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Noesam@Voila.fr

  • : sionazisme
  • : Tout Juif qui se respecte, religieux ou séculier, ne peut plus garder le silence, voir pire, soutenir le régime sioniste, et ses crimes de génocide perpétrés contre le peuple palestinien...La secte sioniste est à l’opposé du Judaïsme. .................... Mensonge, désinformation, agression, violence et désobéissance de la loi internationale sont aujourd’hui les principales caractéristiques du sionisme israélien en Palestine.
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Israèl est contre TORAH

*"Les sionistes me dégoûtent autant que les nazis."
(Victor Klemperer, philologue allemand d'origine juive, 1881-1960)

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L’initiative sioniste de proclamer l’État d’Israël constitue une révolte contre la volonté divine, contre la Torah, une révolte qui a engendré une vague interminable de violence et de souffrance. À l’occasion de la fondation de l’État hérétique, les juifs fidèles à la Torah pleurent cette tentative d’extirper les enseignements de la Torah, de transformer les juifs en une « nation laïque » et de réduire le judaïsme au nationalisme.......Nous déplorons les tragédies que la révolution sioniste a provoquées chez les Palestiniens, notamment des déportations, l’oppression et la subjugation..Que nous méritions que cette année toutes les nations, en acceptant la souverainet

é divine, puissent se réjouir dans une Palestine libre et dans une Jérusalem libre! Amen. Offert par Netouré Karta International : www.nkusa.orglink

                                               


   

 


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FATHER OF SIONAZISJACOB HITLER

La prétendue ascendance juive d'Hitler: Une "explication" par la haine de soi
Une publication parue cette semaine a attiré mon attention. Il s’agit ni plus ni moins de la généalogie d’Adolf Hitler qui aurait des ascendants juifs !! Dans son article, Gilles Bonafi présente une fiche des Renseignements généraux que le magazine Sciences et Avenir a publié en mars 2009, et où on peut clairement lire le deuxième prénom d’Hitler : Jacob. Adolf Jacob Hitler serait le petit-fils de Salomon Mayer Rothschild. Cette information a été divulguée par deux sources de très haut niveau : Hansjurgen Koehler officier d’Heydrich, qui était lui-même l’adjoint direct d’Heinrich Himmler et Walter Langer le psychiatre qui a réalisé le profil psychologique d’Hitler pour l’OSS, les services secrets US pendant la Seconde Guerre mondiale.
SOURCE ;alterinfo

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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 12:07
Le vrai antisémitisme



Avic
Mardi 9 Avril 2013

Le vrai antisémitisme
Le monde est aujourd’hui gouverné selon un seul critère : être ou ne pas être… antisémite. Tout dans les comportements et les aspirations humaines est désormais lu à travers ce concept. Progressivement, au fil des années, tous les sentiments humains se sont vus analysés à la lumière de ce critère. N’est pas antisémite ce qui, après un examen approfondi, a échoué à être caractérisé d’antisémite. Il y a eu captation, non seulement des actions humaines, mais aussi de la pensée et des émotions humaines au profit d’un système de pensée manichéen beaucoup plus facile à gérer.

L’antisémitisme, tel qu’il nous est présenté aujourd’hui, est un fourre-tout que l’on ne cherche même plus à examiner, tenant pour acquis que l’on en connait le contenu. Chercher à mettre son nez dans ce contenu peut lui-même être suspect. Suspect, cela veut dire que l’on peut être mis en cause et accusé d’un délit ou un méfait. Tout le problème est là. Aujourd’hui, l’antisémitisme se résume en un mot : tribunal. Ce qui semble être une dérive sociétale n’en est pas une. C’est quelque chose de voulu, et pas par ceux qu’on croit. Cela nous amène à nous poser un certain nombre de questions, essentiellement les trois classiques : qui, pourquoi, comment. En répondant au comment, c’est-à-dire comment est utilisé l’antisémitisme, on arrive aisément à répondre aux deux autres.

L’antisémitisme dont on parle aujourd’hui a des références historiques essentiellement européennes et russes. Elle ne concerne pas les autres parties du monde, même si des tentatives sont faites pour inclure des pays arabes dans ces références. La raison en est fort simple : on ne peut pas haïr un peuple que l’on ne connait pas. Pour les africains francophones, par exemple, un français est un français. Il ne distinguera pas un breton d’un auvergnat ou un protestant d’un catholique. Il en est de même pour les Chinois, les Japonais ou les Indous. L’antisémitisme ne pouvait donc se définir que dans les pays où il y avait des populations de confession juive. Il nous est présenté comme un sentiment général de rejet ou de haine envers ces populations juives. Cette haine, existe-t-elle aujourd’hui en France ou en Occident en général, comme semblent le sous-entendre certaines associations ? Pour mesurer la mise à l’écart d’une minorité, ou l’oppression dont elle est victime, le meilleur moyen est de regarder la composition de son gouvernement pour voir si le pourcentage de sa représentation correspond à sa population. Ensuite on peut vérifier si le nombre de postes administratifs attribués à cette minorité est en rapport avec ce qu’il représente quantitativement.. Dans le secteur privé, pour se rendre compte d’une discrimination, il suffit de comparer les chiffres des personnes en vue dans la société. Selon ces critères on peut constater aux Etats-Unis par exemple, une réelle discrimination des Noirs et des Hispaniques. En France la discrimination concernerait, dans ce cas, les noirs et les magrébins. Mais selon ces critères, il n’y a aucune discrimination vis-à-vis des juifs, ni aux Etats-Unis, ni dans aucun pays d’Europe. On ne peut penser qu’un peuple en hait un autre sans manifester aucune discrimination.

Si l’antisémitisme c’est la discrimination, la ségrégation, le rejet ou la haine des juifs, alors il n’y a pas d’antisémitisme en Occident. Ce serait même le contraire. Ce qu’il y a, en revanche, c’est le clanisme, sentiment commun à toute l’humanité. Le clanisme n’est pas le rejet de l’autre, mais un sentiment de solidarité envers un groupe. Il peut se manifester à l’échelon de la famille, de la cité, de la région ou du pays. Il peut aussi se créer à partir de critères de sentiment d’appartenance à un groupe se reconnaissant des points communs. Même si la race peut être un de ces critères, ce n’en est qu’un parmi des milliers d’autres. Un des exemples les plus spectaculaires du clanisme se retrouve chez les supporters des clubs sportifs. Le sentiment qui les domine est plus l’adhésion à leur club que la haine des autres, même si, lors de matchs, il peut y avoir des manifestations hostiles. Peut-on parler de haine contre les anglais lors d’un match France-Angleterre au cours duquel on entendrait des insultes? Y a-t-il haine entre Marseille et Paris quand ces deux villes se rencontrent pour en découdre au stade de France ? Non, bien sûr. Et on dira, ce n’est pas la même chose ; on ne peut pas comparer. Si, comparons encore. Que va-t-on dire pour un match Israël-France dans lequel on entendrait les mêmes insultes ? Ces insultes seront automatiquement classées on sait comment.

Le classement différentiel. C’est exactement la base de que l’on veut universaliser comme valeur à l’humanité toute entière. Objectivement, cela semble bénéficier, à première vue, à une minorité, au détriment de l’ensemble des habitants de cette planète. Et souvent on s’arrête là pour fustiger la minorité en question pour l’accuser de tout. C’est même l’essentiel de ce que l’on appelle actuellement l’antisémitisme. Mais si l’on va plus loin, les choses se présentent autrement. Qu’est-ce qui est important ? Le petit nombre de pseudo bénéficiaires ou l’exploitation du reste de l’humanité ? La réponse est évidente, encore faut-il se poser la question. Ce qui domine, c’est bien l’exploitation du grand nombre. Qu’il y ait quelques bénéficiaires, au passage, ce n’est là qu’un aspect tactique pour parvenir à la gestion et à l’exploitation des humains. Tout au long de l’Histoire, on a vu comment l’antagonisme entre les peuples a toujours été utilisé pour asservir ces peuples. Il serait donc erroné de croire que les bénéficiaires intermédiaires de ce système en soient les organisateurs. Ils sont un outil que le passé européen a fourni aux véritables gestionnaires du système dans lequel le concept de l’antisémitisme joue un rôle clé.

