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Noesam@Voila.fr

  • : sionazisme
  • : Tout Juif qui se respecte, religieux ou séculier, ne peut plus garder le silence, voir pire, soutenir le régime sioniste, et ses crimes de génocide perpétrés contre le peuple palestinien...La secte sioniste est à l’opposé du Judaïsme. .................... Mensonge, désinformation, agression, violence et désobéissance de la loi internationale sont aujourd’hui les principales caractéristiques du sionisme israélien en Palestine.
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Israèl est contre TORAH

*"Les sionistes me dégoûtent autant que les nazis."
(Victor Klemperer, philologue allemand d'origine juive, 1881-1960)

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L’initiative sioniste de proclamer l’État d’Israël constitue une révolte contre la volonté divine, contre la Torah, une révolte qui a engendré une vague interminable de violence et de souffrance. À l’occasion de la fondation de l’État hérétique, les juifs fidèles à la Torah pleurent cette tentative d’extirper les enseignements de la Torah, de transformer les juifs en une « nation laïque » et de réduire le judaïsme au nationalisme.......Nous déplorons les tragédies que la révolution sioniste a provoquées chez les Palestiniens, notamment des déportations, l’oppression et la subjugation..Que nous méritions que cette année toutes les nations, en acceptant la souverainet

é divine, puissent se réjouir dans une Palestine libre et dans une Jérusalem libre! Amen. Offert par Netouré Karta International : www.nkusa.orglink

                                               


   

 


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FATHER OF SIONAZISJACOB HITLER

La prétendue ascendance juive d'Hitler: Une "explication" par la haine de soi
Une publication parue cette semaine a attiré mon attention. Il s’agit ni plus ni moins de la généalogie d’Adolf Hitler qui aurait des ascendants juifs !! Dans son article, Gilles Bonafi présente une fiche des Renseignements généraux que le magazine Sciences et Avenir a publié en mars 2009, et où on peut clairement lire le deuxième prénom d’Hitler : Jacob. Adolf Jacob Hitler serait le petit-fils de Salomon Mayer Rothschild. Cette information a été divulguée par deux sources de très haut niveau : Hansjurgen Koehler officier d’Heydrich, qui était lui-même l’adjoint direct d’Heinrich Himmler et Walter Langer le psychiatre qui a réalisé le profil psychologique d’Hitler pour l’OSS, les services secrets US pendant la Seconde Guerre mondiale.
SOURCE ;alterinfo

Archives

24 janvier 2009 6 24 /01 /janvier /2009 13:12
Communiqué Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens
 
Le collectif national s’oppose à leur participation à toutes ses initiatives.

Contre les tentatives de récupérations de l’extrême droite !

Communiqué de presse du Collectif National à propos de l’extrême droite

Nos organisations dénoncent avec la plus grande vigueur la tentative de récupération politique par des courants d’extrême droite, notamment Egalité et Réconciliation présidé par Alain Soral, ou du MDI de Kemi Seba, de l’indignation légitime contre les crimes de guerre israéliens commis à Gaza.

Pour les organisations du Collectif National pour une paix juste entre Palestiniens et Israéliens, les positions de ces organisations d’extrême droite les placent à l’opposé des valeurs qui fondent l’engagement pour les droits du peuple palestinien : la lutte contre toutes les formes de racisme, l’égalité des droits, et le respect du droit international et des Droits de l’Homme.

Le collectif national s’oppose à leur participation à toutes ses initiatives.

Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens

Le 22 janvier 2009

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L’agression ne cesse pas avec le cessez-le-feu
publié le samedi 24 janvier 2009

Ittijah (Union des associations arabes civiles ), communiqué
 

21 janvier 2009

La société civile palestinienne de l’intérieur (Ittijah-Union des associations arabes civiles )

Nous poursuivons l’affrontement, le soutien à la population à Gaza et le partage du poids palestinien

Les organisations de l’action civile palestinienne saluent notre peuple à Gaza qui a résisté, par tous les moyens disponibles, à l’agression génocidaire israélienne. Elles saluent la ténacité palestinienne comme elles saluent les masses de notre peuple de l’intérieur pour leur soulèvement dès le début du massacre et qui s’est poursuivi pendant 23 jours, au cours duquel nos masses, ses institutions, ses forces et ses cadres politiques, civiles, nationales, et par conséquent, les individus de nos masses et tous ses secteurs, ont joué un rôle effectif pour faire cesser le massacre et briser le siège.

La fermeté de Gaza, par son peuple et sa résistance, est une fermeté légendaire qui a prouvé et qui prouve que la volonté de notre peuple, appuyée par le droit palestinien, est capable de briser la machine de l’agression israélienne et de déjouer tous ses plans, quelle que soit sa puissance.

L’équation réelle s’est de nouveau dévoilée, confirmant que, face à la plus puissante des formes de terrorisme d’Etat dans le monde, et face à la guerre génocidaire qu’il a lancée, a tenu debout un peuple dépourvu d’armées mais maître de ses capacités et de la plus grande volonté de justice et de résistance dans le monde, la volonté de notre peuple, soutenue par celle de tous les peuples du monde qui se sont soulevés pour soutenir la fermeté à Gaza et empêcher Israël de réaliser les buts de ses massacres, mais aussi pour rejeter ses plans soutenus par l’administration américaine, l’Union européenne, avec une implication officielle arabe et palestinienne.

Il devient clair que le plan américain pour dominer la région arabe a subi un nouveau coup de la part de notre peuple et des peuples arabes, en infligeant une défaite à ce que l’administration américaine et Israël nomment le camp de la modération, soit ceux qui sont impliqués dans le plan américano-israélien. Après l’échec du projet américain en Irak et en Afghanistan, et après sa défaite et la défaite d’Israël au Liban, notre peuple est venu confirmer à nouveau, comme il l’avait fait dans le passé, qu’il est plus fort que tout complot et la puissance de toute machine de guerre.

Les masses de notre peuple de l’intérieur ont considéré, dès les premiers instants, que l’agression sur Gaza est une agression contre tout le peuple palestinien, là où il se trouve, dans la patrie ou en exil, et une agression visant nos droits en tant que peuple, visant à dominer et à diriger la région arabe dans son ensemble, par le biais des forces de l’agression et de ceux qui sont impliqués à ses côtés.

Le cessez-le-feu ne signifie pas la fin de l’agression, et comme le dernier massacre n’est pas le début de l’agression, car l’occupation est une agression en soi, l’exil forcé est une agression et le blocus est une agression. Nous affirmons que briser le blocus demeure notre but, la réalisation des droits de notre peuple est toujours notre objectif. Puisque nos masses de l’intérieur ont prouvé que nous sommes des acteurs centraux dans l’équation de la lutte pour le droit palestinien, nous affirmons que l’appui à la fermeté de notre peuple à Gaza et le soutien à cette partie, moralement et matériellement, en lui accordant les moyens d’une rapide relève de la mort et de la destruction sont un appui aux capacités et à la volonté de tout notre peuple. C’est pourquoi nous appelons à la poursuite du soulèvement de la colère et de la protestation, à renforcer la fermeté palestinienne, que ce soit par les manifestations, les actes de protestation contre le crime ou par le soutien matériel par des campagnes de secours humanitaire qui ont commencé de manière organisée par le biais de l’action civile et au niveau des institutions de masse de notre peuple.

Nous saluons le soulèvement des nouvelles générations qui ont participé avec force et tout au long des trois semaines, à la lutte et au soulèvement de la colère populaire, visant à stopper le crime et à briser le blocus. Nous avons affronté et affrontons toujours une campagne policière d’arrestations menée contre les jeunes arabes palestiniens de l’intérieur, qui a touché des centaines, comme nous avons affronté l’agressivité de l’appareil judiciaire qui joue un rôle de cachet auprès de la police et des services de renseignements de la Shabak, en convoquant des dirigeants politiques et associatifs en vue d’interrogatoires par la Shabak pour les intimider et casser la volonté de nos masses. Nous affirmons à ce propos que le terrorisme de l’Etat ne nous intimide pas et ne nous empêche pas d’assumer notre devoir envers les masses de notre peuple à Gaza.

