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Noesam@Voila.fr

  • : sionazisme
  • : Tout Juif qui se respecte, religieux ou séculier, ne peut plus garder le silence, voir pire, soutenir le régime sioniste, et ses crimes de génocide perpétrés contre le peuple palestinien...La secte sioniste est à l’opposé du Judaïsme. .................... Mensonge, désinformation, agression, violence et désobéissance de la loi internationale sont aujourd’hui les principales caractéristiques du sionisme israélien en Palestine.
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Israèl est contre TORAH

*"Les sionistes me dégoûtent autant que les nazis."
(Victor Klemperer, philologue allemand d'origine juive, 1881-1960)

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L’initiative sioniste de proclamer l’État d’Israël constitue une révolte contre la volonté divine, contre la Torah, une révolte qui a engendré une vague interminable de violence et de souffrance. À l’occasion de la fondation de l’État hérétique, les juifs fidèles à la Torah pleurent cette tentative d’extirper les enseignements de la Torah, de transformer les juifs en une « nation laïque » et de réduire le judaïsme au nationalisme.......Nous déplorons les tragédies que la révolution sioniste a provoquées chez les Palestiniens, notamment des déportations, l’oppression et la subjugation..Que nous méritions que cette année toutes les nations, en acceptant la souverainet

é divine, puissent se réjouir dans une Palestine libre et dans une Jérusalem libre! Amen. Offert par Netouré Karta International : www.nkusa.orglink

                                               


   

 


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FATHER OF SIONAZISJACOB HITLER

La prétendue ascendance juive d'Hitler: Une "explication" par la haine de soi
Une publication parue cette semaine a attiré mon attention. Il s’agit ni plus ni moins de la généalogie d’Adolf Hitler qui aurait des ascendants juifs !! Dans son article, Gilles Bonafi présente une fiche des Renseignements généraux que le magazine Sciences et Avenir a publié en mars 2009, et où on peut clairement lire le deuxième prénom d’Hitler : Jacob. Adolf Jacob Hitler serait le petit-fils de Salomon Mayer Rothschild. Cette information a été divulguée par deux sources de très haut niveau : Hansjurgen Koehler officier d’Heydrich, qui était lui-même l’adjoint direct d’Heinrich Himmler et Walter Langer le psychiatre qui a réalisé le profil psychologique d’Hitler pour l’OSS, les services secrets US pendant la Seconde Guerre mondiale.
SOURCE ;alterinfo

Archives

13 mars 2009 5 13 /03 /mars /2009 23:31
Selon une analyse prospective de la CIA qui vient d’être présentée à des représentants du Senate Intelligence Committe (SSCI) et du House Permanent Select Committee on Intelligence (HPSCI), sous sa forme actuelle, la survie d’Israël ne dépasserait pas les vingt prochaines années.

Le document prédit en effet « un mouvement inexorable d’une solution de Deux à Un État, comme modèle le plus viable fondé sur des principes démocratiques de pleine égalité qui éliminerait le spectre menaçant de l’apartheid colonial et permettrait le retour des réfugiés de 1947/1948 et de 1967. Ce modèle est la condition préalable à la paix dans la région. »

L’analyse précise aussi que, selon toute vraisemblance, l’alyah devrait se tarir et l’émigration des juifs s’inverser : « au cours des quinze prochaines années, plus de deux millions d’Israéliens, dont 500.000 citoyens israéliens détenteurs de la carte verte ou d’un passeport déménageront aux Etats-Unis. La plupart des Israéliens qui ne seront pas en possession de ces documents obtiendront des dérogations accélérées ». Le Rapport estime de plus que « environ 1,6 million d’Israéliens sont susceptibles de retourner sur la terre de leurs ancêtres en Russie, en Europe de l’Est et de l’Ouest » ce qui réduirait la population juive dans le nouvel État à moins de 2 millions de personnes.

Cette information, qui réjouira les antisionistes (1), peut, à la première lecture, surprendre. Mais, si on y réfléchit bien, elle est dans la logique de l’Histoire. La République d’Afrique du Sud a connu le même destin et c’est la répétition du processus qui a vu sa disparition qu’espèrent tous ceux qui souhaitent la disparition de l’entité sioniste.

