August Bebel, dirigeant du parti-social democrate allemand, dénonça l'antisémitisme comme socialisme des imbéciles, car il dévoyait la colère des travailleurs contre leur veritable ennemi de classe, la classe dirigeante, vers les boucs-emmissaires juifs. Le sionisme, faux Messie, de Lance Selfa, in "Le Combat pour la Palestine".
Si le maintien de l'Allemagne, dans son état actuel d'impuissance, n'a que très peu d'intérêt pour la politique anglaise, il en a un très grand pour la finance juive internationale. La politique anglaise officielle ou, pour mieux dire, traditionnelle et les puissances boursières soumises complètement à l'influence juive poursuivent des buts opposés ; c'est ce que prouvent, avec une particulière évidence, les positions différentes que prennent l'une et les autres sur les questions qui touchent à la politique étrangère de l'Angleterre. La finance juive désire, contrairement aux intérêts réels de l'Etat anglais, non seulement que l'Allemagne soit radicalement ruinée économiquement, mais encore qu'elle soit, politiquement, réduite complètement en esclavage. En effet, l'internationalisation de notre économie allemande, c'est-à-dire la prise de possession par la finance mondiale juive des forces productrices de l'Allemagne, ne peut être effectuée complètement que dans un Etat politiquement bolchévisé. Mais pour que les troupes marxistes qui mènent le combat au profit du capital juif international, puissent définitivement casser les reins à l'Etat national allemand, elles ont besoin d'un concours amical venu du dehors. Aussi les armées de la France doivent donner des coups de boutoir à l'Etat allemand jusqu'à ce que le Reich, ébranlé dans ses fondations, succombe aux attaques des troupes bolchévistes au service de la finance juive internationale.
Je suis désolé de vous imposer ça. Qu'entend-t-on dans ce texte ? , "l'internationalisation de notre économie allemande", "les puissances boursières soumises complètement à l'influence juive", "les troupes marxistes qui mènent le combat au profit du capital juif international". Hitler se serait battu contre la mondialisation et la domination capitaliste, est-ce crédible ?
Il y a pourtant un semblant de réalité à ce qu'il décrit : l'internationalisation de l'économie, c'est bien le phénomène connu sous le nom de "globalisation". La finance essaye bien evidemment de prendre le controle du monde (et pas seulement de l'Allemagne). On le savait à l'époque, on le voit aujourd'hui en phase d'aboutissement. C'est ce qu'August Bebel appelle la lutte des classes.
Hitler reporte sur le peuple juif les crimes de la finance internationale. Voilà le tour de passe-passe : identifier ces problèmes de domination à une histoire de race, et de religion, comme nous le verrons plus loin, puisqu'il n'y a pas vraiment de race juive (qui regrouperait de nombreuses ethnies) mais bien une religion. Du coup on oublie le petit 3% de personnes qui possèdent plus de la moitié du monde.
Quelques contradictions méritent d'être notées à ce point :
Hitler transpose la lutte contre le capital et le bolchévisme en une lutte contre le peuple juif, ce qui va aboutir à des dizaines de millions de morts, et l'extermination industrialisée de 6 millions de juifs. Quel magnifique tour de passe passe !
En reportant sur les juifs les crimes de la finance A. Hitler fait d'une pierre deux coups.
Pour Hitler la race aryenne est la race élue. Les meilleurs. "En effet on peut dire que la notion de race est la présupposée de tous les aspects de l'idéologie nazi." C'est ce qu'en dit Kathleen Harvill Burton, dans "Le Nazisme comme religion".
