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Noesam@Voila.fr

  • : sionazisme
  • : Tout Juif qui se respecte, religieux ou séculier, ne peut plus garder le silence, voir pire, soutenir le régime sioniste, et ses crimes de génocide perpétrés contre le peuple palestinien...La secte sioniste est à l’opposé du Judaïsme. .................... Mensonge, désinformation, agression, violence et désobéissance de la loi internationale sont aujourd’hui les principales caractéristiques du sionisme israélien en Palestine.
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Israèl est contre TORAH

*"Les sionistes me dégoûtent autant que les nazis."
(Victor Klemperer, philologue allemand d'origine juive, 1881-1960)

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L’initiative sioniste de proclamer l’État d’Israël constitue une révolte contre la volonté divine, contre la Torah, une révolte qui a engendré une vague interminable de violence et de souffrance. À l’occasion de la fondation de l’État hérétique, les juifs fidèles à la Torah pleurent cette tentative d’extirper les enseignements de la Torah, de transformer les juifs en une « nation laïque » et de réduire le judaïsme au nationalisme.......Nous déplorons les tragédies que la révolution sioniste a provoquées chez les Palestiniens, notamment des déportations, l’oppression et la subjugation..Que nous méritions que cette année toutes les nations, en acceptant la souverainet

é divine, puissent se réjouir dans une Palestine libre et dans une Jérusalem libre! Amen. Offert par Netouré Karta International : www.nkusa.orglink

                                               


   

 


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FATHER OF SIONAZISJACOB HITLER

La prétendue ascendance juive d'Hitler: Une "explication" par la haine de soi
Une publication parue cette semaine a attiré mon attention. Il s’agit ni plus ni moins de la généalogie d’Adolf Hitler qui aurait des ascendants juifs !! Dans son article, Gilles Bonafi présente une fiche des Renseignements généraux que le magazine Sciences et Avenir a publié en mars 2009, et où on peut clairement lire le deuxième prénom d’Hitler : Jacob. Adolf Jacob Hitler serait le petit-fils de Salomon Mayer Rothschild. Cette information a été divulguée par deux sources de très haut niveau : Hansjurgen Koehler officier d’Heydrich, qui était lui-même l’adjoint direct d’Heinrich Himmler et Walter Langer le psychiatre qui a réalisé le profil psychologique d’Hitler pour l’OSS, les services secrets US pendant la Seconde Guerre mondiale.
SOURCE ;alterinfo

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2 février 2009 1 02 /02 /février /2009 21:24

Emad Eid - Ma’an News

l

Pendant deux jours la blessure d’Amira, quinze ans, a saigné sans aucun soin médical. Elle a fui sa maison et les dépouilles de son père et de ses deux frères, pour un appartement abandonné. Elle avait juste un seau d’eau, et aucune couverture ni moyens de se soigner durant les deux jours où elle s’est cachée dans l’immeuble.
(JPG)
Amira et Emad Photo : Ma’anImages

C’était la maison de Emad Eid, journaliste de l’agence Ma’an qu’elle a trouvée. Emad avait déplacé sa famille dans un autre quartier plus sûr de la ville de Gaza. Il est rentré chez lui lorsque les char israéliens se sont retirés de Tel Al-Hawa, pour évaluer les dégâts.

Il a trouvé Amira en sang dans sa maison vide où il n’avait laissé ni aliments, ni eau ni couverture.

On trouvera ci-dessous la transcription par Emad du récit qu’a fait Amira de l’épreuve qu’elle a subie.

Excusez-moi ; je n’ai aucune idée par où commencer cette histoire, donc je vais demander à Amira : comment est-ce que tu t’es protégée des bombes ? Comment est-ce que tu as supporté le bruit des chars alors que tu étais toute seule, en train de saigner et de te cacher pendant ces deux jours ?

J’avais peur qu’elle ne puisse pas me répondre. J’avais peur qu’elle n’en ait ni la force ni le courage, bien qu’elle ait eu le courage de rester vivante.

Peut-être pourrai-je lui demander si elle se souvient de ce qui a tué sa famille, ou est-elle trop choquée ou même inconsciente. Elle n’avait, après tout, plus que 5 unités de sang [une unité égale 450 millilitres] lorsque les médecins l’ont vue.

Non je ne peux pas lui demander si elle se souvient de comment son père et ses deux frères sont morts devant ses yeux ; il y a trop de joie alors que sa mère la tient, elle qui n’espérait même pas trouver un seul membre de sa famille vivant. Je ne peut pas évoquer les morts pendant que les vivants sont fêtés.

Les médecins m’ont expliqué ce que ça signifiait pour une petite fille de n’avoir plus que cinq unités de sang. Ils m’ont dit qu’elle était entre la vie et la mort.

Je veux demander à Amira où elle a trouvé la force de survivre.

Amira, tes quinze ans ne sont pas assez pour ce courage ; pour affronter la mort, les bombes et le grondement des chars.

Lorsque je l’ai retrouvée sur le lit de ma mère, elle m’a dit : « Pardonnez-moi, je suis entrée dans votre maison sans votre permission ».

Elle était couverte de sang et il y avait des traces de larmes sur ses joues. Je ne sais pas où Amira a trouvé les mots pour des excuses.

J’avais quitté le quartier avec ma famille. Je ne voulais pas qu’ils aient à voir les chars passer devant notre maison, ni à craindre les coups canons à travers les fenêtres. Mais Amira a vu.

Bien que je l’ai trouvée en train de dormir, ou plutôt en train de flotter entre la vie et la mort, comme les médecins m’en ont informé, elle a dû entendre les affrontements entre les combattants de la résistance et les troupes de l’armée israélienne.

« Je ne sais pas comment je suis entrée dans votre maison, Oncle, » m’a-t-elle dit à moi, un inconnu quand je l’ai réveillée. « Ils ont tué mon père et mes frères devant mes yeux, ils ont lancé une bombe sur moi et m’ont blessée à la jambe. J’ai fui cet endroit, mais ils ont lancé une autre bombe qui m’a ratée, j’ai trouvé votre porte ouverte donc je suis rentrée et je me suis mise sur le lit toute seule, et j’ai écouté ce qui se passait. Je ne pouvais pas crier ni pleurer à cause de mes blessures qui saignaient, parce qu’ils m’auraient entendue. »

Elle a fui sa maison démolie, elle a fui pour conserver la vie que Dieu lui a donné.

Sa famille a cru qu’elle avait été tuée avec son père, Fathi Dawoud Alkaram, âgé de 42 ans, et ses frères Esmat, 12 ans, et Ala, 11 ans, qui sont morts lorsque une bombe a touché la maison. Ils avaient enterré des morceaux de ce qu’ils ont crû être Amira.

Le jour avant que nous ayons amené Amira à l’hôpital Ash-Shifa, sa mère a enterré Fathi, Esmat et Ala. Elle croyait qu’Amira était toujours enterrée sous les décombres.

Quand elle a appris la nouvelle, la mère d’Amira s’est précipitée à l’hôpital. Elle a beaucoup pleuré, les oncles d’Amira ont loué Dieu et l’ont remercié pour le miracle de sa vie.

18 janvier 2009 - Ma’an News Agency - Vous pouvez consulter cet article ici :
http://www.maannews.net/en/index.ph...
Traduit par : Imogen Richmond Bishop

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6035

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2 février 2009 1 02 /02 /février /2009 21:23
Quand avons-nous cessé de nous soucier de la mort des civils en temps de guerre ?

lundi 2 février 2009 - 19h:52

Robert Fisk - The Independent

 

Je me demande si nous ne sommes pas en train de « normaliser » la guerre. Et ce n’est pas seulement du fait qu’Israël a une nouvelle fois massacré des centaines d’enfants dans la bande de Gaza.
(JPG)
18 janvier 2009 - La famille Samoudi a été ensevelie sous les décombres de sa maison bombardée par les israéliens dans le quartier de Zeitoun dans la ville de Gaza. La main d’une des fillettes de la famille apparaît de dessous les ruines - Photo : Wissam Nassar/MaanImages

Après que son propre ministre des affaires étrangères ait déclaré que l’armée d’Israël avait été autorisé à « se comporter de façon sauvage », mon affirmation selon laquelle les « Force de défense » israéliennes sont tout aussi criminelles que les autres armées de la région s’en trouve renforcée. Mais il semble que nous ayons perdu le sens de l’immoralité qui devrait accompagner les conflits et leur violence.

Le refus de la BBC de diffuser une publicité pour venir en aide aux Palestiniens a été très instructive. C’est « l’impartialité » de la BBC qui pourrait être remise en cause. En d’autres termes, la protection d’une institution est plus importante que la vie des enfants. La guerre est finalement un sport dont le suivi attentif — un peu comme pour un match de football, même si le Moyen-Orient est une sanglante tragédie - prend le pas sur la souffrance humaine.

Je ne suis pas certain du moment où tout cela a commencé. Nul doute que la Seconde Guerre mondiale a été un bain de sang aux proportions gigantesques, mais après ce conflit, nous avons mis en place toutes sortes de lois pour protéger les êtres humains. Les règles de la Croix-Rouge internationale, l’Organisation des Nations Unies — avec le tout-puissant Conseil de sécurité et la bien ridicule Assemblée générale — et l’Union européenne ont été créées pour mettre fin aux conflits à grande échelle.

Oui, je sais qu’il y a eu la Corée (sous drapeau onusien !) Et il y a eu le Vietnam, mais après le départ des États-Unis de Saïgon [aujourd’hui Ho Chi Minh ville - N.d.T], on avait eu le sentiment que « nous » ne ferions plus de guerres. Les étrangers pouvaient commettre des atrocités en masse - le Cambodge vient à l’esprit — mais nous les occidentaux supérieurs en étions exemptées. Nous ne sommes pas comme cela. Il y avait la guerre de faible intensité en Irlande du Nord, peut-être. Et le conflit israélo-arabe grondait au loin. Mais on avait le sentiment que My Lai [massacre commis par les Etats-Unis au Viet Nam - N.d.T] était maintenant relégué derrière nous. Les civils étaient une nouvelle fois sacralisés à l’Ouest.

Je ne suis pas sûr du moment où le changement est intervenu. Est-ce lors de la désastreuse invasion israélienne du Liban en 1982 et du massacre de 1700 civils palestiniens dans Sabra et Chatila par les alliés d’Israël ? (Gaza a raté de peu ce record.) Israël prétend (comme d’habitude) mener « notre » « guerre contre le terrorisme », mais l’armée israélienne n’est pas ce qu’elle prétend être et les massacres (Cana vient à l’esprit en 1996, ainsi que les enfants de Marwahine en 2006) lui collent aux semelles. Bien sûr, il y a eu la question secondaire de la guerre Iran-Irak entre 1980 et 1988, nous a soutenu avec enthousiasme en fournissant des armes aux deux parties, et le massacre de milliers de civils par la Syrie à Hama et...

Non, je pense que c’est plutôt lors de la guerre du Golfe de 1991. Nos télévisions en ont joué pour le pire. C’était la première guerre qui avait un « thème » musical accompagnant les images — et quand les troupes américaines ont tout simplement enterré vivants des milliers de soldats irakiens dans leurs tranchées, nous ne l’avons appris plus tard et nous ne nous en sommes pas beaucoup inquiétés, et même lorsque les Américains ont ignoré les règles de la Croix-Rouge pour marquer l’emplacement des charniers, on ne trouva rien à redire.

Il y avait des femmes dans certaines de ces fosses communes — j’ai vu des soldats britanniques les enterrer. Et je me souviens d’avoir conduit un délégué de la Croix-Rouge jusqu’à la crête de Mutla afin de lui montrer où j’avais vu une fosse commune creusée par les Américains, et il a regardé une fleur de plastique qu’un américain avait vraisemblablement laissé là et il a dit : « Quelque chose s’est passé ».

Il voulait dire que quelque chose s’était passé au regard du droit international, des règles de la guerre. Ils avaient été bafoués. Puis est venu le Kosovo — où notre cher Lord Blair a pour la première fois exercé ses talents pour fabriquer des guerres — et une nouvelle série de meurtres de masse. Bien sûr, Milosevic a été le méchant (même si la plupart des Kosovars étaient encore dans leurs foyers au début de la guerre, leur retour dans leur foyer après leur expulsion brutale par les Serbes devient alors le but de guerre).

