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Noesam@Voila.fr

  • : sionazisme
  • : Tout Juif qui se respecte, religieux ou séculier, ne peut plus garder le silence, voir pire, soutenir le régime sioniste, et ses crimes de génocide perpétrés contre le peuple palestinien...La secte sioniste est à l’opposé du Judaïsme. .................... Mensonge, désinformation, agression, violence et désobéissance de la loi internationale sont aujourd’hui les principales caractéristiques du sionisme israélien en Palestine.
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Israèl est contre TORAH

*"Les sionistes me dégoûtent autant que les nazis."
(Victor Klemperer, philologue allemand d'origine juive, 1881-1960)

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L’initiative sioniste de proclamer l’État d’Israël constitue une révolte contre la volonté divine, contre la Torah, une révolte qui a engendré une vague interminable de violence et de souffrance. À l’occasion de la fondation de l’État hérétique, les juifs fidèles à la Torah pleurent cette tentative d’extirper les enseignements de la Torah, de transformer les juifs en une « nation laïque » et de réduire le judaïsme au nationalisme.......Nous déplorons les tragédies que la révolution sioniste a provoquées chez les Palestiniens, notamment des déportations, l’oppression et la subjugation..Que nous méritions que cette année toutes les nations, en acceptant la souverainet

é divine, puissent se réjouir dans une Palestine libre et dans une Jérusalem libre! Amen. Offert par Netouré Karta International : www.nkusa.orglink

                                               


   

 


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FATHER OF SIONAZISJACOB HITLER

La prétendue ascendance juive d'Hitler: Une "explication" par la haine de soi
Une publication parue cette semaine a attiré mon attention. Il s’agit ni plus ni moins de la généalogie d’Adolf Hitler qui aurait des ascendants juifs !! Dans son article, Gilles Bonafi présente une fiche des Renseignements généraux que le magazine Sciences et Avenir a publié en mars 2009, et où on peut clairement lire le deuxième prénom d’Hitler : Jacob. Adolf Jacob Hitler serait le petit-fils de Salomon Mayer Rothschild. Cette information a été divulguée par deux sources de très haut niveau : Hansjurgen Koehler officier d’Heydrich, qui était lui-même l’adjoint direct d’Heinrich Himmler et Walter Langer le psychiatre qui a réalisé le profil psychologique d’Hitler pour l’OSS, les services secrets US pendant la Seconde Guerre mondiale.
SOURCE ;alterinfo

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 13:22
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[30/01/2012 - 13:20] Les forces d'occupation ont pris d'assaut ce matin le quartier d'Al Ashraqia pour démolir la maison de Mohamed Samara.Détails
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8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 22:36

Le député britannique George Galloway expulsé du Caire
Le député britannique George Galloway a été officiellement expulsé du Caire aujourd'hui (vendredi), quand des policiers égyptiens l’ont mis, sans prendre de gants, dans un avion pour Londres. Galloway a essayé de revenir à Rafah après avoir reçu de nouvelles informations annonçant que 7 membres du convoi Viva Palestina étaient arrêtés.

Les policiers - qui à un moment donné étaient jusqu’à 25, principalement des agents habillés en uniforme de l’aviation, ont refusé qu’il y reparte.

Plusieurs agents ont même suivi Galloway aux toilettes, dans la salle de repos et dans un salon de la British Airways.

La photo est celle d’un officier, présumé appartenir à la Mukhabarat, a été prise à l’extérieur du salon aéroportuaire de la British Aiways.

L'incident a commencé après que, George Galloway et son collègue Ron McKay, sont arrivés au poste frontière de Rafah entre Gaza et l'Egypte. Dès qu'ils ont posé le pied sur le sol égyptien les deux hommes ont été poussés de force dans une fourgonnette ; on leur a interdit de sortir et on leur a dit qu’ils allaient quitter le pays. Ils ont ensuite été emmenés dans un convoi sous escorte policière.

Le convoi Viva Palestina, composé de 550 personnes venues de 17 pays, a été attaqué par la police anti-émeute égyptienne et des officiers des services secrets dans la nuit du mercredi 6 janvier. 55 membres du convoi ont été blessés et 7 autres arrêtés.

Pourtant, Galloway et les députés turcs avaient passé un accord avec les autorités égyptiennes et une partie de cet accord stipulait que les 7 détenus seraient relâchés sans qu’aucune charge ne soit retenue contre eux.

C’est pendant sa reconduite au Caire, que des informations sont tombées au sujet de l'arrestation imminente des 7, mais quand Galloway a exigé un retour à Rafah, l'autorisation lui a été sans cesse refusée.

Pour plus d'information, veuillez appeler Alice Howard au Tel: 07944 512 469 ou par courriel à alice@vivapalestina.org

Traduction CCY

Lien de l'article en anglais:
http://www.creative-i.info/2010/01/08/british-mp-george-galloway-in-cairo-deportation/


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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 19:45
La seconde Assemblée spéciale pour l'Afrique, tenue au Vatican du 4 au 25 octobre 2009, avait pour titre "l'Eglise en Afrique, au service de la réconciliation et de la paix". Presque 250 pères ou évêques, participaient pour débattre des problèmes d'un des continents les plus exposés aux guerres, à la misère et aux conséquences coloniales et post-coloniales. Les peuples d’Afrique étant victimes d’une mauvaise gestion publique, de la part des autorités locales, et surtout d'une ignominieuse exploitation de la part des puissances étrangères, il reste à voir les vraies orientations de cette réunion-planification !

Le titre de l'Assemblée mène à se demander : "réconciliation" de qui et de quoi ?

Evangélisation et appauvrissement de l'Afrique

Sur le plan africain, toutes les guerres qui s'y jouent, leurs ficelles sont menées par les grands tenants de marionnettes de part le monde, par les dirigeants d'un Occident raciste, colonisateur et usurpateur, qui a recours à ses liges, implantés sur place, pour mener son Jeu ! Affamer les Africains et extirper leurs trésors, est le critère. Est-ce cela la réconciliation de tous ces leaders-imposteurs, pour mener un Jeu autre, mieux performé pour contraindre, harceler et opprimer davantage ? Susciter des guerres entre les communautés locales est devenu traditionnel, à ne citer que : la création d'un problème Berbère en Algérie, pour scinder le pays ; celle du Darfour, où toute la communauté presque est "porteuse" du Qur'ân, le connaissant par cœur ; ou celle entre les minorités coptes ou chrétiennes et les grandes majorités musulmanes en Egypte et ailleurs. De quelle réconciliation s'agit-il ?

 

Sur le plan christianisme, de quelle réconciliation peut-on parler ? Toutes les églises, dont le nombre dépasse les trois cent bifurcations, tous membres du Conseil Œcuménique des Eglises, se font la guerre dans leur course fanatique de l'évangélisation du monde... Est-ce la réconciliation de tous ces frères séparés sur des problèmes de fond, de credo, pour en faire l'Eglise Universelle, qui est désigné ? Est-ce pour chanter à l'unisson en une seule évangélisation, pour mieux essorer les peuples africains et leur imposer une inhumaine inculturation, une foncière infiltration pour mieux soustraire leurs entrailles et mener leur complète éradication ? Le rôle infâme de l'Eglise et son intervention meurtrière dans le Rwanda, où des « pères » et des « sœurs » s'avérèrent être des incendiaires, en attisant les flammes dans des hangars fermés, pleins d'africains réfugiés, n'est point oublié ! Pour ne rien dire de l'autre rôle infâme de l'Eglise et l'affaire du préservatif, causant la mort de milliers d'africains contaminés du Sida ? Réconciliation de qui ou de quoi, de nouveaux assassins, ou d'un néo-colonialisme ?!

