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Noesam@Voila.fr

  • : sionazisme
  • : Tout Juif qui se respecte, religieux ou séculier, ne peut plus garder le silence, voir pire, soutenir le régime sioniste, et ses crimes de génocide perpétrés contre le peuple palestinien...La secte sioniste est à l’opposé du Judaïsme. .................... Mensonge, désinformation, agression, violence et désobéissance de la loi internationale sont aujourd’hui les principales caractéristiques du sionisme israélien en Palestine.
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Israèl est contre TORAH

*"Les sionistes me dégoûtent autant que les nazis."
(Victor Klemperer, philologue allemand d'origine juive, 1881-1960)

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L’initiative sioniste de proclamer l’État d’Israël constitue une révolte contre la volonté divine, contre la Torah, une révolte qui a engendré une vague interminable de violence et de souffrance. À l’occasion de la fondation de l’État hérétique, les juifs fidèles à la Torah pleurent cette tentative d’extirper les enseignements de la Torah, de transformer les juifs en une « nation laïque » et de réduire le judaïsme au nationalisme.......Nous déplorons les tragédies que la révolution sioniste a provoquées chez les Palestiniens, notamment des déportations, l’oppression et la subjugation..Que nous méritions que cette année toutes les nations, en acceptant la souverainet

é divine, puissent se réjouir dans une Palestine libre et dans une Jérusalem libre! Amen. Offert par Netouré Karta International : www.nkusa.orglink

                                               


   

 


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FATHER OF SIONAZISJACOB HITLER

La prétendue ascendance juive d'Hitler: Une "explication" par la haine de soi
Une publication parue cette semaine a attiré mon attention. Il s’agit ni plus ni moins de la généalogie d’Adolf Hitler qui aurait des ascendants juifs !! Dans son article, Gilles Bonafi présente une fiche des Renseignements généraux que le magazine Sciences et Avenir a publié en mars 2009, et où on peut clairement lire le deuxième prénom d’Hitler : Jacob. Adolf Jacob Hitler serait le petit-fils de Salomon Mayer Rothschild. Cette information a été divulguée par deux sources de très haut niveau : Hansjurgen Koehler officier d’Heydrich, qui était lui-même l’adjoint direct d’Heinrich Himmler et Walter Langer le psychiatre qui a réalisé le profil psychologique d’Hitler pour l’OSS, les services secrets US pendant la Seconde Guerre mondiale.
SOURCE ;alterinfo

Archives

18 décembre 2010 6 18 /12 /décembre /2010 23:01

États-Unis : les lobbyistes ont acheté le Congrès
par Lindsay Renick Mayer

Si d’un point de vue démocratique, le Congrès des Etats-Unis est l’institution la plus corrompue du monde, il n’en est rien au plan pénal. C’est en toute légalité que des groupes d’intérêt ont dépensé 32 523 dollars par jour de session et par parlementaire pour acheter leurs votes. Ce qui ailleurs est jugé comme une activité criminelle est admis comme un simple business dans un pays qui refuse la notion d’intérêt général et fonde la représentativité parlementaire sur des coalitions d’intérêts particuliers.


 


18 novembre 2010

Depuis
Californie (Etats-Unis)

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 Etats-Unis

ONG
 Projet censuré

Thèmes
 USA : Politique intérieure

Les « intérêts spéciaux » [1] ont versé plus de 3,2 milliards de dollars aux lobbyistes de Washington en 2008, plus que pour toute autre année ayant fait l’objet d’études, informe une ONG, le Center for Responsive Politics. [2] Ce chiffre représente une augmentation record de 13,7 % par rapport à 2007, où l’on avait déjà dépensé 7,7 % de plus qu’en 2006.

Le Centre calcule que les groupes d’intérêt ont dépensé en lobbying 17,4 millions de dollars par jour de travail parlementaire en 2008, soit en moyenne 32 523 dollars par jour et par législateur.
Sheila Krumholz, directrice du Centre, indique : « Le gouvernement fédéral distribue des milliards chaque jour ; cela représente un travail sûr pour les agents capables de décrocher une part du gâteau au profit des grandes sociétés et des secteurs d’activité. »

Les groupes d’intérêt des industries de la santé ont dépensé plus que tout autre secteur économique en lobbying fédéral. L’« investissement » de 478,5 millions de dollars leur vaut la palme pour la troisième année consécutive. Ils dépassent le secteur financier (avec compagnies d’assurances et immobilier), qui a déboursé 453,5 millions dans les activités de lobbying.

L’industrie des produits pharmaceutiques/santé a déboursé 230,9 millions de dollars, portant son total pour les onze dernières années à plus de 1,6 milliard. Elle est suivie, pour 2008, par le secteur très rentable des installations électriques, avec 156,7 millions ; puis les assurances, avec 153,2 millions, et enfin le pétrole et le gaz, avec 133,2 millions. Les groupes pro-israéliens, les entreprises de transformation d’aliments et l’industrie du pétrole et du gaz sont les secteurs qui ont le plus augmenté leur contribution au lobbying en 2008, en pourcentage par rapport à l’année précédente.

Le secteur financier, celui des assurances et les compagnies immobilières ont joué des coudes pour obtenir du Congrès une bonne part du paquet d’aide d’urgence de 700 milliards, approuvé fin 2008. La plupart des sociétés ayant réduit leur contribution au lobbying sont celles qui ont déposé leur bilan ou dont le contrôle est passé entre les mains du gouvernement fédéral, mettant un terme à leurs activités de lobbying.
« Bien que certains intérêts financiers, de compagnies d’assurances et de biens immobiliers, se soient retirés l’an dernier, ils ont encore distribué plus de 450 millions de dollars pour influencer les politiques de marché.
Cet argent peut acheter une bonne dose d’influence, c’est une fraction de ce que récolte en échange le secteur financier avec le programme gouvernemental d’aide d’urgence », fait remarquer Krumholz.

Les associations liées aux marchés financier et immobilier, ainsi que les regroupements de propriétaires immobiliers figurent parmi les organisations ayant le plus augmenté leurs dépenses de lobbying en 2008 : l’Association nationale des agents immobiliers de 25%, passant de 13,9 à 17,3 millions, l’Association américaine des banquiers quant à elle déboursé 9,1 millions de dollars en 2008, soit 47 % de plus qu’en 2007.
Parmi les autres groupes industriels ayant davantage fait circuler les pots de vin en 2008 figurent : le Conseil privé de l’équité ; l’Association des banquiers hypothécaires des États-Unis et la Table ronde des services financiers.

La Chambre de commerce des États-Unis reste le premier investisseur en lobbying pour l’année 2008, avec près de 92 millions, soit plus de 350 000 dollars par jour ouvrable, et une augmentation de 73 % par rapport à 2007. Les associations patronales dans leur ensemble ont augmenté leurs dépenses de lobbying de 47 % entre 2007 et 2008.

Certaines industries semblent avoir opéré des coupes sombres dans ce genre de dépenses, mais n’ont pas pour autant totalement renoncé à ces pratiques. La contribution des compagnies automobiles a diminué de 7,6 %, passant de 70,9 à 65,5 millions de dollars, un net changement par rapport aux années précédentes puisque les fabricants et distributeurs d’automobiles avaient augmenté ce type de dépenses de 21 % entre 2006 et 2007. Entre 2007 et 2008, l’Alliance des fabricants d’automobiles, qui avec les « trois grands de Détroit » (General Motors, Ford et Chrysler) a été auditionné par le Congrès pour demander de l’aide ; a rabaissé ses frais de lobbying de 43 %, soit un total passant de 12,8 à 7,3 millions de dollars. Seul Ford a légèrement accru ses dépenses, mais seulement de 8 % (de 7,1 à 7,7 millions).

Parmi les entreprises de lobby basées à Washington, Patton Boggs a fait état des revenus, en lobbying déclaré, les plus élevés pour la cinquième année consécutive : 41,9 millions de dollars, ce qui représente une augmentation de plus de 20 % par rapport à 2006. Parmi les clients les plus généreux de l’entreprise figurent Cerberus Capital Management, le fabricant de sucreries et d’aliments pour animaux Mars, le groupe de communications Verizon, les groupes pharmaceutiques Bristol-Myers Squibb et Roche, ainsi que l’Association américaine pour la justice (auparavant connue sous le nom d’Association des avocats plaideurs des Etats-Unis).

