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Noesam@Voila.fr

  • : sionazisme
  • : Tout Juif qui se respecte, religieux ou séculier, ne peut plus garder le silence, voir pire, soutenir le régime sioniste, et ses crimes de génocide perpétrés contre le peuple palestinien...La secte sioniste est à l’opposé du Judaïsme. .................... Mensonge, désinformation, agression, violence et désobéissance de la loi internationale sont aujourd’hui les principales caractéristiques du sionisme israélien en Palestine.
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Israèl est contre TORAH

*"Les sionistes me dégoûtent autant que les nazis."
(Victor Klemperer, philologue allemand d'origine juive, 1881-1960)

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L’initiative sioniste de proclamer l’État d’Israël constitue une révolte contre la volonté divine, contre la Torah, une révolte qui a engendré une vague interminable de violence et de souffrance. À l’occasion de la fondation de l’État hérétique, les juifs fidèles à la Torah pleurent cette tentative d’extirper les enseignements de la Torah, de transformer les juifs en une « nation laïque » et de réduire le judaïsme au nationalisme.......Nous déplorons les tragédies que la révolution sioniste a provoquées chez les Palestiniens, notamment des déportations, l’oppression et la subjugation..Que nous méritions que cette année toutes les nations, en acceptant la souverainet

é divine, puissent se réjouir dans une Palestine libre et dans une Jérusalem libre! Amen. Offert par Netouré Karta International : www.nkusa.orglink

                                               


   

 


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FATHER OF SIONAZISJACOB HITLER

La prétendue ascendance juive d'Hitler: Une "explication" par la haine de soi
Une publication parue cette semaine a attiré mon attention. Il s’agit ni plus ni moins de la généalogie d’Adolf Hitler qui aurait des ascendants juifs !! Dans son article, Gilles Bonafi présente une fiche des Renseignements généraux que le magazine Sciences et Avenir a publié en mars 2009, et où on peut clairement lire le deuxième prénom d’Hitler : Jacob. Adolf Jacob Hitler serait le petit-fils de Salomon Mayer Rothschild. Cette information a été divulguée par deux sources de très haut niveau : Hansjurgen Koehler officier d’Heydrich, qui était lui-même l’adjoint direct d’Heinrich Himmler et Walter Langer le psychiatre qui a réalisé le profil psychologique d’Hitler pour l’OSS, les services secrets US pendant la Seconde Guerre mondiale.
SOURCE ;alterinfo

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14 mars 2009 6 14 /03 /mars /2009 22:31
Le Lobby Macarthiste : CRIF AIPAC ADL...

Washington: Freeman Renonce Au Poste de Président Du NIC Suite A Une Violente Campagne De Diffamation Du Lobby Sioniste

L'ex ambassadeur Charles W. Freeman , qui avait été choisi par le directeur du Renseignement National (DIN) US, l'Amiral Dennis. C. Blair, pour occuper le poste de président du NIC ( National Intelligence Service) a renoncé à ce poste après une violente campagne de diffamation menée par le Lobby Sioniste AIPAC et ses alliés républicains néo conservateurs. Freeman avait - crime de lèse Sionisme - critiqué Israël. Il explique lui même clairement sa décision dans un message publié dans le Wall Street Journal dans lequel il condamne sans embage et avec beaucoup de courage le Lobby Sioniste.


Washington: Freeman Renonce Au Poste de Président Du NIC Suite A Une Violente Campagne De Diffamation Du Lobby Sioniste

Freeman renonce au poste de président du NIC, une victoire pour le Lobby Sioniste à Washington
Mardi, une note brève postée sur le site du DNI ( Director of National Intelligence) déclarait que " le Directeur du Renseignement National (National Intelligence) Dennis Blair a annoncé aujourd'hui que l'ambassadeur Charles W. Freeman Jr, avait demandé que sa sélection comme directeur du National Intelligence Council ne soit pas entérinée. Le directeur Blair a accepté la décision de Freeman avec regret".

Cette décision a crée la surprise à Washington, surtout parce qu'elle a été rendue publique alors que l'Amiral Dennis Blair avait soutenu avec force Freeman lors de sa déposition devant le Congrés, et écrit dans une lettre qu'il lui apportait sont total soutien et le considérait comme quelqu'un ayant " un talent exceptionnel et de l'expérience". Dans les milieux professionnels de la diplomatie et du renseignement, ainsi que dans certains milieux journalistiques, nombreux sont ceux à avoir également pris position en sa faveur. La semaine dernière, 17 ex ambassadeurs ont écrit une lettre publiée dans le Wall Street Journal dans laquelle ils faisaient l'éloge de Freeman " un homme intègre, doté d'une grande intelligence qui ne laissera jamais ses opinions personnelles faire de l'ombre où dénaturer les estimations du Renseignement". Parmi les responsabilités du NIC, il y a celle de produire des estimations (NIEs) regroupant des jugements consensuelles de la totalité des 16 agences de renseignement US. Par exemple, la NIC a publié fin 2007 un rapport d'estimation sur les capacités nucléaires de l'Iran révélant que l'Iran avait abandonné tout programme militaire nucléaire en 2003. La publication de ce rapport avait alors provoqué de vives protestations de Tel Aviv qui cherchait et continue de chercher par tous les moyens à pousser Washington à attaquer l'Iran y compris en produisant de faux documents sur les capacités nucléaires militaires de l'Iran et des rapports complètement partiaux pour accuser Téhéran de représenter une "menace existentielle" pour le régime Sioniste.

Freeman, un polyglotte qui a une vaste expérience en matière de politique étrangère - il a été notammment ambassadeur en Arabie Saoudite, assistant secrétaire de la défense pour les affaires de sécurité internationale - est également connu pour son franc parlé et ses points de vue politique plutôt caustiques. Il a surtout été trés critique sur la conduite de l'Administration Bush concernant la "guerre contre le terrorisme" et sur les politiques israéliennes dans les territoires occupés palestiniens de même qu'il a critiqué les violations des droits de l'homme en Chine.

Mais c'est surtout ses critiques des politiques israéliennes contre les Palestiniens qui ont déclanché dés Février une virulente campagne fièleuse de diffamation à son égard menée par le Lobby Sioniste AIPAC et ses soutiens dans le camp des néo conservateurs républicains notamment au Congrés. Le Sénateur Chuck Schumer, l'un de ceux qui doivent leurs postes au Congrès grâce au financement de leur campagne par l'AIPAC, ce très puissant Lobby Soniste, s'était empressé de critiquer cette nomination et avait transmis ses critiques à Obama via son secrétaire général à la Maison Blanche, le Sioniste Rahm Emanuel. Apprenant que Freeman avait renoncé au poste, il a déclaré : " Charles Freeman était la mauvaise personne pour ce poste,... ses déclarations contre Israël dépassaient les limites et étaient hors position de l'Administration. J'ai à plusieurs reprises pressé la Maison Blanche de rejeter cette nomination, et je suis heureux qu'ils aient fait ce qu'il fallait".

La campagne au vitriol contre Freeman a été menée par Steve Rosen - un ancien responsable d'AIPAC qui est sous le coup d'une inculpation pour espionnage au profit d'Israël , accusé d'avoir passé des documents classés top secret au gouvernement israélien - avec l'appui de certains commentateurs de médias dans le Wall Street Journal, le Weekly Standard, le New Republic. Ils ont également fait circulé des rumeurs comme quoi Freeman aurait reçu de l'argent de l'Arabie Saoudite ou même qu'il serait un "pantin" des Saoudiens parce qu'il a dirigé une boîte à penser, le Middle East Policy Council, qui a reçu des financements de la famille royale saoudienne. 11 représentants au Congrés dont plusieurs avec des liens financiers avec AIPAC et d'autres groupes de droite pro Sionistes, avaient demandé à l'inspecteur général du DNI de lancer une enquête sur les liens financiers entre Freeman et l'Arabie Saoudite.

Mardi, plusieurs anciens hauts responsables du Renseignement ont écrit à Blair pour soutenir Freeman. Ils ont dit que les attaques contre Freeman etaient " sans précédent par leur violence, leur envergure, et leur objectif" et perpétrées par des " experts et personnalités connues... ( qui sont) horrifiés par la nomination d'une haut responsable du Renseignement capable d'adopter un point de vue plus équitable sur le problème arabe -israélien"

Malgré tous ces soutiens, Charles Freeman a décidé de ne pas accepter ce poste et il explique pourquoi dans un message paru sur le Wall Street Journal.

Source de certaines informations : Inter Press Service

Message de Charles Freeman
A tous ceux qui m'ont soutenu ou mon transmis des paroles d'encouragement lors de la controverse de ces deux dernières semaines, vous avez ma reconnaissance et mon respect.

Vous avez à l'heure actuelle vu la déclaration du Directeur du Renseignement National Dennis Blair, rapportant que je suis revenu sur ma décision précédente d'accepter, à son invitation, de présider le National Intelligence Council (Conseil National du Renseignement)

J'ai conclu que le barrage de distorsions diffamatoires sur mon passé ne cesserait pas à ma prise de fonction. Au lieu de cela, l' effort déployé pour me salir et pour détruire ma crédibilité continuerait. Je ne crois pas que le Conseil National du Renseignement pourrait fonctionner efficacement tandis que son président serait sous attaque constante par des gens sans scrupule qui ont un attachement passionnel à des points de vue d'une faction politique d'un pays étranger. J'ai accepté de présider le NIC pour le renforcer et le protéger contre la politisation, et non pas pour que les efforts d'un groupe d'intérêt lui permettent d'y pénétrer pour en prendre le contrôle par le biais d'une campagne politique prolongée.

Comme ceux qui me connaissent le savent, depuis ma retraite du gouvernement j'ai beaucoup apprécié la vie. Rien n'était plus éloigné de mon esprit que de revenir dans la fonction publique. Quand l'Amiral Blair m'a demandé de présider le NIC, j'ai répondu que j'avais compris qu'il " me demandait de renoncer à ma liberté de parole, mes loisirs, la plus grande partie de mes revenus, de me soumettre à un examen au polygraphe et de reprendre le trajet quotidien à un poste avec de longues heures de travail et un lot quotidien d'abus politique" J'ai ajouté que je me demandais " s'il n'y avait pas une sorte d'inconvénient dans cette offre". J'avais en tête que personne n'est indispensable; je ne suis pas une exception. Cela m'a pris des semaines de réflexion avant de conclure que, étant donné les circonstances sans précédent de défis dans lesquels se trouvent notre pays à l'étranger et à l'intérieur, je n'avais pas d'autre choix que d'accepter l'appel à retourner dans la fonction publique. J'ai par conséquent démissionné de tous les postes que j'occupais et toutes les activités auxquelles je m'étais engagé. Maintenant j'attends avec impatience de retourner à ma vie privée, libéré de toutes les obligations précédentes.

Je ne suis pas si immodeste au point de croire que cette controverse portait sur moi plutôt que sur des questions de politique publique Ces problèmes avaient peu de chose à voir avec le NIC et n'étaient pas au coeur de ce à quoi j'avais espéré contribuer, la qualité d'analyse disponible pour le Président Obama et son Administration. Néanmoins je suis attristé par ce que cette controverse et le vitriol public déversé par ceux qui se sont acharnés à la soutenir ont révélé sur l'état de notre société civile. Il semble que nous Américains ne puissions plus mener une discussion publique sérieuse ou émettre un jugement indépendant sur des sujets de grande importance pour notre pays de même que pour nos alliés et amis.

Les diffamations contre moi et leurs traces emails facilement vérifiables montrent avec certitude qu'il y a un lobby puissant déterminé à empêcher qu'un autre point de vue que le sien soit émis, encore moins pour prendre en compte la compréhension américaine des courants et évènements au Moyen Orient. Les tactiques du lobby d'Israël touche le fond du déshonneur et de l'indécence, et incluent la destruction d'une réputation, citation erronée sélective, déformation voulue du passé, fabrication de mensonges et un total mépris de la vérité. Le but de ce Lobby est de contrôler le processus politique via l'exercice d'un veto sur la nomination de personnes qui remettent en question la sagesse de ses points de vue, la substitution du politiquement correct à l'analyse, et l'exclusion de toutes les options de décision par les Américains et notre gouvernement exception faite de celles qui ont sa faveur.

Il y a une ironie spéciale dans le fait d'avoir été accusé de faire preuve d'une considération malvenue pour les opinions de gouvernements et sociétés par un groupe dont l'intention claire est de forcer l'adhésion à des politiques d'un gouvernement étranger - dans ce cas, le gouvernement d'Israël. Je crois que l'incapacité du public américain de discuter, ou du gouvernement d'envisager, toute option de politique US concernant le Moyen Orient opposée à la faction qui dirige la politique israélienne a permi à cette faction d'adopter et de maintenir des politiques qui finalement menacent l'existence même de l'Etat d'Israël. Ce n'est pas permis ici aux Etats Unis de le dire. Ce n'est pas simplement une tragédie pour les Israéliens et leurs voisins au Moyen Orient, mais cela cause de vastes dommages à la sécurité nationale des Etats Unis.

