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Noesam@Voila.fr

  • : sionazisme
  • : Tout Juif qui se respecte, religieux ou séculier, ne peut plus garder le silence, voir pire, soutenir le régime sioniste, et ses crimes de génocide perpétrés contre le peuple palestinien...La secte sioniste est à l’opposé du Judaïsme. .................... Mensonge, désinformation, agression, violence et désobéissance de la loi internationale sont aujourd’hui les principales caractéristiques du sionisme israélien en Palestine.
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Israèl est contre TORAH

*"Les sionistes me dégoûtent autant que les nazis."
(Victor Klemperer, philologue allemand d'origine juive, 1881-1960)

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L’initiative sioniste de proclamer l’État d’Israël constitue une révolte contre la volonté divine, contre la Torah, une révolte qui a engendré une vague interminable de violence et de souffrance. À l’occasion de la fondation de l’État hérétique, les juifs fidèles à la Torah pleurent cette tentative d’extirper les enseignements de la Torah, de transformer les juifs en une « nation laïque » et de réduire le judaïsme au nationalisme.......Nous déplorons les tragédies que la révolution sioniste a provoquées chez les Palestiniens, notamment des déportations, l’oppression et la subjugation..Que nous méritions que cette année toutes les nations, en acceptant la souverainet

é divine, puissent se réjouir dans une Palestine libre et dans une Jérusalem libre! Amen. Offert par Netouré Karta International : www.nkusa.orglink

                                               


   

 


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FATHER OF SIONAZISJACOB HITLER

La prétendue ascendance juive d'Hitler: Une "explication" par la haine de soi
Une publication parue cette semaine a attiré mon attention. Il s’agit ni plus ni moins de la généalogie d’Adolf Hitler qui aurait des ascendants juifs !! Dans son article, Gilles Bonafi présente une fiche des Renseignements généraux que le magazine Sciences et Avenir a publié en mars 2009, et où on peut clairement lire le deuxième prénom d’Hitler : Jacob. Adolf Jacob Hitler serait le petit-fils de Salomon Mayer Rothschild. Cette information a été divulguée par deux sources de très haut niveau : Hansjurgen Koehler officier d’Heydrich, qui était lui-même l’adjoint direct d’Heinrich Himmler et Walter Langer le psychiatre qui a réalisé le profil psychologique d’Hitler pour l’OSS, les services secrets US pendant la Seconde Guerre mondiale.
SOURCE ;alterinfo

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11 février 2009 3 11 /02 /février /2009 22:25
Voici de cela quelques jours, Noam Shalit (le « père de ») a fustigé le Hamas, au motif que celui-ci retiendrait son fils prisonnier sans raison. Miraculeusement, il a réussi le tour de force d’oublier que son fils Gilad était bel et bien un soldat combattant, qui servait en tant que gardien de mirador d’un camp de concentration, et qu’il avait été capturé dans un bunker blindé surplombant Gaza…

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Gilad Shalit : La Grande Illusion – Une analyse du discours Par Gilad Atzmon
Le Père Shalit a ainsi enjoint au Hamas d’ « arrêter de nous prendre en otages des symboles de guerres du passé ». Il a également prétendu que le Hamas serait impliqué dans rien moins qu’une « résistance imaginaire ». Apparemment, ce sont là des déclarations vraiment gonflées, de la part d’un père supposé être extrêmement préoccupé par le sort de son fils.

La saga de Gilad Shalit est, à n’en pas douter, un cas d’étude exemplaire de l’identité israélienne. En dépit du fait que Gilad Shalit est un soldat et qu’il a été directement impliqué dans les crimes de l’armée israélienne contre une population civile, les Israéliens et les lobbies juifs, dans le monde entier, persistent à le présenter comme une « victime innocente ». Le slogan massue de la campagne pour Shalit est celui-ci : « Gilad Shalit, un être humain, un JUIF ». Alors, je me demande s’il est vraiment un simple « être humain », comme le suggère ce slogan, ou bien s’il ne s’agirait pas, plutôt, d’un Elu, comme l’implique le prédicat « juif ». Et s’il n’est qu’un simple être humain, alors, pourquoi jugent-ils bon de rajouter ce « juif » ? Que peut-il donc bien y avoir, dans ce titre de « juif », qui puisse être dans l’intérêt de la campagne pour la libération de Shalit ?

Apparemment, le recours aux prédicats « être humain » et « juif », dans une telle proximité, est tout-à-fait informatif et significatif. Dans les discours juifs et « progressiste » post-holocaustiques, « être humain » est un synonyme d’ « innocent » et « juif » est un succédané de « victime ». Par conséquent, le slogan de la campagne pour Shalit doit être compris ainsi : « LIBEREZ Gilad Shalit, la victime innocente » [ !]

A ce stade, il est loisible de se demander comment un soldat combattant, servant de garde d’un camp de concentration, peut devenir ainsi une « victime innocente » ? Apparemment, dès lors qu’il s’agit du discours israélien, peu de chose suffit. En réalité, c’est simplement une question de rhétorique.

Il est notable qu’au sein de la société israélienne, très militarisée, comme on sait, le soldat est exalté, son sang est précieux, en comparaison de celui de citoyens juifs ordinaires. Les Israéliens adorent leurs soldats, et ils pleurent toute perte de leurs forces armées avec de spectaculaires lamentations. Etant donné que ‘Tsahal’ est une armée populaire, l’amour des Israéliens pour leurs soldats peut être perçu simplement comme une autre manifestation de leur amour-propre intrinsèque. Les Israéliens, tout simplement, s’aiment eux-mêmes autant qu’ils haïssent leurs voisins [ce qui n’est pas peu dire, ndt]. En Israël, la mort en opération d’un combattant de ‘Tsahal’ reçoit généralement bien plus d’attention que celle d’un civil ayant été exposé à ce que d’aucuns qualifient de « terrorisme ».

De même, en Israël, un prisonnier de guerre de ‘Tsahal’ aura tendance à focaliser un maximum d’attention médiatique. Ron Arad, Ehud Goldwasser et Gilad Shalit sont des noms qui sont cités dans tous les foyers, en Israël, leurs noms et leurs visages sont familiers, pour tous les Israéliens, ainsi que d’autres, qui sont partis au conflit. Considérant qu’Israël est constamment en état de guerre, l’intérêt collectif outrancier pour ce militaire est plutôt énigmatique, sinon intriguant.

Dans le roman national israélien, le soldat est campé comme un être innocent, « pris » dans une guerre qu’il est condamné à mener, à son corps défendant. Le combattant israélien est un combattant qui « tire dans le tas, puis sanglote ». Dans le narratif historique et dans la mentalité bernée israéliens, les Israéliens « aspirent à la paix » et c’est, d’une certaine manière, toujours « les autres » qui apportent l’hostilité et la violence. Cette auto-intoxication sans détours est tellement imbue dans l’image que les Israéliens ont d’eux-mêmes que cela leur permet de déclencher et d’initier une guerre après l’autre, sans cesser un seul instant d'être totalement convaincus que c’est toujours les « Arabes » qui tenteraient de rejeter les Israéliens à la mer.

En ce sens, il faut voir dans la « guerre contre le terrorisme » israélienne une bataille contre la terreur, à l’intérieur des Israéliens. La bataille, constante, contre « les Arabes » est un biais qui permet de résoudre l’anxiété hébraïque auto-infligée que les Israéliens sont incapables de gérer, voire même de regarder en face. C’est précisément en ce sens que le fait de balancer des bombes au phosphore contre des femmes, des vieillards et des enfants, agit à l’instar d’une pilule collective de Valium : cela calme le mental israélien, cela apaise sa terreur intrinsèque. Tuer en masse, cela soigne l’état de terreur collective insulaire israélienne. Cela explique comment il se fait que 94 % de la population juive israélienne a soutenu le dernier génocide en date, à Gaza. Les conséquences sont dévastatrices : non seulement la majorité absolue des juifs israéliens disent NON au commandement « Tu aimeras ton voisin », mais ils disent, en réalité, OUI au crime, en plein jour.

Dans leur mentalité manipulée, les Israéliens sont poussés à des guerres « où ils n’ont pas le choix » [héb. ‘ein breira’, ndt], « à l’insu de leur plein gré », en dépit du fait qu’ils ne sont que de simples « victimes innocentes ». En réalité, cette aliénation, ou plutôt, cette dissonance cognitive, est au noyau même de l’existence israélienne anti-éthique. L’Israélien est immergé dans une notion auto-inculquée de totale innocence ; c’est en quelque sorte toujours l’Autre qui endosse la culpabilité et la faute [1]. Cette contradiction totale entre l’auto-perception israélienne, à savoir l’« innocence » et la pratique israélienne manifestée, à savoir une barbarie inouïe, peut être perçue comme une forme grave de détachement du réel, prêt à verser dans la psychose collective.