Mise à jour de Lindsay Renick Mayer (de Open Secrets.org)

On dirait une petite annonce : « Licencié et en quête d’emploi ? L’industrie du lobby a besoin de vous ! » Depuis que nous avons publié cet article sur OpenSecrets.org en janvier 2008, l’industrie du lobbying n’a cessé de croître, alors même que les autres entraient en récession, condamnant des centaines de milliers de citoyens états-uniens au chômage.
Cette croissance s’explique en partie, justement, par la récession économique : de nombreux cadres recherchent l’aide du gouvernement pour remettre leurs entreprises à flots. D’autres tirent simplement les avantages qu’offrent les nombreux parachutages de paquets gouvernementaux. Tant qu’il existera un gouvernement fédéral qui distribue des fonds, les agents du lobbying augmenteront leurs dépenses d’année en année pour gagner les faveurs de ceux qui fabriquent les lois.

Nous voyons ce genre de dépenses grimper d’année en année —plus de cent pour cent sur les dix dernières années—, et le regain d’activité qui a caractérisé le premier trimestre de 2009 indique que la tendance se maintiendra dans un avenir proche. Se basant sur les dossiers du Bureau des registres publics du Sénat, le Center for Responsive politics (CRP) a constaté, entre janvier et mars, une croissance du lobbying, par rapport à la même période de l’année précédente, de l’ordre de 2,4 millions de dollars.
Les syndicats professionnels, organisations et entreprises ont versé, pour le premier trimestre 2009, au moins 799,7 millions de dollars aux marchands d’influence au Congrès des États-Unis, contre 797,2 millions pour le même trimestre 2008. L’augmentation peut sembler dérisoire au regard des milliards investis chaque année dans cette activité, mais en cette époque de turbulences économiques, il est indéniable que cela représente un fort courant de revenus pour une seule industrie.

Ceci dit, les industries ayant fait les gros titres de la presse sur la question des fonds demandés ou reçus du gouvernement fédéral, ont diminué leurs frais de lobbying durant le premier trimestre 2009, par rapport à la même période en 2008.
Les bénéficiaires des liquidités distribuées en vertu du programme de sauvetage des actifs financiers du gouvernement fédéral (Troubled Asset Relief Program, TARP) ont distribué moins d’argent à leurs agents qu’au cours de tout autre trimestre en 2008, peut-être parce qu’ils ont dû faire face aux nouvelles règles restreignant leurs contacts avec les fonctionnaires publics en charge du programme d’aide urgente.

Le CRP a constaté que les bénéficiaires du TARP ont dépensé 13,9 millions de dollars au premier trimestre 2009, contre 20,2 millions de janvier à mars 2008 et 17,8 millions au dernier trimestre 2008. Tandis que le gouvernement distribue des milliards, ces sommes semblent dérisoires en comparaison des avantages que récoltent les corporations. [3]

Sources :

Project Censored / Red Voltaire / Center for Responsive Politics.
Traduction Réseau Voltaire.

Nous remercions les contributions de :
Étudiants chercheurs : Alan Grady et Leora Johnson.
Tuteur : John Kramer, Ph.D., Sonoma State University.



Lindsay Renick Mayer
Les articles de cet auteur


Lindsay Renick Mayer
Les articles de cet auteur



Sur le même sujet, lire : « Ces intérêts privés qui gouvernent les États-Unis », par Arthur Lepic, Réseau Voltaire, 28 avril 2004.



[1] Note du traducteur : un euphémisme qui désigne les groupes de pression qui exercent leur influence sur les pouvoirs publics : le Congrès, la Maison-Blanche et les tribunaux.

[2] Open Secrets.org, “Washington Lobbying Grew to $3.2 Billion Last Year, Despite Economy”, par Lindsay Renick Mayer Center for Responsive Politics.

[3] Pour en savoir plus long sur le fonctionnement du lobbying aux États-Unis et le trafic d’influences, consultez le blog du CRP, sur : http://www.opensecrets.org/news/

 

http://www.voltairenet.org/article167029.html

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 21:22
Indibay
Dimanche 12 Décembre 2010


Wikileaks a conclu un accord avec Israël

Indibay, 7 décembre 2010


      Nous devons évidemment tous supporter WikiLeaks et son fondateur et porte-parole Julian Assange qui, dans cette sale guerre menée dans le monde entier par des États contre la transparence et la franchise, vient d'être arrêté en Grande-Bretagne. Mais, dans le monde de la politique, les choses ne sont malheureusement jamais aussi innocentes qu'elles n'y paraissent. Selon de nouvelles révélations, avant le dernier « câble gate, » Assange auraient conclu avec Israël un accord qui pourrait expliquer pourquoi, d’après le premier ministre israélien, les fuites « étaient bonnes pour Israël. »


      Quelques commentateurs, en particulier en Turquie et Russie, se demandent pourquoi les centaines de milliers de documents confidentiels divulgués par le site le mois dernier ne contiennent rien qui puisse embarrasser le gouvernement israélien, comme à peu près tous les autres États auxquels se réfèrent les documents. La réponse semble être un accord secret, conclu entre le « cœur et âme » de Wikileaks, tel que s’est humblement décrit une fois Assange lui-même (1), et des responsables israéliens, qui assurait que tous ces documents seraient « enlevés » avant le rendu public des autres.


      Selon un site Internet arabe de journalisme d’investigation (2), Assange a reçu de l'argent de sources israéliennes semi-officielles, et, lors d’un arrangement secret enregistré sur vidéo, leur a promis de ne publier aucun document pouvant nuire à la sécurité ou aux intérêts diplomatiques d'Israël.


      Selon les sources de l’article d'Al-Haqiqa, dans les tout derniers mois, devant le « leadership autocratique » et le « manque de transparence » d’Assange, d'anciens volontaires de Wikileaks ont quitté l'organisation.


      Lors d’une interview récente accordée au quotidien allemand Die Tageszeitung, l’ancien porte-parole de Wikileaks Daniel Domscheit-Berg a déclaré que lui et d'autres dissidents de Wikileaks s’apprêtent à lancer leur propre tribune de divulgation pour réaliser l’objectif initial de Wikileaks, de partage de fichiers sans limites. (3)


      M. Domscheit-Berg, qui est sur le point de publier un livre sur sa vie « à l’intérieur de Wikileaks, » accuse Assange d’agir comme un « roi, » contre la volonté des autres membres, en passant avec des organismes médiatiques des accords qui visent à créer un effet explosif, dont les autres de Wikileaks ne savent pratiquement rien ou rien du tout. (4)


      Par ailleurs, les initiés ajoutent que le vif intérêt d’Assange envers les scoops à gros titres signifie que Wikileaks n'est pas en mesure de se « restructurer » pour s’occuper de nouveaux intérêts particuliers. C’est-à-dire que de petites fuites pouvant avoir de l'intérêt pour des gens à un niveau local, sont actuellement négligées par égard aux grosses affaires. (5)


      Selon les sources d’Al-Haqiqa, Assange a rencontré des responsables israéliens à Genève plus tôt cette année et a conclu le pacte secret. Le gouvernement d'Israël a semble-t-il en quelque sorte découvert ou s'attendait à ce que soient ébruités un grand nombre de documents concernant les attaques israéliennes au Liban et à Gaza, respectivement en 2006 et 2008-9. Les sources ont ajouté que ces documents, qui provenaient dit-on principalement des ambassades israéliennes de Tel-Aviv et Beyrouth, auraient été retirés et possiblement détruits par Assange, la seule personne connaissant le mot de passe permettant de les ouvrir.


      Effectivement, les documents publiés semblent comporter un « vide » portant sur la période de juillet à septembre 2006, durant laquelle ont eu lieu les 33 jours de guerre au Liban. Est-il possible que, passant seulement leur temps à « jacasser » sur pratiquement toutes les autres questions moyen-orientales sans intérêt, les diplomates et responsables zuniens n'aient échangé aucun commentaire ou information sur cet événement crucial ?


      À la suite de la fuite (et même avant), le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré dans une conférence de presse qu'Israël avait « pris les devants » pour limiter les dommages causés par les fuites, ajoutant qu’« aucun document israélien confidentiel n’a été révélé par Wikileaks. » (6) À la même époque, lors d’une interview pour Time magazine, présentant Netanyahu comme un héros de transparence et d'ouverture, Assange a fait son éloge ! (7)


      Selon un autre article (8), un journal libanais de tendance gauche a rencontré deux fois Assange. Lui offrant « une grosse somme d'argent, » il a tenté de négocier un marché avec lui pour se procurer des documents relatifs à la guerre de 2006, en particulier le procès-verbal d'une réunion tenue à l'ambassade zunienne de Beyrouth le 24 juillet 2006. Cette réunion est largement considérée comme un « conseil de guerre » entre les parties israéliennes, zuniennes et libanaises qui ont joué un rôle dans la guerre contre le Hezbollah et ses alliés. Pourtant, les sources confirment que les documents reçus par les journalistes d’Al-Akhbar, concernant chaque jour de 2008 et d’après, ne contiennent rien de valeur. Tout cela ne fait qu’étayer les allégations d’un accord avec Israël.


