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Noesam@Voila.fr

  • : sionazisme
  • : Tout Juif qui se respecte, religieux ou séculier, ne peut plus garder le silence, voir pire, soutenir le régime sioniste, et ses crimes de génocide perpétrés contre le peuple palestinien...La secte sioniste est à l’opposé du Judaïsme. .................... Mensonge, désinformation, agression, violence et désobéissance de la loi internationale sont aujourd’hui les principales caractéristiques du sionisme israélien en Palestine.
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Israèl est contre TORAH

*"Les sionistes me dégoûtent autant que les nazis."
(Victor Klemperer, philologue allemand d'origine juive, 1881-1960)

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L’initiative sioniste de proclamer l’État d’Israël constitue une révolte contre la volonté divine, contre la Torah, une révolte qui a engendré une vague interminable de violence et de souffrance. À l’occasion de la fondation de l’État hérétique, les juifs fidèles à la Torah pleurent cette tentative d’extirper les enseignements de la Torah, de transformer les juifs en une « nation laïque » et de réduire le judaïsme au nationalisme.......Nous déplorons les tragédies que la révolution sioniste a provoquées chez les Palestiniens, notamment des déportations, l’oppression et la subjugation..Que nous méritions que cette année toutes les nations, en acceptant la souverainet

é divine, puissent se réjouir dans une Palestine libre et dans une Jérusalem libre! Amen. Offert par Netouré Karta International : www.nkusa.orglink

                                               


   

 


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FATHER OF SIONAZISJACOB HITLER

La prétendue ascendance juive d'Hitler: Une "explication" par la haine de soi
Une publication parue cette semaine a attiré mon attention. Il s’agit ni plus ni moins de la généalogie d’Adolf Hitler qui aurait des ascendants juifs !! Dans son article, Gilles Bonafi présente une fiche des Renseignements généraux que le magazine Sciences et Avenir a publié en mars 2009, et où on peut clairement lire le deuxième prénom d’Hitler : Jacob. Adolf Jacob Hitler serait le petit-fils de Salomon Mayer Rothschild. Cette information a été divulguée par deux sources de très haut niveau : Hansjurgen Koehler officier d’Heydrich, qui était lui-même l’adjoint direct d’Heinrich Himmler et Walter Langer le psychiatre qui a réalisé le profil psychologique d’Hitler pour l’OSS, les services secrets US pendant la Seconde Guerre mondiale.
SOURCE ;alterinfo

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1 février 2009 7 01 /02 /février /2009 22:19
Crimes De Guerre D'Israël/Sanctions/Justice

5ème Semaine Mondiale Anti Apartheid Israelien du 1er au 8 Mars 2009



5ème Semaine Mondiale Anti Apartheid Israelien du 1er au 8 Mars 2009

Une initiative démarrée dans la ville de Toronto au Canada il y a cinq ans en 2005, cette semaine Anti Apartheid Israélien s'est propagée dans d'autres villes dont Montréal, Oxford, et pour la première fois cette année aux Etats Unis à New York. C'est donc dans 27 villes que cette semaine sera organisée.

En plus du Canada, de la Grande Bretagne et des US, l'événementiel se déroulera également en Afrique du Sud, au Mexique, en Ecosse et en Norvège, en Cisjordanie. Parmi les sites choisis, principalement universitaires, Abu Dis, Berkeley, Bir Zeit, Edinburgh, Edmonton, Johannesburg, Oxford, Kalkilya, San Francisco, Soweto, Tulkarm et Washington DC. Dans certaines villes cette campagne se tiendra sur plusieurs campus et dans plusieurs collèges.

Sur le site de la campagne www.apartheidweek.org, le programme de cette année n'est pas encore détaillé, mais un message en donne déjà clairement les orientations :

" Cette Année, IAW (International Antipartheid Week) a lieu après l'assaut barbare d'Israël contre le peuple de Gaza. Les conférences, films, et actions mettront l'accent sur ces derniers massacres confirmant la véritable nature de l'Aparthied Israëlien."

La campagne vise " à continuer de construire et renforcer le mouvement croissant de BDS - Boycott, Divestment, Sanctions - au niveau mondial" selon le site. On peut déjà y trouver du matériel de campagne sous forme de deux bannières et d'un poster à utiliser pour annoncer cette semaine mondiale anti apartheid israélien. Plus d'information à venir bientôt sur le site.

Merci de bien vouloir relayer cette information et de participer à cette campagne dans vos villes et villages en y organisant, selon vos moyens, conférences débats, projections de films, et actions.

Face à la barbarie de l'Apartheid Sioniste, Nous répondons : BDS - Boycott Désinvestissement Sanctions
http://www.planetenonviolence.org/5eme-Semaine-Mondiale-Anti-Apartheid-Israelien-du-1er-au-8-Mars-2009_a1808.html
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31 janvier 2009 6 31 /01 /janvier /2009 22:18
Gaza ; les militaires israéliens refusent de laisser entrer du matériel pour filtrer l’ eau
publié le samedi 31 janvier 2009

Saed Bannoura (+ Irin)
 
La guerre que mène Israël contre le peuple palestinien à Gaza, ce n’est pas seulement les bombardements barbares : le gouvernement israélien a refusé de laisser entrer le matériel français de filtrage de l’eau qui est indispensable à la bande de Gaza ravagée par la guerre israélienne.

Selon le ministre français des Affaires étrangères, vendredi 30 janvier, Israël a interdit au gouvernement français d’acheminer le système de filtrage de l’eau à Gaza où la population est sans eau potable depuis des semaines [1].

Dans certaines parties de Gaza, les eaux usées inondent les rues et les maisons après l’assaut israélien contre Gaza qui s’est terminé il y a 10 jours, quand les Israéliens ont décrété un cessez-le-feu.