Ce système il a fallu le bâtir, avec méthode. Il s’est construit en deux étapes. La première consiste à créer ou gérer un clan minoritaire.

- Prendre une petite minorité et concentrer toutes les phobies créées par les soubresauts sociaux sur cette minorité. Cela est d’autant plus facile que cette minorité est souvent composée d’immigrés récents ou anciens.

- Inciter cette minorité à prendre acte de cette stigmatisation et la pousser de plus en plus à adopter un esprit communautaire, attitude d’autodéfense tout à fait compréhensible. Pour faciliter l’esprit communautaire, on restructure l’Histoire dans le sens souhaité. On ira même jusqu’à historiser Dieu pour renforcer la communautarisation, et toujours autour de l’idée de persécution permanente. Ainsi l’histoire des grands juifs qui ont façonné l’Occident passera presque à la trappe dans un premier temps, au profit d’une histoire de malheurs, de pogroms, de stigmatisation et de haine. Le malheur a toujours été le meilleur ciment pour assurer la cohésion entre individus dans un groupe humain.

- Ayant des visées universelles, avoir sous la main une minorité universelle, présente dans tous les pays, est une aubaine. Dans un Occident troublé, il est ainsi facile de ramener chaque évènement historique à l’échelle de la vision communautaire, renforçant encore plus la cohésion.

Une fois la communauté bien soudée, avec une histoire commune en dépit de la vérité historique (un maghrébin n’a jamais eu d’histoire commune avec un moldave) et un long passé commun de persécution, il en découle forcément une certaine soif commune de justice et de réparation. C’est logique. Il reste à faire admettre cette logique aux autres. C’est le travail de la seconde étape.

De tout temps, la lutte des opprimés et des déshérités a été considérée comme juste et noble. On ne peut s’y opposer sauf à paraître égoïste ou inhumain. Le tout est que ceux qui luttent soient vraiment des opprimés. Eux, y croient fermement, tout ayant été fait pour cela. Pour les autres, l’histoire récente de l’Europe est là pour servir de jalons à un certain nombre de principes. L’exploitation qui en est faite a conduit, non seulement à renforcer les revendications de la minorité en question, mais aussi à culpabiliser tous les européens, car tous les pays y ont été, d’une manière ou d’une autre impliqués. Partant de là, tout citoyen européen est tenu de reconnaître la responsabilité des siens. Ce qu’on a fait avec la communauté juive, on tente de le refaire avec le reste des européens, en les obligeant à se regrouper en une communauté centrée sur la responsabilité d’actes communs. Communauté contre communauté, artificielles toutes deux. D’un côté, des gens qui luttent pour une libération (laquelle ?), et de l’autre des oppresseurs dont aucun, pris individuellement, n’a jamais oppressé personne. Mais tous ont fini par accepter, dur comme fer, qu’il y a des oppresseurs et des oppressés. Comment prendre cette affirmation que m’a faite un jour une personne haut placée « je n’ai jamais subi de ségrégation mais tout le monde sait que les gens nous haïssent » ? On peut aussi entendre « je n’ai jamais rien fait contre les juifs, mais ce sont les autres ». Deux expressions que l’on entend souvent : « tout le monde sait » et « les autres ». C’est commode.

La vérité est déconnectée de la réalité, mais peu importe, pourvu qu’elle soit reconnue comme vérité. Cela permet d’assoir les bases d’une législation permettant de gérer les comportements par rapport à cette vérité. Des lois sont créées, entérinant la division de la société humaine en deux communautés distinctes. Normalement, dans une démocratie, le respect des lois est assuré par l’état avec l’appareil judiciaire et les forces de l’ordre. Ici, ça ne suffit pas. On crée des polices parallèles sous forme d’associations qui se transforment en véritables gendarmes, d’abord censés défendre les minorités, puis devenant les véritables gardiens du bien contre le mal. Bien que s’appuyant sur les lois républicaines, ces associations se comportent comme si elles étaient les dépositaires de certaines de ces lois, poussant le législateur toujours plus loin dans la ségrégation jusqu’à légiférer sur des mots spécifiques. Si, au début elles ont pu apparaître comme des organismes de défense des minorités, aujourd’hui elles se montrent clairement comme des organes de décision, structurés et hiérarchisés autour du pouvoir, et confiés à quelques représentants de ces minorités pour continuer le bluff.

On ne change pas une méthode qui a fait ses preuves. Ce qui a marché avec un peuple sémite, peut marcher avec un autre peuple sémite. Il s’agit de refaire avec les arabes ce qu’on a déjà fait avec les juifs, c’est-à-dire les stigmatiser au sein de la population occidentale. Un communautarisme créé à partir du rejet d’une communauté par une autre formée par le reste de la population (incluant les juifs cette fois), le but étant, comme toujours, de se servir des uns pour manipuler les autres et inversement, en vue d’une meilleure gestion de la population elle-même, car c’est elle la cible. Là est le véritable antisémitisme. L’utilisation de la minorité juive et de la minorité arabe, n’hésitant pas parfois à sacrifier l’une et l’autre, à des fins de gestion du monde. On retrouve le sens étymologique du mot.

Qui sont ceux qui se trouvent derrière tout ça ? On sait déjà qui ils ne sont pas. Contrairement à ce que l’on veut faire croire, ce ne sont pas les juifs. Les minorités juives, arabes et immigrés de toute origine ne sont que des instruments. Ce ne sont pas non plus les gouvernants, ni les associations, aussi influentes soient-elles. Ce ne sont que des relais. On parle beaucoup de sionisme. Pour ma part, je verrai le sionisme comme un élément ayant servi à construire et à consolider la première phase qui, en toute logique, devait aboutir à la création d’un état pour abriter cette communauté que l’on a voulu persécutée de partout, quitte à la terroriser par des attentats dans ses pays d’origine pour l’ inciter à émigrer dans l’état créé pour elle. Ici encore on s’arrange avec la vérité. Il existe plus de juifs dans les pays « persécuteurs » que dans cet état sensé les protéger de la persécution. La logique du sionisme continue du seul fait que ses conséquences sont encore là. Mais ce n’est qu’une partie, même si, faute de mieux, le mot est commode pour désigner quelque chose dont tout le monde sait qu’il dépasse largement la signification première du mot. On sait par exemple que les sionistes n’ayant rien à voir avec le judaïsme ou Israël sont beaucoup plus nombreux que les sionistes de confession juive. On sait aussi que le mot sionisme n’a aucun sens à un certain niveau quand des intérêts majeurs entrent en ligne de compte. Ils peuvent s’entre-dévorer sans pitié comme ils le feraient pour n’importe qui. Le cas de Strauss Kahn en est un exemple.

A la lumière de ce qui se passe aujourd’hui, on voit que tous les néoconservateurs de la terre, américains, européens, arabes, mènent le même combat. Les autres pays aussi sont aspirés dans ce combat, en victimes ou en acteurs. Combat pour l’argent ? Pour la puissance ? Personne dans ce petit monde ne semble vraiment le savoir. On ne retient de leurs discours que le mot « intérêts ». Il est la base de tout ce qu’ils font. Quand on parle d’intérêts, on peut être sûr d’une chose ; ceux qui détiennent la plus grosse part des richesses du globe sont justement ceux que les intérêts de ces actions concernent le plus. Quand on sait que pour ceux-là une vie humaine, qu’elle soit juive ou non, ne se mesure qu’en terme de rentabilité, il y a des pas qu’on peut être tenté de franchir pour les rattacher à la vraie cause du problème.

