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Noesam@Voila.fr

  • : sionazisme
  • : Tout Juif qui se respecte, religieux ou séculier, ne peut plus garder le silence, voir pire, soutenir le régime sioniste, et ses crimes de génocide perpétrés contre le peuple palestinien...La secte sioniste est à l’opposé du Judaïsme. .................... Mensonge, désinformation, agression, violence et désobéissance de la loi internationale sont aujourd’hui les principales caractéristiques du sionisme israélien en Palestine.
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Israèl est contre TORAH

*"Les sionistes me dégoûtent autant que les nazis."
(Victor Klemperer, philologue allemand d'origine juive, 1881-1960)

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L’initiative sioniste de proclamer l’État d’Israël constitue une révolte contre la volonté divine, contre la Torah, une révolte qui a engendré une vague interminable de violence et de souffrance. À l’occasion de la fondation de l’État hérétique, les juifs fidèles à la Torah pleurent cette tentative d’extirper les enseignements de la Torah, de transformer les juifs en une « nation laïque » et de réduire le judaïsme au nationalisme.......Nous déplorons les tragédies que la révolution sioniste a provoquées chez les Palestiniens, notamment des déportations, l’oppression et la subjugation..Que nous méritions que cette année toutes les nations, en acceptant la souverainet

é divine, puissent se réjouir dans une Palestine libre et dans une Jérusalem libre! Amen. Offert par Netouré Karta International : www.nkusa.orglink

                                               


   

 


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FATHER OF SIONAZISJACOB HITLER

La prétendue ascendance juive d'Hitler: Une "explication" par la haine de soi
Une publication parue cette semaine a attiré mon attention. Il s’agit ni plus ni moins de la généalogie d’Adolf Hitler qui aurait des ascendants juifs !! Dans son article, Gilles Bonafi présente une fiche des Renseignements généraux que le magazine Sciences et Avenir a publié en mars 2009, et où on peut clairement lire le deuxième prénom d’Hitler : Jacob. Adolf Jacob Hitler serait le petit-fils de Salomon Mayer Rothschild. Cette information a été divulguée par deux sources de très haut niveau : Hansjurgen Koehler officier d’Heydrich, qui était lui-même l’adjoint direct d’Heinrich Himmler et Walter Langer le psychiatre qui a réalisé le profil psychologique d’Hitler pour l’OSS, les services secrets US pendant la Seconde Guerre mondiale.
SOURCE ;alterinfo

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12 janvier 2009 1 12 /01 /janvier /2009 12:46
RELIGIONS ET CROYANCES

'Ayez foi en moi', le message de la bible


Beaucoup de gens demandent souvent quel est le message de la bible, pour moi il est résumé en cette phrase « ayez foi en moi ! » C'est ce que Dieu dit à l'humain. Il demande à l'homme d'avoir foi en lui mais c'est ce que l'humain lui refuse. Commençons par le début, la faute et la chute de l'homme.


1. Le premier péché
Que dit Dieu à Adam ? il dit ceci :
« 2.16 L'Éternel Dieu donna cet ordre à l'homme: Tu pourras manger de tous les arbres du jardin; 2.17 mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras. »
Que demanda-t-il à Adam ? Quelque chose de très simple, « écoutes moi et crois en moi, car je suis ton Dieu, ton créateur ». Il demanda à Adam un acte de foi et un acte de confiance. Il demanda aussi implicitement à Adam de choisir entre la vie et la mort. Il y avait plusieurs arbres en Eden dont l'arbre de vie.
« 2.8 Puis l'Éternel Dieu planta un jardin en Éden, du côté de l'orient, et il y mit l'homme qu'il avait formé. 2.9 L'Éternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l'arbre de la vie au milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance du bien et du mal. » Genèse
Il est écrit qu'il y avait l'arbre de vie et l'arbre de la connaissance du bien et du mal autrement l'arbre de la mort. Il n'avait pas interdit à l'homme de manger l'arbre de vie or de l'arbre de vie il est dit :
« Empêchons-le maintenant d'avancer sa main, de prendre de l'arbre de vie, d'en manger, et de vivre éternellement. » Genèse 3.22
Donc l'arbre de vie donne la vie éternelle !
Adam et sa femme Eve savait qui était Dieu, il était celui qui les avait créé. Il avait donc fait quelque chose pour eux à savoir les créer. Qu'avait fait le diable pour eux ? absolument rien pour eux et pourtant Eve l'écouta.
« 3.1 Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l'Éternel Dieu avait faits. Il dit à la femme: Dieu a-t-il réellement dit: Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin? 3.2 La femme répondit au serpent: Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. 3.3 Mais quant au fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit: Vous n'en mangerez point et vous n'y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. 3.4 Alors le serpent dit à la femme: Vous ne mourrez point; 3.5 mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. 3.6 La femme vit que l'arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu'il était précieux pour ouvrir l'intelligence; elle prit de son fruit, et en mangea; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d'elle, et il en mangea. » Genèse
Beaucoup de choses sont dites dans ce passage et nous allons essayer de les décortiquer. D'abord la tactique d'approche du serpent, il n'a pas directement contredit le commandement de Dieu, il l'a légèrement écorné et a fait croire à Eve qu'elle l'avait mal compris. De fait le commandement n'avait pas été donné directement donné à Eve, mais il avait été donné à Adam et c'est lui qui l'a sans doute transmis à Eve. Si le serpent est passé par Eve c'est sans doute pour cette raison. Elle était plus facile à duper qu'Adam. Le serpent ne passe pas par la porte, tel un voleur il passe par la fenêtre en pleine nuit. Ensuite qu'a-t-il dit à Eve ? Que si elle mangeait de ce fruit interdit elle ne mourrait pas, mais elle vivait éternellement. Or qu'a dit Dieu à Adam ? Si tu manges de ce fruit tu mourras, autrement dit si tu n'en manges pas tu vivras.. Vous voyez comme il a subtilement inversé le message de Dieu, et Eve n'y a vu que du feu. Si elle avait pris le temps de réfléchir elle aurait vu que la vie éternelle que lui proposait le diable, Dieu le leur avait déjà donné. Il aurait suffi pour cela de croire en Dieu, de l'écouter. Mais il a suffi que le diable présente un mensonge sous un bel emballage et Eve a accepté son cadeau empoisonné. Adam est tout aussi fautif parce qu'il n'était pas obligé de suivre sa femme et ainsi écouté un « dieu qui n'avait rien fait pour eux ! » (1). Mais le mensonge était beau puisqu'il disait aux humains qu'il ferait d'eux des égaux de Dieu ! Et c'était ce qui a sans doute séduit Eve, être l'égal de Dieu. Car Dieu est éternel, tout puissant un être supérieur. Donc certaines personnes pensent et je suis assez d'accord avec elles que la proposition du diable était de faire d'eux des surhumains. En un mot améliorer ce que le Très-Haut avait fait et faire d'eux des êtres avec des superpouvoirs ! Mais comment peut-on avoir des superpouvoirs si ce n'est en faisant de la sorcellerie ? Et oui peut-être bien que le premier péché était de la sorcellerie. Car manger les arbres ouvrit les yeux des humains, ouvrir les yeux, mais quels yeux ? Les yeux de l'esprit et entrer en contact avec un monde qui leur était inconnu. En faisant ceci ils se sont souillés et ont cessé de plaire à Dieu. Car Dieu n'aime pas les choses souillées et il aime encore moins ceux qui ne lui font pas confiance et qui lui désobéissent. En lui désobéissant l'humain a perdu la grâce et la protection totale dont il jouissait de son seigneur.
Qui était le serpent ? Peut-être Satan lui-même ou alors un animal qu'il a utilisé comme véhicule, chose courante en sorcellerie même de nos jours. Mais continuons avec les humains qui n'ont pas eu foi en leur seigneur.

2. Les incrédules
Qu'arrivent-ils aux incrédules dans la bible ? Et bien ils meurent ou sont maudits. L'un des premiers incrédules fut Caïn.

Le cas de Caïn
Caïn était le premier fils d'Eve et donc le premier qui est semble-t-il né dans la chair. Que dit-on de Caïn.
« 4.1 Adam connut Eve, sa femme; elle conçut, et enfanta Caïn et elle dit: J'ai formé un homme avec l'aide de l'Éternel. 4.2 Elle enfanta encore son frère Abel. Abel fut berger, et Caïn fut laboureur. 4.3 Au bout de quelque temps, Caïn fit à l'Éternel une offrande des fruits de la terre; 4.4
et Abel, de son côté, en fit une des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse. L'Éternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande; 4.5 mais il ne porta pas un regard favorable sur Caïn et sur son offrande. Caïn fut très irrité, et son visage fut abattu. 4.6 Et l'Éternel dit à Caïn: Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu? 4.7 Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage, et si tu agis mal, le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi: mais toi, domine sur lui. » Genèse
On voit ici que Caïn s'énerva et jalousa son frère, alors Dieu le prévint. Il lui dit aussi implicitement que s'il faisait des œuvres justes il le regarderait favorablement, autrement… Or que fit Caïn ? Il se laissa emporter par ses pulsions et tua son frère, car il se laissa séduire par le péché. Dieu ne le tua pas mais lisons ce qui est écrit :
« 4.10 Et Dieu dit: Qu'as-tu fait ? La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu'à moi. 4.11 Maintenant, tu seras maudit de la terre qui a ouvert sa bouche pour recevoir de ta main le sang de ton frère. 4.12 Quand tu cultiveras le sol, il ne te donnera plus sa richesse. Tu seras errant et vagabond sur la terre.(2) 4.13 Caïn dit à l'Éternel: Mon châtiment est trop grand pour être supporté. 4.14 Voici, tu me chasses aujourd'hui de cette terre; je serai caché loin de ta face, je serai errant et vagabond sur la terre, et quiconque me trouvera me tuera. 4.15 L'Éternel lui dit: Si quelqu'un tuait Caïn, Caïn serait vengé sept fois. Et l'Éternel mit un signe sur Caïn pour que quiconque le trouverait ne le tuât point. 4.16 Puis, Caïn s'éloigna de la face de l'Éternel, et habita dans la terre de Nod, à l'orient d'Éden. » Genèse
Donc Caïn pour son péché fut banni et même effacé de la généalogie d'Adam que voici :
« 5.1 Voici le livre de la postérité d'Adam. Lorsque Dieu créa l'homme, il le fit à la ressemblance de Dieu. 5.2 Il créa l'homme et la femme, il les bénit, et il les appela du nom d'homme, lorsqu'ils furent créés. 5.3 Adam, âgé de cent trente ans, engendra un fils à sa ressemblance, selon son image, et il lui donna le nom de Seth. 5.4 Les jours d'Adam, après la naissance de Seth, furent de huit cents ans; et il engendra des fils et des filles. 5.5 Tous les jours qu'Adam vécut furent de neuf cent trente ans; puis il mourut. 5.6 Seth, âgé de cent cinq ans, engendra Énosch. 5.7 Seth vécut, après la naissance d'Énosch, huit cent sept ans; et il engendra des fils et des filles. 5.8 Tous les jours de Seth furent de neuf cent douze ans; puis il mourut. »
On voit que Caïn ne figure nulle part dans ce livre, mais Seth y ait mentionné, alors que Seth est :
« 4.25 Adam connut encore sa femme; elle enfanta un fils, et l'appela du nom de Seth, car, dit-elle, Dieu m'a donnée un autre fils à la place d'Abel, que Caïn a tué. 4.26 Seth eut aussi un fils, et il l'appela du nom d'Énosch. C'est alors que l'on commença à invoquer le nom de l'Éternel. » Genèse
Il est devenu le « successeur » d'Adam quand Caïn a été banni. On ne pouvait pas dire que Dieu ne l'avait pas prévenu. Mais prenons le cas d'autres incrédules comme par exemple la femme de Lot.

La femme de Lot
Que disait l'éternel de Sodome et Gomorrhe ?
« 18.20 Et l'Éternel dit: Le cri contre Sodome et Gomorrhe s'est accru, et leur péché est énorme. 18.21 C'est pourquoi je vais descendre, et je verrai s'ils ont agi entièrement selon le bruit venu jusqu'à moi; et si cela n'est pas, je le saurai. » Genèse
On voit par cette phrase que Dieu ne prend pas une décision à la légère ce sont des décisions mûrement réfléchi et qui s'appuient sur des faits, cela parce que Dieu est juste. Et que dit l'éternel à Abraham ?
« 18.32 Abraham dit: Que le Seigneur ne s'irrite point, et je ne parlerai plus que cette fois. Peut-être s'y trouvera-t-il dix justes. Et l'Éternel dit: Je ne la détruirai point, à cause de ces dix justes. 18.33 L'Éternel s'en alla lorsqu'il eut achevé de parler à Abraham. Et Abraham retourna dans sa demeure. » Genèse
Il dit que pour dix justes il ne détruirait pas Sodome et Gomorrhe ! Mais qui périrent dans cette ville ?
Et bien les pécheurs et les incrédules !
Les pécheurs parce que Sodome était une ville de méchants :
« 13.13 Les gens de Sodome étaient méchants, et de grands pécheurs contre l'Éternel. » Genèse
Les incrédules :
« 19.12 Les hommes dirent à Lot: Qui as-tu encore ici? Gendres, fils et filles, et tout ce qui t'appartient dans la ville, fais-les sortir de ce lieu. 19.13 Car nous allons détruire ce lieu, parce que le cri contre ses habitants est grand devant l'Éternel. L'Éternel nous a envoyés pour le détruire. 19.14 Lot sortit, et parla à ses gendres qui avaient pris ses filles: Levez-vous, dit-il, sortez de ce lieu; car l'Éternel va détruire la ville. Mais, aux yeux de ses gendres, il parut plaisanter. 19.15 Dès l'aube du jour, les anges insistèrent auprès de Lot, en disant: Lève-toi, prends ta femme et tes deux filles qui se trouvent ici, de peur que tu ne périsses dans la ruine de la ville. 19.16 Et comme il tardait, les hommes le saisirent par la main, lui, sa femme et ses deux filles, car l'Éternel voulait l'épargner; ils l'emmenèrent, et le laissèrent hors de la ville. 19.17 Après les avoir fait sortir, l'un d'eux dit: Sauve-toi, pour ta vie; ne regarde pas derrière toi, et ne t'arrête pas dans toute la plaine; sauve-toi vers la montagne, de peur que tu ne périsses. 19.18 Lot leur dit: Oh! non, Seigneur! 19.19 Voici, j'ai trouvé grâce à tes yeux, et tu as montré la grandeur de ta miséricorde à mon égard, en me conservant la vie; mais je ne puis me sauver à la montagne, avant que le désastre m'atteigne, et je périrai. 19.20 Voici, cette ville est assez proche pour que je m'y réfugie, et elle est petite. Oh! que je puisse m'y sauver,... n'est-elle pas petite?... et que mon âme vive! 19.21 Et il lui dit: Voici, je t'accorde encore cette grâce, et je ne détruirai pas la ville dont tu parles. 19.22 Hâte-toi de t'y réfugier, car je ne puis rien faire jusqu'à ce que tu y sois arrivé. C'est pour cela que l'on a donné à cette ville le nom de Tsoar. 19.23 Le soleil se levait sur la terre, lorsque Lot entra dans Tsoar. 19.24 Alors l'Éternel fit pleuvoir du ciel sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de par l'Éternel. 19.25 Il détruisit ces villes, toute la plaine et tous les habitants des villes, et les plantes de la terre. 19.26 La femme de Lot regarda en arrière, et elle devint une statue de sel. » Genèse
Les gendres de Lot périrent parce qu'ils n'écoutèrent pas les anges, il en fut de même pour la femme de Lot. Elle périt pour son incrédulité !

