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Noesam@Voila.fr

  • : sionazisme
  • : Tout Juif qui se respecte, religieux ou séculier, ne peut plus garder le silence, voir pire, soutenir le régime sioniste, et ses crimes de génocide perpétrés contre le peuple palestinien...La secte sioniste est à l’opposé du Judaïsme. .................... Mensonge, désinformation, agression, violence et désobéissance de la loi internationale sont aujourd’hui les principales caractéristiques du sionisme israélien en Palestine.
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Israèl est contre TORAH

*"Les sionistes me dégoûtent autant que les nazis."
(Victor Klemperer, philologue allemand d'origine juive, 1881-1960)

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L’initiative sioniste de proclamer l’État d’Israël constitue une révolte contre la volonté divine, contre la Torah, une révolte qui a engendré une vague interminable de violence et de souffrance. À l’occasion de la fondation de l’État hérétique, les juifs fidèles à la Torah pleurent cette tentative d’extirper les enseignements de la Torah, de transformer les juifs en une « nation laïque » et de réduire le judaïsme au nationalisme.......Nous déplorons les tragédies que la révolution sioniste a provoquées chez les Palestiniens, notamment des déportations, l’oppression et la subjugation..Que nous méritions que cette année toutes les nations, en acceptant la souverainet

é divine, puissent se réjouir dans une Palestine libre et dans une Jérusalem libre! Amen. Offert par Netouré Karta International : www.nkusa.orglink

                                               


   

 


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FATHER OF SIONAZISJACOB HITLER

La prétendue ascendance juive d'Hitler: Une "explication" par la haine de soi
Une publication parue cette semaine a attiré mon attention. Il s’agit ni plus ni moins de la généalogie d’Adolf Hitler qui aurait des ascendants juifs !! Dans son article, Gilles Bonafi présente une fiche des Renseignements généraux que le magazine Sciences et Avenir a publié en mars 2009, et où on peut clairement lire le deuxième prénom d’Hitler : Jacob. Adolf Jacob Hitler serait le petit-fils de Salomon Mayer Rothschild. Cette information a été divulguée par deux sources de très haut niveau : Hansjurgen Koehler officier d’Heydrich, qui était lui-même l’adjoint direct d’Heinrich Himmler et Walter Langer le psychiatre qui a réalisé le profil psychologique d’Hitler pour l’OSS, les services secrets US pendant la Seconde Guerre mondiale.
SOURCE ;alterinfo

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21 janvier 2009 3 21 /01 /janvier /2009 19:05
Stéphane Hessel
 
L’opération de l’armée israélienne à Gaza ...multiplie les bombardements de mosquées et d’écoles. Cibler non pas quelques individus mais l’ensemble du peuple, le peuple palestinien en l’occurrence, c’est bien un crime contre l’humanité.

Le Quotidien d’Oran : Dans une interview à un média suisse au lendemain du déclenchement de l’offensive terrestre de Tsahal contre la bande de Gaza, vous dénonciez un « crime de guerre » et un « crime contre l’humanité ». Ces qualificatifs s’appliquent-ils à la situation qui prévaut, depuis fin décembre, dans ce territoire palestinien ?

Stéphane Hessel : Oui je le crois, absolument. N’est-ce pas la définition qui a été donnée lors de la mise en place du Tribunal pénal international, chargé précisément de juger les gens coupables de ce genre de crimes. Un « crime de guerre » consiste, dans une confrontation armée, à bafouer les conventions du droit humanitaire. Dans ce genre de situation, l’humanité exige que l’on fasse la distinction entre des militaires qui s’affrontent et des civils que l’on se doit de protéger. Elle exige qu’on fasse un véritable effort pour en prémunir les civils et éviter les bavures. Ce n’est pas le cas de l’opération de l’armée israélienne à Gaza où, au contraire, on multiplie les bombardements de mosquées et d’écoles. Cibler non pas quelques individus mais l’ensemble du peuple, le peuple palestinien en l’occurrence, c’est bien un crime contre l’humanité.

Q.O. : Mme Hessel, partagez-vous les propos de monsieur l’Ambassadeur ?

C.H. : Totalement et sans ambiguïté. Nous qui allons de temps en temps à Gaza, nous mettons des visages sur ces drames. Ce sont des visages de civils qui, souvent, font un travail humanitaire auprès des enfants et des femmes.Nous supportons très mal ce qui s’y passe.

Q.O. : Dans les réactions qui rythment cette actualité tragique, chacun va de son commentaire. Un tel en attribue la responsabilité à Hamas, accusé de rompre la trêve. Tel autre cible l’Etat hébreu. Qui en est responsable ?

S.H. : On peut avoir sur cette question des avis différents. Peu importe de savoir qui de Hamas ou d’Israël est à l’origine de la violence. L’important, c’est de savoir pourquoi les événements à l’origine de cette situation ont amené Israël à commettre un nombre incroyable d’actes contraires à toute humanité. Celui qui a commencé, c’est le gouvernement israélien, en empêchant tout contact entre la bande de Gaza et le monde extérieur, qui a privé ses habitants de toute possibilité de vie normale. Il est évident que cela devait provoquer une réaction militante de la part de ceux qui, du côté palestinien, veulent la libération de leurs territoires.

Qu’ils le veuillent avec une composante islamiste forte ou avec un désir de compréhension plus grande à l’égard des préoccupations d’Israël, cela importe peu. La situation infligée à Gaza ne pouvait ne pas provoquer des réactions violentes. Que le Hamas ait accepté pendant six mois d’interrompre le lancement de roquettes prouve qu’il était disposé à négocier. Mais fallait-il que le gouvernement israélien fasse quelques pas en faveur d’une libération des territoires occupés et la création d’un Etat palestinien.

Aucun de ces pas n’a été accompli. C’est donc la responsabilité du gouvernement israélien d’avoir berné sa population, en lui faisant croire que sa sécurité dépendait d’une action violente contre le Hamas au lieu d’aller vers une négociation. C’est la responsabilité de ce gouvernement de n’avoir pas engagé un début de négociation sérieuse depuis la conférence d’Annapolis.

Q.O. : Mme Hessel, comment qualifiez-vous la situation humanitaire dans ce territoire ?

C.H. : Nous étions à Gaza pas plus tard qu’en octobre. Nous en sommes revenus catastrophés. La situation était déjà insupportable et les conditions de vie totalement épouvantables. Nous n’imaginons pas ce que ça peut-être aujourd’hui. Nous avons des contacts suivis via une association humanitaire, La Voix de l’enfant. Chaque jour, nous avons un correspondant au téléphone. Il a recueilli dans sa maison une quarantaine de personnes qui vivent entassées. Pas d’électricité, plus rien à manger. Les Gazaouis essayent de survivre. Les trêves quotidiennes, qui ne sont pas toujours respectées, leur permettent de sortir pour se procurer quelques vivres. La situation ne peut plus durer. Il faut d’urgence un accord de paix ou, à tout le moins, une trêve sérieuse dans la région.

Q.O. : Le profil du Hamas suscite bien des commentaires aux yeux des gouvernements et des observateurs. On y voit, selon les cas, un mouvement terroriste, une organisation radicale ou un mouvement politique jouissant du soutien de la majorité des Palestiniens.

S.H. : Que le Hamas soit un mouvement violent, qu’il tire sa source historique des Frères musulmans égyptiens, qu’il se sente proche de l’Iran, de la Syrie et du Hezbollah, c’est une réalité. Oui, il s’agit d’un mouvement violent. Mais dans la mesure où il est prêt à entamer des discussions, il faut le prendre au mot. Nous savons par les contacts pris, notamment par Jimmy Carter et Yves Aubin de la Messuzière (ancien directeur Afrique du Nord - Moyen-Orient au Quai d’Orsay), que le Mouvement est prêt à envisager une solution sur le moyen et long terme.

Une sorte de trêve de quarante ans pendant laquelle il se satisferait de l’existence de l’Etat d’Israël à côté d’un Etat palestinien. Qu’il accepterait ce que la communauté internationale réclame depuis quarante ans à travers les résolutions 242 et 338 du Conseil de sécurité. Le Hamas ne constitue pas un obstacle à l’adoption de ces textes. Lui faire confiance, penser qu’il va se transformer d’un mouvement islamiste violent en un mouvement pacifiste serait évidemment naïf. Mais lorsqu’on se trouve en situation de conflit comme c’est le cas d’Israël avec les Palestiniens, il faut négocier avec ceux qui paraissent crédibles dans le pays avec lequel on est en désaccord. Or, aux yeux des Palestiniens, le Hamas parait actuellement crédible, alors que Mahmoud Abbas, le chef du Fatah et de l’Autorité palestinienne, ne l’est plus. Il a fait trop de concessions sans obtenir le moindre progrès dans les négociations.

Dans une situation de violence, il n’y a pas de sortie de crise sans une discussion avec celui qui peut la susciter et qui peut la faire cesser.

Q.O. : Les adversaires de Hamas avancent comme pièce à conviction son programme politique. Un programme qui ne reconnaît pas Israël et les accords de paix signés par l’OLP au nom du peuple palestinien. Hamas peut-il évoluer sur cette question ?

S.H. : Nous l’espérons, nous ne savons rien. Nous ne pouvons pas prévoir comment le Hamas va évoluer. En revanche, ce que nous pouvons dire, c’est que c’est Israël qui a encouragé le Hamas comme un opposant dont il pensait qu’il diminuerait la force du Fatah et de l’OLP. Israël est responsable pour avoir encouragé le Hamas. Il faut maintenant travailler avec lui et l’encourager à adopter une attitude plus constructive. On peut le faire avec l’aide des pays arabes qui, à Beyrouth, avaient proposé encore une fois à Israël une paix sur la base des résolutions du Conseil de sécurité. Si cette direction est prise par Israël, il n’est pas douteux que le Hamas soit obligé d’en accepter les données générales. Le Hamas ne pourrait pas résister à une négociation où Israël retiendrait les propositions faites par les pays arabes, les propositions d’Annapolis et les résolutions du Conseil de sécurité.

Q.O. : Est-il possible de relancer le chaotique processus de paix alors que la bande de Gaza s’embrase ?