      Pour finir, il pourrait être utile de souligner qu’Assange a pu faire ce qu'il dit avoir fait pour se protéger et assurer la divulgation des documents de manière à dénoncer l'hypocrisie zunienne, dont il se dit obsédé, « aux dépens d’objectifs plus fondamentaux. »



Notes


1) www.wired.com/threatlevel/2010/09/wikileaks-revolt/
(Les notes inédites sur la guerre en Irak ont déclenché une révolte interne chez Wikileaks)


2) www.syriatruth.info/content/view/977/36/
(Selon Daniel Domscheit-Berg, Assange a promis aux Israéliens ne pas publier leurs propres documents)


3) www.taz.de/1/netz/netzpolitik/artikel/1/vom-hacker-zum-popstar/
(À l’origine, Wilileaks voulait mettre autant d’information que possible à la disposition du public ; c’est devenu désormais un très puissant censeur)


4) www.spiegel.de/international/germany/0,1518,732212,00.html
(D’anciens militants de Wikileaks lancent un nouveau site de divulgation)


5) www.spiegel.de/international/germany/0,1518,719619,00.html
(Le porte-parole de Wikileaks démissionne : Seule option pour moi, un départ dans le calme)


6) www.haaretz.com/print-edition/news/netanyahu-wikileaks-revelations-were-good-for-israel-1.327773
(Selon Netanyahu, les révélations de Wikileaks ont été bonnes pour Israël... l’Iran menacerait le monde, comme le confirme le roi Abdallah d’Arabie saoudite... contrairement à ce que prétendent les 60 ans de propagande présentant Israël comme la plus grande menace... Netanyahu a ajouté qu'Israël avait pris les devants pour limiter les dommages causés par les fuites...)


7) www.time.com/time/world/article/0,8599,2034040-2,00.html


8) www.syriatruth.info/content/view/986/36/



Original : www.indybay.org/newsitems/2010/12/07/18665978.php
Traduction copyleft de Pétrus Lombard


Lundi 13 Décembre 2010

http://www.alterinfo.net/Wikileaks-a-conclu-un-accord-avec-Israel_a52582.html

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 22:16

 

Mardi 16 Novembre 2010


Pseudo-révélations du New York Times : des nazis s’étaient réfugiés aux USA
C’est désormais une technique parfaitement éprouvée : la publication d’un rapport confidentiel sert à masquer la vérité qu’il était censé éclairer.
Ainsi, le New York Times vient-il de publier en "une" un rapport du département US de la Justice, conservé secret depuis quatre ans, relatif à des criminels nazis réfugiés aux Etats-Unis.
Le rapport examine quelques dizaines de cas et apporte à leur sujet des détails susceptibles de frapper les esprits, comme la conservation d’un scalp de Joseph Mengele qui permit une identification ADN.
Sur le fond, la publicité accordée à ce rapport vise avant tout à présenter comme des cas individuels ce qui fut une politique systématique, ainsi que l’ont montré depuis longtemps de nombreux historiens.
Le Pentagone et la CIA ont d’une part recyclé de nombreux scientifiques nazis (Opération Paperclip), dont certain ont continué en toute impunité des programmes de recherche utilisant des méthodes criminelles (notamment en matière de guerre biologique et chimique), et d’autre part, ils ont recruté de nombreux criminels nazis pour réprimer par tous les moyens contre leurs adversaires politiques dans le monde (Opération Condor par exemple).
De son côté, l’URSS a également fait appel à des savants nazis, mais pour une courte période de transfert de technologie uniquement. Moscou n’a jamais autorisé de recherches utilisant des méthodes criminelles et a expulsé tous ces savant au bout de trois ans. L’URSS n’a jamais eu recours à des criminels nazis pour organiser de répression politique.
Et comme il s’agissait d’un système, la présence de nazis dans le dispositif impérial US s’est prolongée au-delà des générations. Ainsi, en 1986-87, George H. Bush (le père) et Ronald Reagan s’étaient-ils entourés de conseillers politiques nazis réunis au sein du Republican Heritage Groups Council. Plus récemment, les administrations Clinton et W. Bush (le fils) ont eu recours aux enfants de ces conseillers pour encadrer plusieurs gouvernements d’Europe centrale et orientale. Ainsi, le nazi ukrainien Lev Dobriansky fut conseiller de Reagan puis ambassadeur aux Bahamas, tandis que sa fille Paula Dobriansky —notoirement liée à la CIA— fut chargée au département d’Etat de placer la seconde génération dans les gouvernements est-européens de l’ère post-soviétique. Ce sont ces individus qui ont installé les prisons secrètes de la CIA dont l’existence a été révélée par le Conseil de l’Europe et où la torture est pratiquée.
Le rapport est également utilisé pour répandre des rumeurs, c’est-à-dire des imputations non-étayées, peut-être vraies, peut-être fausses. Ainsi, il « confirme » la culpabilité de banques suisses dans le vol des avoirs bancaires de victimes du nazisme… mais n’apporte aucun élément pour étayer cette prétendue « confirmation ». Jusqu’à preuve du contraire, ce vol n’est qu’une légende utilisée par des organisations sionistes pour racketter les banques suisses.
Une fois de plus, ce qui nous est présenté par la presse dominante comme une action de transparence relative au passé fait partie intégrante de la manipulation actuelle.
==
- « Nazis Were Given ‘Safe Haven’ in U.S., Report Says », par Eric Lichtblau, The New York Times, 13 novembre 2010.
- Document intégral Striving for Accountability in the Aftermath of the Holocaust sur le site internet du New York Times
- Version déclassifiée après avoir été expurgée, remise à l’institut National Security Archives (université de Georgetown)
Bibliographie
-  Secret Agenda : The United States Government, Nazi Scientists, and Project Paperclip, 1945 to 1990, par Linda Hunt (St Martin Press, 1991). Version française L’Affaire Paperclip - La récupération des scientifiques nazis par les Américains 1945-1990, de Linda Hunt (Stock, 1995).
- Operación Cóndor, Pacto criminal, par notre collaboratrice Stella Calloni (Fondo Cultural del ALBA, 2006)
- A propos des accusations non étayées lancées contre les banques suisses, lire : The Holocaust Industry : Reflections on the Exploitation of Jewish Suffering, par Norman G. Finkelstein (Verso, 2000). Version française : L’industrie de l’Holocauste : réflexions sur l’exploitation de la souffrance des juifs (La Fabrique, 2001)


Mardi 16 Novembre 2010


http://www.voltairenet.org/article167519.html http://www.voltairenet.org/article167519.html

http://www.alterinfo.net/Pseudo-revelations-du-New-York-Times-des-nazis-s-etaient-refugies-aux-USA_a51781.html


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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 22:12

Les Etats-Unis "refuge" pour criminels nazis


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Lundi 22 Novembre 2010


Les Etats-Unis "refuge" pour criminels nazis
L'administration américaine a tenté de dissimuler pendant quatre ans un rapport révélé par le New York Times qui explique comment les États-Unis ont passé, dans les années qui ont suivi la guerre, un "pacte avec le diable" et constitué un "refuge" pour criminels nazis.
L'accueil par les États-Unis de scientifiques allemands et autrichiens dans les années qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, pour accélérer la victoire contre le Japon dans un premier temps et pour que l'URSS ne les accueille pas dans un deuxième temps, est connu."

Pour autant les États-Unis, qui s'enorgueillissent de défendre les droits de l'Homme et la Démocratie, sont devenus, dans une certaine mesure, un refuge pour les persécuteurs également", écrit le Bureau des investigations spéciales (OSI) dans ce rapport.

Le rapport retrace le travail de l'OSI depuis sa création et lève une nouvelle fois le voile sur la "compromission éthique de la politique américaine dans l'utilisation d'anciens responsables nazis comme informateurs, pour leur programme spatial ou pour d'autres projets militaires secrets", explique Efraïm Zuroff, chef du département consacré à la traque des anciens nazis au centre Simon Wiesenthal.

Il est a déploré que ce rapport de plus de 600 pages rédigé en 2006 a mis quatre ans à être publié dans son intégralité.