Mais, ici encore, nous avons brisé un peu plus de règles et les avons jetées aux orties. Rappelez-vous le train de voyageurs que nous a bombardé sur le pont Surdulica - et la fameuse accélération du film de Jamie Shea pour montrer que le bombardier n’a pas eu le temps de retenir son tir ? (En fait, le pilote a procédé à un autre attaque sur le train alors qu’il était déjà en feu, mais ce passage a été exclu du film.) Ensuite, l’attaque de la station de radio de Belgrade. Et les civils sur les routes. Ensuite, l’attaque d’un grand hôpital de campagne. "Objectif militaire", a déclaré Jamie. Et il avait raison. Il y avait des soldats qui se cachaient dans l’hôpital avec les malades. Les soldats ont tous survécu. Les patients sont tous morts.

Puis il y a eu l’Afghanistan et tous les "dommages collatéraux" et des villages entiers anéantis et puis il y a eu l’Irak en 2003 et les dizaines et dizaines de milliers de civils irakiens tués — un demi-million ou un million. Une fois de plus, au tout début, nous revenions à nos vieux tours, les bombardements des ponts et des stations de radio et au moins un immeuble d’habitation à Bagdad, où « nous » pensions que Saddam se cachait. Nous savions qu’il était habité par des civils (des chrétiens, par hasard), mais les Américains ont appelé ce bombardement une opération « à haut risque » - ce qui veut dire qu’ils risquent de ne pas toucher Saddam — et 22 civils ont été tués. J’ai vu le dernier corps, celui d’un bébé, retiré de sous les décombres.

Et nous ne semblons pas nous en soucier. Nous nous battons en Irak, et maintenant nous allons retourner au combat en Afghanistan et à nouveau tous les droits de l’homme et toutes les protections semblent avoir disparu. Nous allons détruire des villages et nous découvrirons que les Afghans nous haïssent. Alors nous formerons des milices criminelles — comme nous l’avons fait en Irak - pour qu’elles se battent pour nous. Les Israéliens ont organisé une milice dans leur zone d’occupation dans le sud du Liban, dirigé par un officier de l’armée libanaise complètement cinglé. Mais aujourd’hui, leurs propres troupes « se comportent de façon sauvage ». Et la BBC s’inquiète de son « impartialité » ?

(JPG)

Du même auteur :

-  L’Europe rit tandis que les Palestiniens pleurent leurs morts
-  Gaza : Obama a raté le coche...
-  Et nous nous demanderons pourquoi ils nous haïssent
-  L’Etat égyptien pourri est trop impuissant et corrompu pour agir
-  Débâcle afghane
-  Kaboul il y a 30 ans, et Kaboul aujourd’hui. N’avons-nous rien appris ?

31 janvier 2009 - The Independent - Vous pouvez consulter cet article ici :
http://www.independent.co.uk/opinio...
Traduction de l’anglais : Claude Zurbach

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6029

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2 février 2009 1 02 /02 /février /2009 21:09
Plus de 5 ans après l’assassinat du journaliste James Miller par l’armée israélienne à Gaza (à la frontière égyptienne de Rafah), Israël qui se refusait jusqu’ici à reconnaître sa responsabilité, a été obligé de verser plus d’1,5 million de livres (près de deux millions d’euros) à la famille du journaliste.

Le gouvernement israélien qui n’avait cessé de repousser les investigations, prétendant même contre toute évidence que le camaraman britannique avait été tué par des Palestiniens, a dû verser la plus grosse somme versée par les Israéliens pour un citoyen étranger victime de l’armée israélienne.

James Millers était venu en mai 2003, avec une équipe, pour faire un documentaire sur Gaza. Après sa mort, tout ce que l’armée avait trouvé à dire en guise de condoléances, était que "la venue de photographes dans des zones de guerre pendant des échanges de tir était dangereuse pour les deux parties".

Des juges britaniques ont établi qu’il s’agissait bien d’un meurtre et non d’un accident et que celui-ci ait eu lieu alors que la zone où il se trouvait était parfaitement calme, selon touts les témoins.

La famille de James Miller, tué alors qu’il avait 34 ans, une épouse et deux enfants, était défendue à Tel Aviv par Me Avigdor Feldman.

Il a fallu que le procureur général britannique Lord Peter Goldsmith se mette en colère et menace d’engager une procédure criminelle pour "meurtre délibéré" contre les soldats israéliens impliqués dans la tuerie, pour que le gouvernement israélien prenne peur.

La justice israélienne, tout ne reconnaissant ainsi la responsabilité de son armée, s’est refusé à appliquer la moindre sanctions à l’officier qui a commis le meurtre.

http://www.haaretz.com/hasen/spages/1060358.html

(Traduit par CAPJPO-EuroPalestine)

CAPJPO-EuroPalestine

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2 février 2009 1 02 /02 /février /2009 20:22
Le droit de génocide du peuple palestinien n'a pas à être justifié, car Dieu a donné la terre palestinienne à ceux qui suivent l'enseignement de la Bible. On comprend alors pourquoi Israël a systématiquement rejeté les résolutions des Nations-Unis,( 71 suivant les décomptes de certains, mais certainement plus que ce nombre, car Israël ne reconnait que les résolutions qui vont dans le sens des desseins du Sionisme) viole systématiquement toutes les conventions internationales protégeant les populations civiles en tant de guerre, donnant des droits aux populations sous occupation, comme en témoignent systématiquement tous les rapports de l'ONU comme des organisations de défense des droits de l'homme internationale, et également israéliennes (voir le rapport de John Duggard du 29 Janvier 2007).

Notez



Isaraël/Palestine : Droit au génocide et guerre juste
Parmi les phénomènes politiques les plus inquiétants de notre époque, il y a dans l'Etat d'Israël, nouvellement créé, l'émergence du «Parti de la Liberté» (Tnuat Haherut), un parti politique qui, dans son organisation, ses méthodes, sa philosophie politique et son appel social, appartient à la même famille que les partis Nazi et fascistes. Il a été formé avec les membres et les partisans de l'ex «Irgun Zvai Leumi,» une organisation xénophobe terroriste de droite en Palestine C'est dans ses actions que ce parti terroriste trahit son véritable caractère. De ses actions passées nous pouvons juger ce qu'on peut s'attendre à ce qu'il fasse à l'avenir. (Lettre d'Albert Einstein et d'autres au New-York Times, New York, 2 Décembre 1948, reproduite sur www.qumsiah.org)

La version que les faiseurs d'opinion internationale veulent à tout prix accréditer et sur laquelle ils tiennent à ce que les décisions de la communauté internationale, telle qu'ils la conçoivent, soit fondée, est que la violente attaque d'Israël contre les Palestiniens de Ghaza se présente comme un évènement isolé, quasiment hors de l'histoire, qui a commencé à une date déterminée, a été constitué d'un enchainement de faits et d'actions dont tout un chacun pourrait témoigner, et a déclenché une réaction «normale» de la part d'un «Etat souverain» attaché à la défense de ses citoyens. La conclusion logique des auteurs et défenseurs de cette présentation est double :

- les Palestiniens de Ghaza sont les victimes de leur leadership et les morts, les mutilés, les destructions de l'infrastructure, des immeubles, des mosquées, des hôpitaux, des écoles, des bâtiments de l'ONU, n'ont pas été causés par les obus, les bombes, et les munitions dont certaines sont internationalement défendues, que l'armée israélienne a généreusement répandu sur ce territoire exigu et surpeuplé pendant vingt trois jours et vingt trois nuits ;

- Cette attaque a créé une crise humanitaire grave, à laquelle il faut remédier, et qui doit être évitée à l'avenir, non en exigeant d'Israël de lever le siège terrestre, maritime et aérien auquel le territoire a été soumis depuis plus de trois ans, non en forçant cet état à payer des réparations aux Palestiniens, mais en veillant à supprimer les causes qui ont enclenché les évènements ayant menée à cette catastrophe, c'est-à-dire l'exercice par les Palestiniens de leur droit de se défendre pour assurer leur survie, reconnu par la Charte des Nations Unies. Le problème serait, donc, que l'état de siège n'a pas donné les résultats voulus, et qu'il doit être, non levé, mais renforcé !

L'attaque contre Ghaza : un fait isolé ou un épisode d'une politique de liquidation physique des Palestiniens ?

L'idée est de séparer l'attaque contre Ghaza d'une politique délibérée d'extermination du peuple palestinien conçue bien avant 1948, année de la création de l'Etat d'Israël par un groupe de Nations, sans consultation ni des états légitimes de la région, ni des Palestiniens. On voudrait accréditer la version suivant laquelle cette attaque n'entre pas dans un continuum historique, ne s'explique pas par la volonté d'un groupe de mettre en application dans toutes les conséquences, le Sionisme, une idéologie de haine génocidaire s'inspirant d'un livre sacré, et qui remet à la mode le sacrifice humain pour atteindre ses buts religieux.

Il s'agit, à travers cette présentation tronquée, et donc partielle et partiale, des événements récents, non seulement de masquer les visées à long terme de l'idéologie sioniste, génocidaire par essence, et qui inspire, de manière systématique, tous les actes et toutes les actions d'Israël, mais également de justifier cette attaque en la plaçant dans le contexte de la notion de «guerre juste.»

On mobilise les règles morales et juridiques établies à travers les siècles pour justifier cette agression, justification qui passe sous silence l'objectif final du Sionisme, à savoir l'élimination physique délibérée du peuple palestinien, afin que les ordres divins donnés à travers les prophètes de la Bible, soient accomplis.

Israël, Un État laïc moderne ?

Paradoxalement, Israël se présente comme un état laïc, où la religion jouerait un rôle marginal dans la vie politique, à l'instar de ce qui se passe dans les pays à démocratie pluraliste ; mais, de l'autre côte, la justification de sa création, le Sionisme, qui est l'idéologie qui la guide, tirent leurs orientations d'une interprétation littérale de la Bible, considérée comme parole divine, dont chacun des édits, transmis à travers les proclamations des prophètes, constitue un commandement divin auquel il doit être obéi sans discussion ni murmure, ni réinterprétation ou remise à jour. En bref, la seule loi qui compte est celle qui trouve son fondement dans des prescriptions spécifiquement édictées par la Bible.

La question qui se pose alors est la suivante : Y-a-t-il, comme veulent le faire croire certains, philosophes et autres penseurs, un Sionisme laïc ? N'y-a-t-il pas entre Sionisme et laïcité une opposition profonde ? Peut-on à la fois professer le Sionisme et se dire indifférent aux enseignements de la religion ou même athée ?

Comme le Sionisme ne cache pas son inspiration religieuse, et qu'il se donne comme objectif final de réaliser les promesses de Dieu aux tenants de la religion qui fait de la Bible son livre sacré, à l'exclusion de tous les autres, il est difficile d'imaginer qu'un Sioniste accepte les diktats de la Bible tout en rejetant la religion qu'en inspire.

Sionisme et laïcité : une contradiction dans les termes


On peut, bien sûr, se livrer à toutes sortes de contorsions intellectuelles pour défendre le paradoxe qui présente le concept de « Sionisme laïc» mais en analyse finale, ceux qui se livrent à ces contorsions ont à choisir entre le rejet de la Bible et de ses enseignements, et donc le refus d'adhérer à l'idéologie sioniste, ou l'embrassement de cette idéologie et l'acceptation de chacun des enseignements, des prescriptions et des diktat de la Bible, dans sa version acceptée par le groupe religieux qui en tire sa foi. On ne peut pas à la fois proclamer qu'Israël est la terre promise par la Bible, et se proclamer agnostique ou religieusement indifférent.