 

Sur le plan de la guerre menée par le Vatican contre l'Islam, nul n'ignore la rage obsessionnelle avec laquelle il marche tel "un rouleau compresseur" (d'après le Monde) sur l'Islam pour l'éradiquer. Nul n'ignore l'arsenal de moyens mis en action pour anticiper cette éradication. Un éventail dont l'étendue va des membres du clergé, à tous les laïcs, en passant par les innombrables Missions, Organisations, Institutions, mass média, Internet, hommes politiques, touristes, bref, officiellement : aucun chrétien n'échappe à cette participation imposée à tous les adeptes par le Concile Vatican II. Inutile d'ajouter qu'on trouve aussi une jeunesse missionnaire et, pire encore, des enfants missionnaires, ce qui révèle une hystérie obsessionnelle ! Même les nouvelles technologies de communication ne font pas exception, et leur utilisation est au service du magistère de l'Eglise, pour développer une culture d'évangélisation, et imposer "la seule parole susceptible de sauver l'homme", comme le pape ne cesse de le répéter de vive voix ou par écrit. Va-t-il enfin réconcilier foi et raison pour admettre que ces musulmans, qu'il veut arracher à leurs croyances, ont le droit d'aimer et de tenir ferme à leur religion ?! Drôle de réconciliation qui ne va point de paire avec la furie de la nouvelle évangélisation qu'il impose!

 

Il ne serait point superflu de rappeler, ici, les travaux de recherches de l'Institut Westar, aux Etats-Unis, sous le titre de "Jesus Seminar", où plus de deux cent professeurs spécialistes des Textes bibliques, se sont réunis durant des années, et ont finit par prouver que 82 % des paroles attribuées à Jésus, il ne les a pas prononcées, et que 86 % des actes qui lui sont attribués, il ne les a point commis ? Avec des Textes à ce point manipulés, on n'a pas le droit d'outrager un Texte Révélé, la Vraie Parole de Dieu demeurée intacte depuis sa Révélation jusqu'à nos jours, pour imposer des credo formés à travers les Conciles, le long des siècles. Il suffit ici de rappeler tous les efforts qui se mènent, de la part de d'Eglise, depuis des siècles, pour manipuler le Qur'ân. D'un côté, ils s'épuisent à émietter la langue arabe, d'un autre côté, à vouloir coûte que coûte "lire le Qur'ân en utilisant les méthodes de la critique littéraire moderne"… le lire "selon la méthode de l'analyse rhétorique !

 

Est-il nécessaire de montrer que tous les procédés d'analyse auxquels l'Occident est parvenu dans ses études linguistiques, sont en rapport direct avec ses langues, d'origine latine, alors que l'arabe est une langue sémitique ? Comment peut-on se permettre une dérive pareille à moins que le but ne soit un sabotage prémédité, à ne citer que le travail qu'assume l'Institut Oasis et tant d'autres ?!

 

Tel qu'on le voit, dès le titre, cette Assemblée semble être réunie pour une raison tout à fait différente que cette prétendue "réconciliation", et je n'ajoute même pas le reste du titre parlant de paix. Car quelle paix peut-il y avoir quand on fait face aux néo Conquistadors et au néo colonialisme" ?

 

La réponse ne se laisse point attendre sur le vrai but de cette Assemblée. Il est révoltant de lire, le 27 octobre, sur un des sites vaticanais, que les Pères synodaux, à la fin de leur réunion, "rendent grâce à Dieu pour l’abondance des ressources naturelles de l’Afrique". Que viennent faire ici les ressources naturelles ? Tristes remerciements, puisque c'est pour une raison économico-politique que cette Assemblée "religieuse" s'est réuni, car il est dit nettement : "Les ressources minières africaines valent 46 200 milliards de dollars" et qu' "avec 12% de cette somme, l’Afrique pourrait financer la construction d’infrastructures au niveau européen". Ce qui pose d'emblé le vrai but escamoté sous un titre fallacieux, car il s'agit d'une proie bien grasse à s'accaparer !

 

D'après une enquête publié par David Beylard, économiste congolais, sur “Les Afriques” (revue économique panafricaine), il s'avère que le montant total des richesses africaines serait de l’ordre de 46 200 milliards de dollars, note-t-il : “La valeur financière des gisements africains de matières premières, jusque-là découvertes, est de 46 200 milliards de dollars ! Pourquoi l’Afrique ne réussit-elle pas à valoriser une semblable richesse qui équivaut à 13 fois le rendement annuel de la Chine ? Un patrimoine largement suffisant pour transformer le continent en une des premières puissances mondiales”. Ce manque du développement de l’Afrique, dans son ensemble, demeure le modèle économique fondé sur des finances spéculatives, que l'Occident ethnocentriste et usurpateur sait bien mener. Voilà un exemple que l'auteur ne manque pas d'avancer :

 

Des sociétés minières sans moyens conséquents, parfois sans personnel, ni bureaux, appartenant à des actionnaires anonymes, immatriculées dans des paradis fiscaux, parviennent, avec force promesses et mises en scène, à convaincre des gouvernements africains de leur confier des concessions minières gigantesques. Une fois le contrat en poche, ces sociétés se précipitent sur des bourses peu regardantes, généralement canadiennes, pour valoriser leurs titres africains et empocher de coquettes plus values avant même qu’un seul gramme de minerai ne soit extrait de la concession qui leur a été confiée”..

 

Ce qui veut dire qu'en pratique, on crée sur la carte une richesse garantie par les ressources africaines, sans que celles-ci soient réellement exploitées et, ce qui plus est, sans qu’elles apportent de réels bénéfices aux vrais propriétaires, aux africains. Une situation plus que scandaleuse, quand on pense que le système financier international, vraie sangsue discriminatoire, continue d’exiger le paiement des intérêts accumulés sur les dettes contractées par les pays africains, par l'intermédiaire de leur Institution le Fond Monétaire International !

 

A quoi il ne serait pas inutile d'ajouter cette citation tirée d'une des interventions de l'Assemblée : "Selon une étude effectuée par une société de consultation spécialisée dans les investissements en Afrique, il y a dans le continent africain 10 millions de gisements de matières premières (aussi bien dans la terre ferme qu’en mer), mais seulement 100 000 sont exploités. 9 millions 900 mille gisements, soit 90% du total, ne sont pas mis en valeur. Bien plus, elles sont connues et même cataloguées dans une banque de données, qui se targue des technologies satellitaires et informatiques les plus avancées".

 

Il n'est donc pas étonnant de lire comme conclusion finale de cette Assemblée : "Pour sa part l’Église cherchera à instituer dans les différentes nations du continent un système de formation dans la gestion des ressources naturelles”. Ce qui veut dire : plus d'interférence, plus d'ingérence, pour mieux s'accaparer de ces ressources-aubaines !

 

Ce n'est donc ni à une réconciliation ni à une paix quelconque qu'on a affaire, mais à un double néo-colonialisme. Un néo-colonialisme économique, vécu, et qui sera davantage mené dans une exploitation anarchique des ressources naturelles masquant le pillage planifié des richesses ; et un néo-colonialisme moral, qui consiste à maintenir les pays africains sous perfusion financière, moyennant une aliénation éthico politique, en imposant aux peuples africains les critères du dévergondage européen, débridé, poussés à l'extrême, systématisés par des instances diverses.

 

A ceux qui se demanderaient : comment le Vatican, la plus puissante Institution religieuse au monde, se lancerait-il dans une aventure aussi ignominieuse qu'inhumaine ? Il suffit de voir annoncé qu'en 2002, le déficit consolidé du Vatican s'élevait à 13.5 millions d'Euros, et cela malgré ses revenus inimaginables. Mais il suffit de lire ce que Tony Bushby écrit sur "The Papal Billions", de penser à l'affaire de la Banque Ambrosiano, pour voir à quel degré s'étend la corruption maffieuse dans cette cité, ce reliquat des anciens Etats Pontificaux et de la controverse dite "la question romaine". Un Etat crée le 11 février 1929, comme représentation temporelle du Saint-Siège, dont la seule et unique raison d'être est cette immuable volonté de maintenir les deux épées à n'importe quel prix, quitte à éradiquer les peuples de tout un Continent !

