Jihad, une partie du Fatah, le Hamas et tous les petits groupes armés.

Bien sûr le gouvernement israélien « a réussi » son carnage génocidaire : plus de 1200 martyrs, bien sûr il a détruit et ravagé les villes, les hôpitaux, les écoles, les universités, les mosquées et alors ? et maintenant ? va t-il continuer cette volonté génocidaire ? Il le pourrait car ce ne sont pas les états qui l’en empêchent, mais les peuples du monde entier en ont assez de tant d’impunité, alors il doit marquer une pause.

Alors ce gouvernement tente une opération de diversion et pour essayer de sortir de l’impasse et calmer l’opinion mondiale il propose un « cessez le feu unilatéral ». Mais nous ne sommes pas dupes nous connaissons les résultats du « retrait unilatéral des colonies de Gaza » opéré par le sinistre Sharon : Le déplacement des colons en Cisjordanie et la colonisation totale de Jérusalem-est !! c’est à dire une extension de l’occupation.

Le « cessez-le feu unilatéral » est de même nature ! il s’agit de laisser les chars occuper la bande de Gaza et de contrôler la frontière de la bande de gaza avec l’Egypte afin de maintenir le siège et le blocus complet de Gaza..

C’est à dire qu’après 22 jours de crimes de guerre, qu’Israël propose de revenir à la situation de blocus d’avant leur agression criminelle avec en plus la présence des chars et son armée de terre dans Gaza. Qui pourrait accepter de telles conditions ? personne ! et il ne fait aucun doute que la résistance armée et populaire de Gaza ne vont pas l’accepter.

C’est pourquoi nous devons exiger l’arrêt immédiat des attaques meurtrières, le retrait immédiat des troupes israéliennes de la bande de Gaza, la levée complète du blocus et tout particulièrement le rétablissement de la libre circulation à la frontière de Gaza avec l’Egypte !

JLM-17/01/09


http://www.protection-palestine.org/spip.php?article6866
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22 janvier 2009 4 22 /01 /janvier /2009 13:04
Le droit international ne devient que des phrases si l’on veut également en appliquer les principes aux peuples barbares. Pour punir une tribu nègre, il faut brûler ses villages, on n’accomplira rien sans faire d’exemple de la sorte. Si, dans des cas semblables, l’Empire allemand appliquait le droit international, ce ne serait pas de l’humanité ou de la justice, mais une faiblesse honteuse.»
Heinrich von Treischke, homme politique allemand, 1898.


 le sionisme, les 'intellec- cruels' français et les intelectuels israéliens
Prof.C.E. Chitour


Voilà en quelques phrases la doctrine sioniste appliquée d’une façon magistrale aux Palestiniens. Pour comprendre comment des exterminations successives ont lieu, au vu et au su de tous les bien-pensants, il nous faut revenir à l'interprétation littérale de la religion et à l’idéologie du sionisme pour comprendre les fondements des massacres sans état d’âme, d’Israël. Méditons d’abord les deux psaumes tirés du Livre de Josué, pour montrer qu’en l’état, l’extermination fait partie de l’idéologie religieuse du Judaïsme. «...Et tout le butin de ces villes, et leur bétail, les fils d’Israël se le partagèrent, mais ils firent passer au tranchant de l’épée tous les hommes jusqu’à leur entière extermination, n’épargnant personne.» «Et dans ce même temps, Josué vint et extermina les Anakim de la montagne, d’Hébron, de Débir, d’Anab et de toute la montagne de Juda et de toute la montagne d’Israël, Josué les voua à l’interdit avec leurs villes.» Le Livre de Josué (14, 21)


Les horreurs de Gaza et de tant d’autres villes martyres palestiniennes trouvent de ce fait, leur «légitimation» dans l’application dogmatique de la religion. L’abbé Pierre, figure charismatique en France, en sait quelque chose. Il fut frappé par la lecture du Livre de Josué où il décèle cette volonté génocidaire qui explique un peu la stratégie mortifère d’Israël vis-à-vis des peuples sans défense. Ainsi à Bernard Kouchner, l’abbé Pierre dit: «Alors là, je trouverai le fond du problème de la sensibilité d’un Juif, en lui disant: toutes vos énergies se trouvent mobilisées par la réinstallation du grand temple de Salomon à Jérusalem, bref, de l’ancienne cité du roi David et du roi Salomon. Or, vous vous basez pour cela sur tout ce qui dans la Bible parle de Terre promise. Or, je ne peux pas ne pas me poser cette question: que reste-t-il d’une promesse lorsque ce qui a été promis, on vient de le prendre en tuant par de véritables génocides des peuples qui y habitaient, paisiblement, avant qu’ils y entrent? Les jours...Quand on relit Le Livre de Josué, c’est épouvantable! C’est une série de génocides, groupe par groupe, pour en prendre possession! Alors foutez-nous la paix avec la parole de Terre promise!»(1)