Avic

http://avicennesy.wordpress.com/

http://www.alterinfo.net/Le-vrai-antisemitisme_a88921.html

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31 mars 2013 7 31 /03 /mars /2013 14:05

http://www.alterinfo.net/Le-role-demasque-du-sionisme_a88532.htmllink

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Le rôle démasqué du sionisme



Nazim Rochd
Dimanche 31 Mars 2013

Le rôle démasqué du sionisme
Il se trouvera bien un jour la lucidité qui fera la lumière sur une incongruité qui désarçonne les cerveaux les plus assis. La première puissance mondiale, le summum de la force, serait menée par la minuscule entité sioniste. Rien ne se ferait dans le monde, sans la main de Tel-Aviv et du lobby qui lui assure son influence au sein du centre de la décision mondiale. Le Congrès des Etats-Unis, la Maison-Blanche et son locataire seraient des marionnettes agitées par les habiles doigts de l'American Israel Public Affairs Committee (AIPAC) et de ce qui lui ressemble en manipulations. Rien ne vient contredire ce constat, tant la servilité du gouvernement étatsunien n'a jamais contrevenu à l'impunité qu'elle devait assurer aux criminels qui sévissent contre le peuple palestinien et sporadiquement contre le peuple libanais. La conviction est profondément ancrée dans les esprits les plus critiques. Il ne tiendrait qu'à un changement d'attitude de Washington pour que le droit reprenne sa place. Il suffirait que Barack Obama, par exemple, vu que c'est lui le chef du moment, décide de faire valoir la justice en Palestine pour que tout se mette en place en faveur d'un rappel à l'ordre des sionistes et de leur disqualification au rang de criminels. En fait, la réalité est, pourtant, moins confortable que ce schéma qui en est fait et qui dédouane les Etats-Unis, en dernière instance, de leur responsabilité pleine et entière dans la tragédie qui perdure au Moyen-Orient. Car, si l’on remet en question l’opinion dominante, la situation paraît plus prosaïque qu’elle ne se présente à première vue. Il suffit, une fois les ruptures faites avec la théorie de la toute puissance du lobby juif, de chercher le véritable moteur de la stratégie étatsunienne dans la région.
Wall-Street et ses démembrements internationaux, éliminés du champ de réflexion proposé, ne peuvent objectivement pas ne pas peser dans la gestion des affaires qui affectent la planète et, pour ce qui nous concerne ici, dans la politique hostile aux résolutions onusiennes et négatrice des droits humains les plus criards, au profit de la «sécurité» d’une barbarie qui ne cache rien de ses exactions quotidiennes, ni de son inhumanité. Wall-Street serait, par trop, ingénue et naïve, qui n’interviendrait pas au cœur d’enjeux vitaux pour ses intérêts. Toute la problématique se dévoile dans une éclatante évidence. La mise en avant de la «juiverie mondiale» sert de masque éhonté à une démarche des plus sordides, que la «grande démocratie», le bastion de la «liberté», ne peut idéologiquement assumer. Israël, bouc-émissaire des prêtres du grand capital, est chargé à l’infini de l’opprobre de l’humanité. Les Etats-Unis, eux, se présentent à la morale universelle comme les victimes du diabolique pouvoir tentaculaire du sionisme. Le sionisme qui, en retour, capitalise une réputation qui ne tient qu’à la généreuse promotion qui en fait l’incarnation du complot. Jusqu’ici, pour une bonne part, ils s’en sortent saufs. Cela durera tant que ne seront pas démasqués la duplicité et le statut de comparses des sionistes.

http://www.lejourdalgerie.com/Editions/300313/une/Lejour.htm http://www.lejourdalgerie.com/Editions/300313/une/Lejour.htm


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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 13:51
Un plan sioniste contre le monde arabe

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Pierre Hillard
Mardi 22 Janvier 2013

Un plan sioniste contre le monde arabe
Dans notre article Printemps arabes : qui tire les ficelles ?, nous avons cité l’influence de différents protagonistes comme Bernard Lewis, Richard Perle ou encore Ralph Peters prônant la dislocation des pays arabes en une multitude d’entités ethniques et religieuses. Nous évoquions le texte d’Oded Yinon, extrait de la revue Confluences méditerranée (n°61, printemps 2007) sous le titre « Une stratégie persévérante de dislocation du monde arabe », acquis lui aussi à un émiettement généralisé de cet ensemble géographique. Pêle-mêle, l’auteur appelle, en 1982, à l’éclatement en trois zones de l’Irak (chiites, sunnites et kurdes) et à une balkanisation complète du Liban, de l’Egypte, du Soudan, de la Libye, de la péninsule arabique etc. Pour certains « naïfs », il est impossible qu’un « simple » journaliste israélien puisse élaborer un tel plan. Cependant, précisons qu’Oded Yinon a été rattaché au ministère des Affaires étrangères de l’Etat hébreu. Est-ce une coïncidence si son programme ressemble étrangement aux événements secouant les pays arabes depuis 2011 ?

    C’est Israel Shahak (1933-2001), professeur de chimie et président de la ligue israélienne des droits de l’homme de 1970 à 1990, qui a levé le lièvre en traduisant en anglais le texte d’origine d’Oded Yinon paru en hébreu dans la revue « Kivunim ». Nous avons la chance de posséder un exemplaire de la traduction anglaise paru dans le cadre de « The Association of arab-american University Graduates » (AAUG) publié en juin 1982. Se présentant sous la forme d’un livret de 26 pages – sans compter une présentation par l’AAUG de la politique sioniste et d’un avant-propos sous la plume d’Israel Shahak -, ce précieux document intitulé « The zionist plan for the Middle East » relate précisément la politique prônée par Oded Yinon dans le cadre de la stratégie sioniste. Ce livret précise les références parues à l’origine en hébreu qui sont : «  This essay originally appeared in hebrew in KIVUNIM (Directions), A journal for Judaism and Zionism ; Issue N°14 – Winter, 5742, February 1982. Editor : Yoram Beck. Editorial Committee : Eli Eyal, Yoram Beck, Amnon Hadari, Yohanan Manor, Elieser Schweid. Published by the Department of Publicity/The World Zionist Organization, Jerusalem”.

    L’intérêt majeur de ce document est de souligner que le projet de balkanisation des Etats arabes est ancien. Israel Shahak, dans son avant-propos, cite le correspondant militaire du journal Ha’aretz, Zeev Schiff, qui dans son édition du 2 juin 1982 affirmait que la meilleure chose qui pourrait arriver à Israël serait de voir la dislocation de l’Etat irakien en trois zones (chiites, sunnites et kurdes). Les événements actuels dans le monde arabe doivent réjouir certains du côté des rives du Jourdain. Cette politique de dislocation prône aussi, comme le souhaitaient les Pères du sionisme, un « grand Israël » comme le montre cette carte issue de ce document présentant les frontières de l’Etat hébreu allant du Nil à l’Euphrate. Une chose est sûre : une telle politique ne peut conduire les dirigeants sionistes et les dirigeants arabes qu’à un chaos complet. N’est-ce pas le prix à payer, pour certains, pour atteindre au-delà de ces événements douloureux un nouveau jardin d’Eden ?

Pierre Hillard



Mardi 22 Janvier 2013



 

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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 20:03

http://www.bloggen.be/yechouroun/

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20-11-2012
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Le Courrier des Amis:

« Le Sionisme est une malédiction ! » Rabbin Mordekhaï Gifter

 

 

Le Rabbin Mordekhaï Gifter, Rosh Yeshivah de la Yeshivah de Telshe, dans l'état de l'Ohio, Etats-Unis a déclaré le 16 octobre 2011 :

 

« Nous savons la vérité. La vérité est que le Sionisme est une malédiction, et c'est comme ça. Le Sionisme est meurtrier ! Et c'est ce qu'il est réellement, parce que c'est vrai ! Qui jeta à la mer les Juifs qui désiraient voyager en Erets Yisroel [Israëx, ndlr]en 1941 pour échapper aux Nazis ? Qui a fait couler le bateau « Patria » qui contenait près de 1000 Juifs à son bord ? QUI ? Les Nazis ? NON, les Sionistes l'ont fait ! Oui, les Sionistes ! Comment appelez-vous cela ? N'est-ce pas un meurtre ? Ce sont des meurtriers !!!