Du temps de Josué
« 6.17 La ville sera dévouée à l'Éternel par interdit, elle et tout ce qui s'y trouve; mais on laissera la vie à Rahab la prostituée et à tous ceux qui seront avec elle dans la maison, parce qu'elle a caché les messagers que nous avions envoyés. 6.18 Gardez-vous seulement de ce qui sera dévoué par interdit; car si vous preniez de ce que vous aurez dévoué par interdit, vous mettriez le camp d'Israël en interdit et vous y jetteriez le trouble. »
« 6.21 et ils dévouèrent par interdit, au fil de l'épée, tout ce qui était dans la ville, hommes et femmes, enfants et vieillards, jusqu'aux boeufs, aux brebis et aux ânes. 6.22 Josué dit aux deux hommes qui avaient exploré le pays: Entrez dans la maison de la femme prostituée, et faites-en sortir cette femme et tous ceux qui lui appartiennent, comme vous le lui avez juré. 6.23 Les jeunes gens, les espions, entrèrent et firent sortir Rahab, son père, sa mère, ses frères, et tous ceux qui lui appartenaient; ils firent sortir tous les gens de sa famille, et ils les déposèrent hors du camp d'Israël. 6.24 Ils brûlèrent la ville et tout ce qui s'y trouvait; seulement ils mirent dans le trésor de la maison de l'Éternel l'argent, l'or et tous les objets d'airain et de fer. 6.25 Josué laissa la vie à Rahab la prostituée, à la maison de son père, et à tous ceux qui lui appartenaient; elle a habité au milieu d'Israël jusqu'à ce jour, parce qu'elle avait caché les messagers que Josué avait envoyés pour explorer Jéricho. 6.26 Ce fut alors que Josué jura, en disant: Maudit soit devant l'Éternel l'homme qui se lèvera pour rebâtir cette ville de Jéricho! Il en jettera les fondements au prix de son premier-né, et il en posera les portes au prix de son plus jeune fils. 6.27 L'Éternel fut avec Josué, dont la renommée se répandit dans tout le pays. » Josué
« 7.1 Les enfants d'Israël commirent une infidélité au sujet des choses dévouées par interdit. Acan, fils de Carmi, fils de Zabdi, fils de Zérach, de la tribu de Juda, prit des choses dévouées. Et la colère de l'Éternel s'enflamma contre les enfants d'Israël. 7.2 Josué envoya de Jéricho des hommes vers Aï, qui est près de Beth Aven, à l'orient de Béthel. Il leur dit: Montez, et explorez le pays. Et ces hommes montèrent, et explorèrent Aï. 7.3 Ils revinrent auprès de Josué, et lui dirent: Il est inutile de faire marcher tout le peuple; deux ou trois mille hommes suffiront pour battre Aï; ne donne pas cette fatigue à tout le peuple, car ils sont en petit nombre. 7.4 Trois mille hommes environ se mirent en marche, mais ils prirent la fuite devant les gens d'Aï. 7.5 Les gens d'Aï leur tuèrent environ trente-six hommes; ils les poursuivirent depuis la porte jusqu'à Schebarim, et les battirent à la descente. Le peuple fut consterné et perdit courage. 7.6 Josué déchira ses vêtements, et se prosterna jusqu'au soir le visage contre terre devant l'arche de l'Éternel, lui et les anciens d'Israël, et ils se couvrirent la tête de poussière. 7.7 Josué dit: Ah! Seigneur Éternel, pourquoi as-tu fait passer le Jourdain à ce peuple, pour nous livrer entre les mains des Amoréens et nous faire périr? Oh! si nous eussions su rester de l'autre côté du Jourdain! 7.8 De grâce, Seigneur, que dirai-je, après qu'Israël a tourné le dos devant ses ennemis? 7.9 Les Cananéens et tous les habitants du pays l'apprendront; ils nous envelopperont, et ils feront disparaître notre nom de la terre. Et que feras-tu pour ton grand nom? 7.10 L'Éternel dit à Josué: Lève-toi! Pourquoi restes-tu ainsi couché sur ton visage? 7.11 Israël a péché; ils ont transgressé mon alliance que je leur ai prescrite, ils ont pris des choses dévouées par interdit, ils les ont dérobées et ont dissimulé, et ils les ont cachées parmi leurs bagages. 7.12 Aussi les enfants d'Israël ne peuvent-ils résister à leurs ennemis; ils tourneront le dos devant leurs ennemis, car ils sont sous l'interdit; je ne serai plus avec vous, si vous ne détruisez pas l'interdit du milieu de vous. 7.13 Lève-toi, sanctifie le peuple. Tu diras: Sanctifiez-vous pour demain; car ainsi parle l'Éternel, le Dieu d'Israël: Il y a de l'interdit au milieu de toi, Israël; tu ne pourras résister à tes ennemis, jusqu'à ce que vous ayez ôté l'interdit du milieu de vous. 7.14 Vous vous approcherez le matin selon vos tribus; et la tribu que désignera l'Éternel s'approchera par famille, et la famille que désignera l'Éternel s'approchera par maisons, et la maison que désignera l'Éternel s'approchera par hommes. 7.15 Celui qui sera désigné comme ayant pris de ce qui était dévoué par interdit sera brûlé au feu, lui et tout ce qui lui appartient, pour avoir transgressé l'alliance de l'Éternel et commis une infamie en Israël. 7.16 Josué se leva de bon matin, et il fit approcher Israël selon ses tribus, et la tribu de Juda fut désignée. 7.17 Il fit approcher les familles de Juda, et la famille de Zérach fut désignée. Il fit approcher la famille de Zérach par maisons, et Zabdi fut désigné. 7.18 Il fit approcher la maison de Zabdi par hommes, et Acan, fils de Carmi, fils de Zabdi, fils de Zérach, de la tribu de Juda, fut désigné. 7.19 Josué dit à Acan: Mon fils, donne gloire à l'Éternel, le Dieu d'Israël, et rends-lui hommage. Dis-moi donc ce que tu as fait, ne me le cache point. 7.20 Acan répondit à Josué, et dit: Il est vrai que j'ai péché contre l'Éternel, le Dieu d'Israël, et voici ce que j'ai fait. 7.21 J'ai vu dans le butin un beau manteau de Schinear, deux cent sicles d'argent, et un lingot d'or du poids de cinquante sicles; je les ai convoités, et je les ai pris; ils sont cachés dans la terre au milieu de ma tente, et l'argent est dessous. 7.22 Josué envoya des gens, qui coururent à la tente; et voici, les objets étaient cachés dans la tente d'Acan, et l'argent était dessous. 7.23 Ils les prirent du milieu de la tente, les apportèrent à Josué et à tous les enfants d'Israël, et les déposèrent devant l'Éternel. 7.24 Josué et tout Israël avec lui prirent Acan, fils de Zérach, l'argent, le manteau, le lingot d'or, les fils et les filles d'Acan, ses boeufs, ses ânes, ses brebis, sa tente, et tout ce qui lui appartenait; et ils les firent monter dans la vallée d'Acor. 7.25 Josué dit: Pourquoi nous as-tu troublés? L'Éternel te troublera aujourd'hui. Et tout Israël le lapida. On les brûla au feu, on les lapida, 7.26 et l'on éleva sur Acan un grand monceau de pierres, qui subsiste encore aujourd'hui. Et l'Éternel revint de l'ardeur de sa colère. C'est à cause de cet événement qu'on a donné jusqu'à ce jour à ce lieu le nom de vallée d'Acor » Josué
Ces passages du livre de Josué expliquent clairement comment l'éternel fonctionne. Israël fut vaincu après avoir triomphé à Jéricho pour ne pas avoir suivi les paroles de Dieu. Cela montre deux choses : Dieu n'aime pas les incrédules et que sans Dieu Israël ne serait absolument rien. Dieu a montré cela à Israël. On remarque aussi que Dieu n'a pas laissé Josué dans le doute il lui a clairement dit d'où venait le problème et la solution qu'il fallait y a apporter. Une fois que ce fut fait Israël redevint invincible !
On remarque aussi dans ce passage qu'il fut fait mention d'une certaine Rahab qui fut épargnée quand toute la ville a été dévouée par interdit. Pourquoi Rahab a-t-elle été épargnée ? Pour ces raisons :
« 2.1 Josué, fils de Nun, fit partir secrètement de Sittim deux espions, en leur disant: Allez, examinez le pays, et en particulier Jéricho. Ils partirent, et ils arrivèrent dans la maison d'une prostituée, qui se nommait Rahab, et ils y couchèrent. 2.2 On dit au roi de Jéricho: Voici, des hommes d'entre les enfants d'Israël sont arrivés ici, cette nuit, pour explorer le pays. 2.3 Le roi de Jéricho envoya dire à Rahab: Fais sortir les hommes qui sont venus chez toi, qui sont entrés dans ta maison; car c'est pour explorer tout le pays qu'ils sont venus. 2.4 La femme prit les deux hommes, et les cacha; et elle dit: Il est vrai que ces hommes sont arrivés chez moi, mais je ne savais pas d'où ils étaient; 2.5 et, comme la porte a dû se fermer de nuit, ces hommes sont sortis; j'ignore où ils sont allés: hâtez-vous de les poursuivre et vous les atteindrez. 2.6 Elle les avait fait monter sur le toit, et les avait cachés sous des tiges de lin, qu'elle avait arrangées sur le toit. 2.7 Ces gens les poursuivirent par le chemin qui mène au gué du Jourdain, et l'on ferma la porte après qu'ils furent sortis. 2.8 Avant que les espions se couchassent, Rahab monta vers eux sur le toit 2.9 et leur dit: L'Éternel, je le sais, vous a donné ce pays, la terreur que vous inspirez nous a saisis, et tous les habitants du pays tremblent devant vous. 2.10 Car nous avons appris comment, à votre sortie d'Égypte, l'Éternel a mis à sec devant vous les eaux de la mer Rouge, et comment vous avez traité les deux rois des Amoréens au delà du Jourdain, Sihon et Og, que vous avez dévoués par interdit. 2.11 Nous l'avons appris, et nous avons perdu courage, et tous nos esprits sont abattus à votre aspect; car c'est l'Éternel, votre Dieu, qui est Dieu en haut dans les cieux et en bas sur la terre. 2.12 Et maintenant, je vous prie, jurez-moi par l'Éternel que vous aurez pour la maison de mon père la même bonté que j'ai eue pour vous. 2.13 Donnez-moi l'assurance que vous laisserez vivre mon père, ma mère, mes frères, mes soeurs, et tous ceux qui leur appartiennent, et que vous nous sauverez de la mort. 2.14 Ces hommes lui répondirent: Nous sommes prêts à mourir pour vous, si vous ne divulguez pas ce qui nous concerne; et quand l'Éternel nous donnera le pays, nous agirons envers toi avec bonté et fidélité. 2.15 Elle les fit descendre avec une corde par la fenêtre, car la maison qu'elle habitait était sur la muraille de la ville. 2.16 Elle leur dit: Allez du côté de la montagne, de peur que ceux qui vous poursuivent ne vous rencontrent; cachez-vous là pendant trois jours, jusqu'à ce qu'ils soient de retour; après cela, vous suivrez votre chemin. 2.17 Ces hommes lui dirent: Voici de quelle manière nous serons quittes du serment que tu nous as fait faire. 2.18 A notre entrée dans le pays, attache ce cordon de fil cramoisi à la fenêtre par laquelle tu nous fais descendre, et recueille auprès de toi dans la maison ton père, ta mère, tes frères, et toute la famille de ton père. 2.19 Si quelqu'un d'eux sort de la porte de ta maison pour aller dehors, son sang retombera sur sa tête, et nous en serons innocent; mais si on met la main sur l'un quelconque de ceux qui seront avec toi dans la maison, son sang retombera sur notre tête. 2.20 Et si tu divulgues ce qui nous concerne, nous serons quittes du serment que tu nous as fait faire. 2.21 Elle répondit: Qu'il en soit selon vos paroles. Elle prit ainsi congé d'eux, et ils s'en allèrent. Et elle attacha le cordon de cramoisi à la fenêtre. » Josué
Elle fut épargnée pour avoir aidé les « espions » d'Israël. Et c'est ainsi avec Dieu, il tient parole et tout en ce qui me concerne est une histoire de clarté avec lui. Nous prenons un dernier exemple d'incrédulité au temps de Yahushua Ben Myriam.