S’agissant du deuxième «moteur» d’Israêl, il faut revenir aux fondements du sionisme. Le sionisme est une idéologie politique prônant l’existence d’un État juif en Palestine. Le sionisme entend oeuvrer à redonner aux Juifs un statut: celui d’un peuple regroupé au sein d’un même État. Le mouvement sioniste est né à la fin du XIXe siècle, parmi les communautés ashkénazes d’Europe centrale et orientale à partir du lancement du Congrès sioniste par Theodore Herzl. Le sionisme s’est construit avec l’apport direct ou indirect des Juifs du monde entier quelle que soit leur nationalité. Beaucoup d’entre eux utiliseront leur argent pour arriver à la création de l’Etat d’Israël sur la Terre des Palestiniens. H. Friedmann, juif très riche, s’est démarqué de l’idéologie qu’il fut amené à combattre, il écrivait à propos des intrigues sionistes en Angleterre durant la Première Guerre mondiale: «Qu’est-il arrivé?» La Première Guerre Mondiale a éclaté en été 1914. A cette époque, la guerre fut faite d’un côté par la Grande-Bretagne, la France, et la Russie, et de l’autre par l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie, et la Turquie. En deux ans, l’Allemagne avait gagné la guerre: pas seulement nominalement, mais gagné réellement. Les sous-marins allemands, une surprise pour le monde, avaient anéanti tous les convois de l’océan Atlantique. La Grande-Bretagne était sans munitions pour ses soldats, avec une semaine d’approvisionnements alimentaires - et après cela, les privations. À ce moment, l’armée française s’était mutinée. Elle avait perdu 600.000 de la fleur de la jeunesse française dans la défense de Verdun sur la Somme. L’armée russe désertait et l’armée italienne s’était effondrée. Pas un coup de feu n’avait été tiré sur le sol allemand. Ils offraient à l’Angleterre une paix négociée sur ce que les avocats appellent un statu quo sur base antérieure. Ce qui veut dire: «Mettre fin à la guerre, et tout laisser comme c’était avant». (...) Alors que la guerre continuait, les sionistes en Allemagne, qui représentaient les sionistes d’Europe de l’Est, allèrent au ministère de la Guerre britannique, ils dirent: «Ecoutez donc. Vous pouvez encore gagner la guerre. Vous ne devez pas abandonner. Vous ne devez pas accepter la paix négociée qui vous est offerte maintenant par l’Allemagne. Vous pourrez gagner cette guerre si les USA y entrent comme vos alliés.» Les USA n’étaient pas en guerre à cette époque. Nous étions dispos; nous étions jeunes; nous étions riches; nous étions puissants. Ils ont dit à l’Angleterre: «Nous garantirons l’entrée en guerre des USA à vos côtés, si vous nous donnez la Palestine quand vous aurez gagné la guerre.» À cette époque, l’Angleterre avait aussi peu le droit de promettre la Palestine à quelqu’un que les USA l’avaient de promettre le Japon à l’Irlande pour une quelconque raison. (...) Néanmoins, ils ont fait cette promesse en octobre 1916 [ce fut la déclaration de Balfour. NDT]. Et peu de temps après, les USA, pratiquement totalement pro-allemands, sont entrés en guerre, alliés à la Grande-Bretagne".(2)

Voilà pour l’une des multiples «stratégies machiavéliques» utilisées par les sionistes pour s’accaparer une terre qui ne leur appartient pas, arguant du fait que la Palestine est une terre pour un peuple sans terre, les Palestiniens ne comptent pas. Seule compte la promesse de Eretz Israël et de l’Alya; le retour vers la Terre promise une seconde fois par Balfour et une troisième fois par Bush...Cependant beaucoup de Juifs intellectuels et humanistes ont dénoncé dès le départ de la création de l’Etat sioniste, ces méthodes. Dans un article précédent du journal, nous avons cité l’un des plus illustres d’entre eux: le grand physicien Albert Einstein, le père de la théorie de la relativité, pour qui Begin était un terroriste qui s’est tristement illustré à DeirYassin. Nous voulons aussi citer, sans être exhaustifs, tous les juifs israéliens qui font honneur à la dignité humaine et qui n’arrêtent pas de dénoncer les crimes de l’Etat sioniste. Citons le Réseau international juif anti-sioniste dont les positions ne souffrent pas d’ambigüité.

Lisons: «Nous formons un réseau international de Juifs et de Juives qui s’engagent de façon inconditionnelle en faveur de la lutte pour l’émancipation des êtres humains. Nous considérons que la libération du peuple palestinien et de sa terre forme un volet essentiel de cette émancipation. Notre engagement porte sur le démantèlement du régime d’apartheid israélien, le retour des réfugiés palestiniens et la fin de la colonisation israélienne sur la Palestine historique. (...) Le nettoyage ethnique historique et toujours en cours perpétré par Israël à l’encontre du peuple palestinien sur sa propre terre vient contredire et trahir cette longue histoire de la participation juive à des mouvements collectifs de libération. En conséquence, le sionisme nous implique dans l’oppression du peuple palestinien et porte préjudice à notre propre héritage, à nos luttes pour la justice et à nos alliances avec nos semblables. Nous nous engageons à: nous opposer au sionisme et à l’État d’Israël. Le sionisme est raciste. Le sionisme n’est pas seulement raciste, il est aussi antisémite. Il reprend à son compte l’imagerie européenne et antisémite du ´´Juif de la diaspora´´ efféminé, cupide et faible, et y lui oppose celle d’un ´´Nouveau Juif´´, violent, militariste et sexiste. Par-là, le sionisme fait des Juifs des blancs, en adoptant un racisme de blancs à l’encontre du peuple palestinien (...)Pour que sur cette planète on puisse vivre dans la sécurité, la justice et la paix, il faut mettre fin au projet colonial israélien».(3)


Petit détour par le dernier massacre -trophée d’Israël- qui a fauché la vie de 1400 Palestiniens dont 400 enfants, plus de 5000 blessés et des dizaines de milliers traumatisés à vie. Deux médecins norvégiens, témoignent: ´´A l’hôpital Al-Chifa, nous avons vu des victimes de ce que nous avons toutes les raisons de penser être le nouveau type d’armes, expérimenté par les militaires américains, connu sous l’acronyme Dime - pour Dense Inert Metal Explosive´´, ´´A 2 mètres, le corps est coupé en deux; à 8 mètres, les jambes sont coupées, brûlées comme par des milliers de piqûres d’aiguilles´´. Outre les bombes au phosphore blanc, la population de Ghaza a le privilège d’expérimenter en grandeur réelle les nouvelles ´´bombinettes futées´´ (´´smart small bombs´´) GBU-39 mises au point par Boeing pour l’US Air Force. Le Sénat américain a approuvé, en septembre, la vente de 1000 bombes de ce type à 75.000$ pièce. Israël les a reçues juste début décembre et les a expérimentées avec des dégâts que l’on sait sur les enfants palestiniens. (4)

Peut-on alors, critiquer Israël? Assurément non! surtout en Europe. Pascal Boniface écrit: «Je trouve inadmissible le terrorisme intellectuel consistant à accuser d’antisémitisme toute personne qui critique le gouvernement israélien, accusation d’ailleurs qui devrait s’appliquer aux pacifistes israéliens et aux juifs français qui partagent ce point de vue.» Parmi les laudateurs attitrés d’Israël, on ne peut pas s’empêcher de citer Christian Barbier de L’Express. Concernant Ghaza, il fait fort. Plus de 1300 victimes palestiniennes, dont 400 enfants, le monde se révulse devant l’horreur. Pas lui. Il nous enjoint même de penser autrement. C’est par-delà l’horreur qu’il faut réfléchir. Dans son éditorial de cette semaine. «Une guerre juste, juste une guerre» - fallait oser, il l’a fait - il félicite Israël pour son courage. «Israël agit pour nous».(5)

