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Noesam@Voila.fr

  • : sionazisme
  • : Tout Juif qui se respecte, religieux ou séculier, ne peut plus garder le silence, voir pire, soutenir le régime sioniste, et ses crimes de génocide perpétrés contre le peuple palestinien...La secte sioniste est à l’opposé du Judaïsme. .................... Mensonge, désinformation, agression, violence et désobéissance de la loi internationale sont aujourd’hui les principales caractéristiques du sionisme israélien en Palestine.
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Israèl est contre TORAH

*"Les sionistes me dégoûtent autant que les nazis."
(Victor Klemperer, philologue allemand d'origine juive, 1881-1960)

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L’initiative sioniste de proclamer l’État d’Israël constitue une révolte contre la volonté divine, contre la Torah, une révolte qui a engendré une vague interminable de violence et de souffrance. À l’occasion de la fondation de l’État hérétique, les juifs fidèles à la Torah pleurent cette tentative d’extirper les enseignements de la Torah, de transformer les juifs en une « nation laïque » et de réduire le judaïsme au nationalisme.......Nous déplorons les tragédies que la révolution sioniste a provoquées chez les Palestiniens, notamment des déportations, l’oppression et la subjugation..Que nous méritions que cette année toutes les nations, en acceptant la souverainet

é divine, puissent se réjouir dans une Palestine libre et dans une Jérusalem libre! Amen. Offert par Netouré Karta International : www.nkusa.orglink

                                               


   

 


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FATHER OF SIONAZISJACOB HITLER

La prétendue ascendance juive d'Hitler: Une "explication" par la haine de soi
Une publication parue cette semaine a attiré mon attention. Il s’agit ni plus ni moins de la généalogie d’Adolf Hitler qui aurait des ascendants juifs !! Dans son article, Gilles Bonafi présente une fiche des Renseignements généraux que le magazine Sciences et Avenir a publié en mars 2009, et où on peut clairement lire le deuxième prénom d’Hitler : Jacob. Adolf Jacob Hitler serait le petit-fils de Salomon Mayer Rothschild. Cette information a été divulguée par deux sources de très haut niveau : Hansjurgen Koehler officier d’Heydrich, qui était lui-même l’adjoint direct d’Heinrich Himmler et Walter Langer le psychiatre qui a réalisé le profil psychologique d’Hitler pour l’OSS, les services secrets US pendant la Seconde Guerre mondiale.
SOURCE ;alterinfo

Archives

27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 00:23
Monde Arabe

Les Démons De L'Antisémitisme Et Les Anges Du Racisme - Nasri Sayegh - Assafir

" Nous et l'Occident nous somme sur deux rives" a écrit Nasri Sayegh, analyste politique libanais de renom. Traduction de son analyse suite au discours du Président iranien Ahmadinejad à la Conférence de Durban II à Genève 20/04/09


Les Démons De L'Antisémitisme Et Les Anges Du Racisme - Nasri Sayegh - Assafir

Nous avons notre point de vue sur le racisme et ils ont leur propre mode d'expression. La dispute est chronique et les causes divergent. Ils ont leurs raisons et nous avons les nôtres. Quand ils s'attaquent au racisme, ils excluent Israël : quand nous nous préoccupons du racisme nous commençons à partir du fait de la création d'Israël. Ils choisissent de condamner l'antisémitisme et le racisme et excluent Israël et le Sionisme; une exclusion irrévocable qu'aucun occidental " sain d'esprit" n'oserait outrepasser. Cependant, nos choix de condamner le racisme englobe Israël et quiconque le soutient.

C'est comme si nous avions vécu sur deux planètes depuis longtemps.

Ce qu'a dit le président (Mahmoud) Ahmadinejad lors de la conférence contre le racisme à Genève, accusant Israël de racisme, répression et cruauté, était en harmonie avec la description non officielle arabe.Nous acceptons également et nous endorsons ce qu'il (Ahmadinejad) a annoncé sur l'exploitation de l'Holocauste Nazi pour justifier l'agression et les colonies. Et ce qu'il a fait remarquer, que l'Europe avaient poussé les Juifs en Palestine, était juste et nous avons été brûlés par cela.

De même, par conséquent, s'en est suivi une réaction âcre, insultante et malveillante de la planète occident qui a pris la forme d'un départ des 23 états européens (de la conférence). La raison c'est que, pour eux, Israël est un ange démocratique, sans racisme et innocent de toute cruauté et violence.

Pourquoi un tel profond désaccord ?

il n'y a jamais eu dans l'histoire arabe une telle chose appelée "la question juive" jusqu'à la création d'Israël. Ce problème est une spécialité occidentale, européenne en particulier.

Jacques Attali, conseiller de l'ancien Président français François Mitterrand signale deux trajectoires juives dans son livre ( Les Juifs, Le Monde et l'Argent); l'une dans le monde arabe et l'autre sur le continent européen. Les Juifs, avec les musulmans arabes et chrétiens, ont vécu leur époque dorée. Ils avaient été depuis le Caliphat Omar jusqu' a la chute de l'Andalousie, des responsables financiers, monétaires, de caravanes de commerce, des philosophes et même des commandants d'armées musulmanes, comme le commandant juif de l'armée musulmane qui avait battu les princes chrétiens en Andalousie en 18 jours, et quand il est mort son fils lui a succédé.

Par contraste, l'histoire des Juifs en Europe, du Moyen Age à l'Holocauste, a été totalement marquée par le racisme.

Par exemple, témoin de cette époque sanglante de la persécution juive, ce sont les princes, les eglises qui considéraient les Juifs comme les démons de la terre. Si une épidémie de choléra se répandait, ils accusaient les Juifs, si un prince perdait une bataille ils tuaient les Juifs, si une certaine communauté faisait faillite ils chassaient les Juifs. Ainsi, le nombre d'habitants en Europe a augmenté d'année en année exceptée celle des Juifs dont le nombre a baissé à cause de génocides épisodiques.

L'histoire moderne enregistre que les Juifs en Irak par exemple, après que les Britanniques l'aient occupée, avaient été des dirigeants de révolutions, de partis, d'imprimeries, de journaux, et de commerces. Ils avaient été Arabes avant la création d'Israël. Les Juifs à l'époque Ottomane avaient contrôlé le commerce et les caravanes allant de Kandahar en passant par Tangers jusqu'à l'Atlantique.

L'Occident a versé à l'excès le sang des Juifs, tandis que dans les états arabes ils faisaient partie du mouvement scientifique, culturel, religieux, bien qu'ils (Juifs) aient excélé dans la gestion de l'argent et l'usure, ce qui a conduit certains a adopter une attitude négative car l'argent et l'éthique sont dissociés.

Le problème des Arabes c'est avec Israël sioniste, pas avec les Juifs.

Les commentaires racistes arabes, qui sont condamnés, ne sont pas comparables aux colonies, la guerre, ou l'obligation irrévocable de reconnaître qu'Israël est un état juif, donc que les Palestiniens s'en aillent dans le désert ou la mer.

L'Occident et nous...Nous ne sommes pas du même monde.
La principale raison c'est Israël.
Israël est la pénitence pour leurs fautes. C'est notre punition pour notre faiblesse et naïveté.

Pas de neutralité sur ce sujet.

L'Europe qui est anti raciste avec ses peuples est typiquement raciste avec les Arabes de par son attitude immorale et politique sur la légitimité de l'entité (sioniste), la pureté du sionisme et les guerres sionistes innocentes contre les Arabes.

C'est pourquoi ce qu'a dit Ahmadinejad n'était pas suffisant et ce qu'on fait les Européens était très normal...et très raciste.

Nasri Sayegh - Assafir -20/04/09

Article en anglais : http://www.almanar.com.lb/NewsSite/ArticlePrintPage.aspx?id=82726



Mercredi 22 Avril 2009
Traduction introduction Mireillle Delamarre
http://www.planetenonviolence.org/Les-Demons-De-L-Antisemitisme-Et-Les-Anges-Du-Racisme-Nasri-Sayegh-Assafir_a1887.html
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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 00:21
Le Lobby Macarthyste : CRIF AIPAC ADL...