Au temps de Yahushua
« 17.5 Les apôtres dirent au Seigneur: Augmente-nous la foi. 17.6 Et le Seigneur dit: Si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à ce sycomore: Déracine-toi, et plante-toi dans la mer; et il vous obéirait. » Luc
« 14.25 A la quatrième veille de la nuit, Jésus alla vers eux, marchant sur la mer. 14.26 Quand les disciples le virent marcher sur la mer, ils furent troublés, et dirent: C'est un fantôme! Et, dans leur frayeur, ils poussèrent des cris. 14.27 Jésus leur dit aussitôt: Rassurez-vous, c'est moi; n'ayez pas peur! 14.28 Pierre lui répondit: Seigneur, si c'est toi, ordonne que j'aille vers toi sur les eaux. 14.29 Et il dit: Viens! Pierre sortit de la barque, et marcha sur les eaux, pour aller vers Jésus. 14.30 Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur; et, comme il commençait à enfoncer, il s'écria: Seigneur, sauve-moi! 14.31 Aussitôt Jésus étendit la main, le saisit, et lui dit: Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté? » Mathieu
« 15.3 Il leur répondit: Et vous, pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu au profit de votre tradition? 15.4 Car Dieu a dit: Honore ton père et ta mère; et: Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort. 15.5 Mais vous, vous dites: Celui qui dira à son père ou à sa mère: Ce dont j'aurais pu t'assister est une offrande à Dieu, n'est pas tenu d'honorer son père ou sa mère. 15.6 Vous annulez ainsi la parole de Dieu au profit de votre tradition. 15.7 Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé sur vous, quand il a dit: 15.8 Ce peuple m'honore des lèvres, Mais son coeur est éloigné de moi. 15.9 C'est en vain qu'ils m'honorent, en enseignant des préceptes qui sont des commandements d'hommes. » Mathieu
« 15.22 Et voici, une femme cananéenne, qui venait de ces contrées, lui cria: Aie pitié de moi, Seigneur, Fils de David! Ma fille est cruellement tourmentée par le démon. 15.23 Il ne lui répondit pas un mot, et ses disciples s'approchèrent, et lui dirent avec insistance: Renvoie-la, car elle crie derrière nous. 15.24 Il répondit: Je n'ai été envoyé qu'aux brebis perdues de la maison d'Israël. 15.25 Mais elle vint se prosterner devant lui, disant: Seigneur, secours-moi! 15.26 Il répondit: Il n'est pas bien de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux petits chiens. 15.27 Oui, Seigneur, dit-elle, mais les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. 15.28 Alors Jésus lui dit: Femme, ta foi est grande; qu'il te soit fait comme tu veux. Et, à l'heure même, sa fille fut guérie. » Mathieu
« 17.17 Race incrédule et perverse, répondit Jésus, jusques à quand serai-je avec vous? Jusques à quand vous supporterai-je? Amenez-le-moi ici. 17.18 Jésus parla sévèrement au démon, qui sortit de lui, et l'enfant fut guéri à l'heure même. 17.19 Alors les disciples s'approchèrent de Jésus, et lui dirent en particulier: Pourquoi n'avons-nous pu chasser ce démon? 17.20 C'est à cause de votre incrédulité, leur dit Jésus. Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne: Transporte-toi d'ici là, et elle se transporterait; rien ne vous serait impossible. »
Ces passages montrent ce que Jésus pense des incrédules et du manque de foi. C'est à cause du manque de foi que certaines choses ne peuvent être faites. Car à l'homme qui a la foi rien n'est impossible. Mais il ne s'agit pas d'avoir la foi du bout des lèvres il faut l'avoir au fond du cœur.
Et même les oints de Dieu ont été testés. Certains ont été amenés à obéir à Dieu envers et contre tout. D'autres ont été tentés ou persécutés dans leur chair.
Nous prendrons l'exemple de Noé, Job ou Abraham.

3. Ceux qui ont foi en Dieu
Au temps de Noé
LE temps de Noé est présenté en termes peu reluisants.
« 6.5 L'Éternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur coeur se portaient chaque jour uniquement vers le mal. »
Le terme méchant est aussi employé pour désigner les habitants de Sodome et Gomorrhe comme nous l'avons vu. Ainsi le temps de Noé était un temps de méchanceté. Mais Dieu trouva Noé convenable.
« 6.8 Mais Noé trouva grâce aux yeux de l'Éternel. » Genèse
Et de plus il écouta Dieu quand Dieu lui demanda de construire l'arche mais les autres humains sans doute se moquèrent de ce « fou ». Dieu détruisit la terre parce que :
« 6.11 La terre était corrompue devant Dieu, la terre était pleine de violence. 6.12 Dieu regarda la terre, et voici, elle était corrompue; car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre. » Genèse
Donc Dieu dit à Noé :
« 6.13 Alors Dieu dit à Noé: La fin de toute chair est arrêtée par devers moi; car ils ont rempli la terre de violence; voici, je vais les détruire avec la terre. 6.14 Fais-toi une arche de bois de gopher; tu disposeras cette arche en cellules, et tu l'enduiras de poix en dedans et en dehors. » Genèse
Un commandement qui pouvait sembler farfelu surtout dans un temps où il ne pleuvait pas (3). Mais ce qu'il demanda à Noé est exactement ce qu'il a demandé à Adam, d'avoir foi en lui, de l'écouter. Mais aussi de choisir entre la vie et la mort.
Et il y a cette phrase intrigante en genèse.
« 6.3 Alors l'Éternel dit: Mon esprit ne restera pas à toujours dans l'homme, car l'homme n'est que chair, et ses jours seront de cent vingt ans »
Certains pensent que cela est relatif à la durée de vie de l'humain après le déluge, mais je ne crois pas. Car Dieu ne ment pas et après le déluge et même jusqu'à présent des humains vivent au de là de 120 ans (4). Je pense que c'est 120 ans était un délai laissé à l'humain pour se repentir, ce qu'il ne fit pas. Ceci est une preuve de la patience divine qui laisse le temps au repentir avant de sévir.

Abraham
On remarque que Dieu avait une grande affection pour Abram renommé Abraham, jusqu'à l'écouter quand il plaidait pour Sodome.
Le plus grand test d'Abraham fut quand Dieu lui demanda de lui sacrifier son fils. Je n'insisterai pas sur cette histoire car elle est très connue, mais je vais m'intéresser à Job.

Job
« 1.1 Il y avait dans le pays d'Uts un homme qui s'appelait Job. Et cet homme était intègre et droit; il craignait Dieu, et se détournait du mal. »
« 1.6 Or, les fils de Dieu vinrent un jour se présenter devant l'Éternel, et Satan vint aussi au milieu d'eux. 1.7 L'Éternel dit à Satan: D'où viens-tu? Et Satan répondit à l'Éternel: De parcourir la terre et de m'y promener. 1.8 L'Éternel dit à Satan: As-tu remarqué mon serviteur Job? Il n'y a personne comme lui sur la terre; c'est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. 1.9 Et Satan répondit à l'Éternel: Est-ce d'une manière désintéressée que Job craint Dieu? 1.10 Ne l'as-tu pas protégé, lui, sa maison, et tout ce qui est à lui? Tu as béni l'oeuvre de ses mains, et ses troupeaux couvrent le pays. 1.11 Mais étends ta main, touche à tout ce qui lui appartient, et je suis sûr qu'il te maudit en face. 1.12 L'Éternel dit à Satan: Voici, tout ce qui lui appartient, je te le livre; seulement, ne porte pas la main sur lui. Et Satan se retira de devant la face de l'Éternel. »
Des malheurs arrivèrent à Job qui garda foi en Dieu
« 1.20 Alors Job se leva, déchira son manteau, et se rasa la tête; puis, se jetant par terre, il se prosterna, 1.21 et dit: Je suis sorti nu du sein de ma mère, et nu je retournerai dans le sein de la terre. L'Éternel a donné, et l'Éternel a ôté; que le nom de l'Éternel soit béni! 1.22 En tout cela, Job ne pécha point et n'attribua rien d'injuste à Dieu. »
« 2.1 Or
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12 janvier 2009 1 12 /01 /janvier /2009 12:44

 

La semaine précédente, nous évoquions le traitement médiatique des incidents qui ont conduit le jeune Rudy H. à être hospitalisé. Profitons du retour au calme pour faire le point sur les interventions politiques et les réactions de la presse consécutives à ce drame.

Alors qu’en premier lieu, le président de la République, la ministre de l’Intérieur, le grand rabbin de France et les représentants des partis politiques de diverses tendances hurlaient à l’antisémitisme, la justice et la police, elles, ont quelques peu nuancé leurs allégations. La victime de cette rixe aurait elle-même participé activement à des affrontements de groupes au point d’être mis en examen pour « violence avec arme par destination ». Les premières versions le présentaient comme un adolescent sage, se rendant à la synagogue et attaqué par une bande de « sauvages ». En résumé, il faisait figure de martyr sacrifié sur l’autel de la haine.

Mais passons sur ces différentes suppositions, puisqu’il convient avant tout à la justice de démêler ce nœud gordien. Intéressons-nous plutôt à l’attitude de nos politiques. Ont-ils exprimé le moindre regret pour leurs déclarations précipitées ? De quel droit Nicolas Sarkozy promet-il une lourde sanction pour les agresseurs, faisant fi de l’indépendance de la justice ? On n’a nullement entendu qui que ce soit déclarer : « je me suis peut-être trompé » ou « j’aurais dû attendre avant de me prononcer ». Non, car quand un politique lâche une sentence sur une affaire en cours, il a le même statut qu’un arbitre. Chacun sait qu’en football on ne refait pas le match, même si a posteriori l’arbitre s’est lourdement trompé, sa décision première ne se discute pas. Sauf bien évidemment que la politique ne se joue pas en 90’ et que l’électeur peut se montrer compréhensif si son élu daigne faire son mea culpa. Alors que le politicien dénigre volontiers ses mentors ou les membres de sa classe politique, il ne porte guère la responsabilité de ses déclarations, même si elles attisent des tensions. Un dirigeant un tant soit peu pragmatique devrait avoir à cœur de préserver la paix sociale. Malheureusement, il semble plutôt qu’on ait affaire à une classe de forts en thème levant le bras, tout en trépignant pour que Mme Presse daigne leur laisser la parole. L’immaturité du corps politique, prêt à tous les excès pour tirer la couverture médiatique à soi, est littéralement sidérant.

Alors qu’un adolescent en Gironde vient de mourir durant une séance de bizutage barbare, on n’entend guère nos gouvernants exprimer leur « indignation ». Un jeune dit en difficulté, massacré sauvagement, ne mérite sans doute pas la sollicitude des personnages publics. Certains profils génèrent plus facilement leur compassion, en fonction des activités diplomatiques ou des projets de lois à faire voter. Pourquoi Rudy H. a-t-il droit à cette mobilisation, alors que la victime anonyme se contente d’un communiqué laconique ? Il était plus que judicieux pour Sarkozy de s’indigner de l’agression prétendument antisémite en plein voyage officiel en Israël. On se souvient que le désormais comateux Ariel Sharon avait sous-entendu que les Français de confession juive se trouvaient en danger dans leur patrie. En se gardant de toute complaisance envers l’antisémitisme, quitte à négliger les différentes versions de la police, le président de la République s’attire la bienveillance de ses hôtes. Montrer patte blanche lui assure le succès de ses desseins diplomatiques.

On pourra aussi évoquer les débats de l’Assemblée où, dans de ridicules joutes verbales, ministres et députés d’opposition s’accusent mutuellement d’antisémitisme. « Antisémite » remplace dans cette élite souvent blanche et chrétienne les traditionnelles insultes homophobes et les démonstrations de virilité. Charmant passe-temps que celui de traiter son adversaire de l’hémicycle de « raciste » comme des écoliers qui se traitent de « pédé » tout en ignorant la signification de ce mot. Car c’est bel et bien d’attitude puérile dont il est question. Chercher le racisme dans une tournure de phrase, un mot ou un regard tient du procès d’intention. Le racisme véritable n’est guère difficile à être décelé à partir d’actes ou de paroles concrètes.

http://www.agoravox.fr/article.php3 ?id_article=41706

http://lesogres.info/article.php3?id_article=3994




Antisémitisme : après l’orage

mardi 8 juillet 2008

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12 janvier 2009 1 12 /01 /janvier /2009 12:43

Peut-on associer le souci d’aider les juifs et le soutien à Israël ? Pas nécessairement du tout. Balfour était antisémite. Beaucoup d’antisémites trouvent intéressante l’idée d’un Etat juif qui les débarrasserait de leur minorité encombrante. C’est le cas de certains membres du Front national. Aujourd’hui, le courant « chrétien sioniste » qui représente des millions de personnes surtout aux Etats-Unis apporte une aide financière et politique énorme à Israël. Ils ont financé une partie de la colonisation (en particulier la construction de Maale Adoumim). Ce sont pourtant des antisémites !

Peut-on considérer que, face à l’antisémitisme, le sionisme a apporté un « havre de paix » aux juifs ? Pour les juifs du monde arabe, sûrement pas, ils n’ont pas été persécutés avant l’apparition du sionisme. Pour les juifs européens, la question a pu se poser. En tout cas, aujourd’hui, s’il y a bien un pays où les juifs ne connaissent pas la sécurité, c’est ... Israël et il en sera ainsi tant que le sionisme essaiera de détruire la Palestine.

Si on parlait racisme ?