En fait, même la démocratie pluraliste dont se targue Israël, tout comme les lois de ce pays, ne peuvent trouver leur justification que dans les enseignements de la Bible. Le programme des partis politiques sionistes tourne essentiellement autour de la question de savoir comment liquider physiquement les Palestiniens pour que la prophétie divine soit accomplie dans sa totalité :

- certains prônent de rendre la vie quotidienne des Palestiniens si dure qu'ils n'auront plus d'autre choix que de quitter leur pays ;

- d'autres veulent une politique d'expulsion massive ; d'ailleurs, la ministre des affaires étrangères israélienne a rappelé, quelques jours avant le massacre de Ghaza, que l'objectif de son parti était l'expulsion des 1.500.000 Palestiniens habitant dans les frontières de 1948, établissant, ainsi, pour ceux qui tentent de le faire oublier, un lien entre la mise en oeuvre de l'idéologie sioniste et l'attaque dont ont été victime les Palestiniens de Ghaza ;

- Le reste, enfin, et ils semblent constituer une bonne majorité, veulent une combinaison des trois politiques : empêcher les Palestiniens d'avoir une vie normale dans les territoires «donnés par Dieu» aux Sionistes, les massacrer en masse, chaque fois que l'occasion en est donnée, et les justifications pour ces massacres ne manquent pas, et s'il le faut, on les provoque, enfin, si tout cela ne marche pas, finalement expulser en masse les Palestiniens.

Et tous ces partis tirent leurs programmes des ordonnances divines qu'ils trouvent dans la Bible, et qui, selon eux, donnent clairement à Israël l'obligation religieuse, et le droit moral d'exterminer les Palestiniens. On peut, donc, qualifier Israël de «démocratie génocidaire, » la seule «démocratie pluraliste religieuse» dont le seul objectif est de liquider tout un peuple, parce que «Dieu le veut.»

Le génocide des Palestiniens : un commandement divin selon les Sionistes

Voici ce que Dieu commande aux Sionistes Quand le Seigneur, votre Dieu, vous conduit dans la terre dans laquelle vous entrez pour la posséder et chasse devant vous plusieurs nations sept nations plus larges et plus fortes que vous, et quand le Seigneur, votre Dieu, vous les a livrés et que vous les avez défaits, alors vous devez les détruire totalement. Ne signez aucun traité avec eux et ne faites preuve d'aucune pitié envers eux. Deutéronome 7 :1-2

Ce commandement est très clair, et il faut reconnaître qu'Israël y adhère de manière aussi systématique que cohérente : elle veut la liquidation totale du peuple palestinien, qu'elle ne peut atteindre que par la domination des nations environnantes, et elle rejette toute forme de négociations ou de traités que ce soit avec les Palestiniens ou les autres pays environnants.

Il n'est pas surprenant que le «Projet pour le Grand Moyen Orient» dont l'objectif était la mise sous sa coupe de tous les pays l'avoisinant, et dont la réalisation dépassait ses moyens financiers et humains, et a abouti à l'invasion et l'occupation de l'Irak, ait été conçu par quatre personnalités non-israéliennes de naissance, mais profondément imbues de l'idéologie sioniste, et dont l'un, Benyamin Netanyahu, est candidat au poste de premier ministre israélien.

La notion de guerre juste en contradiction mortelle avec l'idéologie sioniste

Le Sionisme, sans aucune ambiguïté, rejette la notion de guerre juste, car elle va à l'encontre de son dessein final, qui est de vider la Palestine de toute sa population originelle au profit de ceux qui considèrent que les prophéties de la Bible doivent être accomplies dans leur totalité, y compris la liquidation de toutes les nations environnantes qui s'y opposeraient.

A titre de rappel rapide, la guerre juste est celle qui est lancée pour une cause juste, dont les décideurs sont mus par une juste attitude, en particulier le rejet de la vengeance comme moteur de leur action, qui implique une déclaration préalable de guerre, qui s'effectue en tenant compte de l'obligation de ne pas viser délibérément les populations civiles désarmées, et qui emploie des moyens militaires proportionnés aux objectifs visées. Y-t-il beaucoup de guerres qui ont été déclenchées et menées de manière juste ? Cette question peut être légitimement posée ; mais une addition de crimes ne donne pas une bonne action.

Cependant, dés lors qu'une partie se dit tenue par les règles d'une guerre juste, elle doit soit aller jusqu'au bout de son engagement moral à mener une guerre aussi humaine que faisable, et ceci est une noble attitude ; si elle se déclare non tenue par ces règles, et une fois l'objet de critiques violentes, commence à chercher les arguments pour prouver qu'elle est en fait engagée dans une juste guerre, on peut à juste titre l'accuser de double immoralité : immoralité au vu de la façon dont elle a déclenché et menée la guerre ; immoralité au vue son hypocrisie , du fait qu'elle tente de prouver que son crime accomplie, elle tente de prouver qu'il était un acte de grande justice

Dans le cas d'Israël : les choses sont claires : l'appel, pour justifier le massacre de Ghaza, au concept de «guerre juste» est une simple manoeuvre destinée à cacher, même aux yeux de ceux qui veulent avoir une vision claire et objective de la situation, les desseins à long terme du Sionisme, qui, pourtant, ne s'en est jamais caché, même avant la légitimation d'Israël par les grandes puissances, le 29 novembre 1947.

Voici ce que Dominique Vital rappelle, dans une conférence donnée à l'occasion du Cinquantième anniversaire de la création d'Israël, où il présente les vues d'historiens israéliens dits «révisionnistes» dont Benny Morris, sur les desseins des adhérents à l'idéologie sioniste :

Dans 1948 and After (chapitre 4), Benny Morris revient plus longuement sur le rôle joué dans ce cadre par Yosef Weitz, alors directeur du département foncier du Fonds national juif. Dans son Journal, à la date du 20 décembre 1940, ce sioniste aux convictions tranchées confiait sans détour : «Il doit être clair qu'il n'y a pas de place pour deux peuples dans ce pays (...) , et la seule solution, c'est la Terre d'Israël, au moins la partie occidentale de la Terre d'Israël, sans Arabes. Il n'y a pas de compromis possible sur ce point ! (...) Il n'y a pas d'autre moyen que de transférer les Arabes d'ici vers les pays voisins. (...) Pas un village ne doit rester, pas une tribu bédouine.»

La réalisation de ce dessein continue, sans arrêt, depuis soixante ans, car il correspond à l'idéologie sioniste, qui, elle-même, tire son enseignement et son inspiration de la Bible.

On ne peut être à la fois Sioniste et non-religieux, et on ne peut être à la fois Sioniste et humaniste, prêt à accepter de vivre en paix sur une terre partagée avec les Palestiniens. L'objectif final est clair, et toute action d'Israël, quelles que soient les justifications circonstancielles qu'elle avance, est sous-tendue par cette idéologie de liquidation du peuple palestinien.

La notion de guerre juste n'a pas de place dans le Sionisme, car elle introduit d'abord, dans le déclenchement et la conduite de la guerre des règles morales dont l'application ne pourrait que faire échouer le grand dessein du Sionisme, et, ensuite, elle implique que chacune des actions militaires menée par Israël depuis sa fondation, peut être interprétée de manière circonstancielle, sans rapport avec les visées finales de l'idéologie sioniste, ce qui est une distorsion de la réalité telle que la conçoivent les Sionistes eux-mêmes; ce qui est à justifier c'est l'existence d'une Israël débarrassée de sa population palestinienne; or cette justification se trouve dans la Bible.

Le refus des traités internationaux et le rejet des résolutions de l'ONU : en droite conformité avec l'idéologie sioniste

Le droit de génocide du peuple palestinien n'a pas à être justifié, car Dieu a donné la terre palestinienne à ceux qui suivent l'enseignement de la Bible. On comprend alors pourquoi Israël a systématiquement rejeté les résolutions des Nations-Unis,( 71 suivant les décomptes de certains, mais certainement plus que ce nombre, car Israël ne reconnait que les résolutions qui vont dans le sens des desseins du Sionisme) viole systématiquement toutes les conventions internationales protégeant les populations civiles en tant de guerre, donnant des droits aux populations sous occupation, comme en témoignent systématiquement tous les rapports de l'ONU comme des organisations de défense des droits de l'homme internationale, et également israéliennes (voir le rapport de John Duggard du 29 Janvier 2007).

La justice, suivant les critères sionistes, est définie, non par les traités, non par les conventions internationales, non par les admonitions des organisations internationales, ou des personnes bien intentionnées, quelle que soit la religion dont elles se réclament, mais par les prophéties bibliques. Israël représente la réalisation des promesses divines, et ne peut ni adhérer aux règles de la moralité internationale, telles que définies par la notion de guerre juste ou par des conventions internationales, ni les appliquer sans, du même, commettre un sacrilège.

Le Sionisme : forme suprême du fondamentalisme religieux

Le Sionisme est la forme la plus pure du fondamentalisme, car, sous le couvert de l'obéissance aux ordres divins, et Israël, son incarnation, refuse de se soumettre aux lois internationales, quoiqu'en même temps, et de manière contradictoire, elle prétende vouloir être une nation comme les autres.

Quand la ministre des affaires étrangères israélienne proclame, le 31 décembre 2008, «qu'il n'y a pas de crise humanitaire dans la bande de Ghaza, et donc, pas de besoin d'une trêve humanitaire» elle est dans la droite ligne de la pensée sioniste : une occasion se présente pour liquider physiquement des Palestiniens, il faut en profiter au maximum pour faire avancer la cause sioniste.

La notion de guerre juste : une hérésie religieuse aux yeux des Sionistes

Cette ministre adhère, sans aucun doute, à l'analyse faite par Yaron Brook and Alex Epstein, deux penseurs sionistes, critiquant les vues développées par Michael Waltzer dans son ouvrage: «Guerres Justes et Injustes» utilisé comme manuel dans différentes écoles militaires américaines:

Etant donné que la population civile d'une Nation est une partie cruciale et indispensable, physiquement et spirituellement de l'utilisation de la force par elle dans la violation des droits d'une Nation victime, elle est un objectif légitime de la riposte de la Nation victime. Tout prétendu impératif d'épargner les non-combattants en tant que tels est injuste et mortel. («Just War Theory» vs. American Self-Defense)

Une fois, évidemment, que la population devient une cible acceptable, -et les milliers de victimes civiles de la récente agression sont là pour prouver que cette analyse n'a rien de strictement intellectuelle,- la notion de guerre juste n'a plus aucune raison d'être et peut être considérée comme l'expression d'un idéalisme dangereux.

Et de plus, n'est-il pas dit dans la Bible, que le peuple de «Canaan» doit entièrement passer sous le fil de l'épée ? Et, pourtant, une telle trêve allait dans la droite ligne d'un des principes centraux de la guerre juste, suivant lequel les populations civiles doivent être épargnées et protégées dans les conflits. Mais, évidemment, une telle règle constitue une violation évidente de l'idéologie sioniste, qui ne saurait, et c'est là une obligation sacrée, montrer aucune pitié envers ses adversaires.

A noter que cette crise humanitaire, causée par le siège israélien qui dure depuis plus de quatre ans, était déjà profonde avant l'agression, comme l'a détaillée la commission palestinienne des droits de l'Homme : 80 pour cent de la population vivait avec moins de 2 dollars par jour, le taux de chômage tournait autour de 60 pour cent, et seulement 195 usines sur les 3900 existantes en 2005 étaient encore en fonctionnement. La situation est pire maintenant.

Comme le rappellent Yaron Brook and Alex Epstein les deux penseurs sionistes déjà cités plus haut: Le code moral inhérent dans la théorie de la guerre juste définit des règles qui minent, inhibent et empêchent tout espoir de réussite dans la guerre, car il exige que l'on regarde sa propre vie comme l'objet sacrificiel des autres. Le code moral de l'intérêt personnel rationnel, au contraire, définit des principes pour atteindre les valeurs que sa propre vie et son bonheur requièrent- y compris la réussite dans la guerre et l'auto-défense nationale. L'altruisme est la moralité de la défaite et l'intérêt personnel est la moralité de la victoire. L'idéologie sioniste rejette la notion de guerre juste, dans toutes ses composantes, y compris celles qui ont pour objectif de maintenir un semblant d'humanité dans le traitement des populations civiles ennemies désarmées et inoffensives ; cette idéologie adopte la théorie de la guerre totale, telle que mise au point par les penseurs militaires allemands de la fin du 19ième siècle et mise en oeuvre dans ses aspects les plus barbares par le Troisième Reich Nazi.

Vers la reconnaissance internationale du droit d'Israël au génocide du peuple palestinien ?