L'agitation outrancière qui a suivi la fuite de ma nomination imminente sera perçue par un grand nombre comme soulevant de sérieuses questions sur le fait que l'Administration Obama soit capable de prendre ses propres décisions concernant le Moyen Orient et sur des questions qui y sont liées. Je regrette que ma volonté de servir la nouvelle Administration ait fini par jeter un doute sur sa capacité à envisager, encore moins à décider, quelles politiques pourraient le mieux servir les intérêts des Etats Unis plutôt que ceux d'un Lobby qui a l'intention d'imposer la volonté et les intérêts d'un gouvernement étranger.

Au tribunal de l'opinion publique, à la différence du tribunal judiciaire, quelqu'un est coupable tant qu'il n'a pas été prouvé qu'il était innocent. Les citations empruntées à des déclarations ont été sorties de leur contexte et sont disponibles pour quiconque est intéressé à lire la vérité. L'injustice des accusations portées contre moi était évidente pour ceux à l'esprit ouvert. Ceux qui ont cherché à contester ma réputation ne sont pas intéressés par toute réfutation que moi-même ou quelqu'un d'autre pourrait faire.

Néanmoins, pour enregistrement : je n'ai jamais cherché à être payé ou accepté un paiement d'un gouvernement étranger, incluse l'Arabie Saoudite ou la Chine, pour un quelconque service, je n'ai pas non plus parlé pour un gouvernement étranger, ses intérêts, ou ses politiques. Je n'ai jamais fait de lobbying auprès d'une institution de notre gouvernement que ce soit pour une cause étrangère ou intérieure. Je n'appartiens qu'à moi-même, et ne sert personne d'autre, et avec le retour à ma vie privée, je ne servirai de nouveau - pour mon plaisir - aucun autre maître que moi même. Je continuerai à parler comme bon me semble sur des questions me concernant et concernant d'autres Américains.

Je conserve mon respect et ma confiance pour le Président Obama et DNI Blair. Actuellement, notre pays est confronté à des défis à l'étranger de même qu'à l'intérieur. Comme tous les patriotes américains je continue de prier pour que notre Président puisse avec succès nous conduire à les surmonter.

Charles Freeman 10/03/09 Wall Street Journal - www.online.wsj.com


http://www.planetenonviolence.org/Washington-Freeman-Renonce-Au-Poste-de-President-Du-NIC-Suite-A-Une-Violente-Campagne-De-Diffamation-Du-Lobby-Sioniste_a1846.html
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10 mars 2009 2 10 /03 /mars /2009 13:59
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4 mars 2009 3 04 /03 /mars /2009 19:20

mardi 3 mars 2009 - 07h:15

Michel Warschawski
Alternative Information Center

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Plusieurs lecteurs du site du Centre d’information alternative ont demandé pourquoi, durant le massacre israélien de la bande de Gaza le mois dernier, je n’avais pas réservé mes accusations au gouvernement et aux partis politiques de ce gouvernement, mais que j’avais ajouté le mouvement de la Paix Maintenant et le parti Meretz à ceux qu’il fallait critiquer et blâmer.

La réponse est malheureusement toute simple : parce qu’ils ont ouvertement et inconditionnellement soutenu l’agression, et qu’ainsi ils ont défendu la logique du gouvernement.

Selon la Paix Maintenant et le Meretz, l’agression contre le peuple de Gaza était justifiée, voire nécessaire. Répétant comme des perroquets les arguments du gouvernement, que « Gaza » était une menace pour la sécurité d’Israël et qu’une attaque préventive représentait la seule façon de protéger l’existence même d’Israël. A l’instar de la droite, la gauche sioniste n’a guère fait de distinction entre la population gazaouie, le gouvernement Hamas et les groupes marginaux qui tiraient de pathétiques roquettes sur Sderot. « Gaza » est une entité terroriste et doit être éradiquée, ou au moins sévèrement punie. « Gaza delenda est » (Gaza doit être détruite).

Ce n’est que le 15 janvier que le secrétaire général de la Paix Maintenant, Yariv Openheimer, a publié une déclaration appelant le gouvernement à « cesser immédiatement l’attaque contre le centre de Gaza [...]. Les conditions sont maintenant réunies pour un cessez-le-feu et toute journée supplémentaire de combat est moralement illégitime. » Trois jours plus tard, après le cessez-le-feu, la Paix Maintenant publiait une nouvelle déclaration. « Nous devons utiliser le choc subi par le Hamas et le mettre hors d’état de nuire en signant un accord avec Abu Mazen ». La même semaine, la Paix Maintenant payait une annonce dans Haaretz titrée : « Maintenant il est temps de parler ». Autrement dit : le massacre de Gaza était totalement justifié, mais il fallait le faire suivre de négociations avec Mahmoud Abbas.

Dans un article publié sur le site du Meretz, Daniel Caletti, ancien militant de la Paix Maintenant/Meretz, écrit : « Le pire fut, bien sûr, la trahison ultime du Meretz [...] quand il a soutenu la dernière guerre contre Gaza et les massacres d’enfants. Le député Haim Oron a même interdit [ !!!] à ses collègues de la Knesset de manifester contre cette guerre sanglante. » Pendant les débats sur l’effondrement du Meretz aux dernières élections, Caletti a expliqué : « Les vrais électeurs de gauche ont quitté le Meretz pour voter Hadash, alors que les pseudos électeurs de gauche ont déserté pour aller vers le Kadima pour ‘renforcer Tzipi’  ».

Il faut ajouter que cette nouvelle trahison de la gauche sioniste n’a pas été approuvée par toute la direction du Meretz et que des dirigeants comme Mossi Raz et Galia Golan ont participé à des manifestations contre le massacre de Gaza et n’ont pas caché à quel point ils avaient honte de la position de leur mouvement.

Le fiasco électoral du Meretz confirme que la gauche sioniste est arrivée à sa fin. La gauche non sioniste a désormais la responsabilité historique de construire un nouveau foyer politique pour les milliers d’orphelins de la Paix Maintenant/Meretz qui n’ont pas choisi de rejoindre le Kadima sous le prétexte que ce serait le moindre mal. Et nous le devons sans renoncer en rien aux principes, mais aussi sans sectarisme irresponsable.


(JPG) Du même auteur :

-  Neuf observations sur les élections israéliennes
-  Condamner les « deux côtés » : pire que les assassins !
-  Suspension d’Israël des institutions internationales ! Inculper Barak, Livni et Olmert pour crimes de guerre !
-  Sheikh Nasrallah et la résistance
-  Ignominie et vol israéliens

27 février 2009 - AIC - traduction : Info-Palestine.net
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4 mars 2009 3 04 /03 /mars /2009 19:17
Le Hamas critique vertement la conférence des donateurs de Charm el-Cheikh

mardi 3 mars 2009, par La Rédaction

Le mouvement palestinien Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a vivement critiqué mardi la conférence des donateurs de Charm el-Cheikh (Egypte) pour la reconstruction du territoire, estimant qu'elle avait été l'instrument d'un "chantage" et du renforcement du président Mahmoud Abbas.
"Les participants à la conférence de Charm el-cheikh (de lundi), en tête desquels l'administration américaine, se sont servis de l'énorme besoin de reconstruction de la bande de Gaza à des fins politiques pour exercer des pressions et un chantage sur le Hamas", a affirmé le porte-parole du mouvement islamiste dans un communiqué.
La conférence a été l'occasion de "renforcer Abou Mazen (le président palestinien Mahmoud Abbas) et de s'ingérer dans les affaires internes palestiniennes pour imposer des conditions déplorables au dialogue" de réconciliation du Caire entre le Fatah de M. Abbas et les islamistes.
Selon le Hamas, la conférence n'a pas donné de détails sur "les mécanismes ou un calendrier" de reconstruction, ni pris de "décisions concrètes pour mettre fin à la souffrance de la bande de Gaza, lever le siège (israélien) et ouvrir les points de passage" de ce territoire avec l'extérieur.
 
Israël frappera encore le Hamas si les tirs de roquettes continuent
 
Israël est prêt à frapper à nouveau le Hamas dans la bande de Gaza si les tirs de roquettes à partir de ce territoire continuent, a averti mardi la ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni.
"S'il s'avère que le Hamas n'a pas compris le message, il sera à nouveau frappé", a affirmé Mme Livni à la radio publique israélienne, peu avant de s'entretenir avec la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, en allusion à l'offensive militaire dévastatrice de trois semaines que l'Etat hébreu a lancé le 27 décembre dans la bande de Gaza.
Cette opération, qui a fait plus de 1.300 morts, avait pour but de mettre un terme aux tirs de roquettes et d'obus de mortier à partir de ce territoire. Mais quelque 120 de ces engins ont été tirés depuis le cessez-le-feu entré en vigueur le 18 janvier.
"L'assistance à la bande de Gaza doit lui parvenir par la voie de l'Autorité palestinienne, car le Hamas est une organisation terroriste et illégitime", a par ailleurs affirmé Mme Livni.
Elle a ainsi fait allusion à une aide de 4,5 milliards de dollars que la communauté internationale s'est engagée à verser lundi au sommet de Charm el-Cheikh (Egypte) pour la reconstruction de la bande de Gaza et la relance de l'économie palestinienne.
"Le monde ne reconnaît pas le Hamas, et de notre côté nous luttons contre lui tout en étant engagés dans un dialogue avec les éléments pragmatiques palestiniens", a-t-elle encore dit.
 
Clinton lance au Proche-Orient une diplomatie "agressive"
 
La secrétaire d'Etat Hillary Clinton a lancé mardi sa "diplomatie agressive" au Proche-Orient en annonçant l'envoi de deux émissaires à Damas et en insistant sur une solution à deux Etats pour le conflit israélo-palestinien.
"Nous allons envoyer un représentant du Département d'Etat et un autre de la Maison Blanche pour examiner avec la Syrie des questions bilatérales", a affirmé Mme Clinton lors de sa première visite en Israël et dans les territoires palestiniens.
"Un certain nombre de questions se posent entre les Etats-Unis et la Syrie", a souligné Mme Clinton, estimant que le régime syrien suscitait "de manière évidente des préoccupations régionales plus larges", en référence à son soutien à la milice chiite libanaise Hezbollah et au mouvement islamiste palestinien Hamas.
"Nous n'avons aucun moyen de prédire l'avenir de nos relations avec la Syrie, a-t-elle noté lors d'une conférence de presse à Jérusalem avec son homologue israélienne, Tzipi Livni. Mais je pense que cela vaut le coup d'y aller et d'entamer ces conversations préliminaires."
Selon un responsable américain, Jeffrey Feltman, secrétaire d'Etat adjoint par intérim au Proche-Orient, et Daniel Shapiro, conseiller à la sécurité nationale chargé du Proche-Orient à la Maison Blanche, qui voyagent tous deux avec Mme Clinton, se rendraient à Damas après la fin de la visite, mercredi, de la secrétaire d'Etat.
Hillary Clinton doit rencontrer mercredi à Ramallah (Cisjordanie) le président palestinien Mahmoud Abbas et son Premier ministre Salam Fayyad.
La Syrie et les Etats-Unis entretiennent des relations diplomatiques mais celles-ci sont tendues depuis l'assassinat en 2005 du dirigeant libanais Rafic Hariri, pour lequel le régime syrien a été montré du doigt.
Mme Clinton est arrivée lundi soir en Israël après une conférence qui a promis de consacrer 4,5 milliards de dollars à la reconstruction de Gaza et à la relance de l'économie dans ce territoire asphyxié par le blocus israélien.
Elle a insisté sur la création d'un Etat palestinien, que le Premier ministre pressenti, Benjamin Netanyahu, rejette.
"Au final, oeuvrer à une solution à deux Etats est inévitable", a affirmé la secrétaire d'Etat. Mais, a-t-elle ajouté, "le premier pas dès à présent, sans attendre un nouveau gouvernement (israélien), est un cessez-le-feu durable" à Gaza, appelant le Hamas, qui contrôle le territoire, à cesser "de tirer des roquettes" sur Israël.
Ces tirs se poursuivent en dépit du cessez-le-feu entré en vigueur le 18 janvier après une offensive militaire israélienne à Gaza qui a fait plus de 1.300 morts palestiniens en trois semaines.
Le porte-parole du Hamas, Taher al-Nounou, a accusé Mme Clinton de "partialité" en faveur d'Israël.
Hillary Clinton s'est également entretenue avec Benjamin Netanyahu. "Nous venons d'achever des entretiens approfondies et important sur l'Iran, la question palestinienne et d'autres sujets", a affirmé M. Netanyahu.
"Nous avons convenu de nous rencontrer à nouveau quand le gouvernement serait formé et de travailler en coopération afin d'apporter paix, sécurité et prospérité à la région", a-t-il ajouté.
Mme Clinton, qui n'a eu cesse de rappeler les liens étroits entre Israël et les Etats-Unis, a aussi tenté de rassurer l'Etat hébreu sur la question iranienne, préoccupation majeure des Israéliens.
"Nous avons l'intention de faire tout notre possible pour empêcher l'Iran d'obtenir des armes nucléaires", a-t-elle assuré.
Sa visite s'inscrit dans l'esprit de coopération manifesté par la nouvelle administration Obama, soucieuse de progresser vers un règlement pacifique dans la région et d'engager un dialogue avec l'Iran.
 