Cela étant écrit, le futur n’est écrit nulle part et la note de la CIA n’est qu’un scénario parmi d’autres. La survie d’Israël dépendra, à terme, surtout de la volonté de résistance de ses élites et de son peuple. Tant les dernières élections que l’opération de Gaza, montre que celle-ci est, pour l’instant, intacte.

notes

1 – Mais vraisemblablement pas les antisémites…



Entité sioniste, la fin d’ici vingt ans ?
Christian Bouchet
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10 mars 2009 2 10 /03 /mars /2009 13:59
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10 mars 2009 2 10 /03 /mars /2009 13:54

Un squat israélien chez un diplomate français
>

> A GAZA, les Israéliens n'ont pas seulement détruit 5 000 immeubles, entreprises, écoles ou hôpitaux, et endommagé quelque 25 000 habitations.

Certains militaires ont aussi « squatté » des maisons inoccupées. Par exemple, celle d'un agent consulaire français, Majdy Shakkoura, que celui-ci avait quittée pour mettre sa famille à l'abri.

Son cas est à ce point exemplaire qu'il a fait l'objet d'un télégramme adressé au Quai d'Orsay par Alain Rémy, consul général de France à Jérusalem.

Le 12 février dernier, ce diplomate y décrivait l'état dans lequel a été retrouvée la maison de ce Franco-Palestinien, dont la position avait, par précaution et à plusieurs reprises, été signalée au ministère israélien de la Défense.

De plus, un drapeau français flottait sur le toit.
> Résultat, après trois semaines d'occupation par des soldats israéliens :

« meubles saccagés, vitres brisées, portes cassées, excréments partout ».

Et, en prime, toujours selon le télégramme, la disparition de « 7 000 dollars, de bijoux, d'un ordinateur (...)» et « le drapeau français déchiré et souillé ».
> En conclusion, le consul Alain Rémy demandait que cet agent français, médaillé de l'Ordre national du mérite, soit indemnisé. Joint par « Le Canard », le porte-parole du Quai d'Orsay a reconnu « le niveau important des dégradations » et affirmé que, une fois « évaluée la nature des dégâts (...), nous agirons avec le souci de la compensation des dommages subis ».
> A aucun moment il n'est question de demander aux Israéliens de régler la note..

 Moralité : le Quai d'Orsay est bon prince, il paiera. A l'instar de la Communauté internationale, qui s'est engagée à débourser 4,5 milliards de dollars pour permettre la reconstruction de Gaza.
>
> C.A.
> (Le Canard Enchaîné 04/03/09)

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4 mars 2009 3 04 /03 /mars /2009 19:20

mardi 3 mars 2009 - 07h:15

Michel Warschawski
Alternative Information Center

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Plusieurs lecteurs du site du Centre d’information alternative ont demandé pourquoi, durant le massacre israélien de la bande de Gaza le mois dernier, je n’avais pas réservé mes accusations au gouvernement et aux partis politiques de ce gouvernement, mais que j’avais ajouté le mouvement de la Paix Maintenant et le parti Meretz à ceux qu’il fallait critiquer et blâmer.

La réponse est malheureusement toute simple : parce qu’ils ont ouvertement et inconditionnellement soutenu l’agression, et qu’ainsi ils ont défendu la logique du gouvernement.

Selon la Paix Maintenant et le Meretz, l’agression contre le peuple de Gaza était justifiée, voire nécessaire. Répétant comme des perroquets les arguments du gouvernement, que « Gaza » était une menace pour la sécurité d’Israël et qu’une attaque préventive représentait la seule façon de protéger l’existence même d’Israël. A l’instar de la droite, la gauche sioniste n’a guère fait de distinction entre la population gazaouie, le gouvernement Hamas et les groupes marginaux qui tiraient de pathétiques roquettes sur Sderot. « Gaza » est une entité terroriste et doit être éradiquée, ou au moins sévèrement punie. « Gaza delenda est » (Gaza doit être détruite).

Ce n’est que le 15 janvier que le secrétaire général de la Paix Maintenant, Yariv Openheimer, a publié une déclaration appelant le gouvernement à « cesser immédiatement l’attaque contre le centre de Gaza [...]. Les conditions sont maintenant réunies pour un cessez-le-feu et toute journée supplémentaire de combat est moralement illégitime. » Trois jours plus tard, après le cessez-le-feu, la Paix Maintenant publiait une nouvelle déclaration. « Nous devons utiliser le choc subi par le Hamas et le mettre hors d’état de nuire en signant un accord avec Abu Mazen ». La même semaine, la Paix Maintenant payait une annonce dans Haaretz titrée : « Maintenant il est temps de parler ». Autrement dit : le massacre de Gaza était totalement justifié, mais il fallait le faire suivre de négociations avec Mahmoud Abbas.