En tant qu’organisations de l’action civile palestinienne, nous exprimons notre considération pour le rôle héroïque joué par les mouvements de la solidarité internationale et tous les partisans du droit palestinien dans le monde et dans le pays, que ce soit ceux qui ont essayé de briser le blocus avant le dernier massacre grâce aux navires ou ceux qui se sont soulevés dans tout le monde pour soutenir et aider le droit palestinien, en appelant à sanctionner Israël, à l’isoler et le boycotter en tant que régime criminel ayant commis des massacres systématiques et des crimes contre l’humanité, en lui faisant porter la responsabilité de tous les crimes, les destructions et les dégâts, et en appelant la communauté internationale à cesser le complot du silence, la participation à l’agression et à assumer la responsabilité de sanctionner Israël et de soutenir le droit palestinien. Nous indiquons par ailleurs que la majorité écrasante de la société israélienne a soutenu l’agression, appuyée par l’institution médiatique officielle et non officielle, qui s’est considérée comme une partie de la machine de guerre et qui a propagé l’agression et la culture du meurtre et justifié le massacre. Nous indiquons également ces voix, même rares, qui ont refusé l’agression, s’y sont opposées et ont agi pour faire cesser le massacre et briser le blocus.

Nous affirmons que la revendication de convoquer les dirigeants politiques et militaires devant le tribunal pénal international en tant que criminels de guerre est un devoir envers tout martyr, toute victime et envers tout notre peuple comme envers toute l’humanité. A ce propos, nous dénonçons le silence international officiel, et notamment les attitudes des Etats-Unis, du Canada et de l’Union européenne que nous considérons complices du crime, ayant consacré leurs efforts à protéger Israël et à justifier son agression sanguinaire et à criminaliser la victime. Nous mettons en garde contre leurs tentatives de supprimer la légitimité de la résistance palestinienne en offrant des acquis politiques à Israël à travers ce qui s’appelle « la reconstruction », ou « le financement » ou « les aides humanitaires ».

Le droit de notre peuple à la résistance fait partie du droit des peuples à résister à l’occupation, c’est un droit humain naturel comme il est un droit protégé par le droit international. C’est pourquoi nous dénonçons le silence international officiel mais saluons ces régimes qui ont coupé leurs relations diplomatiques, économiques ou politiques avec Israël, et retiré leurs ambassadeurs et représentants. Nous dénonçons la participation de ce qui s’appelle « le camp des modérés » parmi les régimes arabes et affirmons notre dénonciation de l’attitude du président de l’OLP, Mahmoud Abbas (Abu Mazin) qui, malgré sa position juridique aujourd’hui, a refusé de soutenir et de légaliser officiellement les demandes de juger les dirigeants d’Israël devant le tribunal pénal international. Nous dénonçons les tentatives de faire porter à la résistance à Gaza la responsabilité de l’agression et de la guerre génocidaire israélienne. Ces attitudes poursuivent les accusations contre les partisans de notre peuple et le mouvement contre le blocus de Gaza et les navires contre le blocus comme « un jeu puéril ».

Le devoir de la société civile consiste à élever la voix morale et indépendante même si le prix devrait être payé. Nous saluons le rôle des organisations et des structures de l’action civile palestinienne dans le pays et dans l’exil, et affirmons que le devoir de la société civile palestinienne, où qu’elle se trouve, consiste à s’opposer à toute tentative de toucher aux mouvements de la solidarité et du soutien, et à toucher la résistance. Nous n’acceptons aucune justification qui empêcherait des parties de la société civile palestinienne de prendre clairement position en dénonçant l’implication de régimes arabes et les déclarations du président de l’autorité palestinienne, ni certains de ses dirigeants qui ont lâché la volonté de notre peuple.

Nous saluons le mouvement arabe de lutte contre la normalisation, le mouvement de solidarité et du boycott d’Israël dans le monde et les mouvements de la solidarité internationale, et nous nous considérons comme partie prenante de tous. Nous saluons plus particulièrement les masses de notre peuple de l’intérieur qui sont sorties par milliers dans le plus massif et le plus long soulèvement de la colère contre l’agression, pour soutenir et appuyer la volonté collective et combative de notre peuple.

Nous appelons tout notre peuple, en cet instant historique, à confirmer son attachement aux constantes nationales, le retour, la liberté, l’auto-détermination, le mouvement de solidarité et de soutien, et les hommes libres de ce monde étant l’appui de cette lutte, historiquement victorieuse.

La fermeté de Gaza nous transmet la volonté, et notre ferme volonté transmet cet appui à Gaza, comme il le transmet à l’exil, à al-Quds et aux régions de la Cisjordanie.

Notre peuple porte l’une des plus grandes et des plus riches expériences de lutte, de résistance et de combat juste. Il porte une volonté inébranlable.

Les organisations signataires : 40 associations faisant partie de Ittijah.

(Traduction CIREPAL, Centre d’Information sur la résistance en Palestine)

Ameer Makhoul

General Director, Ittijah - Union of Arab Community Based Associations

Special UN-ECOSOC consultative Status

P.O.Box 9577 Haifa 31095

Tel : +972 4 8507110

Fax : +972 4 8507241

Mobile : +972 54 4862171

www.ittijah.org


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Tramway colonial à Jérusalem
publié le samedi 24 janvier 2009

Déclaration CGT au comité de groupe France
 
Parmi les contrats d’Alstom en cours, figure toujours celui concernant la ligne de tramway en construction à Jérusalem et dans le voisinage de cette ville du côté de la Cisjordanie.

La CGT a déjà dans le passé exprimé son opposition à ce projet. Certes, dans le monde mouvementé actuel, il serait difficile de trouver un contrat d’un groupe français à l’exportation, qui ne soit pas susceptible d’une manière ou d’une autre, de susciter des interrogations, des protestations, des réserves morales. Les USA en Irak, la Chine au Tibet, le Cuba de Fidel Castro, et ainsi de suite, autant de sources de contestations possibles, et les avis sont évidemment toujours variés et divergents. Mais nous refusons d’adopter comme principe que cet état des choses impliquerait la conclusion qu’il faut tout simplement dissocier complètement, d’un côté ce qu’on appelle le monde des affaires, et de l’autre côté la sphère politique. On ne peut absolument pas considérer qu’il s’agisse de deux mondes parallèles qui puissent évolué indépendamment l’une de l’autre.

Nous affirmons que, dans le cas précis de la construction du tramway de Jérusalem, au lieu de faire comme si rien n’était, il faut voir la réalité en face.

1) Cette ligne de transport traverse des territoires de la région de Palestine que l’État d’Israël a occupés par la force militaire, et ceci est vrai aussi bien pour l’aire des colonies du Grand-Jérusalem situé dans le périmètre de la Cisjordanie, que pour Jérusalem-Ouest occupé en 1947-48.

2) Israël est en guerre directe et ouverte contre la population palestinienne dans les territoires entourant cet État, et ceci pour son propre compte et non pas en exécution d’un quelconque mandat donné par telle ou telle institution susceptible de lui conférer la moindre apparence de légitimité internationale. Les événements à Gaza montrent à quel point la stratégie appliquée par Israël est dépourvue de scrupules quant au non-respect de la population palestinienne comme êtres humains.

3) L’affirmation mise en avant par la direction d’Alstom, selon laquelle le groupe n’a pas de lien contractuel direct avec le client israélien concerné, constitue une fausse excuse. Peu importe que le lien soit juridiquement direct ou indirect. Compte tenu de ce qui vient d’être dit, nous considérons que notre travail à nous, salariés d’Alstom, ne doit en aucune manière contribuer à l’exécution d’activités au bénéfice de l’État d’Israël, et il est de la responsabilité de notre employeur d’adopter l’attitude qui s’impose : renoncer à la participation au contrat.

On peut rappeler d’ailleurs qu’une procédure juridique est en cours pour examiner la nature des contrats, et que l’analyse des documents présentés confirme l’implication directe d’Alstom.

La CGT maintient et renouvelle donc son exigence à ce sujet :

Indépendamment du fait que les travaux de production en France soient achevés en partie ou dans leur totalité, Alstom doit cesser sa participation au projet autant pour les livraisons que pour les prestations, actuelles ou futures.

Massy, le 14/01/2009

titre : CL, Afps
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A Gaza, des habitants racontent l’acharnement de l’armée israélienne sur des civils
publié le samedi 24 janvier 2009

Michel Bôle-Richard
 
Au sud de Zeitoun, faubourg oriental de la ville de Gaza, le quartier habité par le clan Samouni n’est plus qu’un cimetière de ruines. Seules quelques maisons sont encore debout. Vingt et une habitations et une mosquée ont été réduites à l’état de carcasses de béton et de ferraille. Tsahal est passé par là.