L’armé israélienne a violé le cessez-le-feu 7 fois depuis, notamment lors d’une attaque qui a blessé hier (30 janvier) plusieurs élèves d’une école primaire à Khan Younis. Les combattants palestiniens ont tué un soldat israélien lors d’une invasion israélienne du sud de Gaza, en violation du cessez-le-feu.

Pendant ce temps, le blocus imposé à la bande de Gaza perdure, et, à cause du manque d’eau, les Palestiniens n’ont même pas pu nettoyer les graffiti racistes et les excréments étalés sur les murs par les soldats israéliens [2] .

Le gouvernement français a convoqué l’ambassadeur israélien à Paris pour demander des explications sur les raisons du refus de laisser entrer le système de filtrage de l’eau, alors que les autorités françaises étaient passées par les canaux appropriés pour obtenir l’autorisation.  [3]

 

[1] voir Irin :

Risque de contamination de l’eau de boisson par les eaux usées

"face à l’effondrement imminent du système d’évacuation des eaux usées à Gaza, un éminent ingénieur hydraulique a fait état d’un risque de contamination des eaux souterraines dans l’enclave, ce qui raréfierait d’autant plus l’eau salubre.

Gaza est particulièrement vulnérable à la contamination de ses eaux souterraines, puisque le sol désertique et sablonneux de l’enclave absorbe aisément l’eau (ou les eaux usées qui fuient des canalisations d’égout). Ce risque est d’autant plus important que les eaux souterraines circulent relativement près de la surface, et que les puits creusés pour y accéder sont souvent peu profonds.

Le système d’évacuation des eaux usées, mal entretenu, dangereux et de plus en plus vétuste, pâtit d’un cruel manque d’investissements. Au moins une station de traitement des eaux usées est également mal située, à Sheikh Ajleen, dans une zone plane et sablonneuse, ce qui augmente le risque de voir les eaux usées s’infiltrer dans la nappe phréatique.

De nombreuses canalisations ont également été endommagées par les bombardements israéliens : dès lors, lorsque l’eau est acheminée sous pression jusque chez l’habitant, les canalisations endommagées aspirent l’air et peut-être les eaux usées, selon Majed Ghannam, responsable de la qualité de l’eau à la Société de gestion de l’approvisionnement en eau des municipalités côtières (CMWU), la société des eaux de Gaza.

« Le plus dangereux, c’est la contamination de l’eau potable par les eaux usées. Il faut qu’un organisme international comme l’Organisation mondiale de la santé mène des recherches à ce sujet », a recommandé Monther Shoblak, directeur général de la CMWU.

Obstacles aux réparations

« Huit des principaux puits d’eau artésiens ont été partiellement ou entièrement détruits pendant les bombardements [israéliens] », a en outre rapporté M. Shoblak.

Mais les travaux de réparation ont été entravés par l’interdiction d’importer. Israël a en effet interdit l’importation de divers matériaux tels que les tuyaux, qui peuvent être utilisés, selon les autorités, pour la fabrication de bombes.

De même, la CMWU n’a pas pu importer d’excavateurs, de véhicules lourds et autres équipements spécialisés. Pendant l’offensive israélienne, presque aucun travail de réparation n’a pu être mené, a expliqué M. Shoblak, ajoutant : « huit réparateurs ont été tués au cours des attaques israéliennes ».

Malgré tout, la CMWU fait ce qu’elle peut, selon le dernier bulletin d’information publié par le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).

Le 21 janvier, la société a entamé des travaux d’urgence pour réparer un ensemble de puits et de canalisations, à Gaza-ville et dans le nord de la bande, dont le puits n°5 de Sheikh Ajleen, le puits Ghabin de Beit Lahiya, et le puits Alzohour de Jabalia.

Les équipes techniques travaillent actuellement à la réparation des puits de la zone d’Administration civile (le long de la route de Salahaddein, à l’est de Jabalia et au nord de Gaza-ville) et du puits de Khadija à Beit Hanoun.

La station de traitement des eaux usées de Sheikh Ajleen/Gaza-ville a été réhabilitée le 25 janvier, selon M. Shoblak.

Distribution d’eau potable

« Les enfants sont particulièrement vulnérables aux maladies en situations de déplacement ou lorsque les conditions d’hygiène sont mauvaises », a expliqué à IRIN Jon Bugge, du bureau de Save the Children à Ramallah.

« Au 18 janvier, selon les Nations Unies, environ 400 000 personnes, dont 224 000 enfants, n’avaient toujours pas l’eau courante. Nous attendons les conclusions de l’évaluation rapide menée actuellement à Gaza pour avoir des informations plus précises ».

Selon le bulletin d’information publié par OCHA en date des 26-27 janvier, « l’UNICEF a averti que la pénurie continue d’eau de boisson et le débordement des égouts dans les zones résidentielles présentaient de graves risques de santé publique ».

Depuis le 17 janvier, Oxfam distribue chaque jour, en moyenne, 10 litres d’eau de boisson traitée au chlore à 30 000-40 000 personnes, essentiellement à Gaza-ville et dans le nord de la bande.

Entre le 12 et le 20 janvier, l’Australian Conservation Foundation (ACF) a distribué 25 litres d’eau par personne et par jour sur une période de cinq jours à 6 988 personnes, à Gaza-ville, au Beach Refugee Camp et au camp de réfugiés de Jabalia.

La CMWU a également fourni des véhicules pour le transport de l’eau de la station de désalinisation de Deir el-Balah (centre de Gaza) à Izbat Abed Rabbo, dans le nord, a indiqué M. Shoblak."

http://www.irinnews.org/fr/ReportFrench.aspx ?ReportId=82670

voir aussi :

« Effondrement » des systèmes d’eau et d’assainissement à Gaza

Les Nations Unies ont prévenu que les réseaux électriques étaient hors d’usage le 4 janvier dans de larges secteurs de la bande de Gaza et que les hôpitaux ne fonctionnaient plus que grâce à des groupes électrogènes. Les pompes n’étant plus alimentées, 70 pour cent des habitants de Gaza, selon les estimations, sont privés d’eau courante.