Et comme les dirigeants actuels d'Israël, dont la ministre des affaires étrangères,-son père était membre de l'organisation sioniste dénoncée par Albert Einstein, s'inspirent encore de l'idéologie que ce savant a caractérisée de nazi ,- il apparait évident que l'appel au concept de guerre juste n'est qu'une ruse de guerre, une simple façon de justifier pour les tenants du Sionisme, une agression dont l'objectif d'auto-défense était absent, et qui va en droite ligne de la mise en application du programme sioniste d'extermination du peuple palestinien.

Au vu de la réaction de «la communauté internationale» et de «l'opinion publique internationale» et au vu des man_uvres autour de cette agression y-a-t-il un droit reconnu à Israël au génocide du peuple palestinien, droit auquel on veut forcer les pays de la région, comme le monde entier, à accepter ?


En conclusion :

1. On continue à présenter la récente agression contre la population palestinienne comme un évènement circonscrit dans le temps et lié à des actions et des contre-actions à interpréter et à traiter de manière circonstancielle;

2. Cette présentation vise à nier le caractère systématique de la mise en application par Israël de la politique sioniste de liquidation physique du peuple palestinien, soit par le massacre, soit par l'expulsion ;

3. L'idéologie sioniste tire des fondements et ses principes de la Bible, dont elle donne une interprétation littérale, et dont considère chacun des édictes comme des ordres divins à exécuter sans hésitation, ni réserves ;

4. La notion de Sionisme laïc est une contradiction dans les termes : ou on accepte le Sionisme, et alors, on ne peut refuser les ordres divins tels que la Bible les énonce ; ou on le rejette, et on ne considère plus la Bible comme le guide de la vie publique et privée ;

5. Israël constitue, pour les Sionistes, la concrétisation d'une promesse divine ;

6. Le génocide du peuple palestinien fait, selon les Sionistes, partie des ordres divins, et doit être accompli ;

7. le pluri-partisme, tel que pratiqué par les Sionistes, est représenté par la diversité des méthodes et politiques proposées par chacun des partis sionistes pour ce qui de l'élimination physique du peuple palestinien et le nettoyage ethnique de la Palestine historique ;

8. La notion de «guerre juste» qui implique, que chaque guerre doit avoir une cause juste et que les populations non combattantes soient épargnées, est contraire aux enseignements du Sionisme, étant donné que Dieu, formellement, ordonne non seulement l'extermination des peuples de Palestine, mais même des peuples environnants ;

9. Le projet du Grand Moyen Orient, sous le couvert duquel s'est effectué l'invasion et l'occupation de l'Irak, a été conçu par des partisans non-israéliens de l'idéologie sioniste, et sa justification se trouve dans les enseignements de la Bible telle que lue par les Sionistes ;

10. Cette notion a été mise en avant pour justifier l'agression contre les Palestiniens, uniquement comme ruse et écran de fumée cachant le caractère systématique et religieusement ordonné de la liquidation des Palestiniens ;

11. Des théoriciens du Sionisme ont même justifié de manière non ambiguë l'attaque délibérée des populations civiles ;

12. Cette idéologie refuse les lois internationales, telles qu'exprimées dans les traités et conventions, et c'est dans la droite ligne de sa logique profonde que de refuser d'appliquer les résolutions de l'ONU ;

13. Va-t-on vers une reconnaissance internationale du droit d'Israël au génocide du peuple palestinien ? C'est là une question pertinente au vu de l'étrange réaction des grandes puissances à cette dernière agression , où au lieu de s'attaquer au fonds du problème, on veut enlever aux Palestiniens tout droit de se défendre, en violation de la Chartre des Nations-Unies, et laisser à Israël le choix entre le massacre des Palestiniens par les armes, ou en l'affamant.

/ Mourad BENACHENOU /


Lundi 02 Février 2009
fadaoudi@gmail.com
http://www.alterinfo.net/Isarael-Palestine-Droit-au-genocide-et-guerre-juste_a29299.html
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2 février 2009 1 02 /02 /février /2009 20:13


« Le crime des crimes »
Ancien juge au Tribunal Pénal International pour l’ex-Yougoslavie, Fouad Riad déclare à Amira Howeidy qu’Israël s’est rendu coupable de génocide lors de sa guerre de 22 jours contre Gaza.


Amira Howeidy - Al Ahram Weekly



PALESTINE 1948, GAZA 2009 : il est “impératif”, dit Riad, de voir les atrocités israéliennes actuelles dans le contexte historique de l’idéologie sioniste et de l’occupation de la Palestine en 1948.

Au cours des 60 années de son histoire, jamais auparavant Israël n’avait fait l’objet de condamnations aussi intenses et vigoureuses pour ce qu’il a fait depuis le début de son existence : génocide, guerre, crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Tandis que la plupart des critiques pointent du doigt ses « crimes de guerre », certains, comme l’Egyptien Fouad Riad, ancien juge au Tribunal Pénal International pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), ont le courage d’abandonner le langage diplomatique et de nommer les choses par leur nom.

« Ce qu’Israël a fait à Gaza est un génocide » déclarait Riad à Al-Ahram Weekly. Il a « délibérément tué des enfants palestiniens » dans le but d’exterminer la population, dit-il.

Riad a servi sept ans au TPIY à La Haye. En février 2001, Riad et d’autres ont jugé que le massacre perpétré en 1995 à Srebrenica en ex-Yougoslavie était un « génocide ». Rien dans le langage du droit international n’équivaut à l’ampleur du génocide, considéré comme « le crime des crimes ». C’est la conséquence la plus extrême de la discrimination raciale et de la haine ethnique.

La Convention sur le Génocide de 1948 définit le génocide comme un certain nombre d’actes commis dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux : tuer des membres de ce groupe ; causer de sérieux dommages corporels ou mentaux à des membres du groupe ; infliger délibérément au groupe des conditions de vie calculées pour provoquer sa destruction physique totale ou partielle ; imposer des mesures de prévention des naissances dans le groupe et transférer de force des enfants du groupe dans un autre groupe.

Selon Riad, « Il ne fait aucun doute qu’Israël a commis ces crimes depuis 1948 ». En 1948, après que la milice sioniste Irgun eut perpétré un massacre dans le village palestinien de Deir Yassin, l’ex-leader de l’Irgun Menachim Begin (le futur Premier Ministre d’Israël) était cité pour avoir dit que l’objectif du massacre était réalisé puisqu’il avait exterminé la population du village et ethniquement nettoyé la zone des Arabes, déclare Riad.

Riad cite l’historien « natif » israélien Ilan Pappé qui a publié un commentaire accablant dans le webzine Electronic Intifada, le 2 janvier, intitulé « La fureur vertueuse d’Israël et ses victimes à Gaza ». Non seulement Pappé décrit la guerre d’Israël à Gaza comme « génocidaire », il dit qu’Israël est « plus occupé que tout autre état dans le monde à détruire et à déposséder une population indigène ».

« Le sionisme est une idéologie qui appuie la purification ethnique, l’occupation et maintenant des massacres massifs » écrit Pappé, titulaire de la chaire d’histoire à l’Université d’Exeter. Le génocide à Gaza, dit-il, est tout à fait en lien avec l’idéologie du « sionisme hégémonique » fondateur d’Israël qui a continué de le pratiquer tout au long des 60 dernières années.

Selon Riad, il est « impératif » de considérer la guerre à Gaza dans « tout le contexte qui relie le passé au présent ». Tandis que Pappé trace le lien pour justifier l’appel au boycott, au désengagement et aux sanctions contre Israël, l’ancien juge du TPIY veut voir les pouvoirs de la justice criminelle internationale peser sur les cinq continents, et pas seulement sur certains d’entre eux.

A ce jour, des tribunaux ad hoc pour les crimes de guerre ont été instaurés pour les Nazis, l’ex-Yougoslavie, le Rwanda, les Khmers Rouges, le Sierra Leone et le Timor-Est. En outre, la Cour Pénale Internationale a ouvert des investigations dans quatre situations : dans le nord de l’Ouganda, en République Démocratique du Congo, en Centrafrique et au Darfour. Le Parlement libanais est sur le point de ratifier un tribunal international spécial mandaté par les NU sur l’assassinat de l’ancien Premier Ministre Rafik Al-Hariri.

C’est au cours des quatre dernières semaines que le monde a été le plus près de réclamer un recours judiciaire pour les Palestiniens, quand Israël pilonnait, avec des bombes d’une tonne, du phosphore blanc et des armes biologiques, la plus grande prison du monde - Gaza - dont le million et demi d’habitants avaient déjà subi un cruel blocus économique de 18 mois. Le bilan palestinien : plus de 1.230 tués dont 400 enfants et plus de 5.350 blessés (mutilés, rendus difformes et souffrant de blessures causées par des armes expérimentales inconnues qui ont laissé les médecins impuissants à les traiter) dont 1.900 enfants.

Des hôpitaux, des écoles de l’ONU, la plus grande université palestinienne et des dizaines de mosquées ont été bombardés. La Croix Rouge aussi bien que l’UNWRA (l’Office de secours des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine) ont dit avoir eu plusieurs de leurs collaborateurs tués et blessés.

Les travailleurs humanitaires des NU disent que des centaines de millions de dollars d’aide seront nécessaires pour le peuple de Gaza. La guerre a laissé plus de 100.000 personnes déplacées et sans logement. Le gouvernement du Hamas dit que 5.000 bâtiments ont été complètement détruits et 20.000 autres endommagés ou partiellement détruits lors des combats. Israël concède que 10 de ses soldats ont été tués.

Le 12 janvier, le Conseil des Droits de l’homme des NU publiait une résolution non contraignante qui accuse Israël de violations massives des droits de l’homme à l’encontre du peuple palestinien. Il décidait également d’envoyer une mission internationale indépendante pour investiguer sur toutes les violations des droits humains internationaux et du droit humanitaire international dans les territoires palestiniens occupés. Les résultats de la mission seront présentés à la prochaine session du Conseil en mars, braquant ainsi un « projecteur » sur les violations.

Le lundi, Amnesty International accusait Israël de commettre des crimes de guerre en bombardant de façon répétée au phosphore blanc des zones densément peuplées. Quand le phosphore blanc touche la chair humaine, elle brûle au travers des muscles jusqu’à l’os. L’organisation Human Rights Watch avait déjà accusé Israël d’utiliser l’arme incendiaire, mais sans la qualification de crime de guerre. La Haut Commissaire des Nations Unies pour les droits de l’homme, Navi Pillay, a dit que certaines actions israéliennes à Gaza pourraient justifier des poursuites pour crimes de guerre.

Le Sommet économique arabe au Koweit a publié mardi une déclaration exigeant une enquête sur les « crimes de guerre » israéliens. Tandis que cela semble justifié, il apparaît également que cela révèle, de la part des états arabes, un élément d’hypocrisie. A ce jour, 120 états ont signé le Statut de Rome sur la Cour pénale internationale (CPI). Seuls trois pays arabes - la Jordanie, Djibouti et les Comores - l’ont ratifié.

Naturellement, Israël n’est pas une Haute Partie Contractante de la CPI. Comme il n’y a pas d’état palestinien, il ne peut donc être membre. La cour ne peut exercer sa compétence que dans les cas où l’accusé est ressortissant d’un état-partie, ou sur renvoi du Conseil de Sécurité des NU (CSNU). Toute tentative de pression sur le CSNU réclamant une enquête sur les crimes de guerre d’Israël se heurtera à un veto des USA.

« Les cours de justice sont faites pour protéger les victimes » dit Riad. « Nous sommes des victimes et nous refusons toujours d’être membres de la CPI ». Si les états arabes avaient ratifié le Statut de Rome, ajoute-t-il, ils auraient pu « avoir leur mot à dire » et présenter des cas devant la cour. « La justice internationale est importante et nous sommes en-dehors. C’est une grande perte ».

Selon Riad, le Liban était sur le point de ratifier le Statut de Rome avant qu’Israël ne lance sa guerre contre le pays en juillet 2006. S’il l’avait fait, « il aurait pu amener des criminels de guerre israéliens devant la CPI ».

Pendant ce temps, des dizaines d’activistes pour les droits humains et de juristes arabes sont dans l’actualité quand ils déclarent qu’ils « traîneront » des criminels de guerre israéliens devant la CPI. Leurs déclarations se basent sur l’article 15 du Statut de Rome que permet au Bureau du Procureur d’entamer une investigation proprio motu, de sa propre initiative, lorsqu’il est requis pas des groupes de la société civile. Riad dit que le procureur examine si ces cas relèvent de la compétence de la cour. « Hors de ce cercle, le procureur ne peut faire procéder à une investigation ».