Moussa Samouni, 19 ans, raconte : "Lors de l’offensive terrestre le 4 janvier, les hélicoptères ont déposé les parachutistes sur les toits. Ensuite, ils ont fait sortir tout le monde et nous ont rassemblés dans un bâtiment. Nous étions près de 120 personnes. Nous sommes restés toute la nuit. Il y avait des explosions, des coups de feu. C’était la panique totale. Les enfants pleuraient. Il faisait froid. Nous avons ouvert la porte pour aller chercher du bois. Mon père était dans la rue, mort. Les soldats nous ont ordonné de rentrer. Puis il y a eu un bombardement et ensuite un deuxième et après les obus sont tombés sur le toit. Vingt-deux personnes sont mortes. J’ai perdu mon père, ma mère, mon frère, mon oncle et plusieurs cousins. Il y avait des blessés partout qui perdaient leur sang." Moussa n’a pas été touché. Il a tenté de sortir mais il a été arrêté par les soldats qui lui ont attaché les mains et bandé les yeux. Il s’est retrouvé prisonnier avec son oncle. Cela a duré trois jours.

Trois jours d’interrogatoire. "Les soldats nous ont accusés d’être du Hamas. Ils nous ont tapé dessus. Je leur ai dit : Tuez-moi si vous pensez que je suis du Hamas. Ils ont mis des grenades dans les poches de mon oncle et derrière moi, et menaçaient de les faire exploser. Mon oncle préférait mourir par balles, a-t-il dit. Ils ont voulu nous brûler et ont mis le feu à des couvertures. On va vous faire sauter la tête , disaient-ils." Le 7 janvier au matin, tous deux ont finalement été libérés. Les soldats leur ont intimé l’ordre de ne pas dire un mot et leur ont donné des drapeaux blancs.

Après le désengagement de Tsahal le 20 janvier, les corps des 22 victimes ont été sortis des décombres et enterrés. Jeudi 22 janvier, une grande tente de deuil a été dressée au milieu des ruines pour les condoléances. Sur une toile blanche sont écrits les noms des 22 morts plus ceux de 7 autres victimes avec cette inscription : "Les martyrs du massacre de Gaza de la famille Samouni". La foule se presse dans ce décor d’apocalypse pour rendre hommage aux 29 disparus.

Dans l’une des rares maisons restées debout, les murs sont couverts d’inscriptions tracées à la craie. "La place de l’Arabe est sous terre" ; "Si vous êtes un vrai Givati (unité d’élite), vous devez tuer les Arabes" ; "Jérusalem-Est pour Israël". Des étoiles de David signent d’autres cris de guerre. C’est là que les soldats avaient installé leur campement et leurs postes de tir comme en témoignent les boîtes de cartouches et les sacs de sable sur la terrasse.

"C’ÉTAIT COMME UN JEU POUR LES SOLDATS"

C’est là aussi qu’un autre drame s’est déroulé. Fahed raconte : "Mon père Atiyeh a travaillé en Israël. Il parle hébreu et sait ce qu’il faut faire. Il a laissé la porte ouverte. Ils ont commencé par tirer partout. Lorsqu’ils sont entrés, les soldats nous ont demandé de lever les mains et de sortir. Ils étaient huit ou dix. C’est alors qu’ils ont tiré. Mon père a été tué sur le coup. Il avait trente balles dans le corps ! Il a été tué sous mes yeux. Tout le monde s’est mis a crier et à pleurer. Ils ont tiré à nouveau. Plusieurs autres membres de la famille ont été blessés, surtout des enfants dont mon frère Ahmed, âgé de 4 ans. Il a reçu deux balles dans la poitrine et des éclats dans la tête. Puis ils ont incendié une pièce. On ne voyait plus rien, On étouffait. Au bout de dix minutes, nous avons été autorisés à sortir et à nous diriger vers la route principale. J’avais mon frère dans mes bras. Les Israéliens nous ont craché dessus. Les ambulances ne pouvaient pas approcher. Nous avons trouvé refuge dans une maison. Mon frère Ahmed est mort."

Selon plusieurs autres témoins, cinq autres membres de la famille Samouni ont été tués par balles dont un jeune homme de 17 ans, qui était resté caché dans une maison. Certains blessés se sont vidés de leur sang. Un grand père de 75 ans est mort écrasé par un mur démoli au bulldozer.

Zahwa, la veuve d’Atiyeh, raconte en détail, les larmes aux yeux, le drame qu’elle a vécu. "C’était comme un jeu pour les soldats. Ils riaient", affirme-t-elle. Zeinab, 12 ans, qui a perdu son père, sa mère, deux frères et des cousins. Shiffa, 19 ans a également enterré son père, sa mère, sa tante et son oncle. Almassa, 13 ans, se souvient comment un soldat a tiré sur Messaouda qui avait son bébé de 6 mois dans les bras, et qui est mort. Tous ont perdu plusieurs proches.

"Pourquoi, pourquoi ?", répète Nabayia. "Il n’y avait pas de résistance, pas de combattants, pas d’armes. Quel est notre crime ? Quelle faute avons nous commise ? Que le monde entier réponde à cette question. Il ne peut plus y avoir de paix avec Israël. Mon prochain fils, je vais l’éduquer pour être un moudjahid, pour qu’il venge tous ces enfants, tous ces morts."

Interrogée, la porte-parole de l’armée, Avital Leibovitch, a assuré jeudi qu’"une enquête est en cours. Mais je veux que vous sachiez que la brigade Givati n’est pas entraînée pour tuer des femmes et des enfants et que des tirs des mortiers sont partis de Zeitoun." Le Bureau des Nations unies pour les affaires humanitaires (Ocha) avait recensé, le 8 janvier, Zeitoun parmi les "plus graves incidents" de l’offensive israélienne.

Les Samouni sont des agriculteurs. Les champs alentour ont été ravagés par les chars. Au moins 300 personnes sont aujourd’hui sans abri. "Comment voulez-vous que l’on aime les Israéliens ?, crie Mouna. Ils tuent par plaisir et personne ne dit jamais rien. Notre sang ne vaut rien. C’est le plus grand massacre commis dans la bande de Gaza. Combien de temps encore allons nous être terrorisés et massacrés ?"

Gaza, envoyé spécial

publié par le Monde

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2009/01/23/a-gaza-des-habitants-racontent-l-acharnement-de-l-armee-israelienne-sur-des-civils_ 1145435_3218.html#xtor=RSS-3208

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24 janvier 2009 6 24 /01 /janvier /2009 12:54

 24/01/2009

L'ambassadeur de la Gambie à Téhéran, Lamin Kaba Bajo, a appelé le boycottage des produits israéliens de la part des pays islamiques, a rapporté l'IRNA. Il a qualifié l'Iran de pays modèle parmi les Etats musulmans. "Les pays africains devraient bénéficier des potentiels et des expériences de la RII" a-t-il ajouté avant d'indiquer que l'Iran était un pays indépendant, puissant et autonome sur le plan économique, en allusion à l'inefficacité des sanctions économiques imposées par les Etats-Unis.

http://french.irib.ir http://french.irib.ir

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Le convoi d'aide humanitaire de la RII, au port d'Al-Arish  24/01/2009

L'avion transportant les aides humanitaires de la RII à destination de Gaza, parti pour l'Egypte, est au port d'Al-Arish, d'après le président du Comité de Croissant rouge iranien, le docteur Seyyed Massoud Khatami, lequel a précisé, vendredi, avant les sermons de la prière du vendredi de Téhéran que d'après les dernières dépêches, l'avion transportant des denrées alimentaires et des médicaments, à destination des habitants de Gaza, qui était parti pour le Caire, était arrivé au port d'Al-Arish et qu'il paraît que les aides aient été parvenues aux Gazaouis. "La RII est prête à mettre sur pied des hôpitaux de campagne à Gaza ou déployer des bateaux d'hôpitaux sur la rive, pour aider les blessés.", a-t-il rappelé. Le responsable iranien a regretté que les militaires du régime aient empêché l'acheminement de 2000 tonnes de denrées alimentaires et de médicaments de la RII, transporté par le bateau, accosté, depuis 10 jours, près de Gaza, et que le gouvernement égyptien n'ait pas permis l'entrée de ce convoi via le port d'Al-Arish, pour de faux prétextes, tels que le trafic sur le quai. "Plus de 200. 000 Iraniens se sont inscrits comme volontaires pour venir au secours des Gazaouis et plus de 400 ONG iraniennes sont prêts à reconstruire Gaza.", a-t-il fait savoir.
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La réouverture des écoles gérées par l'ONU à Gaza  24/01/2009