Dans un article publié sur le site du Meretz, Daniel Caletti, ancien militant de la Paix Maintenant/Meretz, écrit : « Le pire fut, bien sûr, la trahison ultime du Meretz [...] quand il a soutenu la dernière guerre contre Gaza et les massacres d’enfants. Le député Haim Oron a même interdit [ !!!] à ses collègues de la Knesset de manifester contre cette guerre sanglante. » Pendant les débats sur l’effondrement du Meretz aux dernières élections, Caletti a expliqué : « Les vrais électeurs de gauche ont quitté le Meretz pour voter Hadash, alors que les pseudos électeurs de gauche ont déserté pour aller vers le Kadima pour ‘renforcer Tzipi’  ».

Il faut ajouter que cette nouvelle trahison de la gauche sioniste n’a pas été approuvée par toute la direction du Meretz et que des dirigeants comme Mossi Raz et Galia Golan ont participé à des manifestations contre le massacre de Gaza et n’ont pas caché à quel point ils avaient honte de la position de leur mouvement.

Le fiasco électoral du Meretz confirme que la gauche sioniste est arrivée à sa fin. La gauche non sioniste a désormais la responsabilité historique de construire un nouveau foyer politique pour les milliers d’orphelins de la Paix Maintenant/Meretz qui n’ont pas choisi de rejoindre le Kadima sous le prétexte que ce serait le moindre mal. Et nous le devons sans renoncer en rien aux principes, mais aussi sans sectarisme irresponsable.


(JPG) Du même auteur :

-  Neuf observations sur les élections israéliennes
-  Condamner les « deux côtés » : pire que les assassins !
-  Suspension d’Israël des institutions internationales ! Inculper Barak, Livni et Olmert pour crimes de guerre !
-  Sheikh Nasrallah et la résistance
-  Ignominie et vol israéliens

27 février 2009 - AIC - traduction : Info-Palestine.net
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4 mars 2009 3 04 /03 /mars /2009 19:19

Fernando Navarro - El Pais

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Amnesty International : "Israël a utilisé des armes au phosphore blanc contre la population civile".

INTERVIEW : Donatella Rovera, enquêtrice d’Amnesty International en Israël et dans les Territoires occupés

(JPG)
Photo PCHR

Amnesty International (AI) a appelé l’ONU à un embargo total des armes à destination d’Israël et du Hamas, après avoir prouvé que les forces israéliennes ont utilisé des armes au phosphore blanc fournies par les États-Unis dans sa dernière attaque sur la bande de Gaza, tandis que les miliciens islamistes ont utilisé des roquettes faites avec des pièces étrangères qui pourraient être des armes de contrebande.

Le phosphore blanc est un matériau dont l’utilisation n’est pas illégale si elle est utilisée comme écran de fumée pour éclairer les troupes, mais il est interdit depuis 1980 par les Conventions de Genève dans les zones habitées par des civils, car il peut provoquer de graves brûlures sur les personnes situées dans son champ d’action.

Israël a ouvert une enquête pour déterminer si cette utilisation a été faite de manière illégale au cours de l’opération « Plomb durci », dans laquelle ont été tués plus de 1 300 Palestiniens (dont la moitié de civils) et 13 Israéliens. L’Armée a fait valoir que les opérations militaires ont toujours été menées contre un groupe armé. Donatella Rovera, enquêtrice d’Amnesty International en Israël et dans les Territoires occupés, a visité la bande de Gaza avant et après l’offensive israélienne. Rovera dit qu’Israël a utilisé le phosphore blanc de manière illégale. L’organisation a divulgué aujourd’hui son rapport nommé Pour alimenter le conflit : la fourniture d’armes étrangères à Israël et à Gaza.

Question : Avez-vous des preuves de l’utilisation illégale de phosphore blanc par l’armée israélienne ?

Réponse : Absolument. Le phosphore blanc peut être utilisé dans les mouvements de troupes, mais ils l’ont employé dans les centres-villes. Un expert militaire français qui voyageait avec nous a été très étonné de voir ces preuves. Il a travaillé en Irak et a été surpris. Le problème réside dans la façon dont elles ont été utilisées. Et pour la première fois dans la bande de Gaza.