Après un an de bataille réglementaire, le ministère a néanmoins fourni une copie largement censurée aux Archives de sécurité nationale après que celle-ci l'a menacé de poursuites judiciaires.

Au vu de la quantité de passages biffés, "d'anciens responsables de l'administration", selon les Archives, ont fini par le donner intégralement au New York Times.

"Maintenant que nous pouvons faire la comparaison entre le document censuré et le texte complet, il apparaît clairement que le ministère de la Justice cache des informations sans aucune justification juridique", a estimé David Sobel, avocat des Archives.

"Pour une administration et un ministre qui s'étaient engagés à un niveau de transparence 'sans précédent', il s'agit d'un exemple perturbant de la distance entre réalité et rhétorique", a-t-il ajouté dans un communiqué.

Le rapport atteste tout particulièrement à quel point ceux-ci ont été accueillis "sciemment" et la manière dont la CIA a utilisé les services d'anciens nazis à l'extérieur et à l'intérieur des États-Unis.
IRNA


La famille BUSH et les criminels NAZIS.
10.000 criminels nazis dans l'industrie de guerre américaine

En 1942, Allen Dulles, avocat et ami intime de la famille Bush, est chargé d'empêcher la presse de citer le nom de la famille après le constat officiel que «de grandes parties de l'empire Prescott-Bush ont opéré pour l'Allemagne nazie et ont contribué à l'effort de guerre allemand».(1) L'année suivante, il est nommé à la tête de l'OSS (service secret prédécesseur de la CIA). Il rencontre, en Suisse, l'adjoint de Himmler, Karl Wolff.(2) Ils élaborent trois projets pour faire passer des nazis aux USA.

Le premier projet de la CIA est le Displaced Persons Act, une campagne d'immigration qui fait entrer un demi-million d'Européens de l'Est aux USA entre 1948 et 1952. Parmi eux, 10.000 criminels de guerre nazis3: des officiers supérieurs de la Croix de Fer hon-groise, de la Légion bulgare, de l'Organisation des Nationalistes ukrainiens de Stephan Bandera, de la Légion lithuanienne et de la Brigade blanc-russe. La plupart ont créé des divisions de Waffen-SS et sauvagement massacré des communistes, des juifs et d'autres citoyens.4

 

Le Hongrois Laszlo Pasztor représentait le gouvernement du fasciste hongrois Ferenc Szalasi à Berlin pendant la guerre. En 1972, George H.W. Bush sr., alors président du conseil national des Républicains, le nomme président du Conseil républicain des Nationalités.5 Pasztor ouvre la porte aux criminels nazis est-européens. Comme Nicolas Nazarenko, officier des Waffen-SS en Roumanie et spécialiste des «interrogatoires» de prisonniers politiques.6 Ou Radi Slavoff, porte-parole d'Ivan Docheff, fondateur de la Légion bulgare. Ou Florian Galdau, aumônier de la Garde de Fer roumaine, qui se vante d'avoir aidé des milliers de criminels de guerre roumains à entrer aux USA. Walter Melianovich représente l'Association américano-belarusse, qui chante les louanges des bourreaux de la Brigade blanc-russe, une unité des Waffen-SS.7 Ce petit club devient en 1988 l'âme de la campagne électorale de George H.W. Bush pour les présidentielles. Slavoff est président des «Bulgares pour Bush», Galdau des «Roumains pour Bush» et Melianovich des «Ukrainiens pour Bush».


Projet Paperclip: guerre biologique et destruction massive

Dulles et ses amis du ministère de la Guerre mettent aussi au point un deuxième programme top-secret: le projet «Overcast», rebaptisé plus tard projet «Paperclip». Le but est de rechercher et de recruter pour l'industrie de guerre américaine des scientifiques nazis, spécialistes en aéronautique, en guerre biologique et chimique, en recherche nucléaire et en traitement de l'uranium.

Un document du 2 juin 1953 montre qu'à ce moment, au moins 820 nazis sont entrés aux USA via l'opération Paperclip. Parmi eux, le général-major nazi Walter Emil Schreiber, l'homme qui a expérimenté sur des prisonniers le gaz-gangrène, le virus du typhus, certaines drogues, l'eau glacée, les chambres de basse pression. Il est affecté à l'école de médecine de la Force aérienne au Texas. Le général-major Kurt Blome, spécialiste de la guerre biologique et des expériences avec le vaccin de la peste est embauché au département chimie de l'armée US.9

Werner Von Braun (à dr.) à Fort Bliss, Texas. Avec Walter Dornberger, il a bricolé les fusées V2 allemandes à Peenemunde. 20.000 prisonniers de guerre des camps de concentration de Dora et Nordhausen y ont perdu la vie. L'avocat de la famille Bush, Allen Dulles les embauche dans l'industrie de guerre américaine, ainsi que des milliers d'autres criminels nazis. Dornberger travaille chez Bell Aircraft (Bell Textron), Von Braun devient directeur du Marshall Space Flight Center de la Nasa. (Photo archives)

Werner Von Braun a travaillé à Peenemunde au projet des fusées V2 allemandes, dirigé par le général Walter Dornberger. On estime que la fabrication de ces fusées est responsable de la mort de 20.000 prisonniers des camps de concentration de Dora et Nordhausen. L'armée américaine fait venir aux Etats-Unis des tonnes de V2, des documents techniques et 1.200 spécialistes allemands en la matière. Dornberger travaille chez Bell Aircraft (Bell Textron) et collabore aux programmes de l'armée américaine. Von Braun devient même directeur du Marshall Space Flight Center de la Nasa.10

Le ministère de la Guerre fait ainsi entrer aux USA des experts en guerre biologique et en armes de destruction massive, qui avaient testé leur «spécialité» au service d'Hitler, sur des millions de gens. Ils collaborent au développement d'armes biologiques que les USA utiliseront contre la Grèce, la Corée et le Vietnam. Le club des amis de George H.W. Bush est également actif dans ces milieux. Pasztor, Nazarenko et Melianovich font partie du lobby de l'armement «Coalition pour la Paix par la Force» du Conseil de Sécurité américain (ASC). L'ASC est une initiative militaro-industrielle lancée entre autres par Aircraft Industries Association, Standard Oil, Honeywell, U.S. Steel et United Fruit. L'ASC milite ouvertement pour «une offensive nucléaire surprise contre l'Union soviétique».11 Après le 11 septembre, ils atteignent enfin leur but: la chambre et le sénat américains approuvent l'usage premier et unilatéral de l'arme nucléaire comme politique officielle.

Opération Sunshine: spécialistes de la guerre contre le terrorisme

La pièce maîtresse d'Allen Dulles est l'Opération Sunshine. Reinhard Gehlen était le chef du réseau d'espionnage allemand en Union soviétique (Fremde Heere Ost) et donc le plus haut officier de renseignements d'Hitler sur le Front de l'Est. Il obtenait ses informations en interrogeant férocement les prisonniers de guerre. Tortures, mauvais traitements et meurtres ordonnés par Gehlen ont coûté la vie à 4 millions de prisonniers de guerre soviétiques.12 Il a proposé aux Américains une alliance contre le communisme et leur a remis une liste d'agents nazis. Le 22 août 1945, l'avion personnel du général Smith l'amène aux Etats-Unis. Pendant dix ans, la CIA a dépensé au moins 200 millions de dollars et a payé 4.000 agents clandestins à plein temps pour faire tourner le réseau Gehlen au profit des Américains.13

Le SS Sturmbannführer Aloïs Brunner était un expert en déportation de «terroristes»: communistes, dirigeants syndicaux et juifs. Il était l'architecte des ghettos et des convois vers les camps de concentration. On le considère comme directement responsable de la mort de 128.500 personnes.14

La CIA met ces experts de la «lutte contre le terrorisme» au travail à Fort Bragg. C'est de là que George H.W. Bush dirige lui-même toutes les opérations secrètes de la CIA, sous le nom de «contre-terrorisme».15 Pendant un demi-siècle, ces nazis ont dû travailler en secret à Fort Bragg, dans la Nasa, dans le complexe militaro-industriel, dans le lobby de l'armement et dans la CIA. Ils ont développé des concepts comme la «guerre contre le terrorisme» et la «lutte de libération contre les Etats-voyous». Après la chute de l'Union soviétique en 1989, ils ont crié victoire une première fois. Et une deuxième fois après le 11 septembre 2001.

Car c'est à ce moment que leurs amis Bush, Cheney et Rumsfeld ont décidé de faire de la «guerre préventive», de «l'offensive nucléaire» et de la «répression du terrorisme intérieur» la politique officielle des USA.