S.H. : Une négociation est indispensable et le plus vite possible. Nous les citoyens du monde, nous qui militons pour la paix et l’harmonie entre les peuples, nous qui pensons qu’Israël a droit à l’existence mais n’a pas le droit de bafouer le droit international et les conventions humanitaires, nous en sommes profondément convaincus.

Q.O. : Comment, dans les circonstances actuelles, une telle négociation pourrait-elle s’engager ?

S.H. : Il faut que le gouvernement israélien issu des urnes de février 2009 soit soumis à une pression forte de la part de ses alliés et de tous ceux qui l’ont soutenu dans son existence tout au long des 60 dernières années.. Cette pression doit tendre vers l’ouverture d’une négociation, dont les résultats ne peuvent qu’être favorables à la sécurité d’Israël.

Israël a autant besoin d’un partenaire palestinien souverain que ce dernier a besoin d’un accord de paix avec Israël. La négociation est nécessaire, on l’a affirmé à Oslo, on l’a répété à Annapolis. Elle semble, il est vrai, d’autant plus ardue qu’il est difficile pour Israël de convaincre en ce moment sa population qu’elle peut vivre avec le retour de ses colons installés en Cisjordanie.

Qu’elle peut vivre avec Jérusalem capitale des deux Etats...

Q.O. : ... l’exercice semble des plus difficiles.

S.H. : La population israélienne est malheureusement très mal préparée à accepter cette solution. Il faut que la pression vienne du monde extérieur.

C’est la raison pour laquelle nous avons la naïveté de penser que si Barack Obama se dévoile comme un président vraiment soucieux de la paix et de l’avenir positif d’Israël et de l’Etat palestinien, les choses pourraient évoluer. Les Etats-Unis ont le pouvoir d’exercer sur Israël la pression nécessaire pour que la négociation reprenne vraiment et aboutisse.

Q.O. : S’exprimant en tant que Juif, Pierre Vidal-Naquet - pour ne citer que lui - avait dénoncé, à maintes reprises, cette attitude - toujours de mise - assimilant à de l’antisémitisme toute voix qui dénonce la politique répressive d’Israël. Avant de s’éteindre en 2006, il avait insisté sur la nécessité de distinguer entre judaïsme, sémitisme et sionisme belliqueux.

S.H. : Pierre Vidal-Naquet avait tout à fait raison. Cette distinction est indispensable. Dénoncer le sionisme lorsqu’il se manifeste par la violence contre les Palestiniens n’est aucunement une atteinte au sémitisme, au judaïsme. Cette distinction est relativement facile à faire pour ceux qui, comme moi, ont connu l’antisémitisme violent de la Seconde Guerre mondiale.

Ils ne peuvent, en aucun cas, le confondre avec une critique raisonnable et justifiée contre le gouvernement d’Israël. Ce n’est pas de l’antisémitisme que de plaider, dans l’intérêt même du peuple juif, pour un changement de politique. Nous voudrions que les Juifs aient un Etat, qu’ils puissent vivre en paix avec les Palestiniens. C’est un objectif qui va dans le sens de la sympathie et de l’estime que l’on peut avoir pour tout ce que les Juifs ont apporté au Monde. Je rappelle que parmi les grandes figures qui ont nourri la civilisation moderne, il y a des Juifs, qu’il s’agisse de Moïse, de Jésus Christ, de Spinoza, d’Einstein, de Freud ou de Karl Marx. Nous devons à des Juifs beaucoup d’avancées au profit de la civilisation internationale.

Ca n’a rien a voir avec la critique qu’il faut pouvoir apporter avec rigueur contre ce que les gouvernements israéliens successifs ont fait d’inadmissible, d’insupportable et de dérogatoire à la dignité du peuple juif.

Cette politique des gouvernements israéliens est porteuse de danger, car elle est de nature à susciter une recrudescence de l’antisémitisme. Les gouvernants israéliens devraient se poser cette question. En agissant comme ils le font à Gaza, ils favorisent la résurgence latente et tout à fait injustifiée de l’antisémitisme.

« Citoyen sans frontières », Stéphane Hessel n’en finit pas avec les

engagements (1). A bientôt 92 ans, il continue à donner de la voix chaque fois

que la justice est agressée et le droit mis à rude épreuve. Résistant au

nazisme, déporté dans les camps nazis, ce diplomate de carrière - il a été

numéro deux à l’ambassade de France à Alger à la fin des années soixante

-  milite pour un monde pacifié, juste et solidaire.

Artisan, aux côtés d’autres, de la Déclaration universelle des droits de

l’homme, il a été de tous les combats qui ont jalonné l’histoire

contemporaine. Adversaire du nazisme, anticolonialiste, tiers-mondiste exigeant,

défenseur des sans-papiers, humaniste en « croisade » permanente contre la

misère, l’injustice et la faim. Fidèle à une ligne de conduite vieille de

plusieurs années, il œuvre en faveur du droit des Palestiniens à avoir leur

Etat. Et dénonce, sans jamais faillir, la politique d’Israël. Le Quotidien

d’Oran est allé à sa rencontre à son domicile parisien. Stéphane Hessel

était accompagné, pour la circonstance, de son épouse, Christiane Hessel,

née Chabry. Depuis 1987, date de leur mariage, les Hessel dédient des heures

de leur quotidienneté aux causes justes.

Stéphane Hessel au Quotidien d’Oran :

Interview réalisée par l’un de nos correspondants à Paris, S. Raouf

lundi 19 janvier 2009.

http://www.lequotidien-oran.com/index.php ?news=5114176&archive_date=2009-01-19

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21 janvier 2009 3 21 /01 /janvier /2009 18:55


Le Collectif Réunion Palestine
Le Collectif Réunion Palestine a tenu, le 21 janvier 2009, une conférence de
presse annonçant la manifestation qui va se tenir le 31 janvier à
Saint-Denis de la Réunion. Ce collectif rassemble les groupes suivants :
Parti Socialiste, Parti Communiste Réunionnais, le Nouveau Parti
Anticapitaliste, le Parti de Gauche, les Verts, le Nouveau Centre, ainsi que
des associations culturelles, des médias locaux, des réalisateurs et des
artistes.

L'ensemble du collectif s'est accordé sur les revendications suivantes :

*Arrêt de l'agression coloniale de l'Etat d'Israël sur le peuple palestinien*


*Reconnaissance du Hamas comme interlocuteur légitime*


Le gouvernement israélien est hostile à des négociations incluant le Hamas
comme en témoigne le cessez-le-feu décrété unilatéralement le 18 janvier.
Pourtant, quel que soit l'opinion que l'on puisse avoir sur
cette organisation politique, le collectif Réunion-Palestine souligne que
le Hamas est légitime à être présent à la table des négociations, et ceci
pour deux raisons :
1. Le Hamas a obtenu 56% des suffrages lors des élections législatives
palestiniennes de janvier 2006, accédant à une majorité parlementaire de
74
sièges sur 132. A ce titre il est représentatif des palestiniens.
2. Le Hamas s'est opposé par les armes à l'agression israélienne sur
Gaza. Et il est évident qu'on ne peut discuter de paix qu'avec ses
ennemis.

*Interpellation du gouvernement français lui demandant une position ferme
vis-à-vis d'Israël :*
1. Remise en cause des engagements avec le gouvernement israélien :
vente
d'armes, coopération militaire, apport logistique.
2. Rupture des immédiate des relations diplomatiques avec l'État
d'Israël jusqu'à ce qu'il mette fin au blocus de Gaza.

*Traduction du gouvernement d'Israël devant le Tribunal Pénal International*
*
Soutien du collectif à la Résistance palestinienne*
Soutenir la résistance c'est la nommer. Il serait plus commode de dire
uniquement "résistance du peuple palestinien". Or parmi le peuple
palestinien, il y a des profiteurs de guerre et des collabos, comme parmi le
peuple de France pendant la deuxième guerre mondiale. Nommons les Jean
Moulin de Palestine et quoi qu'on pense de cette résistance à Gaza elle se
nomme "Hamas".

QUESTION :

Pourquoi les états majors politiques parisiens qu'il soient de gauche (PS,
PC, NPA, PdG, les Verts, le Réseau Voltaire) ou de droite (le Nouveau Centre
est un parti
del'actuel gouvernement Fillon) ne s'inspiraient-ils de l'exemple de leurs
sections locales dans ce département de la République ?

Mercredi 21 Janvier 2009
http://www.alterinfo.net/Le-Collectif-Reunion-Palestine_a28815.html
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21 janvier 2009 3 21 /01 /janvier /2009 13:30



Mardi : Les Portes de l’Enfer ne se sont pas ouvertes.
Ce deuxième jour, parti de la ville voisine de El-Arish, je suis arrivé à l’entrée de Rafah vers dix heures alors qu’un drone israélien tout blanc survolait paresseusement la zone frontalière. Mon chauffeur me prévint : « en général, après les drones, il y a un bombardement… ». Dubitatif, je regardais le drone voler paresseusement ; je n’ai pas pu voir de près ses moteurs : électriques ou à carburant fabriqué à partir du gaz égyptien ?
Une fois arrivé devant le check point de Raffah, une bonne nouvelle m’attendait : dans deux ou trois heures, « ils » allaient autoriser un groupe de journalistes à entrer. Notre petit groupe de journalistes français s’est activé à vérifier si tous ses papiers étaient bien en règle… appels à l’ambassade et réponses toujours aussi bienveillantes et sympathiques.

Hier, lundi, ce fut une journée dantesque, pleine d’espoir de fureur : courir à droite, à gauche, découvrir de nouveaux obstacles, tenter une nouvelle possibilité, etc. Aujourd’hui, les gens étaient déjà aguerris. Les interlocuteurs étaient identifiés à l’ambassade de France, parmi les policiers égyptiens ; nous allions directement au point de réponse.

Aussi très vite nous avons détecté que malgré les promesses, tout n’allait pas se dérouler comme prévu.

D’abord, pourquoi pour entrer à Gaza faut-il un sauf-conduit de l’ambassade et un autre de la part du service de presse du ministère égyptien de l’information ?

Normalement, selon les conventions consulaires entre nos deux pays, il n’y a pas de visa entre la France et l’Égypte. Donc un citoyen français – non journaliste – a le droit de circuler librement en dehors des zones de secret militaire. C’est pareil pour un citoyen égyptien en France.
Et c’est encore pareil pour un citoyen israélien en France ou français en Israël.