La voie alternative pour faire passer des criminels de guerre israéliens en justice incombe à des pays dotés de lois de « compétence universelle » relatives au génocide, aux crimes contre l’humanité et aux crimes de guerre. Ce principe permet aux états de déposer des plaintes criminelles contre des personnes dont les crimes présumés ont été commis hors des frontières de l’état qui poursuit, indépendamment de la nationalité, du pays de résidence ou de toute autre relation avec le pays qui poursuit. Selon Riad, la Belgique a été le premier état européen à avoir transcrit ce principe dans sa législation et d’autres pays ont suivi.

« Bien des cibles de ces tribunaux sont israéliennes » dit-il. « Le pourcentage de dirigeants israéliens qui sont poursuivis conformément à la compétence universelle est bien plus élevé que pour toute autre nationalité ». Aucun, cependant, n’a été arrêté, et la compétence universelle ne contraindra pas Israël, dans le cas présent, à extrader ses dirigeants.

Ce qui laisse ouverte une troisième voie : les tribunaux populaires. « A première vue ils peuvent ne pas sembler convaincants, mais en pratique ils peuvent être très efficaces » dit Riad. Un tribunal populaire peut exposer des crimes de guerre à la face du monde, ternir le nom d’un dirigeant dans l’histoire, et il peut être « très gratifiant pour les victimes ». Le modèle - un corps international constitué de personnalités enquêtant sur des crimes de guerre - a été impulsé en 1966 par le philosophe anglais Bertrand Russell, qui a constitué un tel tribunal d’opinion pour enquêter sur le génocide présumé des USA au Vietnam.

En 2006 au Caire, l’Union des Juristes Arabes a réuni un tribunal populaire pour enquêter sur les crimes commis par l’ancien président George W Bush, l’ancien Premier Ministre britannique Tony Blair et l’ancien Premier Ministre israélien Ariel Sharon. Il était présidé par l’ancien Premier Ministre malais Mahathir Mohamed.

De tels procès, selon Riad, peuvent « servir d’introduction aux futurs tribunaux pour les crimes de guerre israéliens devant des cours internationales », comme les crimes contre l’humanité, les crimes de guerre et le génocide ne sont pas « sujets à des statuts de limitation ». « Nous ne pouvons complètement exclure, sur le long terme, l’intervention de la communauté internationale pour porter les crimes [israéliens] dans les territoires occupés devant une cour internationale » ajoute Riad.

En Israël, certains expriment déjà leur inquiétude à propos de ce même scénario. Gideon Levy du quotidien israélien Haaretz écrivait le 12 janvier : « Malgré tous les obstacles que le monde nous a mis depuis une éternité, malgré l’indulgence témoignée à Israël, le monde pourrait parler autrement cette fois-ci. Si nous poursuivons ainsi, peut-être qu’un jour un nouveau tribunal spécial sera établi à La Haye ».

Si jamais ce jour arrive, ce ne sera pas un jour trop tôt.

De la même auteure :

-  Nouvelle réalité et vieux dilemme - 9 février 2008
-  Définir qui est l’ennemi - 26 avril 2007

25 janvier 2009 - Al Ahram weekly - Vous pouvez consulter cet article ici :
http://weekly.ahram.org.eg/2009/931...
Traduction de l’anglais : Marie Meert

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article


Lundi 02 Février 2009
http://www.info-palestine.net/ http://www.info-palestine.net/
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2 février 2009 1 02 /02 /février /2009 00:07







Les victimes d’hier sont les Tortionnaires d’aujourd’hui

 

Les Palestiniens vivaient en paix jusqu’a ce qu’il y a environ 60 ans, les Juifs errant sur la terre depuis 2500 ans décident qu’ils leur faudrait un pays ! Donc ils choisissent où ils veulent s’implanter et virent les habitants de cette terre !

Aujourd’hui l’occupation, les blocus, l’emprisonnement continue et ceux qui défendent leur terres sont des terroristes, et les Israéliens bien sur ne font que se défendre ! Mais qui est chez qui ?

THE GRANDCHILDREN OF HOLOCAUST SURVIVORS FROM WORLD WAR II ARE DOING TO THE PALESTINIANS EXACTLY WHAT WAS DONE TO THEM BY NAZI GERMANY...

Les petits enfants des survivants de l’Holocaust de la 2ème guerre mondiale reproduisent sur le peuple Palestinien exactement les mêmes choses que leur ont fait les Nazis Allemands

BUILDING WALLS & FENCES TO KEEP PEOPLE IN PRISONS

Construir des murs & mettre des grillages pour garder les gens en prison...

CHECK POINTS NOT TO ALLOW PEOPLE BASIC FREEDOM OF MOVEMENT

Des point de contrôle qui interdisent les mouvements et la liberté à la Population civile

ARRESTS & HARASSMENTS

Arrestations et Harcelement

DESTROYING HOMES & LIVELIHOODS

Destruction des maisons

GIFTS (WITH LOVE) FROM THE CHILDREN OF PEACE-LOVING & CIVILIZED COUNTRIES
La propagande classique... Vous pouvez trouver les photos en noir et blanc dans tous les livres d’histoires, encyclopédie, librairies, musées amaricains et dans d’autres pays.

THE CLASSIC PROPAGANDA MACHINE - YOU WILL FIND THE PICTURE IN BLACK & WHITE IN ALL AMERICAN AND SOME OTHER WESTERN COUNTRIES HISTORY BOOKS, ENCYCLOPAEDIAS, LIBRARIES, MUSEUMS...

Ceci représente un jeune garçon juif les mains en l’air pendant qu’une troupe de Nazi pointe son arme sur lui et sa famille pour les expulser de chez eux. C’est supposé vous attendrir envers la victime et vous faire supporter leur cause au nom de la Liberté et de la Justice

THAT DEPICTS A YOUNG JEWISH BOY WITH HIS HANDS UP WHILE NAZI TROOPS POINT THEIR GUNS AT HIM AND HIS FAMILY IN ORDER TO EXPEL THEM FROM THEIR HOMES... (IT’S SUPPOSED TO MAKE YOU SYMPATHIZE WITH THE VICTIMS & TO SUPPORT THEIR CAUSE FOR JUSTICE & A HOMELAND)

THE ISRAELIS PRACTICE THE SAME TACTICS

Mais les Israéliens usent à leurs tours des mêmes tac tics !!!

...PLEASE FORWARD...

Faites tournez

A LIRE

http://www.labanlieuesexprime.org/article.php3?id_article=3156

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1 février 2009 7 01 /02 /février /2009 23:29
par Donald McIntyre à Jabalya, Gaza The Independent (UK) 30 janvier 2009 traduit de l’anglais par Djazaïri

Alors que la bataille faisait rage dans Gaza, des soldats israéliens ont forcé Majdi Abed Rabbo à risquer sa vie en tant qu'intermédiaire dans leur chasse contre trois combattants de Hamas. Voici son histoire…

Après une autre fusillade intense de 45 minutes, Majdi Abed Rabbo s’est vu ordonner une fois de plus de négocier un trajet dangereux à travers le toit déjà sérieusement endommagé de sa maison, passant par une béance dans le mur avant de descendre lentement vers le premier étage de la maison mitoyenne en ruines. Ne sachant pas si les hommes étaient morts ou vivants, il cria pour la deuxième fois ce jour là : « Je suis Majdi. N’ayez pas peur. »

Les trois hommes –munis de fusils Kalachnikov AK-47, en tenues camouflées et portant des bandeaux marqués de l’insigne des brigades Izzedine el Qassam – étaient toujours vivants, mais l’un d’entre eux, sévèrement blessé, persuada M. Abed Rabbo de serrer son bandage improvisé autour de son bras droit. Le plus jeune, 21 ans peut-être – se tenait à couvert derrière une pièce de maçonnerie effondrée d’où il pouvait voir les soldats Israéliens qui avaient envoyé le visiteur. M. Abed Rabbo leur dit avec nervosité : « Ils m’ont renvoyé pour que je puisse récupérer vos armes. Ils m’ont dit que vous étiez morts. » C’est le plus jeune qui lui a répondu d’un ton plein de défi : « Dis à l’officier, ‘viens ici si tu es un homme.’’

Quand les soldats sont arrivés vers 22h, M. Abed Rabbo, 40 ans, ne soupçonnait pas que pendant les prochaines 24 heures il ferait quatre voyages à rendre cardiaque, à faire la navette sur un terrain de plus en plus dangereux entre les forces israéliennes et trois militants du Hamas, assiégés mais déterminés, qui étaient devenus ses nouveaux et gênants voisins. Il se rappellera de tous les détails d’un épisode qui, dans son récit, s’approche de ce qu’il y a de plus mélodramatique dans le genre film de guerre, mais qui était bien trop réel pour un homme qui, à la fin, a perdu sa maison et a cru (à tort) avoir perdu son épouse et ses enfants. Il a aussi été aux premières loges pour assister aux derniers moments de la résistance des hommes des brigades Qassam devant les attaques incessants de l’infanterie israélienne et les tirs d’hélicoptère Apache.

Aucun civil n’a été tué dans cet épisode, comme cela é été trop souvent le cas pendant l’opération « plomb durci. » Par contre, il offre un rare aperçu détaillé d’un véritable engagement entre l’armée israélienne et des combattants du Hamas. Et s’il contribue à conforter l’affirmation d’Israël selon laquelle le Hamas opère dans des zones civiles bâties, il donne également à comprendre que ses propres commandants étaient prêts a utiliser des civils comme boucliers humains pour protéger les troupes israéliennes.
Bien sûr, c’est la version des événements par un homme. Mais comme les soldats l’ont découvert plus tard après vérification, M. Abed Rabbo est un ancien membre des services de renseignements contrôlés par le Fatah et qui reste salarié de l’Autorité Palestinienne à Ramallah. Il pense que les miliciens du Hamas n’avaient pas le droit de se trouver dans la maison d’à côté. Mais il objecte fermement à son utilisation par les militaires Israéliens. « J’aurais pu être tué, » dit-il.

Les soldats étaient arrivés le 5 janvier, au deuxième jour de leur offensive terrestre, avec un Palestinien dont il connaissait seulement le patronyme, Daher. Après lui avoir dit d’enlever son pantalon et de remonter sa chemise afin de s’assurer qu’il n’était pas armé, les soldats lui dirent de faire sortir sa femme, Wijdan, 39 ans, et sa famille. Ensuite, avec M. Abed Rabbo, escorté sous la menace des armes par trois soldats, sa famille restant dans la cour, les soldats fouillèrent la maison de fond en comble. Le soldat arabophone assigné à M. Abed Rabbo lui posa alors des questions sur la maison mitoyenne. Il leur dit qu’il pensait qu’elle était vide. Alors, dit-il, un des soldats un gros marteau avec lequel ils dirent à M. Abed Rabbo de faire un trou dans le mur entre les deux toits qui donnent sur les logements du dessous.
Un officier arriva et ordonna la fouille de la maison d’à côté. L’officier avança en premier, descendant les escaliers avec précaution en se tenant sur le côté avec son fusil M16 pointé vers le bas, suivi de M. Abed Rabbo et des soldats qui lui pointaient leurs fusils dans le dos. Tout à coup, l’officier s’est retourné et a commencé à crier un ordre à ses hommes. « Nous sommes remontés. Les soldats me tiraient et je suis tombé deux fois, » déclare M. Abed Rabbo. « Nous sommes revenus sur le toit de ma maison. » Ce qu’avait entrevu l’officier devint évident quand les soldats, désormais en alerte maximale et hors de la cour de la maison de M. Abed Rabbo, se sont soudain trouvés sous le feu. Il fut emmené de l’autre côté de la rue dans une mosquée déjà pleine de soldats où on le ligota et le fit asseoir. Après 15 minutes de silence, les militants du Hamas rouvrirent le feu. « Les soldats prirent position aux fenêtres de la mosquée et commencèrent à riposter. Je criais au soldat qui parlait l’arabe, ‘Ma femme et mes enfants son en danger.’ » M. Abed Rabbo dit qu’on lui a alors dit « tais toi » ou « je te tue. » « Je me suis effondré et me suis mis à pleurer, » ajoute-t-il. « Je sentais que ma famille était morte.»