 

Il y a des conclusions à tirer et des rapprochements à faire voir l’article l’entretien que le pape Benoît XVI a accordé à M. François Fillon qui a été reçu par le Vatican comme un chef d'Etat. Lors de cette rencontre historique le Vatican affirme son intention de poursuivre sur "la bonne voie du dialogue et de la collaboration entre Paris et le Vatican", et les deux interlocuteurs abordèrent les questions internationales, à savoir : la situation au Proche-Orient et dans quelques pays africains, avec une référence au "Synode pour l'Afrique" qui se déroule actuellement au Vatican. A quoi s'ajoute l'Encyclique "Caritas in Veritate", son influence et son contexte en ce qui concerne la crise économique et les nouvelles règles à établir pour la bonne marche de l'économie, spécialement à l'égard des pays les plus pauvres.

N’est-ce pas le signe de la fin de la Paix Clémentine ou paix de l’Eglise dans l’espace laïc national et le renouveau de la Pax Romana dans l’espace des autres : exporter les contradictions internes vers l’extérieur soumis au feu du canon et à la devise des légionnaires : « soumettez ceux qui résistent et domptez les superbes » des pays d’Afrique et d’Asie.

 

Zeinab ABDELAZIZ 5 / 11 / 2009

http://liberation-opprimes.net/

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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 15:28
Le chef provisoire de l'Autorité Palestinienne a rejeté l'appel des USA pour reprendre les négociations de paix sans « conditions préalables », déclarant que les négociations stagnantes seraient rouvertes seulement après un gel complet des colonies.  
 
 Au cours d'une réunion en Jordanie avec l’envoyé des USA pour le Moyen-Orient, George Mitchell, Mahmoud Abbas a réitéré que le côté palestinien entrera dans des négociations avec Israël seulement après que Tel Aviv arrête ses expansions de colonies juives dans Jérusalem Est, Al-Quds, et en Cisjordanie.  
 
 « Le président (Abbas) a clairement expliqué au cours de la réunion que la paix ne peut pas être réalisée avec la poursuite des activités coloniales, » a déclaré Lundi aux journalistes le négociateur en chef Palestinien, Saeb Erekat.  
 
 Abbas a fait ces remarques après que Mitchell ait décrit la principale demande palestinienne comme condition préalable, déclarant que le gel total Israélien sur la construction de colonies dans les territoires occupés, n'est pas essentiel pour la reprise des négociations de paix Israélo-palestinienne.

 
 « Nous ne mettons pas de conditions pour reprendre les négociations, mais nous voulons que les entretiens reprennent sur la base des dispositions de la feuille de route, qui stipule la cessation de toutes les formes d'activité de colonies dans les territoires Palestiniens, » a poursuivi Erekat.  
 
 Les USA ont faits volte-face dans leur politique concernant les colonies, après que les efforts diplomatiques de Washington aient échoué à convaincre Tel Aviv d’arrêter ses activités illégales de colonie dans les terres palestiniennes.  
 
 Le gouvernement du Premier Ministre Israélien, Benjamin Netanyahu, a jusqu'ici refusé d'observer les appels internationaux pour l’arrêt complet de l'extension illégale des colonies juives sur la terre palestinienne.  
 
 Les colonies illégales Israéliennes sont largement considérées comme le principal obstacle aux entretiens de paix.

Traduction Alter Info

 http://www.presstv.ir/detail.aspx?id=110311&sectionid=351020202

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19 juillet 2009 7 19 /07 /juillet /2009 13:59
Iran

Un Régime Iranien Plus Efficace, Plus Hostile

Avec maintenant un peu plus de recul, une analyse sérieuse de la situation politique actuelle et à venir en Iran qui contredit les prévisions occidentales d'une "désintégration" du régime iranien. Encore une fois les médias propagandistes prennent leurs désirs et ceux des politiciens dont ils sont complices pour des réalités



Un Régime Iranien Plus Efficace, Plus Hostile

En résumé c'est un remake de 1978-1979. Les émeutes qui ont agité Téhéran - et à un moindre degrés quelques autres grandes villes - étaient à l'évidence une protestation de ce que les manifestants ( et leurs prétendus dirigeants politiques) considéraient comme étant des élections "truquées". Elles ont été rapidement réprimées ou se sont désintégrées car elles étaient sans direction et n'ont pas réussi à présenter des objectifs cohérents ou réalisables.

Tandis que les résultats des élections étaient effectivement surprenants et ont provoqué des soulèvements de sourcils partout - y compris dans les cercles internes de la République Islamique - les accusations de fraude sont à ce jour sans preuve. Il se peut qu'il y ait eu quelques magouilles, mais une fraude de l'ampleur suggérée par deux des candidats de l'opposition aurait provoqué une protestation d'une ampleur bien plus importante et une résistance à l'intérieur même du système.

Tandis que de nombreux observateurs expérimentés de l'Iran - dont les journalistes du pays les mieux placés pour observer - prédisaient une élection serrée remportée par Mir Hossein Mousavi, l'auteur de cet article avait prévenu avant les élections que c'était possible que le président sortant, Mahmud Ahmadinejad, puisse de nouveau l'emporter, et pas nécessairement avec une faible avance ( Lire "A bigger struggle ahead" Asia Times Online June 13, 2009 - http://www.atimes.com/atimes/Middle_East/KF13Ak03.html.

Mais les problèmes actuels ne portent plus sur une élection soit disant frauduleuse. De nouveau, l'attention se porte sur le type et l'étendue des réformes nécessaires pour restructurer les institutions iraniennes et modeler la politique du pays pour le 21ème siècle.

Le résultat de l'élection - et les émeutes qui ont suivi et la violence utilisée contre les émeutiers - ont produit une victoire sans équivoque de la droite idéologique islamique. Pour la première fois dans les 30 ans d'histoire de la République Islamique d'Iran, une faction domine complètement et les autres factions sont complètement perdues. On se retrouve en territoire inexploité et on a besoin de beaucoup de planification, de positionnement et d'agissement pour manoeuvrer avec précaution spécialement ces 4 années qui viennent.

Tandis que la montée en puissance de la droite islamique renforcera la cohésion et la capacité à manoeuvrer de la République Islamique, il reste encore à voir si cette cohésion a été obtenue à un prix trop élevé en terme d'opposition et de prévision à long terme en matière de stabilité politique.

L'ascension, l'ascension d'Ahmadinejad

Les évènements de ces trois dernières semaines ont eu un effet déprimant sur les supporters de la République Islamique dans le monde. La vue des importantes émeutes et des manifestations de rue suivies par l'inévitable violence nécessaire pour rétablir l'ordre public et intimider des émeutiers futurs, a causé des dommages considérables au prestige et à la perception de soi de la plupart des supporters de la Révolution Islamique.

La Révolution Islamique de 1979 a triomphé, portée par des manifestations de rue sans précédent, et une légitimité populaire largement répandue. Ces trente dernières années les dirigeants iraniens ont constamment essayé de maintenir et de renforcer cette légitimité populaire pour faire passer un grand nombre de réformes et de changements fondamentaux qui ont transformé le pays le rendant méconnaissable. Tout signal que cette légitimité populaire serait inévitablement sur le déclin sape la base idéologique et institutionnelle de l'ordre post révolutionnaire.

Le désastre qu a submergé le pays immédiatement après l'élection présidentielle est largement du au style de direction et de gestion d'Ahmadinejad. Un populiste expérimenté et un combattant de rue instinctif, Ahmadinejad est certainement le produit le plus remarquable de la révolution iranienne.