 

Donc pour défendre les intérêts du Sionisme (laisser les Juifs mourir en Europe pour avoir un état), il est permis de tuer d'autres Juifs ? Ces Sionistes n'ont-ils pas dit publiquement que les Juifs d'Europe sont les « Korbanot » (sacrifices) que nous devons apporter sur l'autel afin d'avoir un état « Juif » en Erets Yisroel, 'Hass V'Shalom ? L'ont-ils dit, oui ou non ? N'ont-ils pas imprimé cela, noir sur blanc, afin que tous puissent le lire ? Cet homme appelé « Yits'hok Greenbaum » (du Congrès Sioniste International) n'a-t-il pas déclaré à Varsovie que tous les Juifs religieux devaient être jetés dans l'océan ? Et tout cela à cause du Sionisme ! Et il n'eut même pas honte de ses paroles !

 

Je vous pose la question suivante : Est-ce que c'est cela la justice ? Est-ce que c'est cela être bon ? Est-ce que c'est cela être généreux ? C'est du MEURTRE ! Sans aucune excuse, c'est du meurtre ! Dieu vient et nous punit, et Il nous a dit que si nous amenions de tel « Esav » au milieu de nous, c'est à dire des gens opposés à la Torah, à la religion, à tout ce qui est Juif, alors nous tendons la perche aux nations qui, à cause de ces Juifs hérétiques au milieu de nous, commenceront à nous appeler « Racistes », « Assassins », « Terroristes » ! Nous sommes appelés « assassins » par les nations, car ils [les Sionistes] tuent des femmes et des enfants. Les non-Juifs disent cela et cela a un impact sur nous, et à cause de cela, nous pleurons amèrement. C'est TERRIBLE ! Comment les non-Juifs peuvent-ils parler ainsi du peuple Juif ? (Tout cela est de la faute de ces hérétiques. »

 

Source : sionismevsjudaisme.over-blog.com 

 

URL : www.partiantisioniste.com/articles/1285

20-11-2012 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  
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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 19:58

http://www.alterinfo.net/La-lutte-contre-l-imperialisme-et-le-sionisme-une-necessite-de-notre-temps_a84851.html

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La lutte contre l’impérialisme et le sionisme : une nécessité de notre temps

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Mercredi 19 Décembre 2012 - 10:12 Calendrier Palestine Libre 2013 "Falestine arabia"
Dimanche 16 Décembre 2012 - 18:15 Un enfant est mort...


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Résistance
Mercredi 19 Décembre 2012

La lutte contre l’impérialisme et le sionisme : une nécessité de notre temps
La dangerosité de l’État d’Israël apparaît comme une évidence. Les exactions commises soit directement par lui, soit par des alliés ou des mercenaires nous le rappellent quotidiennement. La presse du régime, dans une vaste entreprise de diversion, ne cesse de mettre en avant le programme nucléaire iranien, sans dire que Téhéran a toujours manifesté son intention de ne pas détenir l’arme atomique… mais sans dire non plus que l’État sioniste détient, lui, quelque quatre-vingts têtes nucléaires (rapport 2009 du SIPRI) et que sa capacité de production de matières fissiles ne cesse d’être développée.
 
En l’état actuel des connaissances militaires, on estime à 2.000 km la portée des missiles (classiques) que détient la République islamique, alors que celle des missiles d’Israël est estimée à 4.500 km. Toute l’Europe (excepté l’Islande), l’Afrique jusqu’à l’Angola et le Mozambique, et une grande partie de la Russie, de la Chine et des pays de l’Extrême-Orient se trouvent ainsi directement à portée des missiles de Tsahal. Paris, Londres, Rome, Berlin, Moscou, Delhi et même Bangkok pourraient ainsi être potentiellement détruits. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle de nombreux États (et pas forcément ceux dont la presse occidentale fait ses choux gras) entament des recherches sur l’atome. Avoir l’arme atomique ne signifie pas bien évidemment l’utiliser, mais donne par rapport à celui qui en est privé un indéniable instrument de chantage. Pour le moment, seuls le continent américain et l’Australie semblent être hors de portée des missiles atomiques. Mais on peut légitimement se demander jusqu’à quand les États-Unis vont tolérer que leur allié sioniste, connu de surcroît comme étant très capricieux vis-à-vis de Washington, accroisse encore et encore la puissance et le rayon d’action de ses armes nucléaires. Inutile en revanche d’atteindre une quelconque réaction de la part des bourgeoisies européennes : elles sont bien trop lâches pour le faire.
 
Les liens qui unissent les États-Unis à l’État d’Israël sont étroits. Il est vrai que la présence dans le monde bancaire et la finance d’un grand nombre de juifs très puissants assure à Israël de nombreux avantages, bien que la haute finance n’ait traditionnellement pas de patrie.
 
Israël est un pays trop petit pour être économiquement viable. Il doit donc étendre son territoire au détriment des autres, d’où son impérialisme particulièrement virulent. Il a besoin, en outre, d’un continuel apport extérieur. Des problèmes ne tarderaient pas à surgir par exemple si les États-Unis étaient contraints, du fait de la crise, de réduire le montant des aides.
 
Israël n’est pas vraiment le cœur du système capitaliste. C’est un laboratoire où on expérimente des solutions politiques et militaires extrêmes, où on fait le sale travail que les États-Unis et les autres puissances occidentales préfèrent déléguer. L’État hébreu a aussi le « devoir » d’expérimenter de nouvelles armes sur le dos des Palestiniens ou des Libanais, sans que d’ailleurs l’indignation et le discrédit ne s’abattent sur les fabricants de mort. Les États-Unis, mais aussi la France, la Grande-Bretagne et l’Italie ne manquent décidément pas d’air.   
 
Dans le passé, Israël avait pour mission d’empêcher l’unification des pays arabes qui pouvait se réaliser autour de l’Égypte de Nasser et de rendre impossible la consolidation des régimes laïcs et nationalistes, favorisant concomitamment la montée des courants confessionnels et portant à leur paroxysme les conflits religieux. L’État juif remplaça opportunément les puissances colonialistes anglaise et française sur le déclin.
 
Ces « fonctions » sont très importantes pour la bourgeoisie mondialiste,  mais ne suffisent pas à faire d’Israël le cœur du capitalisme. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les plus importantes places financières se trouvent à Wall Street et à la City et pas à Tel-Aviv.
 
L’adversaire numéro un du mouvement ouvrier reste l’impérialisme étasunien, parce qu’il est depuis des décennies en mesure d’intervenir militairement et quasiment n’importe où (mais pour combien de temps encore ?) pour mâter tout mouvement révolutionnaire qui ne courberait pas l’échine devant lui. Cette tâche contre-révolutionnaire par excellence était auparavant accomplie au temps de Marx par la Russie tsariste, au temps de Lénine par l’Angleterre et durant les soixante dernières années par les États-Unis.
 
L’impérialisme est un phénomène commun à tous les pays capitalistes qui ont atteint un certain niveau de « maturité financière », et concerne principalement ceux qui réussissent à maintenir une façade démocratique, en premier lieu les États-Unis. C’est d’ailleurs en vertu des valeurs démocratiques que l’impérialisme, étatsunien ou occidental, justifie ses interventions à travers le monde. Nos efforts doivent converger dans la lutte contre ce monstre ; elle ne pourra être réalisée qu’en mobilisant les masses et en s’appuyant sur elles.
 
Cela ne signifie pas qu’on doive sous-estimer l’impérialisme israélien. Et c’est en mettant d’ailleurs en évidence la nature impérialiste de l’État d’Israël et en mettant à mal ses mythes fondateurs qui consistent à substituer au Dieu d’Israël ce même État qu’on démasquera le sionisme. Quand Moshe Dayan écrit le 10 août1967 dans le Jerusalem Post : « si l’on possède la Bible, si on se considère comme le peuple de la Bible, on devrait également posséder les terres bibliques, celles des Juges et des Patriarches, de Jérusalem, d’Hébron, de Jéricho et d’autres lieux encore », il estime que son pays n’existe que comme l’accomplissement d’une promesse faite par Dieu Lui-même. Il serait donc logiquement ridicule de demander des comptes à Israël sur sa légitimité. C’est là le cœur de la théorie sioniste.
 