L’antisémitisme est-il un racisme comme les autres ? Y a-t-il « unicité » du « judéocide » nazi ? Il n’est pas facile de répondre à ces questions. L’antisémitisme a été un racisme à part car la plupart du temps, les racistes ne programment pas l’extermination du peuple haï. S’y ajoute le fait que les nazis ont inventé le concept (absurde) de « race juive ». Aujourd’hui, les principales victimes du racisme dans un pays comme la France sont incontestablement les Arabes, les Noirs, les Roms, mais pas les juifs dont certains ont oublié les souffrances passées et s’imaginent même être passés « de l’autre côté du miroir », du côté de ceux qui n’ont rien à dire contre le racisme ordinaire ou la chasse aux sans papiers. Dans son livre Le Mal-être Juif, Dominique Vidal montre comment la plupart des préjugés contre les juifs ont reculé. Quand on demande aux Français s’ils accepteraient un-e président-e de la république ou un beau-fils/belle-fille juif/ve, seule une petite minorité répond non. Il y a 40 ans, c’était la majorité. Affirmer comme le fait le CRIF qu’il y a un renouveau de l’antisémitisme, voire qu’on est à la veille d’une « nouvelle nuit de cristal » est très exagéré.

Bien sûr, l’antisémitisme n’a pas disparu. Il reste essentiellement lié à l’extrême droite, mais même les antisémites les plus obsessionnels ne rêvent plus à un « remake » du génocide. Ils préfèrent nier ou minimiser son ampleur.

Et « l’unicité » du génocide ? Primo Levi parlait de « l’indicible ». Il est extrêmement rare dans l’Histoire de voir l’Etat le plus puissant du moment engager tous ses moyens pour exterminer des millions de personnes, même quand cela ne lui apporte rien en terme financier ou militaire. Parler de génocide n’a qu’un seul intérêt : analyser les causes, décrire le processus pour qu’il n’y ait « plus jamais cela » , permettre aux rescapés et à leurs descendants de revivre. Or il y a eu d’autres génocides (Cambodge, Rwanda, Bosnie). Et il y a surtout eu des politiciens sans scrupules qui ont fait du génocide leur « fond de commerce » alors qu’ils n’ont aucun droit et aucun titre pour s’approprier cette mémoire. Il y a des « intellectuels » français (BHL, Glucksmann, Finkelkraut, Lanzmann...) qui font croire qu’au Proche-Orient la victime est israélienne, éternel retour de la persécution millénaire.

Certains qui voient l’antisémitisme partout sont étrangement discrets pour condamner le racisme anti-arabe dans un Etat qui se dit juif. Que dire du rabbin Ovadia Yossef, dirigeant du Shass pour qui les Palestiniens sont des serpents ou des propos du ministre Vilnaï promettant une « Shoah » aux habitants de Gaza enfermés dans un laboratoire à ciel ouvert ? Des transféristes Avigdor Liberman ou Raffi Eitam qui prônent tous les jours la déportation des Palestiniens ? Du rabbin Rosen, représentant des colons, qui déclare tranquillement « que les Palestiniens sont des Amalécites et que la Torah autorise qu’on les tue tous, leurs femmes, leurs enfants, leur bétail » ? Dans tout pays démocratique, de telles déclarations conduiraient leurs auteurs au tribunal. Mais Israël est une démocratie pour les Juifs. Pour les autres, c’est l’Apartheid, c’est une forme de sous citoyenneté incompatible avec le droit international. Il faudrait aussi parler du racisme des soutiens inconditionnels à Israël, par exemple quand Roger Cukierman a osé dire que Le Pen au deuxième tour, c’était un avertissement pour les musulmans.

En Israël, il y a une obsession de la démographie (que les juifs soient plus nombreux que les Palestiniens). Du coup, sont considérés comme « juifs » des dizaines de milliers de personnes qui n’ont rien à voir avec le judaïsme : des Ethiopiens chrétiens qu’on dit « cousins » des Falachas, des Amérindiens du Pérou convertis au judaïsme et installés dans des colonies mais surtout des ex-soviétiques qui ont quitté un pays en perdition. D’où l’existence de sites antisémites en Israël.

Quand sionisme et antisémitisme se nourrissent l’un l’autre

Le sionisme a besoin de la peur. Il a besoin d’une fuite en avant qui lui donnerait du temps pour consolider ses conquêtes. Il a besoin de slogans simplistes du genre « nous n’avons pas de partenaire pour la paix » ou « Le Hamas, le Hezbollah et l’Iran veulent détruire Israël » pour obtenir un consensus derrière la poursuite de son projet colonial et son refus de reconnaître les droits des Palestiniens. Inversement, celles et ceux qui soutiennent les Palestiniens (et encore plus les juifs qui au nom de leur J se sont engagés dans ce combat) doivent avoir pour souci et pour but la « rupture du front intérieur » aussi bien en Israël que dans les « communautés juives organisées », c’est-à-dire la fin du soutien inconditionnel à une politique criminelle contre les Palestiniens (et suicidaire à terme pour les Israéliens). Vaste programme sans doute dont l’issue est hélas lointaine.

Il n’empêche : toute manifestation d’antisémitisme n’est pas seulement immorale, elle porte un coup grave à la cause palestinienne. Ce n’est pas nouveau. L’antisémitisme des pays de l’Est a renforcé Israël en terme politique (le sionisme a remplacé le communisme comme idéologie des juifs d’Europe orientale) et en termes humains avec l’arrivée massive des juifs soviétiques. De même, non seulement les principaux dirigeants des Pays arabes se sont montrés bien peu solidaires des Palestiniens pendant la guerre de 48 ou celles qui ont suivi, mais leur complicité avec les sionistes dans l’émigration d’un million de juifs du monde arabe a été un coup de poignard dans le dos de la cause palestinienne.

La guerre du Proche-Orient n’est ni raciale, ni religieuse, ni communautaire. Elle porte sur des principes universels : l’égalité des droits, le refus du colonialisme. Ceux qui (comme les sionistes) mélangent sciemment juif, sioniste et Israélien pour attribuer aux juifs les tares du sionisme ne sont pas nos amis. Les Palestiniens l’ont parfaitement compris à l’image de Mahmoud Darwish, Edward Saïd et Elias Sanbar qui s’étaient opposés à un colloque négationniste organisé à Beyrouth par Roger Garaudy. Bien sûr, au nom de « l’antiisraélisme », pour reprendre un terme d’Edgar Morin, on trouve dans le monde arabe ou en Iran des gens qui diffusent le « Protocole des Sages de Sion » ou qui organisent des colloques révisionnistes comme celui de Téhéran. On trouve en France quelques rares personnes issues de l’immigration qui singent l’extrême droite en reprenant les stéréotypes antijuifs. Ces judéophobes confondent aussi juif et sioniste. Bien sûr, on ne peut pas nier que le sionisme ait « une part de l’héritage juif ». Une part seulement. Rappelons une anecdote : en 1948, Menachem Begin veut visiter les Etats-Unis. Les plus grands intellectuels juifs américains avec en tête Hannah Arendt et Albert Einstein écrivent à Truman en lui disant que Begin est un terroriste et qu’il faut l’arrêter ou l’expulser. À l’époque, le judaïsme, c’est encore très majoritairement Arendt ou Einstein, ce n’est pas Begin. Les assassins nazis s’en sont pris aux parias des shtetls (****) ou à des gens comme Arendt ou Einstein, insupportables parce qu’universalistes. L’antisémitisme n’a pas frappé les tankistes israéliens.

Il existe en petite minorité dans les rangs de ceux qui soutiennent la Palestine des gens qui imaginent que puisque l’Etat d’Israël se justifie au nom du génocide, c’est que celui-ci n’a pas existé ou qu’on exagère beaucoup à propos des 6 millions de morts (En fait, les dernières recherches historiques sur la « Shoah par balles » tendraient à dire le contraire, le nombre des morts est peut-être supérieur). Il y a des militants qui reprennent les élucubrations d’Israël Shamir, soviétique émigré en Israël, qui a repris les délires antisémites sur les crimes rituels commis par les juifs mais qui est totalement inconnu dans les rangs des anticolonialistes israéliens ou des militants palestiniens. Pour Shamir, le problème, ce n’est pas le sionisme, c’est le judaïsme.

Certains militants parfaitement honnêtes pensent qu’on doit laisser librement s’exprimer toutes les critiques contre Israël, y compris les critiques antisémites. Je pense que ces militants se trompent et que les antisémites ne sont pas seulement d’odieux racistes, ils renforcent aussi le sionisme qu’ils s’imaginent combattre. Ils alimentent le réflexe de peur qui est un carburant indispensable pour le sionisme. Lutter contre l’impunité d’Israël est une priorité qui est l’exact inverse d’une telle démarche : les sionistes veulent clore l’histoire juive. Ils prétendent qu’il n’existe qu’une seule voie, la leur. Ils prétendent représenter l’ensemble des juifs, ils parlent en leur nom, ils ont le rêve fou de les faire tous « monter » vers Israël. Ils prétendent que toute critique d’Israël est forcément antisémite alors qu’au contraire leur politique provoque un nouvel antisémitisme. Cette politique remet en cause plusieurs siècles de lutte des juifs pour l’égalité des droits et la citoyenneté. Les antisémites qui mélangent sciemment juif et sioniste vont exactement dans le même sens. Ces deux courants se nourrissent l’un l’autre.

Soutenir concrètement les Palestiniens et dénoncer inlassablement l’impunité d’Israël qui permet la fuite en avant criminelle doit donc s’accompagner d’une dénonciation du sionisme qui est un obstacle à la paix et d’une dénonciation de l’antisémitisme qui n’est pas seulement un racisme odieux (comme tous les racismes). Il renforce aussi ce qu’il prétend combattre.

Les militant-e-s ont aussi une tâche plus difficile à remplir : « déconstruire » toutes les manipulations de la mémoire et de l’identité qui prolongent cette guerre.

(*) La Bible dévoilée de I. Finkelstein et N.A. Silberman.
(**) Main d’œuvre immigrée qui organisait les communistes étrangers.
(***) En 1870, le décret Crémieux accorde aux juifs algériens la nationalité française mais pas aux musulmans.
(****) Villages juifs d’Europe orientale systématiquement détruits pendant la guerre.

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12 janvier 2009 1 12 /01 /janvier /2009 12:42
Sionisme et Antisémitisme

mardi 24 juin 2008 - 17h:04

Pierre Stambul - UJFP

 

Conférence-débat par Pierre Stambul le 20 juin à Dijon à l’invitation de l’Ujfp locale

(JPG) Nous vivons en pleine confusion. Juif, cela désigne des peuples qui ont une communauté de destin liée à la religion. Sioniste c’est une idéologie. Israélien, c’est une nationalité. Et israélite, c’est le nom (napoléonien) donné à la religion juive. À cause de ces confusions, le peuple palestinien paie depuis des décennies pour un crime qu’il n’a pas commis : l’antisémitisme et le génocide nazi.

À cause de ces confusions, l’Etat d’Israël bénéficie d’une impunité totale malgré des violations incessantes du droit international. À cause de ces confusions, toute critique de la politique israélienne est instantanément qualifiée d’antisémite. Si elle émane de citoyens juifs, ceux-ci sont aussitôt qualifiés de traîtres ayant la haine de soi. Enfin, à cause de ces confusions, une nouvelle forme d’antisémitisme (ré)apparaît qui attribue à tous les Juifs les crimes commis par l’Etat israélien. Bien sûr, il n’est pas facile de distinguer juif, sioniste et israélien : l’Etat d’Israël se définit comme « juif ». On parle de colonies juives, pas de colonies israéliennes. La distinction est pourtant indispensable.

Une histoire fantasmée

Pour les sionistes, les juifs ont des droits imprescriptibles sur « la terre de leurs ancêtres ». Ils en ont été chassés il y a deux mille ans, ils ont connu « l’exil », et grâce au sionisme, ils ont fait leur « montée » (Alya) vers Israël et ont pu reconstituer enfin le royaume unifié de David et Salomon. Pour les sionistes même non-croyants, la prière « l’an prochain à Jérusalem » justifie la nécessité d’un Etat juif en Palestine. Les sionistes sont allés chercher dans la Bible tous les épisodes pouvant justifier les conquêtes et le nettoyage ethnique aujourd’hui à l’œuvre. Pour les sionistes, la « centralité » d’Israël n’est pas discutable et la Diaspora (dispersion) n’est qu’une malencontreuse parenthèse. Tout a été fait pour en effacer la trace. Les langues de la Diaspora (judéo-arabe, ladino, yiddish) ont disparu au profit d’une « résurrection » de l’hébreu. Les valeurs et la culture des diasporas ont été gommées au profit d’un « homo judaicus » nouveau, militariste, chauvin et « défrichant sa terre » pour « transformer le désert en jardin ». Pour les sionistes, la Diaspora a été une suite ininterrompue de persécutions et de catastrophes à l’image du livre d’André Schwartz-Bart (le Dernier des Justes) qui commence au Moyen-Âge avec le pogrom d’York et se termine à Auschwitz.

Pour les sionistes, l’antisémitisme est inéluctable, il est omniprésent et il est inutile d’essayer de le combattre. Autrement dit, les juifs ne peuvent vivre qu’entre eux et ne peuvent compter que sur eux-mêmes, d’où le projet fou (et criminel) de faire venir tous les juifs du monde entier en Israël. Donc pour les sionistes, la fin justifie les moyens et cela explique leur stratégie permanente : le fait accompli et la fuite en avant. Les sionistes ont mythifié l’épisode de Massada où des Zélotes révoltés contre l’empire romain ont préféré le suicide collectif à la soumission. Le complexe de Massada repose sur la peur permanente de l’anéantissement. Les Israéliens ont peur. Pour eux, tout recul signifie « les juifs à la mer ». Ils ont peur de ne plus avoir peur, ce qui les obligerait à réfléchir sur le sens et l’avenir du projet colonial qu’ils ont mis en place depuis plus d’un siècle. De façon symbolique, à la sortie du musée de Yad Vashem à Jérusalem consacré au génocide nazi, il y a un monument célébrant la fondation d’Israël. Le tour est joué : Israël serait LA réponse à l’antisémitisme et son issue naturelle. Dans cette optique, il est logique que les sionistes n’aient jamais vraiment admis l’existence du peuple palestinien. Pour un des premiers sionistes, Israël Zangwill, il fallait trouver une « terre sans peuple pour un peuple sans terre » et les sionistes ont décidé que ce serait la Palestine. L’histoire enseignée en Israël parle d’une présence juive massive ininterrompue en Palestine. Elle parle de pogrom à propos de la révolte palestinienne de 1936 contre le colonialisme sioniste. Plus près de nous, les dirigeants israéliens ont qualifié Arafat de « nouvel Hitler » et Ariel Sharon, lors du 60e anniversaire de la libération d’Auschwitz, a justifié le bouclage de la Palestine et les assassinats ciblés au nom de l’extermination.