Ceux qui l'ont constamment sous estimé ces 4 années passées, ont été surpris par ses capacités politiques remarquables et une volonté invincible de pouvoir. Pendant la campagne électorale ( et spécialement lors de débats TV sans précédent avec les autres candidats), Ahmadinejad s'en est pris aux géants de l'establishment iranien et les a démoli aisémen, sans effort semble-t-il.

Tandis qu'il brisait toutes les règles gouvernant l'art de la politique dans la République Islamique, Ahmadinejad s'est attiré beaucoup de sympathie dans le pays en attaquant les oligarches corrompus du pays, en particulier l'ancien président, Hashem Rafsanjani, et l'ancien porte parole du parlement, Ali Akbar Nategh Nouri.

Pourtant, malgré sa victoire électorale étonnante ( en laissant de côté les accusations sans preuve de fraude électorale) Ahmadinejad reste une personnalité qui divise profondément. Ce qui est vraiment important pour l'instant, ce n'est pas si les élections ont été ou non truquées en sa faveur, mais qu'un nombre trés important d'Iraniens refusent de le considérer comme leur président. Ce manque de légitimité parmi certaines couches de la société iranienne sera probablement la cause d'un nombre considérable de problèmes dans les quatre années à venir ( et peut être même au delà) et il reste à voir si les dommages pourront être progressivement réparés.

Au delà de sa légitimité populaire, l'effet Ahmadinejad sur la République Islamique ( à la fois comme idéologie et comme état) est sans précédent. Mis à part feu l'ayatollah Ruhollah Khomeini, personne n'a eu autant d'influence sur l'évolution du régime.

Immédiatement après la première victoire électorale d' Ahmadinejad en Juin 2005, l'auteur de cet article a donné son avis dans le Daily Star basé à Beyrouth ( www.dailystar.com.lb) intitulé i|[" Ahmadinejad may end up being the clerics' bane" ( Ahmadinejad pourrait finir par empoisonner la vie des religieux)]i, dans lequel un grand nombre des évènements qui y étaient prédits pour ces quatre dernières années se sont produits.

Ce n'était pas difficile de prévoir qu'Ahmadinejad aurait un effet profond ( et largement négatif) sur la République Islamique. Il est la formidable représentation de ce que l'on a appelé la deuxième génération de révolutionnaires, qui constituent l'essentiel de sa base politique. Sur certains points trés important, il appartient à l'extrême droite du régime et adopte une logique et certaines approches politiques qui si elles sont menées à leur conclusion logique - comme elles viennent de l'être - renversent inévitablement les contrôles des factions et les équilibres du régime. Associé à sa personnalité indépendante et excentrique, cette base politique et sa vision devaient à un moment ou à un autre provoquer une rupture. Cela s'est passé il y a trois semaines.

Il y a eu une grande quantité d'analyses non professionnelles et de journalisme paresseux sur les antécédents d'Ahmadinejad et le soutien de base dont il bénéficie. Le président harcelé à une fois été accusé d'avoir pris part à la prise d'otage des Américains de 1979-1981, d'avoir tué des dissidents exilés, d'être soutenu par le puissant Corps des Gardes de la Révolution Islamique (IRGC) et d'être un laquais du dirigeant suprême, l'Ayatollah Seyed Ali Khamenei. Tout ceci est faux.

Ahmadinejad est exactement ce qu'il apparaît être; principalement le dirigeant le plus formidable d'une faction qui s'est progressivement étendue et a approfondi son emprise et son influence au sein du régime au point qu'actuellement elle le domine complètement. Les factions politiques dans la République Islamique - comme nous les connaissons- se sont effondrées.

Refaire la République Islamique

L'intervention de Khamenei dans la crise politique qui a secoué le pays visait à rappeler expressément à l'extrême droite qu'elle avait peut être renversé les factions politiques, mais qu'elle ne peut pas ignorer la base idéologique de masse du régime.

Effectivement, le véhément discours de Khamenei lors de la prière du vendredi 19 Juin, visait pour une grande part la base idéologique du régime. C'est à dire les plusieurs millions d'iraniens, pour la plupart des jeunes hommes et femmes, dont en fin de compte la fidélité n'est pas pour une faction ou un courant politique mais à la République Islamique dans son ensemble. En ce qui concerne cet électorat, la cohésion, la sécurité, et la viabilité à long terme du régime islamique vaut un million d'élections truquées. Tandis que Khamenei a été obligé de reconnaître Ahmadinejad (ne serait qu'en reconnaissant que le résultat de l'élection était effectif) il a prudemment rallié la base du régime en utilisant des thèmes connus idéologiques et émotionnels.

Le message de Khamenei au monde était clair : la République Islamique peut avoir changé au sommet mais sa base reste inchangée. Ce message était d'abord et avant tout pour Ahmadinejad et son cercle rapproché. Ils peuvent avoir écarté des personnalités clés du centre de la scène politique mais à long terme ils n'ont pas d'autre option que d'employer le même type de politique consensuelle qui a permis à la République Islamique de survivre ces 30 dernières années.

Il y a beaucoup de confusion concernant le rôle de Khamenei dans la République Islamique. Son titre officiel c'est "dirigeant de la Révolution Islamique" que de nombreux commentateurs ont réduit à l'expression à moitié correcte de " dirigeant suprême". Bien que Khamenei joue un rôle de coordination important au sommet, sa méthode préférée d'intervention c'est de rallier les gens de la base avec lesquels il entretient une relation profonde et symbiotique.

Mis à part son rôle suprême évident politique et idéologique, il tire son autorité de la croyance des gens de la base qu'il possède une approche intérieure spéciale et la sagesse et que chacune de ses paroles et actions visent à sécuriser les intérêts du système dans son ensemble. Ceci - plutôt que des croyances abstraites idéologiques - explique pourquoi sa parole est souvent considérée comme une fin en soi.

Le fait que des personnalités clés de l'establishment - dont deux des candidats battus à la présidentielle - aient choisi d'ignorer son dernier mot en incitant leurs supporters à continuer leurs manifestations, est plus un symptôme de l'effondrement des factions discuté auparavant que le manque de respect à l'égard de Khamenei.

L'intervention cruciale de Khamenei le 19 Juin - et les positions suivantes adoptées depuis - ont mis un frein à la conduite instinctive de la droite islamique pour mener une large purge . Les conditions n'avaient jamais été aussi mûres pour une répression totale sur la dissidence au sein du système. C'est la débandade totale pour toutes les autres factions, tout particulièrement la gauche islamique autrefois puissante. Leurs dirigeants ont été exposés comme étant des perdants er leurs supporters se sont retrouvés démoralisés à cause de l'acceptation par la machine étatique de la victoire finale de la droite islamique.

Le plus important, c'est que des personnalités clés de l'establishment ont maintenant été de manière décisive marginalisées. Le plus grand perdant de tous c'est l'ancien premier ministre Mousavi. Bien que Mousavi ait des revendications légitimes, il a fait toute une série d'erreurs catastrophique immédiatement avant et après les élections.

Alors que la campagne électorale se terminait, le camp de Mousavi s'est inquiété de son alliance politique avec les anciens présidents Mohammad Khatami et Rafsanjani. L'alliance avec Rafsanjani était particulièrement surprenante car l'ancien président avait joué un rôle déterminant dans la marginalisation de Mousavi pendant l'été 1989, ce qui avait conduit à la "disparition" de Mousavi de la scène politique pendant près de 20 ans.

Il a été révélé que la campagne de Mousavi avait été financée par Rafsanjani ce qui lui a fait perdre ses soutiens les plus sûrs dans la gauche islamique (qui détestent Rafsanjani) et l'a poussé encore plus vers un électorat qui n'avait aucune base au sein du régime. En fait l'aspect carnaval de rue qui a marqué la campagne de Mousavi a rappelé le douloureux souvenir du style électoral et politique de l'ancien président Khatami.