 

1 Carla Binion, Nazis and Bush family history, Online Journal, 21.12.00. · 2 Andreas von Bülow, In Namen des Staates. Piper Verlag, 2002, blz. 377. · 3 Christopher Simpson, Blowback: America's recruitment of nazis and its effects on the Cold War. Collier Books, 1989, pp. 201-202, 215-216 · 4 Russ Bellant, Old Nazis, the New Right and the Reagan Administration. Political Research Associates, 1989, pp. 10-11. Ook op www.skepticfiles.org · 5 John Loftus, Mark Aarons. The Secret War Against the Jews. St Martin's Press, 1997. · 6 Christopher Simpson, o.c., pp. 273-274 · 7 Russ Bellant, o.c., pp. 10-17 · 8 Carla Binion, Nazis and the Republican Party, Online Journal, 28.01.00. · 9 Covert Action, Special: nazis, the Vatican, and CIA, 25/'86., pp. 23-26 · 10 Simpson, o.c., pp. 27-31. Robert Sherill, www.texas.observer.org · 11 Russ Bellant, o.c., Part II, p. 4 · 12 Simpson, o.c., p. 44 · 13 Simpson, o.c., p. 53 · 14 Simpson, o.c., p. 248 · 15 Simpson, George Bush Takes Charge. Covert Action Quarterly, nr. 58.


Programmeur des Illuminati et Antichrist

source:
http://desirsdavenir31100.over-blog.com/article-35244212.html


Lundi 22 Novembre 2010
http://www.alterinfo.net/Les-Etats-Unis-refuge-pour-criminels-nazis_a51948.html
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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 14:08

L’Opinion Publique Américaine Et La Relation Spéciale Avec Israël

« …Dans cette enquête réalisée en Juin 2010, une nette majorité d’Américains (56%) déclaraient que si Israël bombardait les installations nucléaires de l’Iran et que si l’Iran répliquait par des représailles contre Israël et que les deux entraient en guerre, les Etats Unis ne devraient pas engager leurs forces militaires dans le conflit aux côtés d’Israël contre l’Iran…»
L’Opinion Publique Américaine Et La Relation Spéciale Avec Israël

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Obama Gang

L’Opinion Publique Américaine Et La Relation Spéciale Avec Israël

« …Dans cette enquête réalisée en Juin 2010, une nette majorité d’Américains (56%) déclaraient que si Israël bombardait les installations nucléaires de l’Iran et que si l’Iran répliquait par des représailles contre Israël et que les deux entraient en guerre, les Etats Unis ne devraient pas engager leurs forces militaires dans le conflit aux côtés d’Israël contre l’Iran…»


Manifestation américaine contre Israël 2010
Manifestation américaine contre Israël 2010

On ne peut remettre en question le fait que les US entretiennent avec Israël une relation sans équivalent dans l’histoire moderne. Washington fournit à Israël un soutien diplomatique constant quasi inconditionnel et plus d’aide étrangère qu’à tout autre pays. En d’autres termes, Israël obtient cette aide même s’il commet des actes auxquels s’opposent les US tel que la construction de colonies. De plus, Israël est rarement critiqué par les responsables américains et certainement pas par quiconque aspire à une haute position. Souvenez vous de ce qui est arrivé l’année dernière à Charles Freeman qui a du retirer sa candidature au poste de directeur du Conseil de Sécurité Nationale parce qu’il avait critiqué certaines politiques israéliennes et mis en doute les mérites de cette relation spéciale.

Steve Walt et moi-même avons affirmé qu’il n’y a pas de justification stratégique ou morale pour cette relation spéciale et que c’est largement du à l’énorme influence du Lobby d’Israël. Ceux qui critiquent nos affirmations maintiennent que le lien extrêmement étroit entre les deux pays résulte du fait que la plupart des Américains ressentent un attachement spécial à Israël. Le peuple américain affirment-ils est profondément engagé à fournir un soutien généreux à Israël et par conséquent les politiciens de tous bords non pas le choix si ce n’est de soutenir cette relation spéciale.

Le Chicago Council on Global Affairs vient juste de publier une importante étude sur comment pensent les américains en matière de politique étrangère. Elle se base sur un sondage effectué auprès de 2500 Américains à qui on a posé une grande variété de questions dont certaines ont une incidence sur Israël. Leurs réponses disent clairement que la plupart des Américains ne sont pas profondément attachés à Israël de manière significative. Il n’y a pas d’histoire d’amour entre le peuple américain et Israël.

Cela ne veut pas dire qu’ils sont hostiles à Israël car ils ne le sont pas. Mais il n’y a pas de preuve soutenant l’affirmation que les Américains ressentent à l’égard d’Israël un lien si fort que leurs dirigeants ne peuvent faire autrement que d’entretenir une relation spéciale avec Israël. S’il y a quelque chose d’évident c’est bien le fait que si on appliquait la façon de voir des Américains, les US traiteraient Israël comme un pays normal en gros de la même manière qu’ils traitent d’autres démocraties telles la Grande Bretagne, l’Allemagne, l’Inde et le Japon.

Examinons certains des principaux résultats de cette étude :

« Contrairement à la position officielle US adoptée de longue date, moins de la moitié des Américains se montrent prêts à défendre Israël même contre une attaque non provoquée d’un voisin. Interrogés pour savoir s’ils favoriseraient l’utilisation de troupes américaines dans le cas où Israël serait attaqué par un voisin, seulement 47% disent être favorables alors que 50 % disent qu’ils s’y opposeraient…Cette question a aussi été posée de façon légèrement différente dans des sondages en 1990 et 2004 (si des forces arabes envahissaient Israël). Dans aucun de ces sondages il n’y avait une majorité soutenant une utilisation unilatérale implicite des troupes US. »

Les Américains «semblent également être très vigilants pour ne pas être entraînés dans un conflit causé par une attaque israélienne contre les installations nucléaires de l’Iran. Dans cette enquête réalisée en Juin 2010 une nette majorité d’Américains (56%) déclaraient que si Israël bombardait les installations nucléaires de l’Iran et que si l’Iran engageait des représailles contre Israël et que les deux entraient en guerre, les Etats Unis ne devraient pas engager leurs forces militaires dans le conflit au côté d’Israël contre l’Iran. »

« Tandis que les Américains ont un fort sentiment négatif sur l’Autorité Palestinienne… une grande majorité d’Américains (66%) préfèrent ne pas prendre partie dans le conflit ».

« Il y a une réelle inquiétude quant à la direction prise dans les relations avec Israël. Bien que 44% disent que ces relations avec Israël « restent à peu prés identiques » un très haut pourcentage (38%) pense qu’elles « empirent » et seulement 12% pensent qu’elles « s’améliorent ».

« Les Américains ne soutiennent pas les colonies en Cisjordanie un important point de blocage dans le conflit avec 62% disant qu’Israël « ne devrait pas construire ces colonies ».

Finalement seuls 33% des sondés pensent qu’Israël est « très important » pour les Etats Unis, tandis que 41 % disent qu’il est « quelque peu important ». Cela vaut aussi la peine de noter que sur la liste des pays considérés comme « très important » pour les US, Israël arrive en 5ème position après la Chine, la Grande Bretagne, Le Canada et le Japon. Bien sûr, tous ces pays ont une relation normale avec les Etats Unis, pas une relation spéciale comme celle qu’a Israël avec Washington.

Les informations fournies par les données du Chicago Council sont en cohérence avec celles que Steve et moi-même avions présentées dans notre livre et dans d’innombrables débats publics. L’histoire reste la même.

A la base c’est le Lobby qui est largement responsable de la relation spéciale avec Israël, ce qui est néfaste pour les deux pays.