Bref, le fantôme du génocide sert de bouclier et de prétexte pour associer les Palestiniens aux nazis et justifier ainsi la destruction de la société palestinienne. Pour les sionistes, les juifs du monde arabe ont été persécutés et les Ashkénazes les ont sauvés en les faisant « monter » vers Israël. Les sionistes ont gommé les différences idéologiques. De gauche comme de droite, tous propagent la même fable sur l’histoire du judaïsme, oubliant même de dire qu’une bonne partie des victimes du génocide n’avaient rien à voir avec leur idéologie et étaient souvent non-croyants. Pour les sionistes, les juifs ont été, sont et seront des victimes. Du coup, ils sont totalement insensibles à la douleur de l’autre ou à son vécu.

Démystifier

Beaucoup de crimes sont régulièrement commis au moyen d’une manipulation de l’histoire, de la mémoire et de l’identité. La guerre du Proche-orient ne fait pas exception.

Ce sont des Israéliens principalement qui ont fait le travail de démystification du sionisme. Commençons par l’archéologie (*). Elle infirme totalement la lecture littérale de la Bible sur laquelle même des athées comme Ben Gourion s’étaient appuyés. Elle montre que dans l’Antiquité (la Bible l’évoque aussi), la Palestine a toujours été habitée par des peuples distincts : hébreux bien sûr mais aussi iduméens, moabites, philistins, cananéens... Les Hébreux sont un peuple autochtone et les épisodes de l’arrivée de Mésopotamie (Abraham) ou de l’exil en Egypte (Moïse) sont légendaires. On ne trouve aucune trace de la conquête sanglante de Canaan par Josué et même le royaume unifié de David et Salomon n’a sans doute pas existé comme le dit le récit biblique : à l’époque, Jérusalem n’était qu’un village. Donc la reconstitution d’une patrie ancienne antérieure à l’exil est largement fantasmée : les royaumes d’Israël et de Juda ont probablement toujours été des entités distinctes. Les mots d’ordre régulièrement répétés par les colons religieux du Gush Emonim (le Bloc de la foi) affirmant que Dieu a donné la Judée-Samarie au peuple juif ne reposent sur rien et ils sont d’ailleurs totalement réfutés par d’autres courants religieux.

Y a-t-il eu exil ? Si l’on en croit plusieurs historiens dont Shlomo Sand qui le dit clairement, au moment de la destruction du 2e temple par les troupes de Titus (70 ap JC), seule une minorité d’habitants est partie, en particulier les rabbins. À cette époque, la dispersion a déjà commencé et il y a déjà des juifs à Babylone, à Alexandrie ou en Afrique du Nord. Les Palestiniens d’aujourd’hui qui sont un peuple autochtone seraient donc essentiellement les descendants de ceux qui sont restés (dont beaucoup de juifs romanisés). Alors d’où viennent les juifs ? Pendant les premiers siècles de l’ère chrétienne, la religion juive est prosélyte. C’est la religion qui s’est dispersée, pas les hommes. Des Berbères, des Espagnols, des Grecs, des Romains, des Germains se convertissent au judaïsme. Plus tard, des Khazars, peuple d’origine turque entre Caspienne et mer Noire feront de même. La religion juive cesse d’être prosélyte dans l’empire romain quand l’empereur Constantin impose le christianisme comme religion officielle. Shlomo Sand remet en cause l’existence d’un peuple juif. Qu’y a-t-il de commun entre des juifs Yéménites, des juifs espagnols et ceux du Yiddishland ? Il y a une religion et un livre, mais parler de peuple exilé, ça ne correspond pas à la réalité. Les sionistes ont surfé sur la persécution des juifs européens pour inventer cette notion de peuple exilé faisant son retour.

La diaspora n’est pas une parenthèse de l’histoire du judaïsme. C’est son centre. C’est dans la diaspora que l’essentiel des rites et des croyances se sont établis. Les références à Jérusalem, au Mur des lamentations et aux scènes racontées dans la Bible sont symboliques. Elles n’ont jamais signifié une « aspiration » à recréer un Etat juif en « Terre promise ». Elles ont un peu la même signification que la prière des musulmans en direction de La Mecque. La notion de « peuple élu » n’a jamais conféré aux Juifs des droits supérieurs à ceux des autres (les « goys », les « gentils »). Elle exprime juste une relation particulière avec Dieu.

De la révolte de Bar Kochba au IIe siècle après JC à l’arrivée des premiers colons sionistes à la fin du XIXe siècle, les juifs n’ont jamais représenté plus de 5% de la population de la Palestine. C’est moins que dans les pays voisins (Egypte, Mésopotamie, Perse, Yémen). C’est beaucoup moins que dans l’Espagne du XIVe siècle ou dans la « zone de résidence » de l’empire russe du XIXe siècle (Vilnius, Varsovie, Minsk, Odessa ...).

De l’antijudaïsme chrétien à l’antisémitisme racial

La plupart des royaumes ou des empires ont très mal toléré le pluralisme religieux. Les Romains exigeaient des peuples soumis qu’ils ajoutent les divinités romaines à leurs propres divinités. Ce qui a fonctionné avec les Grecs et les Gaulois n’a pas fonctionné avec les juifs, monothéisme oblige. Une partie des juifs a adopté la langue grecque et a accepté la « romanité ». Pas tous et la révolte contre Titus a commencé dans Jérusalem par une guerre civile entre juifs, très bien décrite par Pierre Vidal-Naquet. Ce conflit entre ceux qui acceptent le monde des « gentils » et ceux qui le refusent au nom d’une conception exclusive du judaïsme se poursuit 2000 ans plus tard.

Le christianisme n’a jamais été pluraliste et dès qu’il parvient au pouvoir, il s’acharne contre les autres religions. Le culte de Mithra ou l’aryanisme n’ont pas survécu. Le judaïsme a survécu, mais à quel prix ! Les chrétiens ont enfermé les juifs (les juderias, les ghettos...), leur ont interdit la possession de la terre et les ont poussés à l’exercice de métiers qui leur ont valu la haine des peuples (le colportage, l’usure, la banque). Dès le Haut Moyen-âge, les expulsions se succèdent occasionnant des drames. Un des premiers pogroms (massacre de masse) est commis par la première croisade qui avant de « tuer de l’infidèle » et de « délivrer » le Saint-Sépulcre, s’est entraînée sur les communautés juives de la vallée du Rhin, provoquant le début du déplacement vers l’Est des Ashkénazes.

Le monde musulman n’a pas produit le même phénomène : le statut de dhimmi qui est réservé aux « Peuples du livre » (chrétiens, juifs, zoroastriens ...) a permis aux juifs du monde musulman de connaître une paix relative et une certaine stabilité. Les moments de tension sont rares (l’arrivée des Almohades en Andalousie, le massacre de l’oasis du Touat dans le Sahara ...) et ils correspondent surtout à des périodes de crise. Avant le sionisme, il n’y a eu ni expulsion, ni pogrom contre les juifs dans le monde musulman.

L’antijudaïsme chrétien a fabriqué la plupart des stéréotypes antijuifs : le peuple déicide, les crimes rituels, la volonté de diriger le monde. L’épisode espagnol du XVe siècle est annonciateur de l’antisémitisme racial. Au moment où l’Espagne se réunifie, l’Etat moderne qui se crée ne peut plus tolérer ses minorités (juifs et musulmans). Ce rêve fou de pureté ira jusqu’à rechercher la « limpieza de sangre » (la pureté du sang), inventant là une pseudo race juive. En même temps, l’histoire des juifs dans le monde chrétien ne doit pas être réduite à la persécution. Il y a eu quelques périodes fastes.

L’émancipation des juifs commence en Europe au XVIIIe siècle en Allemagne puis en France où les juifs obtiennent la citoyenneté. Paradoxalement, c’est cette émancipation qui va transformer l’antijudaïsme chrétien en antisémitisme racial. Le XIXe siècle voit la naissance de nombreux nationalismes. Ceux-ci véhiculent l’idée simpliste, un peuple = un Etat, et la plupart d’entre eux sont particulièrement intolérants vis-à-vis des minorités. Le juif est perçu comme étant cosmopolite, hostile à toute idée de nation. Il est souvent un paria, même quand il a réussi socialement. Il représente un obstacle naturel au rêve meurtrier de pureté raciale. C’est d’ailleurs à cette époque que des pseudo scientifiques inventent les notions de « races » aryenne ou sémite qui ne reposent sur rien. La violence de cet antisémitisme aboutira à une espèce de consensus en Europe contre les juifs, consensus qui facilitera l’entreprise d’extermination nazie.

Le sionisme est-il une réponse à l’antisémitisme ?

Curieusement, le sioniste a puisé dans le même terreau nationaliste européen que celui de diverses idéologies qui ont mené à la boucherie de 1914 et pour certaines au nazisme. En ce qui concerne la droite sioniste, on trouve même chez Jabotinsky (qui a vécu plusieurs années en Italie) des ressemblances avec le fascisme de Mussolini. En tout cas, Jabotinsky est le premier à avoir théorisé le « transfert », terme de novlangue qui signifie l’expulsion de tous les Palestiniens au-delà du Jourdain.

En Europe orientale, le sionisme a toujours été minoritaire chez les juifs face aux différents courants socialistes et face au Bund. Pour les juifs des différents partis socialistes, la Révolution devait émanciper le prolétariat et, dans la foulée, elle règlerait la question de la persécution des juifs qui n’était pas pour eux un problème spécifique. L’histoire a montré que cela n’allait de soi. Pour le Bund, parti révolutionnaire juif, il existait en Europe orientale un peuple yiddish (le Bund ne s’adressait pas aux juifs séfarades ou à ceux du monde arabe) et dans le cadre de la révolution, celui-ci devait obtenir « l’autonomie culturelle » sur place sans territoire spécifique. Socialistes et bundistes étaient farouchement opposés au sionisme. Pendant qu’Herzl rencontrait un des pires ministres antisémites du tsar pour lui dire qu’ils pouvaient avoir des intérêts communs, faire partir des juifs russes en Palestine, le Bund organisait (après le pogrom de Kichinev) des milices d’autodéfense contre les pogromistes.

Au début du XXe siècle, les sionistes sont absents de la lutte contre l’antisémitisme. Prenons l’affaire Dreyfus. Pour Herzl, ça a été un élément tout à fait déterminant prouvant la justesse du projet sioniste. Il y a pourtant une lecture diamétralement opposée de « l’Affaire ». D’abord, ça n’a pas été seulement le problème des juifs. C’est devenu le problème central de la moitié de la société française, celle qui était attachée à la république et à la citoyenneté. Et puis le dénouement n’est pas négligeable. La réhabilitation finale de Dreyfus a montré que ce combat avait un sens et pouvait être gagné.

En 1917, c’est la déclaration Balfour. Il faut le savoir, ce Britannique, comme la grande majorité des politiciens de son époque, avait de solides préjugés contre les juifs. Pour lui, un foyer juif, c’était faire coup double pour l’empire britannique : une présence européenne au Proche-Orient et en même temps, l’Europe se débarrassait de ses juifs.

Pendant les années du mandat britannique, les sionistes n’ont eu qu’une seule préoccupation : construire leur futur Etat. En 1933, quand les juifs américains décrètent un boycott contre l’Allemagne nazie, Ben Gourion le rompt. Pendant la guerre, alors que l’extermination a commencé, il y a une grande incompréhension ou insensibilité parmi les juifs établis en Palestine. Aujourd’hui, les Israéliens rappellent la visite (scandaleuse) du grand mufti de Jérusalem à Himmler. À la même époque, Itzhak Shamir, dirigeant du groupe Stern et futur Premier ministre israélien faisait assassiner des soldats britanniques. Pire, un de ses émissaires prenait contact avec le consulat nazi d’Istanbul.

Dans l’Europe occupée, il y a eu une résistance juive assez importante. Les sionistes y ont joué un rôle plutôt marginal. Cette résistance a été essentiellement communiste, à l’image de la MOI (**) en France. Il est significatif qu’au musée de Yad Vashem, on trouve « l’Affiche Rouge », on y fait remarquer que la grande majorité des compagnons de Manouchian étaient juifs, mais on omet juste de dire qu’ils étaient communistes. Les sionistes rappellent que le commandant de l’insurrection du ghetto de Varsovie, Mordekhaï Anielewicz était membre de l’Hashomer Hatzaïr (donc sioniste), mais ils ont essayé de minimiser le rôle de Marek Edelman, qui a survécu et qui est toujours Bundiste et farouchement antisioniste.

Israël n’aurait pas existé sans le génocide nazi. Après 1945, il y a eu un consensus de la communauté internationale. Elle a lavé sa culpabilité concernant l’antisémitisme et le génocide pour favoriser la création d’Israël et aider militairement et économiquement le nouvel Etat. En Europe de l’Est, le pogrom de Kielce en Pologne (1946), l’élimination de nombreux dirigeants communistes juifs ayant fait la guerre d’Espagne et la résistance (Slansky, Rajk, Pauker ...) ou le « complot des blouses blanches », bref le renouveau d’un antisémitisme d’Etat provoque chez les juifs une rupture avec le communisme et un ralliement progressif au sionisme. L’épisode antisémite en Europe du l’Est se prolongera avec la répression en Pologne de la révolte de 1968 qui aboutira à l’expulsion de plusieurs milliers de juifs polonais.