D’après le dernier rapport (daté du 4 janvier) du coordinateur humanitaire des Nations Unies dans Territoires palestiniens occupés, Israël bloque l’approvisionnement en carburant, et les stocks s’amenuisent.

L’organisation non gouvernementale israélienne Gisha a déclaré que sept des 12 lignes électriques de l’enclave (les 12 lignes fournissent normalement quelque 70 pour cent de l’électricité de Gaza) étaient à l’arrêt, et averti que l’absence d’alimentation électrique provoquait des montées d’eaux usées dans les zones habitées et les terres agricoles. Le risque d’inondation soutenue persiste.

« Le système d’approvisionnement en eau et le réseau d’assainissement de Gaza se dégradent, privant les habitants d’eau et provoquant des inondations dans les rues », a déploré Maher al-Najjar, directeur adjoint de la société de gestion de l’approvisionnement en eau (CMWU) de Gaza.

Ce dernier a ajouté que 48 des 130 puits de Gaza étaient totalement à l’arrêt en raison de la coupure d’électricité et de tuyaux endommagés. « Au minimum 45 puits supplémentaires ne fonctionnent que partiellement, et sont susceptibles de cesser de fonctionner au cours des prochains jours à défaut d’approvisionnement en carburant et en électricité », a affirmé M. al-Najjar.

Les sanctions imposées sur Gaza par Israël, qui incluent de sévères restrictions sur les importations, ont provoqué durant quelques temps une pénurie de pièces détachées, qui est venue aggraver les problèmes actuels.

Les chirurgiens du CICR bloqués

Le CICR n’a pu envoyer son équipe de chirurgiens à Gaza en raison de la fermeture du point de passage d’Erez par Israël Dans l’intervalle, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), à Genève, a déclaré qu’un approvisionnement en matériel médical, notamment en sang, en médicaments et en produits tels que des sacs mortuaires, était nécessaire. Le CICR n’a pu envoyer son équipe de chirurgiens à Gaza, en raison de la fermeture du point de passage d’Erez par Israël. L’équipe du CICR essayait d’y pénétrer depuis la semaine précédente, avant le lancement d’une invasion terrestre par Israël, mais s’est retrouvée bloquée.

Au terme d’une semaine de frappes aériennes sur l’enclave côtière, les Israéliens ont lancé le 3 janvier une offensive terrestre : des obus ont été tirés, puis des troupes dépêchées à Gaza.

Depuis le début de l’offensive, le 27 décembre, on recense plus de 515 victimes côté palestinien, dont un quart de civils d’après les estimations de l’ONU, et quatre victimes côté israélien, dont trois civils. Les Israéliens ont été tués par des tirs de roquette palestiniens.

Israël a expliqué que l’opération avait été lancée pour contenir les tirs de roquette et de mortier provenant de l’enclave.

Depuis le début de l’offensive terrestre, les déplacements au sein de l’enclave sont devenus plus difficiles. Les citoyens ont peur de s’aventurer à l’extérieur. Un travailleur humanitaire a expliqué que certaines personnes avaient peur de faire la queue pour obtenir du pain, de crainte de se faire surprendre par des tirs aériens.

Selon le CICR, dans le nord de Gaza, une femme n’ayant pu se rendre à l’hôpital a mis au monde un enfant mort-né et souffert d’une rupture de l’utérus.

Un auxiliaire médical a été tué le 4 janvier lorsque son ambulance a été frappée par un obus israélien, selon Oxfam. L’incident a blessé deux autres personnes, dont une a perdu un pied.

Un porte-parole du CICR à Genève a souligné la nécessité de protéger les installations sanitaires et le personnel médical et de laisser ces derniers faire leur travail librement.

Selon les organisations humanitaires, un grand nombre de personnes décédées et blessées arrivent dans des hôpitaux incapables de faire face, notamment à cause des pénuries dans l’enclave découlant de la fermeture par Israël des points de passage vers Gaza. Dans le sud, le point de passage de Rafah séparant la bande de Gaza de l’Égypte est également totalement fermé.

GENÈVE, 6 janvier 2009 (IRIN) - http://www.irinnews.org/fr/ReportFrench.aspx ?ReportId=82217

[2] pratique répugnante d’humiliation délibérée très largement répandue chez les soudards israéliens dans les maisons et bâtiments qu’ils occupent au mépris du droit international, régulièrement constatée par les Internationaux qui les ont vus à l’oeuvre

[3] publié par Imemc http://www.imemc.org/article/58712

Intro, synthèse, traduction d’Imemc, choix de photo (eaux usées, Wadi gaza, près de la ville de Gaza- Yahoo) et note : C. Léostic, Afps
http://www.france-palestine.org/article11026.html
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31 janvier 2009 6 31 /01 /janvier /2009 22:09
31/01/2009 - 15:45 ]
Gaza - CPI

Le député arabe de la Knesset israélienne Talab San', de "la liste arabe et unifiée pour le changement", a dit que les leaders politiques israéliens sont des criminels de guerre, notamment le premier ministre Ehud Olmert, la ministre des affaires étrangères Tzibi Livni, le ministre de la guerre Ehud Barak, et le chef d'état-major Gaby Ashkénazi. Il a appelé à les juger devant les tribunaux internationaux, parce qu'ils ont perpétré des crimes de guerre contre le peuple palestinien à Gaza pour réaliser leurs intérêts personnels afin de remporter les élections.

Il a souligné que Barak a considéré que cette guerre sauvage est une occasion en or pour améliorer sa situation politique à travers des consultations d'avis.

Sane' a ajouté dans des déclarations de presse que l'occupation israélienne a utilisé des armes interdites au niveau international, comme le phosphore blanc, dans le but d'exterminer le peuple palestinien.

Il a précisé que l'occupation ne peut pas briser la volonté du peuple palestinien avec ses avions, ses chars et ses armes interdites.