Q : Où et comment avez-vous trouvé ces preuves ?

R : Nous trouvons des morceaux partout dans la bande de Gaza, dans les collèges, à proximité des hôpitaux, dans des lieux où se trouve la population civile. Les autorités ont nié l’utilisation de phosphore blanc, mais pendant l’offensive, on pouvait la constater de loin de manière assez claire. Certains journalistes ont même pris des photos des projectiles. Nous le savions mais quand nous sommes entrés dans le passage de Rafah en Egypte, avant le cessez-le-feu, nous l’avons vu. Après l’avoir nié, ils ont dit que c’était une unité militaire, mais nous en avons trouvé partout. On ne peut pas comprendre pourquoi ils ont utilisé le phosphore blanc.

Q : Quels sont les conséquences de l’utilisation des armes au phosphore blanc ?

(JPG)
Photo PCHR

R : Trois problèmes. Surtout qu’elles brûlent les êtres humains de manière très dangereuse. Elles incendient les maisons. Et que le projectile, une fois vide, peut être exploité plus tard. C’est-à-dire qu’après que le phosphore blanc ait été tiré, il se disperse et peut être très dangereux. Il faut dire que la plupart des victimes ne l’ont pas été à cause du phosphore blanc, mais c’est la première fois, qu’il a été utilisé dans la bande de Gaza. C’est une utilisation extrême. Et plus encore parce la bande de Gaza est un des endroits avec une des plus grandes densités de population dans le monde.

Q : Amnesty International appelle l’Organisation des Nations-Unies à l’embargo total des armes provenant spécialement des Etats-Unis à destination d’Israël.

R : La plupart des armes utilisées par Israël viennent des États-Unis. Au cours de notre enquête nous avons pu voir différentes armes. Il y avait plusieurs types d’armes et toutes venaient des États-Unis. Nous avons trouvé les numéros de série sur certains morceaux de bombe. Par exemple, dans le lieu de l’attentat qui a tué trois médecins d’une ambulance, il y avait un morceau de la bombe qui portait l’inscription États-Unis. Dans le numéro de série c’était Orlando, en Floride. 95% de toutes les armes que reçoit Israël viennent des États-Unis. Ce qu’elle achète à l’Europe est minime. Mais le plus grave problème c’est que la plupart de celles qui viennent des États-Unis ne sont pas achetées, mais c’est une aide accordée par Washington. Non seulement ce sont des armes fabriquées aux États-Unis, mais c’est un stock d’armes américaines qu’Israël peut utiliser.

Q : Amnesty International affirme également que le Hamas utilise des armes étrangères ?

R : C’est plus difficile parce que ce ne sont pas des livraisons officielles. La plupart des armes sont produites dans la bande de Gaza, mais ces deux ou trois dernières années, et en particulier au cours des trois derniers mois, il y a eu des armes qui sont arrivées de l’extérieur à travers les tunnels. D’où viennent-elles ? C’est difficile de le savoir. On pense qu’elles sont fabriquées en Chine, ou qu’elles ont été achetées en Iran.

Q : Quel est votre objectif avec ce rapport ?

R : Nous voulons faire pression et informer le public de l’ensemble de ces informations. Il y a des lois qui interdisent la vente d’armes, si elles peuvent violer les droits de l’homme. Aux États-Unis et dans l’Union européenne la vente de ces armes est interdite. Nous demandons seulement qu’ils respectent leurs propres lois, et sinon, on demande un embargo des Nations unies.

Q : Quelle est la responsabilité des pays qui vendent des armes ?

R : Il est clair que tout pays qui vend des armes à quiconque a la responsabilité que ces armes ne soient pas utilisées pour commettre des crimes de guerre. Ces armes ont été utilisées d’une manière illégale, parce qu’elles ne l’étaient pas de manière légitime, c’est-à-dire au combat et contre d’autres groupes armés. Le problème se pose lorsqu’on les utilise pour tuer les enfants et les femmes. La moitié sont des civils.

Q : Avez-vous un chiffre de ventes d’armes d’Espagne à Israël dans cette dernière offensive ?

R : L’Espagne est également impliquée dans la vente. Dans une très petite quantité. La France, la Roumanie et le Royaume-Uni sont les principaux fournisseurs en Europe.