Durban II : L'Officine Sioniste UEJF Montre Son Vrai Visage - Myriam Abraham

Bien qu'emperruqués, les énergumènes de l'UEJF ( Union des Etudiants Juifs De France) qui ont essayé, sans succés, d'interrompre le discours du Président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, ont montré leur vrai visage : celui d'agents du gouvernement sioniste. L'un d'eux avoue lui-même agir sur les conseils du ministère des affaires étrangères israélien, dirigé par un raciste notoire, Lieberman.


Durban II : L'Officine Sioniste UEJF Montre Son Vrai Visage - Myriam Abraham

Trois étudiants français qui font partie de l'UEJF, Jeremy Cohen, Rafael Haddad, et Jonathan Hayoun, ont essayé par leurs pitreries d'interrompre le discours du Président iranien Ahmadinejad, ce lundi après-midi à Genève lors de l'ouverture de la conférence de l'ONU sur le racisme. Ayant réussi à s'infiltrer dans la salle en se faisant passer pour membres d'une ONG (laquelle ? qui les a aidé en leur fournissant des badges d'entrée ? En fait selon le Réseau Voltaire c'est la délégation diplomatique française qui les a aidé à s'infiltrer. Ils ont ainsi montré publiquement à la face du monde entier leur soutien indéfectible pour le régime sioniste et ses crimes de guerre.

Dans une interview accordée peu après au quotidien israélien de droite, extrême droite, ynetnews.com ils relatent leurs interventions.

Jeremy Cohen, qui est président de l'UEJF section Sorbonne, commente ainsi leurs pitreries :"Rafael était au centre de la salle de conférence, Jonathan et moi-même dans les galeries, nous avons attendu notre chance, sorti les perruques de nos poches et nous l'avons appelé" raciste".

En plus des trois emperruqués précités, Boaz Toporovsky, et deux autres étudiants de l'UEJF ont réussi à pénétrer dans l'entrée du forum où devait parler Ahmadinejad et lorsqu'il a commencé à dénoncer le racisme du régime sioniste, ils ont commencé à crier raciste avant d'être rapidement évacué par la sécurité.

Toporovsky interviewé par Ynetnews, a quant à lui, relaté comme suit les événements: "d'abord ils ne voulaient pas nous laisser entrer, mais nous avons réussi à nous glisser dans la galerie. D'abord nous avons penser agiter un drapeau israélien, mais des personnes du ministère des affaires étrangères nous ont dit qu'il valait mieux ne pas mettre brusquement Israël sur le "front" comme cela, donc nous avons choisi de crier".

C'est clair. L'UEJF est une officine sioniste et ses membres agissent en coordination avec le ministère des affaires étrangères israélien, c'est l'un d'entre eux lui même qui le dit ! Ce ministère, est actuellement dirigé par un sioniste raciste fasciste notoire, Avigdor Lieberman !

Ces agents Sionistes ne manquent pas d'air : ils vont à Durban II, à la conférence contre le racisme, missionnés par un raciste pour accuser Ahmadinejad de racisme.

En quoi dénoncer la politique raciste, d'Apartheid, du régime sioniste est-il une manifestation de racisme ?

Le Sionisme serait-il devenu une race ?

A en croire la réaction de "vierge outragée" de Sarkozy du parti de l'étranger ( américano-sioniste) qui squatte l'Elysée et fait occuper ses annexes par des Sionistes notoires ( Quai d'Orsay : Kouchner, Zimeray, Yade et cie) la réponse est oui.

Selon un communiqué de l'Elysée, Sarkozy a dénoncé le discours du Président iranien et l'a qualifié comme étant "un appel intolérable à la haine raciste, il bafoue les idéaux et les valeurs inscrites dans la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme"

Si condamner les crimes commis par le régime sioniste depuis et même avant sa création c'est une "incitation à la haine raciste" cela veut dire que pour le "Président Camembert" le Sionisme est une race. Une preuve de plus, s'il en était besoin, de sa profonde "culture".

Quand Israël a massacré pendant trois semaines lors de l'Opération Plomb Durci, des civils palestiniens à Gaza dont de nombreux enfants et des femmes, Sarkozy n'a pas accusé le gouvernement Sioniste de "bafouer les idéaux et les valeurs inscrites dans la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme" ! Actuellement, Gaza reste assiégé, manque de tout, l'aide humanitaire rentre au compte goutte, et ce qui est véritablement scandaleux, des tonnes de produits de première nécessité pourrissent à la frontière Egypte Gaza car le régime sioniste si cher à Sarkozy interdit l'entrée de ces produits. L'indignation sélective de Sarkozy est muette là encore !

Oui le régime sioniste, crée sur une idéologie raciste colonialiste, est un régime foncièrement raciste, doit être dénoncé comme tel, boycotté, mis aux bans des nations. Et ceux qui, comme les membres de l'UEJF le soutiennent, doivent également être dénoncés pour ce qu'ils sont vraiment selon leurs propres aveux : des agents qui reçoivent leurs ordres d'un gouvernement étranger plus précisément du ministère des affaires étrangères de celui-ci, dirigé par un raciste et fasciste, Lieberman.

En fait, l'UEJF est dirigé par Lieberman.

Et ils ont le culot d'accuser les autres de racisme !


Lundi 20 Avril 2009
Myriam Abraham
http://www.planetenonviolence.org/Durban-II-L-Officine-Sioniste-UEJF-Montre-Son-Vrai-Visage-Myriam-Abraham_a1883.html
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13 mars 2009 5 13 /03 /mars /2009 23:31
Selon une analyse prospective de la CIA qui vient d’être présentée à des représentants du Senate Intelligence Committe (SSCI) et du House Permanent Select Committee on Intelligence (HPSCI), sous sa forme actuelle, la survie d’Israël ne dépasserait pas les vingt prochaines années.

Le document prédit en effet « un mouvement inexorable d’une solution de Deux à Un État, comme modèle le plus viable fondé sur des principes démocratiques de pleine égalité qui éliminerait le spectre menaçant de l’apartheid colonial et permettrait le retour des réfugiés de 1947/1948 et de 1967. Ce modèle est la condition préalable à la paix dans la région. »

L’analyse précise aussi que, selon toute vraisemblance, l’alyah devrait se tarir et l’émigration des juifs s’inverser : « au cours des quinze prochaines années, plus de deux millions d’Israéliens, dont 500.000 citoyens israéliens détenteurs de la carte verte ou d’un passeport déménageront aux Etats-Unis. La plupart des Israéliens qui ne seront pas en possession de ces documents obtiendront des dérogations accélérées ». Le Rapport estime de plus que « environ 1,6 million d’Israéliens sont susceptibles de retourner sur la terre de leurs ancêtres en Russie, en Europe de l’Est et de l’Ouest » ce qui réduirait la population juive dans le nouvel État à moins de 2 millions de personnes.

Cette information, qui réjouira les antisionistes (1), peut, à la première lecture, surprendre. Mais, si on y réfléchit bien, elle est dans la logique de l’Histoire. La République d’Afrique du Sud a connu le même destin et c’est la répétition du processus qui a vu sa disparition qu’espèrent tous ceux qui souhaitent la disparition de l’entité sioniste.

Cela étant écrit, le futur n’est écrit nulle part et la note de la CIA n’est qu’un scénario parmi d’autres. La survie d’Israël dépendra, à terme, surtout de la volonté de résistance de ses élites et de son peuple. Tant les dernières élections que l’opération de Gaza, montre que celle-ci est, pour l’instant, intacte.

notes

1 – Mais vraisemblablement pas les antisémites…



Entité sioniste, la fin d’ici vingt ans ?
Christian Bouchet
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10 mars 2009 2 10 /03 /mars /2009 13:54

Un squat israélien chez un diplomate français
>

> A GAZA, les Israéliens n'ont pas seulement détruit 5 000 immeubles, entreprises, écoles ou hôpitaux, et endommagé quelque 25 000 habitations.