Alan Dershowitz a dit fort à propos :

« ma génération de Juifs… est devenue partie prenante de ce qui est peut être le lobbying et le travail de récolte de fonds le plus efficace dans l’histoire de la démocratie. »

John Mearsheimer - 19/09/2010

Article en anglais

Sur Livre de John Mearsheimer et Stephen Walt « Le Lobby Israélien »



Lundi 20 Septembre 2010
Mireille Delamarre traduction



Dans la même rubrique :
1 2
http://www.planetenonviolence.org/L-Opinion-Publique-Americaine-Et-La-Relation-Speciale-Avec-Israel_a2276.html
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6 février 2010 6 06 /02 /février /2010 11:21

CHEZ DAILYMOTION, LA POLICE DE LA PENSÉE FAIT LE MÉNAGE
Le PDG de Dailymotion est l’ancien directeur de campagne électorale de Sarkozy…. alors vous croyez quoi ? Qu’on allait vous laisser dire ce que vous voulez ? Bienvenue dans la réalité du Net où la liberté d’expression appartient à celui qui possède les tuyaux… comme dans la vraie vie d’ailleurs, où ne peuvent s’exprimer que ceux qui ont accès aux médias, qui possèdent une presse d’imprimerie ou un émetteur radio.
Il serait peut-être temps de penser à cette vieille idée : appropriation des moyens de production par le peuple. Parce que tant qu’on continuera à dépendre du bon vouloir des MM. Bouyges, Sarkozy, Google et Nasdaq pour notre communication, on sera toujours à la merci de leur censure et leur manipulation…
CENSURE CHEZ DAILYMOTION
[Blueman - 04/02/2010]
Depuis plus d’une semaine une trentaine de personnes ont vu leurs comptes supprimés définitivement, avec en totalité plus de 4000 vidéos, censurer sans vraiment une raison valable à part celui de rayer la libre expression et une véritable informations, ceci est un énorme danger pour notre liberté.. Cela nous concerne tous,
Voici des liens que vous pourrez consulter :

http://www.ubest1.com/index.php?option=com_seyret&Itemid=27&task=commentaire&nom_idaka=5056&anarana=video&ecrit=NiZuB_BlaBla&vi=NiZuB_BlaBla_1265203497_video.flv
http://www.blueman.name/Des_Videos_Remarquables.php?NumVideo=559


http://libertesinternets.wordpress.com http://libertesinternets.wordpress.com
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8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 22:45

Le fielleux Moubarak ne réussit qu’à susciter une crise des relations publiques envers l’Egypte et envers sa personne.


Les crimes de Moubarak font honte au peuple égyptien ainsi qu'à tous les Arabes ; ils seront inscrits de manière indélébile dans l'histoire du Moyen-Orient. Qui aurait pensé qu'un homme de son expérience serait visiblement tombé aussi bas et aurait encouragé massivement le ridicule et le dégoût?

Stuart Littlewood rend hommage à la générosité sincère, à la morale humaine et au sens de l'honneur des hommes et femmes courageux du convoi d’aide Viva Palestina, qui est arrivé à Gaza malgré les sales coups, la méchanceté et la brutalité du sénile Pharaon égyptien, Hosni Moubarak et de ses hommes de main.
..............................................................
Ce fut une mauvaise semaine pour les forces des ténèbres qui s’attaquent continuellement à la Terre Sainte.

Hosni Moubarak, le Président égyptien, a touché le fond et a suscité une forte indignation en raison de l’ignoble intimidation qu’il a exercée à l’encontre du convoi Viva Palestina qui se rendait à Gaza; celui-ci qui avait progressé pendant des semaines et parcouru des milliers de kilomètres à travers de nombreux pays pour apporter une aide médicale et d'autres secours à des femmes et à des enfants cruellement isolés du monde et vivant sous les éternelles bombes meurtrières lancées par Israël.

Les recours à de sales ruses par M. Moubarak et ses lieutenants, qui à plusieurs reprises ont retardé le convoi alors qu’il était à seulement quelques heures de sa destination, l'obligeant à revenir sur ses pas et à faire un voyage dangereux et inutile par mer sous la menace des canonnières israéliennes, engendrant d’importants coûts supplémentaires pour la mission humanitaire, puis le confrontant à 2.000 policiers anti-émeute, l’ont mis lui et son régime pourri à l’index. En d'autres termes, très loin en dehors des critères acceptables de la décence.

Les crimes de Moubarak font honte au peuple égyptien ainsi qu’à tous les Arabes, et seront inscrits de manière indélébile dans l'histoire du Moyen-Orient. Qui aurait pensé qu'un homme de son expérience serait visiblement tombé aussi bas et aurait encouragé massivement le ridicule et le dégoût?

Face à tous ces obstacles, des hommes et des femmes magnifiques participant au convoi Viva Palestina, ont relevé le défi de splendide manière et ont donné tout son sens à l'hymne « Nous vaincrons. »

Tous ont bien surmonté. Ils ont surmonté toutes les chicanes mesquines que les répugnants vautours du Moyen-Orient pouvaient lancés à leur encontre.

Et avec leurs cœurs généreux, leur morale humaine et leur sens de l'honneur, les membres de Viva Palestina ont donné un cours de grand maître sur le courage authentique et l’unité multiculturelle dans les dents de l’hostilité injustifiée.

Le directeur du convoi George Galloway fut impressionnant aussi. Le député britannique, considéré comme un renégat à Westminster, une fois de plus, s'est révélé avoir une tête et des épaules au-dessus des pygmées du gouvernement britannique, quand il s'agit de «faire l’action juste».

En route, ils ont tous reçu une aide à toute épreuve de la part de nombreuses autorités qui ont coopéré de manière exemplaire. L’Égypte est priée de prendre des notes.

Comment Moubarak en est-il arrivé là? Il pourrait commencer par demander pardon, non seulement au convoi humanitaire et aux enfants souffrants qu’e ce dernier tentait d'atteindre, mais aussi à la communauté internationale dont les yeux ont été ouverts par cette épopée, par l’expédition à cours d’argent en raison du blocus, et qui désormais le voit lui et ses semblables avec mépris.

Et il devrait implorer le pardon de Dieu.

Le summum de l’intention malfaisante de Moubarak est la construction du mur de fer le long de la frontière de Gaza, qui menace la survie même des Palestiniens et qui a été surnommé le « mur de la mort ». Il faudrait parcourir un long chemin pour restaurer la crédibilité de l'Egypte et sa propre influence quand bien même ferait-elle une spectaculaire volte-face et la tiendrait-elle - une telle démarche étant un signe de force et non de faiblesse.

Stuart Littlewood est l'auteur du livre Radio Palestine Libre, qui raconte le sort des Palestiniens sous occupation. Pour plus d'information rendez-vous à cette adresse http://www.radiofreepalestine.co.uk/.

Traduction CCY

Lien de l'article en anglais: http://www.alterinfo.net/Spiteful-Mubarak-succeeds-only-in-creating-a-PR-disaster-for-Egypt-and-himself_a41155.html


http://www.alterinfo.net/Le-fielleux-Moubarak-ne-reussit-qu-a-susciter-une-crise-des-relations-publiques-envers-l-Egypte-et-envers-sa-personne_a41191.html
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26 décembre 2009 6 26 /12 /décembre /2009 14:19

LE CAIRE — Un convoi d’aide destinée à la bande de Gaza, mené par le député britannique George Galloway, ne sera pas autorisé à entrer en Egypte par le port de Noueiba (mer Rouge), la route la plus directe, a annoncé jeudi le ministère des Affaires étrangères égyptien.

Le convoi, environ 250 camions chargés d’aides européennes, turques et arabes - de la nourriture et du matériel médical -, est arrivé mercredi en Jordanie en provenance de Syrie et se dirigeait au port jordanien d’Aqaba, sur la mer Rouge, pour entrer en Egypte via le port de Noueiba.

Il n’y aura “pas d’entrée par Noueiba. L’entrée peut seulement se faire par Al-Arich”, sur la côte méditerrannéenne, a dit à l’AFP le porte-parole du ministère égyptien Hossam Zaki.

Pour entrer par Al-Arich, le convoi devra contourner la péninsule du Sinaï, et passer par le Canal de Suez avant d’atteindre la côte méditerranéenne.

Dans un communiqué, le ministère a affirmé que: “le passage du convoi dans la bande de Gaza le 27 décembre était le bienvenu, à condition d’obéir aux mécanismes mis en place pour les convois d’aide au peuple palestinien, notamment l’entrée des convois par le port d’Al-Arich”.

Le terminal de Rafah, géré par l’Egypte, est le seul donnant accès au territoire palestinien qui ne soit pas contrôlé par Israël.

Le député britannique George Galloway a exhorté l’Egypte à faciliter le passage du convoi.

En mars, M. Galloway avait remis plusieurs milliers de dollars et des dizaines de véhicules au gouvernement dirigé par le mouvement islamiste palestinien à Gaza où il était arrivé avec un convoi d’aide.

Israël et l’Egypte ont considérablement réduit le mouvement de et vers la bande de Gaza depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en juin 2007.

En dépit de la victoire du Hamas aux législatives palestiniennes de 2006, le mouvement figure toujours sur les listes d’organisations terroristes dressées par l’Union européenne et des Etats-Unis.