Après 1945, le Yiddishland a disparu et de nombreux rescapés vivent dans des camps en essayant d’émigrer vers l’Amérique ou d’autres pays. La plupart des portes se ferment. Il y a consensus pour les envoyer en Israël et la plupart y partiront, souvent contraints et forcés. Ils y seront pourtant fort mal accueillis. La propagande sioniste oppose l’Israélien nouveau fier de lui et qui se bat, aux victimes du génocide qui auraient accepté passivement l’extermination. Aujourd’hui près de la moitié des 250 000 survivants du génocide vivant en Israël sont sous le seuil de pauvreté, en particulier ceux qui sont arrivés d’Union soviétique. Certains dignitaires religieux israéliens sont particulièrement odieux vis-à-vis des victimes du génocide. Entre deux propos racistes contre les Palestiniens, ils ressassent que le génocide a été une punition divine contre les juifs qui s’étaient mal conduits.

C’est petit à petit qu’Israël a vu le parti à tirer du génocide. Il y a eu la création de Yad Vashem puis le procès Eichman. On en est arrivé au « devoir de mémoire » obligatoire. Sauf que cette « mémoire » résulte d’une certaine manipulation de l’histoire et de l’identité. En ce qui concerne les juifs du monde arabe, ce « devoir de mémoire » se substitue à leur véritable histoire, certes douloureuse : ils ont dû quitter leurs pays avec la décolonisation alors qu’ils n’étaient pas des colonisateurs. Ils ont été en Algérie les victimes du décret Crémieux (***). Mais cette histoire n’est en aucun cas celle du génocide.

Après la guerre, Israël a demandé et obtenu des « réparations » économiques énormes publiques et privées à l’Allemagne de l’Ouest. Ces milliards de marks ont assuré le décollage économique et militaire d’Israël et la réinsertion de l’Allemagne dans la diplomatie internationale. Il serait plus hasardeux de dire ce que cette somme mirobolante a « réparé » dans les souffrances intimes ou le traumatisme.

Peut-on associer le souci d’aider les juifs et le soutien à Israël ? Pas nécessairement du tout. Balfour était antisémite. Beaucoup d’antisémites trouvent intéressante l’idée d’un Etat juif qui les débarrasserait de leur minorité encombrante. C’est le cas de certains membres du Front national. Aujourd’hui, le courant « chrétien sioniste » qui représente des millions de personnes surtout aux Etats-Unis apporte une aide financière et politique énorme à Israël. Ils ont financé une partie de la colonisation (en particulier la construction de Maale Adoumim). Ce sont pourtant des antisémites !


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11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 22:19
Le navire dans la glace

Cinq mois après le commencement du déluge, “ l'arche se posa sur les montagnes d'Ararat ”, probablement pas sur le sommet le plus élevé (presque 5 165 m), mais à un endroit approprié où tous les passagers vécurent dans de bonnes conditions quelques mois encore. Finalement, un an et dix jours après le commencement du déluge, la porte fut rouverte et tous ceux qui étaient à bord débarquèrent. - Genèse 7 verset 11 ; 8 verset 4 et 14.

Qu'est-il arrivé avec cette arche dont la Bible nous raconte qu'elle fut construite par Noé sous les instructions de Dieu pour échapper à la destruction ? Eh bien, elle existe toujours et elle repose dans une région presque inaccessible connue de l'homme depuis des millénaires.

Dans les cols enneigés du mont Arrarat, en Arménie, repose aujourd'hui enfouie dans le glacier de la montagne qui la garde jalousement, la seule relique qui a survécue au monde qui n'est plus : l'arche de Noé.

L'histoire biblique de l'arche venant toucher le sol dans les monts de l'Arrarat, a été crue dans l'ensemble du monde chrétien pendant presque deux mille ans et depuis plus longtemps dans d'autres civilisations encore plus anciennes : hébraïque, arménienne, syrienne, et mésopotamienne.

Témoignages de l'antiquité et du moyen âge, concernant l'arche de Noé

Des auteurs de l'Antiquité et du Moyen-Age parlaient de l'arche de Noé sur le mont Arrarat, comme d'un fait accepté par tous. En effet, à cette époque, on pouvait facilement voir l'arche en grimpant assez haut. Parfois même, la silhouette noire de l'arche était visible de la plaine sur le fond blanc de la neige.

Parmi ces auteurs de l'Antiquité, Épiphane de Salamine, allait même jusqu'à confirmer l'authenticité de sa foi dans les récits bibliques, par la présence de l'arche : "Aujourd'hui encore, on montre les restes de l'arche de Noé dans le pays des Kurdes.".

Un autre auteur, du 3e siècle av. J.-C., Bérossus le babylonien, nous informe que les gens escaladaient la montagne jusqu'à l'arche, et en grattaient les parois extérieures pour recueillir des plaques de poix (une substance résineuse qui recouvrait le bateau en entier).

Le texte biblique en effet, nous précise que Dieu, lorsqu'il donna des instructions à Noé pour la construction de l'arche, lui dit : "Tu feras l'arche avec des loges, et tu l'enduiras de poix en dedans et en dehors." (Genèse 6:14).

Un historien juif du premier siècle bien connu, Flavius Joseph, était lui aussi convaincu que la présence de l'arche était vraie et réelle. Il note, dans l'un de ses écrits, que le nom d'une ville proche de la montagne, Nakhchevan, veut dire en arménien "lieu d'accostage" (l'Arrarat se trouve en Arménie) ; et il ajoute : "Car c'est là que l'arche a touchée terre. Les arméniens en montrent des reliques jusqu'à ce jour."

Marco Polo, ce voyageur italien infatigable, nous a laissé cette réflexion sur son passage à travers l'Arménie, et cela au 13e siècle ap. J.-C. : "Et vous devriez savoir que dans ce pays d'Arménie, l'arche de Noé repose toujours au sommet d'une haute montagne si constamment couverte de neige, que personne ne peut l'escalader. La neige ne fond jamais, à chaque chute elle devient plus profonde."

En effet, le glacier de la montagne en certains endroits, a présentement atteint une épaisseur variant de 100 à 150 pieds. Et il est ainsi fort possible que l'épave de l'arche soit enfouie à l'intérieur de cette masse énorme de glace, ou même dans l'une ou l'autre des énormes crevasses qui se forment de temps à autre.
Il semble que les prises de vue récentes ayant été prises à bord d'avions ou d'hélicoptères, ont probablement été réalisées pendant des périodes de sécheresse, qui ont fait fondre la glace et dégager les restes de l'arche, ou encore à la suite de tremblements de terre. En effet, depuis le début du 20e siècle, de fréquents tremblements de terre ont changé l'aspect des lieux sur la montagne.

Témoignages modernes concernant l'arche de Noé

Au mois de mai 1883, un séisme a ouvert une partie de la montagne et a dégagé l'arche. Des fonctionnaires de la Turquie venus dans cette région pour évaluer les dégâts commis par le séisme, ont pu très bien voir une partie du bateau. Ceux-ci racontèrent avoir découvert une immense masse de bois foncé sortant d'un glacier, d'une hauteur de 12 à 15 mètres environ (la hauteur de l'arche construite par Noé était de 30 coudées, c'est-à-dire 15 mètres environ). Il était impossible d'en mesurer la longueur, tout simplement parce qu'une partie du bateau était enfoncée sous la glace. Un membre anglais de la commission inspecta l'intérieur de l'arche, et découvrit qu'elle était divisée en une série de compartiments de 5 mètres de haut. L'exactitude de cette observation est frappante, lorsque l'on sait que Noé fit 3 étages à l'intérieur de son arche (trois fois 5 mètres nous amène à 15 mètres ou 30 coudées). Finalement, après avoir regardé sous tous les angles ce vaisseau congelé sur la montagne, cette commission publia la nouvelle qu'elle avait retrouvé l'arche de Noé.

Une revue de Los Angeles, le "New Eden", publia en 1940 le récit étonnant de deux aviateurs russes, Lesin, et le premier lieutenant Zabolotsky, tous deux du troisième détachement de l'air des forces aériennes impériales, affectés à la fin de l'été 1916 à une base située à 40 km au nord-ouest du mont Arrarat. Voici un extrait de leur récit : " Après 2 ou 3 km autour du sommet enneigé, puis un vol plané rapide et prolongé le long de la face sud, nous découvrîmes soudain un lac gelé, un vrai joyau bleu comme un saphir. Nous tournâmes en rond, puis revînmes pour jeter encore un coup d'oeil. Soudain, mon compagnon se retourna brusquement et hurla quelque chose, surexcité, en me montrant la décharge du lac. ... Quelle curieuse embarcation, conçue comme si le constructeur se fut attendu à ce que les vagues la recouvre constamment, et l'eut fabriquée pour qu'elle roule dans la mer comme un tronc d'arbre ! me dis-je. ... Nous sommes descendus aussi bas que le permettaient les règles de sécurité. En nous approchant, nous fûmes surpris par ses dimensions colossales, car elle était longue comme un pâté de maison et d'une taille comparable aux navires de guerre d'aujourd'hui. Sur l'un de ses côtés près de l'avant, il y avait un grand encadrement de porte de près de 6 mètres carrés. " Ceci est tout à fait conforme au récit de la Genèse qui nous précise cette instruction de Dieu à Noé : "Et tu placera la porte de l'arche sur son côté." (Genèse 6 verset 16).
" ... A notre retour, le capitaine nous posa quelques questions et finit par dire : "Emmenez-moi là-bas, je veux voir." Nous fîmes le voyage sans incident, puis retournâmes à l'aéroport. "Cette étrange embarcation, expliqua le capitaine, est l'arche de Noé. Cela fait presque 5 000 ans qu'elle se trouve là. Étant gelée pendant 9 ou 10 mois de l'année, elle ne pouvait pas pourrir." Lorsque le capitaine envoya son rapport au gouvernement russe, il éveilla un intérêt considérable, et le tsar envoya deux compagnies spéciales pour escalader la montagne. On prit les mesures complètes, on fit des plans ainsi que beaucoup de photographies, et le tout fut envoyé au tsar. On découvrit que l'arche contenait des centaines de petites chambres, certaines pièces étant très vastes et très hautes de plafond. " La Parole de Dieu elle aussi, nous révèle comment l'intérieur de l'arche fut aménagé : "Tu feras l'arche avec des loges." (Genèse 6 verset 14).
" ... Ces pièces étonnamment grandes étaient séparées en deux par une clôture faite de grands morceaux de bois, comme si elles avaient été destinées à contenir des réserves d'aliments d'animaux (fourrage, foin). D'autres pièces avaient tous les murs garnis de plusieurs rangées de cages, du genre que l'on voit aux expositions de volailles, avec cette différence qu'au lieu de grillage, elles avaient sur le devant des rangées de minuscules barreaux de fer. Tout était recouvert d'un épais revêtement ressemblant à de la gomme résineuse, et la construction du vaisseau portait la marque d'une civilisation très avancée. Le bois utilisé était de la famille du cyprès et qui ne pourrit pas facilement ; ce qui, ajouté au fait qu'il a été gelé presque tout le temps, explique son état de conservation parfaite. L'expédition trouva sur le pic de la montagne au-dessus du bateau, les restes de morceaux de charpentes qui manquaient à l'un de ses flancs. Quelques jours après que l'expédition eut envoyé son rapport au tsar, le gouvernement était renversé et les bolcheviques prirent le pouvoir. Ce qui fait que le rapport ne fut jamais publié et a probablement été détruit. Telle était l'ardeur des communistes à détruire toute religion et toute foi en la vérité de la Bible ! "

Cet intérêt des Russes pour l'arche de Noé continua cependant pendant la Deuxième Guerre Mondiale. Un autre témoignage convaincant nous est parvenu de J Maskelin, commandant de l'armée soviétique pour le service de camouflage. Il vérifia ce que les officiers de l'air de l'armée impériale avaient rapportés en 1916, en envoyant un pilote faire un vol au-dessus du mont Arrarat. Le rapport fut positif. Celui-ci vit un grand navire enfoncé dans un lac gelé. De nouveau, une équipe de chercheurs fut envoyée sur les lieux, et leurs conclusions établirent que ce bateau ou cette barge était maintenant fossilisé et qu'il mesurait plus de 133 mètres de long La mesure de l'arche établie par la Genèse chapitre 6 verset 15 est de 300 coudées, 'est-à-dire 135 mètres.

En 1949, plusieurs pilotes américains stationnés sur une base d'aviation en Turquie, purent très bien voir l'arche. Le témoignage de ceci nous est parvenu par le lieutenant Greggor Schwinghammer, alors pilote de la 428ième escadrille de vols tactiques. Ce que ce pilote de l'US Air Force a vu sur le mont Arrarat du haut de son F100, coïncide exactement avec tous les autres témoignages que nous avons recueilli jusqu'à présent. Voici ce qu'il nous dit : " Lors de ce vol que j'ai effectué au-dessus de l'Arrarat, nous étions très nerveux ; car nous étions très près de la frontière russe, des radars, et des systèmes de défense. ... Nous avons fait le tour du mont Arrarat en sens contraire des aiguilles d'une montre et, tout à coup, nous l'avons vue, couchée dans la neige sur une espèce de col. Ca ressemblait à une énorme barge rectangulaire échouée dans un ravin. Ma première réaction a été de me demander qui avait bien pu construire un bateau si haut dans la montagne. Lorsque nous l'avons survolé, j'ai pu voir qu'il était incliné, comme quelque chose de mobile qui était resté coincé là. La partie qui sortait de la neige et de la glace faisait de 10 à 13 mètres de large sur près de 33 mètres de long. L'embarcation était d'une couleur noirâtre. J'ai entendu dire plus tard que le glacier n'arrêtait pas de glisser vers le bas de la montagne, et que c'était pour ça que l'arche était visible de temps en temps. Tous les autres pilotes de l'escadrille voulaient y aller et ont couru des risques simplement pour l'apercevoir. Presque tous les pilotes de cette escadrille l'ont survolé au moins une fois.