Certains militaires ont aussi « squatté » des maisons inoccupées. Par exemple, celle d'un agent consulaire français, Majdy Shakkoura, que celui-ci avait quittée pour mettre sa famille à l'abri.

Son cas est à ce point exemplaire qu'il a fait l'objet d'un télégramme adressé au Quai d'Orsay par Alain Rémy, consul général de France à Jérusalem.

Le 12 février dernier, ce diplomate y décrivait l'état dans lequel a été retrouvée la maison de ce Franco-Palestinien, dont la position avait, par précaution et à plusieurs reprises, été signalée au ministère israélien de la Défense.

De plus, un drapeau français flottait sur le toit.
> Résultat, après trois semaines d'occupation par des soldats israéliens :

« meubles saccagés, vitres brisées, portes cassées, excréments partout ».

Et, en prime, toujours selon le télégramme, la disparition de « 7 000 dollars, de bijoux, d'un ordinateur (...)» et « le drapeau français déchiré et souillé ».
> En conclusion, le consul Alain Rémy demandait que cet agent français, médaillé de l'Ordre national du mérite, soit indemnisé. Joint par « Le Canard », le porte-parole du Quai d'Orsay a reconnu « le niveau important des dégradations » et affirmé que, une fois « évaluée la nature des dégâts (...), nous agirons avec le souci de la compensation des dommages subis ».
> A aucun moment il n'est question de demander aux Israéliens de régler la note..

 Moralité : le Quai d'Orsay est bon prince, il paiera. A l'instar de la Communauté internationale, qui s'est engagée à débourser 4,5 milliards de dollars pour permettre la reconstruction de Gaza.
>
> C.A.
> (Le Canard Enchaîné 04/03/09)

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26 février 2009 4 26 /02 /février /2009 21:37
Une israélienne a été ligotée et rouée de coups en raison d’une conduite jugée « indécente » par des juifs religieux. On apprend à cette occasion que cela fait plus de 10 ans que sévissent en Israël des « patrouilles » chargées de surveiller les moeurs des femmes.

"Deux juifs ultra-orthodoxes, membres d’une « patrouille de la pudeur », ont été arrêtés à Jérusalem pour avoir sévèrement battu une femme accusée d’avoir une conduite « indécente ».

La victime, une divorcée âgée de 31 ans habitant dans un quartier ultra orthodoxe, avait été attaquée début juin à son domicile après que des voisins s’étaient plaints de son comportement contraire, à leurs yeux, aux normes religieuses. Elle a été ligotée, rouée de coups, couverte d’injures et menacée de mort si elle ne quittait pas le quartier alors que ses agresseurs s’étaient emparés de son téléphone mobile pour découvrir les noms des hommes qu’elle fréquentait.

La victime, qui depuis a déménagé, a porté plainte. Mais ce n’est que la semaine dernière que l’un des suspects a été arrêté après un relevé d’empreintes digitales trouvées dans la maison de la victime.

Depuis plus de dix ans, ces « patrouilles » opèrent en Israël, particulièrement dans les quartiers ultra-orthodoxes de Jérusalem, ravivant les tensions entre Israéliens religieux et laïcs.

Les ultra-orthodoxes, Haredim, en hébreu littéralement ’Craignant Dieu’respectent scrupuleusement la loi religieuse juive en lui donnant l’interpération la plus stricte. Ils représentent de 8 à 10% de la population juive en Israël."

Source : Libération.fr

http://www.liberation.fr/actualite/instantanes/femmedujour/347425.FR.php ?rss=true&xtor=RSS-450

CAPJPO-EuroPalestine

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26 février 2009 4 26 /02 /février /2009 21:36

On avait raté celle-ci, qui n’est pas mal non plus : Pinocchio et Harry Potter interdits en langue arabe en Israël ! Israël a bien le droit de se défendre, non ?

Lire l’article du Monde ci-dessous



"Pinocchio" et "Harry Potter" en langue arabe interdits en Israël

"La liste des menaces qui pèsent sur l’Etat d’Israël s’est enrichie d’un nouvel article : il s’agit de la version arabe de Pinocchio, le célèbre conte pour enfant, créé à la fin du XIXe siècle par l’écrivain italien Carlo Collodi. Au motif que ce livre a été imprimé dans un "pays ennemi", en l’occurrence le Liban, le ministère des finances israélien a interdit son importation. Cette décision vise la maison d’édition Kol Bo Sefarim, basée à Haïfa et spécialisée dans la distribution de littérature en langue arabe. Outre les mésaventures de la marionnette de Gepetto, les Palestiniens d’Israël ne pourront pas lire dans leur langue natale des ouvrages aussi subversifs que Harry Potter et L’Alchimiste de Paulo Coelho.

En guise de justification, le ministère des finances israélien cite une ordonnance émise en 1939, à l’époque du mandat britannique en Palestine, qui prohibe tout commerce avec des "pays ennemis". Si ces livres avaient été imprimés en Egypte ou en Jordanie, les deux seuls pays arabes en paix avec l’Etat juif, leur vente aurait été possible. Mais provenant du Liban, la bête noire de la diplomatie israélienne avec l’Iran et la Syrie, ils ne peuvent pas franchir les frontières d’Israël. "C’est absurde, s’exclame Salah Abassi, le patron de la maison d’édition, interrogé par le quotidien Maariv. Israël fait déjà du commerce avec la Syrie. Des pommes du Golan sont envoyées à Damas à travers le point de passage de Kuneitra. Nous sommes au XXIe siècle. Il s’agit de belles lettres, pas de produits toxiques."

Visiblement, les douanes locales ne l’entendent pas de cette oreille. Il y a deux ans, elles avaient saisi à la frontière avec la Jordanie un chargement de 4 000 livres commandés par M. Abassi. Parce que les ouvrages avaient été imprimés au Liban et en Syrie, ils avaient été envoyés au pilon. Cette nouvelle affaire émeut d’autant plus la presse israélienne que l’auteur du forfait avait été, dans le passé, à l’initiative d’une campagne de traduction en arabe de plusieurs succès de librairie israéliens qui avaient été exportés au Liban, en Arabie saoudite et à Bahreïn. Toujours prompt à dénoncer le boycottage de ses artistes par ses voisins arabes, Israël est à son tour pris en flagrant délit de censure. Il appartient désormais au ministre des finances, Roni Bar On, de lever cette sanction. Pour permettre à Pinocchio, Harry et compagnie de ravir les jeunes arabes israéliens.

Benjamin Barthe Article paru dans l’édition du 13.08.08

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2008/08/12/pinocchio-et-harry-potter-en-langue-arabe-interdits-en-israel_1082787_3218.html

CAPJPO-EuroPalestine

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23 février 2009 1 23 /02 /février /2009 21:07

ATTENTION DOCUMENT CHOC HERZL ET LE SIONISME



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ATTENTION DOCUMENT CHOC HERZL ET LE SIONISME

Dimanche 22 Février 2009
http://www.alterinfo.net/ATTENTION-DOCUMENT-CHOC-HERZL-ET-LE-SIONISME_a30045.html?PHPSESSID=3b9f99177d9d24bcbeb5a524113f0989
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15 février 2009 7 15 /02 /février /2009 22:34

1ère partie : Israël : une démocratie à l’occidentale ?

Le sionisme, de l’antisémitisme inversé ?

Mais, cela ne signifie pas également qu’ils doivent être prêts à accepter d’être les victimes indirectes de cet Holocauste ou d’appuyer ceux qui se cachent derrière lui pour perpétrer un génocide systématique contre un autre peuple, comme le fait actuellement Israël, en conformité avec l’idéologie dont elle se réclame.

Les troupes coloniales qui ont pris part aux massacres du 8 mai 1945 à Sétif, Guelma et autres villes et villages de la région, ne pouvaient ni se prévaloir - ni être innocentés de leurs crimes - de la tragédie d’Auradour Sur Glane (village français dont toute la population, au nombre de 642, a été massacrée le 10 juin 1944 par les troupes SS allemandes qui voulaient récupérer le chef de bataillon Helmut Kämpfe, capturé quelques jours auparavant par les « terroristes français »). Ce massacre, si affreux fut-il, ne donnait pas une sorte de droit divin aux troupes de la puissance coloniale, de mener des opérations de représailles sanguinaires contre une population civile aussi désarmée que les habitants d’Auradour sur Glane.