Hillary Clinton prêt à travailler avec tout nouveau gouvernement israélien
 
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Rodham Clinton a déclaré mardi que les Etats-Unis sont prêts à travailler avec tout nouveau gouvernement israélien.
Clinton est à Jérusalem pour sa première visite au Proche-Orient en tant que cheffe de la diplomatie américaine. A l'issue d'un entretien avec le président israélien Shimon Pérès, Hillary Clinton a souligné que les Etats-Unis étaient disposés à travailler avec tout nouveau gouvernement qui "représente la volonté démocratique du peuple d'Israël".
Hillary Clinton doit également rencontrer dans la journée le Premier ministre désigné et leader du Likoud Benyamin Netanyahou qui cherche actuellement à former une coalition de gouvernement solide.
Ehoud Olmert est Premier ministre jusqu'à ce que Benyamin Netanyahou ait mis un point la formation d'une nouvelle coalition dirigeante. Après en avoir été chargé vendredi par le président Shimon Pérès, le chef du Likoud dispose désormais d'un délai de six semaines pour y parvenir.
 
Benyamin Nétanyahou poursuivra les négociations avec les Palestiniens, assure un parlementaire du Likoud
 
Un parlementaire du Likoud proche du Premier ministre israélien désigné Benyamin Nétanyahou assure que ce dernier dira à la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton qu'il poursuivra les négociations avec les Palestiniens.
Interrogé par la radio de l'armée israélienne, l'ancien chef de la diplomatie israélienne Silvan Shalom a précisé que lorsqu'il rencontrera Hillary Clinton ce mardi Benyamin Nétanyahou lui dira qu'il est prêt à négocier "non seulement sur les projets économiques" mais tiendra également des "négociations politiques" avec les Palestiniens.
Shalom n'a pas dit si Nétanyahou soutiendrait l'idée de la création d'un Etat palestinien.
Par le passé, Nétanyahou a répété à maintes reprises que les poourparlers de paix étaient une perte de temps en raison de la faiblesse de la direction palestinienne. Il a déclaré qu'à la place de ces négociations, il privilégierait les investissements dans l'économie palestinienne.
Avant son départ pour les Etats-Unis, mercredi, Hillary Clinton doit rencontrer les responsables israéliens et palestiniens.
 
( Mardi, 03 mars 2009 - Avec les agences de presse )
 
 http://www.aloufok.net/spip.php?article253
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4 mars 2009 3 04 /03 /mars /2009 19:09
Le sionisme sera-t-il anéanti par un macaroni géant ? ou par des vieillards malentendants ?

Les pâtes, le papier et les prothèses auditives qui pourraient menacer la sécurité d'Israël

par Anne Penketh, rédaction diplomatique

The Independent (UK) 2 mars 2009 traduit de l'anglais par Djazaïri


Des membres de la délégation américaine de plus haut niveau à avoir visité Gaza ont été choqués de découvrir que le blocus israélien contre le territoire dirigé par le Hamas concernait des produits alimentaires comme les lentilles, les macaronis ou le concentré de tomate.

"Est-ce que des bombes aux lentilles ont été lancées récemment ? Quelqu'un va-t-il vous tuer avec un macaroni ? demande Brian laird, élu au Congrès. C'est seulement après que le sénateur John Kerry ait soulevé la question auprès du ministre de la défense Ehud Barak suite à leur séjour dans la bande de Gaza le mois dernier qu'Israël a convenu, leur a-t-on dit, que le concentré de tomate et les macaronis étaient considérés comme des produits de luxe et non des biens de première nécessité. Le nombre total de produits sur la liste noire d'Israël reste un mystère pour les responsables de l'ONU et les organisations humanitaires qui sont confrontés à d'importants délais pour acheminer les fournitures. Pour des raisons de sécurité, des produits comme le ciment où le rond à béton sont interdits car ils pourraient être utilisés par le Hamas pour construire des bunkers ou des roquettes pour tirer sur des civils Israéliens. Les prothèses auditives ont été interdites car le mercure de leurs piles pourrait servir à produire des armes chimiques.

Cependant, selon des organisations non gouvernementales, depuis la fin de la guerre en janvier cinq camions chargés de manuels scolaires ont été refoulés au point de passage de Kerem Shalom où les marchandises sont assujetties à une taxe de 1000 dollars pour « frais de manutention.»

Du papier pour imprimer de nouveaux manuels pour les écoles palestiniennes a été bloqué, comme l'ont étés des équipements frigorifiques, des générateurs, des pompes à eau, des cuisinières et des pois chiches. Et le gouvernement français a été très mécontent quand tout un système de purification d'eau a été interdit d'entrée. Christopher Gunness, porte parole de l'UNRWA, l'agence onusienne chargée des réfugiés Palestiniens, déclare : « Un des gros problèmes est que la 'liste des interdictions' est une cible mouvante et nous découvrons que des choses sont interdites au 'cas par cas,' au 'jour le jour.' »

Le directeur exécutif d'Human Rights Watch, Kenneth Roth explique: "La politique du blocus israélien peut être résumée par un seul mot qui est punition et non sécurité. »

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Une ville australienne adopte une motion condamnant les crimes sionistes et le blocus de Gaza

Après l'Angleterre, c'est au tour de l'Australie de nous donner une indication sur une tendance fondamentale qui va dans le sens d'un soutien plus grand de la part des peuples du monde à la cause palestinienne.

Une petite ville de la banlieue de Sydney vient en effet d'adopter une motion qui condamne sans ambages les actes de délinquance et de criminalité de l'Etat sioniste.

Il est vrai que cette ville avait déjà une certaine expérience en la matière puisqu'elle avait adopté en 2007, et malgré l'opposition de son maire et du lobby sioniste présent en Australie, une convention de jumelage avec Bethléem en Palestine occupée (lien dans le corps de l'article).


Un conseil municipal de Sydney condamne Israël pour 'crimes de guerre'

Jewish Telegraphic Agency, 1er mars 2009

Sydney, Australie (JTA) – Un conseil municipal de la banlieue de Sydney a adopté une motion qui condamne Israël pour « crimes de guerre et violations des droits de l'Homme » à Gaza.

Marrickville, une ville de banlieue dont le conseil municipal avait signé un accord controversé de jumelage avec Bethléem en 2007 à voté par 9 voix contre 3 en faveur de la motion du 17 février.

La motion avait été proposée par la conseillère municipale Cathy peters qui a déclaré que ce problème lui « tenait à coeur » parce que son père était un réfugié Juif qui avait fui Berlin en 1938.

Dans une déclaration, Peters affirme, « Je suis horrifiée par les attaques d'Israël contre Gaza et je pense que le conseil municipal de Marrickville – en tenant compte en particulier de sa relation de jumelage avec bethléem – devrait prendre une position humanitaire contre l'oppression continue du peuple Palestinien par l'Etat d'Israël. »

Vic Alhadeff, responsable de l'exécutif du Jewish Board of Deputies a critiqué la motion.

« Elle est pleine d'inexactitudes, acceptant sans critique des assertions qui ont été démontrées comme étant de la propagande du Hamas, portant des accusations contre Israël sans aucune base dans les faits comme dans le droit international et ignorant les réalités sur le terrain, » a déclaré Alhadeff.

La motion appelle à « une levée permanente du blocus israélien de Gaza ; au démantèlement par Israël de toutes ses colonies dans les territoires occupés ; à négocier avec l'Autorité Palestinienne ; et à une enquête internationale indépendante sur les crimes de guerre et les ciolations des droits de l'Homme et des conventions de Genève par les forces d'occupation israéliennes.»

Un autre conseil municipal, Caterbury dans le secteur sud-ouest de Sydney, a également adopté la semaine dernière une motion qui condamne toute violence et est particulièrement inquiète de cette offensive israélienne disproportionnée, » selon un article du journal The Australian.

Par ailleurs, des militants ont lancé une campagne plus tôt ce mois-ci pour boycotter Max Brenner, le chocolatier à capitaux israéliens qui possède sept boutiques à Sydney.

«Optez pour une alternative à Max Brenner et mettez la pression sur les produits israéliens qui soutiennent les crimes de guerre et l'occupation, » lisait-on sur les tracts appelant au boycott.

Libellés : , , , , , , , ,

 
Une victime du Gouvernement d’Occupation Sioniste !

Je n'avais personnellement jamais entendu parler de la théorie du Gouvernement d'Occupation Sioniste. Il semble qu'il s'agisse d'une évolution dérivée des Protocoles des Sages de Sion.

C'est dans une banale affaire de moeurs que cette théorie est évoquée et, fait intéressant, elle l'est par un accusé qui se réclame de sa foi judaïque.

Dommage que cet individu, du nom de Lindstedt, ne nous donne pas plus d'informations sur ce sujet.


Abandon des poursuites contre Lindstedt

Par John Ford, Neosho Daily News (USA) 1er mars 2009 traduit de l'anglais par Djazaïri

 

Les poursuites pour sodomie contre Martin Lindstedt ont été abandonnées par le bureau du procureur du Comté de Newton dans le Missouri.

En 2005, Lindstedt avait été accusé d'avoir embrassé d'une manière inappropriée un enfant de sa famille sur le dos, les fesses et l'aine entre mars et août 2003.

Ce vendredi, le procureur Jacob Skouby a décidé un «nolle prosequi». Selon le manuel du l'association du barreau du Missouri pour les journalistes, cela signifie, dans un dossier pénal, que le procureur abandonne les poursuites.

Ce samedi, le substitut du procureur Bill Dobbs l'a confirmé mais a ajouté que les accusations pouvaient être réitérées ultérieurement.

"L'accusation dans ces procédures où de jeunes enfants sont les victimes présumées est toujours un acte de recherche d'équilibre où vous devez déterminer si l'importance du résultat justifie le traumatisme pour l'enfant," déclare Dobbs. «Dans ce cas précis, nous avons soigneusement pris en compte le conseil des avocats de l'enfant et nous pensons que l'engagement de poursuites sur ces accusations serait extrêmement préjudiciable à l'enfant. Nous continuerons certes à surveiller le bien-être affectif de cet enfant afin de déterminer si la relance des poursuites pourrait être une option valable à l'avenir.

Dobbs indique que le bureau du procureur peut dans un délai de 10 ans après le 18ème anniversaire de l'enfant pour relancer des poursuites s'il le souhaite car c'est à partir de cet âge que court le délai de prescription.

Dans un courriel adressé au Daily News vendredi soir, Lindstedt explique s'être senti « blanchi après cinq années d'enfer, » en référence non seulement à l'époque où il a été poursuivi en 2005 mais aussi à 2003, année où il avait été accusé pour la première fois. Les 10 000 dollars de sa caution lui ont été restitués vendredi ; Lindstedt indique qu'il utilisera une partie de cette somme pour aider ses alliés et amis « afin que nous puissions détruire ZOG/Babylone (sic). »

Selon Wikipédia, le Gouvernement d'Occupation Sioniste (Zionist Occupation Government) est une théorie conspirationniste antisémite qui soutient que les Juifs contrôlent secrètement le pays tandis que le gouvernement officiel n'est qu'un régime fantôche.

«La guerre doit continuer, je respecterai mon serment à YHWH (Yahwé –l'Eternel en hébreu) et je reconstituerai ma famille si j'ai mon mot à dire à ce sujet, » écrit Linsdtedt.

Bénédictions et amitiés à mes amis et alliés qui me sont restés fidèles pendant les jours sombres. Mort, destruction et malédiction pour mes ennemis, ennemis de ma personne et du peuple de YHWH ».

http://mounadil.blogspot.com/

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26 février 2009 4 26 /02 /février /2009 21:51
Les femmes palestiniennes dans les prisons israéliennes (1)

Publié le 2-10-2008


Magda Mughrabi, qui travaille avec plusieurs associations de défense des prisonniers palestiniens telles que Addameer, Mandela Institute et le Centre de Conseil palestinien, nous envoie des informations très documentées sur la situation des prisionnières palestiniennes dans les geôles israéliennes. Nous vous proposons donc une série d’articles sur ce sujet, dont nous publions aujourd’hui le premier volet.

En guise d’introduction, un cas "banal", celui de Wurud Qasim, 22 ans, détenue actuellement dans la prison de Damon, à Haïfa, arrêtée le 4 octobre 2006, et donc enfermée depuis deux ans. Elle n’a toujours pas été jugée. C’est une palestinienne d’Israël, originaire de Tireh, l’une des villes arabes annexée par Israël en 1948. Raison donnée lors de son arrestation : aide à des personnes recherchées (en l’occurence, ses cousins de Naplouse).

Damon Prison

Daliyat Al-Karmel

P.O. Box 98

Israel

(Photo : Wurud dans la prison, lors d’une visite de ses parents)

Wurud est une de ces 10 000 palestiniennes emprisonnées par Israël depuis 1967. Un nombre relativement faible comparé à celui de 700 000 qui représente l’ensemble des Palestiniens passés par les geôles israéliennes depuis 40 ans, soit 27 % de la population, un taux d’incarcération qui bat tous les records mondiaux.

Actuellement encore, entre 15 et 20 Palestiniens sont arrêtés chaque jour par l’armée d’occupation israélienne et plus de 10.000 sont en ce moment derrière les barreaux, en toute illégalité, puisqu’une puissance occupante n’a pas le droit de déplacer des détenus hors des territoires occupés, selon les Conventions de Genève, signées par Israël, mais jamais respectées par cet Etat voyou.