Il est resté détenu les deux jours suivants, parfois ligoté, restant avec l’unité israélienne pendant ses déplacements dans la zone, souvent au milieu d’intenses échanges de tirs. A un moment, on lui a dit d’ouvrir les portières de deux voitures devant une autre maison aux fins de contrôle, avant d’appeler les femmes qui vivaient dans la maison à descendre. Puis, dans l’après-midi, on lui ordonna d’aller dans le bâtiment endommagé où se trouvaient les combattants du Hamas. « Je leur ai dit que je n’irai pas. Ils me tueront peut-être. J’ai une femme. J’ai des enfants, » Mais, poursuit-il, l’officier israélien lui dit qu’il avait « tiré dix roquettes et qu’il les avait tués. » On lui ordonna alors, coups de pied et coups de crosse à l’appui, d’entrer dans la maison et de rapporter les armes. « Je suis entré chez moi et j’ai vu que ma famille n’était pas là. J’ai cherché s’il y avait des traces de sang mais il n’y avait rien. J’étais vidé. En descendant les escaliers, je lançais « Je suis Majdi » pour ne pas qu’ils me prennent pour un Israélien et me tirent dessus. »
En approchant de la porte de l’appartement, il vit un milicien, son AK-47 pointé, montant la garde sur le seuil de la porte et deux autres derrière lui. Restant devant l’entrée, il leur dit que les Israéliens pensaient qu’ils avaient été tués. « Ils m’ont demandé où se trouvait l’armée et j’ai dit, « Ils sont partout ‘» ajoute-t-il. «Ils m’ont demandé de partir.»
Les soldats, cachés derrière le mur d’une maison cent mètres plus loin, lui dirent de se déshabiller complètement pour montrer qu’il n’avait dissimulé aucune arme en quittant la maison. Plus tard, on lui demandera de faire un troisième voyage – le deuxième tout seul – vers le réduit des miliciens. M. Abed Rabbo dit que l’officier Israélien l’insultait et le frappait quand il lui faisait son compte rendu. Peu de temps après, un hélicoptère Apache tira trois missiles qui détruisirent la maison où se trouvaient les miliciens, endommageant sérieusement sa propre maison. La nuit était tombée quand il se remit en marche sous les ordres des soldats, mais M. Abed Rabbo les persuada que l’itinéraire par les décombres de son toit n’était pas praticable dans l’obscurité. « Je n’arrêtais pas de demander après ma famille et ils disaient tout le temps ‘ils sont OK, ils sont OK’. » C’était incroyable, mais les miliciens toujours vivants, ouvrirent à nouveau le feu.

M. Abed Rabbo fut alors emmené dans une autre maison où on lui ordonna de rester, mains liées, dans le froid et « inquiet pour ma famille, ma maison. » Les soldats Israéliens vinrent le récupérer vers 18h30, l’assurant qu’ils les avaient tués la nuit dernière » et lui disant d’aller voir. « Je leur ai dit, ‘Comment puis-je y aller ? Mon toit est détruit. C’est très dangereux,’’ leur expliquait-il. Mais n’ayant pas le choix, il parvint à atteindre les escaliers et à descendre prudemment, appelant comme il l’avait fait deux fois auparavant. « Je voyais que tout était détruit. Ils étaient tous blessés mais le pire était celui qui avait eu une hémorragie. Il levait un doigt en l’air et disait ‘Il n’est de Dieu que Dieu.’ L’un d’entre eux gisait sous les décombres mais était encore vivant. Celui qui était en meilleure condition disait qu’ils ne se rendraient en aucun cas, qu’ils deviendraient des martyrs. L’un m’a donné son nom et m’a demandé de transmettre un message à sa famille. »
M. Abed Rabbo explique que les Israéliens ont commencé à tirer alors qu’il était encore sur place et il a fui la maison. « Je suis revenu vers les soldats. Je leur ai menti. J’ai dit, ‘ Ils ont dit que si je revenais ils me tueraient.’»

Les soldats israéliens utilisaient maintenant un mégaphone pour dire en arabe aux miliciens : « Vous avez des familles. Sortez et nous vous emmènerons à l’hôpital et nous vous soignerons. Le quartier est rempli de forces spéciales. Tous les dirigeants du Hamas se cachent sous terre. »
Selon M. Abed Rabbo : « pendant qu’ils parlaient comme ça, les hommes du Hamas ont encore ouvert le feu, l’officier m’a poussé contre un mur et m’a dit, ‘Tu m’as menti. Il y a plus de trois hommes là dedans’.»

Les soldats ordonnèrent ensuite à deux autres habitants d’aller dans la maison avec des appareils photo et de la photographier ainsi que les combattants du Hamas. Après, l’armée envoya un chien à l’intérieur qui revint blessé et mourut peu après. Il fut alors dit aux miliciens : « Vous avez quinze minutes pour sortir sans vêtements et les mains en l’air. Si vous ne le faites pas, nous écroulerons la maison sur vous. »

Au bout de quinze minutes, dit M. Abed Rabbo, un bulldozer s’est avancé dans le secteur entre les maisons et la mosquée, détruisant une bonne partie de sa maison avant de démolir systématiquement celle où les miliciens se cachaient. C’était mardi après-midi.
Avant d’être emmené, M. Abed Rabbo a pu parfaitement voir sa maison en ruines, la maison mitoyenne pulvérisée et les corps des trois miliciens du Hamas gisant dans les décombres.

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1 février 2009 7 01 /02 /février /2009 23:20
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LE COURRIER DES AMIS


RÉPRESSION VIOLENTE AU SERVICE DE LA CRIMINELLE DE GUERRE, AGENT DU MOSSAD, ACTUELLEMENT MINISTRE DE L’ENTITÉ SIONISTE, LORS DE SA VISITE A BRUXELLES – APPEL À MANIFESTER

 

Bonjour à tous,

  Les exemples de répression violente des mouvements sociaux sont légion ces dernières semaines.

   En tant que citoyens, membres d'associations, partis politiques ou autres, nous ne pouvons accepter cette volonté de faire taire.
  Nous jugeons indispensable de répondre de façon claire et forte à deux exemples de répression vécue la semaine dernière à, et près de, Bruxelles:
  - les contrôles (et arrestations) abusifs et au faciès mercredi 21 janvier, lors de la venue à Bruxelles de la criminelle de guerre Tzipi Livni, ministredes Affaires étrangères de l'État israélien.
 

À ce propos, lire la question posée au ministre de l'intérieur par la parlementaire Zoé Genot (v. pièce jointe).
La réponse du ministre éclaire à elle seule les violations des droits voulues par le pouvoir lors de la répression de cette manifestation contre la venue à Bruxelles d'une criminelle de guerre.  La discrimination (entre ceux qui "ressemblaient à des arabes" et les autres) voulue ce soir-là par les autorités politiques est inacceptable.
  - l'arrestation violente d'une trentaine de manifestants au 127bis, près de Zaventem, également le mercredi 21 janvier. Lire le témoignage ci-dessous.

 

  Parce que tous les citoyens sont victimes de la répression lorsqu'elle vise à faire taire les revendications politiques et sociales, nous appelons toute personne, toute association, tout groupe, tout parti politique à coorganiser rapidement une manifestation en réponse à cette répression inacceptable.

  Un premier rendez-vous est donné ce vendredi 30 janvier, à 18h30, au sous-sol du Hall des sports de l'Ulb bâtiment E1, 87A, av Buyl 1050 Bruxelles.  Si vous ne pouvez être présent à ce moment, pouvez-vous vous manifester afin que nous organisions une réunion dans les prochains jours?

   

Des manifestants arretés au 127bis

 

PS : diffuser le plus largement possible cet appel. Merci

 

----


  
Arrestation violente au 127bis:
 

 "Hier, vers 19h on était une petite trentaine à mener une action au 127bis.  L'objectif était de signifier notre solidarité avec les détenus en grève de la faim depuis la semaine dernière, envers Hossein placé au cachot pour tentative de suicide suite à une expulsion imminente ainsi qu' avec tous les prisoniers en luttes.

 

  Nous avions décidé d'aller devant le centre avec quelques fumigènes et fusées colorées pour crier quelques slogans pendant 15 minutes - avant de reprendre le train ensemble.
Si la police arrivait, nous avions convenu de refuser de montrer nas cartes d'identité. Ce que nous avons fait. 


  Deux voitures de police sont arrivées alors que l'on était déjà en route pour la gare sans avoir commis aucun grabuge. Quatre policiers sont sortis de leurs voitures.  Ils ont tenté d'attraper par la force certains d'entre nous mais ils n'ont pas réussi.  Le temps d'arriver à la gare il y avait quatre ou cinq combis, une trentaine de flics pour bloquer l'accès au quai, matraque à la main.

  Leurs matraques et leurs flingues ne leur ont pas suffi ! Un des policiers d'un mètre nonante environ a attrapé une jeune fille du groupe qui était au premier rang.  Il l'a soulevée et violemment jetée sur le sol.  On a appelé une ambulance, elle ne bougeait plus et criait de douleur... Les ambulanciers l'ont emmenée sur une civière.


  Nous avons passé environ deux heures sur le tarmac, à genou face à un mur et pour certains avec des menottes. Les policiers étaient à ce moment là plus ou moins quatre-vingt et un hélicoptère survolait l'endroit de l'arrestation. Ils nous ont fouillés une première fois, embarqués en car, fouillés une nouvelle fois au poste, pour ensuite nous emmené par petits groupes et nous relachés un par un, parfois à deux en différents endrois.  Il était 22h quand ma mère et moi avons été jetées à cinq km de la gare de Leuven.  D'autres personnes ont été "abandonnées" en pleine campagne, à environ 15 km de Bruxelles.

 
L'amie qui est à l'hôpital a deux vertèbres félées ! ! ! ...

 

  La violence policière doit être dénoncée !"

 

La réaction du ministre...


by copy-paste La Chambre Wednesday, Jan. 28, 2009 at 9:59 AM

Voici le texte (version provisoire) d'une question posée mardi (le 27 janvier) à la Chambre des représentants:


Question de Mme Zoé Genot au ministre de l'Intérieur sur "le filtrage policier au faciès"


Zoé Genot (Ecolo-Groen! ): Monsieur le président, monsieur le ministre, ce mercredi 21 janvier, vers 19.15 heures, je me rendais au rassemblement à Schuman en soutien à la Palestine et j'ai dû descendre à la station Maelbeek car le métro ne pouvait s'arrêter à Schuman.


Sur le quai, j'ai vu des jeunes parlant aux nombreux policiers anti-émeutes présents. À la sortie de la station, il y avait trois lignes de policiers anti-émeutes. Je suis passée, sans problème, sans qu'ils me posent de questions, comme tous les autres "Blancs". Mais les jeunes "Maroxellois" qui me suivaient se sont vus directement arrêtés. Pourtant ils étaient calmes, irréprochables. J'ai donc fait demi-tour pour comprendre. Les jeunes aussi interrogeaient poliment les policiers pour comprendre. Leur carte d'identité leur a alors été demandée. Une policière a noté leur nom et un policier les a filmés.

Nous sommes allés trouver le commissaire fédéral en charge de ces policiers ­ ce monsieur était d'ailleurs très courtois; il faut l'avouer ­qui nous a expliqué que ceux qui ne pouvaient pas passer étaient ceux qui pourraient se rendre coupables de casse, comme à la manifestation du dimanche précédent, ceux du style des casseurs, ceux qui diffusaient les sms. Les jeunes filles et garçons l'ont encouragé à arrêter les casseurs et à les sanctionner mais ont expliqué qu'ils n'en faisaient pas partie et qu'ils ne souhaitaient que passer. Ils n'ont pas pu passer!

Deux personnes d'origine étrangère habitant près de la station de métro ont dû, pour rentrer chez elles, parlementer avant de prouver leur adresse, avec carte d'identité et courriers à l'appui.

Après un échange stérile d'une dizaine de minutes avec les policiers, les jeunes ont continué à prendre les coordonnées des gens qui ne pouvaient pas passer en vue de déposer une plainte collective. Ensuite, tout le monde est reparti dans le métro, en sens inverse.