 

http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7RxlMpzlF3rm6Jmf234eGbDA%2bh3uX8VP30Kwojl%2beKCp24gTXpeiVfzeXE4P4lrmbc7ov5KAFm8JYL7T81%2bhfVL31PTMV0ydeu5EDQKeNTPs%3d
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31 janvier 2009 6 31 /01 /janvier /2009 22:07
31/01/2009 - 15:12 ]
Genève - CPI

Un groupe parlementaire suisse, de retour de Gaza, a qualifié l'agression sioniste de "crime de guerre", et a déclaré que ses auteurs doivent être jugés devant des cours pénales internationales.

Il a, d'autre part, justifié le droit du peuple palestinien à la résistance pour la libération de sa terre spoliée depuis plus de 60 ans.

La délégation suisse, composée de quatre parlementaires, Messieurs Carlo Soumaroga, Jean Charles Rial du parti socialiste suisse, Joseph Sisyadis du parti travailliste suisse, et enfin Antonio Hodjres du parti des verts, après avoir passé trois jours à Gaza, a déclaré être profondément choquée par ce qu'elle a vu et constaté comme destructions semblables à celles qu'aurait provoqué un séisme.

Les parlementaires suisses ont, en outre, demandé à leur gouvernement, dont le pays est censé être le gardien et le défenseur de la convention de Genève, de prendre toutes les dispositions et actions nécessaires pour :
-  Porter secours à la population de gaza qui souffre du blocus qui lui est imposé.
- Révéler la vérité sur ce qui s'est passé à Gaza.
- Présenter les auteurs de ces agissements devant les tribunaux.
- Mettre fin à la coopération militaire entre la Suisse et Israël après la certitude que ce dernier  pays a été l’agresseur.

Pour sa part, Monsieur Carlo Soumarogo a déclaré à l’Agence Suisse d’Informations, mercredi 28 janvier, qu’il a été profondément choqué par la vue de quartiers entièrement  dévastés par les bulldozers après avoir subi au préalable les bombardements. Il a en outre exprimé sa grande émotion devant l’effroi qu’il a vu dans les yeux des femmes et des enfants qui ne savaient pas où aller : rester dans leurs maisons et mourir sous les décombres ou bien sortir dans la rue et mourir sous les bombes au phosphore blanc ou bien encore sous les balles des soldats israéliens qui, tout en ricanant, tiraient à bout portant sur les civils.

Monsieur Soumarogo a aussi précisé que le message que la délégation a rapporté de Gaza est la nécessité impérieuse pour que toute la lumière soit faite sur la tragédie de Gaza et que ses auteurs soient traduits devant la justice pour les graves infractions aux droits humains.
 
Il est attendu de la justice suisse, a-t-il encore dit, qu'elle fasse tout pour établir la culpabilité et l’inculpation des responsables militaires et politiques israéliens qui se rendraient en Suisse. Cette inculpation toucherait tous les responsables du plus haut rang au simple soldat qui tire sur un enfant, une femme ou un civil.
De son coté, monsieur Sisyadis du parti travailliste suisse a soutenu que ce qui s’est passé à Gaza n’est nullement une guerre entre soldats, mais qu'il s’agit plutôt d’une guerre entre soldats d’une part et des civils d’autre part. « Lorsque vous dites, a t-il ajouté, aux habitants de sortir de leurs maisons, sinon nous allons y mettre des explosifs, et qu'ensuite on tue ces personnes qui auraient suivi l’ordre, ou encore qu’on détruit les maisons sur les têtes de leurs propriétaires sans leur dire de sortir, ces agissements sont inacceptables et la communauté internationale doit punir les auteurs de ces  actes. »

Quant à Antonio Hodjres, il a déclaré que son pays a de grandes responsabilités en tant que, premièrement, gardien du respect de la convention de Genève, et en deuxième lieu, en tant que l’un des deux seuls pays occidentaux à ne pas avoir cessé leur aide humanitaire au peuple palestinien. E en troisième lieu, en tant que pays qui a continué à dialoguer avec les représentants du mouvement du Hamas et les autres parties de la région. Pour toutes ces considérations, il lui faut constituer une commission internationale chargée de rechercher la vérité, parce que ce qui s’est passé relève de crimes de guerre qui doivent être sévèrement punis.

Il a ajouté qu’il est nécessaire que  le dialogue continue avec le mouvement du Hamas, parce que c’est un mouvement de résistance et qu’il est du droit des peuples colonisés de se libérer par la lutte : « Quand l’Allemagne a occupé la France, il y a eu apparition de la résistance française, et l'expulsion des Palestiniens de leur terre a engendré un mouvement de  résistance qui dure depuis 60 ans ».

Les quatre parlementaires ont demandé aux autorités suisses d’agir pour la levée du blocus de Gaza, qui est la cause principale de l’existence de tunnels aux frontières avec l’Egypte et l’accroissement de la violence, dans le but d’atténuer les effets du blocus de la bande qui étouffe la population. Les secours humains qui arrivent à pénétrer sont insuffisants du fait des difficultés que créent les Israéliens.

« D’autre part, il faut aller dans le sens de la constitution d’une commission internationale indépendante, non partiale, qui doit enquêter sur toutes les infractions du droit international et des droits humains commises par les parties en conflit. Il faut aussi agir en vue de mettre fin à la coopération militaire entre la Suisse et "Israël", car on ne peut continuer de coopérer avec un Etat qui est en guerre avec les autres ».

 

http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7pTYDIpauyl6m%2fKxHsdN1CECNjhpf6ZSegXrOsQ3t%2fMyGozq6%2bQY9NFBf4Nz1kD2y1zMHT1ovhXaJsdFrXeDblcuZ7sAoa73z3dqtLX35%2bkE%3d
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31 janvier 2009 6 31 /01 /janvier /2009 21:35
L'entité sioniste, mise en cause sur la scène internationale pour des crimes de guerre et crimes contre l'humanité, que son armée a commis à Gaza récuse à ses accusateurs le droit de lui donner des leçons de morale.