Olmert n’est plus le négociateur israélien en Egypte

Le président sortant d’Israël, Ehud Olmert, a suspendu Amos Gilad de ses fonctions, envoyé israélien en Égypte qui négocie un éventuel cessez-le-feu avec le Hamas dans la bande de Gaza, pour ses critiques envers le gouvernement, ont annoncé aujourd’hui les médias locaux.

Gilad a été pendant longtemps l’homme fort d’Olmert en Egypte, et l’architecte de la trêve négociée le 18 Juin dernier avec la faction palestinienne qui gouverne Gaza et qui s’est terminée avec l’invasion israélienne contre l’enclave côtière le 27 décembre.

Selon Radio Israël et le journal Haaretz, Olmert est offensé de lire des déclarations attribuées à Gilad disant que le gouvernement avait peu de capacité à poursuivre une nouvelle trêve et que c’était "insultant" pour les médiateurs égyptiens.

En plus de la suspension de Gilad, en accord avec ces informations, Olmert a demandé à la Commission de la fonction publique d’Israël d’examiner si les manifestations publiques atteignent le niveau d’insubordination.

Madrid, 23 février 2009 - El Pais - traduction : Charlotte

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4 mars 2009 3 04 /03 /mars /2009 19:17
Le Hamas critique vertement la conférence des donateurs de Charm el-Cheikh

mardi 3 mars 2009, par La Rédaction

Le mouvement palestinien Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a vivement critiqué mardi la conférence des donateurs de Charm el-Cheikh (Egypte) pour la reconstruction du territoire, estimant qu'elle avait été l'instrument d'un "chantage" et du renforcement du président Mahmoud Abbas.
"Les participants à la conférence de Charm el-cheikh (de lundi), en tête desquels l'administration américaine, se sont servis de l'énorme besoin de reconstruction de la bande de Gaza à des fins politiques pour exercer des pressions et un chantage sur le Hamas", a affirmé le porte-parole du mouvement islamiste dans un communiqué.
La conférence a été l'occasion de "renforcer Abou Mazen (le président palestinien Mahmoud Abbas) et de s'ingérer dans les affaires internes palestiniennes pour imposer des conditions déplorables au dialogue" de réconciliation du Caire entre le Fatah de M. Abbas et les islamistes.
Selon le Hamas, la conférence n'a pas donné de détails sur "les mécanismes ou un calendrier" de reconstruction, ni pris de "décisions concrètes pour mettre fin à la souffrance de la bande de Gaza, lever le siège (israélien) et ouvrir les points de passage" de ce territoire avec l'extérieur.
 
Israël frappera encore le Hamas si les tirs de roquettes continuent
 
Israël est prêt à frapper à nouveau le Hamas dans la bande de Gaza si les tirs de roquettes à partir de ce territoire continuent, a averti mardi la ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni.
"S'il s'avère que le Hamas n'a pas compris le message, il sera à nouveau frappé", a affirmé Mme Livni à la radio publique israélienne, peu avant de s'entretenir avec la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, en allusion à l'offensive militaire dévastatrice de trois semaines que l'Etat hébreu a lancé le 27 décembre dans la bande de Gaza.
Cette opération, qui a fait plus de 1.300 morts, avait pour but de mettre un terme aux tirs de roquettes et d'obus de mortier à partir de ce territoire. Mais quelque 120 de ces engins ont été tirés depuis le cessez-le-feu entré en vigueur le 18 janvier.
"L'assistance à la bande de Gaza doit lui parvenir par la voie de l'Autorité palestinienne, car le Hamas est une organisation terroriste et illégitime", a par ailleurs affirmé Mme Livni.
Elle a ainsi fait allusion à une aide de 4,5 milliards de dollars que la communauté internationale s'est engagée à verser lundi au sommet de Charm el-Cheikh (Egypte) pour la reconstruction de la bande de Gaza et la relance de l'économie palestinienne.
"Le monde ne reconnaît pas le Hamas, et de notre côté nous luttons contre lui tout en étant engagés dans un dialogue avec les éléments pragmatiques palestiniens", a-t-elle encore dit.
 