Les 221 écoles gérées par l'ONU dans la bande de Gaza, fermées pendant l'offensive israélienne, doivent rouvrir samedi pour accueillir les quelque 200.000 élèves qui y sont inscrits, a indiqué un porte-parole de l'ONU. De nombreuses écoles gérées par l'agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés palestiniens (Unrwa) avaient été utilisées comme refuge par des dizaines de milliers de Palestiniens pendant l'offensive israélienne de trois semaines. Certains écoles, ainsi que le principal complexe de l'UNRWA, avaient même été touchées dans les bombardements, le plus meurtrier ayant fait plus de 40 morts le 6 janvier dans l'une d'elles à Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza.
http://french.irib.ir http://french.irib.ir
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Israël doit révéler le genre des armes utilisées à Gaza  24/01/2009

Dans un communiqué, Amnesty International a demandé au régime sioniste de révéler le genre des armes qu'il a utilisé dans la guerre de 22 jours contre le peuple de Gaza. Certains des blessés de la guerre à Gaza souffrent des blessures méconnues des médecins qui auraient donc besoin de connaître le genre des armes et explosifs ayant provoqué de telles blessures, afin de pouvoir les guérir, précise le communiqué d'Amnesty International cité par l'Irna. Le régime sioniste a utilisé les bombes au phosphore, au tungstène ou chargé d'éléments radioactifs voire certains types d'armes les plus sophistiquées et les plus secrètes made in USA dans sa récente agression contre la bande de Gaza. Après que l'utilisation par Israël des armes interdites a été révélé au monde grâce à d'innombrables documents et preuves accumulés à Gaza, le régime sioniste s'est vu obligé de reconnaître de les avoir utilisées.

http://french.irib.ir http://french.irib.ir

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23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 22:10
Réouverture samedi des écoles de l'ONU à Gaza

23/01/2009 Les 221 écoles gérées par l'ONU dans la bande de Gaza, fermées pendant l'agression israélienne, doivent rouvrir samedi pour accueillir les quelque 200.000 élèves qui y sont inscrits, c'est ce qu'a indiqué ce vendredi le porte-parole de cette agence, Christopher Gunness.
 
 "En dépit du coup dur subi par l'Unrwa et ceux qui bénéficient de ses services, nous sommes déterminés à poursuivre notre travail", a-t-il ajouté.
 
"La guerre qui a eu lieu à Gaza fait que notre travail n'a jamais été aussi important qu'il l'est à présent", a-t-il ajouté.
 
Les quelque 1,5 million de Palestiniens de la bande de Gaza, sont lourdement dépendants de l'aide humanitaire internationale dans le territoire soumis à un blocus israélien sévère.
 
Notons que de nombreuses écoles gérées par l'agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés palestiniens (Unrwa) avaient été utilisées comme refuge par des dizaines de milliers de Palestiniens pendant l'agression israélienne de trois semaines.
 
Certains écoles, ainsi que le principal complexe de l'UNRWA, avaient même été touchées dans les bombardements, le plus meurtrier ayant fait plus de 40
Martyrs, dont des femmes et des enfants, le 6 janvier dans l'une d'elles à Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza.
 
 Plus de 1.330 Palestiniens sont tombés en martyr et plus de 5.000 autres blessés lors de l'agression

****************************************israélienne contre la bande de gaza.

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Israël: la droite a toujours le vent en poupe pour les législatives

23/01/2009 L'opposition de droite dirigée par le chef du Likoud, Benjamin Netanyahu, a toujours le vent en poupe pour les législatives du 10 février, selon deux nouveaux sondages d'intentions de vote effectués après l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu à Gaza.
 
Le parti Likoud, qui dispose de 12 sièges sur 120, obtiendrait de 28 à 29 sièges, selon les sondages publiés vendredi respectivement dans les quotidiens
populaires Maariv et Yediot Ahronoth.
 
Grâce à l'appui des partis religieux et à la montée en flèche du parti d'extrême droite Israël Beitenou, le bloc de droite disposerait d'une courte majorité de 62 à 63 députés sur 120.
 
La formation Kadima (centre-droit), au pouvoir, dirigée par la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni, est créditée de 24 à 25 sièges, contre 29 dans la présente législature.
 
Les travaillistes (centre-gauche), dirigés par le ministre de la Défense Ehud Barak, obtiendraient entre 16 et 17 mandats, contre 19 actuellement.
 
Ils réduisent leurs pertes par rapport à des sondages effectués les mois précédents, grâce à une hausse de popularité de Barak, après l'agression
israélienne contre la bande de Gaza.

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Sort inconnu du soldat Shalit: souplesse israélienne surprenante
Leila Mazboudi 5

23/01/2009 Après avoir ignoré son soldat détenu par le Hamas, Gilad Shalit, durant la guerre de 22 jours contre la Bande de Gaza, les responsables israéliens affichent une souplesse face aux conditions imposées par ce mouvement de résistance en vue de son relâchement.
Selon la radio militaire israélienne, plusieurs ministres, ainsi que le chef du Shin Beth (service de sécurité intérieure), Youval Diskin, acceptent désormais la libération de la plupart des détenus dont le mouvement de résistance  palestinien exige l'élargissement en échange de celle du soldat Shalit.
   L'explication que tous les ministres s'accordent à donner à cette souplesse surprenante, qui leur a fait défaut dans les précédents rounds de négociations, est  que " le mouvement Hamas qui est sorti affaibli par la guerre ne sera pas renforcé par la libération des détenus palestiniens".
(Pourtant ils étaient d'un avis tout à fait contraire pour l'accomplissement  des conditions du Hezbollah libanais en échange de la libération des soldats israéliens détenus chez lui.)  
 
   Pour le Premier ministre Ehud Olmert, "l'opération militaire à Gaza a permis de créer une dynamique susceptible de permettre d'accélérer la libération de Gilad Shalit". Logique incompréhensible alors que c'est son gouvernement qui fait des concessions.
   Dans les faits, cette souplesse survient alors que l'affaire de ce soldat franco-israélien occupe le devant de la scène médiatique israélienne depuis la fin de la guerre contre la Bande de Gaza.
Certains médias ou hommes politiques  reprochent entre autre au gouvernement israélien de ne pas avoir placé sa libération parmi les priorités de cette guerre. Voire de s'être retiré de la bande sans l'avoir apporté.
De plus l'acceptation des conditions du Hamas pourrait avoir pour but de pallier à l'indifférence dont ont fait preuve les autorités israélienne en ordonnant des frappes chirurgicales contre la bande de Gaza, même au risque qu'elles soient au détriment de sa vie.
Mercredi, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Aboul Gheit, a affirmé que ni l'Egypte ni Israël n'avait d'informations sur le sort de Gilad Shalit. Tandis que le Hamas fait preuve d'un mutisme total quant à cette question.
Vivant ou pas Shalit, là est la question. En octobre dernier, il l'était encore. S'il s'avère être tué, souplesse ou pas, les dirigeants israéliens qui ont dirigé la guerre en assumeront la responsabilité.
 
 
 

  http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=71339&language=fr

 

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23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 22:07

 

23/01/2009 Les ambassadeurs arabes à Ottawa ont effectué une démarche auprès du ministre des Affaires étrangères Lawrence Cannon pour déplorer la position du Canada qu'ils jugent "déséquilibrée" en faveur d'Israël, notamment dans le récent conflit à Gaza, a indiqué l'un d'entre eux vendredi.
   "Nous avons incité le Canada à prendre une position équilibrée, qui tienne compte des réalités sur le terrain et à ne pas favoriser les thèses d'une partie (...) C'est une position déséquilibrée", a déclaré le délégué général de Palestine à Ottawa, Amin Abou-Hassira.
   Les 15 chefs de mission arabes ont rencontré M. Cannon au début de la semaine pour "expliquer la compréhension palestinienne de l'aggression israélienne sur Gaza (...) et demander comment cela se fait que les communiqués officiels du ministre ne reflètent pas cette réalité et imputent l'entière responsabilité de cette guerre aux roquettes du Hamas", a-t-il dit.
   Le gouvernement conservateur de Stephen Harper s'est, depuis son arrivée au pouvoir en 2006, montré un ferme soutien d'Israël. Pendant le conflit à Gaza, les déclarations officielles en ont attribué la responsabilité aux tirs de roquette du Hamas. Et un secrétaire d'Etat avait imputé au Hamas la responsabilité des pertes civiles lorsque l'armée israélienne avait bombardé une école de l'Onu, faisant une quarantaine de morts.