«Une riposte excessive?», se demande faussement André Glucksmann, un philosophe qui a soutenu la guerre en Irak. L’ancien maoïste se lance dans la sémantique pour nous expliquer le sens de «disproportionné». «Quelle serait la juste proportion, écrit-il qu’il lui faudrait respecter pour qu’Israël mérite la faveur des opinions? L’armée israélienne devrait-elle ne pas user de sa suprématie technique et se borner à utiliser les mêmes armes que le Hamas, c’est-à-dire la guerre des roquettes imprécises, celle des pierres, voire à son libre gré la stratégie des attentats suicides, des bombes humaines et du ciblage délibéré des populations civiles? Ou, mieux, conviendrait-il qu’Israël patiente sagement jusqu’à ce que le Hamas, par la grâce de l’Iran et de la Syrie, "équilibre" sa puissance de feu?»(6)

"Ce n’est plus un philosophe mais un porte-parole de Tsahal. «Il n’est pas disproportionné de vouloir survivre», tranche-t-il. Le mot est lâché. Le combat est proportionné. «Libérer les Palestiniens du Hamas», telle est l’ambition de Bernard-Henry Lévy. Dans sa chronique hebdomadaire au Point, «le plus remarquable dans l’affaire, le vrai sujet d’étonnement, ce n’est pas la ‘’brutalité’’ d’Israël, c’est, à la lettre, sa longue retenue»".(5)

A côté des intellectuels communautaristes français, il se trouve et il faut s’en féliciter d’autres intellectuels, ceux-là, israéliens qui, plus soucieux de la dignité humaine n’hésitent pas à braver les foudres de leur Etat pour témoigner. A défaut de les énumérer tous citons André Noushi, juif natif de Constantine, qui a écrit cette lettre à l’adresse de l’ambassadeur d’Israël à Paris. «Monsieur l’ambassadeur. Pour moi, depuis plusieurs années, la colonisation et le vol israélien des terres palestiniennes m’exaspère. (...) Il n’est plus possible de se taire devant la politique d’assassinats et d’expansion impérialiste d’Israël. Vous vous conduisez exactement comme Hitler s’est conduit en Europe avec l’Autriche, la Tchécoslovaquie.Vous méprisez les résolutions de l’ONU comme lui celles de la SDN et vous assassinez impunément des femmes, des enfants; n’invoquez pas les attentats, l’Intifada. Tout cela résulte de la colonisation illégitime illégale et qui est un vol. Vous vous conduisez comme des voleurs de terres et vous tournez le dos aux règles de la morale juive. Honte à vous: Honte à Israël! (...) J’ai honte comme Juif, ancien combattant de la Seconde Guerre mondiale, pour vous. Que votre Dieu vous maudisse jusqu’à la fin des siècles! J’espère que vous serez punis.»(7).

« Ce qui se passe aujourd’hui à Ghaza et dans les territoires occupés nous concerne tout simplement parce que notre conscience nous interdit de nous taire. «Je suis juif, et aujourd’hui j’ai honte Je suis juif et j’entends ces bruits, ces bombes, ces souffrances qui hurlent.».(8). Il faut le dire et le répéter: ce n’est pas une guerre qui se déroule dans la bande de Ghaza, mais un carnage réalisé par la troisième force aérienne du monde contre une population civile sans défense. (..) A l’horreur du crime, il faut ajouter l’abject des motivations immédiates: dans moins de deux mois se dérouleront en Israël des élections neurales, et les victimes palestiniennes sont aussi des arguments électoraux.... ».(9).

Uri Avnéry, écrivain et journaliste israélien abonde dans le même sens: «La disparité entre les forces, entre l’armée israélienne - avec ses avions, ses vedettes, ses drones, ses bateaux de guerre, son artillerie, ses tanks -et les quelques milliers de combattants du Hamas dotés d’armes légères, est de l’ordre de 1 pour 1000, voire de 1 pour 1.000.000.(...) Presque tous les médias occidentaux ont d’abord répété la ligne officielle de la propagande israélienne. Ils ont presque entièrement ignoré le versant palestinien de l’histoire, sans parler des manifestations quotidiennes du camp de la paix israélien. Le point de vue de l’autre camp, que les qassams n’étaient que la réponse au siège qui affamait un million et demi d’habitants de la bande de Gaza, n’était mentionné nulle part».(10)
En définitive, le seul résultat tangible, c’est qu’après ce massacre, le sionisme d’Israël n’aura pas fait plier le peuple de Gaza. Sa suprématie ne peut rien devant la détermination d’un peuple. A bien des égards et malgré tous les reproches qu’on peut lui faire, le Hamas a sauvé ce qui reste de la dignité des Arabes et plus généralement de la dignité des hommes.



1.Michel A. Burnier, Cécile Romane: Le secret de l’ abbé Pierre. Mille et une nuits, 1996.

2.Benjamin H. Freedman: Un transfuge juif avertit l’Occident, Alterinfo 7 Juillet 2008

3.Charte du réseau international juif anti-sioniste. http://www.ijsn.net/atranslation/234/

4.Gaza: la ´´bombinette futée´´ GBU-39 SDB Agoravox 20 janvier 2009.

5.Ces intellectuels français va-t-en-guerre mardi 20 janvier 2009

6.André Glucksmann: Gaza, une riposte excessive?, Le Monde du 6.01.2009

7.André Noushi: Lettre à l’ambassadeur d’Israël en France janvier 2009

8.Serge Grossvak http://www.ujfp.org/modules/news/article.php?storyid=476 07/01/09

9.Michel Warschawski à Jérusalem. Le carnage de Ghaza, criminel et abject. 1.01 .2009

10.Uri Avnéry Combien de divisions?, écrivain et journaliste israélien. 10.01.2009

Pr Chems Eddine CHITOUR (*)

Ecole Polytechnique Alger

Jeudi 22 Janvier 2009
vdida2003@yahoo.fr
http://www.alterinfo.net/-le-sionisme,-les-intellec-cruels-francais-et-les-intelectuels-israeliens_a28820.html
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22 janvier 2009 4 22 /01 /janvier /2009 13:02
Les scènes de sang, de cadavres d’enfants et de demeures démolies ont marqué la couverture médiatique dans le monde entier de la sale guerre menée par Israël contre le peuple palestinien à Gaza. Pourtant, la tendance dominante des médias occidentaux, en dépit du refus catégorique des atrocités qui ont ponctué cette guerre, était alignée en grande partie sur Israël.