La croyance en la race germanique comme peuple élu
Le peuple germanique constitue le peuple élu de Dieu. Cette croyance réduit à néant l'idée d'un peuple juif élu, puisque le concept théologique de peuple aryen ne laisse de place à aucune concurence. Il faut donc, a priori, éliminer toute autre possibilité d'interprétation du peuple élu ; de ce fondement dépend toute la théologie de Rosenberg. Quand nous analysons son livre selon ce point de vue, nous percevons l'origine de l'antisémitisme nazi dans une croyance idéologique fondamentale. Philippe Burin affirme cette juxtaposition des Juifs et des Aryens dans son récent livre "Ressentiment et apocalypse, essai sur l'antisémitisme nazi" : "Plus important, cet antisémitisme est radical, car il fait des Juifs l'envers négatif de l'identité aryenne... ce qui est neuf c'est que le rapport entre Aryens et Juifs est dtructuré selon un schéma apocalyptique. L'opposition des deux races tend vers un combat ultime d'ampleur planetaire. Elle est l'entrechoquement de deux ambitions d'empire universel".
Kathleen Harvill Burton, dans "Le Nazisme comme religion"
La raison qui ressort des écrits de Rosenberg est éminament religieuse. C'est parce que la Bible présente le peuple juif comme celui choisit par Dieu que les Aryens sont en competition etdésire les anéantir.
Le site Why Did Hitler Target the Jews? essaye de démontrer que la haine envers les juifs n'est pas un fait de circonstance, elle s'inscrit dans une lutte contre laquelle le judaisme en tant que religion est l'ennemi principal :
Presque sans excepetion, les raison proposées pour l'antisémitisme n'aurait rien à voir avec la spécifité du peuple juif : le judaïsme.
Souvent il est dit que les juifs sont hais parce qu'ils sont riches, ou parcequ'ils ont des épiceries, ou parce qu'ils sont banquiers. De cette manière les gens disent : "N'est-ce pas une honte qu'Hitler ai choisi les juifs comme bouc émissaire de la guerre ?"
Ces raisons dé-judaise l'antisémitisme en l'assimilant avec d'autres types de haines. Selon cette attitude, l'holocauste, l'essai le plus sytstématique d'exterminer un peuple dans l'histoire de l'humanité, n'aurait rien à voir avec ce peuple. Les juifs auraient simplement été au mauvais endroit au mauvais moment.
Cette approche implique que ni les juifs, ni la haine des juifs n'est unique. Un effort concerté fût fait pour montrer qu'il n'y a rien de distinctif au juif, aucun facteur spécifique qui aurait pu causer l'antisémitisme. Il n'y aurait de juif dans la haine contre les juifs.
Pourtant on peutt lire plus loin :
A. Hitler affirme : La lutte pour la domination du monde sera entièrement entre nous : entre les allemands et les juifs. Tout le reste est façade et illusion.
Les jeunesses hitleriennes chantaient cette chanson :
Nous sommes les joyeuses jeunesses hitleriennes,
Nous n'avons aucun besoin de valeures chrétiennes.
Notre chef est notre sauveur;
Le Pape et le rabbins doivent disparaître.
Nous devons être payens à nouveau.
Of course, while the Nuremberg Project is opening up new sources, information on Hitler's hostility toward Christianity has long been available. A 1953 book called Hitler's Table Talk, made up of comments recorded by his secretary, contains statements like "Christianity is an invention of sick brains" and "Christianity is a rebellion against natural law, a protest against nature. Taken to its logical extreme, Christianity would mean the systematic cultivation of the human failure."
A quote -now too widely suppressed from Joseph Goebbles, `the fuhrer is deeply religious, though completely anti-Christian; he views Christianity as a symptom of decay." Controversial as it may be in some circles, such a quote proves that nazism viewed Christianity as hatefully as it did Judaism.
Hitler's Anti-Tobacco Campaign
La théologie nazie supprime du christianisme tout l'héritage juif ( Ancien Testament, Matthieu, Paul). Pour construire un christianisme positif fait d'inspiration fortement païenne, culte du soleil, du sang nordique, etc ...