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23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 20:06
Plusieurs dizaines de manifestations et rassemblements de dénonciation des crimes de guerre israéliens sont organisées samedi 24 janvier en France, avec notamment, à Paris, un défilé partant à 14 heures de la Place Denfert-Rochereau.

Voici une liste des rendez-vous, recueillie sur divers sites et messages de solidarité avec le peuple palestinien.

- Alès - Samedi 24, rassemblement à 11h30 devant la Sous -Préfecture d’Alès.

- Annecy - samedi 24 janvier à 15h devant la préfecture Annecy

- Angers - rassemblement silencieux samedi à 15 h place du Ralliement à la mémoire des victimes
- Angoulême - SAMEDI 24 FEVRIER A 15 h Place Hergé (ex Marengo)

- Besançon - rassemblement à15h, place du 8 septembre à Besançon (en face de l’Hôtel de Ville)

- Bordeaux - rassemblement à 15 heures Place de la Victoire.

- Dôle (Jura) - SAMEDI 24 JANVIER à 17H , rassemblement devant la Sous Préfecture, avec des bougies, à l’appel du Réseau pour une paix juste au Proche Orient.

- Gap - Samedi 24 à 15h esplanade de la paix à GAP

- Grenoble – rassemblement à partir de 14h30, rue Felix Poulat

- La Roche sur Yon - Samedi 24 Rassemblement à 15 heures place Napoléon.

- La Rochelle - Le Collectif Rochelais pour la Palestine appelle à un nouveau rassemblement de vigilance et de solidarité avec le peuple palestinien : samedi 24 janvier 2009, à partir de 15 heures, devant l’Hôtel de Ville

- Lille - manifestation, Samedi 24 janvier, Rassemblement 14 h 30, Porte de Paris.

- Limoges - manifestation Samedi 24 janvier à 15 h 00 au départ de la Place de la Motte.

- Marseille - Manifestation, départ 15h30 porte d’Aix.

- Mende - 10h30 à Mende place de la République

- Montauban - SAMEDI 24 JANVIER au marché de Montauban devant la grille du Jardin des Plantes de 10h à 12h.

- Nancy - Rassemblement silencieux, à la mémoire des morts de Gaza, samedi 24 janvier à 18 h - place Stanislas à Nancy

- Rennes - samedi 24, construction et destruction d’un mur de cartons place de la mairie à partir de 14h30, signatures de pétitions, distribution de tracts
- Toulouse - manifestation samedi 24 janvier 2009, à 11 heures, au départ de la Place du Capitole.

CAPJPO-EuroPalestine

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23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 19:57

Les étudiants anglais appellent à la condamnation d'Israël  23/01/2009

Les étudiants anglais ont organisé des manifestations et des sit-in ‎dans les universités, notamment à l'Ecole de commerce de Londres et à ‎King's Collège, pour condamner les crimes et les atrocités du régime ‎israélien, a rapporté l'IRNA. Les manifestants ont demandé au ‎gouvernement britannique de condamner l'offensive de 22 jours du ‎régime israélien contre Gaza. Londres s'est jusqu'à présent abstenu de ‎condamner l'offensive israélienne qui a fait près 1400 martyrs. Les ‎étudiants du King's Collège avait déjà fait entendre leurs voix, l'an dernier ‎lorsque leur université avait octroyé un doctorat d'honoris causa à un ‎responsable sioniste.
http://french.irib.ir http://french.irib.ir
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Rapporteur onusien : Israël a commis des crimes de guerre  23/01/2009

Un expert onusien a qualifié de crimes de guerre les ‎attaques lancées par le régime sioniste contre la bande de Gaza. ‎Richard Falk, rapporteur spécial de l'ONU pour les droits de ‎l'Homme a déclaré jeudi dans les territoires occupés que les ‎attaques militaires israéliennes constituaient indubitablement des ‎actes inhumains contre la population civile. Il a affirmé aux ‎journalistes que les Palestiniens de Gaza étaient encerclés dans ‎une zone de guerre, d'où personne même les enfants, les malades ‎et les blessés ne pouvaient sortir en raison du blocus israélien. En ‎indiquant qu'il y avait des preuves sur la violation des lois ‎internationales et des droits de l'homme par Israël, Falk a apporté ‎son soutien à une enquête indépendante internationale sur les ‎crimes israéliens à Gaza. Le Conseil onusien des droits de ‎l'Homme constitué de 47 pays membres, a voté le 12 janvier à ‎l'unanimité l'ouverture d'une enquête sur la violation des droits de ‎l'homme par les sionistes à Gaza. Plus de 1300 Palestiniens sont ‎tombés en martyr et plus de 5500 autres ont été blessés au cours de ‎l'offensive israélienne contre la bande de Gaza qui a duré 22 jours. ‎

http://french.irib.ir http://french.irib.ir


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Nombre de personnes ont été arrêtées par le Hamas pour espionnage  23/01/2009

Le gouvernement légal palestinien d'Ismaël Haniyeh a arrêté quelques membres du mouvement Fatah, accusés d'espionnage au profit du régime sioniste. D'après Presse TV, le porte-parole du ministère de l'Intérieur du gouvernement issu du Hamas, Ehab al-Ghsain a indiqué que les forces de sécurité palestiniennes ont arrêté un certain nombre de membres du Fatah pour avoir espionné au profit du régime sioniste, pendant les 22 jours de guerre contre Gaza. Le porte-parole du Hamas, Faouzi Barhoum avait, déjà, annoncé que le Fatah s'efforçait de collecter des informations sur les lieux de refuge des responsables du Hamas pour les fournir au régime sioniste.
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Livni met en garde contre une nouvelle attaque contre Gaza  23/01/2009

La ministre des Affaires étrangères du régime sioniste a mis en garde contre une nouvelle attaque contre les régions frontalières de la bande de Gaza. D'après Tzipi Livni Israël se réserve le droit d'attaquer de nouveau la bande de Gaza et les régions frontalières séparant Gaza de l'Egypte.
http://french.irib.ir http://french.irib.ir
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Les journalistes de nouveau autorisés à accéder à Gaza (Défense israélienne)  23/01/2009

Les journalistes de nouveau autorisés à accéder à Gaza (Défense israélienne)
Israël a levé le blocus sur l'entrée des correspondants étrangers dans la bande de Gaza en vigueur depuis novembre, lit-on dans un communiqué du ministère israélien de la Défense.

"Le 23 janvier 2009 l'accès des journalistes dans la bande de Gaza par le point de passage d'Erez a repris au régime normal", stipule le document.

Pour accéder à l'enclave, chaque journaliste doit signer un document stipulant qu'il renonce à tout grief contre l'armée en cas de préjudice matériel et physique "infligé lors de sa présence dans l'enclave".

L'interdiction d'accéder à la bande de Gaza ainsi que dans les territoires israéliens frontaliers de l'enclave, décrétés "zone militaire fermée", avait provoqué une vague de protestations parmi les correspondants étrangers accrédités en Israël.

Les représentants de la presse internationale se sont finalement adressés à la Cour suprême d'Israël qui a ordonné au gouvernement de lever ce blocus médiatique.

Pendant l'opération israélienne "Plomb durci", les matériaux vidéo étaient diffusés par le service de presse de Tsahal. Depuis le début de la trêve, l'armée israélienne coopérait avec un pool de journalistes sélectionnés par tirage au sort, leur donnant droit à un accès limité sur le territoire de l'enclave.

http://fr.rian.ru http://fr.rian.ru


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23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 13:25
"Les mots ne tuent pas, mais les mots peuvent faciliter nettement le travail du tueur. Depuis l’aube de l’occupation israélienne —et peut-être en fait depuis la création de l’Etat-– la langue a été recrutée comme réserviste en service actif et n’a jamais retiré son uniforme", écrivait et démontrait le journaliste israélien Gideon Levy, le 16 janvier dernier.