Là où l’impérialisme étasunien met en avant la déesse démocratie pour asservir, opprimer et anéantir les peuples, l’État hébreu brandit le drapeau du Dieu d’Israël pour voler les terres palestiniennes, pratiquer une politique inique de colonisation et assassiner en toute impunité. Différents dans leur essence, l’impérialisme et le sionisme sont pourtant égaux dans l’ignominie.  Les peuples du monde n’ont besoin ni de l’un, ni de l’autre. L’impérialisme et le sionisme n’ont aucune raison d’être.
 
Capitaine Martin

http://www.resistance-politique.fr/article-la-lutte-contre-l-imperialisme-et-le-sionisme-une-necessite-de-notre-temps-113562191.html



Mercredi 19 Décembre 2012
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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 19:25
"Le judaïsme est une pancarte pour soutenir l'entité sioniste"

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Lundi 3 Décembre 2012 - 09:19 Israelis on the path to Nazism?
Lundi 3 Décembre 2012 - 09:11 Elections catalanes et indépendantisme.


Pierre Dortiguier : «Le judaïsme est une pancarte pour soutenir l'entité sioniste»
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Rafik Mahmoudi
Mardi 4 Décembre 2012

"Le judaïsme est une pancarte pour soutenir l'entité sioniste"
Algeriepatriotique : Vous intervenez fréquemment pour commenter l’actualité dans la région du Moyen-Orient, et, globalement, dans le monde musulman. Que pensez-vous de ces «révolutions» qui secouent cette région depuis deux ans ? Sont-elles porteuses d’un vrai changement, positif pour ses populations ?

Pierre Dortiguier : A répondre d'une manière synthétique, je vous dis ma certitude que ces révolutions qui ont reçu médiatiquement la dénomination de «printemps arabe» sont un engrenage dans lequel on a fait entrer des forces politiques nationales, pour les broyer et affaiblir durablement la force des institutions étatiques qui leur servait de fondement, de cadre, de forme comme nous disons en philosophie. Ce fut le cas de la Tunisie qui avait naturellement des aspects négatifs – qui n'en a pas dans notre monde ? –, mais avait, depuis Bourguiba, considérablement augmenté sa puissance, avec des injustices, corrigeables par le développement. Je suis depuis des années dans un secteur particulier, le développement de l'enseignement des mathématiques, à Monastir, et j'y ai vu des générations, féminines en particulier, atteindre un niveau d'instruction remarquable dans cette matière ; dans d'autres domaines, il y avait une indépendance, bien sûr sous dépendance occidentale, mais partagée avec la Russie, la Chine, le Japon… Aujourd'hui, le pays est colonisé par le Qatar qui prend toutes les offres. L'immobilier a augmenté de 50%. Sous prétexte de lutter contre la famille du général Ben Ali, l'on a saisi des biens, comme ceux de Kadhafi à l'étranger, et ce sont des investissements dont le manque a précipité le chômage, ruiné une classe moyenne. Je donne un exemple sensible, constatable. Le but de ces révolutions a été clairement expliqué par le journaliste germano-américain William Engdahl : répandre une idéologie faussement musulmane, un islam artificiel qui s'attache aux formes extérieures, mais abandonne la gestion et l'initiative géopolitique aux USA, en réalité au lobby sioniste qui veut détruire les Etats qui ont la main sur leur finance, contrôlent leur système bancaire, etc., bref, qui ne sont pas englués dans l'endettement. La Tunisie sortait de cet endettement, la Libye était indépendante du FMI, la Syrie aussi. C'est contre ces pays et aussi contre l'Algérie indépendante que sont dirigés ces mouvements, dans la suite des révolutions colorées de George Soros, le financier apatride qui ruina la livre sterling et l'Asie orientale ; tous ces gens subvertissent la jeunesse pour la dresser contre l'autorité de l'Etat. Pour moi, l'islamisme de ces révolutions du «printemps arabe», c'est un nouveau bolchevisme, un nihilisme pour affaiblir les Etats arabes, ruiner le «nassérisme».

Le discours sur la crise économico-financière qui frappe les pays développés ne cache-t-il pas, à votre avis, une crise plutôt structurelle, voire de civilisation ?

Oui, je vous donne raison. Pour mon ami Salim Laibi, de Marseille, j'ai préfacé sa Faillite du monde moderne où je mets en question, comme de nombreux Français et Européens depuis longtemps, la manière de s'endetter, de vivre au-dessus de ses moyens, de dissiper par l'abondance d'un argent factice toutes les réalités naturelles, les normes sociales et morales (dont cette adoption des enfants par les homosexuels est le dernier crime. Même Platon dans l'Antiquité et Aristote ont blâmé cette façon de faire.). La crise économique est un élément matériel, un symptôme de cette chute de la moralité du travail, de la bonne économie. L'Allemagne s'est mieux conduite, relativement, car la religion est, chez elle, une science morale, et elle souffre moins parce qu'elle a gardé le sens du travail. Je le constate en visitant mes collègues de philosophie et les écoles, en Autriche, en Bavière, etc., en Hollande même. Voltaire a dit avec raison que le travail éloigne de nous trois grand maux : l'ennui le vice et le besoin.
La crise mondiale est une conséquence de cette diminution de l'idée de civilisation, de moralité, et cela jusque dans l'art. Cette crise forme un tout. C'est ce que l'on appelle une crise de civilisation, dont de nombreux esprits avaient parlé. Je le savais, jeune étudiant, mais c'est depuis 1968, après la chute de de Gaulle, favorisée, vous le savez, par les sionistes de chez nous qui sont puissants, qui voulaient se venger de l'attitude du général en 1967, que le pays s'est mis à perdre sa puissance et à s'endetter. Avec Mitterrand, la facilité l'a emporté. Aujourd'hui, nous attendons la crise et de nombreuses personnes, avec raison, investissent dans les métaux précieux.

D’aucuns estiment aujourd’hui, en Occident, que l’islam peut constituer une menace pour la démocratie et la modernité, mais tout en encourageant une certaine forme d’islamisme dans les pays du Sud. Cela reflète-t-il, à votre avis, l’opinion de la majorité en Europe ?

La majorité en Europe n'est pas contre l'islam comme religion, car la religion a perdu de son influence au profit du matérialisme, et ce qu'on appelle le judaïsme, c’est une pancarte pour soutenir l'entité sioniste ; l'islam est bien sûr en train de gagner une partie de la jeunesse européenne, non immigrée, surtout dans les couches cultivées, car l'islam est une culture, ce n'est pas une secte, mais une idée plus stricte de Dieu. L'islamisme dont vous parlez est une caricature, comme le fameux voile porté par à peine 2 000 femmes en France, je veux dire la burqa. On en fait un épouvantail pour favoriser une atmosphère de guerre civile, le jour de la crise économique ouverte, et surtout pour désorienter la jeunesse musulmane issue de l'immigration qui est délaissée par les anciens pieds-noirs encore aux postes de commande et le lobby sioniste très enragé contre les Arabes. C'est pourquoi le Qatar, avec son argent, est bien vu, il monte les jeunes musulmans en France... contre la Syrie et l'Iran, on veut former une «légion étrangère» au service des Etats-Unis ; c'est ce que dit notre collègue américain Alex Jones et il a raison. Qu'il y ait de l'islamophobie en Europe, non. L'islam est respecté et respectable. On dit même que nous avons des jeunes gens engagés en Syrie contre le gouvernement légal de Bachar Al-Assad.