Le cas Shalit incarne très bien cette inadéquation. Sans cesse, les officiels israéliens et les lobbies juifs nous demandent de faire preuve de notre compassion à l’égard d’un soldat combattant qui servait de gardien de la plus grande prison de toute l’Histoire. Un Américain de droite, par exemple, aurait la décence de ne pas requérir notre empathie compassionnelle envers un marine US qui aurait été blessé durant son service en tant que tortionnaire à Guantanamo Bay. De même, rares sont ceux qui oseraient requérir notre empathie compatissante envers un fantassin allemand qui aurait joué un rôle similaire à celui de Gilad Shalit dans un camp de concentration, en Europe orientale, au début des années 1940. De plus, quelqu’un peut-il imaginer le genre de protestation juive que soulèverait une campagne imaginaire utilisant un slogan suprématiste du type : « Libérez Wolfgang Heim, un Etre humain, un Aryen ! » ??

Autant je comprends la grave préoccupation de Noam Shalit pour le sort de son fils, autant je ne peux que lui donner ce conseil, en espérant qu’il le prendra en considération : son fils Gilad n’est pas exactement ce qu’on pourrait appeler un ange innocent. Au minimum, à l’instar de tous les Israéliens, il fait partie intégrante du perpétuel péché israélien. Il était soldat dans une armée criminelle qui sert une cause criminelle et qui lance des guerres criminelles. Je suggère donc sincèrement à M. Noam Shalit d’envisager de modifier son discours. Il devrait laisser tomber son ton de prédicateur bien-pensant, et adopter, en lieu et place, soit la dignité, soit un appel désespéré à la merci du Hamas. Soit vous reconnaissez les exactions de votre fils et vous êtes fier de lui, en militant nationaliste juif que vous êtes, soit (mais pas les deux à la fois) vous sollicitez la clémence du Hamas. Si j’étais à sa place, je choisirais probablement la seconde option. Noam Shalit ferait bien mieux d’éliminer le mot « otage » de son dictionnaire. Ni lui ni son fils ne sont des otages du Hamas. S’ils sont otages de quelque chose, c’est d’un projet nationaliste juif qui est ne va pas tarder à attirer la pire des catastrophes sur le peuple juif. Ils sont tous deux prisonniers d’une guerre criminelle contre « ton prochain », à savoir la population civile palestinienne.

Etant donné les crimes contre l’humanité qu’Israël perpètre de manière réitérée, tout ce qui reste à faire à l’Etat juif, c’est produire un bourrage de crânes purement rhétorique qui, en effet, devient de plus en plus fallacieux et inopérant. Aussi n’ai-je pas été autrement surpris de découvrir que Noam Shalit n’est pas simplement un père en souci, c’est aussi un polémiste postmoderniste pénétré. « La résistance : contre quoi ? Contre qui ? », feint de s’interroger le père Shalit, tentant de passer par pertes et profits, sans autre forme de procès, la cause palestinienne. Vous, les gens du Hamas, vous êtes en train de nous prendre « en otages de symboles qui appartiennent, dans le meilleur des cas, aux guerres d’hier, au monde d’hier, qui a depuis lors changé au point d’en être méconnaissable ! »

M. Shalit, j’aimerais que vous nous disiez qu’est-ce qui, au juste, a « changé au point d’être méconnaissable » (si ce n’est le paysage de Gaza ?). S’il vous plaît : éclairez notre lanterne, car, tout ce que nous sommes en mesure de voir, c’est que vous-même, vous continuez à vivre sur une terre palestinienne volée, et que vous faites de l’appel biblique au pillage une réalité contemporaine dévastatrice. Ce que nous voyons, c’est que vos fils et vos filles continuent à être impliqués dans des pratiques génocidaires assassines, comme ils n’ont jamais cessé de l’être depuis soixante ans.

M. Shalit, permettez-moi de vous donner un conseil : réveillez vous, le plus tôt sera le mieux ! Il n’y a strictement rien de changé, en réalité, tout au moins, du côté israélien. Le seul changement que je sois en mesure d’apercevoir, c’est le fait roboratif que vous et votre peuple, vous ne remportez plus de victoire militaire. Certes, vous vous arrangez toujours pour tuer des enfants, des femmes et des vieillards ; certes, vous avez trouvé le moyen de lâcher des armes non-conventionnelles sur des civils habitant la région la plus densément habitée de notre planète, néanmoins, vous n’avez pas remporté la guerre. Vos campagnes militaires n’apportent strictement rien, si ce n’est la mort et le carnage. Vos agissements génocidaires meurtriers n’ont abouti à rien, si ce n’est à démasquer, d’une part, ce qu’a toujours été le projet national juif et, d’autre part, ce dont l’Israélien est capable.

Votre puissance de dissuasion imaginaire fond comme neige au soleil tandis que j’écris ces mots, et les roquettes du Hamas continuent à pilonner le sud d’Israël. Reste que l’Etat juif s’est assuré d’une position éminente d’incarnation du mal.

Si un « changement au-delà du reconnaissable » peut être décelé, c’est bien le fait qu’après Gaza, nous savons tous qui vous êtes. Et dans quel camp vous vous situez !



Note :

[1] : Les Amalécites, l’Inquisition espagnole, les nazis, les Polonais, les communistes, les Arabes, le Hamas, le Venezuela, l’Iran et, depuis peu, la Turquie.

Source : Palestine Think Tank
Traduction : Marcel Charbonnier
http://ism-france.org/news/article.php?id

Gilad Atzmon - Gilad Shalit: The Grand Illusion



Gilad Atzmon - Gilad Shalit: The Grand Illusion

A Discourse Analysis

A few days ago, Noam Shalit, the ‘father of’ slammed the Hamas for holding his son for no real reason. Miraculously, he managed to forget the fact that his son Gilad was actually a combatant soldier who served as a post guard in a concentration camp and was captured in a fortress bunker overlooking Gaza.

Father Shalit called upon Hamas to: “stop holding us as hostages of the symbols of yesterday's wars". He also claimed that the Hamas is engaged in no less than 'imaginary resistance'. Seemingly, these are some very bold statements from a father who is supposed to be very concerned with his son’s fate.

Gilad Shalit saga is no doubt an exemplary case-study of Israeli identity. In spite of the fact that Gilad Shailt is a soldier who was directly involved in the Israeli military crime against a civilian population, the Israelis and Jewish lobbies around the world insist upon presenting him as an ‘innocent victim’. The leading slogan of the Shalit campaign reads ‘Gilad Shalit, Human being, JEW’. And I ask myself is he really just an ordinary a ‘human being’ as the slogan suggests or rather a chosen one as implied by the ‘Jew’ predicate? And if he is just a human being, why exactly did they add the ‘Jew’ in? What is there in the ‘Jew’ title that serves the Free Shalit campaign?

Apparently the usage of the predicates ‘Human being’ and ‘Jew’ in such a proximity is rather informative and meaningful. Within the post-holocaust Jewish and liberal discourses ‘human being’ stands for ‘innocence’ and ‘Jew’ stands for ‘victim’. Accordingly, the Shalit’ campaign slogan should be grasped as ‘FREE Gilad Shalit the innocent victim’.

One may wonder at this stage, what does it take for a combatant soldier serving as a post guard in a concentration camp to become an ‘innocent victim’? Apparently, as far as Israeli discourse is concerned, not a lot. It is really just a matter of rhetoric.

It is rather notable that within the Israeli militarized society, the soldier is elevated, his blood is precious in comparison to ordinary Jewish citizens. Israelis adore their military men and grieve every loss of their armed forces with spectacular laments. Considering the IDF being a popular army, the Israeli love of their soldiers can be realized as just another fashion of their inherent self-loving. The Israelis simply love themselves almost as much as they hate their neighbors. In Israel a death in action of an IDF combatant would receive far more attention than a death of a civilian who was subject of so called ‘terror’. Similarly, in Israel an IDF POW would gather the ultimate media attention. Ron Arad, Ehud Goldwasser and Gilad Shalit are household names in Israel, the names and faces are familiar to all Israelis and others who are interested in the conflict. Considering Israel being in a constant state of war, the collective-over caring concern for the military man is rather enigmatic or even peculiar.