En passant de Raffah en Égypte à Raffah à Gaza, il faut quitter le territoire égyptien et cela ne regarde pas l’Égypte ce qui peut arriver de l’autre côté de la frontière. Et Israël n’a pas le droit de m’interdire l’accès à une zone qui ne fait pas partie de son territoire qui est sous son contrôle. Et qui est de toute façon sous un cessez-le-feu respecté de part et d’autre.

Tous les bagages peuvent être fouillés.

Alors, pourquoi donc une personne qui n’est pas journaliste est-elle astreinte à ces limitations extraordinaires à ses droits fondamentaux, c’est-à-dire qui sortent de l’ordinaire, qui contreviennent aux conventions signées et qui portent atteinte à la liberté d’aller et de venir ?

Vient ensuite la cas des journalistes, ces éternels « fouilleurs de merde » qui ont toujours fait l’objet de conventions particulières entre les États (déclarations préalables, autorisations, etc.). Les gens qui étaient avec moi, par exemple un envoyé spécial du Monde avait ses papiers en règle et il attendait la bonne volonté de gens invisibles pour qu’ils l’autorisent à entrer. Il y avait aussi Karim qui était avec lui, côté photo. Marc, un compatriote était là pour une chaîne italienne. Il y avait encore mon pote indonésien d’hier. Un moment il a cru entrer avec un convoi médical de son pays. Cela ne s’est pas passé comme il espérait. Il attend donc depuis onze jours.
Mais il y avait encore des confrères venus des antipodes, de Nouvelles Zélande, d’Australie ou encore des USA ou d’Irlande, du Royaume-Uni, d’Allemagne, les Syriens, les Soudanais, etc., etc. L’ONU en petit…
Parmi ces pauvres journalistes en attente de la probable future ouverture des Portes de l’Enfer, il y avait mon cas « particulier » :
J’étais venu pour une mission humanitaire d’interposition contre les bombardements de civils ; j’ai décidé de rester pour témoigner. J’avais une carte de journaliste, mais d’une agence de presse associative ; j’avais une carte professionnelle de réalisateur de la télévision française, mais les timbres de cette dernière n’avaient pas été renouvelés depuis longtemps. Bref, il fallait envoyer des photocopies, attendre la validation « presse » de l’ambassade pour obtenir par la suite celle du ministère de l’information égyptien.

En fait, au regard de nos règles démocratiques, toutes ces démarches était de la poudre aux yeux pour masquer autre chose : les pouvoirs publics de n’importe quel pays démocratique n’ont pas à limiter l’accès à l’information et surtout ils n’ont pas le droit de limiter la liberté d’aller et venir pour affaiblir la diversité de l’information. Que celle-ci soit collectée par des entreprises de l’information, par des associations, mais aussi par des particuliers.

Le problème que je pose n’est pas le mien, c’est le problème devenu une mode. La pratique des « journalistes embarqués » par l’armée US en Irak : sous des prétextes divers (« votre propre sécurité » par exemple), l’information à la source est contrôlée par la fermeture des zones concernées. On a eu les lamentables images du début du conflit de Gaza avec des bombardements d’artillerie filmés depuis les sites des canons israéliens : « imaginez que dessous, là-bas à deux mille mètres, il y a de méchants islamistes avec une barbe sale et un couteau entre les dents. Imaginez que nous les avons touchés de manière sélective. Ne pensez surtout pas que l’obus s’est écrasé sur une maison où se réfugiaient trois familles, avec femmes, enfants, vieillards ! ».

La confirmation de cette thématique sous-jacente aux difficultés, prétendument administratives, rencontrées par les journalistes ne tarda pas à tomber ; Islam, le jeune capitaine de police est venu nous asséner la dernière information « il y a trop de journalistes à Gaza. Il n’y aura plus d’entrée de journalistes. C’est définitif ».

Les gens attendaient pour rien. Certains depuis onze jours maintenant !

Je croyais que les journalistes n’étaient jamais de trop puisque de toute façon, LA VẺRITẺ ne peut pas venir d’un journaliste ou d’un petit groupe de journalistes, mais d’un grand nombre de journalistes indépendants les uns des autres et des pouvoirs publics. LA VẺRITẺ ressort de la diversité des sources, de leur croisement. Sinon, on a affaire à des versions de la vérité.

En fait le gouvernement égyptien se sent complice des évènements de Gaza, des crimes de guerre qui y ont été commis. Il refuse de se voir confronté à un tel constat international, insoutenable. Et il porte atteinte au droit des Français d’aller et venir découlant des accords consulaires avec la France.
Notre gouvernement lui facilite les choses parce que notre président a déclaré à plusieurs reprises être un ami d’Israël. Notre gouvernement accepte que soient brimés notre liberté d’aller et venir en tant que citoyen ou notre droit de Français à être informés par des sources de différentes natures institutionnelles et de différentes obédiences idéologiques.

Voilà pourquoi les courants journalistiques sont limités. Nous avions tous en poches de quoi subvenir à nos besoins ; nous n’étions pas des mendiants. Nous étions juste des témoins gênants. Nous étions de trop !

En fait, Gaza aujourd’hui est une scène de crime. Une scène de crimes de guerre commis par Israël contre des civils.

Pour une enquête de police normale, personne n’a le droit de modifier une scène de crime avant l’arrivée des inspecteurs. Dans notre cas, les premiers « inspecteurs » disponibles sur place, ce sont les journalistes – des témoins de l’opinion publique.

Au lieu de quoi, les autorités laissent entrer les médecins, les pourvoyeurs d’aides diverses. Mais pas les journalistes : « il y en a déjà trop à Gaza ».

Je pensais qu’à Gaza, il avait eu trop de bombes. Les journalistes n’ont jamais été de trop. Je le sais parce que tous les jours des gens que je ne connais pas m’appellent de gaza par téléphone : « mais quand donc arrivez-vous ? Apportez-moi avec vous, s’il vous plaît un réchaud de cuisine à pétrole parce que nous n’avons plus de quoi préparer nos plats. Venez voir comment nous vivons pour le dire aux Français. Ils ne peuvent pas imaginer ».

C’est à ce moment que nous, les journalistes étrangers, nous avons découvert subitement une manifestation du syndicat égyptien des journalistes contre la fermeture des Portes de l’Enfer, le terminal de Raffah. Ce syndicat représente 5 500 professionnels. Et il n’y a pas d’autre syndicat concurrent dans le pays. Ils ont été jusqu’à la « Grille de l’Enfer », ils l’ont secouée fortement en criant des slogans réclamant l’accès libre à Gaza.
- un seul peuple, une seule religion, une seule langue, nous sommes frères. Nous sommes concernés, nous sommes solidaires. Ouvrez ces portes de l’impérialisme et du sionisme. Que le monde voit ce que fait Israël à nos frères !

Une journaliste anglophone a commencé à interviewer le leader ; puis ce fut mon tour. J’ai voulu pousser le bouchon le plus loin possible.
- Comment pouvez-vous me prouver que vous êtes représentatifs ? que pensez-vous des relations diplomatiques Israël-Égypte ? Les relations commerciales entre l’Égypte et Israël ne sont-elles pas bénéfiques aux deux parties ? Que pensez-vous du cessez-le-feu ? Vous protestez, mais cela va-t-il jusqu’à remettre en cause la politique du Président Moubarak ?
- Il y a toujours eu un seul syndicat de journaliste en Égypte et nous sommes 5500 membres. Nous sommes contre les relations diplomatiques avec Israël et nous trouvons que les crimes de guerre massifs qui viennent d’avoir lieu à Gaza sont une bonne occasion de les interrompre définitivement. Nous demandons le cessez-le-feu, mais nous refusons les conditions d’Israël et de ses soutiens occidentaux. Nous ne voulons pas de leurs armées près de nos frontières et de nos côtes. Certains puis veulent aider militairement Israël après ses échecs du Liban puis ici. Que ces armées étrangères restent chez elles. Nous sommes contre la politique d’accommodation du président Moubarak parce qu’elle va contre les intérêts égyptiens, palestiniens et arabes.

Puis il me prit à part directement :
- ce sont vous, les Occidentaux, les impérialistes qui payez des gens comme Moubarak et les Saoudiens pour vous vendre leurs frères arabes et musulmans. Vous n’êtes intéressés que par notre gaz lorsqu’il vous est livré à vil prix. C’est votre argent qui tue à cinq cent mètres d’ici des enfants, des femmes, des vieillards désarmés et enclavés sans possibilité de fuite. Le sang qui coule, c’est vous, les Occidentaux qui l’avez commandité, Israël vous le fournit et Moubarak veut dissimuler les massacres à votre opinion et à l’opinion mondiale.

Là, je n’ai pas pu continuer l’interview : il disait vrai.
Je suis un Français et mon pays mène une politique telle que pour améliorer le niveau de vie des Français, il préfère une politique de prédation plutôt qu’une politique de co-gérance avec les pays du Tiers-Monde. Nous ne pouvons pas recevoir toute la misère du monde, mais nous contribuons à en créer beaucoup dans beaucoup de régions, comme ici, à Gaza.
Finalement cette histoire du conflit palestinien qui a fait tant de morts depuis 69 ans, qui a semé la désolation, elle a aussi tué des milliers de Juifs. Et ce problème est fondamentalement européen. Sa solution était et est encore en Occident. L’URSS, dès les années 30 avait déjà crée son État juif, le Birobidjan et cela n’a jamais vraiment marché. Au départ, les Palestiniens n’avaient rien à y voir.
Ce sont les jeux d’intérêts des grandes puissances qui ont amené à créer cette chimère de droit international qu’est Israël.

Le mec en face venait de marquer un point : oui ; il disait vrai. Je me suis senti coupable. Je me sens coupable depuis des lustres. Je ne veux pas de cette politique prédatrice, mais je jouis de ses résultats. Je me suis écarté de la foule. J’ai pleuré.

De rage, de compassion pour les Palestiniens et pour tous les pauvres gibiers de notre système impérialiste à travers l’Afrique, l’Asie, l’Amérique latine.