Ils ont pris position face à face : armés et prêts à avancer. Tendus vers la confrontation armée et prêts à donner leur vie pour leurs valeurs et leur foi. Deux peuples, deux nations, deux armées dans une rencontre inévitable : la guerre. Pardon, vous avez dit « deux armées » ? Vous avez dit « guerre » ? Alors ce n’est pas vrai. Dans notre histoire, la langue forge des faits à la place de la réalité.

C’est vrai : les mots ne tuent pas, mais les mots peuvent faciliter nettement le travail du tueur. Depuis l’aube de l’occupation israélienne dans les territoires, et cela remonte à longtemps – et peut-être en fait depuis la création de l’Etat, ou peut-être en fait depuis renouvellement de l’hébreu – la langue a été recrutée comme réserviste en service actif et n’a jamais retiré son uniforme. Guerre après guerre, lessivage après lessivage – les mots envoyés au front. Ils ne font pas couler le sang, il est vrai, mais ils rendent sa vision quelque peu plus légère, parfois même plus plaisante. Ils justifient, autorisent, purifient, nettoient, polissent ; bien souvent aussi, ils renforcent, excitent, enflamment, poussent, aiguillonnent, incitent, encouragent – le tout dans une langue standard.

Nettoyage à sec express : des mots qui enlèvent toutes les taches – résultat garanti. On nous a envoyés dans cette guerre, armés de ce que notre poète national avait écrit pour la fête de Hanoucca : « Plomb durci ». Dorénavant, lorsque les bambins des jardins d’enfants chanteront « Papa m’a allumé des bougies, avec le shamash comme un flambeau », ils se souviendront de cette guerre que plusieurs commentateurs ont déjà qualifiée de « guerre la plus juste de l’histoire d’Israël », pas moins.

« Juste », passons, mais « guerre » ? Le dictionnaire Abraham Even-Shoshan donne à lire à l’entrée « guerre » : « confrontation entre armées, conflit entre structures étatiques (peuples, états) dans des combats, avec armes et recours à la force ». L’ « Opération Litani » qui ne fut pas moins grande dans l’ordre des forces et qui dura trois mois, n’est pas considérée comme une guerre. De même, la seconde guerre du Liban n’a pris son nom officiel que six mois après qu’elle fut terminée.

Cette fois, nous avons été à la fois plus prompts et plus décidés. Les forces ne s’étaient pas encore lancées à l’aube, les avions n’avaient pas encore fini de bombarder une parade de fin de formation des policiers chargés du trafic, laissant derrière eux des dizaines de cadavres de jeunes gens ensanglantés, que déjà nous appelions cela une guerre. Une guerre qui n’a certes pas encore de nom, mais une guerre au terme de laquelle le Comité Gouvernemental des Cérémonies et des Symboles se réunira pour la couronner du nom approprié. Peut-être « Première Guerre de Gaza » ? Pas la dernière.

On peut douter qu’elle entre dans la définition du dictionnaire. Ce n’est à l’évidence pas « une confrontation entre armée » – car enfin quelle armée se trouve en face de nous ? L’armée des roquettes Qassam et des tunnels, qui a fui sans combat ? Et il est même difficile d’appeler cela un « conflit entre peuples et états, dans des combats », parce que les combats ne sont pas réellement des combats et qu’un des deux camps n’est pas précisément un état, à peine la moitié d’un peuple, il faut en convenir. Mais quand même une guerre. Qu’est-ce que ça change qu’un officier supérieur d’une unité de réserve soit cité dans « Haaretz » pour avoir dit : « C’était de l’entraînement de recrutement et un excellent exercice ». Pour nous, c’est une guerre. Cela faisait de longs mois que nous l’attendions, que nous espérions la « grande opération » à Gaza. Et voilà, quelle chance : une guerre nous est née.

Ce n’est pas un hasard. Nous avons engagé une « guerre » précisément parce que ce mot chargé sert un nombre incalculable d’objectifs. Nous avons dit « guerre », nous avons dit « bravoure et don de soi ». On y a ajouté la fermeté, la mobilisation et le deuil inévitable et vous avez l’arsenal verbal de la guerre. « La bravoure et le deuil », titrait, véhément, le journal gratuit « Israël aujourd’hui », la semaine dernière, dans une de ses éditions de combat.

Une guerre : parce qu’alors nous avons de nouveau renforcé le rôle de l’armée israélienne dans la société, réhabilité son statut et le statut de ses commandants. Après une guerre, il est possible aussi de distribuer des citations. Et à la guerre comme à la guerre, il y a aussi une « victoire ». Offrons à l’armée israélienne de gagner. Mais comment gagner ? Et gagner quoi ? Voyez, les objectifs de la guerre n’arrêtent pas de changer : un jour, il s’agit de faire arrêter les tirs de roquettes Qassam, et comme ça ne marche pas, on change d’objectifs et hop ! nous voilà passés à une guerre contre les tunnels et la contrebande. C’est peut-être aussi une guerre de pression sur l’Egypte, et bien sûr une guerre contre le Hamas mais dont l’essentiel vise et touche – quelle déveine – précisément la population civile sans secours dont le seul lien avec le Hamas, s’il existe, est d’avoir voté pour lui.

A la guerre, il faut aussi exagérer la puissance de l’ennemi. Pour commencer, on nous a gavés, des mois durant, d’informations sur le perfectionnement de son armement et comment il s’était doté de bunkers et de missiles en provenance de Téhéran et de Damas, et maintenant on appelle Ahmed Al-Jabari le « chef d’état-major du Hamas ». Le chef d’état-major de l’armée des roquettes Qassam à moitié vides. Et pourquoi avons-nous bombardé l’Université islamique à Gaza ? Parce que là résidaient les « Ateliers Rafael ([1]) Palestiniens », c’est comme cela qu’on écrit chez nous. Eux aussi disposent d’une « Autorité chargée du développement des moyens de combat » qui développe - le croirait-on - apparemment, un drone porteur de munitions et un missile capable de pénétrer les bunkers. En exagérant leur puissance, nous avons gonflé notre victoire en lui donnant un goût sucré.

A la guerre comme à la guerre, il est permis de se taire et de faire taire. La guerre permet de rappeler sous les drapeaux et d’unifier les rangs du peuple d’habitude plus intéressé par les vacances forfaitaires à Antalya. A la guerre, il nous est permis d’avoir des médias ressemblant davantage à une salle de briefing d’un porte-parole de l’armée israélienne. A la guerre, la propagande est permise. Et si c’est la guerre, alors c’est jusqu’au bout – des bombes au phosphore blanc dans les rues et l’artillerie contre les maisons refuges des habitants ; des centaines de femmes et d’enfants tués ; tirs contre les équipes de secours et les convois d’approvisionnement. C’est la guerre, non ?

La guerre fait fleurir les chants de bravoure. C’est vrai que des chansons comme après la guerre des Six Jours, nous n’en aurons plus. Arik Lavie ne chantera pas de nouveau les paroles de Yoram Tahar-Lev : « Nous sommes derrière Rafah, comme tu le voulais, Tal, face aux ennemis, nous sommes partis à l’assaut, celui qui tombait, tombait. Nous sommes passés au-dessus de ceux qui étaient tombés, nous avons couru de l’avant, Tal » (Tal, le général israélien Tal, commandait la division qui a pris Gaza – en 67). C’est vrai que nous ne rechanterons pas « Nasser attend Rabin, aye aye aye », ni « Sharm a-Sheikh, nous voilà chez toi une deuxième fois » mais des chansons, il y en aura aussi. Et dans cette guerre-ci, nous avons déjà eu droit à un plaisant rimailleur : « La direction du Hamas à Damas est isolée, la direction dans la Bande de Gaza est paralysée, le bras armé s’est dérobé, le Hamas crie à l’injustice [hamas en hébreu]. » Joli, non ?

Mais il n’y a pas que l’arrogance en chanson : le lessivage des mots fonctionne aussi très bien. « Il faut éloigner les maisons de la frontière », disait la semaine dernière un commentateur expert en questions militaires, pour expliquer ce qu’il y avait lieu de faire à Rafah du côté de l’axe Philadelphi. « Eloigner les maisons de la frontière », comme s’il d’agissait de ces maisons du vieux quartier de Sarona – où est maintenant le Krya, à Tel Aviv – qu’on a tenu préserver, et qu’on allait les mettre sur des rails pour les éloigner de quelques dizaines de mètres. Ce savant commentateur a-t-il jamais vu, ces dernières années, les maison de Rafah, face à Philadelphi ? La plupart sont, depuis longtemps déjà, dévastées. Des gens y habitaient, beaucoup de gens qui n’ont nulle part où aller. Maintenant se sont ajoutées à celles-là des centaines de maisons détruites, que nous avons aussi « éloignées de la frontière », comme il dit.