Clinton lance au Proche-Orient une diplomatie "agressive"
 
La secrétaire d'Etat Hillary Clinton a lancé mardi sa "diplomatie agressive" au Proche-Orient en annonçant l'envoi de deux émissaires à Damas et en insistant sur une solution à deux Etats pour le conflit israélo-palestinien.
"Nous allons envoyer un représentant du Département d'Etat et un autre de la Maison Blanche pour examiner avec la Syrie des questions bilatérales", a affirmé Mme Clinton lors de sa première visite en Israël et dans les territoires palestiniens.
"Un certain nombre de questions se posent entre les Etats-Unis et la Syrie", a souligné Mme Clinton, estimant que le régime syrien suscitait "de manière évidente des préoccupations régionales plus larges", en référence à son soutien à la milice chiite libanaise Hezbollah et au mouvement islamiste palestinien Hamas.
"Nous n'avons aucun moyen de prédire l'avenir de nos relations avec la Syrie, a-t-elle noté lors d'une conférence de presse à Jérusalem avec son homologue israélienne, Tzipi Livni. Mais je pense que cela vaut le coup d'y aller et d'entamer ces conversations préliminaires."
Selon un responsable américain, Jeffrey Feltman, secrétaire d'Etat adjoint par intérim au Proche-Orient, et Daniel Shapiro, conseiller à la sécurité nationale chargé du Proche-Orient à la Maison Blanche, qui voyagent tous deux avec Mme Clinton, se rendraient à Damas après la fin de la visite, mercredi, de la secrétaire d'Etat.
Hillary Clinton doit rencontrer mercredi à Ramallah (Cisjordanie) le président palestinien Mahmoud Abbas et son Premier ministre Salam Fayyad.
La Syrie et les Etats-Unis entretiennent des relations diplomatiques mais celles-ci sont tendues depuis l'assassinat en 2005 du dirigeant libanais Rafic Hariri, pour lequel le régime syrien a été montré du doigt.
Mme Clinton est arrivée lundi soir en Israël après une conférence qui a promis de consacrer 4,5 milliards de dollars à la reconstruction de Gaza et à la relance de l'économie dans ce territoire asphyxié par le blocus israélien.
Elle a insisté sur la création d'un Etat palestinien, que le Premier ministre pressenti, Benjamin Netanyahu, rejette.
"Au final, oeuvrer à une solution à deux Etats est inévitable", a affirmé la secrétaire d'Etat. Mais, a-t-elle ajouté, "le premier pas dès à présent, sans attendre un nouveau gouvernement (israélien), est un cessez-le-feu durable" à Gaza, appelant le Hamas, qui contrôle le territoire, à cesser "de tirer des roquettes" sur Israël.
Ces tirs se poursuivent en dépit du cessez-le-feu entré en vigueur le 18 janvier après une offensive militaire israélienne à Gaza qui a fait plus de 1.300 morts palestiniens en trois semaines.
Le porte-parole du Hamas, Taher al-Nounou, a accusé Mme Clinton de "partialité" en faveur d'Israël.
Hillary Clinton s'est également entretenue avec Benjamin Netanyahu. "Nous venons d'achever des entretiens approfondies et important sur l'Iran, la question palestinienne et d'autres sujets", a affirmé M. Netanyahu.
"Nous avons convenu de nous rencontrer à nouveau quand le gouvernement serait formé et de travailler en coopération afin d'apporter paix, sécurité et prospérité à la région", a-t-il ajouté.
Mme Clinton, qui n'a eu cesse de rappeler les liens étroits entre Israël et les Etats-Unis, a aussi tenté de rassurer l'Etat hébreu sur la question iranienne, préoccupation majeure des Israéliens.
"Nous avons l'intention de faire tout notre possible pour empêcher l'Iran d'obtenir des armes nucléaires", a-t-elle assuré.
Sa visite s'inscrit dans l'esprit de coopération manifesté par la nouvelle administration Obama, soucieuse de progresser vers un règlement pacifique dans la région et d'engager un dialogue avec l'Iran.
 
Hillary Clinton prêt à travailler avec tout nouveau gouvernement israélien
 
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Rodham Clinton a déclaré mardi que les Etats-Unis sont prêts à travailler avec tout nouveau gouvernement israélien.
Clinton est à Jérusalem pour sa première visite au Proche-Orient en tant que cheffe de la diplomatie américaine. A l'issue d'un entretien avec le président israélien Shimon Pérès, Hillary Clinton a souligné que les Etats-Unis étaient disposés à travailler avec tout nouveau gouvernement qui "représente la volonté démocratique du peuple d'Israël".
Hillary Clinton doit également rencontrer dans la journée le Premier ministre désigné et leader du Likoud Benyamin Netanyahou qui cherche actuellement à former une coalition de gouvernement solide.
Ehoud Olmert est Premier ministre jusqu'à ce que Benyamin Netanyahou ait mis un point la formation d'une nouvelle coalition dirigeante. Après en avoir été chargé vendredi par le président Shimon Pérès, le chef du Likoud dispose désormais d'un délai de six semaines pour y parvenir.
 