La plus grande erreur de Mousavi s'est produite immédiatement après la fin du vote quand il s'est déclaré lui-même vainqueur. L'implication était claire : un résultat contradictoire serait immédiatement considéré comme frauduleux. Cela a été le principal déclencheur des émeutes qui ont suivi. Ensuite Mousavi a commis erreur sur erreur en persistant dans sa position de principe que l'élection avait été "truquée" ( sans fournir de preuve crédible) et en refusant les solutions qui ont été offertes par les médiateurs. Ces erreurs ont détruit le prestige de Mousavi chez les fidèles de la République Islamique ( dont un nombre important avait voté pour lui) le confinant effectivement à la marge. Bien que Khamenei lui-même a mis en garde contre le fait d'écarter l'ancien premier ministre, difficile de voir comment il peut être réhabilité.

Un autre grand perdant c'est l'ancien président et hyper oligarche Rafsanjani. Battu par Ahmadinejad aux élections présidentielles de 2005, Rafsanjani a passé les 4 dernières années à lancer des piques au gouvernement. Il a tout fait pour renverser Ahmadinejad, mais son soutien malheureux à Mousavi semble être son dernier soubresaut. Bien que Rafsanjani ait pris ses distances d'avec les émeutiers - et que Khamenei l'ait directement soutenu en réprouvant Ahmadinejad qui l'avait accusé de corruption sur la TV nationale - on s'attend à ce que Rafsanjani ( qui a été un des piliers du système) soit progressivement écarté.

On s'attend à ce que de nombreuses autres personnalités importantes dont le candidat perdant à l'élection présidentielle, Mehdi Karroubi, et l'ancien porte parole du Majlis (parlement), Nategh Nouri, soient écartés. Mais une purge étendue à leurs supporters est peu probables actuellement. A quelques exceptions près, la République Islamique a généralement évité les purges internes par crainte de déplaire à sa base idéologique. Bien qu'actuellement la situation soit évidemment différente, il semble qu'il y ait suffisamment de mécanismes institutionnels et de direction idéologique/politique en place pour empêcher Ahmadinejad et ses supporters de mettre un terme à la scène politique iranienne de la République Islamique jusque là diverse et animée.

Vers un nouveau consensus

La chute du système politique des factions en Iran sera probablement un phénomène temporaire. En fait, dans les coulisses, les troublions et les médiateurs essaient déjà de forger un nouveau consensus basé sur un réalignement radical des factions.

Une solution prise tout particulièrement au sérieux dans les cercles importants politique et du renseignement c'est un "partenariat des extrêmes", c'est à dire une réconciliation entre le coeur de la gauche idéologique et la droite idéologique. En d'autres termes, les deux extrêmes dans le spectre de la République Islamique vont forger un large consensus politique pour gérer la politique nationale pour les quatre ans à venir. La réconciliation a été rendue possible par l'effondrement de la faction centriste et d'autres en particulier la gauche réformiste ( menée par Rafsanjani) les conservateurs traditionnels ( menés par Nategh Nouri) et la droite plus modérée idéologiquement ( menée par Ali Ardeshir Larijani).

Le ralliement d'une personnalité importante de la gauche islamique au camp d' Ahmadinejad pourrait indiquer un tournant politique bien plus important. La défection de Seyed Amir Hossein Mahdavi est importante non seulement à cause de sa position comme homme de réseau clé de la gauche islamique, mais aussi parce que Mahdavi est membre du Comité Central de l'Organisation des Mujahedeen de la Révolution Islamique (OMIR) ( à ne pas confondre avec l'organisation terroriste du MKO Mujahedin-e-Khalq Organization en exil) et une importante personnalité actif au QG de (l'ex) campagne présidentielle de Mousavi.

Mahdavi a fait des révélations longues et importantes sur les "déviations " politiques idéologiques et stratégiques de l'OMIR ce qui provoquera probablement d'autres défections et peut être même la fin de cette organisation qui parallèlement avec le Forum du Clergé Militant a été un pilier clé de l'organisation de la gauche islamique pendant les 30 dernières années.

Bien que les contours d'une alliance politique plus large reste à définir, il y a des signes qu'à la base au moins un nombre conséquent de personnalités de la gauche islamique et d'activistes sont prêts à se rallier derrière Ahmadinejad et à accepter l'hégémonie publique de la droite islamique.

Mais un compromis durable nécessitera la construction d'un consensus sur des questions prioritaires en matière de politique intérieure et étrangère. Le gouvernement d' Ahmadinejad devrait co opter un certain nombre de politiques traditionnelles de la gauche islamique, c'est à dire une lutte sérieuse ( et pas simplement verbale) contre la corruption, une gestion plus prudente de l'économie (ce qui veut dire revenir sur certaines réformes de Rafsanjani du début des années 90) et une approche plus culturelle ( à l'opposé d'une approche répressive) en matière d'islamisation. Dans le domaine de la politique étrangère, Ahmadinejad devra abandonner ses plans d'un accord limité avec les Etats Unis car toute ouverture avec le "Grand Satan" est anathème pour la gauche islamique.

Il existe un potentiel important de coopération tout simplement parce que la base de la gauche islamique et celle de la droite islamique sont prêtes à s'accorder sur un éventail de questions fondamentales. Le tour de force réside dans la création d'une nouvelle direction crédible de la gauche islamique qui pourra alors négocier en toute bonne foi avec le formidable Ahmadinejad. La défection de Mahdavi - centré sur les thèmes de la jeunesse et du radicalisme - donne un aperçu des marchandages et activités parapolitiques qui ont lieu en coulisses.

Le résultat de cette nouvelle réalité politique va décevoir les gens qui espéraient que la période brève d'affrontements de rue et de chaos sonneraient le début de la fin du régime islamique. Sans négliger les dommages au prestige et à la légitimité, l'émergence d'un régime plus efficace et plus hostile offrira de nouvelles opportunités stratégiques pour les fidèles de la République Islamique dans la région et bien au delà.

Mahan Abedin 10/07/9 - Copyright www.atimes.com


Mahan Abedin est chercheur Senior en études sur le terrorisme et consultant sur les médias indépendants en Iran. Il se trouve actuellement dans le nord de l'Irak où il aide au développement de médias locaux.
















Mardi 14 Juillet 2009
Introduction traduction Mireille Delamarre


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En Israël Désormais La Nomination Des Juges Se Fera Sous Supervision Des Services De Sécurité Intérieure, Le Shin Bet

En France, l'officine sioniste, le CRIF, exige, et obtient du Ministère de la Justice un nouveau procés quand les peines décidées par un jury composé de citoyens ne lui convient pas. Le régime sioniste va plus loin. Désormais c'est le Shin Bet , l'agence de sécurité intérieure, qui décidera qui peut être juge ou pas. Sionisme = STASIsme.
En Israël Désormais La Nomination Des Juges Se Fera Sous Supervision Des Services De Sécurité Intérieure, Le Shin Bet


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4 mars 2009 3 04 /03 /mars /2009 19:19

Fernando Navarro - El Pais

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Amnesty International : "Israël a utilisé des armes au phosphore blanc contre la population civile".

INTERVIEW : Donatella Rovera, enquêtrice d’Amnesty International en Israël et dans les Territoires occupés

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Photo PCHR

Amnesty International (AI) a appelé l’ONU à un embargo total des armes à destination d’Israël et du Hamas, après avoir prouvé que les forces israéliennes ont utilisé des armes au phosphore blanc fournies par les États-Unis dans sa dernière attaque sur la bande de Gaza, tandis que les miliciens islamistes ont utilisé des roquettes faites avec des pièces étrangères qui pourraient être des armes de contrebande.

Le phosphore blanc est un matériau dont l’utilisation n’est pas illégale si elle est utilisée comme écran de fumée pour éclairer les troupes, mais il est interdit depuis 1980 par les Conventions de Genève dans les zones habitées par des civils, car il peut provoquer de graves brûlures sur les personnes situées dans son champ d’action.