« Sauvez mon âme », m’a écrit cette semaine l’ancien député David Zucker dans un sms, « Ecoutez comment Avri Gilad et Jacky Lévy sont occupés à chercher un mot pour désigner subrepticement le fait de faire intrusion dans les maisons en en faisant sauter les murs. Il serait bon de traduire ce programme en allemand et souhaitable d’y mettre un lourd accent bavarois ». En attendant que ce mot de contrebande, soit trouvé, nous en avons déjà imaginé pas mal d’autres : nous avons « libéré » les territoires, « dégagé » les maisons, « contrarié » les terroristes et « maintenu l’ordre » ; nous avons établi une occupation avec une « administration civile », veillé à ne pas causer de « catastrophe humanitaire », emprisonné en « détention administrative », tué par la « procédure du voisin », assassiné par la « procédure d’ouverture du feu », tué de « hauts responsables du Hamas » ; un enfant de six ans tué est un « jeune garçon », un adolescent de 12 ans est un « jeune homme » et tous deux sont tenus pour des « terroristes ». Nous avons mis sur pied une « unité des [points de] passage » c’est-à-dire du système des checkpoints, nous avons tué des « [gens] armés », des « [gens] recherchés » et des « [gens] requis pour interrogatoire » qui tous étaient des « bombes à retardement ».

Maintenant, nous avons le « sms humanitaire » et le cessez-le-feu « humanitaire » et une « banque des cibles » qui est, elle aussi, charmante ; des « blessés de frayeur », il n’y a cela qu’en Israël – personne encore n’a été frappé de frayeur à Gaza, les « enfants du sud » ne vivent qu’à Sderot et les combattants du Hamas sont toujours des « terroristes ». Même les « militants du Hamas » n’ont pas droit à être qualifiés de « non impliqués » et leur destin est dès lors scellé. Tout facteur de la poste palestinienne, tout policier, tout expert-comptable du gouvernement et peut-être aussi tout médecin travaillant dans l’administration non-civile du Hamas, tous sont considérés comme « militants du Hamas » et il est dès lors permis et nécessaire de prendre les devants et de les tuer. La force aérienne bombarde et détruit des « cibles », parfois aussi des « constructions », jamais de maisons. Israël exige une « bande de sécurité » à Gaza et la sécurité, c’est toujours la nôtre, seulement la nôtre.

Seule ma collègue Amira Hass ose, avec un courage caractéristique, dire à propos des dizaines de milliers de nouveaux sans abris de Gaza que ce sont des réfugiés pour la deuxième et troisième fois dans leur vie, des « déracinés » – avec la lourde charge historique du mot. Sauf que ces déracinés-là n’ont, cette fois, nulle part où échapper à la terreur de la « guerre »."

Par Gideon Lévy

www.haaretz.com/hasen/spages/1056153.html

(Traduction de l’hébreu : Michel Ghys)

[1] D’après le nom de « Rafael » pour « Rafael arms development authority », l’autorité israélienne chargée du développement des armes et de la technologie militaire. (ndt)

CAPJPO-EuroPalestine

http://www.europalestine.com/spip.php?article3694

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23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 13:22
France - 24-01-2009

TOUS A PARIS SAMEDI !
Par Campagne60palestine > campagne60palestine@yahoo.fr
 

Manifestation Nationale
Samedi 24 janvier 2009 à 14h00 Place Denfert-Rochereau
Métro Denfert Rochereau (lignes 4, 6 et REB B)
En direction de l'Elysée


Manifestation Nationale

Samedi 24 janvier 2009 à 14h00 Place Denfert-Rochereau

Métro Denfert Rochereau (lignes 4, 6 et REB B)

En direction de l'Elysée
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=11002&type=communique&lesujet=Actions
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23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 13:21
Par Maya Mahler  

Le gouvernement de Catalogne a annulé la cérémonie de commémoration de la journée internationale de l’holocauste, qui devait avoir lieu le 27 janvier, donnant l’offensive israélienne à Gaza comme raison de l’annulation.


La campagne de Gaza a enflammé l’opinion publique déjà pro-palestinienne dans la région du nord-est espagnol, et les médias locaux n’ont cessé de publier des articles comparant la position* israélienne sur la situation dans la Bande aux atrocités nazies.

Plus de 30.000 personnes ont défilé dans les rues de la Catalogne pour soutenir le Hamas, pendant les trois semaines de campagne**, brûlant des drapeaux israéliens et distribuant des flyers menaçant les journalistes pro-israéliens locaux.

Le soutien public écrasant aux Palestiniens a poussé le gouvernement à annuler la cérémonie de la journée de commémoration de l’holocauste. Ce devait être le seul événement public marquant la journée, et il devait avoir lieu sur la place centrale de Barcelone.

« Commémorer l’holocauste juif pendant qu’un holocauste palestinien a lieu n’est pas juste », a déclaré un responsable de la mairie au quotidien de Barcelone La Vanguardia.

« La comparaison est une distorsion de l’histoire »

Rafael Shutz, l’ambassadeur israélien à Madrid, a écirt une lettre à José Montilla Aguilera, président du Gouvernement de Catalogne, pour exprimer son inquiétude sur les sentiments anti-israéliens et antisémites qui se répandent dans sa région.

Entre temps, d’autres pays européens ont aussi comparé les actions d’Israël dans l’Opération Plomb Durci à celles de l’Allemagne nazie : un diplomate norvégien en poste en Arabie Saoudite a envoyé massivement un email disant que « les petits-enfants des survivants de l’holocauste faisaient aux Palestiniens ce que les nazis avaient fait à leurs grands-parents, » en utilisant l’adresse email du Ministère des Affaires étrangères norvégien.

En Allemagne, le parti national démocratique néo-nazi (NPD - Nationaldemokratische Partei Deutschlands) a annoncé qu’il organisait une marche de protestation à Berlin, le 27 janvier, sous la bannière : “Arrêtez l’holocauste israélien dans la Bande de Gaza."

Avner Shalev, directeur du musée de l’holocauste Yad Vashem, a dénoncé tant la comparaison que l’utilisation des symboles nazis dans beaucoup des protestations contre l’opération anti-Gaza partout dans le monde.

Ces comparaisons sont une distorsion de l’histoire et une manipulation”, a-t-il dit, ajoutant qu’il vaudrait mieux laisser l’holocauste en dehors du discours politique contemporain.

note ISM :

Apprécions le choix des termes d'Ynet israélien :

* "the Israeli stance" : "position israélienne", pour qualifier la politique génocidaire israélienne,

** "during the three-week campaign" : "pendant les trois semaines de campagne", pour qualifier 21 jours de carnage.
  Source : Ynet  
  Traduction : MR pour ISM
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23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 13:19
La société civile palestinienne de l’intérieur. L’agression ne cesse pas avec le cessez-le-feu. Nous poursuivons l’affrontement, le soutien à la population à Gaza et le partage du poids palestinien.
Par Ittijah > ittijah@ittijah.org
Union des associations arabes civiles. Source de la version française de l'article : Comité Action Palestine
 

Les organisations de l’action civile palestinienne saluent notre peuple à Gaza qui a résisté, par tous les moyens disponibles, à l’agression génocidaire israélienne. Elles saluent la ténacité palestinienne comme elles saluent les masses de notre peuple de l’intérieur pour leur soulèvement dès le début du massacre et qui s’est poursuivi pendant 23 jours, au cours duquel nos masses, ses institutions, ses forces et ses cadres politiques, civiles, nationales, et par conséquent, les individus de nos masses et tous ses secteurs, ont joué un rôle effectif pour faire cesser le massacre et briser le siège.


La fermeté de Gaza, par son peuple et sa résistance, est une fermeté légendaire qui a prouvé et qui prouve que la volonté de notre peuple, appuyée par le droit palestinien, est capable de briser la machine de l’agression israélienne et de déjouer tous ses plans, quelle que soit sa puissance.