Mais, il faut remarquer que la violence crée une dialectique de vengeance qui conduit la victime à exercer, à la première occasion, son arbitraire sur une population plus faible qu’elle.

On constate un transfert de « compétences » entre la victime et son bourreau, qui fait que la victime utilise les mêmes justifications et les mêmes armes contre ceux qui lui donnent l’occasion de rétablir l’ordre normal des choses, dans lequel elle estime devoir toujours être la partie dominante, celle qui impose l’ordre du monde et ses règles morales. Pouvoir frapper sans risque de représailles devient un acte de rédemption et de disparition de la servitude passée.

Ainsi, la ressemblance entre les crimes nazis et le comportement d’Israël à l’égard des Palestiniens a été soulignée par un écrivain israélien, Les Levidow, dans un livre intitulé : »Le Retour », et qui note que :

« La paranoïa sioniste a des ressemblances avec l’antisémitisme européen, dans deux sens : les Palestiniens sont presque racialement définis comme anti-juifs, de même que les Juifs allemands persécutés étaient traités "d’anti-allemands". Et leurs attaques anticipées contre les Juifs ont déplacé un sentiment subconscient de culpabilité au sujet des pogroms israéliens contre les Palestiniens ».

Israël innocenté de tous ses crimes, du fait du Génocide ?

Comme l’explique Norman G. Finkelstein dans son livre : L’Industrie de l’Holocauste, Réflexions sur l’Exploitation de la Souffrance des Juifs : (2000, éditions Verso, New York) :

« Le dogme de l’Holocauste fondé sur la haine éternelle des non-Juifs a servi à la fois pour justifier la nécessité d’un Etat juif, et pour rendre compte de l’hostilité à Israël.. Si tout le monde veut la mort des Juifs, ce qui est vraiment extraordinaire, c’est qu’ils sont encore vivants - contrairement à une bonne partie de l’humanité, ils ne meurent pas exactement de faim... Ce dogme a également conféré à Israël le droit de faire n’importe quoi : comme les non-Juifs ont toujours l’intention de tuer les Juifs, les Juifs ont tous les droits de se protéger, de la façon qu’ils jugent appropriée. Quels que soient les stratagèmes auxquels les Juifs pourraient faire appel, même l’agression et la torture, ils constituent de l’auto-défense légitime... Boas Evron remarque : "Tous les peuples ont collaboré avec les Nazis dans la destruction des Juifs, donc, tout est possible pour les Juifs dans leurs relations avec les autres peuples". » (p. 50-51).

Au nom de l’Holocauste, Israël utilise, dans sa répression de la résistance du peuple palestinien, les techniques de punition collective, des plus « bénignes », comme de briser les os des personnes arrêtées, aux plus barbares, comme la torture systématique et le ciblage prémédité des populations civiles dans les opérations militaires, comme les assassinats ciblés qui aboutissent au massacre de familles entières.

Voici ce que dit Jacqueline Rose, dans son ouvrage intitulé : La Question de Sion (2005, Presses universitaires de Princeton) :

« Aujourd’hui, à titre de politique constante, l’armée israélienne brise les os des Palestiniens. Au début de la première Intifadha, Rabin avait donné cet ordre à l’armée : "Brisez-leurs les os". Et les soldats exécutent avec discipline, l’ordre qui leur a été donné : briser, avec la crosse de leurs armes, les bras et les jambes des Palestiniens » (p. 116).

Dans ce même livre, elle donne la liste de toutes les humiliations quotidiennes dont souffrent les Palestiniens et de tous les crimes commis en continu contre eux, et qui en font des parias dans leur propre pays ; elle rapporte également que les soldats et les officiers israéliens exécutent sommairement des enfants palestiniens, et se justifient en proclamant que le souvenir de l’Holocauste les conduit à perpétrer, de manière routinière, ce qui est considéré comme de patents crimes de guerres perpétrés contre des civils ne représentant aucun danger !

Justifiant également la résistance palestinienne, Rose rapporte également ce que Martin Buber, un philosophe sioniste : « Quelle nation se permettrait d’être déchue de la position de majorité à celle de minorité sans se battre ».

Israël en état permanent de crimes de guerre

Que la politique sioniste prônée à l’égard des Palestiniens, dès l’apparition de cette idéologie fondamentaliste vers la fin du 19ème siècle, puisse être qualifiée de génocidaire, ne fait plus l’ombre d’un doute : l’objectif est d’éliminer, par tous les moyens, toute la population non-juive de la terre historique de Palestine, et de donner la majorité démographique et culturelle à la population considérée comme juive par les autorités rabbiniques. Les déclarations les plus récentes des autorités israéliennes, faites pendant la campagne pour les élections législatives, n’ont rien de nouveau ; elles ne font que confirmer la détermination d’Israël à aller jusqu’au bout de cette politique, se sachant couverte par le bouclier de « l’Holocauste », qui sert de prétexte comme d’exemple de politique d’épuration ethnique « réussie ». La récente agression contre le peuple palestinien de Gaza a donné l’occasion à un des dirigeants de l’armée israélienne, de rappeler les objectifs du sionisme et le peu de cas qu’il fait des lois internationales.

Voici un extrait d’une proclamation que le rabbin en chef de l’armée israélienne, le colon et brigadier général Avichai Ronski, a distribué aux soldats qui ont envahi Gaza le 27 décembre 2008 :

« Il est interdit de par la Torah d’abandonner un millimètre de la terre d’Israël aux non-juifs. Ne la laissons pas aux mains d’un autre peuple, pas même un doigt de celle-ci, pas même un bout d’ongle de celle-ci ».

Ce rabbin en chef, qui occupe une fonction précise dans une armée régulière, et dont les écrits ont dû, sans aucun doute, être approuvés par les autorités politiques comme par ses supérieurs hiérarchiques dans l’armée israélienne, - qui se targue d’être l’une des armées les plus modernes et les plus disciplinées dans le monde - proclame et ordonne :

«  Il n’y a pas de population innocente... La morale de la Torah décrète malheur au méchant et malheur à son voisin. Nous appelons à ne pas tenir compte des lois étrangères et ordonnances en tous genres qui entravent le cours logique de la guerre : la destruction de l’ennemi » (cité par Gideon Spiro, traduction de l’hébreu : Michel Ghys).

Cet appel au massacre des population civiles, cette expression du refus des lois internationales de la guerre par un haut gradé d’une armée régulière, ressortissent directement du crime de guerre. On comprend pourquoi le Premier ministre d’Israël a en quelque sorte précédé l’appel et promis de défendre les membres de son armée contre les poursuites internationales ! Si un général, tenant un office religieux dans l’armée d’un Etat sans séparation entre la hiérarchie religieuse et la hiérarchie politico-administrative, ose donner de manière aussi claire des ordres directs de cette nature, quelles variétés de crimes a-t-il autorisé, depuis l’exécution sommaire, en passant par le viol, le vol et le massacre des vieillards, des femmes et des enfants ?