Within the Israeli narrative, the soldier is grasped as an innocent being that is ‘caught’ in a war which he is doomed to fight against his will. The Israeli combatant ‘shoots and sobs’. Within the Israeli deluded mindset and historical narrative, the Israelis ‘seek peace’ and it is somehow always the ‘others’ who bring hostility and violence about. This outright self-deception is so imbued within the Israeli self image, something that allows the Israelis to launch and initiate one war after another while being totally convinced that it is always the ‘Arabs’ who attempt to throw the Israeli into the sea.

In that sense, the Israeli ‘War Against Terror’ should be realized as a battle against the terror within. The constant battle against the ‘Arabs’ is an outlet that resolves the Hebraic self-imposed anxiety which the Israeli cannot handle or even confront. In that very sense throwing white phosphorous on women, the elderly and children acts as a collective Valium pill, it brings peace to the Israeli mind, it smoothes the terror within. Killing en masse resolves the insular Israeli collective state of fear. This explains how come 94% http://news.hosuronline.com/NewsD.asp?DAT_ID=722 of the Israeli Jewish population supported the last genocide in Gaza. The consequences are devastating. The total majority of the Israeli Jews not only say NO to ‘love thy neighbor’, they actually say YES to murder in broad daylight.

In their deluded mindset the Israelis are pushed into ‘no choice’ wars ‘against their will’ in spite of the fact that they are ‘innocent victims’. In fact, this delusion or rather cognitive dissonance stands at the very core of the Israeli unethical existence. The Israeli is submerged in a self-notion of blamelessness, it is somehow always the other who carries the guilt and the fault (i). This total discrepancy between Israeli self-perception i.e., ‘innocence’ and Israeli manifested practice i.e., barbarism beyond comparison, can be realized as a severe form of detachment on the verge of collective psychosis.

The case of Shalit embodies this discrepancy very well. Time after time we are asked by Israeli officials and Jewish lobbies to show our compassion to a combatant soldier that was serving as post guard in the biggest jail in history. An American right-winger, for instance, would probably have enough decency in him not to demand our compassionate empathy towards a USA marine that was injured while serving as a post guard in Guantànamo Bay. Similarly, not many would dare demand our compassionate empathy towards a German platoon who performed a role similar to Gilad Shalit’s in an East European concentration camp in the early 1940’s. Moreover, could anyone imagine the kind of Jewish outrage that would be evoked by an imaginary campaign by a right-wing, white supremacist slogan that reads “Free Wolfgang Heim, Human Being, Aryan”?

As much as I understand Noam Shalit’s deep concerns regarding the fate of his son, I must advise him with the hope that he takes it into consideration. His son Gilad is not exactly an innocent angel. If anything, like the rest of the Israelis, he is an integral part of the Israeli continuous sin. He was a soldier in a criminal army that serves a criminal cause that launches criminal wars. I honestly suggest to Mr. Noam Shalit to consider changing his rhetoric. He should drop his righteous preaching voice and replace it with either dignity or a desperate call for Hamas' mercy. You either acknowledge your son’s deeds and be proud of it as a nationalist militant Jew, alternatively, you may beg for Hamas’ kindness. If I were in his place, I would probably go for the second option. Noam Shalit better drop the word hostage of his vocabulary. Neither he nor his son are Hamas’ hostages. If anything they are both held hostage by a Jewish nationalist project that is going to bring the gravest disaster on the Jewish people. They are both prisoners of a criminal war against ‘thy neighbors’, the Palestinian civilian population.

Considering the crimes against humanity repeatedly committed by Israel, all that is left for the Jewish state is just rhetorical spin that indeed becomes more and more delusional and ineffective. Thus, it didn’t really take me by surprise to find out that Noam Shalit is not just a concerned parent, he is also a profound post-modernist polemicist . "Resistance against what? Against whom? “ wonders father Shalit, trying to dismiss the Palestinian cause altogether. You Hamas are taking us “hostages of symbols that at best belong to yesterday's wars, to yesterday's world, which has since changed beyond recognition."

Mr. Shalit, I would like you to tell us all what has changed ‘beyond recognition’ (except the landscape of Gaza)? Please enlighten us all because as far as we can see, you yourself still live on stolen Palestinian land, making the Biblical call for plunder into a contemporary devastating reality. As far as we can see, your sons and daughters are still engaged in murderous genocidal practices as they have been for the last six decades.

Mr. Shalit, I suggest that you wake up and the sooner the better. Nothing really changed, at least not in the Israeli side. The only change I may discern is the cheering fact that you and your people do not win anymore. Yes, you manage to kill children, women and old people, yes, you have managed to drop unconventional weapons on civilians dwelling in the most populated area on this planet and yet, you fail to win the war. Your military campaigns achieve nothing except death and carnage. Your murderous genocidal actions attained nothing but exposing what the National Jewish project is all about and what the Israeli is capable of. Your imaginary power of deterrence is melting down as I write these words and Hamas rockets keep pounding Southern Israel. Yet, the Jewish state has secured itself a prominent position as the embodiment of evil. If there is a ‘change beyond recognition’ to be detected is the fact that after Gaza we all know who you are and what you stand for.


[i] Amalek, Spanish Inquisition, Nazis, Poles, Communists, Arabs, PLO, Hamas, Venezuela, Iran and now Turkey

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Mercredi 11 Février 2009
http://www.alterinfo.net/Gilad-Shalit-La-Grande-Illusion-Une-analyse-du-discours-Par-Gilad-Atzmon_a29689.html
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10 février 2009 2 10 /02 /février /2009 14:28
Quelque soit l'issue des prochaines élections en Israël, le masque est définitivement tombé pour laisser désormais apparaître la vraie nature du Sionisme : dans sa cruelle brutalité raciste fascisante avec le tandem Netanyahu Lieberman, ou par la tromperie, le simulacre de démocratie, avec celui de Livni Barak. Deux slogans racistes "porteurs" dans la campagne : "Morts Aux Arabes" (voir photo ci dessous )," Pas de Citoyenneté Sans Loyauté".


Elections Israëliennes :Le Vrai Visage Du Sionisme Dévoilé, Celui D'Un Regime Colonial Raciste Fasciste

Dans un éditorial (07/02/09) paru sur AlQuds AlArabi, l'écrivain Subhi Hadidi cite un extrait d'un article de Gideon Levy, journaliste israélien, paru la veille dans le quotidien Haaretz :

"Benjamin Netanyahu sera semble-t-il le prochain premier ministre. En cela, il y a cependant quelque chose d'encourageant. L' élection de Netanyahu va libérer Israël du souci de continuer à tromper le monde : s'il peut établir un gouvernement de droite ( extrême droite en se référant aux normes européennes ndlt) le voile tombera et le véritable visage de la nation apparaîtra face aux citoyens et au reste du monde, y compris les pays arabes. Ensemble avec le monde, nous verrons quelle direction nous aurons et qui nous sommes réellement. La mascarade qui dure depuis des années sera désormais terminée.

L' élection de Netanyahu va certainement tirer le rideau sur la grande fraude - le meilleur show en ville - le mensonge des "négociations" et l'injustice du "processus de paix". Israël affirme constamment que ces actes prouvent que l'état se concentre sur la paix et la fin de l'occupation. Pendant ce temps là il a tout fait pour renforcer l'occupation et repousser toute chance d'un accord."


L'élection de Livni ou Barak signifierait la continuité de ce processus frauduleux, mais à l'opposé:

"Netanyahu offrirait quelque chose d'autre. Premièrement, il est un représentant fidèle du "point de vue israélien authentique" - une méfiance pratiquement totale des Arabes et un pessimisme quasi total quant à la possibilité d'arriver à un accord de paix avec eux, mélangé à une attitude condescendante et déshumanisante. Deuxièmement, il provoquera finalement la colère de la communauté internationale à notre égard, y compris celle de la nouvelle Administration US. Tristement, cela pourrait être, la seule chance pour que se produise un réel changement ."

Hadidi cite ce passage puis rappelle certains points de la carrière politique de Netanyahu, mais seulement pour faire remarquer que " le point de vue authentique israélien" dont parle Gideon Levy, n'a pas changer, en fait tout ce qu'on peut attendre c'est plus de ce "mélange de terreur et de sauvagerie" qui lui est propre.