Mohamed Salmawy - Al Ahram hebdo


La guerre médiatique d’Israël
Les médias occidentaux ont tendance à comprendre la vision israélienne plus que la vision arabe et à sympathiser avec les Israéliens plus qu’ils ne le font avec les Arabes. La question est de savoir le pourquoi de cette position.

La réponse la plus facile à cette question et qui nous épargne la peine de faire des études et de l’analyse serait de dire que la raison revient à la nature de l’Occident qui est hostile aux Arabes, à leur religion, à leur culture, voire même à leur race. Ces dires, outre le caractère superficiel qu’ils laissent apparaître, sont déprimants car ils semblent reposer sur des a priori difficiles à changer. Cela dit une analyse subtile de cette situation pourrait expliquer les raisons de cette attitude de manière scientifique, et par conséquent chercher la possibilité de modifier ces vues.

L’une des meilleures analyses que j’ai lues à propos de la politique médiatique israélienne est celle récemment publiée par le célèbre analyste américain James Zoghby, d’origine arabe, directeur de l’Institut arabo-américain à Washington, dans son article intitulé L’observatoire de Washington. Selon Zoghby, ce qui détermine la politique médiatique dans la couverture des événements du Moyen-Orient est une stratégie qu’Israël a exclusivement adoptée depuis des années.

Zoghby affirme que cette stratégie repose sur l’insistance et la répétition des informations jusqu’à ce qu’elles se transforment en des réalités toutes faites et des constats que les Arabes ne pourront plus dénier plus tard. Cette stratégie repose sur les bases suivantes. D’abord l’idée que la victoire revient à celui qui anticipe dans la présentation des événements. Dans l’état actuel de guerre, nous remarquons qu’Israël a devancé les Arabes et a déterminé le début de la guerre devant les médias occidentaux, comme étant le 19 décembre, lorsque le Hamas a violé l’accord de trêve préalablement conclu. Ils ont ignoré évidemment les violations répétées par Israël de cet accord ainsi que son engagement à lever le blocus imposé à Gaza.

Ensuite, des idées stéréotypées prédominent. C’est à partir de cette perspective que les Israéliens ont dirigé les médias occidentaux vers les idées stéréotypées qu’ils ont contribué à ancrer. Des stéréotypes qui présentent Israël de manière positive et le côté palestinien de manière négative. Ils ont compté sur la logique selon laquelle « l’humanisme » israélien fait face au terrorisme palestinien. A partir de là, ils ont transmis les images de citoyens israéliens vivant dans un état de terreur à cause des roquettes palestiniennes. Alors que de l’autre côté, nous avons les Palestiniens qui sont exposés à la mort mais réduits à l’état de chiffres avec chaque bulletin d’informations.

D’autre part, ils anticipent les événements en comptant sur les erreurs de l’autre côté. Ainsi Israël a compté, tel qu’il l’avait prévu, sur la multiplication du nombre de roquettes lancées par Hamas, ainsi que sur le langage de menace qu’emploient ses dirigeants. Simultanément, Israël a tenu à exprimer ses regrets pour le nombre de victimes que la guerre a causées, y compris les palestiniennes.

De plus, Israël a tenu à être présent dans les médias, tout en essayant d’écarter les représentants de l’autre bord. Il a toujours tenu à débuter sa guerre par une armée de porte-parole officiels qui excellent dans le langage médiatique de chaque pays occidental. Sur ce point précis, Zoghby dit que ce n’est pas un hasard qu’Israël ait nommé un consul d’origine arabe dans la ville américaine d’Atlanta, surtout que le siège de la CNN s’y trouve. En même temps, Israël a interdit l’entrée des médias internationaux à Gaza, de quoi contrôler les atrocités qui ont lieu sur le terrain.

Il a recours aussi à un démenti rapide des informations qui auraient pu s’infiltrer et qu’il veut cacher, en présentant une version alternative qui met le tort du côté palestinien. Ainsi, si Israël avait tué des civils innocents, la version qu’il transmettrait serait de dire que cela était la faute des Palestiniens terroristes qui utilisent les civils comme bouclier. Ainsi, le massacre des Palestiniens devient la responsabilité des Palestiniens eux-mêmes.

Par ailleurs, James Zoghby démontre dans son analyse un autre facteur propre aux Etats-Unis, selon lequel, au même moment où s’applique cette stratégie médiatique, les tentatives d’influencer les milieux politiques sont activées. Ainsi l’opinion publique américaine s’aperçoit que ce qu’elle visionne dans les médias est la réalité confirmée par le Congrès et la Maison-Blanche. Une telle répétition contribue à encercler l’opinion publique et à enraciner les conceptions erronées que lui présente Israël.

Enfin, nous arrivons au dernier point de cette stratégie et auquel on a recours lorsque tous les facteurs précédents enregistrent un échec. C’est rien d’autre que le recours à l’accusation d’antisémitisme. L’objectif étant d’écarter toute opinion critiquant Israël et allant à l’encontre de la version qu’il veut ancrer. Dans ce cas-là, Israël recourt à la transmission de cas flagrants d’hostilité contre les juifs qu’il généralise à tous ceux qui le critiquent mettant chacun d’eux dans un état d’autodéfense.

Alors que je lisais l’analyse de James Zoghby, mon ami Ali Al-Biblawi m’a envoyé une lettre pour me dire qu’il a remarqué à travers son suivi des médias occidentaux qu’Israël menait une campagne d’envergure reposant sur des propos logiques et convaincants. Selon lesquels il n’y a pas de pays de par le monde qui puisse vivre sous la menace des bombardements et qu’Israël menait cette guerre pour protéger les civils de ce danger qui les menace. Selon Al-Biblawi, nous devons adopter une contre-campagne reposant sur trois axes.