Le débat sur l’islam en France semble réduit à quelques stéréotypes, voire à des thèmes polémiques (l’affaire Merah par exemple). Il est devenu l’apanage d’un cercle connu dans les médias. Pensez-vous, franchement, que le lobby «pro-sioniste» empêche, comme on le laisse entendre, l’existence d’une pluralité d’opinion sur ce type de questions ?

Oui, nous l'avons vu ici. Pendant des années, certains Français se demandaient avec inquiétude si l'on pourrait donner du travail et si l'on instruisait bien toute la jeune génération, surtout algérienne et marocaine, née sur le sol français. Moi-même qui ai, tout adolescent et jeune homme, lutté contre le mensonge de l'«Algérie française» et surtout les socialistes, comme chez vous Lacoste «ministre de l'Algérie», qui refusaient toute identité algérienne, je voyais cette nouvelle jeunesse déculturée, méprisée dans les écoles par des cadres laïques qui ont persécuté les filles avec l'interdiction du voile. Nous étions alors traités de réactionnaires, et aujourd'hui, ce sont ces mêmes enfants et adultes de l'immigration qui sont caractérisés par les hommes politiques et les médias «maçonnisés» comme des ennemis potentiels, un danger islamiste. Les anciens prétendus amis du peuple de l'immigration comme Harlem Désir et Julien Dray – par ailleurs amis d'Israël – deviennent les ennemis de ce peuple. Vous avez raison de parler de stéréotypes. Netanyahou est venu à Toulouse là où Merah aurait tué les enfants (car rien n'a été prouvé puisqu'il a été tué), ce fut une manifestation de solidarité avec l'Etat d'Israël, et l'on confond antisionisme et antisémitisme. Nous sommes, nous Français, dans un orchestre dont le chef est israélien ou maçonnique. Exactement ce que vos parents ont connu en Algérie. C’était ça le cadre de la colonisation.
Il y a une «police de la pensée». On n'en ose pas parler ouvertement. Mais ceci aura une fin. Dieu ne permet pas à l'injustice de durer, il ne la laisse que pour découvrir les âmes mauvaises.

Directement ou indirectement, l’Algérie revient toujours dans ce genre de débats en France. On parle d’une «incommunicabilité» entretenue entre les deux pays, à cause du contentieux historique. Qui devrait, à votre avis, faire plus de concessions à l’autre ?

Oui, cette question algérienne – comme d'une certaine façon un certain contentieux franco-allemand – subsiste. Cette incommunicabilité est entretenue d'abord par les nombreux Français qui ont dû quitter l'Algérie, ils sont venus avec leur ressentiment, transmis d'une génération à l'autre. Je crois – c'est une opinion philosophique – que la demande de réparation, ou les grands mots sur la reconnaissance des fautes commises, est inutile, même si je comprends l'attitude des hommes politiques algériens, parce que c'est soulever une polémique sans fin. Ici, en France, très peu de gens connaissent l'histoire de la colonisation algérienne, très peu je vous l'assure. Ce qu'il faut, c'est un effort de la part de l'Algérie pour tourner la page, et fixer l'attention des Français sur leurs responsabilités présentes, et surtout de se développer, pour convaincre par l'exemple. Le débat est faussé, parce que ce ne sont pas de vrais Français qui sont à la tête du pays – nous ne sommes plus à l'époque de de Gaulle ou de Couve de Murville, ni de Pompidou ou Giscard. La France est, en période de crise, xénophobe, elle croit que le mal vient de l'extérieur, et non d'elle-même. Elle doit faire un effort de conscience, l'Algérie aussi, mais ce sera lent et il ne faut pas brusquer un pays qui se porte moins bien qu'avant, comme l'a fait remarquer l'ancien excellent chancelier allemand Schroeder, et surtout mettre en garde les jeunes issus de l'immigration contre le piège grossier du wahhabisme nouveau qui sert toujours les mêmes intérêts, hier britanniques contre l'Empire ottoman qu'on voulait affaiblir, aujourd'hui américano-sionistes contre les héritiers du nationalisme arabe nassérien, etc. Je crois que de Gaulle – dont le père enseignait la philosophie (c'est la seule chose brève qu'il m'ait dite en 1969 par téléphone) – eût approuvé mon sentiment. Vive l'amitié franco-algérienne !

http://www.algeriepatriotique.com/article/pierre-dortiguier-le-judaisme-est-une-pancarte-pour-soutenir-lentite-sioniste http://www.algeriepatriotique.com/article/pierre-dortiguier-le-judaisme-est-une-pancarte-pour-soutenir-lentite-sioniste

 

http://www.alterinfo.net/Le-judaisme-est-une-pancarte-pour-soutenir-l-entite-sioniste_a84370.html

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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 13:04
Jacob COHEN : Les Sionistes maîtres du monde incontestablement, mais pour combien de temps ?

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Jeudi 29 Novembre 2012 - 10:03 Hymne aux assassins


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Jacob COHEN
Jeudi 29 Novembre 2012


Jacob COHEN : Les Sionistes maîtres du monde incontestablement, mais pour combien de temps ?
http://www.alterinfo.net/Jacob-COHEN-Les-Sionistes-maitres-du-monde-incontestablement-mais-pour-combien-de-temps_a84179.html
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23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 12:26

GAZA RESTONS MOBILISES - N'OUBLIONS JAMAIS : "PAR LA TROMPERIE" LA DEVISE JUIVE SIONISTE

Gaza 2012 Le Mythe De L'Invincibilité d'Israël Parti en Fumée
C'est surtout grâce aux batteries américaines Patriot 3 (PACT 3) que certaines roquettes et missiles tirés par la Résistance palestinienne de Gaza ont été interceptés. Le "Dôme de Fer" quant à lui a fait la plupart du temps de la figuration "défensive". Le coût se chiffre en centaines de millions de dollars - un missile PAC 3 coûte entre 2 et 3 millions de dollars pièce - payés par les contribuables américains. Ceci sans compter les plus de 100 tonnes de bombes larguées sur Gaza "Made in USA". Les US ont activement participé à cette guerre et aux crimes de guerre commis contre la population civile palestinienne.
Gaza 2012 Le Mythe De L'Invincibilité d'Israël Parti en Fumée

Le Peuple Palestinien A Un Droit Inaliénable A L'Auto Defense Contre La Puissance Occupante et Colonisatrice Juive Sioniste
Le problème en Palestine ce ne sont pas les roquettes de la Résistance palestinienne mais l'occupation et colonisation incessantes de ce pays par les colons juifs sionistes en violation flagrante du Droit International incluse celle d'avoir autorisé la création d'une telle entité coloniale. Quelle soit juive créée aprés le génocide de Juifs par les Nazis comme les Sionistes la définissent ne lui confère aucune légalité. Ceci s'est fait en violation flagrante du droit du peuple palestinien à l'auto détermination chez lui en Palestine. Il n'existe aucun "droit à l'auto défense" pour une entité coloniale c'est pure propagande.
Le Peuple Palestinien A Un Droit Inaliénable A L'Auto Defense Contre La Puissance Occupante et Colonisatrice Juive Sioniste

AFP Mahmud Hams Photos postées sur http://english.al-akhbar.com/
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22 novembre 2012 4 22 /11 /novembre /2012 10:01
Gaza, entre l'accalmie d'"Israël", de la Ligue arabe et les missiles du camp de la Résistance

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Le mot «jâmi’a» (ligue) signifie en arabe, classique et correct, une sorte de menotte avec laquelle on attache les bras du prisonnier à son cou pour paralyser son pouvoir d’action. En effet, la réunion des ministres arabes des affaires étrangères qui s’est tenue au Caire pour débattre de la guerre contre Gaza traduit la fidélité de cette Ligue arabe à sa fonction en tant que menotte qui paralyse le pouvoir d’action des arabes.
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Akil Cheikh Hussein
Jeudi 22 Novembre 2012

Gaza, entre l'accalmie d'"Israël", de la Ligue arabe et les missiles du camp de la Résistance
Qualifiée d’ «urgente», cette réunion ne s’est tenue que trois longs jours après le début des frappes massives dirigées contre Gaza par la machine de guerre israélienne. Il est à croire qu’ayant cru que les Sionistes auront achevé leur tâche consistant à pacifier Gaza au bout d’un jour ou deux, les «maîtres» de la Ligue arabe ont sciemment traîné en longueur pour permettre à la réunion des ministres de se tenir sous le slogan «Dieu a épargné aux Croyants le combat».