Source : www.uruknet.info?p=51605 - 07/02/09

Le tandem Netanyahu Lieberman.
Les deux hommes sont d'accord sur le thème central de la campagne d'Avigdor Lieberman du parti d'extrême droite Yisraël Beitenou à savoir :

"Pas de Citoyenneté sans Loyauté"

Lieberman a promis à ses supporters d'extrême droite que s'il était élu premier ministre il ferait voter une loi pour concrétiser ce slogan de campagne qui vise à dépouiller de la citoyenneté israélienne toute personne refusant de prêter serment de loyauté à l'état SIONISTE JUIF. Il est bien évident que cette exigence raciste vise principalement la population arabe israélienne. Lieberman n'a jamais caché son intention d'accentuer le nettoyage ethnique d'Israël, y compris en rattachant une partie de la Galilée, principalement peuplée d'arabes israéliens, au futur "état palestinien" constitué de Bandoustans après annexion d'une grande partie des colonies de Cisjordanie. il a d'ailleurs affirmé lui-même devant ses supporters que cette proposition de loi vise "à combattre le manque de loyauté des arabes israéliens" qu'il considère comme une cinquième colonne.

Jeudi , le dirigeant du Likud - dont la Charte du parti ne reconnaît pas le droit à la création d'un état palestinien : " Le gouvernement d'Israël refuse catégoriquement l'établissement d'un Etat arabe palestinien à l'Ouest du Jourdain", Netanyahu, parlant de "paix économique" avec les Palestiniens, autrement dit renforcer l'état d'Apartheid - a déclaré dans une interview accordée à la chaîne TV2 que cette loi était tout à fait "légitime", qu'elle avait déjà été proposée par un député du Likud, Yisrael Katz, mais qu'elle posait un problème d'application.

Il existe un exemple dans l'histoire d'une telle loi, c'est une loi Nazie de 1935 concernant les "certificats de citoyenneté". Dans un article d'opinion publié sur Ynetnews (site du quotidien israélien à grand tirage Yedihot Aharonot) un professeur de psychologie israélien à l'Université hébraique, Leon Deouell, a expliqué la dangerosité d'une telle loi :

"Le slogan " sans loyauté pas de citoyenneté" appartient aux régimes les plus sombres. Dans de tels régimes, des individus ont été détenus, torturés, envoyés dans des camps de travail ou de réhabilitation, ou ont simplement "disparu" parce que quelqu'un les soupçonnaient de ne pas être loyaux. Dans de tels régimes, les citoyens vivent dans la frayeur et ont peur de s'exprimer craignant que quelqu'un interprète ce qu'ils disent comme une critique; ils se racontent en secret des blagues (oublier les satires politiques à la TV) tout en redoutant que des voisins ou amis ne les dénoncent.

"Sans loyauté pas de citoyenneté" cela semble logique et parle à notre sens naturel de la justice. C'est pourquoi ce slogan semble légitime. Pourquoi l'état devrait-il répandre ses bienfaits auprès de ceux qui ne sont pas loyaux et le critique ? Cependant, c'est un piège qui nous conduira à une vie de frayeur. Après tout, qui va déterminer ce que veut dire loyauté ? Et comment allons nous faire la distinction entre le manque de loyauté vis à vis de l'état, et celle d'une position critique vis à vis des autorités ? A partir du moment ou la loyauté sera déterminée par les autorités, toute forme de critique sera considérée comme un manque de loyauté. "


Il continue ensuite en expliquant comme ce processus s'enracine et se développe pour finalement ériger un état fasciste, exigeant une soumission totale de tous ses citoyens, et conclut que Lieberman et son parti appellent à la destruction des " droits élémentaires démocratiques".

"Lieberman ne parle pas de la plupart des citoyens. Pourtant cela les concerne tous. Il parle de quiconque n'est pas d'accord avec sa perception de l'état et sa direction. S'il vous plaît lisez le programme d'Yisrael Beitenou, il ne dissimule rien. Dans la clause portant sur "Citoyenneté et Egalité", sous l'intitulé " attitude plus stricte contre la subversion" est écrit : " nous agirons pour bannir les partis et mouvements dont les mots ou les actes constituent une incitation contre l' Etat d'Israël comme Etat Sioniste Juif et qui sapent son existence".

"Ensuite, regardez les flashs publicitaires de la campagne électorale d'Yisraël Beitenou à la TV qui montrent des cas de manque de loyauté, suivis par une voix off menaçante disant " pas de citoyenneté sans loyauté". Et quels sont les exemples fournis ? Des manifestants protestant contre l'opération à Gaza tenant des pancartes près de la cloture de l'Université de Jerusalem. La conclusion c 'est que ceux qui protestent contre les décisions du gouvernement manquent de loyauté. C'est dit de manière claire et nette. Et, où situons nous la ligne rouge en matière de loyauté ? Balad (parti arabe israélien ndlt) ? Hadash (parti communiste israélien ndlt) ? Meretz (parti de gauche équivalent du PS français ndlt) ? Ou peut être Kadima qui a engagé des pourparlers pour rendre les Hauteurs du Golan ?

"Et sur le plan personnel - avez vous fait un don à Peace Now ? Avez vous participé au rassemblement de masse après le massacre de Sabra et Chatila ? ( diffamer le pays publiquement). Avez vous exprimer votre solidarité avec le Mouvement des 4 mères ? ( affaiblir la volonté des troupes au Liban). Avec vous soutenu les Accords d'Oslo lors du rassemblement pour la Paix le 4 Novembre 1995 ? Peut être avez vous soutenu le démantelement des colonies de Gaza ? ( Faire la promotion de la rédition de territoire à l'ennemi et contribution au succès du terrorisme)."


Comme de nombreux exemples historiques le montrent clairement, d'abord ce type de loi est utilisé contre des minorités pour être étendu ensuite à tous les citoyens qui vivent dans la peur de perdre leur emploi, leur logement, que leur famille soit menacée et qui choisissent de se taire à l'exception de quelques rares individus qui pourchassés s'exilent craignant pour leur vie. C'est une réalité qu'ont du affronté à différentes époques de nombreux citoyens dans des pays comme l'Allemagne, l'Espagne, le Portugal, la Grèce, l'Argentine, le Chili, l'Afrique du Sud etc...

Il n'y a rien non plus à attendre du tandem Livni Barak comme l' a montré la dernière offensive barbare contre la population palestinienne de la Bande de Gaza. Eux aussi sont prêts à tout pour assurer la survie du Sionisme, car il s'agit bien de la survie non pas d'un Etat mais d'un régime qui a finalement dévoilé son vrai visage celui du colonialisme le plus brutal, le plus sanglant de l'histoire moderne.

Information complémentaire

Commentaires d'arabes israéliens d'Umm al Fahm, sur la montée en puissance de Lieberman et de l'extrême droite israélienne
Video

Dimanche 08 Février 2009
http://www.planetenonviolence.org/Elections-Israeliennes-Le-Vrai-Visage-Du-Sionisme-Devoile,-Celui-D-Un-Regime-Colonial-Raciste-Fasciste_a1816.html?PHPSESSID=b5e9cb91dc65684acc3efc85b69d6f56
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9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 21:04


Armes anciennes (Photo: Courtesy of Israel Police)
Armes anciennes (Photo: Courtesy of Israel Police)
Des armes d'avant l'indépendance découvertes dans une synagogue

Des ouvriers travaillant dans une synagogue ont découvert une malle renfermant des armes de l'époque de la Haganah alors qu'ils étaient en train de nettoyer une remise attenante.

Raanan Ben-Zur, Yediot (Sionistan) 5 février 2009


Des armes datant d'avant l'indépendance d'Israël ont été découvertes dans une grande synagogue d'Hod Hasharon dans la région centre d'Israël.


http://mounadil.blogspot.com/
Cet endroit qui, selon les responsables du lieu de culte servait de centre de réunion pour des membres de la Haganah dans les années 1940. Les armes seraient restées là depuis là guerre d'indépendance d'Israël.
Ils affirment que les dizaines de fidèles qui fréquentent la synagogue, située près du centre d'affaires, n'étaient probablement pas au courant de la présence de ces armes.

La cache a été découverte quand les agents d'entretien du bâtiment ont décidé de nettoyer une remise attenante au deuxième étage de la synagogue. Les armes – trois grenades assourdissantes, un pistolet mitrailleur Sten, des chargeurs et un casque en acier, étaient stockées dans une malle en bois trouvée dans la pièce.

Pour l'instant, on ne sait pas si la cache d'armes appartenait à l'organisation ou si c'était simplement une planque privée appartenant à un de ses membres.

Commentaire : sur la photo, on ne voit pas le pistolet mitrailleur Sten, peut-être caché par l'obus à gauche. On voit par contre des grenades apparemment de modèle allemand.