Tout au long de la lutte pour l’indépendance, les Palestiniennes ont joué un rôle clé en résistant à l’occupation israélienne, principalement aux niveaux politique et social. Depuis le début de l’Intifada 2000, plus de 700 femmes ont été soit emprisonnées dans les prisons israéliennes.

Au moment où nous recevons ce rapport, 73 d’entre elles sont derrière les barreaux, dont 24 sont mères, et dont 2 sont des jeunes filles de 16 et 17 ans.

(Il y a par ailleurs 327 mineurs palestiniens emprisonnés par Israël, ainsi qu’un enfant en bas âge emprisonné avec sa mère)

Sur ces 73 prisonnières, 52 ont été condamnées, dont 5 d’entre elles à perpétuité, 11 pour plus de 10 ans, et 21 femmes attendent toujours leur procès et 6 sont en "détention administrative", concept étranger aux règles internationales, qui permet à israël de les laisser indéfiniment en prison sans jugement.

- Trois prisonnières sont résidentes de Gaza et se sont vu interdire les visites familiales depuis juin 2007. Elles ne sont même pas autorisées à communiquer avec leurs proches par téléphone.

- Les prisonnières sont enfermées dans trois établissements situés à l’extérieur du territoire palestinien occupé en 1967, ce qui contrevient à la Législation Humanitaire Internationale. Selon l’Article 76 de la Quatrième Convention de Genève, "Les personnes protégées inculpées seront détenues dans le pays occupé et si elles sont condamnées, elles devront y purger leur peine."

La violation de cette loi spécifique rend plus difficiles les visites familiales et l’accès à des avocats.

- Bien que le recours à la torture soit interdit tant par la Convention contre la Torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants (1984) que par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (1966) signés par Israël, diverses formes de torture sont couramment pratiquées lors des interrogatoires, comme l’ont rapporté diverses organisations pour les droits de l’homme.

Des femmes ont relaté avoir été enchaînées pendant neuf heures consécutives durant leur interrogatoire, avoir été menacées, privées de sommeil et, dans certains cas, battues. Au moment de leur arrestation, elles sont rarement informées des charges portées contre elles ou du lieu où elles ont été emmenées. Quelques femmes ont indiqué avoir été battues par les soldats devant leurs enfants.

- Les prisonnières vivent des conditions de détention extrêmes dues au manque et à la pauvre qualité de la nourriture, aux cellules surpeuplées, aux conditions de sommeil inconfortables, au manque de lumière naturelle puisque les fenêtres des cellules sont recouvertes d’une feuille d’acier, au déni des soins de santé nécessaires et aux normes d’hygiène minima, ainsi qu’à l’isolement du monde extérieur.

- L’empêchement et l’obstruction des visites familiales, y compris des enfants des mères, sont une pratique courante. Les femmes, qui n’ont pas droit aux visites de leurs familles, communiquent avec ces dernières par l’intermédiaire de leurs avocats. L’autorité carcérale israélienne et les services de sécurité interdisent aux détenus palestiniens d’utiliser leurs téléphones pour communiquer avec leurs familles, leurs avocats et le monde extérieur. L’utilisation de mails et de courrier est aussi interdite et les lettres ne peuvent être adressées que par l’intermédiaire des délégués du Comité International de la Croix Rouge après avoir été filtrées par des officiers de sécurité.

- Tout au long des années, les femmes enceintes ont également été emprisonnées. Leurs cas sont une préoccupation primordiale, puisque l’incarcération de femmes enceintes fait courir un risque élevé non seulement à la femme, mais aussi pour l’issue de la naissance, la croissance postérieure et le développement du nouveau-né. Les facteurs de risques sont nombreux pendant la grossesse, dont les apports nutritionnels pauvres, les niveaux élevés d’anxiété, de dépression et les soins inadéquats.

- Actuellement, deux femmes sont placées en isolement et tous contacts avec les autres prisonnières leurs sont interdits.

Pour tout complément d’information : info@aseerat.ps

CAPJPO-EuroPalestine

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Femmes palestiniennes dans les prisons israéliennes (2)

Publié le 3-10-2008


Quelques informations sur les prisons pour résistantes palestiniennes à l’occupation dans la "plus grande démocratie" du Moyen-Orient. Nous ne doutons pas qu’elles intéresseront tout particulièrement ceux qui affichent une grande compassion pour les femmes du "monde musulman" (et qui n’hésitent pas à leur envoyer leurs paras et leurs bombes pour les soulager).

Les prisonnières palestiniennes sont détenues dans de vieilles prisons datant de la période du mandat britannique (1922 à 1948), et restent, pour des raisons de "sécurité", confinées dans des cellules vétustes, surpeuplées, sans hygiène, sans intimité, ne "bénéficient" que de 3 heures de "détente" par jour, dans le meilleur des cas

Prison de Telmond à Hasharon

Cette prison où sont actuellement enfermées 35 Palestiniennes est située au nord de Tel Aviv et date de 1953. Ce bâtiment a servi de quartier général à la police montée britannique pendant le mandat britannique en Palestine. Elle comprend une section dédiée aux criminels israéliens, y compris les mineurs, et les « détenus de sécurité » palestiniens (hommes, femmes et enfants).

Les Palestiniennes y sont soit à deux dans des cellules de 4 mètres carrés, soit à 8 sur une surface de 20 m2.

Prison de Damon du Mont Carmel

Située au nord d’Israël, près de Haifa, elle sert de prison depuis 1953, à la demande du ministre israélien de la police, qui a réquisitionné les locaux d’un ancien entrepôt de tabac et d’une écurie. Jamais rénovés, ce sont donc des bâtiments conçus pour conserver l’humidité et accueillir des animaux, pas des êtres humains. Depuis 2001, Damon est un centre d’incarcération de « travailleurs migrants » palestiniens entrés en Israël sans permis.

Le transfert des détenues vers le nord d’Israël complique davantage leur relation avec leur famille, prolonge les temps de trajet de ces dernières, qui doivent se déplacer depuis les territoires palestiniens occupés vers le nord d’Israël pour les visites.

Les détenues de la prison de Damon sont réparties dans 3 cellules, qui comptent respectivement 10, 13 et 14 femmes. Chaque cellule ne comptant que 12 lits, les femmes doivent dormir par terre à tour de rôle, puisque deux cellules ne comptent pas assez de lits pour toutes les détenues. De plus, l’espace pour dormir sert également à entreposer les effets personnels des détenues, étant donné que l’administration de la prison ne leur fournit aucun placard pour ranger leurs vêtements ou les articles achetés à la cantine.

Les détenues sont contraintes d’utiliser les douches communes situées à l’extérieur des cellules et ouvertes uniquement suivant les créneaux définis par l’administration, ce qui constitue une violation du respect de la vie privée des détenues, car les geôliers connaissent les habitudes des détenues, et crée également un problème de coordination, étant donné le nombre important de détenues (37) et le faible nombre de douches (seulement 4).

Centre de détention de Al-Jalameh à Kishon

« Centre de détention haute sécurité », c’est ici que sont d’abord détenues de nombreuses femmes pour y être interrogées, ou bien dans l’attente de leur transfert vers leur centre de détention. Al-Jalameh se trouve au-dessus du centre de détention provisoire de la police de Kishon, dans le district nord, à proximité de Haifa.

Cette prison sert aussi de centre d’isolement. Actuellement, deux femmes y sont confinées dans de miniuscules cellules individuelles.

CONFORT

D’une manière générale, dans ces différentes prisons, les détenues palestiniennes dorment sur des lits avec châssis en fer et des matelas, souvent en décomposition. Elles souffrent très souvent du dos.

Les couvertures ne sont pas fournies, mais "relèvent de la responsabilité des familles", de sorte que les femmes qui n’ont pas le droit de voir leur famille — 14 sont actuellement dans ce cas— dépendent des autres détenues. Seules de fines couvertures et des draps sont autorisés. Les couvertures épaisses (nécessaires en hiver, notamment dans les cellules sans chauffage central) sont interdites.

HYGIENE

Les cellules sont généralement froides et humides en hiver et étouffantes en été. Elles ne comptent qu’une seule fenêtre recouverte d’une tôle de fer, ce qui les rend encore plus froides en hiver, car la lumière naturelle et le soleil ne peuvent y pénétrer. Malgré cela, aucun radiateur électrique ou à gaz n’est autorisé dans les cellules.

Le manque de lumière naturelle et de ventilation adéquate, comme l’humidité ambiante, contribuent à la prolifération des moisissures sur les murs des cellules, entraînant des problèmes d’asthme et des maladies de peau.

Les cafards et autres insectes prolifèrent via les canalisations, tandis que les souris pénètrent dans l’espace de vie des détenues par des trous dans les murs.

Comme les détenues palestiniennes sont généralement incarcérées dans des centres qui négligent la différence des genres et emploient des geôliers masculins, leurs besoins personnels en termes de santé et d’hygiène ne sont pas pris en compte par l’administration.

Chaque femme a droit à 2 rouleaux de papier toilette et 10 serviettes périodiques par mois. Les autres accessoires d’hygiène et de toilette (savon, lessive, dentifrice, shampoing ou ampoules) ne sont pas fournis par l’administration de la prison. Les femmes sont donc obligées de les acheter à la cantine.

A Telmond, les femmes ont généralement le droit de faire leur lessive une fois tous les 15 jours, par le biais de deux de leur représentantes qui doivent récupérer les vêtements sales et sont autorisées à quitter leur cellule pour laver le linge de toute leur section.

ALIMENTATION

En quantité chroniquement insuffisante, la nourriture manque en permanence de fruits, de légumes et de viande. Comme les palestiniennes n’ont pas accès à la cuisine en tant que « détenues de sécurité », les repas sont généralement préparés par les prisonniers israéliens.

A Telmond, un petit déjeuner type comprend une cuillère de yoghourt, une rondelle de tomate, du poivre et du pain. Aucune information précise n’est disponible quant aux quantités alimentaires dont bénéficient les femmes. Cependant, les quantités proposées pour le déjeuner, qui constitue le principal repas de la journée, sont à peine suffisantes pour remplir une petite assiette.

Il n’est pas rare que des cafards et autres insectes élisent domicile dans les pots de nourriture. Beaucoup de détenues souffrent de ce fait d’anorexie, notamment celles qui n’ont pas le moyen de s’acheter les produits de la cantine, qui sont très chers.

VÊTEMENTS

La plupart des femmes souffrent d’un manque de vêtements, leur famille n’étant autorisée à leur apporter des vêtements qu’une fois tous les trois mois, sauf quand des paquets sont refusés par la direction de la prison. Et comme il n’existe aucune norme régissant les articles interdits, les décisions sont souvent des plus arbitraires.

Alors que les pantalons sont généralement autorisés, les jeans par exemple ont été interdits pendant un moment en 2007.

Par ailleurs, l’administration interdit d’apporter des jouets aux enfants.

Les détenues qui n’ont pas le droit de recevoir de visites (à titre de sanction) n’ont donc pas le droit de recevoir de nouveaux vêtements et dépendent des autres détenues. Actuellement trois femmes originaires de Gaza sont interdites de visite depuis juin 2007.

SANCTIONS

Des sanctions sont souvent infligées aux détenues palestiniennes chaque fois qu’elles sont considérées comme étant à l’origine de « problèmes » (grèves et protestations contre leurs conditions de détention). Mais les motifs de sanctions peuvent tout aussi bien être complètement arbitraires.

Les détenues sont ainsi sanctionnées pour la "destruction de la propriété publique" lorsque leurs vieux matelas se décomposent ou que la peinture s’écaille. Elles sont également accusées d’organiser des réunions politiques lorsqu’elles se rassemblent pour discuter et chanter, et sanctionnées collectivement lorsqu’un objet interdit est trouvé dans leur cellule.

Les sanctions individuelles comprennent l’isolement en confinement individuel, la fouille corporelle, la confiscation des effets personnels, l’intimidation, la menace d’interdire les visites de la famille, le blocage et les prélèvements sur le compte de la cantine de la détenue.

Par ailleurs, les détenues doivent subir les fouilles nocturnes inopinées des cellules, qui sont généralement effectuées par des geôliers masculins. Non seulement ces actions violent manifestement le respect à la vie privée des détenues mais entraînent également un stress et un traumatisme plus grand.

Plus d’infos auprès de info@aseerat.ps

et Addameer : http://www.addameer.org/

CAPJPO-EuroPalestine

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26 février 2009 4 26 /02 /février /2009 21:47
"Le Lobby a parlé", par Susan Abulhawa

Publié le 21-09-2008


Susan Abulhawa, explique dans le Washington Times pourquoi Obama a choisi Joseph Biden comme co-listier, et insiste pour que l’influence du lobby israélien sur les choix politiques des Etats-Unis cesse d’être occulte.

"Le Lobby a parlé", par Susan Abulhawa

McCain a éclipsé le tapage de la convention démocrate, gagné le vote des femmes, en même temps qu’il a rassuré les conservateurs du centre jusqu’à l’extrême droite et pourrait avoir mis sur orbite une femme, candidate à la présidence lors du ticket Républicain pour les prochaines élections. C’est significatif. D’un autre côté, les divers arguments avancés pour justifier le choix de Joe Biden par Barack Obama ne passent toujours pas.