Premièrement, il n’y a pas dans notre monde d’aujourd’hui d’Etats colonisateurs sauf Israël et les Etats-Unis. Et qu’il n’y a pas de peuple au monde aujourd’hui qui puisse vivre sous le joug de l’occupation plus de 60 ans sans qu’il ne résiste à l’occupation par toutes les armes qu’il possède, et que les territoires bombardés par les Palestiniens, notamment les colonies, sont à l’origine des territoires arabes que les habitants originaux ont été obligés de délaisser. Des habitants qui ont été contraints à vivre pour la plupart comme des réfugiés à Gaza. Au lieu de demander aux Palestiniens pourquoi ils bombardent ces territoires, nous devons plutôt nous adresser aux Israéliens pour leur demander : pourquoi vivez-vous sur des territoires qui ne sont pas les vôtres, alors que leurs propriétaires originaux possèdent toujours leurs contrats de propriété ? Pourquoi occupez-vous les territoires d’autrui, pourquoi refusez-vous qu’ils disposent de leur Etat, tel qu’il est stipulé dans la résolution de l’établissement du votre Etat ?

L’ami qui m’a envoyé cette lettre disait qu’il n’imaginait pas qu’Israël puisse revenir sur sa position si nous menions une telle campagne. Car Israël ne se soumet qu’à la force et ne se retire que s’il se trouve obligé de le faire sur le champ de bataille. Cependant, nous ne devons pas laisser l’arène médiatique devant Israël pour qu’il fasse ce qu’il veut. Il est probable que nous réussirons à éveiller la conscience mondiale et à affaiblir la logique israélienne si Tel-Aviv se rend compte que le monde connaît la vérité. A son avis, ceci est le droit qui revient aux héros-martyrs pour qu’ils ne soient pas considérés par les médias occidentaux comme des terroristes

Al-Ahram/hebdo - Semaine du 21 au 27 janvier 2009, numéro 750 (Opinion)

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article


Jeudi 22 Janvier 2009
http://www.alterinfo.net/La-guerre-mediatique-d-Israel_a28863.html
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22 janvier 2009 4 22 /01 /janvier /2009 13:00
PLUS BELLE LA VIE "
4ème Episode par : le Militant de l'Ombre,
" 2009 ANNUS HORRIBILIS "
TITRE : " LE SYSTEME FRANCAIS EST-IL PRO-SIONISTE ? "


LA CAMPAGNE POUR LES ELECTIONS EUROPEENNES VA DONC BIENTÔT POUVOIR DEBUTER !
LA SHOAH DE SION !

LA CLASSE DIRIGEANTE FRANCAISE EST-ELLE PRO-SIONISTE ?

LA CLASSE POLITIQUE FRANCAISE EST-ELLE PRO-SIONISTE ?

SI OUI ! ILS SONT TOUS DES ANTISEMITES !

ALORS ILS ONT TOUS LE SANG DU PEUPLE PALESTINIEN SUR LEURS MAINS !

CONDAMNONS-LES !

LUTTONS CONTRE LEUR CONDESCENDANCE !

LUTTONS CONTRE LEUR NEGATIONNISME !

LUTTONS CONTRE LEUR REVISIONNISME !


La déclaration universelle des droits de l'homme a eu 60 ans ce 10 décembre 2008 et seulement sept jours après cette date anniversaire, L'HOLOCAUSTE DE GAZA DEBUTAIT.

C'est trois ans après la création des Nations Unies, qui prenaient la relève de la défunte Société des Nations, que les pays membres des Nations Unies ratifiaient par 48 voix contre 8 abstentions la Déclaration Universelle des Droits de l‘Homme, qui comme son nom l’indique a pour objectif de défendre les droits les plus élémentaires de l’homme qui sont :
* le droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne,
* le droit à l’éducation,
* le droit de prendre part librement à la vie culturelle,
* le droit de ne se faire infliger aucune torture, ni peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants,
* le droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion.

Bien que cette déclaration ne soit pas une loi, et qu’il y a donc aucun signataire, les pays qui décident de devenir membre de l’ONU s’engagent à respecter ces principes élémentaires, après tout on ne peut être contre la vertu, surtout au lendemain d’une guerre qui a qui duré 6 ans et qui selon certaines estimations, aurait fait entre 40 et 60 millions de morts.
On croyait beaucoup qu’une telle déclaration permettrait de résoudre certains problèmes reliés à différents conflits extérieurs ou encore intérieurs, mais est-ce toujours le cas ?
On peut sérieusement en douter lorsqu’on regarde ne serait-ce l’histoire des membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies, c’est-à-dire les vainqueurs de la 2ème guerre mondiale qui sont les États-Unis, la France, l'Angleterre, la Russie et la Chine.
Ces pays ont, chacun à un moment donné ou à un autre, participé à des conflits armés, pratiqué la torture lors de conflits, emprisonné injustement des individus pour des raisons politiques, religieux ou encore pour des questions d‘orientation sexuelle,etc.
Ou encore dans d‘autres cas, ils n’ont pratiquement rien fait de concret pour assurer le bien-être de leurs citoyens.
Peut-on alors croire, que cette Déclaration peut encore dire quelque chose et qu‘elle a encore de l‘avenir ?

En passant, ce serait peut-être le temps de changer le nom de la déclaration par La déclaration universelle des droits de la personne, ce serait plutôt "politically correct" ?

.Face à cette faillite de l'après-guerre 1939-1945
Comme je vous disais dans mon précédent épisode du 19 janvier :
" LE SANG DES HEROS MORTS TRAVERSERA LA TERRE COMME UN FLEUVE DE VIE !!! "


Il me paraît très intéressant de vous rappeler le discours
de Monsieur KOFI ANNAN, Secrétaire Général des Nations Unies - discours prononcé le lundi 16 mars 1998, à Genève, lors de l'ouverture de la 54e session de la Commission des Droits de l'Homme des Nations Unies,

La Déclaration des droits de l'homme doit rester une norme commune d'humanité pour l'ensemble de l'humanité

"La présente session de la Commission des droits de l'homme fera date : elle coïncide non seulement avec le cinquantenaire de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, mais aussi avec l'examen de suivi consacré à la Déclaration et au Programme d'Action de Vienne, cinq ans après leur adoption.

La Déclaration Universelle et les principes intangibles qu'elle consacre sont le fruit des efforts inlassables et de la volonté résolue d'hommes et de femmes issus des quatre coins du monde.
Aujourd'hui, ces principes, qui sont devenus l'aune à laquelle on mesure l'état d'avancement des sociétés, sont connus et reconnus par tous les habitants de la planète.