Israël a ouvert une enquête pour déterminer si cette utilisation a été faite de manière illégale au cours de l’opération « Plomb durci », dans laquelle ont été tués plus de 1 300 Palestiniens (dont la moitié de civils) et 13 Israéliens. L’Armée a fait valoir que les opérations militaires ont toujours été menées contre un groupe armé. Donatella Rovera, enquêtrice d’Amnesty International en Israël et dans les Territoires occupés, a visité la bande de Gaza avant et après l’offensive israélienne. Rovera dit qu’Israël a utilisé le phosphore blanc de manière illégale. L’organisation a divulgué aujourd’hui son rapport nommé Pour alimenter le conflit : la fourniture d’armes étrangères à Israël et à Gaza.

Question : Avez-vous des preuves de l’utilisation illégale de phosphore blanc par l’armée israélienne ?

Réponse : Absolument. Le phosphore blanc peut être utilisé dans les mouvements de troupes, mais ils l’ont employé dans les centres-villes. Un expert militaire français qui voyageait avec nous a été très étonné de voir ces preuves. Il a travaillé en Irak et a été surpris. Le problème réside dans la façon dont elles ont été utilisées. Et pour la première fois dans la bande de Gaza.

Q : Où et comment avez-vous trouvé ces preuves ?

R : Nous trouvons des morceaux partout dans la bande de Gaza, dans les collèges, à proximité des hôpitaux, dans des lieux où se trouve la population civile. Les autorités ont nié l’utilisation de phosphore blanc, mais pendant l’offensive, on pouvait la constater de loin de manière assez claire. Certains journalistes ont même pris des photos des projectiles. Nous le savions mais quand nous sommes entrés dans le passage de Rafah en Egypte, avant le cessez-le-feu, nous l’avons vu. Après l’avoir nié, ils ont dit que c’était une unité militaire, mais nous en avons trouvé partout. On ne peut pas comprendre pourquoi ils ont utilisé le phosphore blanc.

Q : Quels sont les conséquences de l’utilisation des armes au phosphore blanc ?

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Photo PCHR

R : Trois problèmes. Surtout qu’elles brûlent les êtres humains de manière très dangereuse. Elles incendient les maisons. Et que le projectile, une fois vide, peut être exploité plus tard. C’est-à-dire qu’après que le phosphore blanc ait été tiré, il se disperse et peut être très dangereux. Il faut dire que la plupart des victimes ne l’ont pas été à cause du phosphore blanc, mais c’est la première fois, qu’il a été utilisé dans la bande de Gaza. C’est une utilisation extrême. Et plus encore parce la bande de Gaza est un des endroits avec une des plus grandes densités de population dans le monde.

Q : Amnesty International appelle l’Organisation des Nations-Unies à l’embargo total des armes provenant spécialement des Etats-Unis à destination d’Israël.

R : La plupart des armes utilisées par Israël viennent des États-Unis. Au cours de notre enquête nous avons pu voir différentes armes. Il y avait plusieurs types d’armes et toutes venaient des États-Unis. Nous avons trouvé les numéros de série sur certains morceaux de bombe. Par exemple, dans le lieu de l’attentat qui a tué trois médecins d’une ambulance, il y avait un morceau de la bombe qui portait l’inscription États-Unis. Dans le numéro de série c’était Orlando, en Floride. 95% de toutes les armes que reçoit Israël viennent des États-Unis. Ce qu’elle achète à l’Europe est minime. Mais le plus grave problème c’est que la plupart de celles qui viennent des États-Unis ne sont pas achetées, mais c’est une aide accordée par Washington. Non seulement ce sont des armes fabriquées aux États-Unis, mais c’est un stock d’armes américaines qu’Israël peut utiliser.

Q : Amnesty International affirme également que le Hamas utilise des armes étrangères ?

R : C’est plus difficile parce que ce ne sont pas des livraisons officielles. La plupart des armes sont produites dans la bande de Gaza, mais ces deux ou trois dernières années, et en particulier au cours des trois derniers mois, il y a eu des armes qui sont arrivées de l’extérieur à travers les tunnels. D’où viennent-elles ? C’est difficile de le savoir. On pense qu’elles sont fabriquées en Chine, ou qu’elles ont été achetées en Iran.

Q : Quel est votre objectif avec ce rapport ?

R : Nous voulons faire pression et informer le public de l’ensemble de ces informations. Il y a des lois qui interdisent la vente d’armes, si elles peuvent violer les droits de l’homme. Aux États-Unis et dans l’Union européenne la vente de ces armes est interdite. Nous demandons seulement qu’ils respectent leurs propres lois, et sinon, on demande un embargo des Nations unies.

Q : Quelle est la responsabilité des pays qui vendent des armes ?

R : Il est clair que tout pays qui vend des armes à quiconque a la responsabilité que ces armes ne soient pas utilisées pour commettre des crimes de guerre. Ces armes ont été utilisées d’une manière illégale, parce qu’elles ne l’étaient pas de manière légitime, c’est-à-dire au combat et contre d’autres groupes armés. Le problème se pose lorsqu’on les utilise pour tuer les enfants et les femmes. La moitié sont des civils.

Q : Avez-vous un chiffre de ventes d’armes d’Espagne à Israël dans cette dernière offensive ?

R : L’Espagne est également impliquée dans la vente. Dans une très petite quantité. La France, la Roumanie et le Royaume-Uni sont les principaux fournisseurs en Europe.


Olmert n’est plus le négociateur israélien en Egypte

Le président sortant d’Israël, Ehud Olmert, a suspendu Amos Gilad de ses fonctions, envoyé israélien en Égypte qui négocie un éventuel cessez-le-feu avec le Hamas dans la bande de Gaza, pour ses critiques envers le gouvernement, ont annoncé aujourd’hui les médias locaux.

Gilad a été pendant longtemps l’homme fort d’Olmert en Egypte, et l’architecte de la trêve négociée le 18 Juin dernier avec la faction palestinienne qui gouverne Gaza et qui s’est terminée avec l’invasion israélienne contre l’enclave côtière le 27 décembre.

Selon Radio Israël et le journal Haaretz, Olmert est offensé de lire des déclarations attribuées à Gilad disant que le gouvernement avait peu de capacité à poursuivre une nouvelle trêve et que c’était "insultant" pour les médiateurs égyptiens.

En plus de la suspension de Gilad, en accord avec ces informations, Olmert a demandé à la Commission de la fonction publique d’Israël d’examiner si les manifestations publiques atteignent le niveau d’insubordination.

Madrid, 23 février 2009 - El Pais - traduction : Charlotte

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17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 19:34

le Combat Iranien Contre L'Hegemonie (US/Sionisme) A Trente Ans.

Trente ans après sa révolution islamique - un évènement historique socio politique crucial pour l'Iran et la région - l'Iran fait partie d'un réseau de pays du Tiers Monde combattant l'hégémonie colonialiste occidentale à la tête de laquelle on trouve les AméricanoSionistes.


le Combat Iranien Contre L'Hegemonie (US/Sionisme) A Trente Ans.

Mardi l'Iran a célébré le trentième anniversaire de la révolution islamique qui a chassé du pouvoir la monarchie solidement établie et soutenue par les US. Avec le sang, l'honneur, le courage et la détermination de toute une nation, la souveraineté de l'Iran a été restaurée, mettant fin à des décennies d'humiliation nationale suite au coup d'état de 1953 organisé par les services secrets US et britanniques.

"La révolution se perpétue" a déclaré le Président Mahmoud Ahmadinejad la semaine dernière, rappelant aux experts occidentaux qui avaient sonné la mort de la révolution islamique, que c'était prématuré.