Selon Guysen, cette synagogue n'était pas un simple lieu de réunion mais le QG de la Haganah locale.

Lundi 09 Février 2009
http://www.alterinfo.net/Pourquoi-les-sionistes-bombardent-ils-des-mosquees-Reponse-dans-ce-post-_a29602.html
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9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 20:58

Elections Israëliennes :Le Vrai Visage Du Sionisme Dévoilé, Celui D'Un Regime Colonial Raciste Fasciste

Quelque soit l'issue des prochaines élections en Israël, le masque est définitivement tombé pour laisser désormais apparaître la vraie nature du Sionisme : dans sa cruelle brutalité raciste fascisante avec le tandem Netanyahu Lieberman, ou par la tromperie, le simulacre de démocratie, avec celui de Livni Barak. Deux slogans racistes "porteurs" dans la campagne : "Morts Aux Arabes" (voir photo ci dessous )," Pas de Citoyenneté Sans Loyauté".

Notez



Elections Israëliennes :Le Vrai Visage Du Sionisme Dévoilé, Celui D'Un Regime Colonial Raciste Fasciste
Dans un éditorial (07/02/09) paru sur AlQuds AlArabi, l'écrivain Subhi Hadidi cite un extrait d'un article de Gideon Levy, journaliste israélien, paru la veille dans le quotidien Haaretz :

"Benjamin Netanyahu sera semble-t-il le prochain premier ministre. En cela, il y a cependant quelque chose d'encourageant. L' élection de Netanyahu va libérer Israël du souci de continuer à tromper le monde : s'il peut établir un gouvernement de droite ( extrême droite en se référant aux normes européennes ndlt) le voile tombera et le véritable visage de la nation apparaîtra face aux citoyens et au reste du monde, y compris les pays arabes. Ensemble avec le monde, nous verrons quelle direction nous aurons et qui nous sommes réellement. La mascarade qui dure depuis des années sera désormais terminée.

L' élection de Netanyahu va certainement tirer le rideau sur la grande fraude - le meilleur show en ville - le mensonge des "négociations" et l'injustice du "processus de paix". Israël affirme constamment que ces actes prouvent que l'état se concentre sur la paix et la fin de l'occupation. Pendant ce temps là il a tout fait pour renforcer l'occupation et repousser toute chance d'un accord."


L'élection de Livni ou Barak signifierait la continuité de ce processus frauduleux, mais à l'opposé:

"Netanyahu offrirait quelque chose d'autre. Premièrement, il est un représentant fidèle du "point de vue israélien authentique" - une méfiance pratiquement totale des Arabes et un pessimisme quasi total quant à la possibilité d'arriver à un accord de paix avec eux, mélangé à une attitude condescendante et déshumanisante. Deuxièmement, il provoquera finalement la colère de la communauté internationale à notre égard, y compris celle de la nouvelle Administration US. Tristement, cela pourrait être, la seule chance pour que se produise un réel changement ."

Hadidi cite ce passage puis rappelle certains points de la carrière politique de Netanyahu, mais seulement pour faire remarquer que " le point de vue authentique israélien" dont parle Gideon Levy, n'a pas changer, en fait tout ce qu'on peut attendre c'est plus de ce "mélange de terreur et de sauvagerie" qui lui est propre.

Source : www.uruknet.info?p=51605 - 07/02/09

Le tandem Netanyahu Lieberman.
Les deux hommes sont d'accord sur le thème central de la campagne d'Avigdor Lieberman du parti d'extrême droite Yisraël Beitenou à savoir :

"Pas de Citoyenneté sans Loyauté"

Lieberman a promis à ses supporters d'extrême droite que s'il était élu premier ministre il ferait voter une loi pour concrétiser ce slogan de campagne qui vise à dépouiller de la citoyenneté israélienne toute personne refusant de prêter serment de loyauté à l'état SIONISTE JUIF. Il est bien évident que cette exigence raciste vise principalement la population arabe israélienne. Lieberman n'a jamais caché son intention d'accentuer le nettoyage ethnique d'Israël, y compris en rattachant une partie de la Galilée, principalement peuplée d'arabes israéliens, au futur "état palestinien" constitué de Bandoustans après annexion d'une grande partie des colonies de Cisjordanie. il a d'ailleurs affirmé lui-même devant ses supporters que cette proposition de loi vise "à combattre le manque de loyauté des arabes israéliens" qu'il considère comme une cinquième colonne.

Jeudi , le dirigeant du Likud - dont la Charte du parti ne reconnaît pas le droit à la création d'un état palestinien : " Le gouvernement d'Israël refuse catégoriquement l'établissement d'un Etat arabe palestinien à l'Ouest du Jourdain", Netanyahu, parlant de "paix économique" avec les Palestiniens, autrement dit renforcer l'état d'Apartheid - a déclaré dans une interview accordée à la chaîne TV2 que cette loi était tout à fait "légitime", qu'elle avait déjà été proposée par un député du Likud, Yisrael Katz, mais qu'elle posait un problème d'application.

Il existe un exemple dans l'histoire d'une telle loi, c'est une loi Nazie de 1935 concernant les "certificats de citoyenneté". Dans un article d'opinion publié sur Ynetnews (site du quotidien israélien à grand tirage Yedihot Aharonot) un professeur de psychologie israélien à l'Université hébraique, Leon Deouell, a expliqué la dangerosité d'une telle loi :

"Le slogan " sans loyauté pas de citoyenneté" appartient aux régimes les plus sombres. Dans de tels régimes, des individus ont été détenus, torturés, envoyés dans des camps de travail ou de réhabilitation, ou ont simplement "disparu" parce que quelqu'un les soupçonnaient de ne pas être loyaux. Dans de tels régimes, les citoyens vivent dans la frayeur et ont peur de s'exprimer craignant que quelqu'un interprète ce qu'ils disent comme une critique; ils se racontent en secret des blagues (oublier les satires politiques à la TV) tout en redoutant que des voisins ou amis ne les dénoncent.

"Sans loyauté pas de citoyenneté" cela semble logique et parle à notre sens naturel de la justice. C'est pourquoi ce slogan semble légitime. Pourquoi l'état devrait-il répandre ses bienfaits auprès de ceux qui ne sont pas loyaux et le critique ? Cependant, c'est un piège qui nous conduira à une vie de frayeur. Après tout, qui va déterminer ce que veut dire loyauté ? Et comment allons nous faire la distinction entre le manque de loyauté vis à vis de l'état, et celle d'une position critique vis à vis des autorités ? A partir du moment ou la loyauté sera déterminée par les autorités, toute forme de critique sera considérée comme un manque de loyauté. "


Il continue ensuite en expliquant comme ce processus s'enracine et se développe pour finalement ériger un état fasciste, exigeant une soumission totale de tous ses citoyens, et conclut que Lieberman et son parti appellent à la destruction des " droits élémentaires démocratiques".

"Lieberman ne parle pas de la plupart des citoyens. Pourtant cela les concerne tous. Il parle de quiconque n'est pas d'accord avec sa perception de l'état et sa direction. S'il vous plaît lisez le programme d'Yisrael Beitenou, il ne dissimule rien. Dans la clause portant sur "Citoyenneté et Egalité", sous l'intitulé " attitude plus stricte contre la subversion" est écrit : " nous agirons pour bannir les partis et mouvements dont les mots ou les actes constituent une incitation contre l' Etat d'Israël comme Etat Sioniste Juif et qui sapent son existence".

"Ensuite, regardez les flashs publicitaires de la campagne électorale d'Yisraël Beitenou à la TV qui montrent des cas de manque de loyauté, suivis par une voix off menaçante disant " pas de citoyenneté sans loyauté". Et quels sont les exemples fournis ? Des manifestants protestant contre l'opération à Gaza tenant des pancartes près de la cloture de l'Université de Jerusalem. La conclusion c 'est que ceux qui protestent contre les décisions du gouvernement manquent de loyauté. C'est dit de manière claire et nette. Et, où situons nous la ligne rouge en matière de loyauté ? Balad (parti arabe israélien ndlt) ? Hadash (parti communiste israélien ndlt) ? Meretz (parti de gauche équivalent du PS français ndlt) ? Ou peut être Kadima qui a engagé des pourparlers pour rendre les Hauteurs du Golan ?