Bien sûr, ils ne savent pas nécessairement que la Déclaration Universelle a été adoptée le 10 décembre 1948 ; ils ne savent pas toujours qu'au cours de ces 50 dernières années la communauté internationale s'est dotée d'un dispositif complexe destiné à promouvoir et à protéger les droits de l'homme.
Mais ils savent que la dignité des êtres humains passe par le respect de leurs droits.

Tous les habitants de la planète partagent le désir de vivre à l'abri des horreurs de la violence, de la famine, de la maladie, de la torture et de la discrimination.
Leur conviction est que tous les individus ont le droit de s'exprimer librement, de développer leurs talents, de poursuivre leurs propres aspirations et celles de la communauté. Ils savent que ces droits n'appartiennent pas à une poignée d'élus mais à tout le monde.
Les habitants de la planète ont fait leurs les droits de l'homme.

La Déclaration : son universalité a été réaffirmée
Sans discontinuer, la Déclaration a rencontré un soutien grandissant qui a insufflé une vie nouvelle à son message. Son emprise n'a cessé de s'étendre.
Son universalité a été réaffirmée.
La Déclaration a servi de guide aux constitutions, lois, règlements et politiques des pays, ainsi qu'à la pratique des gouvernants dans l'optique de la protection des droits de l'homme.

Ses dispositions ont apporté une multitude de points de repère aux tribunaux nationaux, parlements, gouvernements, juristes et organisations non gouvernementales dans le monde entier.
Cette vague de soutien, qui a conféré à la Déclaration sa place dans notre conscience collective, est la preuve flagrante qu'elle parle à un monde divers.
Toutes les valeurs doivent trouver leur expression dans la langue des gens qu'elles ont pour objet de servir et de protéger.

La devise du cinquantième anniversaire " Tous les Droits de l'Homme ": nos droits à tous résume bien le défi que nous devons relever aujourd'hui.
Oui, la Déclaration constitue notre proclamation commune des droits de l'homme mais malheureusement, il lui reste encore à devenir notre appel commun à l'action.
Des violations des droits de l'homme restent une réalité largement répandue que nous n'avons pas pu - et dans certains cas pas voulu - éradiquer.

Les raisons du décalage entre la rhétorique et la réalité - entre nos paroles et nos actes - sont complexes mais nous devons nous efforcer de les déterminer si nous voulons concrétiser la vision que nos pères nous ont donnée à travers le texte de la Déclaration.

Nous devrions maintenant agir fermement en faveur de la ratification des traités relatifs aux droits de l'homme afin de rendre le respect des droits de l'homme juridiquement contraignant dans le monde entier. La Haut Commissaire et moi-même nous sommes adressés à tous les chefs d'Etat et de gouvernement pour réitérer cet appel lancé par la Conférence mondiale de Vienne.
Le programme des droits de l'homme de l'ONU est prêt à appuyer les mesures prises par les Etats membres à cette fin.

Promouvoir et préserver les droits de l'homme
Je considère que l'Organisation des Nations unies - et moi-même en tant que secrétaire général - avons un rôle essentiel à jouer pour exprimer, promouvoir et préserver les droits de l'homme.

Dans les mois qui ont précédé mon élection, il a beaucoup été question de discipline budgétaire et d'efficacité administrative.
Néanmoins, comme je l'ai dit lorsque j'ai pris mes fonctions, ce qui nous guide et doit continuer à nous guider, c'est la dimension morale de notre travail. Pour marquer le cinquantième anniversaire de la Déclaration, j'ai abordé la question des droits de l'homme devant des publics très divers, de Téhéran à Shanghai.

Prenons le cas de mon propre continent, l'Afrique, qui illustre bien le problème.
Lorsque je me suis rendu à Harare pour prendre la parole devant l'Organisation de l'unité africaine l'année dernière, le message que j'avais à faire passer était à la fois difficile et très simple.
Je voudrais le reprendre en partie avec vous maintenant.

Au cours des cinq dernières décennies, l'Afrique a subi une série de transformations. Il y a d'abord eu la décolonisation et la lutte contre l'apartheid; puis il y a eu une période marquée et ternie par la guerre civile et des régimes militaires; maintenant je crois que le moment est venu pour l'Afrique d'entrer dans une troisième ère, celle d'une vague de paix ancrée dans la démocratie et les droits de l'homme.

Le succès de cette troisième ère repose au départ sur une idée toute simple : la volonté populaire.
Partout dans le monde, on prend de plus en plus conscience des effets funestes des coups d'Etat.(...)

Les droits de l'homme sont les droits des Africains
Certains Africains continuent pourtant à considérer le souci des droits de l'homme comme un luxe de riches pour lequel l'Afrique n'est pas prête, voire comme un complot fomenté par les pays occidentaux industrialisés.
Il s'agit là pour moi d'une conception dégradante, qui fait injure à l'aspiration à la dignité humaine qui existe dans le coeur de chaque africain.

Est-ce que les mères africaines ne pleurent pas lorsque leurs fils et leurs filles sont tués ou torturés par les agents de l'oppression ?
Est-ce que les pères africains ne souffrent pas lorsque leurs enfants sont injustement emprisonnés ?
Est-ce que l'Afrique dans son ensemble ne souffre pas lorsque l'une de ses voix est étouffée ?

Je l'ai dit à Harare, les droits de l'homme sont les droits des Africains.
Ce sont les droits des Asiatiques; ce sont les droits des Européens; ce sont les droits des Américains.

Des droits inhérents à l'humanité elle-même.
Ces droits n'appartiennent à aucun gouvernement, ils ne se limitent à aucun continent, car ils sont inhérents à l'humanité elle-même. Et ils intéressent tous les niveaux et tous les secteurs de la société.
Ce que Mme Robinson appelle l'approche "par la base" signifie qu'il faut agir au niveau communautaire et au niveau national. "Tous les Droits de l'Homme pour Tous" passe par l'exécution de programmes nationaux et la création de capacités nationales, cela implique une action concertée du gouvernement et de la société civile, et une responsabilité partagée des institutions et des individus.

Vous tous ici réunis comprenez, peut-être mieux que d'autres, que pour les victimes de violation des droits de l'homme, les actions en faveur de la défense des droits de l'homme viennent généralement trop tard.
Est-ce suffisant de dire à ces victimes que nous avons fait de notre mieux ?
Ne vaut-il pas mieux mener une action préventive à l'égard de ces violations?