En conclusion

1. Le Nazisme est la forme ultime des idéologies fondées sur la haine raciale ou de classe nées au cours du 20ème siècle dans les pays les plus avancés et les plus « civilisées » ;

2. Cette idéologie visait à créer un Reich de Mille ans, fondé sur la supériorité et la pureté raciale des Aryens, dont les Allemands représenteraient le type parfait ;

3. L’expression de cette idéologie se trouve dans « Mein Kampf », ouvrage rédigé par Hitler, et dans lequel il définit, sans détours, son programme politique d’épuration ethnique et de création d’un nouvel ordre mondial fondé sur la domination du peuple allemand ;

4. les dirigeants nationalistes maghrébins, au risque de leur vie, ont refusé toute collaboration avec les Nazis, sur la base du principe suivant lequel : « l’ennemie de mon ennemi peut être mon pire ennemi » ;

5. l’Holocauste est le massacre organisé, de manière systématique et industrialisé, des représentants des races jugées « inférieures » par les autorités nazies ;

6. Les victimes comme les concepteurs et les exécutants de cet Holocauste venaient de pays où les musulmans n’étaient ni majoritaires, ni en contrôle du système politique ou économique ;

7. Les gouvernements et la population des pays dits avancés se sont compromis dans l’exécution de ce massacre, et continuent à porter l’opprobre de cette complicité ;

8. La réalité historique de l’Holocauste ne saurait être niée, mais sa responsabilité ne saurait être partagée par les pays qui n’y ont pas pris part, et qui, donc, n’ont rien également à gagner à réfuter ce triste épisode de l’histoire des nations avancées ;

9. Les sionistes, aussi paradoxal que cela puisse paraître, ont cultivé l’amitié et l’alliance des Nazis, pour réaliser leur projet de création d’un Etat au Moyen-Orient : les preuves de cette compromission sont aussi nombreuses qu’accablantes ;

10. lsraël exploite, aux dires de chercheurs que l’on ne saurait accuser d’antisémitisme, l’Holocauste pour poursuivre sa politique de génocide du peuple palestinien ;

11. Les appels à l’expulsion et au massacre des Palestiniens, quand l’occasion en est donnée, comme c’est le cas pour l’agression contre la population de Gaza, sont faits par les autorités politiques, religieuses ou militaires israéliennes, sans crainte de poursuites judiciaires internationales, et au mépris des lois de la guerre et des autres conventions internationales, y compris la convention de 1948 sur le génocide ;

12. Le dernier en date de ces appel, si l’on exclut les discours des candidats au poste de Premier ministre israélien, viennent du rabbin en chef de l’armée israélienne, qui incite les troupes à massacrer les civils ;

13. Israël est devenu, paradoxalement au nom de l’Holocauste, comme l’affirme Jacqueline Rose et d’autres, une vaste usine à fabriquer des criminels de guerre, un chantier génocidaire à ciel ouvert fonctionnant au vu et au su de tout un chacun.

14 février 2009 - Le Quotidien d’Oran - Débat   ( Mourad Benachenhou - Le Quotidien d’Oran)

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6116

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Selon Amnesty International, il y a environ 5.000 instructions militaires israéliennes qui réglementent la vie des Palestiniens en territoires occupés.

Dans de nombreux cas, le Palestinien ne peut pas travailler, voyager, étudier, s’occuper de ses récoltes, transporter des marchandises, creuser un puits, créer une entreprise, se faire soigner - ou même visiter famille dans l’agglomération voisine - sans obtenir l’autorisation appropriée des autorités israéliennes. Et, au-delà de cela, sa vie est soumise à un réseau imprévisible de couvre-feux, barrages de contrôle, fermetures de routes, tranchées, enceintes, qui, établis de manière impromptue, maintiennent les Palestiniens en état de confusion constante. Ceci, sans compter l’ensemble formidable d’obstacles physiques, sous la forme de colonies juives en extension, et un réseau routier pour les colons juifs, construit sur de la terre appartenant aux Palestiniens, et dont l’accès leur est interdit. (Saree Makdisi : la Palestine sous toutes les coutures, 2008, Norton, New York p. 6)

Trois thèmes sont répétés ad nauseam, et à toutes les occasions, par les tenants de l’idéologie sioniste, pour justifier la légitimité de l’Etat d’Israël et les actions de nettoyage ethnique qu’il mène de manière systématique et brutale contre la population palestinienne, et dont la dernière est l’agression d’une sauvagerie inqualifiable contre la ville de Gaza et sa banlieue :

-  1. Les Palestiniens ont refusé le partage de la Palestine en 1948, décidé par l’ONU ;

-  2. Les terres occupées par Israël ont été vendues par les Palestiniens à des colons juifs ;

-  3. Israël est la seule démocratie occidentale au Moyen-Orient et pourrait servir de modèle aux autres pays de la région.

L’acceptation du partage de la Palestine par Israël, une simple manœuvre politique

Le premier thème escamote le fait que, non seulement, ce partage s’est effectué sans l’accord des Palestiniens, mais qu’également les Sionistes considéraient son acceptation comme un compromis nécessaire, une étape devant aboutir, à court ou moyen terme, à l’occupation de tout le territoire de la Palestine historique, et à l’expulsion des Palestiniens de ce territoire. Voici comment Ilian Pappe, dans son livre intitulé : Le Nettoyage ethnique de la Palestine (Oxford, 2006) présente la position du leadership sioniste, conduit par Ben Gourion, sur ce partage, sanctionné par une résolution de l’ONU que les pays arabes et, évidemment, les Palestiniens ont rejetée :

Ce fut Ben Gourion qui conduisit ses associés à simultanément accepter et ignorer la résolution de partage par l’ONU, résolution passée le 29 novembre 1947... Pour lui (Ben Gourion) et ses amis au sommet de la hiérarchie sioniste, un Etat juif valide voulait dire un Etat s’étendant sur la plus grande partie du territoire de la Palestine, et ne permettant qu’à une infime minorité de Palestiniens, d’y rester... Ce qui était important était la reconnaissance internationale du droit des Juifs d’avoir leur propre Etat en Palestine.(p. 36)

L’acceptation du partage par les Sionistes n’était ni sincère, ni dépourvue d’arrière-pensées ; il s’agissait d’obtenir la légitimation de l’Etat juif par l’institution internationale, et, ensuite de rétablir, par l’usage de la violence, les frontières « historiques » de l’Israël antique. Que les Arabes aient ou non accepté ce partage n’aurait rien changé à la suite des événements, telle que la concevaient les Sionistes, et ils auraient suivi exactement la même voie, en se couvrant, sans aucun doute, du même prétexte : se défendre contre les menaces posées à leur sécurité par les populations palestiniennes comme par les Etats arabes voisins. L’Histoire, telle qu’elle s’est déroulée depuis 1947, n’aurait pas changé, si, par un coup de folie collective, les Palestiniens, appuyés en cela par les pays arabes indépendants de l’époque, avaient accepté d’être volontairement dépossédés de leurs terres au profit de colonisateurs, porteurs d’une idéologie essentiellement génocidaire, et venus en majorité d’Europe de l’Est et des pays germanophones européens.

La plus grande partie d’Israël est constituée- de terres confisquées par la violence

Le second thème trouve son démenti dans les déclarations officielles des autorités israéliennes qui reconnaissent que seulement 7 pour cent de la superficie occupée par Israël a été soit acquise par des transactions avec les propriétaires palestiniens, ou était déjà la propriété de Juifs qui n’avaient jamais quitté la Palestine. Le reste, soit 93 pour cent, est le résultat de confiscations et d’expulsion des occupants locaux, menées par les Sionistes à partir des premiers jours de décembre 1947.

Différents prétextes ont été donnés à ces opérations, le plus récurrent étant la nécessité d’assurer la sécurité des colons juifs. En fait, il s’agissait de mettre en oeuvre, de manière systématique, une politique d’appropriation des terres palestiniennes, politique constituant le noyau central de l’idéologie sioniste, telle qu’elle avait été conçue par son fondateur, Jablonsky. Une fois légitimée l’existence d’un Etat juif, cette politique fut mise en application avec vigueur, sous le nom de « Plan Dalet », adopté par les leaders sionistes le 10 mars 1948. Voici les instructions données aux exécutants sionistes de ce plan :

Ces opérations (de nettoyage ethnique) peuvent être exécutées de la manière suivante : ou bien par la destruction des villages (en y mettant le feu, en les faisant sauter, en plaçant des mines dans leurs ruines) et plus particulièrement les centres de population qui sont difficiles à contrôler de manière continue ; ou en montant des opérations de ratissage et de contrôle en se guidant avec les directives suivantes : encerclement des villages, conduite de recherches dans leur intérieur. En cas de résistance, les forces armées doivent être détruites et la population expulsée en dehors des frontières de l’Etat. (Pappe, p. 39).