A lire aussi :
  • L'horreur: Israël face aux crimes de guerre
  • http://queveuxtu.com/actualites-arts-cultures/convoi-daide-destinee-a-gaza-bloque-par-legypte.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+queveuxtu+%28QUEVEUXTU%29
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25 décembre 2009 5 25 /12 /décembre /2009 16:15

Les Occidentaux font la sourde oreille aux appels de pression contre "Israël"

ien n'y fait, les grandes puissances occidentales restent indifférentes face aux appels de sanctions ou au moins de pressions contre "Israël", pour l'amener à suspendre son blocus contre la Bande de Gaza.      
Quant bien même ces appels émanent d'acteur crédible, connu pour leur objectivité.
C'est encore le cas, une énième fois, face aux implorations du très obstiné rapporteur spécial de l'ONU sur les Droits de l'homme dans la Bande de Gaza, Richard Falk, lequel a insisté sur la nécessité que les pays occidentaux fassent pression, voire imposent des sanctions contre l'entité sioniste pour l'obliger à lever le blocus imposé contre cette région et qui selon ses termes "nuit à plus d'un million et demi de Palestiniens, dont la moitié sont des enfants".
Pourtant, ce professeur émérite de droit international à l'université de Princeton a lancé la sonnette d'alarme, en dressant un bilan affilgeant de la situation dans la Bande de Gaza un an après l'offensive meurtrière israélienne qui a fait 1400 martyrs  et 5000 blessés. Évoquant " une détérioration morale et physique des milliers de Palestiniens qui souffrent de graves pénuries en vivres et en médicaments".
Quoique Falk, en fonction de sa mission onusienne s'attelle à dévoiler les exactions israéliennes, mais il n'arrive pas à arracher une condamnation internationale officielle, ce dont il déplore, accusant  "  un échec  tragique des puissances occidentales et des Nations Unies d'assumer leurs responsabilités".

Appréhendant ce qu'il considère être des similitudes dans le comportement israélien avec "le nazisme qui punissait collectivement les Juifs", en allusion à leur enfermement dans des camps de concentration (qui ressemblent à la bande de Gaza, selon certains), il ne parvint toujours pas à trouver bon entendeur à sa cause au sein des gouvernements occidentaux.
Sur le terrain, c'est le contraire qui se prépare. Les puissances occidentales sont en train de coordonner étroitement leurs efforts pour durcir l'enfermement de la Bande de Gaza, en voulant rendre difficile la construction des tunnels creusés tout au long de la frontière avec l'Égypte. Américains et Français en particulier s'attellent à aider les Égyptiens à y dresser un mur d'acier.   
Quelques jours avant Falk, un collectif de 16 ONG avait accusé la Communauté internationale d'avoir trahi le peuple palestinien, en restant impassible face à ce qui se passe dans la bande de Gaza. À l'instar de Falk, il s'est lui aussi adressé aux pays occidentaux, leur demandant de dépêcher sur place leurs chefs de la diplomatie pour se rendre compte par eux-mêmes de l'impact du blocus". En vain.  
Les responsables occidentaux ne se dirigent nullement vers la bande de Gaza, sans obtenir de feu vert de la part des autorités israéliennes. Lesquelles ne l'accordent qu'au compte-goutte. Et  quand bien même ils s'y rendent, c'est pour exercer davantage de pressions sur eux et leur exiger davantage de concessions. Là aussi, en vain.
Malgré deux années et demi de blocus, et une guerre féroce de 22 jours, force est de constater que les Palestiniens de la bande de Gaza n'ont pas fléchi. Le détenu israélien n'a pas encore été relâché. Le Hamas est toujours au pouvoir.
Pour eux, la résistance est plus que jamais un choix essentiel. Elle l'est d'autant plus que la "Justice internationale" est impuissante à leur rendre justice!


http://www.almanar.com.lb http://www.almanar.com.lb

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25 décembre 2009 5 25 /12 /décembre /2009 15:57

Elliot Abrams NéoCon Juif Sioniste Artisan Caché D’Une Confrontation Imminente Obama Iran


Pendant 8 ans, sous Bush II, Abrams a été le principal architecte clandestin de la politique étrangère belliqueuse US au Moyen Orient. Actuellement il mène, avec succès, une campagne agressive pour faire adopter par l’Administration Obama la ligne dure du gouvernement Likoud de Netanyahou contre l’Iran.

Elliot Abrams NéoCon Juif Sioniste Artisan Caché D’Une Confrontation Imminente Obama Iran
Elliot Abrams est devenu « célèbre » sous l’administration Reagan et ses guerres sanglantes de proxies en Amérique Latine. Des dizaines de milliers de personnes au Salvador, au Guatemala, au Nicaragua et dans d’autres pays d’Amérique Latine ont été massacrés par des milices para militaires entraînées et financées par les US. Abrams en tant que vice secrétaire d’état aux droits de l’homme et plus tard vice secrétaire d’état pour l’Amérique Latine a été au centre de ces carnages. Abrams a balayé à l’époque d’un revers de main les accusations de complicité dans les massacres commis par le gouvernement militaire de droite au Salvador au début des années 80. Des centaines de travailleurs, de paysans et d’étudiants y ont été assassinés, leurs corps atrocement mutilés souvent jetés le long des routes ou dans des tas d’ordures. Son zèle pour encourager ce genre d’opérations l’a conduit à mentir sur ces opérations secrètes connues depuis comme le scandale de l' Iran –Contra. Plus tard il a plaidé coupable d’avoir trompé le Congrès sur cette affaire mais a été pardonné la vieille de Noêl 1992 par Bush I.

Elliot Abrams a fait sa réapparition en politique huit ans plus tard en devenant sous l’administration Bush II vice conseiller national à la sécurité en charge du Moyen Orient, une position idéale pour transformer le rêve sanguinaire des néocons au Moyen Orient en réalité, et faire avancer les intérêts d’Israël.

Elliot Abrams n’a jamais caché, comme de nombreux néoconservateurs américains, son entière dévotion à Israël, qu’il qualifie constamment d’état « juif ». Il est même allé jusqu’à exprimer publiquement son mécontentement à l’égard d'organisations chrétiennes américaines qui avaient adopté des positions plus nuancées sur Israël en exprimant de la sympathie pour les Palestiniens chassés de leurs maisons.

En 1997, Eliot Abrams a publié un livre intitulé « Faith or Fear : How Jews Can Survive In A Christian América » - « Foi ou Crainte : Comment Les Juifs Peuvent Survivre Dans Une Amérique Chrétienne » où il expliquait son engagement profond vis-à-vis du Sionisme, dénonçaient les Juifs qui épousaient des Chrétiennes et prenait violemment à partie les Chrétiens qui selon lui ne soutenaient pas suffisamment Israël.

Prenant la défense de l’état d’Israël, il a clairement manifesté sa totale soumission à l’idéologie politique sioniste :

« l’existence, la signification de l’état d’Israël pour le peuple juif ne peut pas être surestimé. Selon l’évaluation théologique et religieuse juive, l’Etat représente l’accomplissement de l’histoire juive, une validation du contrat (avec Dieu) et la réponse majeure créative à l’Holocauste ».

Abrams résumait là l’idéologie messianique nationaliste sioniste contestée depuis sa création par de nombreux Juifs croyants dont un grand nombre ont péri pendant le génocide juif commis par les Nazis et que les Sionistes se sont indument appropriés pour le manipuler à des fins politiques et faire du chantage à l'antisémitisme sur la scène internationale, sans parler de son exploitation financière éhontée auprès de l'Allemagne.

Les déclarations franches, directes d'Abrams concernant ses croyances religieuses - qu'on peut qualifier d’intégristes notamment sa position intransigeante sur les mariages de Juifs avec des Non Juifs – et son ardent soutien à Israël, font qu’on est en droit de sérieusement questionner son objectivité alors qu’il occupait un poste de haut responsable du gouvernement US en lien avec le Moyen Orient. Actuellement il a intégré le Council of Foreign Relations (CFR) comme analyste et nul doute que là aussi il utilise son poste pour y défendre les intérêts d’Israêl.

Depuis la fin de l’Administration Bush II, Abrams- comme les autres néocons- a mené un combat d’avant- garde contre toute initiative d’Obama pour faire pression sur Israël afin d’ obtenir de maigres «concessions », comme par exemple celle du gel de la colonisation. Abrams et ses comparses néocons ont depuis le début comme principal objectif de détourner l’attention d’Obama du conflit israélo palestinien et l’orienter vers une confrontation avec l’Iran.