D'un autre côté, parmi les historiens, le débat sur la signification de l'évènement et sa place dans les annales des révolutions du monde moderne fait toujours rage. Certains, tel le sociologue américain et expert en science politique, Theda Skocpol, l'ont comparé aux révolutions française et russe comme représentant un évènement historique crucial ayant marqué la transformation socio politique de l'Iran tout en redessinant le paysage géopolitique de la region.

Par son immense popularité, sa direction charismatique et une aspiration intérieure à étendre son horizon au delà des frontières de l'Iran par le biais de son idéologie islamiste de libération du Tiers Monde, la révolution a été à l'origine de changements significatifs. Cela ne s'est pas simplement reflété en Iran, mais aussi dans l'attitude de la puissance américaine, le patron d'un grand nombre d'états clients dans le Golfe Persique, confrontés à la perspective d'un Iran exportant sa révolution.

La multitude d' évènements tumultueux de la révolution, tel que la crise des otages américains, a poussé à un nouvel interventionnisme militaire américain au Moyen Orient avec la Doctrine Carter qui a remplacé la Doctrine précédente de Nixon qui s'appuyait sur les états clients locaux, principalement celui d' Iran et d'Arabie Saoudite, pour maintenir la stabilité régionale.

Coïncidant avec l'invasion soviétique de l'Afghanistan en 1979, la logique anti hégémonique de la révolution iranienne a déclenché l'américanisation directe des affaires moyen-orientales culminant avec l'invasion de l'Irak en 2003 après une tentative avortée en 1980 utilisant l'Irak pour écraser la révolution par une blitzkrieg de Saddam Hussein à l'intérieur de l'Iran.

La demande d'Ahmadinejad la semaine dernière à l'Administration de Barak Obama de s'excuser auprès de l'Iran - pour le coup de 1953, le soutien à Saddam pendant les huit ans de guerre sanglante, pour l'avion de ligne commerciale abattu etc... a provoqué des froncements de sourcils dans les médias US. Certains experts ont récusé directement la demande, d'autres ont fait remarqué que l' Administration Clinton s'était déjà excusée pour le coup.

C'est vrai que Madeleine Albright, la secrétaire d'état de Clinton, a exprimé une fois ses regrets pour le rôle joué par les US dans le renversement du gouvernement démocratiquement élu de l'Iran en 1953 et pour avoir imposé la dictature brutale d'un homme au peuple iranien qui a duré un quart de siècle.

Mais Albright a omis de mentionner le soutien des US à l'invasion brutale de l'Iran par l'Irak qui a rencontré une indifférence inexcusable au Conseil de Sécurité des Nations Unies, grâce aux diplomates des US et de la Grande Bretagne qui ont empêché que soit votée une résolution appelant à un cessez le feu immédiat.

C'est seulement quand c'est devenu évident en 1981 que l'invasion de Saddam avait l'effet inverse et que l'Iran avait commencé à poursuivre l'ennemi dans son territoire, que les US et leurs alliés occidentaux ont donné leur consentement, sans enthousiasme, à une initiative de l'ONU. Mais même à ce moment là, ces faibles efforts ont été contrecarrés par l'objectif sinistre d'enfermer les "deux états voyous" d'Iran et d'Irak dans une empoignade mortelle " deux scorpions dans une bouteille" pour paraphraser l'ancien secrétaire d'état US, Henry Kissinger.

Conséquence, l'Occident, suivant un raisonnement douteux selon lequel l'Irak contiendrait l'influence de la révolution islamique sur le point de s'étendre à la région pétrolière qui finançait la guerre de Saddam, n'a pas hésité à fournir au régime Baathiste de Saddam des armes chimiques, qui ont aussi été utilisées pour le nettoyage ethnique.

Rétrospectivement, c'est évident que l'agonie de ces huit années de guerre, l'héroïsme, la souffrance et la douleur, ont donné à la révolution une certaine grandeur, justifiant sa classification au côté d'autres grandes révolutions.

Effectivement, le père de la révolution, l'Ayatollah Ruhollah Khomeini, mérite une place aux côtés d'autres dirigeants révolutionnaires modernes tels le russe Vladimir Lenine, le chinois Mao Tzetoung, Ho Chi Mnh au Vietnam, Mahatam Gandhi en Inde et Fidel Castro à Cuba. Que serait la révolution islamique sans le riche héritage de la guerre qui a finalement renforcé l'Iran, bien qu'à un prix exorbitant pour une génération entière d' Iraniens dont les sacrifices ont assuré l'intégrité territoriale de la nation ?

"L' Iran aujourd'hui est une nation bien plus forte que par le passé, parce que le peuple iranien n'a plus peur du sang" a dit à l'auteur de cet article, Ferydoun Hoveida, le dernier représentant de l'Iran à l'ONU avant la Révolution. Il a ajouté " comparez cela avec la précédente guerre de l'Iran pendant la seconde guerre mondiale, quand l'armée entière a cessé de se battre au bout de cinq jours".

Qualifiant la révolution de "cadeau divin" non seulement pour l'Iran mais pour la totalité du monde islamique, il a dit que Khomeini et d'autres dirigeants de la République Islamique ont constamment alimenté l'identité transnationale de la révolution connue comme étant "populiste".

Ainsi, ce n'est pas surprenant que l'Iran se retrouve actuellement allié avec d'autres pays du Tiers Monde tels que Cuba, le Venezuela, le Nicaragua, et la Bolivie, représentant un réseau politique anti hégémonique dans les affaires du monde. Ce petit rassemblement de nations, ensemble avec un certain nombre d'autres pays tel que l'Afrique du Sud, représente l'avant garde du Mouvement des Non alignés (NAM) qui est passé de 77 nations à quelque 118 états actuellement.

Sans aucun doute, le futur du NAM dépend, d'une certaine manière, de sa capacité à articuler une stratégie mondiale anti hégémonique valable, fournissant sa propre version du " smart power". (pouvoir habile) Ou, encore mieux, d'un contre pouvoir "smart" (habile) qui introduit des nouveaux ajustements en temps utile aux actions des puissances hégémoniques, tels que le recours par Washington à un politicien populiste afro-américain pour satisfaire les intérêts mondiaux américains par un mélange plus habile de pouvoir dur et doux.

Le nouveau visage de l'hégémonie américaine contient en elle -même certains éléments d'une approche post hégémonique des affaires mondiales. Le président US Barak Obama doit faire face à un défi consistant celui de démontrer au monde que l'exercice du pouvoir américain peut être pour "le bien collectif" de la communauté internationale, c'est à dire un "bon pouvoir" et pas simplement un pouvoir impérialiste.

Malheureusement, ce n'est pas vraiment le cas, et au lieu de cela, on a de forte chance d'être les témoins d'un recyclage de la projection (néo) réaliste du trop familier pouvoir américain qui vise à maintenir la période "unipolaire" post guerre froide, malgré la nouvelle rhétorique officielle du multilatéralisme.

En ce qui concerne l'Iran, l'Administration Obama ne perd pas de temps en rappelant à Téhéran que toutes les options restent sur la table - incluse celle d'une option militaire contre le programme nucléaire iranien. Le dialogue diplomatique est déjà submergé par la "menace nucléaire" phobique, si habilement exploitée par la direction d'Israël , qui reste, lui-même résolu à maintenir son propre sous impérialisme de Pax Israelica.

En tant qu' extension de la puissance américaine, l'Iran affronte Israël avec la même logique anti hégémonique qui a animé la nation depuis 30 ans, la prise de contrôle du consulat d'Israël à Téhéran ayant précédé celle de l'Ambassade US en 1979. Conséquence, tout changement de politique US au Moyen Orient qui n'est pas accompagné par un changement notable dans la politique expansionniste israélienne et sa projection croissante de puissance bien au delà de ses frontières, ne pourra être perçu par Téhéran et ses alliés dans la région que comme inadéquat.