Il est vrai que M. Biden apporte une certaine expérience politique au ticket de M. Obama, mais cela être le cas avec d’autres choix de tandem. Joseph Biden, entend-on "atténue le fossé racial", qui persiste malgré tout aux Etats-Unis. Là encore, un autre choix aurait peu atteindre l même résultat.

Mais là ou Monsieur Biden remplit une fonction qui n’est pas interchangeable, c’est grâce à ses références et à ses proclamations sionistes censées rassurer les Israéliens et les juifs américains qui craignent que Barack Obama puisse être moins accommodant avec Israël qu’il ne le prétend aujourd’hui. Je sais, il est difficile pour un Américain moyen de croire que les intérêts israéliens puissent avoir une influence pareille sur une élection présidentielle. La propagande israélienne fait un sacré bon travail en diffusant tout débat positif sur le Proche-Orient ou sur le rôle d’Israël dans le développement de notre politique étrangère. Soit en diffamant Jimmy Carter pour avoir osé se prononcer, soit en censurant ou en ignorant des livres d’universitaires importants comme "Le lobby israélien" des professeurs Walt et Mearsheimer.

Les Américains sont tenus dans l’ignorance et ne savent pas combien il est important de plaire à Israël pour avoir une chance réelle d’occuper un poste d’élu à Washington. Tous, politiciens, hommes de presse, experts, savent qu’on ne peut se faire élire à Washington sans la bénédiction du Comité d’Action politique pour Israël (l’AIPAC), plus couramment appelé à Washington"Le Lobby".

Sous l’administration Clinton, le directeur de l’AIPAC a dû démissionner après qu’ait fuité un enregistrement, où il discutait avec le président et lui faisait des recommandations concernant le choix du secrétaire d’Etat. C’est indéniablement le plus puissant groupement d’intérêt étranger à Washington, et sans conteste, d’une manière générale, le lobby le plus puissant.

Henry Siegman, l’ancier directeur du Congrès Juif Américain, et expert du Proche-Ortient au Conseil pour les relations étrangères, a admis que "quand il s’agit du conflit israélo-arabe, les termes du débat sont tellement influencés par les associations juives, comme l’AIPAC, que se montrer critique à l’égard d’Israël c’est se priver de toute possibilité de réussite en politique".

Un exemple de cette emprise qu’exerce Israël exerce sur la politique étrangère américaine a été particulièrement frappant quandIsraël a attaqué le Liban à l’été 2006. Alors que le monde entier condamnait l’attaque, nous avons été les seuls à soutenir Israël. Le 18 juillet, le Sénat a approuvé à l’unanimité une résolution "condamnant le Hamas et le Hezbollah ainsi que les Etats qui les financent", et soutenant "le droit d’Israël à l’auto-défense". Une formulation appelant "toutes les parties à protéger la vie des civils innocents et les infrastructures" a été rejetée, et la version finale l’a ainsi emporté haut la main, par 410 contre 8.

Version rédigée par L’AIPAC qui a ainsi amené le COngrès américain à soutenir l’assassinat et la mutilation de milliers de civils, la destruction de l’infrastructure civile, le ravage du sud Liban, avec plus de 100 000 bombes à fragmentation non explosées, interdites mondialement.

Même quand une analyse, faite après la guerre par le Département d’Etat eut été communiquée à Nancy Pelosi et M. Biden, démontrant qu’Israël pouvait avoir violé la Loi sur le Contrôle de l’Exportation des Armes en utilisant au Liban des munitions à fragmentation fabriquées par les Américains, le soutien bipartite à ’Israël est resté inébranlable.

Ce rapport, potentiellement explosif, détaillant comment Israël avait pu utiliser des armes fournies par l’Amérique pour commettre des crimes de guerre, a été ignoré par M. Biden et Mrs Pelosi. Tous deux ont effectué de nombreux voyages en Israël, avec des tas d’autres politiciens américains, toujours prêts à exalter les vertus de l’Etat juif et à professer un soutien éternel et absolu à un pays qui viole en permanence au moins deux cents résolutions des Nations Unies et a été condamné dans les termes les plus durs par les organisations des droits de l’homme du monde entier.

Ce même pays a en outre été pris, à de multipkes reprises, en train d’espionner les Etats-Unis (très récemment, deux hauts responsables de l’AIPAC ont été inculpés, preuve à l’appui, pour avoir accepté de transmettre à Israël des informations confidentielles et secrètes intéressant la sécurité nationale grâce à un analyste du Département de la Défense qui travaillait avec l’AIPAC).On pourrait penser que ce comportement attirerait au moins des critiques de la part des candidats. Mais il est rare qu’un politicien, ose se le permettre.

M Biden s’est lui-même affiché en acolyte d’Israël. Dans une interview sur Shalom TV, il a proclamé : "Je suis sioniste". Ira Froman, directeur exécutif du Conseil Juif National et Démocratique a déclaré que "Biden est un grand ami… avec un solide passé pro-iraélien". Il est donc clair que Monsieur Biden apporte le lobby" au clan de M. Obama et que cela explique le choix du candidat démocrate. Profitons-en au moins pour ouvrir le débat sur l’influence de ce lobby et les forces qui se cachent derrière des décisions qui nous affectent tous, à titre individuel et à titre collectif, en tant que nation.

Susan Abulhawa

http://washingtontimes.com/news/2008/sep/18/obamas-vp-pick-right-for-israel/ Jeudi 18 sept 2008

*Susan Abulhawa est la fondatrice de "Playground for Palestine".

(Traduit par Carole SANDREL)

CAPJPO-EuroPalestine

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26 février 2009 4 26 /02 /février /2009 21:40
C’est à Beyrouth, face à de nombreuses TV (OTV, Al Manar, Future, Al Jazeera), radios et journalistes de la presse écrite (L’Orient le jour, As Safir, Al Achbar, demain Al Diar, Al Balat....) que s’est exprimé RICHARD LABEVIERE, Rédacteur en chef à Radio France Internationale, licencié pour délit d’opinion le 12 août dernier. Ci -dessous son intervention, dans laquelle il s’élève contre "la volonté d’imposer une lecture et une pensée unique résolument néoconservatrice et pro-israélienne".

"Pourquoi alors une conférence de presse à Beyrouth avant Paris ?

Tout d’abord parce que, paradoxalement, le pluralisme de la presse et la liberté d’expression sont certainement plus grands ici a Beyrouth qu’à Paris. Juste un exemple et je m’en excuse pour les consœurs et confrères de l’Agence France Presse ici présents aujourd’hui, mais la direction de l’AFP à Paris et la direction régionale de l’Agence à Nicosie bloquent, depuis dix jours, quatre dépêches dont un communiqué commun des grands syndicats de journalistes qui dénoncent mon licenciement. Je ne demande pas a l’AFP de me soutenir, mais simplement de faire son travail d agence de presse et de débloquer l’information qui concerne le licenciement d’un rédacteur en chef de l Audiovisuel extérieur de la France.

Par ailleurs, à Paris et en France tout le monde est en vacances du 15 juillet au 1er septembre et rien ne se passe sauf les licenciements d’été qu’on veut cacher à l’opinion.

Je veux ici souligner un fait important : il ne s’agit pas dans cette affaire de l’interview de Bachar al Assad en particulier, et c’est bien là que le mal est pernicieux. Il en aurait été de même pour l’interview de Saad Hariri ou d’Hassan Nasrallah, de Samir Geagea ou de Michel Aoun, d’Hosni Moubarak, de Mahmoud Abbas ou de Khaled Mechal. Ce mal n’est pas en soi la réalisation d’une quelconque interview, mais le choix des patrons de presse qui veulent imposer un journalisme aux ordres, des intervieweurs formatés répondant aux seuls ordres du lobby sioniste. Un journaliste qui reconnait aux Arabes, quels qu’ ils soient et quelles que soient leur sensibilité politique, les mêmes droits qu’aux Israéliens et qu’aux Occidentaux n’a plus droit de cité en France et certainement pas celui d’interviewer un responsable politique arabe quel qu’il soit. Derrière la vitrine d’une presse libre, on assiste en fait à la mise en œuvre d’une entreprise flagrante de désinformation et de manipulation des opinions publiques.

La mise au pas de l’audiovisuel Extérieur de la France, RFI et TV5Monde, France24, c’est déjà fait, par le publicitaire Alain de Pouzilhac et Christine Ockrent-Kouchner, femme du ministre français des affaires étrangères Bernard Kouchner, qui s’inscrivent dans cette volonté d’imposer une lecture et une pensée unique résolument néoconservatrice et pro-israélienne.

C’est ainsi qu’on voudrait nous obliger à dire dans nos commentaires que la capitale d’Israël est Jérusalem, que les colonies sont des implantations, que le mur est une barrière de sécurité et que l’armée israélienne est tellement morale qu’elle ne peut, en aucun cas, tuer des femmes, des enfants, des civils et détruire des infrastructures publiques.

C’est ainsi que ces quatre dernières années, on a vu a RFI, la mise au pas du journal quotidien du Proche Orient jugé trop pro-arabe, en y injectant des revues de presse israéliennes et des intervenants eux-aussi uni dimensionnellement pro- israéliens. Ont ainsi disparu l’ensemble des chroniqueurs et consultants arabes, de même que l’émission le « kiosque arabe », supprimée après la guerre de 2006. Présentée de Beyrouth, cette émission était pourtant la seule du paysage audiovisuel français qui donnait la parole aux Arabes dans toutes leurs composantes et diversités pour un débat contradictoire et une expertise croisée. Elle a été remplacée par une rencontre convenue de correspondants de la presse arabe et israélienne à Paris. Car on veut aussi nous obliger à dire que le monde arabe n’existe pas en dehors de la seule lecture israélienne.

Je ne suis pas dans la resignation. Je suis un homme et un journaliste en colere, parce qu’aujourd hui en France, dans ce pays que j’aime tellement, être qualifie de journaliste pro-arabe ou pro-palestinien est devenu un délit d’opinion, un crime pouvant justifier toutes les mises a mort professionnelle.

J’ai une autre idee et une autre mémoire de l’histoire de mon pays, qui s’inscrit dans l’heritage de Robespierre, de la revolution francaise, de Jean Moulin et du Conseil national de la resistance CNR, de l’independance nationale et de la liberté."

Richard Labévière Conférence de presse à Beyrouth le 26 août

CAPJPO-EuroPalestine

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26 février 2009 4 26 /02 /février /2009 21:31

Edward Saïd
The New York Times

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Il faut commencer par développer quelque chose qui manque totalement tant à la réalité israélienne qu’à la réalité palestinienne, aujourd’hui : l’idée et la pratique de la citoyenneté, et non pas d’une communauté ethnique ou raciale, en tant que principal vecteur d’une coexistence, écrivait Edward Saïd en 1999.
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Edward Saïd

Après l’effondrement du gouvernement Netanyahu causé par l’accord de paix signé à Wye Plantation, le temps est venu de nous demander si tout le processus initié à Oslo en 1993 est bien le bon instrument qui permettra d’amener la paix entre les Palestiniens et les Israéliens. A mon avis, le processus de paix n’a fait, en réalité, qu’éteindre la petite flamme de la vraie réconciliation qui devra nécessairement intervenir si l’on veut que la guerre de cent ans entre le sionisme et le peuple palestinienne trouve une fin. Oslo a dressé le décor d’un divorce, mais la véritable paix ne peut découler que de l’instauration d’un Etat (unique) binational israélo-palestinien.

Je sais : difficile à imaginer. Le narratif officiel siono-israélien et le narratif palestinien sont, en effet, irréconciliables. Les Israéliens disent qu’ils ont livré une guerre de libération, qui leur a permis de conquérir leur indépendance ; les Palestiniens disent, quant à eux, que leur société a été détruite, et la plus grande partie de la population palestinienne chassée. Et, de fait, ce caractère irréconciliable était déjà évident pour plusieurs générations successives de leaders sionistes pionniers et de penseurs sionistes, de même qu’elle l’était, bien entendu, pour tous les Palestiniens.

« Le sionisme n’était pas aveugle à la présence des Arabes en Palestine », écrit l’éminent historien israélien Zeev Sternhell dans son dernier livre « Les mythes fondateurs d’Israël » [The Founding Myths of Israel]. « Même les personnalités sionistes qui n’avaient jamais visité la Palestine savaient qu’elle n’était pas vide d’habitants. En même temps, ni le mouvement sioniste à l’étranger, ni les pionniers qui étaient en train de coloniser le pays n’ont été capables de déterminer une politique vis-à-vis du mouvement national palestinien. La raison véritable de cet état de fait était non pas un manque de compréhension du problème, mais bien un aveu très clair de la contradiction insurmontable entre les objectifs fondamentaux des deux camps. Si les intellectuels et les leaders sionistes on ignoré le dilemme des Arabes, ce fut essentiellement parce qu’ils savaient très bien que ce problème n’avait aucune solution à l’intérieur de la manière sioniste de penser. »

Ainsi, par exemple, Ben Gourion avait toujours été d’une grande clarté. « Il n’y a pas d’exemple, dans l’histoire », avait-il dit, en 1944, « d’un peuple disant : « nous sommes d’accord pour renoncer à notre pays, qu’un autre peuple vienne et qu’il s’installe ici et nous submerge numériquement ! ». Un autre leader sioniste, Berl Katznelson, n’avait, de la même manière, aucune illusion quant à la possibilité de dépasser l’opposition entre les objectifs sionistes et les objectifs palestiniens. Et des partisans de la bi-nationalité, comme Martin Buber, Judah Magnes et Hannah Arendt étaient tout à fait conscients de ce à quoi ressemblerait le choc, au cas où la situation en arriverait au point de maturité nécessaire pour que l’explosion se produise, ce qu’elle fit, bien entendu.