Il est venu me dire que ce n’était pas moi en particulier qu’il visait. Je le savais. On a sympathisé. Ils sont partis : un autre meeting de leur syndicat se déroulait au même moment au Caire. Ils voulaient rencontrer leurs collègues à la fin de celui-ci. On s’est dit : « au revoir ».

Puis des télés arabes, des journaux arabes sont venus me voir : « pourquoi avez-vous craqué ? » Ou demander le point de vue d’un français arabe ou d’une français anti-impérialistes.
Je voulais répondre, m’expliquer, mais la gorge était serrée. Les mots arrachaient.

Maintenant que j’y pense, j’en suis encore tout retourné. En fait l’homme l’a emporté sur le professionnel. C’est tout. Comme les chirurgiens étrangers qu’on a vu à la télé s’interrompre pour pleurer à Gaza… sur Gaza et ses habitants…

Politiquement, le coup du syndicat des journalistes avait été habile : ils sont venus manifester à un endroit où il y avait une grande concentration de caméras étrangères. Aussi, la police s’est-elle montrée très calme et très correcte. Mais ce que ces journalistes ignoraient, c’était que leurs slogans contenant le mot « Islam » aurait un effet négatif sur des journalistes occidentaux, alimentés chaque jour du petit lait de l’islamophobie : « ce sont des frérots, on ne va pas entrer dans leur jeu ».

Les bons journalistes, les vrais journalistes, ce sont les journalistes athées ou chrétiens ou bouddhistes ou tout ce que vous voulez, mais pas musulmans… Tout un programme…

Et je suis retourné à l’attente de l’ouverture des Portes de l’Enfer, avec mes camarades français.

Mais les autorités israéliennes, les autorités égyptiennes, les autorités françaises ne veulent pas d’un rush de témoins de journalistes. Ils veulent bien que tous les journalistes entrent à Gaza, mais après la grande lessive, quand le paysage sera présentable.

Ils tiennent aussi à ce que le point de vue des défenseurs de Gaza, les dires du Hamas ne sortent pas de l’enclave vers l’opinion mondiale et doc française avant que l’information ne devienne obsolète.
Les journalistes qui sont déjà entrés, triés sur le volet, sont ceux qui diront du mal du Hamas, de la résistance armée Palestinienne. Ils diront du bien des Palestiniens défaitistes, des Palestiniens soumis au diktat, ceux qui courbent l’échine. Il s’agit des journalistes qui vous apporteront de faux chiffres : exclusivement ceux d’Israël.

L’Égypte, Israël et le gouvernement français veulent priver le Hamas de sa victoire indéniable du Hamas qui par cette guerre a renforcé son assise populaire. Le mythe de « l’organisation terroriste » a volé en éclats. C’est de la bonne politique de serviteur de l’impérialisme US, mais c’est aussi minable. Surtout de la part de petits chiens arabes… après le petit caniche Tony Blair pour l’Irak, on va avoir droit à des chiens pour d’autres points chauds de la planète.

Parce que l’autre analyse, les autres chiffres, les voici tels qu’ils viennent d’habitants du Sinaï, voisins de leurs cousins de Palestine – il s’agit de la direction du Parti du Rassemblement de la Gauche égyptienne. J’ai rencontré trois représentants de ce parti en soirée :

Selon eux, les évènements de Gaza doivent être décomposés en une attaque massive contre la population dont la finalité israélienne étaient électoraliste et en des attaques des forces militaires israéliennes contre les forces de la Résistance Palestinienne, emmenées par le Hamas. Chacune des deux missions que s’est fixée Israël doit être considérée séparément pur ce qu’elle est.
Le bombardement massif contre la population avec l’artillerie de campagne et avec l’aviation doit se juger comme un très grave crime de guerre. Une fois la décision prise de commettre ces crimes de guerre par les chefs politiques d’Israël et une fois cette mission acceptée par des officiers généraux qui ont perdu leur sens de l’honneur militaire, cet objectif ne pouvait être qu’« une grande victoire israélienne », soit en fin de compte le chiffre de plus de 1500 morts immédiates et consécutives : il n’y a rien de facile que de canarder des civil parqués dans un périmètre limité et fermé.

Je rappelle qu’avant de bombarder Royan en 1945, les Américains avaient demandé pendant trois jours à la population de quitter la ville. À Gaza, les Israéliens ont interdit à, la population de quitter cette agglomération, la plus densément peuplée du monde, avant de l’arroser de loin d’obus de tous types, y compris au phosphore. Les analystes politiques chinois considèrent que si l’objectif de tuer des civils fut bien atteint, électoralement, Livni est toujours derrière Nettanyahou dans les sondages d’opinion : l’objectif politique a été raté !

Le crime de guerre en masse est avéré. Il est d’autant plus grave que sa seule finalité fut, en vue des futures élections, de redorer dans l’opinion va-t-en guerre israélienne l’image de ses chefs au pouvoir.

Ce premier aspect de la guerre de Gaza doit donner lieu à la condamnation des chefs militaires israéliens devant les tribunaux internationaux et devant les tribunaux nationaux des pays qui se sont dotés d’une juridiction dite d’« éradication mondiale des crimes de guerre », c’est-à-dire des États qui jugent et condamnent y compris des citoyens étrangers pur des crimes commis à l’étranger.
Si la communauté internationale ne fonctionne pas selon le système dit du double standard ou encore du « deux poids, deux mesures », alors les chefs militaires israéliens qui se sont rendus coupables de crimes de guerre doivent être emprisonnés, même s’ils sont arrêtés dans plusieurs années.

L’autre face de ce conflit de Gaza est le combat entre deux forces armées, une force régulière étatique, celle de l’une des plus moderne du monde, l’armée israélienne et en face, une milice armée, la Résistance Palestinienne avec à sa tête et ayant comme gros bataillons le Hamas.

Dans ce type de conflit, il faut remarquer qu’un combattant sait se protéger des bombardements de l’artillerie. Il sait se protéger des tirs à grande distance des tanks. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, les soldats avaient appris à laisser les tanks passer au-dessus de leur tranchée pour les attaquer par derrière à la bombe incendiaire ou au RPG parce que le blindage était plus fin dans le dos des tanks. Alors les armées faisaient accompagner les tanks par une infanterie pour déloger les soldats ennemis planqués dans les tranchées.

Mais alors la bataille redevenait une bataille d’infanterie à l’arme à feu légère, à la grenade ou à la baïonnette. La mêlée. Le tank ne pouvait plus tirer sur l’ennemi imbriqué dans ses propres troupes, de peur de toucher les siens et les soldats des deux bords s’étripaient sous les yeux des tankistes.

La règle militaire veut que seul un soldat peut aller déloger un soldat enterré en posture défensive. En général, on considère qu’il faut trois à cinq assaillants contre un soldat en défensive. Or Israël n’était pas prêt à payer ce prix pour « casser le Hamas » comme cela fut déclaré au début du conflit. Proximité des élections israéliennes oblige.

Des victimes militaires eurent bien lieu ici et là. Lors des déplacements deux chefs du Hamas, localisés électroniquement ou par espionnage humain furent tués. Le hasard jour un grand rôle dans ces cas. Mais finalement le décompte du Hamas est le suivant :
Résultat des tirs contre les concentrations de troupes israéliennes par les missiles Kassam et autres Katiouchas : 48 pertes.
Résultats des combats directs : 13 soldats israéliens.

Pertes de la Résistance Palestinienne :
48 membres du Hamas et autres organisations palestiniennes paramilitaires
32 membres du Djihad Islamique

Pour ces responsables politiques égyptiens que j’ai rencontrés et qui sont proches si ce n n’est du Hamas, du moins de la Résistance Palestinienne armée, le ratio des pertes militaire est voisin du 1/1, du match nul. Cela vient de ce que l’armée israélienne a joué totalement à l’économie de vie humaine pour cause de politique : la proximité des élections israéliennes rendait impossible aux politiciens au pouvoir actuellement d’y aller avec un certain nombre de morts de soldats.

Concrètement, l’armée israélienne faisait une préparation d’artillerie – sans effets sur des soldats aguerris, enterrés en posture défensive. Puis elle envoyait des troupes d’élite débusquer les planqués. Ceux-ci attendaient. Au moment où l’adversaire était à porté de tir rapproché (afin d’éviter l’artillerie adverse), il sortaient et les hommes s’expliquaient « d’homme à homme ». Et tout de suite, chaque fois que la hiérarchie israélienne constatait une telle évolution, elle sonnait le retrait. Ce schéma a fonctionné partout sauf à la frontière immédiate de l’Égypte où l’aviation et l’artillerie ont élargi le no man’s land, rasant tout. Labourant tout de loin. Plus besoin de combats de corps à corps ; on peut envoyer la troupe à découvert.

Il se trouve que j’adhère aux explications de tactique militaire de ces interlocuteurs égyptiens : sur le plan militaire strict, Israël a subi une défaite encore plus grande qu’au Liban.

Pour conclure, je rappelle que selon les accords de camp David signés en 1978 pour restituer le Sinaï à l’Égypte, celle-ci a dû accepter sur son territoire une force militaire internationale d’interposition, dirigée par les USA. Ces soldats portent des casques rouges. Et cette troupe étrangère en terre égyptienne ne peut être dissoute que par un accord simultané des USA, d’Israël et de l’Égypte, c’est-à-dire par deux voix israéliennes et une voix égyptienne = jamais ! Dans cette zone, seules des forces de police égyptiennes sont acceptées.

Mes interlocuteurs de la gauche égyptiennes m’ont dit leur volonté de voir cet accord limitatif de la souveraineté de leur pays, cette forme d’occupation étrangère, balayé. Pour eux, c’est un bon exemple du principe tant vanté à Washington et à Tel-Aviv, intitulé « échange de la terre contre la paix », imposé en réalité par la force.
En l’occurrence, ils me disaient que le peuple égyptien avait été spolié de sa victoire de 1973 contre Israël par cet accord de camp David.

Leurs demandes actuelles sont l’ouverture du terminal de Rafah, la fin de la cession du Gaz égyptien à Israël et sa vente sur le marché international, l’annulation de la reconnaissance juridique d’Israël.