Il s'agit donc d'une question religieuse, puisque l'antisémitisme national-socialiste veut la destruction du peuple choisit par Dieu (dans la Bible, Dieu choisit toujours les plus faibles pour montrer sa grandeur) et la disparition du christianisme au profit d'une religion "positive", c'est à dire païenne, faite de héros, de légendes et de race supérieur (qui ne doit rien à personne). Les prétendues jusitification scientifique de l'antisémitisme ne servent qu'à légitimer à posteriori une idéologie, en lui donnant une soi-disant justification objective et rationelle. Une science aurait-elle montrer l'infériorité des juifs ?
In Hitler's words, Christianity "only added the seeds of decadence such as forgiveness, self-abnegation, weakness, false humility and the very denial of the evolutionary laws of survival of the fittest [social Darwinism]," and would obviously be a handicap to the new specie. But Hitler perceptively placed the ultimate blame where it is due: "Conscience is a Jewish invention. It is a blemish, like circumcision.... There is no such thing as truth, either in the moral or in the scientific sense. The new man would be the antithesis of the Jew." (Sklar, p. 57-58) Nietzsche likewise considered the Christian Bible nearly worthless because of its Jewish origin: "In Christianity, seen as the art of sacred lying, we're back with Judaism.... The Christian is but a Jew of more liberal persuasion." (_Antichrist_, quoted in Angeberts, p.126) [Compare with the NA view of how Judaism "defiled" Christianity.] In this context, antisemitism was not a starting point for the inner Nazi society as it was for the masses; Jew-hatred was the inevitable result of absorbing these bedrock occult teachings.
The nurture of the new humanity included the need to "encourage the growth of a violent, domineering, intrepid, cruel youth... nothing weak or tender in it." (Angeberts, p.209, Rauschning quoting Hitler) This reached its climax in SS training, and it corresponded to the Nazi view of "pure" Gnostic, Hindu and Buddhist philosophy, which did not teach compassion and gentleness, but Aryan duty and honor above all (Angeberts, p.220-221). [This would seem confirmed by the presence of Tibetan Buddhists in Hitler's Berlin, as well as Bailey's prediction that Buddhism is destined to drop its image of gentle pacifism.]
But there was an obstacle to sweeping away the Jew and raising this cruel new generation, in the person of that "Jew of more liberal persuasion", the Bible-believing Christian. Knowing that Christian Germany would not easily accept an open return to paganism, Nazism attempted to wean the masses from standard Christianity by removing the Jewish-influenced "negative" parts, that is the Old Testament and most of the New Testament, imposing gnostic meanings on key passages, adding colorful pagan legend, and repackaging it in their 1920 platform as "positive Christianity" (Angeberts, p.202-203). [This term is freely used today by many groups, some of them fervent NAers offering the same package to naive Christians, for the same purpose.]
A report to the jewish people about new age antisemitism
Si la dimension raciste est bien à l'origine de l'eugénisme et de l'assassinat de centaine de milliers de malades mentaux ( Le progrès, évolution ou construction), le choix du peuple juif comme bouc emmissaire et l'extermination des 6 millions de juifs a une dimension fortement religieuse, ce qui est complètement occulté de tous les travaux historiques à destination du grand public.
Cette dimension s'inscrit contre le "peuple élu" de la Bible, dans la perspective d'un "christianisme positif" débarassé de son origine israelite, une version allégée plus compatible avec une église nationale "volkig" (du peuple) au service de la toute puissance de l'état et l'orientation païenne du nazisme, qui est une des toutes premières application du New-Age, dont les premiers auteurs ont influencé A. Hitler.
Cette dimension spirituelle, combatue à l'époque par des théologiens comme Tillich et Karl Barth en Allemagne ou Pierre Chaillet et Gaston Fessard en France, est un aspect essentiel pour comprendre le nazisme et l'antisémitisme. Pourtant elle n'est pas mise en valeur dans les raisons expliquant l'holocauste. C'est qu'elle va perdurer bien longtemps après la fin de nazisme, servant jusqu'à maintenant de toile de fond occulte contre les religions monothéistes, comme nous le verrons plus loin.