Dépassant largement les juifs numériquement, les Arabes palestiniens, durant la période postérieure à la déclaration Balfour de 1917 et sous le mandat britannique, refusèrent tout ce qui aurait été susceptible de remettre en cause leur domination. Il est injuste de reprocher aux Palestiniens de ne pas avoir accepté le partage de leur pays, en 1947. Jusqu’en 1948, les juifs ne tinrent qu’environ 7 % des terres. Pourquoi, se demandèrent les Arabes lorsque la résolution de partage de la Palestine fut adoptée, devrions-nous concéder 55 % de la Palestine aux juifs, qui étaient alors une minorité, en Palestine ? Ni la déclaration Balfour ni le mandat n’avaient jamais concédé de manière spécifique que les Palestiniens avaient des droits politiques (par opposition aux droits civils et religieux) en Palestine. L’idée de l’inégalité entre les juifs et les Arabes était, par conséquent, inhérente à la politique britannique, et donc, par la suite, à la politique israélienne et américaine et, ce, dès l’origine.

Si ce conflit apparaît insoluble, c’est en raison du fait qu’il s’agit d’une concurrence sur la même terre, de la part de deux peuples qui ont toujours considéré qu’ils disposaient d’un titre valide à cette terre et qui espéraient que leur protagoniste finirait, avec le temps, par renoncer ou s’en aller. Un camp a gagné la guerre, et l’autre l’a perdue, mais la compétition est aussi vive que jamais. Nous, les Palestiniens (je suis, en effet, Palestinien), nous posons la question de savoir pourquoi un juif né à Varsovie ou à New York aurait le droit de s’installer ici, en Palestine (d’après la « Loi du Retour » israélienne), alors que nous, nous qui sommes ceux qui vivent ici depuis des siècles, nous n’en avons pas le droit ? Après la guerre de juin 1967, le conflit entre nous fut encore exacerbé. Des années d’occupation militaire ont créé dans le camp le plus faible de la colère, de l’humiliation et de l’hostilité.

A son discrédit, Oslo n’a strictement rien changé à cette situation. Arafat et son inflation de partisans ont été transformés en gendarmes de la sécurité d’Israël, tandis que les Palestiniens devaient supporter l’humiliation d’un « homeland » lamentable et discontinu, représentant environ 10 % de la Cisjordanie et 60 % de la bande de Gaza. Oslo requérait de nous que nous oubliions et que nous renoncions à notre histoire de perte, de peuple dépossédé par précisément ces gens qui enseignaient à tout un chacun l’importance qu’il y avait à ne pas oublier le passé. Ainsi, nous sommes les victimes des victimes, les réfugiés des réfugiés. La raison d’être d’Israël, en tant qu’Etat, a toujours été qu’il devait y avoir un Etat séparé, un refuge, exclusivement réservé à des juifs. Oslo lui-même était basé sur le principe d’une séparation entre les juifs et les autres, comme le répétait inlassablement Yitzhak Rabin. Pourtant, ces cinquante années écoulées, en particulier après que les colonies israéliennes commencèrent à être implantées dans les territoires occupés en 1967, l’existence des juifs est devenue de plus en plus intriquée à celle de non-juifs.

L’effort visant à séparer s’est produit simultanément, et paradoxalement, avec l’effort visant à s’emparer de plus en plus de terres, lequel, à son tour, a signifié qu’Israël avait acquis de plus en plus de résidents palestiniens. En Israël stricto sensu, les Palestiniens sont à-peu-près un million, soit près de 20 % de la population. Entre Gaza, Jérusalem Est et la Cisjordanie, la région où la colonisation est la plus dense, vivent près de 2,5 millions de Palestiniens. Israël a construit tout un système de routes « de contournement », contournant les villes et les villages palestiniens et connectant les colonies entre elles et évitant les Arabes. Mais le territoire de la Palestine historique est tellement exigu, et les Israéliens et les Palestiniens sont tellement mêlés qu’en dépit de leur inégalité et de leur antipathie, cette séparation franche ne se réalisera jamais, ni elle ne fonctionnera jamais, car c’est impossible. On estime qu’aux environ de 2010 il y aura une parité démographique. Que va-t-il se produire, après ça ?

Manifestement, un système privilégiant les juifs israéliens ne satisfera ni ceux qui veulent un Etat entièrement juif, homogène, ni ceux qui vivent là-bas, mais ne sont pas juifs. Pour les premiers, les Palestiniens sont un obstacle dont il faudra, peu ou prou, se débarrasser. Quant aux seconds, le fait d’être palestinien dans une cité juive signifie régresser à jamais à un statut subalterne. Mais les Palestiniens d’Israël ne veulent pas partir ; ils disent qu’ils sont déjà dans ce qui est leur pays, et ils refusent toute éventualité d’aller vivre dans un Etat palestinien séparé, au cas improbable où il en serait créé un. Pendant ce temps, les conditions draconiennes imposées à Arafat lui rendent difficile de soumettre les habitants hautement politisés de la bande de Gaza et de la Cisjordanie.

Ces Palestiniens ont des aspirations à l’autodétermination qui, contrairement aux calculs des Israéliens, ne montrent nul signe qu’elles s’éventeraient. Il est également évident qu’en tant que peuple arabe - et, étant donné les traités de paix froide signés respectivement entre Israël et l’Egypte et entre Israël et la Jordanie, c’est là un fait important -, les Palestiniens veulent, à tout prix, conserver leur identité de partie constitutive du monde arabo-islamique circonstant.

Pour toutes ces raisons, le problème tient au fait que l’autodétermination palestinienne en un Etat séparé est impraticable, exactement de la même manière qu’est impraticable le principe de la séparation entre une population arabe démographiquement mêlée et irréversiblement cohérente et une population juive. La question, je pense, n’est point tant celle d’imaginer des moyens permettant de continuer à tenter de les séparer, mais bien celle d’examiner s’il est possible, pour eux, de vivre ensemble, aussi justement et pacifiquement que possible.

La situation actuelle est une impasse décourageante, pour ne pas dire sanglante. Les sionistes tant à l’intérieur qu’à l’extérieur d’Israël ne renonceront pas à leur désir d’un Etat juif séparé ; les Palestiniens veulent la même chose, pour eux, bien qu’ils ont accepté plus ou moins Oslo. Pourtant, dans les deux cas, l’idée d’un Etat pour « nous » entre tout simplement en contradiction avec les faits : à moins de procéder à un nettoyage ethnique ou à un « transfert en masse » comme en 1948, Israël ne dispose d’aucun moyen qui lui permette de se débarrasser des Palestiniens, ou de les transférer », comme en 1948, ni les Palestiniens de se voir débarrasser des Israéliens. Ni un camp, ni l’autre, n’a d’option militaire viable contre l’autre : c’est la raison qui fait, je suis désolé de le dire, que les deux camps ont opté pour une paix qui s’efforce d’une manière tellement patente de réaliser ce que la guerre a été incapable de réaliser.

Plus persiste ces patterns actuels de colonisation israélienne et de confinement et de résistance des Palestiniens, et moins il y aura, vraisemblablement, de réelle sécurité pour l’un et l’autre camp. Il a toujours été manifestement absurde que l’obsession sécuritaire de Netanyahu ait été formulée exclusivement en termes de soumission des Palestiniens à ses exigences. D’un côté, lui et Ariel Sharon ont accablé de plus en plus les Palestiniens de leurs incitations à grands-cris lancées aux colons de s’accaparer toutes les terres qu’ils pouvaient. D’un autre côté, Netanyahu escomptait que de telles méthodes induiraient les Palestiniens à accepter tout ce qu’Israël faisait, en l’absence de toute mesure de réciprocité de la part d’Israël.

Arafat, soutenu par Washington, de plus en plus répressif, jour après jour. Citant les règlements d’urgence adoptés par les Britanniques en 1936 à l’encontre des Palestiniens, il a décrété récemment, par exemple, que l’incitation à la violence et au conflit raciaux et religieux, mais même de critiquer le processus de paix en lui-même ( !). Il n’y a pas de constitution palestinienne, ni de loi fondamentale palestinienne : Arafat refuse tout simplement d’accepter que des limites soient imposées à son pouvoir, à la lumière du soutien américano-israélien dont il bénéficie. Qui, de fait, pense que tout cela pourrait amener à Israël la sécurité et la soumission totale et éternelle des Palestiniens ?

La violence, la haine et l’intolérance sont générées par l’injustice, la pauvreté et la frustration du sentiment de réalisation politique. A l’automne dernier, des centaines d’hectares de terres palestiniennes ont été expropriées par l’armée israélienne autour du village d’Umm al-Fahm, qui n’est pas en Cisjordanie, mais sur le territoire « israélien » de 1948. Cela a rappelé le fait que même en tant que citoyens israéliens, les Palestiniens sont traités en inférieurs, comme des gens appartenant fondamentalement à une sorte de sous-classe vivant dans les conditions de l’apartheid.

En même temps, Israël n’ayant pas non plus de constitution, et étant donné que les partis ultra-orthodoxes acquièrent de plus en plus de pouvoir politique, des groupes et des individus israéliens juifs ont commencé à s’organiser autour de la notion d’une démocratie laïque pleine et entière pour tous les citoyens israéliens. Le charismatique Azmi Bishara, un député arabe à la Knesset, a lui aussi évoqué l’élargissement du concept de citoyenneté en tant que moyen permettant de dépasser les frontières ethniques et les critères religieux qui font, de fait, aujourd’hui, d’Israël un Etat non-démocratique pour 20 % de sa population.

En Cisjordanie, à Jérusalem et à Gaza, la situation est profondément instable et susceptible d’être exploitée. Protégés par l’armée, les colons israéliens (qui sont près de 350 000) vivent comme des gens extraterritoriaux privilégiés, qui disposent de droit que les résidents palestiniens n’ont pas. (Par exemple, les Palestiniens de Cisjordanie ne peuvent pas aller à Jérusalem, et dans 70 % de ce territoire, ils sont toujours soumis à la loi militaire israélienne, leur terre pouvant être confisquée à tout instant). Israël contrôle les ressources hydriques des Palestiniens ainsi que leur sécurité, ainsi que toutes les sorties et entrées des territoires occupés. Même l’aéroport de Gaza, flambant neuf, est soumis au contrôle de la sécurité israélienne.

Inutile d’être un expert pour voir qu’il s’agit là d’une ordonnance efficace pour étendre le conflit, et non pas pour le limiter. Ici, il faut affronter la vérité en face, et non pas l’éviter, ou pire, la nier.

Il y a des Israéliens juifs, aujourd’hui, qui parlent, de manière candide, de je ne sais quel « post-sionisme », au motif que jusqu’à présent, après cinquante ans d’histoire israélienne, le sionisme classique n’a apporté ni la moindre solution à la présence palestinienne, ni une présence juive exclusive. Je ne vois pas d’autre solution que celle consistant à commencer, dès maintenant, à parler du partage de la terre qui nous a mis aux prises les uns avec les autres, de la partager d’une manière réellement démocratique, avec des droits égaux pour chaque citoyen. Il ne saurait y avoir nulle réconciliation tant que les deux peuples, ces deux communautés de souffrances, n’auront pas décidé que leur existence est une donnée séculière et qu’elle doit être envisagée en tant que telle.

Cela ne signifie en rien une atteinte à la vie juive en tant que vie juive ni un renoncement, par les Arabes palestiniens, à leurs aspirations et à leur existence politique. Au contraire, cela signifie l’autodétermination pour les deux peuples. Mais cela signifie surtout d’être désireux d’adoucir, de minimiser et en fin de compte de renoncer à tout statut spécial de l’un des deux peuples, au détriment de l’autre. La loi du retour, pour les juifs, et le droit au retour des réfugiés palestiniens doivent être pris en compte et refaçonnés ensemble. Les deux notions d’un Grand Israël, en tant que terre du peuple juif qui leur aurait été donnée par Dieu lui-même et celle de la Palestine en tant que terre arabe qui ne saurait être aliénée de la patrie arabe doivent être réduites tant en matière de voilure que d’exclusivisme.

De manière significative, l’histoire millénaire de la Palestine présente, au minimum, deux précédents permettant de réfléchir en ces termes à la fois séculiers et modestes. Tout d’abord, la Palestine est, et elle a toujours été, le lieu de multiples histoires ; c’est une simplification abusive que de la penser comme principalement, ou a fortiori exclusivement juive, ou arabe. Si la présence juive est de longue date, elle n’est en aucun cas la principale. Parmi les autres occupants des lieux, nous relèverons les Cananéens, les Moabites, les Jébuséens et les Philistins, dans l’antiquité, et les Romains, les Ottomans, les Byzantins et les Croisés, à l’ère moderne. La Palestine est multiculturelle, elle est multiethnique, elle est multi-religieuse. On ne trouverait quasiment pas de justification historique à une quelconque homogénéité, de même qu’il y a très peu de justification à de notions telles que la pureté nationale, ethnique et religieuse, de nos jours.