Ils dénoncent toute intervention de troupes étrangères dans la région, notamment le très récent accord Israël-USA pour « sécuriser » la frontière. Personne n’en connaît le contenu exact et les Palestiniens veulent continuer leur lutte d’indépendance et de récupération de leurs droits sans que des puissance importantes viennent donner un coup de main en s’interposant pour protéger Israël.
À ce sujet, ils m’ont rapporté des rumeurs très inquiétantes sur des accords confidentiels entre l’Égypte et la France, obtenus lors des dernières rencontres entre Sakozy et Moubarak. Des militaires français – une centaine ou plus – seraient déjà à El Arish pour s’interposer. Ils auraient pour le moment le statut de forces de défense civile. Cela m’a intéressé et on les rait pour moins que ça : « à El Arish ? et vous savez où ils sont ? ».
- Oui, dans une résidence hôtelière municipale.
- On y va tout de suite !
- on y va !

Le rez-de-chaussée fait café, sandwicherie. On a consommé.
- il paraît que vous hébergez des compatriotes français ?
- oui.
- Ils ne sont pas en bas ?
- Non, ils sont dans les chambres.
- Il parait que ce sont des militaires, oui ?
- Oui…
- Je peux aller leur dire bonjour ?
- Non, je vais aller leur dire que vous êtes là.

Nous étions quatre, deux Égyptiens, une consoeur française et moi. Dans une table bien placée pour tout voir, un groupe d’Égyptiens, âge moyen, cheveux courts, athlétiques. Ils nous observent attentivement. Ils nous dévisagent. Un des deux égyptiens avec nous se lève et il s’en va :
- je reviens tout de suite pour boire mon thé.

L’autre reste. Il commande une bouteille d’eau minérale. Il a l’air agité.
Je n’avais pas mangé de la journée. Il est tard. Je demande un sandwich et un thé.
- alors vous allez appeler mes compatriotes ?
- Je vous sers et j’y vais.

Je finis de manger. J’ai vu qu’un des flics égyptiens a appelé le serveur et qu’ils ont eu des conciliabules. Il nous dévisage très attentivement. Le second Égyptien n’y tient plus et il part sans mot dire, sans avoir touché à sa boisson. Bien. Il a pris ses jambes à son cou. Les policiers en civil n’ont pas bougé. Je reste avec la consoeur française et je m’adresse au serveur :
- bon, vous y allez… j’ai fini.
- Heu… non. Ils sont dans leur chambre ou dehors.
- Ben, j’ay vais moi leur dire bonjour, dans leur chambre. Nous les Français on est très fraternels, vous savez…
- Ce n’est pas une bonne idée. Ils dorment peut-être, vous allez les réveiller.
- Bon, je vais attendre les autres.
- Je ne sais à quelle heure ils viendront.

Bon, ça bloque des quatre fers. Nous nous levons et je demande l’addition tout en faisant mouvement vers les étages. Un flic qui semble être le chef se lève :
- Bonjour, Monsieur ! Vous parlez arabe… vous êtes d’où ?
- Je suis un Français. Je suis d’origine algérienne. Excusez-moi si parle mal l’arabe…
- Ah, je suis très heureux de vous connaître. Nous aimons beaucoup la France et nous aimons beaucoup l’Algérie.
- Nous aussi, nous aimons beaucoup l’Égypte ; c’est un pays ami. Excusez-moi, je voudrais payer et aller voir nos compatriotes français dans les étages.
- Je ne crois pas qu’ils soient visibles ce soir. Pour les consommations, permettez-moi de vous les payer.
Il se tourne vers le serveur et lui fait signe que ce sera mis sur son compte. Et il ajoute pour nous, les deux Français trop curieux :
- Et revenez une autre fois.

On a retrouvés nos deux amis égyptiens à un carrefour à deux cent mètres de là. Ils en tremblaient encore et ils en riaient aussi :
- il a payé pour que vous fichiez le camp !

Conclusion de cette équipée :
Il y a de fortes présomptions de la présence de troupes françaises en Égypte, suite aux contacts Sarkozy-Moubarak ; il faut les confirmer. Ce serait alors un scoop. Et les Français ont le droit de savoir et ils ne veulent pas que des Français meurent pour sauver Israël, un État juif raciste, basé sur la race, sur la religion, sur l’origine. Ce n’est pas dans nos valeurs républicaines. Si des racistes juifs français veulent donner leur vie pour assurer une suprématie raciale supposée, qu’ils y aillent et qu’ils ne reviennent surtout pas en France. Ils discuteront avec les hommes du Hamas. Ces derniers savent bien s’expliquer et ils ont des arguments sonnants et convaincants. Chez nous, on considère que tous les être humains sont égaux et nous sommes définitivement contre la colonisation depuis 1962, par referendum !

Cette délégation de la gauche égyptienne que j’ai rencontrée a récemment, une délégation parlementaire française les a rencontrés. Ils se sont déclarés heureux que les seuls points de vue entendus ne soient pas les partis gouvernemental et religieux. Mais ils se sont dit déçus par le blocage, notamment du camarade communiste sur la question de la validité juridique de la création d’Israël comme un État basé sur une citoyenneté à deux étages : les Juifs (race ? religion ?) et les Palestiniens (les indigènes ?) :
- Si ces gens reconnaissent que l’ONU a commis une erreur en créant la République Démocratique d’Allemagne (RDA), si elle a reconnu son erreur en créant la République du Sid Vietnam, etc. etc., pourquoi ne reconnaîtrait pas l’erreur de la création d’Israël qui n’a pas encore apporté la preuve de sa capacité à vivre en paix intérieure, dans l’égalité de tous ses citoyens, y compris les réfugiés et en pax avec ses voisins ?
Les représentants du Parti Communiste Français devraient opter pour le démantèlement du sionisme en Israël et le retour vers un État laïc multi ethnique, multicultuel, à l’image de ce qui s’est fait en Afrique du Sud.

Ce mardi, je n’ai pas pu traverser les Portes de l’Enfer et entrer à Gaza. Madame Rim, que je ne connais pas encore et qui est devenus mon ami téléphonique attend toujours son fourneau à pétrole. Ça y est, je l’ai acheté ce matin et je me balade partout avec.

Mais ce fut une journée riche. Chaleureuse. Il est deux heures du matin. Je n’ai pas pu expédier mon papier ce soir. La nuit sera courte et demain je vais retrouver mes compatriotes, amis d’infortune. Le copain du Monde en a assez ; il veut rentrer à Paris. C’est dommage : l’information est plus belle et plus vraie dans la diversité. Puis, on se fait des amis… En silence je dis bonsoir aux pauvres Palestiniens. Et à demain aux lecteurs français de ce feuilleton.



Mercredi 21 Janvier 2009
abdellah.ouahhabi@online.fr
http://www.alterinfo.net/Mardi-Les-Portes-de-l-Enfer-ne-se-sont-pas-ouvertes-_a28810.html
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21 janvier 2009 3 21 /01 /janvier /2009 10:10
La campagne européenne avertit de tout retardement pour lever le blocus contre Gaza
[ 21/01/2009 - 11:02 ]
Bruxelles – CPI

La campagne européenne pour briser le blocus de Gaza a appelé à mettre fin, immédiatement, au sévère blocus sioniste imposé injustement contre la Bande de Gaza, notamment après les grands dommages et les lourdes pertes humaines durant cette guerre sioniste contre les habitants de la Bande de Gaza.

Le président de la campagne européenne, Dr. Arafat Madi, a dit dans un communiqué dont le centre palestinien d'information a reçu une copie, que les motifs de la guerre sioniste contre la Bande de Gaza sont irraisonnables.

Il a ajouté que les agressions sionistes ont augmenté les souffrances de plus d'un million et demi de palestiniens qui habitent dans la Bande de Gaza.

Dr. Madi a dit également que la continuation du sévère blocus imposé contre la Bande de Gaza, ainsi que de la fermeture des passages auront des conséquences catastrophiques, notamment contre les malades et les blessés.

http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7sdJKYPFRlAixm0m%2f2ZJrtLpFk0W9H1GE42l3Xbp0KwMtDDUHhvU%2feNlGOW0kZ6vZRdTSXizfXpmQzsAWe1oiJlGwIXaEV78EB%2fF%2feuvM%2fT0%3d
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21 janvier 2009 3 21 /01 /janvier /2009 09:49
Elle la première dame de la planète, sa reine de beauté et de majesté. Les hommes doivent s’effacer devant elle et la lune doit se cacher…


Un baiser sur la main d’une femme




Par Djalâl Amer, écrivain égyptien



Je m’incline pour baiser la main de toute femme palestinienne. La pauvre, l’orpheline, la veuve, celle qui a perdu ses enfants, la mère du martyr, du blessé et du prisonnier…



Quand l’Union soviétique s’est écroulée, les boites de nuit se sont remplies de femmes qui sont venues de là bas pour danser sur les restes de la patrie déchirée. Quand l’Allemagne est tombée, beaucoup de ses femmes se sont rendues au colonisateur. Et quand la France fut libérée, on rasait les cheveux des femmes qui ont collaboré avec les nazis… Dans une grande majorité de pays occupés se sont répandues les tavernes et les maisons closes, et des femmes se sont données pour divertir les soldats de l’occupant…



Mais pas toi, ô mère de la pureté, de l’honneur et de la dignité, tu ne t’es offerte que comme martyre. Pas toi ô branche de l’olivier, arbrisseau de vigne et source de l’honneur… Les épreuves t’ont écrasé et les marteaux se sont abattus sur toi, mais tu ne t’es pas écrasée et tu ne t’es pas brisée…



Ma mère, ma fille, ma sœur, ma bien aimée, permets moi de me rappeler de toi car beaucoup t’ont oubliée… Ô toi la patiente, la pure, la plus riche des habitantes des palais… La poussière de terre de la patrie qui tâche ton visage est plus jolie et plus noble de tous les produits, ces tâches sont comme des nuages qui embrassent la face de la lune. Ta longue robe trouée, je ne sais pas qui l’a trouée ? Sont-elles les balles de l’ennemi tirées pas derrière, ou les regards de la jalousie à cause de ta pureté ? Tu es la reine de beauté de tous les ans, et tu es la maitresse infaillible pour toujours, toi la noble et authentique princesse…



Tu as eu faim et tu t’es contentée du peu, tes habits se sont déchirés et tu t’es vêtue par la dignité… Tu es la première dame entre les dames, et la première organisation entre les organisations. Du haut des toits tu surveilles ta patrie, et du dessous des décombres tu serres ton enfant. Le chemin vers le paradis se trouve sous tes pieds et la clé d’al-Quds entre tes mains…



Majesté, toi la plus noble parmi les femmes, permets moi de faire un baiser sur tes mains, non, sur tes pieds, voire la terre sous tes pieds !