Notez




Leila Mazboudi



Face à l'annonce par la justice espagnole d'une enquête pour "crimes contre l'humanité" pour un bombardement à Gaza remontant à 2002, toute la classe politique militaire et sécuritaire israélienne s'est mobilisée. Et tous les moyens sont déployés.
Durant ce bombardement, le 22 juillet, où une bombe d'une tonne a été larguée, 14 civils palestiniens, dont Salah Chéhadé, un responsable du Hamas, sa femme et ses 8 enfants ont été tués. 150 autres Palestiniens ont été blessés. La justice espagnole a accepté d'enquêter sur l'affaire après cinq ans de tractations et sur recours de l'organisation pacifiste " il y a une limite". Elle vise l'ex-ministre israélien de la guerre Benjamin Ben Eliezer et six hauts responsables militaires.
Le premier moyen déployé est celui de la chef de la diplomatie israélienne qui a brandit la menace directe: " Israël considère cette enquête avec la plus grande gravité pour les relations bilatérales", a dit Tsipi Livni à son homologue espagnol, Miguel Angel Moratinos, dans un appel téléphonique, reprochant à la justice espagnole de n'avoir pas attendu les résultats d'une enquête israélienne.

L'entité sioniste a parfois recours à confier à sa justice de faire sa propre enquête sur ce genre d'affaire, pour contourner les tentatives des pays tiers de le faire. Elle avait procédé de la sorte pour permettre à son ministre de la guerre Ariel Sharon, accusé en 1982 d'être responsable des massacres de Sabra et Chatila, d'échapper à la justice internationale.

Un autre moyen est également utilisé, le plus traditionnel, celui de reconnaître la mort de victimes innocentes, tout en prétendant qu'elles ont été tuées sans préméditation: " Nul ne nie qu'en 2002 et encore plus lors de l'offensive "plomb durci", l'armée ait tué des civils innocents lors de ses bombardements massifs, mais ces morts de "personnes non impliquées," selon la terminologie en usage, sont qualifiées de bavures regrettables, absolument pas intentionnelles" avancent d'aucuns .

Un quatrième alibi bien plus sournois est mis en scène par le vice-Premier ministre Haïm Ramon, qui fait partie des dirigeants israéliens incriminés: rappeler aux pays occidentaux leurs expériences de guerre ou de colonisation. Selon Ramon, "l'armée prend bien plus soin d'éviter des "victimes collatérales" que ne le font les forces des coalitions engagées en Afghanistan et en Irak ou jadis les Russes en Tchétchénie ou l'Otan contre la Serbie accusent le monde d'"hypocrisie". L'histoire coloniale des pays occidentaux est sans cesse ramenée au devant de la discussion, lorsque ces pays accusent des exactions israéliennes.
Quant au chef d'état major de l'époque également incriminé, Moshe Yaalone, il s'est lancé dans une amplification: " Toute cette affaire est politique. L'objectif est de délégitimer Israël", a-t-il affirmé à la radio.
Tandis que Ben Eliezer a préféré incomber la responsabilité des crimes du boureau à la victime: "Tous ceux qui nous donnent des cours de morale feraient mieux d'accuser le Hamas", a-t-il rétorqué
La même logique est véhiculée par son successeur au ministère de la guerre, Ehud Barak, qui a estimé que "quiconque désigne comme un crime contre l'humanité l'élimination d'un terroriste vit dans un monde à l'envers".
La procédure espagnole risque fort de ne pas aboutir, et d'avoir le même sort que celle de Bruxelles, dont un tribunal voulait enquêter sur l'implication de l'ancien Premier ministre Ariel Sharon dans les massacres de Sabra et Chatila. En 2003, La loi sur la compétence universelle de la Justice belge avait été vidée de sa substance.

Cette fois-ci encore, le gouvernement israélien aurait reçu des garanties de la part du chef de la diplomatie espagnole Miguel Angel Moratinos, que le gouvernement espagnol avait "décidé d'amender la loi dès que possible afin d'empêcher d'autres procédures judiciaires de ce type, y compris contre Israël.

Samedi 31 Janvier 2009

http://www.almanar.com.lb http://www.almanar.com.lb

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31 janvier 2009 6 31 /01 /janvier /2009 21:33
Genève - CPI

Un groupe parlementaire suisse, de retour de Gaza, a qualifié l'agression sioniste de "crime de guerre", et a déclaré que ses auteurs doivent être jugés devant des cours pénales internationales.

Il a, d'autre part, justifié le droit du peuple palestinien à la résistance pour la libération de sa terre spoliée depuis plus de 60 ans.

La délégation suisse, composée de quatre parlementaires, Messieurs Carlo Soumaroga, Jean Charles Rial du parti socialiste suisse, Joseph Sisyadis du parti travailliste suisse, et enfin Antonio Hodjres du parti des verts, après avoir passé trois jours à Gaza, a déclaré être profondément choquée par ce qu'elle a vu et constaté comme destructions semblables à celles qu'aurait provoqué un séisme.

Les parlementaires suisses ont, en outre, demandé à leur gouvernement, dont le pays est censé être le gardien et le défenseur de la convention de Genève, de prendre toutes les dispositions et actions nécessaires pour :
- Porter secours à la population de gaza qui souffre du blocus qui lui est imposé.
- Révéler la vérité sur ce qui s'est passé à Gaza.
- Présenter les auteurs de ces agissements devant les tribunaux.
- Mettre fin à la coopération militaire entre la Suisse et Israël après la certitude que ce dernier pays a été l’agresseur.

Pour sa part, Monsieur Carlo Soumarogo a déclaré à l’Agence Suisse d’Informations, mercredi 28 janvier, qu’il a été profondément choqué par la vue de quartiers entièrement dévastés par les bulldozers après avoir subi au préalable les bombardements. Il a en outre exprimé sa grande émotion devant l’effroi qu’il a vu dans les yeux des femmes et des enfants qui ne savaient pas où aller : rester dans leurs maisons et mourir sous les décombres ou bien sortir dans la rue et mourir sous les bombes au phosphore blanc ou bien encore sous les balles des soldats israéliens qui, tout en ricanant, tiraient à bout portant sur les civils.