Entre 1950 et 1970, beaucoup d'expéditions ont été organisées pour explorer le mont Arrarat. De nombreux alpinistes, voulant escalader la montagne, sont morts ou ont tout simplement disparus ; car, les dangers qui entourent l'escalade de cette montagne sont nombreux : les avalanches imprévisibles, les orages, les chutes de pierres, la neige et la glace, des fissures qui s'ouvrent tout à coup dans la glace.

On comprend donc plus facilement pourquoi ces tentatives pour atteindre l'arche ont souvent été sans résultats ! Toutefois, l'un d'entre eux, un alpiniste français, Fernand Navarra, à force de persévérance et de courage a vu ses efforts récompensés. Il dut s'y prendre à 3 reprises ( 1952, 1953, et 1955) avant de découvrir finalement, en creusant dans la neige très haut dans la montagne en 1955, des morceaux de poutres en bois sculpté. Un test de contrôle au carbone 14 et plusieurs analyses scientifiques dans différents laboratoires européens, le data de 4 000 à 5 000 ans, précisément à l'époque du Déluge selon la science et selon la Bible. Le 31 juillet 1969 à 11 heures 15, avec l'équipe américaine "Search",

Fernand Navarra découvrit à nouveau du bois provenant de l'arche. Celui-ci publia un compte-rendu de ses premières découvertes dans un volume intitulé "J'ai Touché L'arche De Noé", paru en 1956.

En 1974, Harold Cumming publia une photographie prise par un satellite de la Technologie Des Ressources Terrestres (ERTS), à 720 km au-dessus du mont Arrarat. Le cliché montrait un objet non identifié sur le flanc de la montagne. D'après le sénateur Frank Moss, qui était à cette époque président du comité sénatorial pour les questions spatiales, l'objet avait sensiblement la taille et la forme de l'arche de Noé.

Forme, dimensions et capacité selon la description biblique

Comme nous l'avons vu, selon la description qu'en fait la Bible, l'arche était une embarcation rectangulaire en forme de coffre, probablement coupée à angles droits et à fond plat. Elle n'avait besoin ni d'un fond arrondi, ni d'une étrave pour fendre l'eau rapidement, ni d'un gouvernail, puisqu'il suffisait qu'elle soit étanche et qu'elle flotte. Un vaisseau de cette forme est très stable, il ne se retourne pas facilement et sa capacité est supérieure d'environ un tiers à celle des navires de forme traditionnelle. Une porte était aménagée sur un côté de l'arche pour charger et décharger la cargaison.

L'arche mesurait 300 coudées de long, 50 de large et 30 de haut. En calculant sur la base d'une coudée de 44,5 cm, évaluation la plus faible (certains pensent que l'ancienne coudée faisait plutôt 56 ou 61 cm), l'arche mesurait 133,50 m par 22,30 m par 13,40 m.

Il ne faut pas oublier que Noé n'était pas un constructeur naval et que tout cela remonte à plusieurs millénaires ! Et pourtant, l'arche avait les proportions idéales au regard de sa fonction de conteneur flottant. Pour assurer la solidité des navires et leur stabilité en haute mer, les architectes navals modernes utilisent des proportions similaires. La Bible ne précise pas le temps qu'il a fallu à Noé pour construire l'arche, mais d'après les indications fournies par le récit, les travaux ont pu durer 50 ou 60 ans (Genèse 5 verset 32 et 7 verset 6).

L'arche offrait donc un volume d'environ 40 000 m3. On estime qu'un tel vaisseau avait une capacité du même ordre que celle des gros cargos actuels...
Aucun bateau de marchandises des temps anciens n'avait des dimensions aussi gigantesques que l'arche, loin s'en faut. L'intérieur fut consolidé par l'ajout de deux étages, et les trois ponts ainsi disponibles offraient une superficie totale d'environ 8 900 m2.

Dieu dit à Noé : “ Tu feras à l'arche un tsohar [toit ou fenêtre]. ” (Genèse 6 verset 16). On ne sait pas exactement ce qu'était ce tsohar ni comment il fut construit. Certains biblistes pensent que tsohar est apparenté au mot lumière, si bien qu'ils le traduisent par “ fenêtre ”, “ jour ”, “ une ouverture ”. Toutefois, d'autres rapprochent tsohar d'une racine arabe ultérieure signifiant “ dos (de la main) ”, “ dos (d'un animal) ”, “ pont (d'un bateau) ”, c'est-à-dire la partie en retrait du sol ou de l'eau ; c'est pourquoi ils le traduisent par “ toit ”. Ce tsohar, Noé reçut l'ordre de l'achever “ à une coudée vers le haut ”. - Genèse 6 verset 16.
Il se peut donc que le tsohar fournissait la lumière et l'aération nécessaires, n'étant pas une simple lucarne d'une coudée de côté, mais une ouverture d'une coudée de hauteur près du toit et sur les quatre côtés, soit de presque 140 m2.

D'autre part, tout en laissant une ouverture suffisante pour l'aération sous le toit ou ailleurs, la bordure du toit était peut-être légèrement inclinée. James Armstrong a écrit dans Vetus Testamentum (Leyde, 1960, p. 333) à propos de cette possibilité : “ Il est difficile de comprendre : tu l'achèveras à une coudée vers le haut, lorsque sohar est traduit par jour (fenêtre), voire par toit (plat). Cependant, si on opte pour un toit sur pignons, la “coudée vers le haut” peut correspondre à la différence de niveau entre le faîte et le haut des parois. En termes d'architecture moderne, la “coudée” déterminerait la hauteur des fermes sur lesquelles repose le pan du toit. [...] D'après l'argument présenté, le toit de l'arche de Noé avait une inclinaison de quatre pour cent (1 coudée de hauteur - 25 coudées du mur au faîte), idéale pour que les eaux de pluie s'écoulent. ”

Dieu indiqua clairement avec quoi il fallait construire cette arche immense ; il dit : “ Fais-toi une arche en bois d'arbres résineux [littéralement : “ arbres de gopher ”]. ” (Genèse 6 verset 14). Certains pensent que le bois résineux prescrit dans ce verset était du cyprès ou une espèce similaire. L'arbre qu'on appelle aujourd'hui cyprès poussait en abondance dans cette partie du monde ; c'est ce bois que les Phéniciens et Alexandre le Grand préféraient pour la construction de navires, et qu'on préfère encore de nos jours ; et il est particulièrement résistant à l'eau et au pourrissement. On a signalé l'existence de portes et de montants en cyprès qui auraient duré 1 100 ans. En outre, Noé reçut l'ordre non seulement de calfater les joints, mais aussi de “couvrir [l'arche] de goudron en dedans et en dehors”.

La liste des passagers de l'arche était assez impressionnante. Outre Noé, sa femme, ses trois fils et leurs femmes, des créatures vivantes “de toute sorte de chair, [...] deux de chaque”, devaient monter à bord. “ Ils seront mâle et femelle. Des créatures volantes selon leurs espèces et des animaux domestiques selon leurs espèces, de tous les animaux qui se meuvent sur le sol selon leurs espèces, deux de chaque y entreront, vers toi, pour les garder en vie. ” Quant aux bêtes et aux oiseaux purs, il fallait en prendre sept de chaque espèce. Il fallait également emmagasiner une grande quantité de nourriture variée en vue de nourrir toutes ces créatures pendant plus d'un an. - Genèse 6 versets 18 à 21 et 7 versets 2 et 3.

Les “ espèces ” animales choisies étaient définies par les frontières ou limites bien arrêtées et immuables fixées par le Créateur et à l'intérieur desquelles les animaux peuvent se reproduire “ selon leurs espèces ”. Certains estiment qu'on pourrait réduire les centaines de milliers d'espèces d'animaux qui existent aujourd'hui à un nombre relativement faible d'“ espèces ” ou familles, telles que l'espèce des équidés et celle des bovidés pour n'en citer que deux. Les limites établies par Dieu dans lesquelles chaque espèce se reproduisait ne pouvaient être et ne furent pas franchies. Cela posé, certains chercheurs ont déclaré que même s'il n'y avait eu dans l'arche que 43 “ espèces ” de mammifères, 74 “ espèces ” d'oiseaux et 10 “ espèces ” de reptiles, elles auraient pu produire toute la variété des espèces connues à ce jour. D'autres, plus larges dans leur estimation, pensent qu'il aurait suffi de 72 “ espèces ” de quadrupèdes et de moins de 200 “ espèces ” d'oiseaux. La preuve que la grande variété d'animaux connus aujourd'hui put descendre d'un nombre aussi restreint d'“ espèces ” est fournie par la variété infinie que compte l'espèce humaine : elle comprend des individus petits, grands, gros, maigres, aux cheveux, aux yeux et à la peau de couleurs innombrables, alors que tous sont issus de la seule famille de Noé.

Ces estimations peuvent sembler trop restrictives à certains, surtout que des ouvrages comme The Encyclopedia Americana affirment qu'il existe plus de 1 300 000 espèces d'animaux (1977, vol. 1, p. 859-873). Toutefois, plus de 60 % de ces espèces sont des insectes. En décomposant encore ce chiffre, on s'aperçoit que sur les 24 000 amphibiens, reptiles, oiseaux et mammifères, 10 000 sont des oiseaux, 9 000 sont des reptiles ou des amphibiens, dont beaucoup étaient aptes à survivre hors de l'arche, et seulement 5 000 sont des mammifères, y compris les baleines et les marsouins qui, eux aussi, seraient restés en dehors de l'arche. D'autres chercheurs estiment qu'environ 290 espèces seulement de mammifères terrestres sont plus grosses que le mouton et quelque 1 360 plus petites que le rat (The Deluge Story in Stone, par B. Nelson, 1949, p. 156 ; The Flood in the Light of the Bible, Geology, and Archaeology, par A. Rehwinkel, 1957, p. 69). C'est pourquoi, même en calculant sur la base de ces chiffres plus élevés, l'arche pouvait facilement abriter un couple de tous ces animaux.

L'ampleur du déluge

Il ne s'agissait pas d'une crue soudaine ni d'une grosse averse locale. En effet, le mot grec utilisé dans la Bible pour parler du déluge est kataklusmos, cataclysme. Une inondation locale survient et disparaît en quelques jours ; le déluge dura plus d'un an, la majeure partie de ce temps ayant été nécessaire à la baisse de l'eau. Il serait insensé de croire que Noé passa peut-être 50 ou 60 ans à construire un énorme bateau d'environ 40 000 m3 pour que sa famille et quelques animaux survivent à une simple inondation locale. Si seule une région relativement petite était concernée, pourquoi fallut-il faire entrer dans l'arche des spécimens de “ toute créature vivante de toute sorte de chair ” afin de “ conserver en vie une descendance à la surface de toute la terre ” ? (Genèse 6 verset 19 et 7 verset 3.) Ce fut bel et bien un déluge universel, tel qu'il n'en était jamais survenu avant et qu'il n'en est pas survenu depuis. “ Les eaux submergèrent la terre à ce point que toutes les grandes montagnes qui étaient sous tous les cieux furent recouvertes. De quinze coudées [env. 6,50 m] au-dessus les eaux les submergèrent et les montagnes furent recouvertes. ” (Genèse 7 verset 19 et 20).

Les eaux du déluge. On a dit que si toute l'humidité de l'atmosphère était brusquement libérée sous forme de pluie et si elle était répartie sur toute la surface de la terre, elle n'atteindrait que quelques centimètres. D'où donc vint le grand déluge du temps de Noé ? D'après le récit de la Genèse, Dieu dit à Noé : “ Quant à moi [JHVH], voici que j'amène le déluge [ou : “ océan céleste ” ; hébreu : mabboul] des eaux sur la terre. ” (Genèse 6 verset 17).

Racontant l'événement, le chapitre suivant dit : "Toutes les sources de l'immense abîme d'eau se fendirent et les écluses des cieux s'ouvrirent." (Genèse 7 verset 11). Le déluge atteignit une telle ampleur que “ toutes les grandes montagnes qui étaient sous tous les cieux furent recouvertes ”. - Genèse 7 verset 19.

D'où venait cet “océan céleste” ? Le récit génésiaque de la création rapporte que le deuxième “ jour ” Dieu fit une étendue autour de la terre et que cette étendue (appelée “ Ciel ”) forma une séparation entre les eaux au-dessous d'elle, c'est-à-dire les océans, et les eaux au-dessus d'elle (Genèse 1 versets 6 à 8). Les eaux suspendues au-dessus de l'étendue y restèrent sans doute depuis le deuxième “ jour ” de création jusqu'au déluge. C'est de cela que l'apôtre Pierre parlait quand il dit qu'il y “ avait des cieux depuis les temps anciens et une terre apparaissant en masse compacte au-dessus de l'eau et se trouvant au milieu de l'eau par la parole de Dieu ”. Ces “cieux ” et les eaux au-dessus et au-dessous d'eux furent les moyens que la parole de Dieu mit en œuvre, et “ par ces moyens le monde d'alors a été détruit quand il a été submergé par l'eau ”. (2 Pierre 3 verset 5 et 6).