Les violations d'aujourd'hui sont les causes des conflits de demain.
Je suis ici aujourd'hui pour vous dire que le siècle prochain doit être axé sur la prévention.
Je suis ici pour vous dire que nous ne pouvons plus prétexter que le manque de ressources nous empêche d'agir à temps.
Les violations des droits de l'homme d'aujourd'hui sont les causes des conflits de demain.
Ce cercle vicieux de violations et de conflits, générateur de nouvelles violations, peut et doit être enrayé.

Nous disposons de sources d'information presque illimitées sur les événements qui se produisent dans le monde.
Nous disposons de rapports soumis à cette Commission, à l'Assemblée générale, à la Haut Commissaire. Ces rapports doivent être considérés comme des outils diagnostiques et des signaux d'alerte. Ils ne doivent pas être ignorés.
La communauté internationale doit avoir la volonté d'utiliser cette information pour agir en temps voulu.

La communauté internationale doit faire un effort pour bien appréhender toutes les implications du lien entre démocratie, développement et droits de l'homme.
La Conférence mondiale a insisté sur ce lien, qui est attesté par l'expérience de toutes les nations.
Cette expérience, illustrée ici par de remarquables réalisations, là par des événements tragiques, nous enseigne que le développement durable est impossible sans la pleine et entière participation de la population, qu'il est impossible sans l'exercice plein et entier des droits de l'homme.

Les droits de l'homme renforcent l'Etat de droit
Les droits de l'homme font partie intégrante de la paix et de la sécurité, du développement économique et de l'équité sociale, car la vie humaine et le développement humain sont au coeur de chacune de nos missions et de chacun de nos programmes.

Les droits de l'homme contribuent à la paix et au développement, renforcent l'état de droit, et libèrent, dans toute sa plénitude, la créativité des individus et des sociétés.
Et ce n'est pourtant qu'aujourd'hui que nous commençons à comprendre combien notre approche du maintien de la paix, des affaires humanitaires et du développement durable sera modifiée et enrichie par la prise en compte du facteur droits de l'homme.

Ce n'est pas une tâche facile.
Mais les conséquences d'un échec seront plus douloureuses encore, pour nous, pour nos enfants, et pour les enfants de nos enfants.

Ne pas nous permettre d'être indifférents, individuellement ou collectivement.
Nos prédécesseurs ont construit les Nations Unies pour épargner aux futures générations les horreurs de l'holocauste et de la guerre, sources de douleurs et d'afflictions indicibles pour l'humanité.

La Déclaration Universelle est née de cette expérience pour faire en sorte que ces horreurs ne se reproduisent jamais plus.
Nous ne pouvons pas nous permettre d'être indifférents, individuellement ou collectivement. Ayons présent à l'esprit cet avertissement inoubliable du théologien allemand Martin Niemoller:

"En Allemagne, ils ont d'abord arrêté les communistes, et je n'ai pas protesté parce que je n'étais pas communiste.
Ils ont ensuite arrêté les Juifs, et je n'ai pas protesté parce que je n'étais pas juif.
Ils ont ensuite arrêté les syndicalistes, et je n'ai rien dit parce que je n'étais pas syndicaliste.
Ils ont ensuite arrêté les catholiques, et je n'ai rien dit parce que j'étais protestant.
Puis ils sont venus m'arrêter, et ce jour-là, il ne restait plus personne pour protester."

Si nous n'élevons pas la voix, individuellement et collectivement, aujourd'hui et à chaque fois que notre conscience est mise au défi par l'inhumanité et l'intolérance, nous n'aurons pas fait notre devoir - pour nous-mêmes ou pour les générations futures.

Une norme commune pour l'ensemble de l'humanité
Le moment est venu de nous demander non seulement comment la Déclaration peut protéger nos droits, mais comment nous pouvons correctement protéger la Déclaration.
Un demi-siècle après l'adoption de celle-ci, le moment est venu d'aborder une nouvelle étape de notre mission pour en apporter le message à tous les peuples.

Aujourd'hui, je vous demande à tous de saisir l'occasion de cette journée anniversaire pour tracer la voie des droits de l'homme pour les cinquante prochaines années et au-delà.

Que cette année soit celle où le monde recherchera une fois encore dans la Déclaration universelle des droits de l'homme - comme il y a 50 ans - une norme commune d'humanité pour l'ensemble de l'humanité."


A MEDITER ET A COMMENTER


Suite au prochain épisode......

Pour ceux qui n'ont demandé par email mes précédents articles ;
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* LES NATIONS DU MONDE RESTENT SILENCIEUSES FACE A CETTE PUNITION COLLECTIVE !

* LE VRAI VISAGE D'ENRICO MACIAS

* SIMONE VEIL A ETE DECOREE......

* APPEL AUX JUIFS DE FRANCE !

* LA SAGA RIPOU-BLICAINE !
PLUS BELLE LA VIE ! 1er épisode par : Le Militant de l'Ombre.
- LES BARBOUZES SONT DE RETOUR EN PROVENCE !

* J' ACCUSE !
PLUS BELLE LA VIE ! 2ème épisode par : le Militant de l'Ombre.
- 2009 ANNUS HORRIBILIS - L' ESPRIT DE GAZA NE MOURRA JAMAIS !

* LA GRANDE HONTE DU PAYS DES DROITS DE L' HOMME !!!
PLUS BELLE LA VIE " 3ème EPISODE, PAR LE MILITANT DE L'OMBRE,
- 2009 ANNUS HORRIBLIS - LE POGROM SIONISTE !

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LA CAMPAGNE ELECTORALE DES EUROPEENNES VA BIENTÔT COMMENCER !

Jeudi 22 Janvier 2009
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21 janvier 2009 3 21 /01 /janvier /2009 23:39
Laurent Lévy            :
Cela semble devenu le nouveau consensus national, tant est grande l’unanimité avec laquelle on fredonne cette chanson : « Il ne faut pas, répète-t-on de toute part, importer chez nous le conflit du Proche Orient ! »

Il y a, à première vue, quelque chose de surprenant à une telle insistance, dans la mesure où l’on pourrait se demander qui , il s’agirait de convaincre. Car si tout le monde répète la même injonction, il en résulte apparemment qu’il ne reste personne pour proférer l’opinion contraire, ce qui rendrait inutile l’injonction elle-même.