Monsieur Soumarogo a aussi précisé que le message que la délégation a rapporté de Gaza est la nécessité impérieuse pour que toute la lumière soit faite sur la tragédie de Gaza et que ses auteurs soient traduits devant la justice pour les graves infractions aux droits humains.

Il est attendu de la justice suisse, a-t-il encore dit, qu'elle fasse tout pour établir la culpabilité et l’inculpation des responsables militaires et politiques israéliens qui se rendraient en Suisse. Cette inculpation toucherait tous les responsables du plus haut rang au simple soldat qui tire sur un enfant, une femme ou un civil.
De son coté, monsieur Sisyadis du parti travailliste suisse a soutenu que ce qui s’est passé à Gaza n’est nullement une guerre entre soldats, mais qu'il s’agit plutôt d’une guerre entre soldats d’une part et des civils d’autre part. « Lorsque vous dites, a t-il ajouté, aux habitants de sortir de leurs maisons, sinon nous allons y mettre des explosifs, et qu'ensuite on tue ces personnes qui auraient suivi l’ordre, ou encore qu’on détruit les maisons sur les têtes de leurs propriétaires sans leur dire de sortir, ces agissements sont inacceptables et la communauté internationale doit punir les auteurs de ces actes. »

Quant à Antonio Hodjres, il a déclaré que son pays a de grandes responsabilités en tant que, premièrement, gardien du respect de la convention de Genève, et en deuxième lieu, en tant que l’un des deux seuls pays occidentaux à ne pas avoir cessé leur aide humanitaire au peuple palestinien. E en troisième lieu, en tant que pays qui a continué à dialoguer avec les représentants du mouvement du Hamas et les autres parties de la région. Pour toutes ces considérations, il lui faut constituer une commission internationale chargée de rechercher la vérité, parce que ce qui s’est passé relève de crimes de guerre qui doivent être sévèrement punis.

Il a ajouté qu’il est nécessaire que le dialogue continue avec le mouvement du Hamas, parce que c’est un mouvement de résistance et qu’il est du droit des peuples colonisés de se libérer par la lutte : « Quand l’Allemagne a occupé la France, il y a eu apparition de la résistance française, et l'expulsion des Palestiniens de leur terre a engendré un mouvement de résistance qui dure depuis 60 ans ».

Les quatre parlementaires ont demandé aux autorités suisses d’agir pour la levée du blocus de Gaza, qui est la cause principale de l’existence de tunnels aux frontières avec l’Egypte et l’accroissement de la violence, dans le but d’atténuer les effets du blocus de la bande qui étouffe la population. Les secours humains qui arrivent à pénétrer sont insuffisants du fait des difficultés que créent les Israéliens.

« D’autre part, il faut aller dans le sens de la constitution d’une commission internationale indépendante, non partiale, qui doit enquêter sur toutes les infractions du droit international et des droits humains commises par les parties en conflit. Il faut aussi agir en vue de mettre fin à la coopération militaire entre la Suisse et "Israël", car on ne peut continuer de coopérer avec un Etat qui est en guerre avec les autres ».

Samedi 31 Janvier 2009
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30 janvier 2009 5 30 /01 /janvier /2009 20:55
New York – CPI

La commissaire de l'UNRWA dans la bande de Gaza, Karen Abou Zaïd, a dit que le conseil international de sécurité doit enquêter sur les violations des forces occupantes à la loi internationale pendant leur guerre contre la Bande de Gaza.

Lors d'une réunion du conseil, Abou Zaïd a informé, le mardi dernier 27/1, les 15 membres du conseil de supporter une partie des aides à plus d'un million et demi de palestiniens qui habitent la Bande de Gaza afin qu'ils reprennent leur vie normale.

Elle a dit qu'elle a vu une démolition israélienne programmée contre des écoles, des universités, des bâtiments résidentiels, des usines, des boutiques et des fermes.

 

http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s771lKPSmwLaqYOfIXU96M9i45N0Lq4JbcHQfH%2fj71GaQkqVMBaQSVwhCxlr9J2%2bw2KlafgyCL2kLDtqpq7HnNChIYwfccggiKhtZQqTNSHqY%3d
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Un médecin spécialiste:l'occupation a utilisé des armes interdites très puissantes contre des civils
[ 28/01/2009 - 19:27 ]
Gaza - CPI

  Un membre au Conseil de la direction de l'association des comités du service sanitaire, en Cisjordanie, Dr. Essam Hajjawi, qui est arrivé dans la Bande de Gaza, a affirmé que l'armée de l'occupation sioniste a utilisé le phosphore blanc interdit contre des citoyens civils.

Lors d'une déclaration publiée, le mercredi 28/1, par les comités des services sanitaires, le médecin spécialiste Hajjawi a confirmé qu'il existe des preuves concrètes sur l'utilisation de ce genre d'arme qui a été utilisée par les États-Unis à Al Falloujah, en Irak.

Il a ajouté : "ce type d'arme utilisé par l'occupation israélienne contre la population de Gaza est plus puissant que celui utilisé par les américains en Irak, car l'occupation l'avait amélioré en ajoutant le tungstène qui est une matière chimique très dangereuse".

"Une fois absorbé, le tungstène attaque directement le sang et les artères du corps, et il existe beaucoup de victimes avec ces symptômes, à Gaza", a-t-il souligné.