Entre-temps, j'ai reçu plusieurs autres témoignages, notamment d'une femme qui ayant été bousculée fortement au cours de la manifestation était étonnée de ce traitement, d'un monsieur se rendant à la mosquée du Cinquantenaire tous les jours mais qui n'a pu passer ce jour-là et s'est vu prendre sa carte d'identité, et même d'un jeune homme qui, le dimanche ­- il semblerait qu'il y avait une autre manifestation ­- s'est vu noter son identité alors qu'il allait visiter ses parents dans le quartier.

Monsieur le ministre, étiez-vous au courant de cet épisode? Dans quel cadre la police fédérale participait- elle à cette opération? Quelles étaient les instructions des équipes basées dans le métro de Maelbeek? Qui était responsable de ces instructions?

Confirmez-vous que ces équipes avaient reçu instruction de ne pas laisser passer les personnes ressemblant aux casseurs de la manifestation précédente? Comment étaient-elles censées reconnaître ces personnes? Sur la base de quels critères? Pourquoi les personnes qui ne faisaient pas immédiatement demi-tour se sont vues prendre
leur identité et filmées?

Au final, les blancs passaient, les bronzés pas. Qualifieriez- vous ce filtrage de raciste? Quelle enquête est en cours?


Guido De Padt, ministre: Monsieur le président, chère collègue, le 21 janvier 2009, à partir de 19 heures, se tenait, à Bruxelles, dans les locaux du bâtiment "Juste Lipse" des Communautés européennes, une réunion des ministres des Affaires étrangère sur la problématique de Gaza. La ministre israélienne des Affaires étrangères, Mme Tzipi Livni devait également participer à cette réunion.


Au cours de la réunion du 21 janvier, la zone de police locale de Bruxelles-Capitale- Ixelles a appris de diverses sources que des appels circulaient en vue d'une manifestation à 19 heures au rond-point Schuman contre la venue de la ministre des Affaires étrangères d'Israël. Ces appels circulaient sur des blogs pro-palestiniens, par message sms ainsi que dans les mosquées. Aucune demande de manifestation n'avait cependant était introduite auprès de la Ville de Bruxelles.

Compte tenu des circonstances du moment, notamment les obligations en matière de protection des réunions ministérielles et les vives tensions liées au conflit de Gaza, il est évident qu'une manifestation spontanée sans organisateur responsable, ni encadrement adapté pouvait difficilement être envisagée. Aussi, le dispositif policier pour la réunion ministérielle avait-il était renforcé au maximum en cours de journée. Le bourgmestre de la ville de Bruxelles avait donné comme instruction aux forces de l'ordre de réagir proactivement en vue d'éviter le rassemblement de manifestants au rond-point Schuman à l'instar de l'attitude adoptée par les forces de l'ordre, le 10 janvier, à l'occasion d'un appel spontané semblable via sms pour un rassemblement devant la garde du Nord. Le service d'ordre était dirigé par la police locale de Bruxelles-Capitale- Ixelles. Ainsi, toute personne montrant l'intention de manifester devait être interpellée et informée du fait que la manifestation n'était ni autorisée, ni tolérée et devait être priée de quitter les lieux. En cas de refus, la personne devait être arrêtée administrativement.

Conformément à ces instructions, les forces de l'ordre déployées sur et autour du rond-point Schuman ainsi que dans les stations de métro voisines ont procédé à l'interpellation de toute personne se rendant manifestement au rond-point Schuman en vue d'y manifester. Des centaines de personnes ont ainsi été interrogées quant à leur intention. Les personnes déclarant vouloir manifester étaient priées de quitter les lieux.

Plusieurs centaines de personnes ont ainsi quitté les lieux à la demande des policiers. Trente-sept personnes refusant de quitter les lieux ont été arrêtées administrativement et relaxées après identification. La police fédérale en charge des stations de métro a, pour sa part refoulé plus de 550 personnes voulant manifester.

Étant donné que, vers 20 heures, plusieurs centaines de personnes voulant manifester et se trouvant encore bloquées devant les forces de l'ordre, rue de la Loi au bas du rond-point Schuman, refusaient catégoriquement de quitter
les lieux, la police a négocié avec l'accord de l'autorité administrative et a invité ces personnes à se rendre vers la partie de la rue de la Loi située entre l'avenue de la Joyeuse Entrée et le rond-point Schuman en contournant par l'arrière les institutions européennes.

Finalement plus de 650 manifestants ont été dénombrés rue de la Loi.

Il est évident que, si les forces de l'ordre n'avaient pas procédé pro-activement, en priant un maximum de personnes voulant manifester de quitter les lieux, près de 1.500 manifestants sans organisateur ni service d'ordre interne se seraient retrouvés au rond-point Schuman. Comme l'appel pour cette manifestation spontanée était incontestablement une action hostile, il est évident que l'action préventive et dissuasive des forces de l'ordre devait s'orienter vers les participants potentiels, c'est-à-dire principalement vers des jeunes d'origine nord-africaine.


Il faut préciser que, ces dernières semaines, les autorités administratives de la ville de Bruxelles ont été confrontées à de multiples manifestations autorisées ou tolérées des deux camps dans le cadre du conflit de Gaza et qu'on peut dès lors difficilement prétendre que les droits et les libertés en matière de manifestation n'ont pas été respectés.

Il est cependant évident que les autorités se devaient également, dans le cadre de la manifestation spontanée du 21janvier, de veiller au bon déroulement de la réunion des ministres européens. Il était par ailleurs matériellement
impossible dans des délais aussi brefs de fermer le quartier européen et de l'interdire au public normal, comme cela se fait lors de sommets européens.

La mise en place d'un tel bouclage nécessite en effet un système de délivrance préalable de laissez-passer spéciaux, étant donné le grand nombre de personnes s'y trouvant dans le cadre de leurs activités privées ou professionnelles normales. Les forces de l'ordre ont donc agi pour ce cas précis en respectant un équilibre optimal entre la légalité et l'opportunité de l'intervention policière. Je n'ai d'ailleurs diligenté aucune enquête à ce propos à l'inspection générale de la police locale et de la police fédérale.


Zoé Genot (Ecolo-Groen! ): Monsieur le ministre, je ne discute pas de la manière dont la manifestation a été organisée mais j'ai l'impression que des demandes d'autorisation avaient été introduites, certes un peu tardivement.

Je tiens surtout à revenir sur le "dispositif policier renforcé", comme vous l'appelez, et sur la gestion proactive. Dans les faits, que s'est-il passé? En ce qui me concerne, personne ne m'a demandé si j'allais manifester ou non. Parce que j'étais blanche, on m'a laissée sortir de la station. Par contre, tous les autres, jeunes ou moins jeunes, d'origine étrangère étaient interpellés. J'ai, par
exemple, constaté qu'un homme interpellé a pu passer après qu'on ait déterminé qu'il était sud-américain. Par contre, tous les jeunes avec des noms à consonance marocaine ou autres ont été bloqués. Même ceux qui habitaient le quartier ont eu énormément de difficultés à passer. Le filtrage a été fait sur base ethnique.

J'entends parler d'équilibre, d'égalité et d'efficacité policière. Pourtant, j'ai l'impression qu'au contraire, on n'a pas respecté la légalité. Des lois anti-discrimination
existent.

On dit aux propriétaires, aux employeurs et aux citoyens qu'on ne peut pas discriminer en fonction de la couleur de peau ou de l'origine. En l'occurrence, c'est ce qui a été fait! Monsieur le ministre, j'espère que vous donnerez des instructions claires pour que cela ne se reproduise plus!


L'incident est clos ?
http://www.bloggen.be/yechouroun/
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1 février 2009 7 01 /02 /février /2009 22:23
Iran

L'Opération contre Gaza N'était Qu'une Simple "Pré- Introduction" A Une Attaque Militaire d'Israël Contre l'Iran Cette Année. Démantèlement Du Programme Nucléaire Israëlien

L'ambassadeur d'Israël en Australie fait des confidences par inadvertance. Conséquence de l' Opération menée contre Gaza, il devient urgent de démanteler le programme nucléaire militaire israélien car Israël est dirigé par des fous furieux, irrationnels, donc dangereux pour toute la planète.


L'Opération contre Gaza N'était Qu'une Simple

Operation Plomb Durci à Gaza : une pré introduction à une attaque contre l'Iran
L'ambassadeur d'Israël en Australie, Yuval Rotem, après avoir ordonné à un caméraman de débrancher sa caméra, a commencé une discussion "franche", selon ses termes, avec un certains nombre de personnes présentes lors d'une conférence de presse sur la récente opération militaire sioniste à Gaza , l'appelant une " pré-introduction " à une attaque contre l'Iran qu'Israël apparemment mènerait dans le courant de l'année. Avant même que la caméra soit déconnectée, Rotem avait dit : " le mieux c'est d'avoir un dialogue rapproché s'il n'y a pas de reporters et journalistes ici " ajoutant "je suis beaucoup plus réservé sur ce que je dis quand la caméra tourne". Il ignorait que dans l'assistance se trouvait Sarah Cummings, reporter pour le Seven News Service d'Australie, une chaîne TV, qui avait été invitée "par accident" et qui a répandu le scoop. (Source www.antiwar.com 30/01/09)

Israël maintient que l'option d'une attaque contre l'Iran est toujours d'actualité, mais c'est la première fois qu'un représentant de l'état sioniste mentionne publiquement et explicitement, quoique par inadvertance, que l' Opération menée récemment à Gaza était en lien direct avec une attaque possible contre l'Iran, une sorte de manière pour l'armée israélienne de "se mettre en condition" et surtout pour les dirigeants politiques israéliens de tester la réaction de la communauté internationale face à la brutalité des opérations militaires menées contre la population civile palestinienne, le nombre de civils tués et blessés, et l'ampleur des dégâts causés. La faiblesse de la réaction de la communauté internationale ne peut que conforter Israël dans son projet d'attaquer l'Iran. C'est pourquoi il est important que les citoyens continuent de manifester leur colère face à cette barbarie sioniste, soutiennent toutes les actions entreprises pour traduire les criminels de guerre sionistes devenant la CPI, et/ou des juridictions nationales ayant compétence universelle, mais aussi la campagne BDS (Boycott Désinvestissement Sanctions), et surtout restent vigilants en ce qui concerne l'Iran. Inutile de compter sur Obama pour stopper la folie sioniste, "il est des leurs" (AIPAC). Entourés de faucons va en guerre dans le domaine de la politique étrangère, dont Hillary Clinton, secrétaire d'état, qui a déclaré lors de sa campagne présidentielle qu'elle était prête à "oblitérer l'Iran" , Obama risque de se laisser entraîner dans une guerre régionale qui risque de devenir le Vietnam d'Obama.


Peut on faire confiance à Israël, puissance nucléaire qui refuse d'admettre qu'elle possède des bombes atomiques aux vues de ce qui vient de se passer à Gaza ?
La réponse est NON.

La dernière semaine de Décembre, Israël est supposé avoir perdu patience face aux tirs de roquettes de la Résistance Palestinienne. Celle-ci avait refusé de renouveler le cessez le feu de six mois qu'Israël a violé le 4 Novembre en tuant des membres du Hamas, et surtout en refusant, malgré le calme maintenu pendant toute cette période d'ouvrir les points de passage comme il avait été prévu. Ces tirs de roquettes ont fait 28 victimes sionistes israéliennes durant ces huit dernières années. Côté palestinien, le nombre des victimes se compte par milliers. Israël a lancé l'opération militaire la plus meurtrière depuis la guerre des Six Jours contre la Bande de Gaza tuant en 22 jours 1300 Palestiniens majoritairement des civils, en blessant plus de 5000 également pour la plupart des civils. Gardant à l'esprit ce rapport de proportionnalité : 28 israéliens tués en 8 ans, 1300 Palestiniens tués en 22 jours, la question qu'on doit se poser c'est comment Israël, qui possède plus de 200 bombes atomiques, réagirait s'il était confronté à ce que l'on appelle une opération sous faux pavillon? Une opération sous faux pavillon est une opération menée par des services secrets pour provoquer un conflit armé généralement entre états. En supposant qu'en face l'adversaire soit l'Iran - ce qui est tout à fait envisageable compte tenu des propos de l'ambassadeur israélien en Australie cités plus hauts - Israël, qui a lancé depuis longtemps déjà une campagne de propagande contre le nucléaire iranien pourrait réagir de manière disproportionnée arguant de son droit à "l 'auto-défense" et à la défense de ses citoyens. Le probable futur premier ministre d'Israël, Benjamin Netanyahu, interviewé sur la chaîne TV israélienne Channel 2 ce samedi, a dit qu'une fois qu'il serait élu sa première mission serait de déjouer la menace nucléaire iranienne. Interrogé pour savoir si stopper les ambitions nucléaires de l'Iran impliquait une frappe militaire, il a répondu : " cela inclut tout ce qui est nécessaire pour que cette déclaration se concrétise".