Ce plan n’est pas resté, suivant l’expression populaire, « de l’encre sur du papier. » Il a été mis en oeuvre avec continuité et obstination, sans état d’âme, par des fanatiques décidés à concrétiser leur rêve de reconstituer, à l’identique, un Etat, protectorat établi par les Romains, dirigé par Hérode, un Arabe converti au Judaïsme pour les besoins de la cause, Etat qui avait disparu 20 siècles auparavant.

Ces deux thèmes sont largement démentis, non seulement par les déclarations des dirigeants sionistes, qui n’ont jamais fait secret de leurs ambitions territoriales et de leur volonté de créer un Etat à composante ethnique et religieuse exclusivement juive, mais, également, par leurs actions, qui - au-delà des concours de circonstances que ces dirigeants ont créés pour justifier leurs actions au cours de ces soixante dernières années - se sont méthodiquement conformées à l’idéologie sioniste.

Deux thèmes démentis par l’Histoire du sionisme israélien

Les preuves du caractère absolument faux de ces deux thèmes, qui constituaient, à une certaine période, les leitmotivs de la propagande sioniste, se sont accumulées au cours des années, rendant leur pouvoir de persuasion nul, même aux yeux des partisans les plus fanatiques de cette idéologie qui veut restaurer l’Histoire de l’Antiquité, entre le cinquième siècle avant l’ère chrétienne, et le premier siècle de cette ère, alors que les doctrines « islamistes » les plus fondamentalistes ne veulent que le retour au premier siècle de l’Hégire, correspondant au 7ème siècle de l’ère chrétienne. Donc, ces thèmes n’ont plus le rôle légitimant, justificateur et mobilisateur qu’ils étaient supposés créer dans l’esprit des tenants du sionisme. Peu de gens sont dupes ; et même ceux qui s’accrochent à ces thèmes le font, soit par ignorance, soit - bien informés de la réalité des choses - sans conviction, car, avec le temps, les aspects les plus sanglants, et les plus secrets de la saga sioniste sont tombés dans le domaine public, et il est vain de vouloir continuer à les censurer.

Israël, une démocratie occidentale modèle, un thème vraisemblable ?

Le thème qui proclame le « caractère démocratique de l’Etat d’Israël » face aux « Etats arabes despotiques » semble plus porteur que les deux autres thèmes, et apparaît comme résister à l’usure du temps comme des faits.

Suivant ce thème, répété à l’envie pour justifier aussi bien les assassinats ciblés perpétrés par les autorités israéliennes contre le leadership de la résistance palestinienne, les destructions systématiques des maisons des Palestiniens impliqués dans des actes de résistance, que les attaques musclées contre les Etats voisins, coupables d’abriter des refugiés palestiniens et des organisations de résistance palestinienne, les bombardements de mosquées, de centrales électriques, d’hôpitaux, d’infrastructures routières, d’écoles, d’immeubles abritant la presse, des installations de l’ONU, la confiscation des terres palestiniennes, l’instauration de barrages routiers, la clôture totale des territoires palestiniens sous le moindre prétexte, l’érection de 561 barrages militaires sur 40 kilomètres, la division des territoires occupés en « 3 zones étanches », la construction d’une muraille d’emprisonnement de 8 mètres de haut sur 240 kilomètres, qui ferait de la muraille de fer légendaire une enceinte banale ! Etc., etc.

Par le massacre et la terreur, Israël ferait la preuve qu’il est une démocratie ?

Suivant ce thème, lui aussi répété à toutes occasions, Israël serait le phare de la démocratie dans la région géographique où elle est implantée, et toutes les atrocités, les exactions qu’elle commet contre la population de la région, n’auraient d’autre motif que de lui permettre d’assurer la survie de son système politique démocratique moderne, conforme aux idéaux de l’Occident, face aux menaces qui pèseraient sur son modèle du fait du caractère rétrograde des populations autochtones et de l’hostilité « irrationnelle et inexplicable » des pays environnants, mus par une haine « incompréhensible » à l’égard de « ce phare de l’humanité » et de cet « exemple du progrès de la race humaine », de ce « berceau de l’humanisme le plus tolérant et le plus éclairé » que serait Israël ».

Bref, Israël, par ses massacres perpétrés contre le peuple palestinien et les peuples environnants, ne fait que défendre les « valeurs de l’Occident », fondées sur « le respect de la personne humaine, l’acceptation du caractère sacré de la vie de chaque individu, et de son droit à la poursuite du bonheur et à la propriété privée sur cette terre », contrairement aux Nazis, dont elle a adopté pourtant beaucoup de leurs méthodes, y compris la proclamation de slogans et l’expression de valeurs qui sont en contradiction avec leurs actes (comme, par exemple, la fameuse devise placée à l’entrée des camps de concentration : « le travail donne la liberté »).

Israël, un miroir des valeurs occidentales ?

Israël s’estime justifié à perpétrer ses atrocités, car elle se prétend fondamentalement un pays qui serait guidé par les principes moraux distinguant la civilisation occidentale des autres civilisations. Ce qu’elle commet comme actes jugés répréhensibles aussi bien par les règles de morale individuelle internationalement acceptées, que par les lois internationales de la guerre comme de la paix, elle les commettrait au nom de l’idéal judéo-chrétien de charité, d’humanité, de progrès, face à la barbarie des populations qu’elle tente d’exterminer.

Par définition, et quoiqu’elle fasse, Israël se placerait dans le « camp du bien » face au « camp du mal », représenté par tous ceux qui se défendent contre elle et refusent d’être massacrés. L’Occident, suivant cet Etat, devrait le remercier de tenir si haut ses valeurs et de les défendre avec tant de cruauté ; Israël se présente comme un modèle de ce que devrait être un pays occidental construit sur la glorification des valeurs humanitaires propres à l’Occident, et que ne partageraient aucun des peuples ou des pays qui lui résistent.

L’Occident, élève d’Israël et redevable envers lui ?

Les pays occidentaux ont, selon ce thème, une dette envers Israël ; et cette dette se paye par un soutien inconditionnel à toutes ses atrocités, qui, en comparaison, font du Nazisme une idéologie de grand humanisme. Ainsi, Israël se présente comme l’incarnation de l’Occident, un témoin de l’exceptionnalité historique de cette civilisation et des valeurs morales qui lui sont chères.

Et, effectivement, si l’on considère qu’il est acceptable pour un Etat d’éliminer physiquement et politiquement, toutes les populations qui ne remplissent pas des conditions d’origine ethnique et de croyances religieuses bien définies, Israël peut apparaître comme un Etat authentiquement démocratique. Elle a tout ce qu’il faut pour être qualifiée de telle : la séparation entre les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, un Parlement élu, le droit à la population de créer des partis politiques pour refléter la diversité des opinions et accéder au pouvoir par les urnes, une liberté de la presse totale.

Israël, une démocratie formelle qui rejette les fondements de la démocratie moderne

Sur le plan formel, il n’y a rien à dire : Israël répond à tous les critères définissant la démocratie, sauf les deux plus importants, à savoir la citoyenneté définie comme un ensemble de droits et d’obligations de tous les gouvernés, quelles que soient leurs origines ethniques, et l’égalité de tous devant la loi comme leur droit à la protection de l’Etat.

Dès lors que ces deux critères ne sont pas remplis, l’objectif de la démocratie, qui est d’assurer à tous les citoyens les mêmes chances dans la vie, est absent ; et cette démocratie n’est plus qu’un exercice formel au profit d’une majorité qui impose sa vue du monde à une minorité politiquement, économiquement et socialement maintenue en servage, même si elle constitue la majorité numérique de la population.

Israël ne peut prétendre à tenir hautes les valeurs de la démocratie et à constituer une île de liberté au milieu d’un océan de despotisme, si elle refuse à la population autochtone les droits de la citoyenneté. En fait, Israël est un Etat fondé sur l’exclusion d’une partie de sa population, et de ce fait, ne peut prétendre ni refléter les valeurs démocratiques propres à l’Occident - et tout le monde sait comment ces valeurs se manifestent -, ni donner des leçons de justice et de liberté aux autres pays de la région, si rétrogrades et si arbitraires qu’apparaissent leurs régimes parce qu’ils refuseraient la liberté d’opinion et le partage du pouvoir avec leurs citoyens.