قبلة علي يد امرأة

جلال عامر

هي سيدة العالم الأولي وملكة جماله وجلاله، علي الرجال أن يخجلوا منها، وعلي القمر أن يتواري.. أنحني وأقبل يد كل امرأة فلسطينية.. الفقيرة اليتيمة الأرملة الثكلي أم الشهيد والجريح والأسير.. عندما انهار الاتحاد السوفيتي امتلأت علب الليل بنساء جئن من هناك ليرقصن علي أشلاء الوطن.. وعندما سقطت ألمانيا سقطت معظم النساء في أحضان المحتل (كتاب الرايخ الثالث).. وبعد تحرير فرنسا كان يتم حلق شعر عشرات النساء من كل شارع لأنهن تعاونّ مع النازي.. في معظم البلاد التي تم احتلالها انتشرت الحانات والمواخير وامتلأت بنساء البلد يرفهن عن جنود المحتلين.. إلا أنت يا أم الطهر والشرف والعفاف فلم تقدمي نفسك إلا شهيدة، إلا أنت يا غصن الزيتون يا شجرة الكرم يا نبع الشرف.. عصرتك المحن وأنهالت عليك المعاول فلم تنعصري ولم تنكسري.. يا أمي، يا ابنتي، يا أختي، يا حبيبتي، اسمحي لي أن أتذكرك فقد نساك كثيرون.. يا صابرة يا طاهرة، يا أغني من ساكنات القصور.. تراب الوطن الذي يعفر وجهك أجمل وأنبل من كل المساحيق، و سحاب تعانق وجه القمر.. جلبابك المثقوب لا أدري من ثقبه، هل رصاصات العدو علي ظهرك أم نظرات الحسد علي طهرك؟.. أنت ملكة جمال كل الأعوام، وصاحبة العصمة على الدوام، أيتها الأميرة النبيلة الأصيلة.. جعت فرضيت بالكفاف، وتعريتي فاكتسيت بالعفاف.. أنت السيدة الأولى بين السيدات والمنظمة الأولي بين المنظمات، فوق سطوح تراقبين وطنك، أو تحت أنقاض تحضنين طفلك.. طريق الجنة تحت قدميك.. ومفتاح القدس بين يديك.. مولاتي ـ يا أشرف النساء ـ اسمحي لي بقبلة علي يديك.. بل قدميك.. بل التراب الذي تحت قدميك

Mardi 20 Janvier 2009
iyad@tele2.fr
http://www.alterinfo.net/Un-baiser-sur-la-main-d-une-femme_a28773.html
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21 janvier 2009 3 21 /01 /janvier /2009 09:45
 
21/01/2009  
 
A peine 4 jours après que le Hamas ait lancé son ultimatum, l'armée israélienne aurait achevé ce mercredi son retrait de la bande de Gaza.
   "Le dernier soldat a quitté la bande de Gaza ce matin, mais l'armée reste déployée à la lisière pour faire face à toute éventualité", a déclaré un porte-parole militaire.
 
La veille, des milliers de Palestiniens s’étaient rassemblés dans les villes de la bande de Gaza, pour crier ensemble leur dignité gagné, leur victoire grandiose face la super-machine de guerre de Tsahal.
Des rassemblements ont eut lieu dans les mosquées locales où les Palestiniens portaient des drapeaux nationaux ou de leurs organisations tandis que des cortèges défilaient dans les rues, entonnant des chants de la résistance ou criant des slogans.
 
Devant ce qui reste du siège du Conseil Législatif Palestinien (CLP) dans la ville de Gaza, tous ont crié appartenaient à la résistance.
 
D’ailleurs, Ashraf Abou Dayya, responsable du Comité des Activités Populaires  pour le Hamas a estimé que cette participation massive reflétait le soutien populaire pour la résistance e. Il a salué la participation des familles de combattants et leurs proches tués pendant l’offensive israélienne, ainsi que ceux qui ont été blessés et dont les maisons ont été démolies.
 
Pour lui, les rassemblements sont un signal  fort: Le Hamas dans la bande de Gaza bénéficie toujours d’un soutien populaire.
S’adressant à la foule dans la ville de Gaza, il a notamment déclaré : "Nous sommes ici en face du siège, qui a été détruit, du Conseil législatif Palestinien pour affirmer que nous nous tiendrons fermement sur nos terres et que nous ferons respecter nos droits. Nous n’allons ni renoncer ni brandir le drapeau blanc."
 
Citant Nizar Rayyan, un dirigeant du Hamas assassiné durant l’offensive israélienne, Ismail Radwan, également du Hamas lance : "Ils pensaient que nous brandirions des drapeaux blancs, mais nous ne le ferons pas, ni nous ne marchanderons nos droits » "Israël ne détruira ni la résistance, ni nos communautés dans aucune ville de la bande de Gaza."
 
Avec  ironie, Radwan poursuit, citant les dirigeants israéliens Ehud Olmert et Tzipi Livni, en disant : "ils pensaient qu’ils allaient ’renverser le Hamas’ et ’faire cesser’ l’afflux de projectiles palestiniens sur les villes israéliennes. Mais qu’avez-vous fait, les sionistes ? Avez-vous renversé le gouvernement ? Avez-vous fait cesser les fusées ? Avez-vous brisé le Hamas ? Aujourd’hui, le gouvernement légitime du Hamas élu par son peuple dispose même de plus de soutien qu’avant".
 
"Aujourd’hui, les Arabes et les peuples islamiques soutiennent le Hamas parce que le Hamas a ranimé les espoirs du peuple lorsque les Brigades Al-Qassam et les militants qui les soutiennent sont devenus le symbole du réveil de notre nation."
 
Et pour finir, Radwan aux sionistes : "Vous n’aurez ni sécurité ni tranquillité tant que nous-mêmes en serons privés."
 
Avec Maan News
http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=70961&language=fr
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20 janvier 2009 2 20 /01 /janvier /2009 22:42

Ali Babès/Ghania Oukazi - Le Quotidien d’Oran

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En organisant cette rencontre, l’Egypte a pratiquement poignardé les pays arabes qui doivent se rencontrer lundi à Koweït et discuter du soutien à apporter à la cause palestinienne, et notamment la population et la résistance à Ghaza.
Moubarak chasse sur les terres palestiniennes

par Ali Babès

Le Sommet international de Charm Echeikh, voulu et organisé par l’Egypte sur Ghaza, n’aura pas apporté de fait nouveau par rapport à la situation des Palestiniens dans la bande de Ghaza, où plus de 100 corps des victimes de l’agression israélienne ont été retirés dimanche des décombres. En organisant cette rencontre, l’Egypte a pratiquement poignardé les pays arabes qui doivent se rencontrer lundi à Koweït et discuter du soutien à apporter à la cause palestinienne, et notamment la population et la résistance à Ghaza. Le président égyptien a annoncé à l’issue d’un sommet qui a regroupé les principaux soutiens européens à Israël, qu’une autre rencontre internationale devrait se tenir pour discuter des modalités de soutien au plan de paix égyptien et approuvé par Israël.

Concrètement, le Sommet de Charm Echeikh intervient au lendemain de la décision d’Israël de décréter un arrêt des hostilités contre la population palestinienne de Ghaza, et le jour même où la résistance palestinienne a décrété de son côté un cessez-le-feu conditionné au départ des troupes d’occupation. Donc, sur le plan politique, le sommet, auquel les Egyptiens ont appelé les Européens et non pas les pays arabes, aura été relativement de peu d’effet sur l’arrêt des hostilités, sinon un échec politique. Sauf à considérer que ni le président français Nicolas Sarkozy, ni les chefs de gouvernement italien, espagnol et allemand n’ont à aucun moment condamné ou dénoncé l’assassinat systématique, par des armes de guerre prohibées et de destruction massive, plus de 1 300 Palestiniens. Et, au moment où la population de Ghaza découvrait des dizaines de corps ensevelis sous les décombres, dont des enfants, le président égyptien Hosni Moubarak recevait des dirigeants européens, qui n’ont même pas eu une pensée pour les victimes de l’agression israélienne. Mieux, le président égyptien a appelé au Sommet de Charm el-Cheikh à un « soutien international » au plan de l’Egypte pour la fin durable « des violences » dans la bande de Ghaza.

« J’aspire à la poursuite du soutien international aux efforts de l’Egypte  », a dit M.Boubarak, en conclusion du sommet, « pour la consolidation du cessez-le-feu et, dans une étape suivante, pour garantir le retrait des troupes israéliennes de Ghaza et parvenir à un retour à la trêve, l’ouverture des points de passage et la levée du blocus ». Il a ajouté que l’Egypte accueillerait une autre rencontre internationale, à une date non-précisée, pour « rassembler les ressources nécessaires à la reconstruction de Gaza ».

Co-présidée par le président égyptien Hosni Moubarak et le président français Nicolas Sarkozy, la réunion s’est tenue au premier jour d’un fragile cessez-le-feu décrété par Israël et le Hamas, après 22 jours d’une agression sauvage qui a fait plus de 1 300 morts et plus de 5 300 blessés palestiniens. Tour à tour, à commencer par le président égyptien, les dirigeants de la France, du Royaume-uni, de l’Italie, de l’Allemagne, de l’Espagne, de l’Italie, de la Turquie et de la Jordanie sont intervenus pour soutenir, globalement, l’initiative égyptienne, et notamment le retrait des forces israéliennes de Ghaza.