Ensuite, durant l’entre-deux-guerres, un petit groupe (petit en nombre, mais important) de penseurs juifs (Judah Magnes, Martin Buber, Hannah Arendt et d’autres) ont argué et ont promu un Etat binational. La logique du sionisme, bien entendu, a étouffé leurs efforts, mais l’idée est là, bien vivante, aujourd’hui, ici et là, parmi des juifs et des Arabes frustrés par les insuffisances et les déprédations manifestes du présent. L’essence de leur vision, c’est la coexistence et le partage, de manières qui requièrent une volonté innovatrice, audacieuse et théorique de transcender le marasme aride de l’assertion et du rejet. Une fois accomplie la reconnaissance de l’Autre en tant qu’égal à soi, je suis persuadé que la progression en avant devient non seulement possible, mais qu’elle a même un caractère passionnant.

Le premier pas, toutefois, est très difficile à faire, pour quiconque. Les juifs israéliens sont totalement isolés de la réalité palestinienne ; la plupart d’entre eux disent d’ailleurs que la réalité palestinienne ne les concerne pas réellement. Je me souviens de la première fois où je suis allé, en voiture, de Ramallah en Israël : j’eus l’impression de passer directement du Bangladesh en Californie du Sud. Et pourtant, la réalité n’est jamais aussi tranchée...

La génération de Palestiniens à laquelle j’appartiens, encore sonnée par le choc subi d’avoir tout perdu, en 1948, estime pratiquement impossible d’accepter que leurs maisons et leurs fermes leur aient été volées par quelqu’un d’autre. Je ne vois aucun moyen d’ignorer le fait qu’en 1948 un peuple en a chassé et déporté un autre, commettant de ce fait une très grave injustice. Lire en parallèle l’histoire palestinienne et l’histoire juive, non seulement cela donne aux tragédies de l’Holocauste et de ce qui est arrivé, par voie de conséquence, aux Palestiniens, toute leur force, mais cela révèle de quelle manière, tout au long de la vie inter-reliée des Israéliens et des Palestiniens, depuis 1948, un des deux peuples - le peuple palestinien - a porté une part disproportionnée de la douleur et de la perte.

Cette formulation de la réalité historique ne pose aucun problème aux Israéliens religieux et de droite, ainsi qu’à ceux qui les soutiennent. « Oui », disent-ils, « nous avons gagné, mais c’est très bien comme cela. Cette terre est la terre d’Israël, et de personne d’autre ». J’ai entendu de tels propos, proférés par un soldat israélien assurant la protection d’un bulldozer en train de détruire un champ appartenant à un Palestinien, en Cisjordanie (tandis que son propriétaire, impuissant, assistait, effondré, à la scène), afin de construire une route de contournement.

Mais ces gens-là ne sont pas les seuls Israéliens. Pour d’autres Israéliens, des Israéliens qui veulent une paix, qui ne peut résulter, à leurs yeux, que de la réconciliation, on constate un mécontentement contre la mainmise de plus en plus importante des partis politiques religieux sur la vie israélienne, de manière générale, et contre les injustices du processus d’Oslo et les frustrations qu’elles génèrent. Beaucoup de ces Israéliens manifestent contre les expropriations de terres palestiniennes et les démolitions de maisons palestiniennes auxquelles procède leur gouvernement. Aussi éprouve-t-on un sentiment de volonté salutaire de rechercher la paix ailleurs que dans l’accaparement des terres et ailleurs que dans les attentats-suicides.

Pour certains Palestiniens, parce qu’ils sont le camp des faibles, des perdants, le fait de renoncer à une restauration pleine et entière de la Palestine arabe reviendrait à renoncer à leur propre histoire personnelle. La plupart des autres, toutefois, et en particulier la génération de mes enfants, sont sceptiques vis-à-vis de leurs aînés, et ils envisagent le futur d’une manière moins conventionnelle, ils veulent dépasser le conflit et ses pertes sans fin. Evidemment, les establishments des deux communautés sont bien trop liés aux courants « pragmatiques » de pensée, ainsi qu’aux formations politiques actuels, pour s’aventurer dans quelque chose qui soit plus risqué, mais quelques autres (tant Palestiniens qu’Israéliens) ont commencé à formuler des alternatives radicales au statu quo. Ils refusent d’accepter les limitations d’Oslo, ce qu’un chercheur israélien a qualifié de « paix sans les Palestiniens », tandis que d’autres me disent que le véritable combat doit être mené autour de droits égaux pour les Arabes et pour les juifs, et non pas autour d’une entité palestinienne, séparée, nécessairement dépendante et faible.

Il faut commencer par développer quelque chose qui manque totalement tant à la réalité israélienne qu’à la réalité palestinienne, aujourd’hui : l’idée et la pratique de la citoyenneté, et non pas d’une communauté ethnique ou raciale, en tant que principal vecteur d’une coexistence. Dans un Etat moderne, tous ses membres en sont les citoyens en vertu de leur présence et du fait qu’ils partagent des droits et des responsabilités. La citoyenneté, par conséquent, confère à un juif israélien et à un Arabe palestinien les mêmes privilèges et les mêmes ressources. Une constitution et une loi fondamentale, dès lors, devient indispensable si l’on veut quitter la case I du conflit, car chaque groupe aurait le même droit à l’autodétermination ; c’est-à-dire le droit de pratiquer sa vie commune de sa manière propre (juive, ou palestinienne), peut-être dans des cantons fédérés, avec une capitale commune, à Jérusalem, des accès égaux à la terre et des droits séculiers et juridiques inaliénables. Aucune des deux parties ne pourrait être prise en otage par des extrémistes religieux.

Pourtant, les sentiments de persécution, de souffrance et de victimisation sont tellement ancrés qu’il est presque impossible d’entreprendre des initiatives politiques qui amènent les juifs et les Arabes à adopter les mêmes principes généraux d’égalité civile, tout en évitant l’écueil du « nous, contre eux ». Les intellectuels palestiniens doivent exprimer leur cause directement aux Israéliens, lors de forums publics, dans les universités et dans les médias. Le défi est à la fois en direction et au sein de la société civile, qui est depuis longtemps soumise à un nationalisme qui est devenu un obstacle sur la voie de la réconciliation. S’ajoute, à cela, le fait que la dégradation du discours - symbolisée par Arafat et Netanyahu se lançant des accusations à la face tandis que les droits des Palestiniens sont compromis par des préoccupations de « sécurité » exagérées - empêche toute perspective davantage généreuse et plus large d’émerger.

L’alternative est insupportablement simple : soit la guerre continue (parallèlement au coût exorbitant du processus de paix actuel), soit une issue de secours, fondée sur la paix et l’égalité (comme en Afrique du Sud, après l’apartheid) est recherchée activement, en dépit des obstacles innombrables. Une fois que nous aurons acté que les Palestiniens et les Israéliens sont là pour rester, la conclusion décente ne peut être que le besoin d’une coexistence pacifique et d’une réconciliation authentique. D’une autodétermination réelle. Malheureusement, l’injustice et la belligérance ne diminuent jamais d’elles-mêmes : il faut que tous ceux qui sont concernés s’y attaquent. Ensemble.

* Edward Saïd était professeur à la Columbia University de New York. Dans « L’Orientalisme », publié en 1978, il analysait le système de représentation dans lequel l’Occident a enfermé l’Orient - et même, l’a créé. Ancien membre du Conseil national palestinien, il s’est opposé aux accords d’Oslo et au pouvoir de Yasser Arafat. Edward Saïd est décédé le 24 septembre 2003.

10 janvier 1999 - The New York Times
Traduction de l’anglais : Marcel Charbonnier


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26 février 2009 4 26 /02 /février /2009 21:28
AméricanoSionisme

Un Sioniste Proche Des Néo Conservateurs, Dennis Ross, Au Poste De Commande Des Relations USA Iran.

La dernière petite lueur d'espoir d'un changement de politique des USA à l'égard de l'Iran vient de s'éteindre avec la nomination par Obama d'un Sioniste, un proche d'AIPAC et des Néocons, Dennis Ross, comme Conseiller Spécial auprès de la Secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, pour la région du Golfe et l'Asie du Sud Ouest. Sous couvert de "dialoguer" avec l'Iran, une rhétorique chère au nouveau va -t-en guerre de la Maison Blanche, l'objectif n'est -il pas d'épuiser toute solution diplomatique pour justifier une attaque militaire contre Téhéran soit directement par les USA soit par leur donneur d'ordre, Israël, soit les deux ensemble ? Mais un autre scénario d'une attaque israélienne imminente est aussi possible. Présentation de "l'avocat d'Israël" ainsi dénommé lors des discussions sans lendemain de Camp David pour trouver une solution au conflit israélo palestinien sous l'Administration Clinton, et de son implication directe dans les plans guerriers d'Israël contre l'Iran.


Un Sioniste Proche Des Néo Conservateurs, Dennis Ross, Au Poste De Commande Des Relations USA Iran.

Dennis Ross, l'Avocat d'Israël, en charge des relations USA Iran
Le Département d'Etat a annoncé hier, après des semaines de spéculation, la nomination de Dennis Ross comme Conseiller Spécial pour le Golfe et l'Asie du Sud Ouest auprès de la Secrétaire d'Etat Hillary Clinton. La dénomination "Golfe" au lieu de Golfe Persique, terme géographique internationalement utilisé, si elle est volontaire - mais certains disent que la seule façon pour les Américains d'apprendre la géographie c'est via les guerres qu'ils mènent - constitue déjà une insulte à l'histoire du peuple iranien, envoie un message négatif à Téhéran, et signale un profond manque de respect de la part de l'Administration Obama . Le porte parole du Département d'Etat, Robert Wood a déclaré : " c'est une région où l'Amérique mène deux guerres et est confrontée aux défis d'un conflit en cours, au terrorisme, à la prolifération, l'accès à l'énergie, le développement économique, et le renforcement de la démocratie et du règne de la loi". Cette déclaration aurait pu être faite, mot pour mot, par un porte parole de l'ancienne Administration Bush. Ross est chargé selon Wood, de fournir à Clinton " conseils stratégiques et perspectives sur la région, offrir des estimations de même qu'agir pour s'assurer d'une politique effective d'intégration dans la région". Certains minimisent son influence en disant que a) il n'a qu'un rôle de conseiller et non de façonneur de politique, et b) qu'il est cantonné au Département d'Etat, doit rendre compte à Hillary Clinton seule et ne sera donc pas en contact direct avec Obama. Mais, connaissant la position de Clinton sur l'Iran (elle avait appelé à éradiquer Téhéran si l'Iran attaquait Israël) nulle doute qu'il sera entendu. En fait, le tandem Ross -Clinton risque plutôt de faire dérailler les tentatives de rapprochement US Iran, ce que souhaite vivement Tel Aviv.

Ross un protégé du Sioniste et Néo Conservateur Paul Wolfowitz

Ross, diplomé d'UCLA, ancien spécialiste de l'Union Soviétique sur laquelle il a écrit plusieurs livres, a débuté sa carrière politique au Pentagone sous la tutelle d'un autre Sioniste et Néo Con de renom, Paul Wolfowitz, sous l'Administration Carter. Wolfowitz, connu pour avoir pousser l'Administration Bush Junior à attaquer l'Irak en 2003, avait chargé Ross d'établir un rapport pour fournir des estimations concernant les menaces aux intérêts américains dans le Golfe Persique. Ce rapport, publié en 1979, intitulé " Limited Contingency Study" concluait que, mis à part l'Union Soviétique, l'Irak était un ennemi clé pour les champs pétroliers dans la région. Dans un livre publié en 2004, "The Rise of The Vulcans", James Mann écrivait que cette étude , selon lui, était " la première étude approfondie réalisée par le Pentagone sur le besoin pour les USA de défendre le Golfe Persique", et serait considérée comme " jouant un rôle dominant pour changer la politique militaire américaine à l'égard du Golfe Persique dans les décennies à venir".

Quand Paul Wolfowitz a été sélectionné pour diriger le personnel du bureau de planification de la politique au Département d'Etat après l'élection de Ronald Reagan, il a inclus Ross dans son équipe d'assistants, qui, selon Mann, deviendrait au cours des deux décennies suivantes, " le coeur d'un nouveau réseau néo conservateur au sein de la bureaucratie supervisant la politique étrangère".