Au-delà du formalisme qui permet à un groupe religieux de jouir de toutes les libertés, y compris celles d’être armé, de confisquer et d’expulser sans autres formes de procès, comme cela se fait de manière routinière sur le territoire reconnu de cet Etat, comme dans les territoires considérés par les lois internationales comme occupés, Israël n’a rien d’une démocratie au sens occidental du terme, bien que les dirigeants de ces pays lui reconnaissent ce caractère.

Et, pourtant, aucun d’entre eux ne fonde ses actions sur la discrimination, en termes de droits et d’obligations, entre les citoyens, sur la base de la couleur de leur peau, de leur origine ethnique, de leurs croyances religieuses, etc.

Il n’y a pas, dans ces pays démocratiques, de quartiers, et même de villes entières, interdites à telle ou telle partie de leur population ; les domiciles des personnes qui commettent des actes jugés répréhensibles ne sont pas systématiquement détruits, si ces personnes ont une origine ethnique déterminée ; et si les citoyens ont le droit de posséder des armes, ce droit leur est appliqué, quelle que soit leur origine, dès lors qu’ils sont des citoyens.

Si l’Etat prévoit des aides aux citoyens, aux municipalités entre lesquelles la population est répartie, la distribution de ces aides obéit à des critères de citoyenneté, non à des critères de religion ou d’ethnicité. Les citoyens ont les mêmes chances d’accéder à tous les postes publics, sans discrimination. La non-discrimination en matière de liberté de circuler, d’habiter et de construire où l’on veut, est non seulement reconnue, mais appliquée à tous de manière identique.

C’est une insulte pour les démocraties occidentales que d’assimiler le régime politique israélien, qualifié d’apartheid par Jimmy Carter, ancien Président des Etats-Unis, aux systèmes politiques qui les caractérisent. Israël est bien loin d’appliquer les valeurs occidentales, et son régime constitue une sorte de Nazisme amélioré au profit des Juifs, au lieu de l’être au profit des Aryens.

Israël, présenté comme modèle démocratique : une insulte pour l’Occident et ses valeurs

En Israël, on ne jette, certes, pas les membres de la « race inférieure » dans des camps de concentration ; et si on ne tente pas de les éliminer massivement, on ne les en empêche pas moins, et par tous les moyens imaginables les plus cruels et les plus vicieux, qui reflètent un despotisme dépassant de loin ce que les régimes de la région font subir à leurs peuples respectifs, de vivre une vie normale, y compris en leur refusant d’accéder aux ressources de base, de commercer, de s’instruire, de se soigner, de circuler, de construire, etc. Et, de temps à autres, lorsqu’ils font preuve d’excès de résistance, on les ramène à de meilleurs sentiments en les massacrant systématiquement et méthodiquement et cyniquement. Rien dans la pratique politique israélienne ne ressortit de la démocratie occidentale, telle que tout un chacun peut l’observer dans les pays occidentaux. Le refus même de définir ce que l’on doit entendre par citoyenneté israélienne, et la constante opposition à l’établissement de cette définition, qui est pourtant la base du système démocratique, renvoient la définition du régime politique israélien aux systèmes politiques de l’Antiquité, dont Israël tient à être une nouvelle incarnation.

La régression historique de l’Occident pour se mettre au niveau d’Israël ?

Si, malgré le gouffre insurmontable qui sépare la démocratie telle que l’Occident la pratique, de la démocratie à « l’israélienne », les Occidentaux considèrent ce pays comme un modèle, il ne leur reste plus qu’à aller jusqu’au bout de cette logique, et en revenir aux bonnes vieilles pratiques de discrimination religieuse et raciale de leur Moyen Age : massacrer, à la manière du sort réservé aux Albigeois au 13ème siècle, tous les dissidents religieux, rétablir l’Inquisition, entourer leurs villes et leurs quartiers de murailles hautes de 8 mètres, etc. La liste est longue de ce que devraient logiquement faire, pour en revenir aux pratiques de siècles révolus, ces pays, et surtout celui qui s’est récemment découvert un rôle de défenseur du droit d’Israël à faire partie d’un ensemble politique qui se targue d’être fondé sur la reconnaissance de l’indéfectibilité des droits de l’Homme, et sur le traitement équitable des individus par l’Etat, quelle que soit leur origine raciale et leurs croyances politiques ou religieuses.

Si Israël ne veut pas aligner son mode de gouvernement et sa philosophie politique sur ceux du reste de ce groupe continental, il ne lui restera plus à ce dernier qu’à adopter les critères démocratiques israéliens ! Le chemin sera long, dur et cruel pour cette régression historique. Mais que ne feraient pas les amis d’Israël pour soutenir et justifier son droit à l’élimination physique du peuple palestinien ?

Et dire que l’on refuse l’accès à ce regroupement régional, à un autre pays, qui certes a un problème de minorité à régler, mais dont le traitement de cette minorité apparaît teint de sainteté et d’humanisme exceptionnel, en comparaison de la façon dont les Palestiniens sont traités par Israël, et ce dès sa fondation, et avant même qu’un seul Palestinien ait tiré un coup de feu contre les nouveaux colonisateurs !

En conclusion :

-  1. Les légendes légitimant Israël, comme le refus des pays arabes et des Palestiniens d’accepter la division de la Palestine historique en deux Etats, et les suites que ce refus a eu sur le sort du peuple palestinien, de même que la « vente de la Palestine aux Juifs par les Palestiniens », cachant le fait que 93 pour cent des terres occupées par Israël ont été confisquées par la violence à leurs propriétaires légitimes, sont tombées en désuétude car elles ne font plus prime ;

-  2. Reste le thème porteur suivant lequel Israël serait un Etat démocratique, « le seul dans la région, » comme se plaisent à le répéter les thuriféraires de cet Etat ;

-  3. L’examen des pratiques formelles dans les domaines politiques et institutionnelles d’Israël pourrait laisser croire qu’effectivement il pourrait mériter le qualificatif d’Etat démocratique à la mode « occidentale » ;

-  4. Suivant ce thème, Israël emploierait la violence extrême contre les Palestiniens et les placerait en état de « hors de la loi », dans le but exclusif de défendre sa nature démocratique, et serait, ainsi, moralement justifié de mener une politique de discrimination raciale et religieuse, en vue de tenir haut les « principes moraux qui sous-tendent la démocratie » ;

-  5. le sionisme, comme doctrine génocidaire, constitue un démenti à cette présentation moralisante, qui donnerait à Israël un statut d’exemplarité dans une région dominée par le despotisme politique ;

-  6. Le problème avec cette présentation des pratiques démocratiques israéliennes est qu’Israël rejette les deux principes fondamentaux de la démocratie : le principe de citoyenneté qu’il s’est toujours refusé délimiter ou à adopter, et le principe d’égalité des droits et des obligations des citoyens, qu’il viole de manière continue contre les Palestiniens, le tout dernier exemple étant l’agression d’une sauvagerie inqualifiable et injustifiée contre les habitants de Gaza et sa banlieue ;

-  7. Sans caricaturer, on peut dire que l’image que les Sionistes voudraient projeter d’eux-mêmes et qu’ils seraient imbus de principes démocratiques, qu’ils seraient, par définition, humains et même « gentils », disposés à massacrer, à confisquer les terres des Palestiniens et à les expulser, en toute humanité ; le problème serait qu’au lieu de se laisser faire, les Palestiniens se défendent, et ils trouvent dans le monde des soutiens à leur résistance ! Qu’on laisse les Israéliens nettoyer la Palestine de ses habitants originaux, et la paix reviendra ! Donc, tout est de la faute des Palestiniens et de leurs soutiens ! CQFD !