Pourtant, il faut dire que, dans la réunion, une ou deux interventions ont ressemblé à des gifles assenées aux politiques défaitistes arabes face à l’entité sioniste: on y a demandé l’annulation des traités de paix, la mise en œuvre du boycott arabe contre les produits provenant des pays alliés de l’entité sioniste. On y a également évoqué les fonds arabes que l’Occident utilise pour renforcer la puissance israélienne.

Si certains observateurs ont vu une façon de relever le plafond du discours arabe dans les allusions qui ont parlé d’une mise en question de la stratégie de paix adoptée par les Arabes, il faut rappeler qu’une telle mise en question ne peut pas avoir lieu dans l’immédiat à un moment où la priorité doit être donnée au soutien à Gaza qui brûle sous le déluge de feu israélien.

Prêter main forte à Gaza ? Oui. Certains orateurs ont concurrencé à exhiber les exploits de leurs gouvernements à ce propos : Condamner, réprouver et désapprouver l’agression israélienne !

Contacter des responsables politiques à l’échelle mondiale ! effectuer des visites de soutien à Gaza par des responsables arabes ! Proposition audacieuse de constituer une délégation ministérielle arabe et de l’envoyer à Gaza pour évaluer la situation sur le champ ! Ouverture en permanence du passage de Rafah ! Soutien moral et «humanitaire» aux habitants de Gaza ! Ouverture dans un pays arabe d’un hôpital pour accueillir les blessés venant de Gaza ! Bref, tout sauf l’aide militaire ou par les armes au moins comme on le fait pour les groupes terroristes en mission de détruire la Syrie !!!

Et tout cela sur le plan du soutien immédiat et urgent. Mais le plus important, et c’est ce que peuvent comprendre les auditeurs qui s’efforcent d’écouter les discours des ministres des affaires étrangères arabes, et en liaison avec les formes de soutien plus radicales et plus utiles : L’un des orateurs a trop évoqué les «fonds» et les «aides financières» tout en attirant l’attention sur l’importance de l’emploi et des investissements…

A part ça, la plupart des interventions n’ont pas abordé le véritable sujet dans la mesure où elles ont navigué dans les généralités qui se répètent depuis 1948, par exemple en mettant la question entre les mains de la communauté internationale et, par conséquent, en tournant le dos aux Gazaouis affligés qui ont besoin d’une aide directe et efficace.

Des orateurs ont mis l’accent sur la menace que constituerait l’agression israélienne pour ce qu’ils ont appelé «la stabilité» et la «paix» régionales. D’autres ont exclu toute idée d’une intervention militaire arabe se contentant d’exiger l’arrêt de l’agression relayant ainsi l’accalmie voulue par les Israéliens, accalmie voulue également par le président américain qui a demandé à certains chefs arabes de promouvoir alors qu’ils avaient, eux-mêmes, commencé dès le début d’agir dans ce sens.

Sans s’arrêter devant l’usage israélien de l’accalmie comme moyen au service de la perfidie comme c’était le cas avec l’assassinat du dirigeant Ahmad al-Ja’bari, l’accalmie souhaitée maintenant par les Israéliens n’est qu’une tentative de trouver une sortie facile du trou dans lequel ils sont tombés.

Les missiles de la Résistance frappent les colons sionistes dans la totalité de la région située entre Gaza, et les deux villes palestiniennes occupées, la Colline du Printemps (Tel-Aviv) et al-Qods (Jérusalem). Ces mêmes missiles ont prouvé leur pouvoir d’atteindre les vaisseaux de combat, les chars, et les bombardiers israéliens aussi bien que de bloquer le cours de la vie et de répandre la peur parmi les colons. De plus, le fameux «Dôme d’acier», le bouclier anti-missile israélien, s’est montré impuissant à assurer un minimum de protection pour les colons. Ce qui est encore plus inquiétant est que le mythe de l’armée israélienne prétendument invincible a subi davantage de dégâts à Gaza après les dégâts qu’elle a subis en 2006 dans les villes et les villages libanais.

Pourtant, il existe -et c’est aussi le cas de la paix- une accalmie synonyme de reddition qu’il n’est plus possible, la donne actuelle le prouve, d’imposer à Gaza. Et une accalmie susceptible d’être utile pour la Résistance et pour le peuple palestinien de Gaza dans la mesure où elle répondrait aux conditions que la Résistance sait comment imposer et comment en garantir le respect. En effet, la Résistance, et non pas tel ou tel médiateur arabe ou turc, connaît la situation à Gaza, et elle est la seule à accepter ou à rejeter l’accalmie.

Quant à la lLigue arabe usurpée par ceux qui prétendent être Arabes, elle fait mieux de chercher d’autres occupations que les causes majeures des Arabes. Car ces causes -et la victoire de Gaza qui est le fruit du courage des Gazaouis et du soutien sans faille de la part de l’Iran et de la Syrie en témoignent- sont celles de l’axe de la Résistance.

http://www.palestine-solidarite.org/analyses.Akil_Cheikh-Hussein.211112.htm http://www.palestine-solidarite.org/analyses.Akil_Cheikh-Hussein.211112.htm



Jeudi 22 Novembre 2012

http://www.alterinfo.net/Gaza-entre-l-accalmie-d-Israel--de-la-Ligue-arabe-et-les-missiles-du-camp-de-la-Resistance_a83916.html

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 12:15
SIONISME ET CHRISTIANISME

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Jeudi 15 Novembre 2012 - 08:46 Face au Pharaon moderne : l'Islam authentique


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Oscar Fortin
Jeudi 15 Novembre 2012

SIONISME ET CHRISTIANISME
 
NOTE :  Ce sujet a été traité par de nombreux auteurs dont je transmettrai les points qui m'apparaissent les plus significatifs. J’ai choisi d’en faire des « copier-coller », avec tous les liens, pour les définitions et les divers courants de pensée. Je me réserverai la conclusion qui dira ce que j’en pense personnellement. À la toute fin, je mettrai en lien une vidéo magnifique, montrant juifs, musulmans et chrétiens, s’opposant au sionisme.
 
 
Le sionisme est une idéologie politique nationaliste prônant l'existence d'un centre spirituel, territorial ou étatique peuplé par les Juifs en Eretz Israël  : Terre d'Israël. À la naissance du mouvement, fin du xixe siècle, ce territoire correspondait à la Palestine ottomane puis après la Première Guerre mondiale à la Palestine mandataire. Sur un plan idéologique et institutionnel, le sionisme entend œuvrer à redonner aux Juifs un statut perdu depuis l'annexion du Royaume d'Israël à l'Empire romain, à savoir celui d'un peuple regroupé au sein d'un même État.
 
 
Le sionisme chrétien est le nom donné à la croyance d'un certain nombre de chrétiens, en particulier des protestants fondamentalistes, que la création de l'État d'Israël en 1948 est en accord avec les prophéties bibliques, et prépare ainsi le retour de Jésus sur Terre comme Christ triomphant de l'Apocalypse. 
 
Les chrétiens sionistes considèrent comme un commandement divin d'aimer et soutenir le peuple juif élu par Dieu et l'État d'Israël. Le sionisme chrétien rassemble différents groupes, généralement fondamentalistes, croyant que la judaïsation de la Palestine historique, couvrant l'actuel État d'Israël et les territoires palestiniens, est une obligation divine qui ramènera Jésus sur terre, le fera définitivement reconnaître comme Messie et assurera le triomphe de Dieu sur les forces du mal à l'issue de l'apocalypse.
 
Le sionisme chrétien s'est progressivement développé aux États-Unis où il est devenu une composante de la droite évangélique et bénéficie de la bienveillance du mouvement néoconservateur1.
 