Les liens de Ross avec les néo conservateurs se sont approfondis avec les années, se manifestant de façon très prononcée après les attaques du 11 Septembre. Ross a soutenu l'invasion de l'Irak en 2003

Envoyé très spécial au Moyen Orient, où, dans les négociations - qui ont échoué - il s'est toujours fait l'avocat d'Israël

Plus connu à l'étranger comme l'envoyé spécial au Moyen Orient de l'Administration Clinton, ses tentatives pour trouver une solution au conflit israélo-palestinien ont été un échec. Ross a accusé les Palestiniens, notamment Arafat, d'intransigeance, mais d'autres responsables politiques ayant participé à ces discussions l'ont accusé lui. Dans leur livre "Negociating Arab-Israeli Peace" Daniel Kurtzer - un pro sioniste ancien ambassadeur US à Tel Aviv qui a également servi de conseiller d'Obama pendant sa campagne pour les présidentielles- et Scott Lasensky ont cité un certain nombre de responsables politiques qui sous couvert d'anonymat se sont montrés trés critiques à l'égard de Ross. Said, un négociateur arabe a dit : " la perception c'était toujours que Dennis 'Ross commençait en s'attachant à la ligne de fond israélienne, qu'il écoutait ce qu'Israël voulait et puis essayait de le vendre aux Arabes.. Il n'a jamais été considéré...comme une personnalité de confiance sur la scène mondiale ou comme un médiateur honnête." De même, un ancien représentant de l'Administration Clinton a dit aux auteurs cités ci dessus : " à la fin les Palestiniens ne faisaient pas complètement confiance à Dennis... Ils pensaient qu'il penchait trop vers les Israéliens". Selon l'un des fonctionnaires travaillant sous ses ordres il agissait comme "l'avocat d'Israël".

"La politique de : "pas de surprise" par laquelle nous devions procéder pour tout en faisant passer en premier les intérêts d'Israël, a enlevé à notre politique toute l'indépendance et toute la flexibilité nécessaires pour faire la paix" a écrit le diplomate US, Aaron David Miller en 2005. " Si nous ne pouvions pas mettre des propositions sur la table sans d'abord vérifier avec les Israéliens, et faire pression quand ils disaient non, quelle efficacité cette médiation pouvait-elle avoir ?. Bien trop souvent, particulièrement quand il s'agissait de diplomatie israélo-palestinienne, notre point de départ n'était pas ce qu'il fallait pour atteindre un accord acceptable pour les deux parties mais seulement ce qui l'était pour l'une d'entre elles - - Israël".

Ross, lié par son cordon ombilical à l'AIPAC

Après sa participation à l'Administration Clinton, Ross a travaillé comme consultant pour le Washington Institute For Near East Affairs, (WINEP) une boîte à penser étroitement liée au Lobby Sioniste Juif Américain AIPAC.

Ross a servi comme co organisateur du Groupe de Travail Présidentiel Sur le Futur des Relations US-Israël du WINEP qui a publié en Juin 2008 un rapport : "Strengthening the Partnership: How to Deepen U.S.-Israel Cooperation on the Iranian Nuclear Challenge - Renforcer le Partenariat : Comment Approfondir la Coopération US-Israë Face au Défi Nucléaire Iranien". Ce rapport a été signé par un certain nombre de dirigeants politiques Démocrates et Républicains, de même que par plusieurs Néo Conservateurs dont l'ancien directeur de la CIA, James Woolsey, et plusieurs Conseillers d'Obama lors de sa campagne présidentielle, dont Anthony Lake, Susan Rice ( nommée ambassadrice US à l'ONU) et Richard Clarke.

Ross a également aidé à la rédaction d'un autre rapport en 2008 intitulé "Meeting the Challenge: U.S. Policy Toward Iranian Nuclear Development,"i publié par un groupe d'études rassemblé par le Bipartisan Policy Center, un groupe dirigé par plusieurs ex Sénateurs. Ce rapport affirme que malgré les garanties données par l'Iran quand à la nature pacifique de son programme nucléaire, le but de Téhéran c'est de développer des armes nucléaires et par conséquent l'Iran est "une menace pour les US, et la sécurité mondiale, la stabilité régionale, et le régime de non prolifération international". Comme le rapport du WINEP, il affirme que la "dissuasion du type Guerre Froide" dans le contexte du programme iranien est inefficace à cause de "l'idéologie extrémiste" de la République Islamiste. "Même un programme pacifique d'enrichissement d'uranium placerait toute la région du Moyen Orient sous un nuage d'ambiguïté étant donné l'incertitude existante sur les capacités et les intentions de l'Iran."

Parmi les propositions faites dans ce rapport : un renforcement majeur militaire dans le Golfe, faire pression sur la Russie pour qu'elle cesse son assistance en matière d'armement à l'Iran, et, si les US acceptent d'avoir des discussions directes avec l'Iran sans insister pour que le pays stoppe d'abord l'enrichissement d'uranium, prédéterminer une date butoir pour le respect par l'Iran des exigences d'abandon de son programme nucléaire, et se préparer à appliquer des sanctions encore plus sévères qui pourront mener finalement à des frappes militaires contre l'Iran.

Jim Lobe, spécialiste du nucléaire iranien qui écrit régulièrement pour l'Inter Press Service, a appelé ce rapport "une feuille de route pour la guerre" et ajouté : " en d'autres termes, si Téhéran n'est éventuellement pas prêt à abandonner définitivement son programme d'enrichissement d'uranium sur son propre territoire - une position que l'Iran rejettera certainement ab initio - la guerre devient inévitable, et toutes les étapes intermédiaires , même l'inclusion de discussions directes si le président choisit de le faire, seront vaines... Comment se fait-il qu'un haut conseiller d'Obama signe un tel rapport ?" Et on peut ajouter et est nommé par Obama comme Conseiller Spécial chargé de lancer un "dialogue avec l'Iran ?!

Ce rapport avertit également que " les Européens rendent une guerre encore plus probable s'ils ne renforcent pas les sanctions contre l'Iran et mettent effectivement fin aux relations commerciales" et précise que :"seulement si les dirigeants politiques israéliens sont persuadés que les dirigeants US et européens font en sorte que la République Islamique n'obtienne pas d'arme nucléaire, alors seulement dans ce cas là les Israéliens n'attaqueront pas l'Iran indépendamment".

Ross co fondateur de United Against Nuclear Iran UANI (http://www.unitedagainstnucleariran.com)

Alors même que la campagne pour les présidentielles battait son plein, Ross a co fondé un groupe intitulé "United Against Nucléar Iran" (UANI) qui se définit comme un programme de l'American Coalition Against Nuclear Iran, Inc., une coalition comprenant des individus et des organisations , dont certaines défendant les droits de l'homme, ainsi que des groupes humanitaires, des représentants de divers groupes ethniques et religieux. Son but c'est d'empêcher l'Iran de réaliser son ambition de devenir une super puissance régionale possédant des armes nucléaires.

Sur son site, l'"UANI remercie Dennis Ross pour son engagement, son service et ses capacités de dirigeant et le félicite pour sa nomination."

Ross pour "dialoguer" avec l'Iran ?! Obama ne veut pas dialoguer mais imposer son dictat aux Iraniens

Ross a affirmé qu'il fallait s'adresser directement au décideur en matière de nucléaire iranien, non pas au Président Mahmoud Hamadinejad, mais à l'Ayatollah Ali Khameini, le seul a pouvoir autoriser et faire executer l'ordre de suspension du programme nucléaire iranien et du soutien de l'Iran à la résistance du Hamas et du Hezbollah. il a également projeté de faire pression sur les états européens pour qu'ils se montrent plus intransigeants en ce qui concerne les sanctions contre l'Iran.

" Le point essentiel c'est de comprendre que la voie à suivre c'est celle menant au dirigeant suprême" a dit Ross, notant que Washington aurait probablement besoin d'engager secrètement des contacts, d'avoir recours à une tierce partie.

Mais il est peu probable que l'Ayatollah lui-même revienne sur ce qui est considéré dans les plus hautes sphères décisionnelles iraniennes comme un point de non retour. De plus, les Iraniens savent très bien pour le compte de qui travaille Dennis Ross, et sa nomination à ce poste ne fera que rendre les résultats d'un éventuel "dialogue" encore plus incertains. Mais peut être est ce pour cela qu'Obama l'a nommé à ce poste?

D'ailleurs, pour contrer l'argument que cette inititative courait à l'échec car Téhéran avait affirmé à maintes reprises qu'ils ne stopperaient pas leur programme nucléaire qu'ils considèrent, à juste titre d'ailleurs puisque l'Iran est signataire du TNP, comme un droit, des proches conseillers d'Obama ont répliqué qu'une telle initiative ne ferait qu'unifier la communauté internationale et qu'en cas d'échec la responsabilité serait rejetée sur l'intransigeance de l'Iran, ouvrant la porte à des sanctions beaucoup plus sévères, voire plus.

A Tel Aviv on se réjouit de cette nomination synchro avec Washington
A Tel Aviv, on a décidé de faire profil bas sur cette nomination même si en coulisse bien sûr on se réjouit fort d'avoir "un des notres" nommé à ce poste. Mais est-ce vraiment une surprise ?

Lors d'une discussion secrète organisée par le premier ministre sortant, Ehud Olmert, et portant sur le nucléaire iranien dimanche soir, le ministre de la défense israélien, Ehud Barak, parlant du plan de l'Administration Obama d'initier un "dialogue " avec l'Iran, a recommandé qu'il soit limité dans le temps, une courte période, et qu'il soit suivi de nouvelles sanctions de l'ONU contre l'Iran encore plus dures. Ont participé à cette réunion, outre Olmert et Barak, la ministre des affaires étrangères, Tzipi Livni, et, fait exceptionnel, plusieurs hauts officiers de l'armée. Le premier ministre a imposé un black out complet sur ce qui s'y est dit. Livni et Barak pensent qu'Israël devrait lancer une campagne diplomatique auprès de l'Administration Obama.

"En parallèle aux efforts des renseignements et des activités diplomatiques, il y a une grande importance à accorder au fait... qu'Israël n'enlève aucune option de la table et recommande que d'autres éléments dans le monde n'enlèvent aucune option de la table" a dit Barak.

En clair, quelque soit l'issue de cette initiative américaine de "dialogue" Israël maintient son plan d'attaque contre l'Iran et recommande aux USA d'en faire de même. C'est, semble-t-il , la véritable mission de cette nouvelle campagne diplomatique israélienne.

Barak a ajouté que : " il ne fait aucun doute qu'une arme nucléaire en Iran est une menace sur tout ordre mondial possible. C'est la porte ouverte à une nuclearisation massive de tout le Moyen Orient, et pourrait être, si et quand elle arrive à terme, une menace existentielle pour l'Etat D'israël." A noter le "si et quand elle arrive à terme". Il estime également que l'Iran " utilisera au maximum la stratégie de la tromperie , de la dissuasion et l'utilisation sophistiquées de la diplomatie"." J'estime que le dialogue iranien sera lancé par l'Administration Obama et que chaque fois qu'il y aura une véritable opportunité d'action militaire nous verrons des geste iraniens ayant pour but de retarder l'action. En toile de fond il y a un effort iranien pour accroitre la fortification et la protection de ses systèmes". A noter aussi : "chaque fois qu'il y aura une véritable opportunité d'action militaire.

Comme on peut le constater les diktats de Tel Aviv sur le nucléaire iranien se retrouvent dans les rapports dont il est fait mention ci dessus et leurs conclusions, documents que Ross a signé.

Selon certaines sources israéliennes commentant les dires des responsables israéliens, ces derniers vont faire en sorte que dès que les préparations pour ce "dialogue" sont terminées, la pression internationale exercée sur l'Iran augmente jusqu'à ce que les Iraniens réalisent qu'ils ne peuvent plus se permettre de payer un tel prix pour continuer à développer leur programme nucléaire que les dirigeants de Tel Aviv considèrent, sans preuve, comme ayant des fins militaires. On peut s'interroger sur le un tel prix évoqué par ces sources israéliennes.

La nomination de Dennis Ross au poste de Conseiller Spécial pour les affaires avec l'Iran a certainement été décidée conjointement dans le cadre des "relations spéciales" US Israël. Obama, avant sa nomination au poste de Président avait fait allégeance au puissant Lobby Sioniste AIPAC. Son discours lors de la conférence annuelle d'AIPAC l'année dernière avait d'ailleurs été rédigé par Dennis Ross.

Ce prétendu "dialogue" avec l'Iran pourrait n'être qu'un écran de fumée pour dissimuler les préparatifs d'une attaque contre l'Iran par le nouveau gouvernement israélien dirigé par Benjamin Netanyahou pour qui Israël affronte une situation d'urgence nationale comparable à celle de 1948. Netanyahou a fait du programme nucléaire iranien sa priorité des priorités. Les tergiversations sur la formation du nouveau gouvernement israélien ne serviraient-elles pas à dissimuler cette attaque israélienne imminente contre les installations nucléaires d'Iran nécessitant (avant ou après) la formation d'un gouvernement d'union nationale dirigé par Netanyahou pour affronter l'Iran ?

Obama, quant à lui, serait "couvert" politiquement par la nomination de ce "Conseiller Spécial" pour engager un "dialogue" avec l'Iran si les Israéliens agissent ?

La Centrale nucléaire iranienne de production d'électricité de Bushehr doit commencer à fonctionner cette année. Les militaires israéliens qui se sont entraînés l'année dernière pour mener à bien ce genre d'attaque sont fin prêts.

Avec l'Opération "Plomb Durci" contre Gaza, les dirigeants israéliens ont testé les réactions de Communauté Internationale à des massacres de masse. Cette dernière n'a pas réagi, c'est un feu vert pour faire de même en Iran.

La question pour les Israéliens n'est plus " attaquer ou ne pas attaquer ", mais Quand ?

Mardi 24 Février 2009
Mireille Delamarre
http://www.planetenonviolence.org/Un-Sioniste-Proche-Des-Neo-Conservateurs,-Dennis-Ross,-Au-Poste-De-Commande-Des-Relations-USA-Iran_a1833.html
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