-  8. Les pays qui défendent l’accès d’Israël à un regroupement régional, fondé sur l’acceptation de valeurs que ce pays rejette dans sa globalité et en détail, sont mis au défi soit d’exiger d’Israël qu’il définisse la citoyenneté, et donc, se proclame Etat raciste et intolérant sur le plan religieux, et se verrait interdire l’accès à cet ensemble, ou qu’il renonce au sionisme, et donc perdrait le caractère même de restauration historique d’un Etat de l’Antiquité ;

-  9. Et si ces pays continuent à considérer Israël comme une démocratie modèle, leurs principes s’opposant totalement à ceux qu’il suit, ils doivent aller jusqu’au bout de cette logique, rejeter les progrès accomplis au cours de ces six derniers siècles dans le domaine des droits de l’Homme, et prôner le retour au fanatisme religieux du Moyen Age ;

10. Il est quelque peu inconsistant de la part de ces pays de refuser l’adhésion à un pays qui n’emploie pas la violence et ne pratique pas la discrimination systématique contre sa minorité, alors que certains d’entre eux travaillent pour qu’Israël rejoigne ce groupe, bien qu’il soit, suivant les termes d’un ancien Président des USA, un pays pratiquant l’apartheid, en contradiction avec tous les principes politiques et moraux auxquels souscrivent ces pays !

2ème partie : Nazisme, Sionisme et Holocauste

19 janvier 2009 - Le Quotidien d’Oran - Débat

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=5924

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13 février 2009 5 13 /02 /février /2009 22:31
Par Gideon Levy

Haaretz, 12 février 2009


article original : "Gideon Levy / Does Zionism legitimize every act of violence and injustice?"






La gauche israélienne est morte en 2000. Depuis lors, son cadavre a traîné là sans être enterré, jusqu’à ce que son certificat de décès ait finalement été émis, signé, scellé et livré ce mardi. Le bourreau de 2000 est aussi le fossoyeur de 2009 : le ministre de la défense Ehoud Barak. L’homme qui a réussi à répandre le mensonge selon lequel il n’y avait aucun partenaire [pour la paix] a récolté le fruit de ses actes dans cette élection. Les funérailles ont eu lieu il y a deux jours.


Notez



Le sionisme rend-il légitimes tous les actes de violence et d’injustice ?
La gauche israélienne est morte. Pendant les neuf dernières années, elle a pris en vain le nom de camp de la paix. Le Parti travailliste, Meretz et Kadima prétendaient parler en son nom, mais c’était trompeur et mensonger. Les Travaillistes et Kadima ont mené deux guerres et poursuivit la constructions des colonies juives en Cisjordanie ; Meretz a soutenu ces deux guerres. La paix est devenue orpheline. Les électeurs israéliens, auxquels on a fait croire à tort qu’il n’y avait personne à qui parler et que la seule réponse à cela était la force – guerres, assassinats ciblés et implantations – ont clairement eu leur mot à dire dans cette élection : une fin de non recevoir pour les Travaillistes et pour Meretz. Ce n’est que la force de l’inertie qui a permis à ces deux partis de récolter quelques voix.

Il n’y avait aucune raison pour qu’il en soit autrement. Après de longues années, nombreuses, où pratiquement aucune protestation n’est venue de la gauche et où la rue, cette même rue qui a exprimé sa colère après Sabra et Chatila, est restée silencieuse. Cette absence de protestation s’est reflétée également dans les urnes. Le Liban, Gaza, les enfants tués, les bombes à fragmentation, le phosphore blanc et toutes les atrocités de l’occupation – rien de cela n’a fait descendre dans la rue cette gauche indifférente et lâche. Bien que les idées de la gauche aient pénétré le centre et parfois la droite, tout le monde, de l’ancien Premier ministre Ariel Sharon au Premier ministre [actuel] Ehoud Olmert, s’est exprimé dans un langage autrefois considéré comme radical. Mais la voix était celle de la gauche, tandis que les bras étaient ceux de la droite.

En marge de ce bal masqué, il existait une autre gauche, la gauche marginale – déterminée et courageuse, mais minuscule et illégitime. Le fossé entre celle-ci et la gauche [de gouvernement] était soi-disant le sionisme. Hadash, Gush Shalom et les autres sont hors jeu. Pourquoi ? Parce qu’ils ne sont « pas sionistes ».

Et qu’est-ce le sioniste de nos jours ? Un concept archaïque et dépassé né dans une réalité différente, un concept vague et trompeur faisant la différence entre ce qui est permis et ce qui est proscrit. Le sionisme signifie-t-il la colonisation des territoires ? L’occupation ? La légitimation de tous les actes de violence et d’injustice ? La gauche a bégayé. Toute déclaration critiquant le sionisme, même le sionisme d’occupation, était considérée comme un tabou que la gauche n’osait pas rompre. La droite a pris le monopole du sionisme, laissant la gauche avec son autosatisfaction.

Un Etat juif et démocratique ? La gauche sioniste a automatiquement dit oui, esquivant la différence entre les deux et n’osant pas donner la priorité à l’un ou l’autre. La légitimation de toutes les guerres ? La gauche sioniste a de nouveau bégayé : oui à leur démarrage et non à leur continuation – ou quelque chose de ce genre. Résoudre le problème des réfugiés et le droit au retour ? Reconnaître les mauvaises actions de 1948 ? Tabou. Cette gauche, à juste titre, est désormais arrivée à la fin de sa route.

Quiconque veut une gauche qui a du sens doit d’abord remiser le sionisme au grenier. Tant qu’un mouvement n’émergera pas du courant dominant pour redéfinir courageusement le sionisme, il n’y aura pas de gauche forte en Israël. Il n’est pas possible d’être à la fois de gauche et sioniste selon la définition de la droite. Qui a décidé que les implantations étaient sionistes et légitimes et que lutter contre elles était anti-sioniste et illégitime ?

Ce tabou doit être levé. Il est admissible de ne pas être sioniste, selon la définition courante d’aujourd’hui. Il est admissible de croire dans le droit des Juifs à avoir un Etat tout en s’opposant au sionisme qui se livre à l’occupation. Il est admissible de penser que ce qui s’est passé en 1948 devrait être mis à l’ordre du jour, afin de demander pardon pour cette injustice et agir en vue de réhabiliter les victimes. Il est admissible de s’opposer depuis le tout premier jour à une guerre inutile. Il est admissible de penser que les Arabes israéliens méritent les même droits – au plan culturel, social et national – que les Juifs. Il est admissible de soulever des questions dérangeantes à propos de l’image des Forces de Défense d’Israël en tant qu’armée d’occupation, et il est même admissible de vouloir parler au Hamas.

Si vous préférez, ceci est le sionisme ; et si vous préférez, ceci est l’anti-sionisme. En tout cas, c’est légitime et essentiel pour ceux qui ne veulent pas voir Israël être victime pendant encore de nombreuses années des folies de la droite. Quiconque veut une gauche israélienne doit dire au sionisme : « ça suffit ! ». Ce sionisme dont la droite à pris le contrôle total.
Traduit de l'anglais par JFG-QuestionsCritiques

Jeudi 12 Février 2009
http://www.alterinfo.net/Le-sionisme-rend-il-legitimes-tous-les-actes-de-violence-et-d-injustice-_a29744.html
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13 février 2009 5 13 /02 /février /2009 22:28
Apres son Ministre des Affaires Etrangeres qui avait declare (avant de s'excuser) que les Etats-Unis etaient controles par l'argent sioniste, c'est le President SudAfricain qui vient de qualifier l'action d'Israel comme etant "pire que l'apartheid"

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President Sud Africain, President Kgalema Motlanthe: Israel
Israeli action worse than apartheid: South Africa

DURBAN: South Africa on Sunday said that some of Israel's actions against Palestinians are worse than what happened during apartheid.


Condemning the Israeli attack against the Palestinians, President Kgalema Motlanthe said that the creation of new settlements within the West Bank which exclude Palestinians was one such example.

He also appreciated the role played by the international media in covering the incident. He was speaking at an international conference, 'Coalition for the Good and Charity', in Cape Town.

Lire la suite: http://timesofindia.indiatimes.com
http://www.alterinfo.net/President-Sud-Africain,-President-Kgalema-Motlanthe-Israel-pire-que-l-apartheid-_a29738.html?PHPSESSID=4c3dd7149cf931b0d261eee0deccedf2
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