 
L’État juif de l'antiquité, après la destruction du Temple et la dispersion du peuple par l’Empire romain suite aux révoltes de l'an 70 et de l'an 135, a été détruit par Dieu, en punition des péchés du peuple hébreu. De ce fait pour l’Eglise, seul le Messie de Dieu, lors de son second avènement, pourra rétablir le royaume d’Israël et les juifs sur leur terre.
Ainsi, l’Eglise conteste, pour des raisons théologiques, l'idée d'un État juif, tel qu’il fut constitué selon les modalités de sa création par les sionistes, c'est-à-dire par les hommes et non par la volonté divine. Ceci explique pourquoi Saint-Pie X, dès 1904, déclarait fermement à Theodor Herzl, père fondateur de l’idéologie sioniste : « Nous ne pourrons pas empêcher les Juifs d’aller à Jérusalem, mais nous ne pourrons jamais les y encourager. Le sol de Jérusalem n’a pas toujours été sacré, mais il a été sanctifié par la vie de Jésus. Les Juifs n’ont pas reconnu Notre Seigneur et nous ne pourrons donc pas reconnaître le peuple juif. Non possumus. » [Nous ne pouvons pas (accepter)] (Saint Pie X, 25 janvier 1904, Cité du Vatican).
Cette position fut ensuite reprise et réaffirmée par Benoît XV, qui souligna de façon extrêmement explicite : « Les Juifs n'ont aucun droit de souveraineté sur la terre sainte. » (Note en marge de la déclaration de Balfour 1917).
De même, dans une allocution du Consistoire le 10 mars 1919, Benoît XV exprima clairement son anxiété au sujet du plan qui devait créer en Palestine une situation privilégiée en faveur des juifs et « livrer » les monuments chrétiens à des non-chrétiens – le 13 juin 1921, il s’alarmait du fait que « les Juifs ne viennent à se trouver en Palestine en position de prépondérance et de privilège.»
 
 
Dans le contexte de la déclaration de Balfour (1917) par laquelle Londres envisageait favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif, le Patriarche latin de Jérusalem, Mgr Barlassina, se rendit à Rome (1922) où il y fit une conférence très remarquée dans laquelle il disait ceci :
 
« ... L'intention du Sionisme est la conquête de la Palestine. En vue d'en arriver à leurs fins, les Sionistes recourront à n'importe quel moyen. Protégés par les autorités britanniques, ils sont, en réalité, les maîtres de la Palestine, faisant les lois, et imposant leur volonté à toute la population. Les catholiques, les musulmans, et même les israélites orthodoxes sont soumis à des vexations innombrables. ... Ils ont à leur disposition de grandes sommes d'argent envoyées par les organisations sionistes... principalement par celles des États-Unis et de Grande-Bretagne. Avec cet argent, ils achètent les terres des pauvres musulmans ruinés par la guerre ; ils fondent des écoles et parfois corrompent la conscience morale.... Comme des rapports fondés le prouvent, l'intention des Sionistes est d'exproprier peu à peu les Arabes et les chrétiens... Pour accroître le nombre de leurs coreligionnaires, ils organisent l'immigration vers la Palestine de juifs russes, presque tous bolcheviques. Non moins fatale est l'oeuvre d'immoralité des Sionistes ; depuis qu'ils sont devenus les maîtres de la Palestine, elle s'est terriblement répandue dans cette terre, baignée par le sang de Jésus-Christ. Des maisons closes se sont ouvertes à Jérusalem, Haïfa, Nazareth... des femmes de mauvaise vie pullulent partout, et de honteuses maladies se répandent. Aujourd'hui, quelle est la condition des catholiques en Palestine ? Subversivement, mais systématiquement, les sionistes les accablent de toutes les vexations possibles. »
 
Civilta Cattolica, vol. 2, 1922, pp. 461-462.
 
En 2008, des évêques, pasteurs et patriarches ont condamné de façon solennelle le sionisme. http://humanisme.blogspot.ca/search?q=sionisme
 
Nouveau Testament et peuple d’Israël
 
Rm 11 25 Frères, je veux vous faire connaître le plan secret de Dieu, afin que vous ne vous preniez pas pour des sages : une partie du peuple d'Israël restera incapable de comprendre jusqu'à ce que l'ensemble des autres peuples soit parvenu au salut.
 
Eph 3 5 Dans les temps passés, ce secret n'a pas été communiqué aux humains, mais Dieu l'a révélé maintenant par son Esprit à ses saints apôtres et prophètes.
 
Eph 3 6 Voici ce secret : par le moyen de la Bonne Nouvelle, les non-Juifs sont destinés à recevoir avec les Juifs les biens que Dieu réserve à son peuple, ils sont membres du même corps et bénéficient eux aussi de la promesse que Dieu a faite en Jésus-Christ.
 
Col 1 27 Car Dieu a voulu leur faire connaître ce plan secret, si riche et si magnifique, élaboré en faveur de tous les peuples. Et voici ce secret : le Christ est en vous et il vous donne l'assurance que vous aurez part à la gloire de Dieu.
 
1Tm 3 16 Oui, incontestablement, il est grand le secret dévoilé dans notre foi !
Le Christ,
apparu comme un être humain,
a été révélé juste par l'Esprit Saint
et contemplé par les anges.
Annoncé parmi les nations,
cru par beaucoup dans le monde,
il a été élevé à la gloire céleste.
 
Act. 17, 33-34 « Or voici que, fermant les yeux sur les temps de l'ignorance, Dieu fait maintenant savoir aux hommes d'avoir tous et partout à se repentir, parce qu'il a fixé un jour pour juger l'univers avec justice, par un homme qu'il y a destiné, offrant à tous une garantie en le ressuscitant des morts. »
 
CONCLUSION
 
Il ne fait aucun doute que le sionisme est une idéologie, fondée sur la race du peuple juif et une soi-disant promesse de Dieu lui donnant en exclusivité tous les droits sur la terre de la Palestine et la gouvernance du monde. Une idéologie à ne pas confondre avec le judaïsme dont plusieurs en font la condamnation.
 
Comme nous l’avons vu, la promesse de Dieu, selon le Nouveau Testament s’étend à tous les peuples de la terre et l’élu de Dieu pour gouverner le monde est Jésus de Nazareth qui se manifestera de nouveau à la fin des temps.
 

Si les prises de position de Pie X et celles de Benoît XV (à ne pas confondre avec Benoît XVI) ne prêtaient à aucune confusion quant au rejet du sionisme, celles de Jean-Paul II se font plus complaisantes  alors que Benoît XVI entretien plutôt l’ambiguïté.
 
 
 
Justement, dans le Prions en Église,  du 4 novembre 2012,  mis à la disposition de tous les pratiquants, il y a  une intention de prière, plutôt ambiguë, en faveur du peuple d’Israël:
 
« Pour le peuple d’Israël, héritier de la première Alliance ; afin qu’il demeure fidèle à sa vocation dans l’histoire du salut et qu’il connaisse la paix, prions le Seigneur. »
 
Cette intention de prière, proclamée dans toutes les églises catholiques, est d’autant plus problématique qu’elle se réalise à un moment où l’État sioniste d’Israël est au cœur des principaux conflits au Moyen-Orient et qu’il ne cesse de gruger sur le territoire palestinien. On prie pour qu’il connaisse la paix, alors qu’il ne cesse d’agresser les populations palestiniennes.
 
Cette intention de prière ne fait aucune distinction entre sionisme et judaïsme, pas plus qu’elle ne met en relief l’exigence de la paix pour tous les peuples. En somme, une intention de prière plutôt complaisante à l’endroit de l’État sioniste d’Israël, présenté comme victime de l’agression des autres peuples et toujours porteur d’une mission historique. Une intention de prière plutôt complaisante à l'endroit du sionisme.

Oscar Fortin
Québec, le 13 novembre 2012
http://humanisme.blogspot.com


http://www.alterinfo.net/SIONISME-ET-CHRISTIANISME_a83587.html

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