Le Premier ministre britannique Gordon Brown a notamment appelé au retrait immédiat des troupes israéliennes de la bande de Gaza. « Ce cessez-le-feu fragile doit être suivi immédiatement, s’il veut être durable, par l’entrée d’aide humanitaire (...) par le retrait des troupes (...) », a déclaré M. Brown. Le président palestinien Mahmoud Abbas, le Secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa, et le président turc Abdullah Gül participaient également à ce sommet, qui illustre parfaitement que les pays arabes et la Ligue arabe n’ont absolument aucun poids ni pouvoir dans la résolution du conflit israélo-palestinien. Et, sur ce registre, seul le Hamas en est conscient, puisqu’il n’a pas attendu pour décréter de son côté un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Ghaza, qui sera observé par tous les groupes palestiniens du territoire. Hamas, à qui l’Egypte voudrait remplacer par l’Olp-Fatah de M.Mahmoud Abbas, a ainsi donné une semaine aux forces israéliennes pour se retirer de la bande de Ghaza.

A Damas, la direction du Hamas en exil a confirmé la décision du mouvement et s’est dit prête à coopérer avec l’Egypte. « Nous sommes prêts à coopérer à tous les efforts, particulièrement ceux de l’Egypte, pour parvenir à un accord définitif qui satisferait nos revendications consistant en une levée permanente du blocus et l’ouverture de tous les points de passage », selon un communiqué du Hamas.

Evènement

Surenchère politicienne

par Ghania Oukazi

Les Etats arabes viennent de démontrer que leur conception de l’aide et du soutien au peuple palestinien diffère d’un Etat à un autre, ou précisément, d’un bloc à un autre.

A chaque chose malheur est bon, le Sommet de Doha, la capitale qatarie, bien que n’ayant pas atteint le quorum, selon le décompte de la Ligue arabe de Amr Moussa, contribue à dévoiler le fond de la pensée des dirigeants arabes à propos de la cause palestinienne. Ils étaient une poignée à accepter de se réunir à Doha, vendredi dernier, même s’ils avaient déjà été informés de la défection de leurs homologues, y compris ceux d’entre eux qui étaient prêts à y être mais s’étaient rétractés à la dernière minute pour des considérations de surenchère politicienne de bas étage. Une poignée, certes, mais la bonne, celle de dirigeants qui ont compris d’abord que la cause palestinienne n’est pas et ne doit pas être seulement arabe, mais musulmane au sens le plus large du terme. La présence du président iranien Ahmedinedjed en est un indice fort.

Au diable le choc des civilisations, les actes jugés antisémites, les pacifistes du troisième millénaire, au risque de radoter, la cause palestinienne est une question de décolonisation et ne trouvera sa solution définitive et globale que par le déclenchement d’une véritable révolution. Pour la défense de ses citoyens et des territoires qu’elle a spoliés au cours de l’histoire récente, l’entité sioniste n’a pas hésité à outrepasser le droit international et a agi selon ce qui lui a été dicté par sa seule conscience, sans s’encombrer de considérations onusiennes largement ignorées et dépassées par la folie des hommes à préserver leurs intérêts.

Les Etats-Unis d’Amérique ont encore une fois pactisé avec Israël pour, disent-ils, lutter contre le trafic d’armes dont ils accusent le mouvement de libération Hamas d’en être le coupable. Tous les moyens sont bons pour détourner l’attention de l’opinion internationale et l’Histoire. 1948, c’est, il y a à peine 60 ans. Les Palestiniens, qui étaient les enfants d’alors, s’en souviennent comme si c’était hier. Ils le racontent aux enfants de la première Intifadha qui sont aujourd’hui des résistants, armes aux poings. Attablés à un café dans les étroites ruelles d’El-Qods, un Palestinien au keffieh vieilli nous disait en 2000, qu’il se souvenait très bien de cette époque où les Juifs, venus de tous les coins du monde, arrachaient la terre aux Arabes.

La résistance palestinienne riposte depuis plus de 20 jours contre les F16 et les chars blindés israéliens avec le peu de roquettes qu’elle possède. C’est de trop que de dire, que les conséquences de la sale guerre sioniste contre Ghaza sont dramatiques. Parce que si les martyrs tombent, c’est pour que leur peuple apprenne que la liberté ne se donne pas, elle s’arrache à coups de sacrifices de vies. L’Humanité toute entière s’est faite dans la douleur. Les Palestiniens n’ont jamais eu la prétention de réinventer l’Histoire. Ils savent comme tout le monde, qu’elle est guerre et violence. Ils savent surtout que les peuples ne peuvent être libres que s’ils tiennent tête à ses folies. L’Algérie n’avait accepté de déposer les armes qu’elle avait eues grâce à l’aide cruciale de certains pays arabes, que lorsque la France coloniale s’était résolue à l’idée ferme de l’indépendance. Quand le Dr Mohamed Abed Khouidmi, l’urgentiste algérien, a réussi à rentrer à Ghaza, les Palestiniens qu’il a rencontrés lui ont, a-t-il dit, rappelé avant tout que l’Algérie, c’est le pays d’un million et demi de martyrs. La résistance vaut par sa force de ne pas capituler devant l’ennemi. Les résistants palestiniens le savent. A Doha, Khaled Machaâl a rejeté froidement toute idée de cessez-le-feu.

Le rendez-vous de Doha a, dans la forme, réuni quelques pays pour discuter de Ghaza, mais dans le fond, il a recentré les objectifs des uns et des autres visant à aider la Palestine en les constituant en blocs distincts. Doha a compris que les factions palestiniennes, qui luttent pour la libération des territoires occupés, ont urgemment besoin d’aide. « L’Algérie fera tout pour répondre aux aspirations des peuples arabes et islamiques », a souligné la semaine dernière, le président Bouteflika lorsqu’il a reçu à Alger le vice-président iranien. Sa présence à Doha confirme cette intention de soutenir et d’appuyer la résistance palestinienne. L’Iran et la Syrie étant tous les deux considérés par Tel Aviv et Washington comme bailleurs de fonds de la résistance palestinienne, ils n’ont nullement besoin de le prouver. Il leur suffit d’avoir été présents à Doha.

Le reste des dirigeants arabes ont fui la rencontre parce qu’ils ont eu peur de se voir inclus dans « l’axe du mal » que l’Amérique de Bush a tracé pour les tenir en laisse. Ils s’obligent ainsi à faire dans le politiquement correct avec un Etat terroriste. Ceci étant dit, le Sommet de Koweït City ne sera pas de trop. Il précisera davantage la juste vision des uns et des autres Etats arabes et musulmans qu’ils se font du conflit israélo-arabe. Pour que le soutien à la cause palestinienne aille au-delà des slogans, une telle décantation devient plus que nécessaire dans ces moments de crise.

Evènement

19 janvier 2009 - le Quotidien d’Oran

http://www.info-palestine.net/

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20 janvier 2009 2 20 /01 /janvier /2009 22:23
« Pas de terre ni d’eau pour les assassins des peuples »

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« Pas de terre ni d’eau pour les assassins des peuples »

Les communistes grecs bloquent le transfert d’armes à Israël

Plus de 20.000 manifestants ont encerclé dimanche le port grec d’Astakos, pour protester contre le transfert d’armes US à Israël. De tout le pays, ils ont répondu à l’appel de la jeunesse communiste de Grèce (KNE).

Cécile Chams

Les militants communistes avaient déjà encerclé le port d’Astakos dès le mercredi 14. Ces actions font suite à l’annonce du transfert d’armes des Etats-Unis vers Israël, via le port grec d’Astakos, situé au nord de Patras, sur la côte ouest.

325 conteneurs de munitions et explosifs, transportés par une compagnie allemande, devaient être transférés des Etats-Unis, via le port grec d’Astakos vers le port d’Ashdod en Israël. Le gouvernement grec a d’abord nié ce transfert, puis a prétendu que ces armes étaient destinées aux troupes américaines en Israël ! Le transfert est actuellement suspendu, mais les communistes grecs restent vigilants.

« Nous nous souvenons très bien des déclarations des Etats-Unis, qui soulignaient qu’ils n’auraient pas pu réussir aussi bien leur attaque et leur invasion en Irak, sans l’aide de la Grèce , a répliqué le député communiste Chalvatzis. Nous savons que l’armée grecque a effectué récemment des exercices militaires avec l’armée israélienne. Il y a 10 ans, sous le gouvernement du Pasok, les routes, les ports, les aéroports et les gares de Grèce ont servi au transfert de matériel militaire de l’Otan et de l’Union européenne pour tuer des gens en Yougoslavie et détruire les infrastructure du pays. » (1)

(1) Rizospastis, 17 janvier 2009

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http://mcpalestine.canalblog.com/archives/2009/01/20/12160583.html

 

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20 janvier 2009 2 20 /01 /janvier /2009 21:48
, par : Rédaction Enfants de (la) Palestine,

L'aube des civilisations s'est levée sur cette terre et l'Histoire s'est enrichie de sa naissance. Jérusalem, une ville arabe où le temps s'est posé pour abriter les prophètes, les messages divins et les cultures antiques.

Ville de paix, fleur de toutes les villes avec ses minarets, ses dômes, les cloches de ses églises, ses murailles et ses portes ancestrales, ses hommes. Sur cette terre sacrée, les cultures se développèrent et rayonnèrent dans toutes leurs dimensions : religieuses, spirituelles, humaines. Sur cette terre, le peuple palestinien s'épanouit, créant une forme d'existence humaine unique reposant sur une relation organique et sans rupture entre le peuple, la terre et l'Histoire. C'est cette relation qui donna son identité à la terre, dont Jérusalem est le cœur, et insuffla au peuple le sens de la patrie, nourri de la pluralité des héritages et des cultures.

C'est de là que Jérusalem a puisé la force qui lui a permis de braver les tempêtes et de résister, au fil de l'Histoire, à vingt-quatre tentatives de destruction. Tel le phénix renaissant de ses cendres, elle a toujours ressurgi dans le ciel de la Palestine, et elle continue à scander son message humain malgré le feu et le siège. En dépit de tous les efforts déployés pour effacer son identité et mettre fin à son statut de centre spirituel, culturel et politique du peuple palestinien, Jérusalem est toujours bien présente.