"Et sur le plan personnel - avez vous fait un don à Peace Now ? Avez vous participé au rassemblement de masse après le massacre de Sabra et Chatila ? ( diffamer le pays publiquement). Avez vous exprimer votre solidarité avec le Mouvement des 4 mères ? ( affaiblir la volonté des troupes au Liban). Avec vous soutenu les Accords d'Oslo lors du rassemblement pour la Paix le 4 Novembre 1995 ? Peut être avez vous soutenu le démantelement des colonies de Gaza ? ( Faire la promotion de la rédition de territoire à l'ennemi et contribution au succès du terrorisme)."


Comme de nombreux exemples historiques le montrent clairement, d'abord ce type de loi est utilisé contre des minorités pour être étendu ensuite à tous les citoyens qui vivent dans la peur de perdre leur emploi, leur logement, que leur famille soit menacée et qui choisissent de se taire à l'exception de quelques rares individus qui pourchassés s'exilent craignant pour leur vie. C'est une réalité qu'ont du affronté à différentes époques de nombreux citoyens dans des pays comme l'Allemagne, l'Espagne, le Portugal, la Grèce, l'Argentine, le Chili, l'Afrique du Sud etc...

Il n'y a rien non plus à attendre du tandem Livni Barak comme l' a montré la dernière offensive barbare contre la population palestinienne de la Bande de Gaza. Eux aussi sont prêts à tout pour assurer la survie du Sionisme, car il s'agit bien de la survie non pas d'un Etat mais d'un régime qui a finalement dévoilé son vrai visage celui du colonialisme le plus brutal, le plus sanglant de l'histoire moderne.

Information complémentaire

Commentaires d'arabes israéliens d'Umm al Fahm, sur la montée en puissance de Lieberman et de l'extrême droite israélienne
Video

Dimanche 08 Février 2009
Myriam Abraham

http://www.planetenonviolence.org

Lundi 09 Février 2009
http://www.alterinfo.net/Elections-Israeliennes-Le-Vrai-Visage-Du-Sionisme-Devoile,-Celui-D-Un-Regime-Colonial-Raciste-Fasciste_a29611.html
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9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 10:01

Publié le 8-02-2009


La marine israélienne a bombardé samedi plusieurs zones du nord et de l’ouest de la plage de Gaza, causant d’importants dégâts à des dizaines de bateaux de pêche appartenant à des pêcheurs de Gaza, rapporte le site d’ISM. 

"Le site web d’informations Arabs48 a déclaré que des navires de la marine israélienne avaient ouvert le feu sur les pêcheurs et leurs bateaux afin de les empêcher de pêcher.

Vendredi, un pêcheur palestinien avait été blessé lorsque l’armée israélienne a ouvert le feu sur des dizaines d’habitations et de bateaux de pêche, à Rafah, dans la partie sud de la bande de Gaza.

Le siège israélien actuel dans la bande de Gaza impose un blocus dans tous les aspects de la vie puisqu’il comprend la fermeture de tous les points de passages frontaliers, la fermeture des points de passages commerciaux, et interdit aux pêcheurs de pêcher, mettant ainsi un terme à leurs seules sources de revenus.

Le siège met également en danger la vie de centaines de malades puisqu’ils ne sont pas autorisés à quitter Gaza pour un traitement médical en Egypte, en Israël ou ailleurs.

Les centres médicaux et hôpitaux manquent de produits de base et les équipements médicaux qui ont besoin de pièces de rechange ou d’être remplacés ont été mis de côté en raison du siège.

Il est à noter que samedi, l’armée israélienne a envahi la ville Khuza’a, à Khan Younis, dans la partie sud de la bande de Gaza.

Des témoins ont signalé qu’au moins quatre bulldozers de l’armée et six tanks ont fait une incursion sur 600 mètres dans la ville et rasé des terres alors que les soldats tiraient sur plusieurs maisons, aucun blessé n’a été signalé".

Source : http://ism-france.org/news/article.php ?id=11165&type=communique&lesujet=Incursions

CAPJPO-EuroPalestine

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9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 09:53

Publié le 8-02-2009


la Cour suprême israélienne a approuvé l’effacement du village palestinien de Khirbet Tana, et l’expulsion de ses habitants de leurs terres

"La Cour suprême israélienne autorise une nouvelle démolition du village de Khirbet Tana

Lundi 26 janvier 2009, la Cour suprême israélienne a décidé de rejeter la requête qu’avaient déposée les habitants du village palestinien de Khirbet Tana, l’Association pour les Droits civils en Israël (ACRI) et les Rabbins pour les Droits de l’Homme, et qui demandait qu’on ne démolisse pas leurs maisons et qu’on établisse un plan directeur permettant de construire légalement dans le village. Les quelque 25 familles vivant dans le village se sont vu notifier qu’elles seraient prochainement obligées de quitter leurs maisons. Les requérants ont insisté sur le fait que l’Administration civile ne leur permettait pas d’obtenir de permis de bâtir et les contraignait à choisir entre deux options fâcheuses : bâtir sans permis ou rester sans toit.

Au cours des débats, le représentant de l’Etat a reconnu que même si les villageois agissaient en suivant les règles et sollicitaient des permis de bâtir, les chances pour eux d’en obtenir étaient extrêmement minces. Le représentant des requérants, l’avocat Nasrat Dakwar de l’Association pour les Droits civils en Israël, a présenté une lettre envoyée il y a deux ans par le Conseiller Juridique du gouvernement, Meni Mazouz, au Ministre de la Défense de l’époque, Amir Peretz, dans laquelle il notait qu’alors que l’étendue de la construction sans permis parmi les Palestiniens est le double de celle que l’on trouve parmi les colons, l’étendue des démolitions y est dix fois plus élevée. L’avocat Nasrat Dakwar a rappelé que la politique israélienne de planification en « Territoires C » est entièrement fondée sur une discrimination institutionnalisée entre Palestiniens et Israéliens : la plupart des villages palestiniens souffrent d’une absence de plans directeurs approuvés et permettant la construction et le développement, alors que les colonies voisines jouissent de plans directeurs modernes et détaillés, établis par l’Administration civile. Les autorités de l’Administration civile travaillent vigoureusement à la démolition des maisons d’habitants palestiniens ; ces mêmes autorités permettent et même aident les avant-postes illégaux de la région, « Gevaot Olam » et « Giva 777 », à poursuivre leur expansion sans encombre.

L’avocat Nasrat Dakwar : « A l’heure où se publiaient des informations portant sur l’importance de la construction illégale dans les colonies et les avant-postes, nous avons eu droit à un rappel de la fermeté de l’appareil judiciaire à faire respecter les lois de la planification dès lors qu’il s’agit de Palestiniens. En prenant pour prétexte une politique de planification légale et casher, la Cour suprême a approuvé l’effacement d’un village palestinien et l’expulsion de ses habitants de leurs terres. La discrimination institutionnalisée entre Israéliens et Palestiniens en "Territoire C" a pour visée de limiter l’établissement de Palestiniens et de permettre l’expansion de l’entreprise de colonisation. Les autorités de contrôle font usage de la loi pour les besoins de l’essor d’une politique qui est par essence illégale. Dans ces conditions, les qualifications de construction légale et illégale ne sont qu’une farce. »

Le rabbin Arik Asherman, qui préside le mouvement des « Rabbins pour les Droits de l’Homme » : « Nous sommes profondément déçus de voir les juges parfaitement non disposés à reconnaître le mode de vie unique des agriculteurs de Khirbet Tana qui demeurent attachés à la terre en dépit des mauvais traitements incessants infligés par l’armée. Dans la tradition juive, le juge a l’obligation de s’imprégner et se rendre compte par lui-même avant de rendre son verdict. Je suis sûr que si les juges étaient d’accord de venir sur place pour voir et comprendre le mode de vie de l’endroit, ils n’enterreraient pas définitivement le sort de gens pour qui la Cour suprême de l’Etat d’Israël est l’ultime recours. »

ACRI

(Association pour les droits civils en Israël), 3 février 2009

http://www.acri. org.il/story. aspx ?id=2039

(Traduction de l’hébreu : Michel Ghys)

CAPJPO-EuroPalestine

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9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 09:24
Dans quelques jours, le 10 février, Israël élira ses nouveaux dirigeants au cours d’élections législatives. Les trois principaux candidats sont Tzipi Livni du parti Kadima (le parti d’Ariel Sharon), Ehoud Barak du parti Travailliste et Benjamin Netanyahou du Likoud.
(JPG)
Netanyaou

Avant la « guerre » de Gaza, il y avait deux chevaux dans la course : Livni contre Netanyahou, avec pour ce dernier des sondages lui donnant une bonne marge d’avance. La course est passée à trois chevaux grâce à la « guerre » de Gaza lancée par Livni et Barak. Barak a vu gonfler son score et il est à nouveau dans la course. Même s’il n’est pas élu, son parti obtiendra sensiblement plus de sièges qu’il ne l’escomptait il y a quelques mois.