Le spécialiste a confirmé que la situation sanitaire dans la Bande de Gaza, est évidement très catastrophique, en appelant à la condamnation des dirigeants sionistes criminels qui ont perpétré des crimes de guerre affreux contre les civils innocents, notamment les enfants, les femmes et les personnes âgées.

http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7aB3HjBT%2b85He4YMbcb4gp6iPfCf7nwvd6%2fB6F4KzrQ8QLNdadA25qH00o5C7DBtKgGwdVKAw0Bdxw8Y3VoUaW4IO4OCLKwlhn6L2YIRfnjs%3d

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29 janvier 2009 4 29 /01 /janvier /2009 20:07

Marc Schade-Poulsen/Randa Achmawi - Al-Ahram/hebdo

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29 janvier 2009 4 29 /01 /janvier /2009 20:06
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=5978

Pierre Barbancey - L’Humanité

Ces témoignages qui accusent l’armée israélienne de crimes de guerre.
Exécutions sommaires, tirs contre des civils, humiliations.

 

Bande de Gaza - Envoyé spécial.

(JPG)
Kawsar Abed Rabbo porte son petite garçon Mohamed dans les ruines de ce qui fut leur maison à Jebalya. Kawsar a perdu deux autres de ses enfants dans l’offensive israélienene - Photo : AP/ Photo/Kevin Frayer

C’est à l’est de Jabaliya. Un grand hameau qui s’appelle Ezbet Abed Rabbo. Peut-être faut-il plutôt écrire « s’appelait ».

On est à quelques kilomètres de la frontière avec Israël. On peut d’ailleurs distinguer la ville de Nahal Oz, en contre-bas.

Au début de l’offensive terrestre, les chars israéliens ont déboulé. Il ne reste plus que des amas de béton de part et d’autre de la petite route. Et de la souffrance dans les cœurs des habitants. C’est à peine imaginable. C’est un tsunami humain a dit quelqu’un.

Le mot est juste. Mais parce qu’il est humain, il est volontaire. Le pouvoir israélien, via son bras armé, a sciemment - c’est à dire politiquement - décidé de détruire et de tuer les Palestiniens.

Il ne s’agit plus ni de bavures ni d’effets collatéraux ni de situation de guerre. Lorsque le jour commence à tomber, le décor est encore plus impressionnant. A la lueur des braseros que les Palestiniens allument pour s’éclairer et se chauffer on distingue des formes brutes, agressives. Des cubes renversés et aplatis. De la terre remuée, rendue meuble pour éviter toute nouvelle construction.

La carcasse d’une ambulance, visiblement écrasée, raconte toute seule le mépris de la vie et des conventions internationales. Le vent qui souffle fait grelotter. Le froid n’explique pas tout. On se sent soudain seul, écrasé par ce qui vient d’arriver, désarmé devant ces familles décimées, anéanties.

La barbarie est de retour. A moins qu’il ne faille avoir une lecture biblique : « Il (dieu, ndlr) détruisit ces villes, toute la plaine et tous les habitants des villes, et les plantes de la terre » (Genèse, chapitre XIX, verset 25).

En mars dernier lors d’une énième incursion dans la bande de Gaza, l’armée israélienne avait fouillé les maisons puis avait continuer son chemin, vers Jabaliya. La famille Abed Rabbo (d’où le nom du lieu), occupait l’ensemble des petits immeubles qui se trouvaient là. Quand l’offensive a commencé, les Abed Rabbo étaient sur leurs gardes, mais pas plus inquiets que ça. Ce qui peut sembler étrange pour qui ne vit pas le quotidien de ces Palestiniens, soumis au bon vouloir des Israéliens. En mars dernier, par exemple, ils avaient fait une incursion dans la bande de Gaza en passant par le hameau. Ils s’étaient contentés d’une fouille des habitations et avaient passé leur chemin. « C’est pourquoi tout le monde pensait que ça allait être la même chose cette fois-ci », explique Khaled, 30 ans. Lui se trouvait avec sa famille au rez-de-chaussée d’un immeuble dans lequel vivaient 27 personnes. Le 7 janvier, en milieu de matinée, les Israéliens sont arrivés. Ils ont installés un poste militaire. Les chars se sont mis en position derrière des buttes de sable alors que par hauts-parleurs ils intimaient l’ordre aux gens de sortir.

« Comme nous habitions au rez-de-chaussée, nous sommes sortis les premiers », raconte Khaled, la voix tremblante. « J’étais avec ma femme, nos trois filles et ma mère. J’avais un drapeau blanc. Sur le char, il y avait deux soldats. L’un mangeait des chips, l’autre du chocolat. On est resté comme ça pendant plus de 5 minutes, alignés. Personne ne nous disait rien. On ne savait pas quoi faire. Soudain un soldat est sorti du char. Il était roux et portait les papillotes des religieux. Il a tiré sur ma petite fille de 2 ans, Amal. Ses intestins sont sortis de son ventre. Puis il a visé en rafale celle de 7 ans, Sohad. Ma femme s’est évanouie. Il a tiré sur ma mère ». Summum du vice chez ce soldat, il n’a pas tué Khaled. Une ambulance se trouvait à proximité. « Ils ont fait descendre le chauffeur puis ont écrasé le véhicule avec un char », soutient Khaled Abed Rabbo.

Les deux petites filles, Amal et Sohad, sont mortes. La troisième est grièvement blessée. Avec son frère et sa femme, Khaled les emmène, ainsi que la mère. Ils prennent la route non sans essuyer les tirs de snipers embusqués dans les maisons qui jouaient à leur faire peur en visant à côté.

« Au rond-point, un homme a voulu nous aider avec sa carriole. Il s’appelait Hadnan Mekbel. Les Israéliens l’ont tué ainsi que son cheval. »

Khaled sort son portable et montre ses filles dans un linceul. La troisième est dans un hôpital en Belgique. Elle est tétraplégique. Sa femme est dans un état de choc psychologique permanent Khaled ne peut pas oublier. Il revient tous les jours devant sa maison détruite. « C’est toute ma vie, mes souvenirs. Je vois mes enfants jouer autour de moi », dit-il. « C’était la maison du bonheur ».

Une maison disparue, brisée par la dynamite israélienne comme le raconte un voisin, Mohamed Abed Rabbo, membre de la famille, qui, lui aussi, a perdu son habitation, en face de celle de Khaled, de l’autre côté de la route.