L'initiative des capitales culturelles

L'initiative des capitales culturelles émane de la Conférence mondiale sur les politiques culturelles organisée par l'ONU au Mexique en 1982. Lors de cette conférence a été adopté le programme de la Décennie mondiale du développement culturel (1988-1997) centré sur la nécessité d'un dialogue culturel entre les peuples respectueux à la fois de l'identité culturelle nationale et de la diversité culturelle, sur la base de l'universalité des valeurs humaines.

Ce programme a mené en 1994, lors de la réunion de Paris du Comité intergouvernemental pour la Décennie mondiale du développement culturel, à l'adoption du programme des capitales culturelles régionales.

L'Organisation Arabe pour l'Education, la Culture et les Sciences (ALESCO) a ensuite adopté en 1995 le projet de la capitale culturelle arabe : du Caire (1996) à Jérusalem (2009), de nombreuses villes arabes ont été mises à l'honneur : Tunis (1997), Sharjah (1998), Beyrouth (1999), Riyad (2000), Koweït (2001), Amman (2002), Rabat (2003), Sanaa (2004), Khartoum (2005), Mascate (2006), Alger (2007) , Damas (2008), et enfin Jérusalem (2009 ).

Concept et perspectives

Jérusalem, capitale de la culture arabe 2009 vise à affirmer l'identité arabe et plurielle de Jérusalem et à promouvoir le développement culturel de la ville en dépit de son isolement. Cette initiative vient réaffirmer que Jérusalem est partie intégrante des territoires palestiniens occupés depuis 1967 et qu'elle est la future capitale de l'Etat palestinien. Les activités mises en place promouvront la diversité au sein de la ville, essence même de cette capitale universelle, riche de ses différences si celles-ci cessent de s'exclure l'une l'autre. Soutenir la présence palestinienne dans la ville en soutenant la vie culturelle et ses acteurs sera l'objectif majeur de cette initiative.

Objectifs stratégiques de la manifestation

1. Repositionner Jérusalem comme foyer culturel de premier plan ; promouvoir la ville de Jérusalem dans ses dimensions culturelle, historique, religieuse et assurer la protection de ses lieux et monuments historiques et religieux, ainsi que la sauvegarde de son identité arabe et briser l'isolement culturel de la ville notamment vis-à-vis de son environnement arabe.

2. Inscrire cette démarche dans le cadre du soutien indispensable à la présence palestinienne dans la ville que ce soit au niveau culturel, éducationnel, médiatique, politique, économique ou social. Profiter de cette manifestation pour offrir à la population des opportunités d'emploi.

3. Réactiver la dynamique culturelle de la ville et de ses environs, au sein de la Palestine et à l'étranger et soutenir les créateurs et les artistes.

4. Développer et réhabiliter des infrastructures adéquates pour célébrer Jérusalem, capitale de la culture arabe 2009, dans l'idée d'assurer la pérennisation de cette expérience culturelle.

5. Inviter les pays arabes à organiser des manifestations culturelles dans leurs capitales respectives autour de ce thème tout au long de l'année 2009.

6. Organiser une campagne internationale, en coordination avec les organisations régionales et internationales, pour défendre l'identité de la ville et le pluralisme en son sein.

Le projet : mode d'emploi

La préparation du projet doit servir au mieux les objectifs stratégiques précités. A cette fin, un certain nombre de principes doivent guider la mise en œuvre des manifestations prévues :

1. Consacrer la plus grande part des moyens alloués au financement de projets visant à développer l'infrastructure culturelle de Jérusalem.

2. Mettre sur pied une programmation qui assure une visibilité importante dans le territoire palestinien, avec des évènements ayant lieu à Jérusalem mais aussi partout sur le territoire, y compris dans les camps de réfugiés palestiniens, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de la Palestine.

3. Amener les Etats arabes à participer aux projets d'aménagement des infrastructures culturelles, de façon à ce que chaque projet financé par un Etat porte son nom.

4. Organiser des semaines culturelles palestiniennes dans les capitales arabes en coordination avec les pays arabes hôtes et l'Organisation Arabe pour l'Education, la Culture et les Sciences.

5. Organiser des événements culturels autour du patrimoine culturel de Jérusalem dans les capitales européennes et mondiales.

Célébrations

Cérémonie d'ouverture : le lancement des festivités de Jérusalem, capitale de la culture arabe 2009 aura lieu à Jérusalem en janvier 2009.

Cérémonie de mi-année : elle sera constituée d'une série d'événements à l'échelle nationale, arabe et internationale qui auront lieu simultanément durant l'été.

Cérémonie de clôture : cette cérémonie importante, qui aura lieu en décembre 2009, sera entre autres l'occasion de passer le flambeau à la prochaine ville capitale de la culture arabe.

Activités

Les activités prévues s'articuleront tout au long de l'année autour de quatre axes majeurs :
-  Jérusalem : passé, présent, avenir. Jérusalem par le passé : étapes de l'histoire de Jérusalem, héritage culturel et humain de la ville sous ses différents aspects. Jérusalem au présent : l'accent sera mis sur l'expression contemporaine et ses efforts pour dépasser l'enfermement et le siège culturel et identitaire de la ville. Jérusalem et l'avenir : le projet tient à développer des infrastructures culturelles afin d'assurer que l'événement contribuera à pérenniser l'activité culturelle au sein de la ville.
-  Articulation avec les événements organisés par la société civile locale autour du thème de Jérusalem.
-  Organisation de Journées arabes à Jérusalem : organisation de conférences, de festivals de cinéma, de concerts, d'expositions d'artistes arabes au sein de la ville.
-  Publications et productions : l'événement doit permettre et s'accompagner d'une production artistique conséquente : œuvres cinématographiques, musicales, littéraires, etc. Cette production vise à pérenniser l'expérience et à assurer une meilleure diffusion de l'art et son accès à l'ensemble de la population en dépit de la fragmentation du territoire du fait de l'occupation. Une attention particulière sera accordée à l'accès des jeunes, des femmes, des prisonniers, des handicapés, de la population des campagnes aux productions concernées.

Infrastructures

Il est urgent de développer l'infrastructure des institutions culturelles de Jérusalem en raison de la situation particulière de la ville, et ce afin de soutenir la présence palestinienne culturelle, politique, économique et sociale en son sein.

Le Conseil d'Administration pour les festivités de Jérusalem, capitale de la culture arabe a arrêté, après concertation avec les représentants des différents secteurs culturels concernés, et la réalisation d'une étude de terrain, une liste de 21 projets relatifs aux écoles, aux clubs, aux théâtres, aux bibliothèques, aux musées et à d'autres lieux accueillant ou susceptibles d'accueillir des événements culturels, dont découlent 101 projets subsidiaires dont le coût global est estimé à 34 242 000 dollars.

Cette somme se répartit ainsi :
-  20 742 000 de dollars pour les projets de réhabilitation et de développement qui peuvent être lancés immédiatement.
-  13 500 000 dollars pour des projets futurs pour lesquels des procédures ont été lancées (notamment les demandes de permis de construire) et qui pourraient être mis en œuvre au cours des 5 années à venir.

En outre, 4,5 millions de dollars octroyés par les fonds arabes ont déjà été consacrés à près de 18 projets dont la gestion a été confiée à des associations locales spécialisées.

Notons que la situation des infrastructures culturelles de Jérusalem est particulièrement difficile, pour les raisons suivantes :
-  Mesures restrictives quant à la délivrance de permis de construire aux citoyens palestiniens
-  Coûts élevés de construction estimés au double du coût dans le reste de la Palestine
-  Obstacles imposés au fonctionnement des associations palestiniennes à Jérusalem, y compris les associations culturelles
-  Utilisation d'infrastructures inadaptées à l'accueil d'événements culturels

Stratégie médiatique

La stratégie médiatique sera au cœur de l'initiative Jérusalem, capitale de la culture arabe, et une des clés de son succès.

Cette stratégie vise à :
-  Assurer une visibilité aux différents événements qui auront lieu lors des célébrations
-  Inciter les médias à s'intéresser à la situation qui prévaut dans la ville, notamment sur la scène culturelle, mais aussi au quotidien vécu par ses habitants
-  Programmer des journées arabo-jérusalémites dans les médias arabes
-  Promouvoir la mise en place de suppléments culturels consacrés à l'initiative dans les grands journaux arabes
-  Assurer une couverture réelle des événements dans les médias internationaux afin de faire connaître la culture palestinienne et de repositionner Jérusalem sur la carte des foyers culturels majeurs

Le site internet occupera une place particulière dans cette stratégie. Il permettra : de diffuser le calendrier des activités et ses mises à jour ; de constituer une bibliothèque numérique et une banque d'images et de données conséquente sur la ville de Jérusalem ; la production en anglais et en français de textes sur le sujet.

Post-Scriptum :

http://www.alquds2009.org

Tel : +970 (2) 2978548 / (2) 2960277

Fax : +970 (2) 2960278

info@alquds2009.org

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20 janvier 2009 2 20 /01 /janvier /2009 20:01
Gaza - 20-01-2009

Au sujet des tentes installées à Rafah
Par ISM
 

Renseignements pris, elles ont été installées par des associations humanitaires égyptiennes pour héberger et nourrir les Palestiniens bloqués du côté égyptien de la frontière et qui attendent de pouvoir entrer dans la Bande de Gaza.


Suite à notre article mis en ligne le 19 janvier : "Nettoyage ethnique de Gazaouis vers l’Egypte ?", notre collègue d’ISM, actuellement à Rafah, a constaté qu’en effet, plusieurs centaines de tentes ont été montées en face de l’hôpital de Rafah.

Renseignements pris, elles ont été installées par des associations humanitaires égyptiennes pour héberger et nourrir les Palestiniens bloqués du côté égyptien de la frontière et qui attendent de pouvoir entrer dans la Bande de Gaza.

Les inquiétudes sur un « déplacement » de population gazaouie sur l’Egypte par les autorités israéliennes semblent donc, à ce jour, infondées, mais, connaissant l'ennemi sioniste, il convient de rester vigilants.

Notre collègue est, avec une cinquantaine de journalistes, bloquée à Rafah par l’armée égyptienne, à la demande d’Israël.

Hier, il leur a été dit que les journalistes pouvaient entrer dans la Bande de Gaza par le point de passage Kerem Shalom. Certains journalistes ont tenté de passer par ce terminal, mais se sont vus également refoulés. Ils sont revenus à Rafah.
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