Compte tenu de l'ampleur des massacres perpétrés à Gaza, qu'on peut qualifier de crimes de guerre commis de sang froid, en toute lucidité dans une crise maîtrisée de folie meurtrière, les dirigeants israéliens pourraient donc avoir recours au bombardement nucléaire contre l'Iran. Le danger est d'autant plus grand que la droite, et l'extrême droite sioniste - dont l'extrême droite nationaliste raciste de Lieberman, et l'extrême droite religieuse sioniste messianique des colons - emmenées par Benjamin Netanyahu, chef du Likoud, vont se retrouver au pouvoir en février. Netanyahu lui-même en 1996 était à l'origine d'un plan* définissant les pays à détruire au Moyen Orient, dont l'Irak, le Liban, la Syrie et l'Iran.

Il est URGENT d'exiger le démantèlement de l'arsenal militaire nucléaire d'Israël.

* Un plan préparé en 1996 pour le premier ministre israélien de l’époque Netanyahou* et intitulé "une rupture nette : une nouvelle stratégie pour renforcer la nation", garde toute son actualité, parce qu’en cours d’application. Il met en lumière les projets belliqueux et hégémoniques de l’état sioniste à l’échelon régional, concrétisés par ses actions coloniales et conquérantes, son mépris de l’environnement géopolitique et humain dans lequel il s’est établi par la force, son influence clairement revendiquée sur la politique étrangère américaine et les guerres d’agression menées par les USA.

Plan de domination Sioniste au Moyen Orient

Samedi 31 Janvier 2009
Miireille Delamarre
http://www.planetenonviolence.org/L-Operation-contre-Gaza-N-etait-Qu-une-Simple-Pre-Introduction-A-Une-Attaque-Militaire-d-Israel-Contre-l-Iran-Cette_a1807.html
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1 février 2009 7 01 /02 /février /2009 22:21
AméricanoSionisme

Implications Régionales De l'Attaque Contre Gaza : Interview Par IPS De Robert Baer, Ancien Agent De La CIA

Lors d'une interview accordée à IPS ( International Press Service) Baer a discuté des implications régionales pour les US et Israël du conflit à Gaza et son impact sur trois principaux groupes au Moyen Orient : Les Gardes de la Révolution Iranienne, le Hamas, et le Hezbollah, catalogués par certains comme organisations "terroristes".

Ci dessous des extraits de cette interview.



Implications Régionales De l'Attaque Contre Gaza : Interview Par IPS De Robert Baer, Ancien Agent De La CIA

Vous ne pouvez pas parler de la réalité concernant Israël
IPS: Certains analystes croient qu'attaquer le Hamas à Gaza deux ans après les 34 jours de guerre entre Israël et le Hezbollah fait partie d'un plan plus vaste qui se terminera par une attaque contre les installations nucléaires de l'Iran. Israël suit -il cette voie ?

Robert Baer : Non. Je pense qu'il y a un veto militaire contre une attaque de l'Iran. Ce n'est tout simplement pas possible.

IPS : Pourquoi est-ce impossible ?

RB : D'abord un premier point, nous savons qu'il y aura une réaction iranienne dans le Golfe. L'Iran ne sera pas attaquée comme le Hamas répondant simplement localement. Elle répondra internationalement. Elle n'a pas le choix. C'est leur pouvoir de dissuasion. Concernant l'Iran, c'est très important de comprendre bien des leçons.

Si vous consultez le site des IRGC ( Iranian Revolutionary Guard Corps) vous verrez les leçons qu'ils ont tiré de la guerre Iran-Irak. Ces guerres étaient des guerres d'attrition, des guerres en continu. Vous ne pouvez tout simplement pas les gagner, spécialement contre les US. Donc ils ont développé une capacité en matière de guerre asymétrique, de guérillas, qui est très efficace.

Vous savez certains des cerveaux les plus brillants en Iran ont rejoint les Pasdaran (Gardes de la Révolution) et ce n'étaient pas nécessairement des fanatiques. En un sens, ils étaient encore plus nationalistes. Et selon mon expérience, ces personnes dans le Pasdaran, au niveau opérationnel, sont probablement les penseurs politiques et des forces de renseignement et de guérillas les plus capables, au Moyen Orient, inclus Israël et la Jordanie. Et ils savaient précisément ce qu'ils faisaient. Et en Iran ils n'ont pas de définition politique claire.

IPS : La possibilité d'une attaque limitée contre les installations nucléaires de l'Iran est-elle aussi hors de question, spécialement après avoir appris récemment dans un article du New York Times que l'année dernière les dirigeants israéliens avaient demandé au Président Bush son accord pour mener une telle attaque, mais le Président n'avait pas accepté.

RB : C'est totalement hors de question. Même Bush a compris cela. Le New York Times a raison quand il dit que Bush a mis son veto à une attaque israélienne, simplement parce qu'il y a un équilibre des forces au Moyen Orient entre les US et l'Iran, et que c'est un équilibre plutôt juste. Je ne veux pas dire en terme d'avions de combat, tanks et sous marins, mais concernant le monopole de la violence, il y a égalité.

L'égalité ne peut être questionnée. Nous pourrions bombarder Téhéran, mais qu'est ce que cela apporterait ? Rien. C'est comme le bombardement d'un bâtiment de l'ONU à Gaza par Israël. Qu'est ce que cela apporte aux Israëliens ? Rien. Ouai, ils pourraient le détruire, mais qu'est que cela leur apporte ? Le Hamas va continuer d'exister.

Vous pouvez bombarder toutes les bases militaires de l'Iran pendant deux semaines, mais l'Iran sera toujours là - avec la capacité de projeter sa puissance, projection qui pourrait sortir renforcée de ce type de conflit. Et la puissance de l'Iran est tellement économique, le prix du pétrole ne va pas faire la différence, simplement parce que l'idée d'armer le Hezbollah ou soutenir le Hamas à Damas n'est rien en terme d'argent. Je veux dire le prix du pétrole pourrait baisser jusqu'à 10 dollars, et ce serait toujours un moyen de défense valable pour l'Iran.

IPS: Obama a mentionné à plusieurs reprises son intention de discuter avec les dirigeants iraniens et d'apporter un changement à la politique étrangère US. Comment la nomination * de Dennis Ross comme conseiller principal concernant la politique avec l'Iran peut contribuer à concrétiser ses promesses ?

RB : Dennis Ross - La chose importante c'est que les Israéliens lui font confiance. S'il y a dialogue avec l'Iran, ils savent qu'ils ne les trahira pas. Ils ont eu des années et des années pour le tester. Il est Juif, il a été honnête avec les Israéliens; il a accepté leur projets même les plus fous. Si un dialogue s'ouvre, les Israéliens savent qu'ils ne seront pas surpris. Si Obama nommait quelqu'un de nouveau, un professeur d'Harvard que les Israéliens ne connaissent pas, ils l'écarterait tout de suite et il y aurait d'importantes conséquences politiques.

IPS : en ce qui concerne les positions de Ross sur certains problèmes au Moyen Orient, et particulèrement concernant l'Iran cette dernière décennie, comment Obama pourra--il adopter une nouvelle voie en matière de politique étrangère dans la région ?

RB : En fait il (Obama) a besoin du soutien du Parti Démocrate pour faire passer ces choses politiquement, et c'est pour cela qu'il inclut des gens comme Dennis Ross et Denny Blair, le Directeur des Services Secrets, simplement parce qu'il a besoin de ce soutien politique. Il ne peut pas introduire des personnes qui n'ont pas été testées, et les diriger en allant à l'encontre du Parti Démocrate, parce que s'il y a une ouverture avec l'Iran, elle se fera en connivence avec Israël, peut être une connivence silencieuse, simplement parce que les Israéliens doivent l'accepter.

En matière de politique américaine, vous ne pouvez rien faire au Moyen Orient sans l'approbation de Tel Aviv, au moins à un certain niveau. C'est impossible, je veux dire je ne peux penser à aucun autre pays qui soit comme cela aussi redevable d'un petit pays, même une superpuissance, dans toute l'histoire. Je ne peux même pas y penser.

IPS : Et qu'elle en est la raison ?

RB : Regardez la ville de New York. Regardez les principaux journaux. Ils ont un agenda sioniste. Ils en ont un. Je ne suis pas Juif. Je suis rien. Je m'en fiche des Israéliens. Et je ne suis pas antisémite. C'est juste un fait. J'ai suggéré à mon éditeur d'écrire un livre sur Israël, et il m'a dit, oublis cela. On ne peut pas parler de la réalité concernant Israël. Le seul endroit où on puisse le faire c'est en Israël même. Ils vous disent des choses que vous n'entendrez jamais aux Etats Unis.

IPS : Comme quoi ?

RB : Par exemple, pourquoi les gens à Gaza sont malheureux ? Bon, si vous devez vivre dans une prison, seriez vous heureux ? Vous ne verrez jamais cela publié dans le New York Times. Regardez le New York Times c'est pratiquement une extension d'Israël.

IPS : Quel est l'impact du conflit de Gaza sur le futur des relations Iran-Israël et US ? L'attaque récente a-t-elle entièrement détruit le Hamas ?

RB : Non c'est impossible. Le Hamas c'est une idée. Le Hamas ce n'est pas une organisation. Le Hamas c'est une idée et sauf si les Israéliens forcent les 1,5 millions de Palestiniens à fuir en Egypte, ils ne soumettront jamais Gaza. Ils peuvent y entrer et massacrer la direction, emprisonner 10 000 personnes, et le Hamas en sortira renforcé. Les perdants dans l'affaire ce sera le Fatah.

IPS : Quels sont les principales caractéristiques du comportement militaire et politique du Hamas et du Hezbollah ?

RB : Ils ont redéfini l'idée de stratégie de guerre dans un contexte géographique. Le fait que le Hezbollah ait creusé des caves ou le fait qu'ils utilisent la fibre optique pour communiquer montre la combinaison d'une vaste sophistication avec une stratégie de guerre primitive. Je veux dire, quelle armée au monde utilise la fibre optique à l'exception du Hezbollah ? Vous ne pouvez pas intercepter ce qui passe par la fibre optique. Vous ne pouvez rien faire.

Regardez le dirigeant du Hezbollah, Hassan Nasrallah, comment il a redéfini la politique islamique en s'alliant avec les Chrétiens. Ben Laden veut tuer les Chrétiens. Je vais le réduire à cela. Nasrallah les considère comme des alliés.

IPS 27/01/09


* La nomination de Dennis Ross comme envoyé spécial pour l'Iran n'a pas encore été officialisée. Dennis Ross, qui fait partie du Lobby Sioniste à Washington, est actuellement président du Jewish People Policy Planning Institute (JPPPI) à Jérusalem, un organisme crée par l'Agence Juive en 2002 . Ross pourrait se voir refuser le poste selon le 1938 Foreign Agents Registration Act, or FARA, car recevant des financements d'une agence étrangère, il peut être considéré comme agent de cette dernière et obligé de se déclarer en tant que tel, ce qu'il n'a pas fait à ce jour. D'autre part certains au sein du Département d'Etat sont opposés à cette nomination considérant qu'elle renforcera la position de ceux qui ont adopté une ligne dure à Téhéran. Difficile d'imaginer Téhéran "dialoguant" sur son programme nucléaire avec un farouche partisan de son démantèlement comme l'exige Tel Aviv, Ross étant leur porte parole.




Dimanche 01 Février 2009
Traduction Mireille Delamarre
http://www.planetenonviolence.org/Implications-Regionales-De-l-Attaque-Contre-Gaza-Interview-Par-IPS-De-Robert-Baer,-Ancien-Agent-De-La-CIA_a1809.html
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