« Les Israéliens ont voulu nous faire évacuer », raconte-t-il. « J’ai tenté de parlementer pour rester mais ils n’ont pas voulu. Ils ont dit qu’ils avaient ordre de faire sauter la maison. » Les soldats ne les ont même pas laissés prendre des affaires. « Ils nous a dit : « Vous partez vers Jabaliya. Si quelque chose tombe, vous ne le ramassez même pas. Vous ne vous retournez même pas. »

Encore une réminiscence de la Genèse et de la femme de Loth, transformée en statue de sel, parce qu’elle s’était retournée. Quand ils sont arrivés à l’intersection de la route, ils ont entendu une explosion : leur maison n’était plus qu’un souvenir.

Khaled ne comprend plus rien. « Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter un tel sort ? », demande-t-il. « Les Israéliens ont détruit toute ma vie. Pourtant, il ne réclame pas vengeance. Il n’en appelle pas à la loi du Talion. « Je veux que le monde entier juge cet acte, pas moi », assure-t-il. « Je demande la paix pour tout le monde. J’espère que mes enfants seront les derniers morts. Nous sommes un peuple qui aime la vie ».

Salah Abou Alima, 45 ans, aimait aussi la vie. Jusqu’à ce jour terrible où des obus de chars se sont abattus sur sa maison, à Bet Lahiya. Allongée sur son lit à l’hôpital Shifa de Gaza city, elle se souvient de l’apocalypse, de son mari et de son fils de 14 ans décapités, du phosphore blanc qui tombait en billes de feu et qui l’a touché elle aussi, comme nous avons pu le constater.

« J’ai vu le corps de mon mari et ceux de mes trois enfants s’enflammer », dit-elle. « Il y avait de la fumée partout. L’odeur était terrible. On suffoquait ». Elle se souvient aussi de son fils Ali, 5 ans, le visage brûlé, qui tentait de s’échapper. « J’ai essayé de m’enfuir avec ma fille de un an qui criait « maman, maman ».

Mes vêtements ont commencé à brûler ». Un autre de ses fils, Mahmoud, 21 ans, a tenté de leur venir en aide. Il a sorti les corps morts, les a placés dans une carriole. Il sont partis pour tenter de fuir l’enfer. « Les Israéliens nous ont arrêtés. Ils ont pris les corps, ont creusé un grand trou et les ont jetés dedans. Puis, avec un bulldozer ils les ont recouverts ». Un autre fils, Omar, 18 ans, portait sa petite sœur dans ses bras. « Elle était morte mais il ne le voyait pas. Les Israéliens ont voulu qu’il la laisse alors ils lui ont tiré dans le bras ».

C’est ensuite le conducteur du tracteur qui les emmenait qui a été abattu par une autre patrouille israélienne. « Je veux les voir brûler car ils ont brûlé mon cœur », lance Salah Abou Alima à l’encontre des Israéliens. « Mes enfants n’étaient pas des combattants, mon mari non plus. Ma maison n’existe plus. Ils ont tout détruit ».

Il était 6H du matin dans le quartier de Tal al Hawa, de Gaza city. L’offensive militaire était lancée. Les habitants entendent les chars israéliens s’approcher. Comme tout le monde, Tamer Al Khalede, 27 ans, ne dort pas. Il tente de se faire une idée de la situation en écoutant attentivement ce qui se passe dans la rue. « On a entendu crier « ne me tuez » pas. Il y a eu des tirs et puis plus rien ». le jeune homme n’en saura pas plus.

Quelque minutes après les soldats entrent dans l’immeuble. « Ils sont venus avec un voisin qui parlait hébreu pour nous dire de descendre dans la rue », précise Tamer. « Les hommes ont du donner leur carte d’identité.

Ils nous ensuite mis totalement nus devant les femmes et les enfants ? Ils avaient des chiens qui sont venus nous renifler ». Ils ont ensuite été enfermé dans une pièce pendant 24 heures. « Les Israéliens étaient cachés dans les immeubles et ils tiraient dans la rue. Les ambulances ne pouvaient même pas approcher ».

C’est Abou Amir qui accompagnait les soldats, puisqu’il parlait hébreu, dans chaque appartement. « Ils cherchaient s’il y avait encore du monde et en profitaient pour détruire les appareils ménagers, voler les téléphones portables, les ordinateurs, l’argent qu’ils trouvaient, et même les bijoux des femmes ».

Israël peut-il, va-t-il échapper à la justice internationale ? Plus les témoignages se multiplient plus les crimes de guerre apparaissent, monstrueux.

Bernard-Henri Lévy, bien calé dans le char israélien qui le transportait - comme il l’a raconté si fièrement - n’a sans doute rien vu. La fenêtre de tir derrière laquelle il se trouvait était trop petite.

Un des porte-paroles franco-israélien de l’armée israélienne, le colonel Olivier Rafowitz, qui se répandait complaisamment sur les plateaux de télévision français, va-t-il poursuivre ses activités en toute impunité ?

Pour la première fois, les autorités israéliennes semblent s’inquiéter des suites possibles. Des directives ont été données à des officiers de haut-rang pour qu’ils évitent de voyager en Europe où ils pourraient être inculpés.

Quant au premier ministre, Ehud Olmert, qui a osé prétendre qu’il pleurait lorsqu’il voyait des enfants morts, il a donné le signal : « Les commandants et les soldats envoyés à Gaza doivent savoir qu’ils seront totalement protégés face à tous les tribunaux et qu’Israël les aidera ».

Khaled Abed Rabbo, Salah Abou Alima et Tamer al Khalede, eux, ne veulent que la justice mais toute la justice.

 

 

27 janvier 2009 - L’Humanité Online - Cet article peut être consulté ici :
http://www.humanite.fr/Ces-temoigna

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29 janvier 2009 4 29 /01 /janvier /2009 19:55
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