Mais le favori a toujours été Benjamin Netanyahou et il reste, aux yeux de la majorité des journalistes israéliens (Gideon Lévy, de Haaretz) ou des militants (Jeff Halper de l’ICAHD), le plus que probable futur Premier ministre.

Le monde espère que cette élection sera aussi « régulière et démocratique » (comme l’ont dit Jimmy Carter et la plupart des observateurs internationaux) que les dernières élections palestiniennes qui ont eu lieu en 2006 et qui furent gagnées à une large majorité par le Hamas.

Nous savons ce qui s’est produite ensuite. Pour la faire courte, rappelons qu’Israël et la majorité de la communauté internationale ont refusé de reconnaître le Hamas comme un parti légitime et ont ensuite refusé de reconnaître le gouvernement d’unité nationale nouvellement formé (en mars 2007).

Abbas, dont le but a toujours été d’être reconnu par les Etats-Unis et Israël, a chassé le Hamas du gouvernement pour en former un nouveau avec pour Premier ministre Salam Fayyad, politicien et économiste made in USA. Une guerre préventive a été lancée par le Hamas contre le Fatah et les milices dirigées par Mohamed Dahlan et appuyées par Israël et les Etats-Unis, et le Hamas a « pris le contrôle » de la Bande de Gaza.

Même s’ils ont réagi par de l’étonnement et en condamnant fermement ce coup, les Etats-Unis et Israël avaient atteint un de leurs objectifs à long terme en Palestine. La stratégie du « diviser pour régner » (stratégie employée avec un grand succès par les Etats-Unis au cours de leur histoire) était de retour avec une Cisjordanie devenant le territoire de la respectable (comprenez : collaborante) Autorité Palestinienne et Gaza transformé en un Hamastan islamique et malfaisant.

S’en est suivi un blocus israélien - internationalement soutenu - de la Bande de Gaza et, encore une fois pour la faire courte, la « guerre » de Gaza a été lancée en décembre 2008 par Israël. Nous voilà aujourd’hui 1300 Palestiniens tués et 5000 blessés plus tard. Mais pourquoi tout ceci a-t-il eu lieu ? Quelle a été la raison officielle donnée par Israël et la communauté internationale pour ne pas reconnaître le Hamas ? La raison avancée était que le Hamas refusait de reconnaître Israël et qu’il avait une Charte appelant à la destruction de l’Etat juif.

Tout le monde (politiciens et dirigeants des groupes de médias) ont accepté cela sans poser quelques questions importantes. Quel Israël le Hamas devrait-il reconnaître ? Israël n’a pas encore déclaré quelles étaient ses frontières. Le Hamas devrait-il reconnaître l’Israël de 1948 ? L’Israël de 1967 ? L’Israël de 2009 avec son mur de l’apartheid, ses colonies (la construction y a augmenté de 60 pourcent en 2008, l’année du « Processus de Paix » d’Annapolis - selon un rapport de La Paix Maintenant), avec ses citoyens arabes de seconde classe et avec l’annexion de Jérusalem-Est ?

Tout observateur avisé aurait aussi pu faire objection en rappelant que le Hamas (par la voix de Haniyeh et de Meshal) a dit à plusieurs reprises qu’il était disposé à accepter Israël comme entité politique à l’intérieur des frontières de 1967. Il ne vous faut pas chercher beaucoup pour cela : cela a été énoncé, entre autres, dans le Guardian et le Washington Post, ce qui signifie qu’en acceptant une solution à deux Etats, le Hamas est maintenant aligné sur l’essentiel de la communauté internationale.

Une autre question n’a cessé de revenir. Il nous faudrait entendre que le problème réside dans la Charte du Hamas. Quoi que Meshal ou Haniyeh pussent être disposés à accepter, la Charte revenait les hanter en permanence. Mais qu’en est-il de la Charte du Likoud ? Avec Netanyahou et son parti de droite prêts à accéder au pouvoir, il est juste de chercher à en savoir un peu plus à leur sujet.

Le chapitre « Paix et Sécurité » de la plateforme du Likoud, un document récent (1999), commence par déclarer : « La paix est un objectif premier de l’Etat d’Israël. Le Likoud renforcera les accords de paix existants avec les pays arabes et s’efforcera d’aboutir à des accords de paix avec tous les voisins d’Israël, dans le but d’arriver à une solution globale du conflit arabo-israélien ».

Mais alors, à propos des colonies, il poursuit ainsi : « Les communautés juives de Judée, Samarie et Gaza sont la réalisation des valeurs sionistes.

La colonisation du pays est l’expression claire du droit irréfutable du peuple juif sur la Terre d’Israël et constitue un atout important dans la défense des intérêts vitaux de l’Etat d’Israël. Le Likoud continuera de renforcer et de développer ces communautés et il empêchera leur déracinement ».

Voilà dès lors anéanti tout espoir d’une solution à deux Etats.

A propos de l’autonomie palestinienne, le texte dit ceci : « Le gouvernement d’Israël rejette catégoriquement l’établissement d’un Etat arabe palestinien à l’ouest du Jourdain. Les Palestiniens peuvent mener leur vie librement dans le cadre d’une autonomie mais pas en tant qu’Etat indépendant et souverain. Ainsi par exemple, en matière d’affaires étrangères, de sécurité, d’immigration et d’écologie, leur activité sera limitée pour se conformer aux impératifs de l’existence d’Israël, de sa sécurité et de ses besoins nationaux ».

Anéanti cette fois tout espoir de voir un Etat palestinien souverain.

Sur Jérusalem : « Jérusalem est la capitale éternelle et unifiée de l’Etat d’Israël et seulement d’Israël. Le gouvernement rejettera catégoriquement les propositions palestiniens de division de Jérusalem, y compris le plan de partage de la ville qui a été présenté au Parlement israélien par les factions arabes et soutenu par de nombreux membres du parti Travailliste et du Meretz ». Voilà qui anéantit toute chance de futures négociations de paix puisque Jérusalem-Est comme capitale d’un futur Etat palestinien est une question non négociable pour n’importe quel Palestinien.

Nous avons par conséquent établi que la Charte du Likoud ne reconnaissait pas la Palestine et n’acceptera pas un Etat palestinien souverain. La toute prochaine non reconnaissance du Likoud par la communauté internationale et la mise en place d’un blocus contre Israël ne devrait dès lors pas apparaître comme une surprise pour les Israéliens.

Frank Barat The Comment Factory, 30 janvier 2009

vendredi 6 février 2009 - Cet article, traduction de Michel Ghys, peut être consulté ici :
http://www.aloufok.net/spip.php?art...
L’original, ici :
http://www.thecommentfactory.com/li.
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7 février 2009 6 07 /02 /février /2009 22:25


Israël arme les rebelles au Darfour

Newsvine.com, 2 février 2009


      L’agence de presse d'État soudanaise a annoncé aujourd'hui que le groupe rebelle opérant dans le pays de la région du Darfour, le Mouvement justice et Égalité (JEM), a reçu une importante aide militaire des Sionistes d’Israël. Elle a signalé que l'implication d’Israël dans cette affaire concernait des transferts d'armement militaire et du soutien logistique.


      Selon Sudan News Agency (SUNA), l'agence de presse officielle du Soudan, les expéditions d'armes en provenance d'Israël ont transité par la France, d’où elles ont été expédiées au Tchad. Le gouvernement soudanais de Omar al-Bashir a accusé le Tchad de fournir de l'aide militaire et logistique aux groupes rebelles pour leurs attentats dans la région du Darfour.


      La JEM et l'Armée de Libération du Soudan (SLA), sont les deux principales factions rebelles engagées dans un conflit contre le gouvernement du Soudan. Ces groupes rebelles pro-occidentaux cherchent à saper le gouvernement soudanais dans l'espoir de créer une économie de marché et de favoriser les liens avec le business impérialiste de l'Occident.


      L’implication des Sionistes israéliens est ironique quand l’on considère leurs accusations contre les pays arabes et islamiques qui auraient fourni une assistance en matériel militaire au mouvement Hamas et aux autres organisations de résistance palestiniennes.