1.2 Le capital et la nazisme : Harriman et Prescott Bush financent Hitler
Pourtant, pendant la seconde guerre mondiale, plusieurs grands banquiers américains tombèrent sous le coup du Trading with the Enemy Act, et furent condamnées pour avoir financé le parti nazi, alors même que l'Amerique était en guerre avec l'Allemagne.
Parmis les personalités de la finance qui tombent sous le coup de cette loi figurent le banquier (tiens, tiens !) Harriman, Prescott Bush (le grand-père de l'actuel président), et JP Morgan ( qui maintient une banque à Paris pendant toute l'occupation ).
In October 1942, ten months after entering World War II, America was preparing its first assault against Nazi military forces. Prescott Bush was managing partner of Brown Brothers Harriman. His 18-year-old son George, the future U.S. President, had just begun training to become a naval pilot. On Oct. 20, 1942, the U.S. government ordered the seizure of Nazi German banking operations in New York City which were being conducted by Prescott Bush.
Under the Trading with the Enemy Act, the government took over the Union Banking Corporation, in which Bush was a director. The U.S. Alien Property Custodian seized Union Banking Corp.'s stock shares, all of which were owned by Prescott Bush, E. Roland `` Bunny '' Harriman, three Nazi executives, and two other associates of Bush.@s1
George Bush: The Unauthorized Biography
C'est d'ailleurs une des raisons de la nuit des longs-couteaux : Hitler qui a fait alliance avec le patronat allemand, doit saborder son aile "gauche" qui attend une deuxième révolution, sociale, après la révolution nationale. On massacre 90 chefs SA sans jugement pour montrer allégeance à la finance et à l'armée.
Il était également en pleine entente avec les capitaines d'industrie français et italiens. Lire "Le Choix de la défaite", dans lequel l'historienne Annie Lacroix-Riz explique comment le patronat français a délibérement oeuvrer pour la défait française de 39 ( d'où la guerre éclaire ), allant beaucoup plus loin que le célèbre slogan "Plutôt A. Hitler que le front populaire.
Une étude plus général des rapports entre Wall Street et la national-socialisme se trouve dans le livre d'A. Sutton : Wall Street and the rise of Hitler.
A cette époque, la politique de planification par l'état fût menée dans plusieurs pays : en Amérique par F.D. Roosevelt, en Russie par les bolchéviques et ... en Allemagne par A. Hitler. Dans cet article, l'economiste juif Ludwig von Mises évoque le central planning de l'Allemagne national-socialiste :
The Nazis did not, as their foreign admirers contend, enforce price control within a market economy. With them price control was only one device within the frame of an all-around system of central planning. In the Nazi economy there was no question of private initiative and free enterprise. All production activities were directed by the Reichswirtschaftsministerium. No enterprise was free to deviate in the conduct of its operations from the orders issued by the government. Price control was only a device in the complex of innumerable decrees and orders regulating the minutest details of every business activity and precisely fixing every individual's tasks on the one hand and his income and standard of living on the other.
What made it difficult for many people to grasp the very nature of the Nazi economic system was the fact that the Nazis did not expropriate the entrepreneurs and capitalists openly and that they did not adopt the principle of income equality which the Bolshevists espoused in the first years of Soviet rule and discarded only later. Yet the Nazis removed the bourgeois completely from control. Those entrepreneurs who were neither Jewish nor suspect of liberal and pacifist leanings retained their positions in the economic structure. But they were virtually merely salaried civil servants bound to comply unconditionally with the orders of their superiors, the bureaucrats of the Reich and the Nazi party. The capitalists got their (sharply reduced) dividends. But like other citizens they were not free to spend more of their incomes than the Party deemed as adequate to their status and rank in the hierarchy of graduated leadership. The surplus had to be invested in exact compliance with the orders of the Ministry of Economic Affairs.