L’équation réelle s’est de nouveau dévoilée, confirmant que, face à la plus puissante des formes de terrorisme d’Etat dans le monde, et face à la guerre génocidaire qu’il a lancée, a tenu debout un peuple dépourvu d’armées mais maître de ses capacités et de la plus grande volonté de justice et de résistance dans le monde, la volonté de notre peuple, soutenue par celle de tous les peuples du monde qui se sont soulevés pour soutenir la fermeté à Gaza et empêcher Israël de réaliser les buts de ses massacres, mais aussi pour rejeter ses plans soutenus par l’administration américaine, l’Union européenne, avec une implication officielle arabe et palestinienne.

Il devient clair que le plan américain pour dominer la région arabe a subi un nouveau coup de la part de notre peuple et des peuples arabes, en infligeant une défaite à ce que l’administration américaine et Israël nomment le camp de la modération, soit ceux qui sont impliqués dans le plan américano-israélien. Après l’échec du projet américain en Irak et en Afghanistan, et après sa défaite et la défaite d’Israël au Liban, notre peuple est venu confirmer à nouveau, comme il l’avait fait dans le passé, qu’il est plus fort que tout complot et la puissance de toute machine de guerre.

Les masses de notre peuple de l’intérieur ont considéré, dès les premiers instants, que l’agression sur Gaza est une agression contre tout le peuple palestinien, là où il se trouve, dans la patrie ou en exil, et une agression visant nos droits en tant que peuple, visant à dominer et à diriger la région arabe dans son ensemble, par le biais des forces de l’agression et de ceux qui sont impliqués à ses côtés.

Le cessez-le-feu ne signifie pas la fin de l’agression, et comme le dernier massacre n’est pas le début de l’agression, car l’occupation est une agression en soi, l’exil forcé est une agression et le blocus est une agression. Nous affirmons que briser le blocus demeure notre but, la réalisation des droits de notre peuple est toujours notre objectif. Puisque nos masses de l’intérieur ont prouvé que nous sommes des acteurs centraux dans l’équation de la lutte pour le droit palestinien, nous affirmons que l’appui à la fermeté de notre peuple à Gaza et le soutien à cette partie, moralement et matériellement, en lui accordant les moyens d’une rapide relève de la mort et de la destruction sont un appui aux capacités et à la volonté de tout notre peuple.

C’est pourquoi nous appelons à la poursuite du soulèvement de la colère et de la protestation, à renforcer la fermeté palestinienne, que ce soit par les manifestations, les actes de protestation contre le crime ou par le soutien matériel par des campagnes de secours humanitaire qui ont commencé de manière organisée par le biais de l’action civile et au niveau des institutions de masse de notre peuple.

Nous saluons le soulèvement des nouvelles générations qui ont participé avec force et tout au long des trois semaines, à la lutte et au soulèvement de la colère populaire, visant à stopper le crime et à briser le blocus. Nous avons affronté et affrontons toujours une campagne policière d’arrestations menée contre les jeunes arabes palestiniens de l’intérieur, qui a touché des centaines, comme nous avons affronté l’agressivité de l’appareil judiciaire qui joue un rôle de cachet auprès de la police et des services de renseignements de la Shabak, en convoquant des dirigeants politiques et associatifs en vue d’interrogatoires par la Shabak pour les intimider et casser la volonté de nos masses. Nous affirmons à ce propos que le terrorisme de l’Etat ne nous intimide pas et ne nous empêche pas d’assumer notre devoir envers les masses de notre peuple à Gaza.

En tant qu’organisations de l’action civile palestinienne, nous exprimons notre considération pour le rôle héroïque joué par les mouvements de la solidarité internationale et tous les partisans du droit palestinien dans le monde et dans le pays, que ce soit ceux qui ont essayé de briser le blocus avant le dernier massacre grâce aux navires ou ceux qui se sont soulevés dans tout le monde pour soutenir et aider le droit palestinien, en appelant à sanctionner Israël, à l’isoler et le boycotter en tant que régime criminel ayant commis des massacres systématiques et des crimes contre l’humanité, en lui faisant porter la responsabilité de tous les crimes, les destructions et les dégâts, et en appelant la communauté internationale à cesser le complot du silence, la participation à l’agression et à assumer la responsabilité de sanctionner Israël et de soutenir le droit palestinien. Nous indiquons par ailleurs que la majorité écrasante de la société israélienne a soutenu l’agression, appuyée par l’institution médiatique officielle et non officielle, qui s’est considérée comme une partie de la machine de guerre et qui a propagé l’agression et la culture du meurtre et justifié le massacre.

Nous indiquons également ces voix, même rares, qui ont refusé l’agression, s’y sont opposées et ont agi pour faire cesser le massacre et briser le blocus.

Nous affirmons que la revendication de convoquer les dirigeants politiques et militaires devant le tribunal pénal international en tant que criminels de guerre est un devoir envers tout martyr, toute victime et envers tout notre peuple comme envers toute l’humanité.

A ce propos, nous dénonçons le silence international officiel, et notamment les attitudes des Etats-Unis, du Canada et de l’Union européenne que nous considérons complices du crime, ayant consacré leurs efforts à protéger Israël et à justifier son agression sanguinaire et à criminaliser la victime. Nous mettons en garde contre leurs tentatives de supprimer la légitimité de la résistance palestinienne en offrant des acquis politiques à Israël à travers ce qui s’appelle « la reconstruction », ou « le financement » ou « les aides humanitaires ».

Le droit de notre peuple à la résistance fait partie du droit des peuples à résister à l’occupation, c’est un droit humain naturel comme il est un droit protégé par le droit international. C’est pourquoi nous dénonçons le silence international officiel mais saluons ces régimes qui ont coupé leurs relations diplomatiques, économiques ou politiques avec Israël, et retiré leurs ambassadeurs et représentants. Nous dénonçons la participation de ce qui s’appelle « le camp des modérés » parmi les régimes arabes et affirmons notre dénonciation de l’attitude du président de l’OLP, Mahmoud Abbas (Abu Mazin) qui, malgré sa position juridique aujourd’hui, a refusé de soutenir et de légaliser officiellement les demandes de juger les dirigeants d’Israël devant le tribunal pénal international. Nous dénonçons les tentatives de faire porter à la résistance à Gaza la responsabilité de l’agression et de la guerre génocidaire israélienne. Ces attitudes poursuivent les accusations contre les partisans de notre peuple et le mouvement contre le blocus de Gaza et les navires contre le blocus comme « un jeu puéril ».

Le devoir de la société civile consiste à élever la voix morale et indépendante même si le prix devrait être payé. Nous saluons le rôle des organisations et des structures de l’action civile palestinienne dans le pays et dans l’exil, et affirmons que le devoir de la société civile palestinienne, où qu’elle se trouve, consiste à s’opposer à toute tentative de toucher aux mouvements de la solidarité et du soutien, et à toucher la résistance. Nous n’acceptons aucune justification qui empêcherait des parties de la société civile palestinienne de prendre clairement position en dénonçant l’implication de régimes arabes et les déclarations du président de l’autorité palestinienne, ni certains de ses dirigeants qui ont lâché la volonté de notre peuple.

Nous saluons le mouvement arabe de lutte contre la normalisation, le mouvement de solidarité et du boycott d’Israël dans le monde et les mouvements de la solidarité internationale, et nous nous considérons comme partie prenante de tous. Nous saluons plus particulièrement les masses de notre peuple de l’intérieur qui sont sorties par milliers dans le plus massif et le plus long soulèvement de la colère contre l’agression, pour soutenir et appuyer la volonté collective et combative de notre peuple.

Nous appelons tout notre peuple, en cet instant historique, à confirmer son attachement aux constantes nationales, le retour, la liberté, l’auto-détermination, le mouvement de solidarité et de soutien, et les hommes libres de ce monde étant l’appui de cette lutte, historiquement victorieuse.

La fermeté de Gaza nous transmet la volonté, et notre ferme volonté transmet cet appui à Gaza, comme il le transmet à l’exil, à al-Quds et aux régions de la Cisjordanie.

Notre peuple porte l’une des plus grandes et des plus riches expériences de lutte, de résistance et de combat juste. Il porte une volonté inébranlable.

Les organisations signataires : 40 associations faisant partie de Ittijah.

  Source : Ittijah  
  Traduction : CIREPAL, Centre d’Information sur la résistance en Palestine
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