Original : freemediaproductions.newsvine.com/_news/2009/02/02/2384067-israel-arming-darfur-rebels?commentId=5152190
Traduction libre de Pétrus Lombard pour Alter Info


Vendredi 06 Février 2009
http://www.alterinfo.net/Israel-arme-les-rebelles-au-Darfour_a29494.html
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7 février 2009 6 07 /02 /février /2009 22:22
Un Djihad de l’armée israélienne ?
Le pouvoir de la droite religieuse dans l’armée est révélateur de tendances sociales plus larges au sein d’Israël...
écrit par Jonathan Cook.

Les extrémistes religieux sortent du rang

Les rabbins extrémistes et leurs adeptes, voulant à tout prix faire leur guerre sainte contre les Palestiniens, prennent furtivement le pouvoir dans l’armée israélienne, selon des critiques.

Dans le même temps, un historien militaire parle de la « théologisation » rapide de l’armée israélienne, il y a maintenant des unités entières composées de soldats combattants religieux dont beaucoup sont basés dans les colonies de Cisjordanie. Ils répondent à la ligne dure des rabbins qui appellent à la création d’un Grand Israël comprenant les territoires occupés palestiniens.

Leur influence dans la formation des objectifs et des méthodes de l’armée commence à se faire sentir, selon des observateurs, alors que de plus en plus de diplômés des écoles d’officier sortent de la population religieuse extrémiste. «  Nous somme arrivés au point où un nombre décisif de soldats religieux essaient de négocier avec l’armée comment et à quelles fins la force armée doit être utilisée sur le champ de bataille » dit Yigal Levy, sociologue politique à l’Université Open, auteur de plusieurs livres sur l’armée israélienne.

Ce climat a été évident dans « la force excessive » employée lors de la récente opération de Gaza, indique le Dr Levy. Plus de 1 300 Palestiniens ont été tués, en majorité des civils, des milliers ont été blessés et des quartiers entiers de Gaza ont été rasés. « Quand des soldats, dont certains laïcs, sont imprégnés d’idées théologiques, cela les rend moins sensibles aux droits humains et à la souffrance de l’autre partie. »

Le rôle accru des groupes religieux extrémistes dans l’armée est apparu clairement la semaine dernière quand on apprit que le rabbinat de l’armée avait remis une brochure aux soldats qui se préparaient pour les 22 jours d’offensive contre Gaza.

Selon Yesh Din, groupe israélien de défense des droits de l’homme, le matériel contenait des messages « à la limite de l’incitation raciste contre le peuple palestinien » et pourrait avoir encouragé les soldats à ignorer le droit international. La brochure cite abondamment Shlomo Avinrer, un rabbin d’extrême droite qui dirige un séminaire religieux dans le quartier musulman de Jérusalem-Est. Pour lui, les Palestiniens sont les Philistins, l’ennemi biblique des Juifs. Il conseille : « Quand vous montrez de la clémence à l’égard d’un ennemi cruel, vous vous rendez cruels à l’égard des soldats purs et sincères... Il s’agit d’une guerre contre des assassins. » Il cite également l’interdiction biblique de « rendre un seul millimètre » du Grand Israël.

La brochure a été approuvée par le grand rabbin de l’armée, le général de brigade Avichai Ronsky, qui serait déterminé à grandir les « valeurs de combat » de l’armée après son échec à écraser le Hezbollah au Liban en 2006.

Le général Ronsky a été nommé il y a trois ans dans une démarche qui devait conduire, selon les médias israéliens, à calmer les éléments religieux de la ligne dure au sein de l’armée et de la communauté des colons. Le général Ronsky, lui-même colon de la communauté d’Itamar en Cisjordanie, près de Naplouse, est proche des groupes d’extrême droite. Selon certains articles, il rend régulièrement visite à des membres emprisonnés des groupes terroristes juifs ; il a offert sa maison à un colon qui a été mis en résidence surveillée pour avoir blessé des Palestiniens ; et il a introduit des officiers supérieurs auprès d’un petit groupe de colons extrémistes qui vivent au milieu des 150 000 Palestiniens d’Hébron. Il a encore radicalement réformé le rabbinat, fondé à l’origine pour proposer des services religieux aux soldats religieux et leur garantir la possibilité d’observer le sabbat et de manger casher dans les cantines de l’armée.

Au cours de l’année passée, le rabbinat a en réalité repris le rôle des corps d’éducation de l’armée par le biais du Département de la conscience juive, qui coordonne ses activités avec Elad, une organisation de colons active à Jérusalem-Est. En octobre, le quotidien Ha’aretz citait sans le nommer un officier supérieur qui accusait le rabbinat de faire subir aux troupes un « lavage de cerveau » religieux et politique. Selon le Dr Levy, le pouvoir du rabbinat de l’armée se renforce en même temps que gonflent les rangs des soldats religieux.

Le groupe Briser le Silence, projet conduit par des soldats qui veulent faire connaître le comportement de l’armée à l’égard des Palestiniens, a déclaré que la brochure remise aux soldats dans la bande de Gaza avait vu le jour chez les colons d’Hébron. « Le document y existait depuis au moins 2003 » dit Mikhael Manekin, 29 ans, l’un des dirigeants du groupe, et lui-même pratiquant religieux. « Mais ce qui est nouveau, c’est que l’armée se soit faite le sous-traitant de la promotion des opinions des colons extrémistes auprès de ses soldats. »

Le pouvoir de la droite religieuse dans l’armée est révélateur de tendances sociales plus larges au sein d’Israël, dit le Dr Levy. Et il souligne que les coopératives rurales, connues sous le nom de kibboutz et qui étaient jadis le lieu de vie des classes moyennes d’Israël et produisaient la majeure partie de ses corps d’officiers, étaient en régression depuis le début des années 1980. « Le vide laissé par leur retrait progressif de l’armée a été comblé par les jeunes religieux et les enfants des colonies. Ceux-ci dominent aujourd’hui dans de nombreuses branches de l’armée. » Selon les chiffres cités dans les médias israéliens, plus d’un tiers de tous les soldats combattants d’Israël sont des religieux, ainsi que plus de 40% des diplômés des écoles d’officier.

L’armée a encouragé cette tendance en créant des yeshivas hesder, séminaires dans lesquels les jeunes peuvent combiner les études bibliques avec le service militaire dans des unités religieuses séparées. Beaucoup des yeshivas sont basées en Cisjordanie où les étudiants sont formés par les rabbins extrémistes des colonies. Ehud Barak, ministre de la Défense, en a très vite étendu le programme l’été dernier, approuvant 4 yeshivas, dont 3 sont basées dans les colonies. 10 autres seraient en attente d’approbation.

Mr Manekin, cependant, a déconseillé d’imputer la responsabilité de la violence contre les civils à Gaza à la seule influence des extrémistes religieux.

« L’armée en Israël reste toujours dirigée par des élites laïques et elles ont toujours été négligentes à l’égard de la sécurité des civils quand elles font la guerre. Le nationalisme juif qui justifie les morts palestiniens est tout aussi dangereux que l’extrémisme religieux. »


(JPG) Jonathan Cook est écrivain et journaliste. Ses derniers livres : Disappearing Palestine : Israel’s Experiments in Human Despair, (Zed Books en Grand-Bretagne et aux Etats-Unis), octobre 2008, Israel and the Clash of Civilisations : Iraq, Iran and the Plan to Remake the Middle East (Pluto Press) et Disappearing Palestine : Israel’s Experiments in Human Despair (Zed Books). Son site : http://www.jkcook.net, son mel : jcook@thenational.ae.


Nazareth, le 4 février 2009 - Counterpunch - (Image en-tête SIPA) - traduction : JPP

http://www.info-palestine.net/



Samedi 07 Février 2009

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6 février 2009 5 06 /02 /février /2009 10:14

 

Israël a libéré les militants du cargo arraisonné au large de la Bande de Gaza

vendredi 6 février 2009, par La Rédaction




Dix militants et journalistes qui se trouvaient à bord du cargo d’aide humanitaire arraisonné par Israël au large de la Bande de Gaza ont été libérés au Liban.
Les neuf Libanais et un Palestinien résidant au Liban ont été conduit avec l’aide des forces de maintien de paix des Nations unies à la frontière d’Israël et du Liban, à Naqoura, une ville côtière, vendredi matin. Ils font partie des 18 militants qu’Israël a expulsé après les avoir retenus prisonniers quelques heures.
Un autre passager, l’ancien archevêque catholique grec de Jérusalem Hillarion Capucci, âgé de 86 ans, a été emmené sur les hauteurs du Golan d’où il a pu regagner la Syrie.

( Vendredi, 06 février 2009 - Avec les agences de presse )

http://www.aloufok.net/spip.php?article107

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