On n’entend personne répéter à l’envi « qu’il ne faut pas » assassiner les vieilles dames, ni se jeter par la fenêtre du huitième étage, ni copuler sur la place de l’Hôtel de Ville, puisque personne – même celles et ceux qui le penseraient – ne prétend sérieusement le contraire. Le nouveau refrain à la mode mérite donc qu’on s’y arrête. Et d’abord pour se demander ce qu’il signifie.

Il est clair qu’il ne s’agit pas de dire que Palestiniens et Israéliens se trouvant en France doivent s’abstenir de tout combat de rue, ou de bombarder leurs résidences respectives. Ce qui serait, assurément, une importation en France du conflit du Proche-Orient.

Non, ce qui est visé, parfois explicitement et souvent implicitement, comme si cela relevait de l’évidence, c’est que la guerre de Gaza ne doit pas déboucher en France sur une guerre civile, ni plus généralement sur des affrontements, entre « les Arabo-Musulmans (de France) » et « les Juifs (de France) ». Et la question est dès lors la suivante : qu’est-ce qui pourrait conduire à une telle issue ? Une réponse semble tomber sous le sens : l’idée que dans le fond, le conflit israélo-palestinien serait la réalisation locale, au Proche Orient d’un conflit plus général opposant partout, et donc pourquoi pas en France, les Juifs et les Arabes (ou les Musulmans).

Or, sauf erreur de ma part – et une telle erreur signifierait que cela n’a guère fait de bruit, hypothèse fort peu probable – aucun responsable associatif, aucun groupe constitué, aucune personnalité même peu connue de la communauté arabo-musulmane de France n’a dit quoi que ce soit qui pourrait aller dans ce sens.

On a même pu remarquer lors des manifestations de solidarité au peuple palestinien, le succès et la sympathie que s’attiraient les banderoles d’une association juive comme l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP), et celle du cortège commun de cette association avec l’Association des Travailleurs Maghrébins en France (ATMF). De Leïla Chahid au premier manifestant venu interviewé à l’improviste par une chaîne de télévision ou une radio, il a expressément été affirmé qu’il ne s’agissait pas de manifester une quelconque hostilité « aux Juifs », mais bien à la politique criminelle de l’Etat d’Israël.

Pourtant, les services de police font état de dizaines d’actes antisémites depuis le début de l’agression israélienne. Et s’il n’est pas nécessairement toujours possible de mettre ces actes en relation avec cette agression, certains, comme des dégradations de synagogues, se sont expressément référés à la question palestinienne, par exemple lorsque la dégradation a consisté, comme cela s’est vu, à écrire sur le mur de l’une d’entre elles des slogans hostiles à l’Etat d’Israël. Cela vaut la peine de se demander pourquoi, dès lors qu’une synagogue n’est pas un temple sioniste, mais un lieu de culte juif.

On pourrait commencer par noter que de telles inscriptions se rencontrent sur beaucoup de murs, sans qu’on crie de la même manière au scandale. Et que quel que soit le désagrément que peuvent éprouver des croyants de voir leurs lieux de culte barbouillés de graffitis, cela ne fait jamais les gros titres des journaux lorsque ces graffitis disent « Allez Lens ! » ou « A Maman pour la vie ».

Mais il y a d’autres cas, et même si les attentats incendiaires, par exemple, n’ont pas été revendiqués par des soutiens du peuple palestinien (auquel de tels attentats ne peuvent en effet rien apporter, bien au contraire), admettons l’hypothèse d’école qu’ils seraient bien un effet d’une « importation » du conflit en France : il n’en résulterait pas que l’on pourrait dire que ce sont les auteurs de ces actes qui seraient eux-mêmes les « importateurs ».

Car si l’importation du conflit est l’idée, en gros, que ce sont les Juifs, où qu’ils soient, et non l’Etat d’Israël qui seraient les ennemis des Palestiniens, alors, force est hélas de le constater, ceux qui prétendent s’exprimer au nom de la communauté juive dans son ensemble sont bien coupables de cette importation clandestine.

Que ces « officiels » prétendus défilent en tant que tels pour manifester leur soutien à une agression dont le caractère criminel ne fait aucun doute, que même le Grand rabbin y donne la main, cela peut assurément convaincre des esprits par ailleurs mal informés que les ennemis des Palestiniens et leurs bourreaux sont bien « les Juifs ». Et que s’en prendre aux Juifs est une manière de soutenir les Palestiniens.

En s’exprimant comme les représentants des Juifs de France, malgré le nombre d’associations, de personnalités diverses, de citoyennes et de citoyens revendiquant une identité juive qui combattent les crimes israéliens, ces responsables communautaires entretiennent une confusion délétère dont ils seront mal fondés à condamner les conséquences, si par malheur elles devaient se réaliser.

A la vérité, en l’état de ce soutien « au nom des Juifs de France » aux crimes de l’armée israélienne, ce qui est admirable, quand on considère la masse de celles et ceux qui, en France, veulent manifester de mille manière leur solidarité et leur soutien aux palestiniens, c’est que cette attitude du CRIF ne déclenche pas plus d’actes antisémites. Ce qui est admirable, c’est la maturité politique largement partagée qui permet d’éviter ce piège.

Il ne s’agit pas ici de contester à qui que ce soit, fût-il président du CRIF, le droit de dire ce qu’il pense, et d’applaudir au bombardement des écoles, des hôpitaux et des populations civiles, et à l’usage sur elles de bombes au phosphore blanc. On pourrait toutefois noter que la liberté d’expression, en France, n’est pas sans limite, et que, par exemple, l’apologie de crimes de guerre est interdite par la loi du 29 juillet 1881, en son article 24. Et pour l’application de cet article, la Cour de cassation considère que « un écrit qui présente comme susceptibles d’être justifiés des actes constitutifs de crimes de guerre doit être considéré comme apologétique ».

Dans quelle mesure le soutien inconditionnel donné à une opération militaire caractérisée par la commission de très nombreux crimes de guerre tombe sous le coup de la loi, il appartiendrait le cas échéant aux tribunaux d’en juger. Un jour viendra où la justice internationale, rejoignant l’opinion mondiale, caractérisera les crimes de l’armée israélienne, et condamnera les coupables. Ceux qui, important le conflit, auront fait l’apologie de ces crimes porteront quant à eux la responsabilité des conséquences de cette importation frauduleuse.

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