Différentes explications ont été avancées sur ce qui permit à l'eau de rester en suspension jusqu'au déluge et sur les processus qui provoquèrent sa chute. Mais il ne s'agit que de spéculations. La Bible dit simplement que Dieu fit l'étendue ainsi que les eaux au-dessus d'elle et qu'il fit venir le déluge. Sa toute-puissance le lui permettait aisément.
Puisque selon le récit de la Genèse “ toutes les grandes montagnes ” furent recouvertes, où se trouve toute cette eau maintenant ? Manifestement, ici sur la terre. On croit qu'à une époque les océans étaient plus petits et les continents plus grands qu'ils ne le sont à présent, ce qu'indique le fait que des lits de fleuves se prolongent très loin sous les océans. À noter aussi que, au dire de scientifiques, les montagnes étaient beaucoup plus basses autrefois qu'aujourd'hui et que certaines ont même jailli des mers. Quant à la situation actuelle, on considère qu'“ il y a dix fois plus d'eau en volume dans les océans qu'il n'y a de terre au-dessus du niveau de la mer. Si on déversait toute cette terre dans la mer et qu'on la nivelle, l'eau recouvrirait la planète entière, sur 2 400 mètres de hauteur ”. (National Geographic, janvier 1945, p. 105.) Par conséquent, après que les eaux du déluge tombèrent, mais avant l'élévation des montagnes et l'affaissement des fonds marins, et avant l'apparition des calottes glaciaires aux pôles, il y avait plus d'eau qu'il n'en fallait pour recouvrir “ toutes les grandes montagnes ”, comme le dit le récit divinement inspiré. - Genèse 7 verset 19.

Les effets sur la terre.

Le déluge provoqua de grands changements ; par exemple, la durée de vie des humains diminua très rapidement. Certains ont émis l'idée qu'avant le déluge les eaux au-dessus de l'étendue protégeaient de certaines radiations dangereuses et qu'avec la disparition de ces eaux les radiations cosmiques nuisibles pour l'homme sur le plan génétique ont été plus fortes. Cependant, la Bible ne précise rien à ce sujet. Soit dit en passant, s'il y eut un changement dans les radiations, il modifia la vitesse de formation du carbone 14 radioactif, au point d'invalider toutes les dates antérieures au déluge déterminées au radiocarbone.

Avec l'ouverture subite des ‘ sources de l'abîme d'eau ' et des “ écluses des cieux ”, des milliards de tonnes d'eau s'abattirent sur la terre (Genèse 7 verset 11). Cela amena peut-être des changements énormes sur la surface de la terre. L'écorce terrestre, qui est relativement mince (on estime que son épaisseur varie entre 30 et 160 km), recouvre une masse plutôt plastique de milliers de kilomètres de diamètre. Par conséquent, le poids supplémentaire de l'eau provoqua probablement de grands bouleversements dans cette écorce. Avec le temps, de nouvelles montagnes jaillirent sans doute, des montagnes anciennes atteignirent de nouvelles hauteurs, des bassins maritimes peu profonds s'enfoncèrent et de nouvelles côtes se dessinèrent, si bien qu'aujourd'hui environ 70 % de la surface terrestre est recouverte d'eau. Ces bouleversements au niveau de l'écorce terrestre expliquent peut-être de nombreux phénomènes géologiques, tels que le soulèvement d'anciennes côtes. Certains estiment que la pression de l'eau à elle seule équivalait à “ 315 kg au cm2 ”, pression suffisante pour fossiliser rapidement la faune et la flore. - Voir The Biblical Flood and the Ice Epoch, par D. Patten, 1966, p. 62.

Conclusion

Compte tenu de tous les faits présentés ici, il n'existe aucune raison valable de douter de la vérité de ce récit. Nous avons démontré simplement que chaque détail du récit biblique de l'arche de Noé et du Déluge est non seulement conforme à la science, mais aussi confirmé par les découvertes et les faits.

Soyons donc plus prudents que ces gens qui se moquèrent de Noé, alors qu'il construisait son arche et les avertissaient de la destruction à venir (voir évangile de Matthieu, chapitre 24, versets 37 à 39). Et, n'oublions pas, que notre génération n'est pas différente de celle de Noé…

$tef

Mardi 29 Avril 2008
stefsuralter@free.fr

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11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 22:18
L'HISTOIRE DU DÉLUGE DANS LA BIBLE
"L'an 600 de la vie de Noé, au second mois, le dix-septième jour du mois, en ce jour-là, toutes les fontaines du grand abîme se rompirent, et les écluses des cieux s'ouvrirent. Et le déluge fut sur la terre 40 jours, et toutes les montagnes qui étaient sous tous les cieux furent couvertes." (Genèse 7 versets 11, 17 et19)
Quel rapport peut-il y avoir entre un événement de la Bible survenu il y a si longtemps (à savoir un déluge ayant inondé notre planète) il y a de cela plusieurs millénaires, et les jours actuels ?
Nous avons de cet événement deux enseignements bien utiles à tirer. Tout d'abord, le fait que le monde de ce temps-là ait été détruit par un déluge universel, à cause de la méchanceté et de la violence des hommes, nous fait réfléchir sérieusement sur le danger qui plane maintenant au-dessus du monde actuel. Deuxièmement, s'il nous est possible d'être pleinement assurés qu'un événement de la Bible aussi extraordinaire que le déluge est vrai, ceci va nous pousser à prendre très au sérieux les mises en garde du Nouveau Testament, et à croire enfin que la Bible est vraie et que rien de ce qui y est écrit ne l'a été à la légère.
En nous laissant instruire par cet exemple du passé, essayons de voir dans quelle mesure tout ce que la Bible nous raconte de cet événement, est réellement arrivé.


L'HISTOIRE DU DÉLUGE DANS LA BIBLE
Les faits : la Terre parle.

La Bible nous dit qu'à l'époque de Noé, les hommes avaient "rempli la terre de violence", tout comme ils l'ont fait de nos jours. Quelle en fut la conséquence, toujours selon la Bible : " Parce que toute chair avait corrompue sa voie sur la terre, Dieu annonça à Noé qu'au moyen d'un déluge, il allait détruire ce monde d'hommes violents. Noé devait bâtir une arche immense, pour sauver sa famille et toutes les espèces d'oiseaux et d'animaux terrestres. Puis, Dieu fit tomber les eaux du déluge, qui couvrirent les montagnes les plus élevées. De tous les hommes, seuls survécurent ceux qui avaient pris place dans l'arche, c'est-à-dire Noé et sa famille. " (voir Genèse 6 versets 12 à 13 et 7 versets 1 à 24).

S'agit-il là de faits authentiques ? Des preuves solides nous permettent d'en être convaincus. Le déluge en effet, a laissé, en plus des preuves d'un changement de climat, les traces d'une brusque dévastation sur toute la surface du globe.

Voici ce qu'à dit un scientifique, Monsieur Hapgoog : "L'une des grandes destructions de vie se produisit à la fin de la dernière période glaciaire. D'après la datation des carottes prélevées au fond de la mer de Ross, la dernière période glaciaire ne commença qu'il y a 6000 ans. Des bouleversements gigantesques ont enfoui des fossiles bien au-dessous de matériaux terrestres énormément plus vieux qu'eux. Il y a des signes indiquant que de grandes étendues de la Terre furent inondées en quelques temps." (Revue Newsweek, 23 décembre 1963).

Les restes d'animaux.

Le caractère instantané de cette catastrophe universelle, nous est révélé par l'état des restes des animaux retrouvés dans la région arctique, où des millions de bêtes ont été, à une époque géologique assez récente, tuées subitement et instantanément congelées dans la boue et la glace du sous-sol arctique.
On dirait que des troupes d'animaux qui paissaient ou chassaient ont été subitement soulevées par un énorme ras-de-marée et déposées sur des bandes de terre le long du nord du Canada, de l'Alaska et de la Sibérie. Elles sont toujours là par millions, sous forme de tas d'ossements de chair et de fourrure. Souvent il s'agit d'espèces qui normalement ne vivaient pas ensemble. La façon dont ils ont été ensevelis, laisse supposer qu'ils sont tous morts en même temps, et qu'ensuite ils ont été transportés pêle-mêle par des forces très grandes.

Le docteur Frank Hibbon, professeur d'archéologie au Nouveau-Mexique, a visité cette région au cours d'une expédition ayant pour but l'étude des mammouths de l'Alaska. Il a observé à propos de la confusion des restes gelés de chevaux, de bisons, de tigres dents-de-sabre, de lions, de cerfs, d'ours et de mammouths : "Nous trouvons aussi parmi la boue d'Alaska, des preuves de bouleversements atmosphériques d'une violence extraordinaire ! Les mammouths et les bisons étaient également déchiquetés et tordus, comme par une main cosmique, sous l'effet d'une colère céleste. On dirait que, sous l'effet de quelque catastrophe, tout l'univers animal et végétal de l'Alaska a été soudainement congelé sur place, dans toutes les attitudes de la mort. Des pattes, des corps, des têtes, des fragments, ont été trouvés entassés ou dispersés, des animaux déchiquetés ont été projetés à travers la campagne, bien qu'ils eussent peut-être pesés plusieurs tonnes."

Dans son ouvrage "LA TERRE CETTE INCONNUE", François Derrey, fait état du même phénomène et ajoute : "Les fosses de l'Alaska ne constituent pas un cas isolé. On a retrouvé de par le monde les traces de nombreux tas de cadavres de ce genre, où s'entassent les restes broyés de milliers d'animaux."
Dans l'océan Arctique, au large de la Sibérie, il y a des îles dont l'une, Liedkoff, semble être entièrement composée de défenses et d'ossements de grands mammifères. Elle est entourée de corniches sous-marines formées elles aussi d'ossements.

Dans les grottes et sur les collines d'Europe Centrale, des ossuaires de différentes espèces d'animaux (Rhinocéros, chevaux, lions, cerfs, horoxs, loups) tous massés ensemble, sont une preuve des plus convaincantes de la soudaineté du Déluge.

Manuel Vélikovsky, nous décrit dans l'un de ses ouvrages ("MONDES EN COLLISION"), les effets de cette catastrophe dans le monde entier : "En de nombreux points de la terre, sur tous les continents, on a trouvé entremêlés les ossements d'animaux marins, d'animaux polaires et d'animaux tropicaux... . Sur les hautes montagnes et dans les mers profondes, nous trouvons d'innombrables signes d'un grand bouleversement ancien."

Le caractère universel d'un désastre préhistorique et la disparition apparemment inexplicable d'espèces entières, a été commentée par Charles Darwin, à la suite des recherches zoologiques qu'il a effectué pour "L'ORIGINE DES ESPECES". Il écrivait : "L'esprit, ne peut s'empêcher de croire à quelque grande catastrophe. Mais pour détruire ainsi des animaux grands et petits, en Patagonie du Sud, au Brésil, sur la Cordillère du Pérou, en Amérique du Nord jusqu'au détroit de Béring, il a fallu que toute la base du globe terrestre soit secouée."

Ces indices sont exactement ceux qu'on s'attendrait à trouver, après la chute d'une immense voûte de vapeur d'eau. Les régions polaires furent brusquement plongées dans un état de gel intense les animaux qui se trouvaient dans cette région ou tout près périrent gelés sur place. Ceux qui se trouvaient ailleurs furent ensevelis en très grand nombre, sous des amas de terre et des débris. Ces faits ne peuvent s'expliquer ni par une mort naturelle, ni par noyade normale, ni par la mort à la suite d'une maladie. Ils ne deviennent compréhensibles que dans la perspective d'un déluge universel, accompagné d'un changement de climat quasi instantané.

Traditions d'un déluge universel.

S'il y a eu un déluge universel, on peut s'attendre à ce que le souvenir d'une telle catastrophe se soit longtemps conservé parmi les hommes. Les histoires ayant trait au Déluge qui nous sont parvenues de l'antiquité, prouvent que dans toutes les parties du monde la race humaine s'est souvenue d'une époque de grande inondation et destruction.

Dans presque toutes les traditions, Dieu ou une divinité particulière, voulait détruire la race humaine toute entière à l'exception de quelques individus et tout recommencer. Les péchés varient très peu d'une légende à l'autre. Les raisons données sont généralement que l'homme était devenu trop orgueilleux et n'obéissaient plus à la volonté divine, trop corrompus et trop violents, et que, selon les termes de la Bible, "son coeur ne formait que des mauvais desseins à longueur de journée".

Le récit biblique du Déluge est confirmé par les histoires de déluges des chinois, des grecs, des britanniques et des mexicains.

Le récit appelé "l'épopée de Gilgamech" relatant un déluge très semblable à celui de la Genèse, raconte comment le héros du d(luge, Upnapishtin (Noé), échappa à la destruction totale de l'humanité. On a trouvé aussi une autre histoire de Déluge écrite en sumérien, langue qui est antérieure à la fois à l'assyrien et au babylonien.
Sir James Frazer, anthropologue renommé, a recueilli des traditions sur le d(luge dans les endroits les plus reculés et les plus variés, tels que les Iles-sous-le-Vent, le Bingual, la Chine et la Malésie.

En 1872, un archéologue amateur du nom de Georges Smith, réussit à reconstituer des tablettes brisées que l'on avait retrouvé dans le sol à l'emplacement de l'ancienne Ninive (lieu où Noé construisit l'arche). Ces tablettes remontant à plusieurs milliers d'années, racontaient l'histoire du déluge et confirmaient le récit de l'Ancien Testament jusqu'au plus petit détail. Ces tablettes ont dû être écrites alors qu'on se souvenait encore de façon très nette du déluge.

Plusieurs peuples dans le monde entier possèdent des traditions d'un grand déluge, auquel seuls quelques élus survécurent. Le livre "Cible : La Terre", déclare à ce propos : "Dans le cours normal des événements, les inondations ne ¦ont pas générales et étendues au point de donner naissance à un déluge universel qui aurait tout exterminé.

Pourquoi presque toutes les races ont-elles dans leur folklore, cette histoire d'un grand déluge ? Pourquoi des peuples vivant loin de la mer dans une région sèche et montagneuse comme le Mexique ou l'Asie Centrale, possèdent-ils la légende d'un déluge ? Le caractère universel de l'histoire du déluge, est un des meilleurs arguments en faveur de son authenticité." (1953, pages 239 à 253)

Le navire dans la glace
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