Tout indique en fait - dont l'attaque massive israélienne contre Gaza le mois dernier - que le seul changement réaliste auquel on peut s'attendre de la part d'Israël, c'est sa focalisation post -guerre de Gaza sur l'Iran comme prochaine cible.

Effectivement c'est tellement évident dans les propos incendiaires anti Iran tenus par des dirigeants israéliens tels Benjamin Netanyahu, dont le parti Likoud est au coude à coude pour gagner les élections de cette semaine. Ce que les politiciens israéliens et les experts qui essaient constamment d'attirer les dirigeants arabes modérés dans une alliance régionale anti Iran n'ont pas compris, c'est que beaucoup au Moyen Orient considère l'Iran comme une force de dissuasion crédible face à l'hégémonie d'Israël.

Actuellement au Moyen Orient, tout affaiblissement de la puissance iranienne bénéficie simplement à l'expansionnisme d'Israël et à la domination américaine des affaires du Golfe Persique, c'est à dire, un recul géant pour les intérêts brûlants de cette région agitée. La prochaine guerre au Moyen Orient, entre Israël et l'Iran, a peut être déjà été amorcée à Gaza. Mais, considérant l'entrelacement iranien entre guerre et révolution mentionné ci dessus, ce sera très probablement une nouvelle tentative illusoire de refroidir la fournaise de la révolution islamique, ajoutant se faisant des bûches pour l'alimenter.

Kaveh L. Afrasiabi 12/02/09 www.atimes.com

Kaveh L Afrasiabi, PhD, is l'auteur de " After Khomeini: New Directions in Iran's Foreign Policy (Westview Press) . Son dernier livre " Reading In Iran Foreign Policy After September 11 (BookSurge Publishing , October 23, 2008)" est désdormais disponible.


Samedi 14 Février 2009
Introduction traduction Mireille Delamarre
http://www.planetenonviolence.org/le-Combat-Iranien-Contre-L-Hegemonie-US-Sionisme-A-Trente-Ans_a1823.html
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15 février 2009 7 15 /02 /février /2009 22:43

dimanche 15 février 2009 - 15h:29

Xinhua

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Un important responsable du Hamas a révélé que le soldat israélien Gilad Shalit détenu par le mouvement palestinien depuis 2006 "aurait été tué" dans le dernier raid israélien sur la bande de Gaza, a rapporté dimanche le journal Saudi Arabia Daily, basé à Londres.

"Nous n’avons pas suffisamment de détail... il (Gilad Shalit) aurait été tué avec des enfants durant la guerre. Je ne sais vraiment pas", a déclaré Mousa Abu Marzook, l’adjoint du chef du bureau politique du mouvement, Khaled Mechaal, réfugié en Syrie.

Durant l’été 2006, les Brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du Hamas, ainsi que deux autres mouvements mineurs de militants, ont capturé le soldat israélien Shalit lors d’une attaque contre la base de l’armée israélienne dans la banlieue sud-est de la bande de Gaza.

Le 27 décembre dernier, Israël a lancé une massive offensive de 22 jours sur Gaza, baptisée "Plomb durci", tuant plus de 1 300 Palestiniens et en blessant 5 500, pour la moitié des femmes et des enfants.

Le Hamas insiste pour que tous les pourparlers de trêve avec Israël soient séparés des négociations sur la libération du soldat Shalit, tandis qu’Israël n’est d’accord que sur la réouverture des points de passage et sur la levée du blocus de Gaza quand Shalit sera libéré.

Selon de précédents reportages, une percée aurait été trouvée dans les pourparlers parrainés par Le Caire, sur une accalmie de 18 mois et le relâchement de 1 000 prisonniers contre la liberté de Shalit.

Le Hamas, qui s’est emparé de la bande de Gaza en juin 2007 en mettant en déroute les forces de sécurité fidèles au président palestinien, Mahmoud Abbas, figure encore sur la liste terroriste de l’Occident.

15 février 2009 - 18h53 heure locale - Xinhua

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6126

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10 février 2009 2 10 /02 /février /2009 20:24

Publié le 10-02-2009


Le ministre de la justice du Vénézuela, Tarek El Aissami, a annoncé lundi soir que c’est l’ancien garde du corps du rabbin de Caracas qui a organisé la profanation de la synagogue « Tiféret Israël », avec la complicité du gardien de service qui a laissé les hommes pénétrer dans le bâtiment.

Avec l’aide du service d’ordre, les câbles d’électricité de la principale synagogue de Caracas avaient été coupés et l’alarme désactivée pour permettre aux vandales juifs de perpétrer leur forfait, le 30 janvier dernier, à l’intérieur du lieu de culte.

Les actes de vandalisme, les inscriptions antisémites sur les murs, tout comme le vol du fichier informatique des membres de la communauté, abondamment présentés par les medias comme des actes "antisémites" sont donc le fait des dirigeants de la synagogue.

Les médias en feront-ils leurs choux gras ?

CAPJPO-EuroPalestine

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9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 09:55

Publié le 8-02-2009


Le président équatorien Rafael Correa a ordonné samedi l’expulsion sous 48 heures d’un diplomate de l’ambassade des Etats-Unis, accusé d’avoir conditionné une aide économique au choix du commandant d’une unité de la police.

""Monsieur Armando Astorga a 48 heures pour faire sa valise et partir du pays. Ici nous n’accepterons de personne d’être traités comme une colonie", a déclaré Rafael Correa au cours de son allocution radiotélévisée hebdomadaire.

Le président socialiste a accusé le diplomate d’avoir tenté d’imposer à la police équatorienne le choix du commandant d’une unité de lutte contre la contrebande, en échange d’une aide économique de 340.000 dollars.

"Ici, il y a de la souveraineté et de la dignité, gardez votre argent sale !" a encore dit M. Correa en traitant le diplomate "d’insolent".

Selon le président, qui a lu à la télévision une lettre attribuée à ce diplomate, faute d’accord sur cette nomination, l’aide américaine a été "gelée" et une autre allocation de 160.000 dollars destinée à la lutte contre le trafic d’êtres humains a également été suspendue.

"Dans cette unité (de lutte contre la contrebande, ndlr), ils choisissaient le personnel, ils choisissaient le commandant de l’unité. J’ai donné l’ordre au commandant d’en finir avec cette pratique. Quelle insolence", a déclaré M. Correa.

Le chef de l’Etat équatorien a également annoncé qu’il n’accepterait pas l’atterrissage d’avions des garde-côtes américains - chargés de la lutte antidrogue - sans avoir au préalable "sélectionné les pilotes de ces avions, pour éviter que des délinquants arrivent dans notre pays".

Rafael Correa a en effet reçu une demande américaine d’autorisation d’atterrissage d’avions non militaires sur le sol équatorien, pour compenser la fermeture en novembre d’une importante base antidrogue américaine en territoire équatorien, à Manta (sud-ouest).

La base sera démantelée à la suite de l’adoption en septembre d’une constitution d’inspiration socialiste qui interdit la présence de troupes étrangères.

Rafael Correa, qui a fait de la restauration de la souveraineté économique et politique de son pays un de ses thèmes de prédilection depuis son accession au pouvoir en 2006, est aussi en campagne pour sa réélection, aux élections générales qui seront organisées le 26 avril.

En 2008, le gouvernement avait déjà dénoncé une "infiltration" de l’agence américaine de renseignement (CIA) dans ses propres services.

Les autorités équatoriennes avaient également affirmé que la CIA savait que l’armée colombienne bombarderait un camp de la guérilla colombienne des Farc en territoire équatorien, opération dans laquelle 25 personnes ont été tuées le 1er mars 2008 et qui a entraîné la rupture par Quito des relations diplomatiques colombo-équatoriennes.

L’ambassade des Etats-Unis, contactée samedi par l’AFP pour commenter ces affirmations, n’était pas disponible."

Source AFP

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