Sur ce point, Abrams est clair, au lieu de continuer de faire « pression » sur la gouvernement Netanyahou, Obama doit adopter une « nouvelle approche » visant à relativiser les efforts de paix entre Israéliens et Palestiniens, et au lieu de cela se concentrer sur le fait « de contrer les desseins de ceux qui gâchent les efforts de paix ».

Dans un article écrit cet automne en collaboration avec Michael Singh «Spoilers : The End of The Peace Process » Abrams identifie clairement celui qui gâche ces efforts : l’Iran.

« En fomentant l’instabilité au Levant, et en mettant sur la défensive les dirigeants arabes qui cherchent un arrangement en les accusant de collaboration, Téhéran détourne l’attention d’Israël et affaiblit les états arabes sunnites qui ont dominé la région pendant cette dernière moitié de siècle » pouvait-on lire dans cet article.

Abrams recommande d’appliquer une pression très forte sur l’Iran «pour l’empêcher d’acquérir la capacité de fabriquer des armes nucléaires, provoquant une course aux armements au Moyen Orient qui multiplierait les problèmes de la région et l’insécurité d’Israël». Bien sûr Abrams ne fait aucune référence aux bombes nucléaires israéliennes qui depuis plusieurs décennies mettent en danger toute cette région.

« On affirme souvent que les progrès dans la résolution du conflit israélo palestinien soutiendront l’effort pour négocier avec Téhéran sur sa sortie du nucléaire, mais c’est mettre la charrue avant les bœufs. Le problème palestinien ne présente aucun intérêt pour l’Iran et il ne fait que de le manipuler pour faire avancer ses propres intérêts » ont écrit Abrams et Singh.

Pour eux, le véritable problème c’est «les ambitions nucléaires et hégémoniques de l’Iran». Abrams et Singh critiquent également le Hamas et le Hezbollah mouvements de résistance soutenus par Téhéran : « Parce qu’ils se déguisent en partis politiques, l’Occident est de plus en plus tenté de discuter avec eux ou de traiter leurs branches armées et politiques comme des entités différentes. » Abrams a été à l'origine de l'aide américaine apporté au régime collaborasioniste de Mahmoud Abbas pour former ses milices dont le principal objectif est d'arrêter, torturer les résistants palestiniens à l'occupation israélienne en Cisjordanie avec également l'aide financière de l'Union européenne.

Abrams a également concernant la Syrie une position interventioniste intransigeante. «Le rôle de la Syrie est le plus important, et les US, Israël et leurs alliés doivent obliger le régime d’Assad à choisir entre l’Iran et la communauté internationale. Obliger Damas à faire ce choix nécessitera de la part des US et des pays européens d’abuser de leur pouvoir bien au-delà de ce qu’ils ont été capables de faire ensemble par le passé ».

Depuis la prise de fonction d’Obama à la Maison Blanche, Abrams a rejoint dans les colonnes des journaux tout une ribambelle de journalistes néo conservateurs sionistes qui reprochent à Obama de faire pression sur Israël pour relancer le « processus de paix ». Il a joint sa voix à ce chœur partisan de l’hégémonie mondiale américaine qui présente Obama comme dangereusement naïf et manquant de direction morale.

Dans un article publié dans la National Review du 10 Novembre, intitulé « Dazed and Confused « Ebloui et Confus », Abrams a écrit qu’il a découvert lors d’un voyage en Israël fin octobre que « les Israéliens de tout bord politique ont admis être étonnés, perplexes, et confus par la politique de l’administration Obama ».

« La politique américaine sous Obama s’est alignée de façon curieuse et même surprenante sur les pires éléments de la politique arabe. Comme celle des Arabes elle est froide à l’égard d’Israël : malgré plusieurs visites dans la région le président a évité Israël et l’attitude distante de la Maison Blanche vis-à-vis de Netanyahou est évidente »

Abrams oublie de mentionner que le candidat à la présidentielle américaine, Barack Obama, avait fait une visite chaleureuse, très médiatisée en Israël lors de sa campagne l’année dernière où il avait réaffirmé son appui inconditionnel au droit à "l'auto défense" d'Israël - justification des guerres préventives israéliennes - et la nécessité d'une aide militaire américaine lui permettant de maintenir son hégémonie régionale.

Abrams demande à Obama de renvoyer George Mitchell l’actuel envoyé US au Moyen Orient, et accuse la politique d’Obama d’être responsable de la condamnation mondiale de l’attaque d’Israël contre Gaza l’année dernière, Israël ayant en outre été accusé dans le rapport Goldstone d’avoir commis des crimes de guerre à l’encontre de la population civile palestinienne de Gaza. Abrams omet de dire que l’administration Obama a critiqué le rapport Goldstone et refusé de le soutenir à l’ONU.

Abrams se lamente que l’opinion publique mondiale se soit refroidie à l’égard d’Israël et qu’il y ait des «dénonciations d’Israël sans mentionner les efforts pour empêcher les responsables israéliens de parler sur des campus et même de les emprisonner en Europe… »

« La raison est évidente. Comme les Etats Unis, l’ami le plus proche d’Israël, se tient à distance d’Israël depuis la prise de fonction de l’administration Obama, les Européens se sont éloignés encore plus. Ils ont interprété l’attitude froide américaine comme une autorisation, voire même un encouragement, pour condamner l’état juif, et l’ont fait avec enthousiasme »

Abrams s’est acharné contre Obama dans un autre article du 30 Novembre intitulé «People not Placards » où il fustige les efforts d’Obama pour discuter avec ses adversaires comme étant autant- de tentatives folles de « discuter, faire l’apologie, éviter les frictions, se montrer humble, aller vers des régimes tyranniques méprisés auparavant. » Il se plaint également qu’Obama se soit engagé dans une «diplomatie multilatérale ce qui veut dire des petites discussions avec des tortionnaires, prendre le thé avec des dictateurs, des négociations avec des régimes qui survivent simplement en ayant recours à une pression brutale – et cela veut dire mettre de côté de tels faits déplaisants pour rallier des votes à l’ONU et obtenir un consensus ».

Les attaques continuelles portées par les néocons, dont Abrams, semblent avoir eu un effet sur Obama : escalade de la guerre en Afghanistan et au Pakistan, ordre donné récemment par Obama de bombarder les insurgés au Yémen. Dorénavant, l’administration Obama est prête à intervenir militairement là où bon lui semble comme l’a proclamé Obama lors de son discours prononcé pour recevoir le prix Nobel de la «paix ».

Dans ce discours d’Obama du 10 décembre on a pu constater à quel point la campagne de dénigrement d’Abrams et ses zélotes de néocons avait finalement porté ses fruits. En décrivant les inquiétudes des US à l’égard des armes atomiques, Obama a accusé l’Iran et la Corée du Nord de faire tout ce qu’ils pouvaient pour « déjouer le système » ajoutant que « ceux qui se soucient de leur propre sécurité ne peuvent pas ignorer le danger d’une course aux armements au Moyen Orient et dans l’Est de l’Asie. Ceux qui recherchent la paix ne peuvent pas rester à ne rien faire alors que des nations s’arment pour une guerre nucléaire ».

Pour la première fois, ce discours marque nettement une néoconsionisation de la politique étrangère d’Obama.

Abrams peut dorénavant se réjouir d’avoir déjoué toute tentative de la part d’Obama de faire pression sur Israël pour résoudre le conflit israélo palestinien et de lui avoir finalement fait adopter son point de vue : d’abord s’occuper de l’Iran, position adoptée par le gouvernement Netanyahou de Tel Aviv. Les nouvelles sanctions contre l’Iran que prépare l’administration Obama - déjà docilement votées au Congrès américain, supplétif législatif américain du Lobby sioniste AIPAC- viendront le confirmer en début d’année prochaine.

Elliot Abrams, néocon juif sioniste, n’occupe plus aucune fonction au sein du gouvernement américain mais son activité clandestine se reflète désormais dans la politique étrangère US d’Obama que certains ont qualifié lors de son élection à la présidence de 1er président juif des Etats Unis. Obama a accédé au pouvoir propulsé par les milieux politiques juifs de Chicago : le Gang Sioniste de Chicago.


http://www.planetenonviolence.org/Elliot-Abrams-NeoCon-Juif-Sioniste-Artisan-Cache-D-Une-Confrontation-Imminente-Obama-Iran_a2082.html http://www.planetenonviolence.org/Elliot-Abrams-NeoCon-Juif-Sioniste-Artisan-Cache-D-Une-Confrontation-Imminente-Obama-Iran_a2082.html

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