Benyamin Nétanyahou poursuivra les négociations avec les Palestiniens, assure un parlementaire du Likoud
 
Un parlementaire du Likoud proche du Premier ministre israélien désigné Benyamin Nétanyahou assure que ce dernier dira à la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton qu'il poursuivra les négociations avec les Palestiniens.
Interrogé par la radio de l'armée israélienne, l'ancien chef de la diplomatie israélienne Silvan Shalom a précisé que lorsqu'il rencontrera Hillary Clinton ce mardi Benyamin Nétanyahou lui dira qu'il est prêt à négocier "non seulement sur les projets économiques" mais tiendra également des "négociations politiques" avec les Palestiniens.
Shalom n'a pas dit si Nétanyahou soutiendrait l'idée de la création d'un Etat palestinien.
Par le passé, Nétanyahou a répété à maintes reprises que les poourparlers de paix étaient une perte de temps en raison de la faiblesse de la direction palestinienne. Il a déclaré qu'à la place de ces négociations, il privilégierait les investissements dans l'économie palestinienne.
Avant son départ pour les Etats-Unis, mercredi, Hillary Clinton doit rencontrer les responsables israéliens et palestiniens.
 
( Mardi, 03 mars 2009 - Avec les agences de presse )
 
 http://www.aloufok.net/spip.php?article253
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4 mars 2009 3 04 /03 /mars /2009 19:14
Pétition pour le retrait du Hamas de la liste européenne des organisations terroristes
Pour le retrait du Hamas de la liste européenne des organisations terroristes !


A l’occasion des élections européennes de juin 2009, nous adressons un appel urgent à tous les candidats aux 736 sièges du Parlement européen.

Nous leur demandons de s’engager à obtenir le retrait immédiat et inconditionnel du Hamas et de toutes les organisations de libération palestiniennes de la liste européenne des organisations terroristes.

Nous demandons que l’Union européenne reconnaisse le droit à l’autodétermination du peuple palestinien. Cela implique la reconnaissance du Hamas par l’Union européenne comme un mouvement légitime de libération nationale.

Bruxelles, 1er février 2009

POUR ENVOYER VOS SIGNATURES, ECRIVEZ A L’ADRESSE SUIVANTE : vervaetluk@gmail.com

Premiers signataires :

(liste au 22.02.2009)

Allemagne

Jürgen Elsässer (journalist, Berlin, Germany), Jonas Feller (Anti-imperialist activist and high school student Rostock), Karsli Jamal (FAKT-Party, Germany), Klaus von Raussendorff (journalist and anti-imperialist activist, Germany), Djamila Krebs ( membre d’Europalestine Allemagne),

Autriche

Leo Gabriel (journalist and social anthropologist, member of the council of the World Social Forum, Austria), Johann Schögler (Styrian Peace Platform, Austria), Wilhelm Langthaler (Anti-imperialist Camp), Werner Pirker (journalist), Peter Melvyn (Jewish voices for a just peace in the Middle East), Hannes Hofbauer (publisher and publicist), Waltraud Schauer (former human shield in Iraq, Austria), Aleks Studen-Kirchner (author and interpreter, Austria), Milan Obid (chairman of the Slovene Students Club Vienna, Austria), Hermann Dworczak (social scientist, trade unionist, Austria), Wilfried Bader (local counsellor Angerberg, Tirol, Austria), Dipl. Ing. Marion Artlieb (computer scientist, Austria), Gerhard Oberkofler (University professor, Vice president of the Association Alfred Klahr, Innsbruck, Austria)

Belgique

François Houtart (professeur émérite de l’Université catholique de Louvain), Tom Lanoye (auteur), Jean Bricmont (physicien), Pol Goossens (journaliste), Ludo Abicht, Amir Haberkorn, Ouardia Derriche (membre de l’Association Belgique-Palestine), Ida Dequeecker (féministe), Robbe De Hert (cinéaste), Eric Goeman (woordvoerder Attac Vlaanderen), Nadine Rosa-Rosso (enseignante et auteur), Nadia Fadil (sociologue), Remi Verwimp (coördinator Werkplaats voor Theologie en Maatschappiij), Paul Delmotte (professeur IHECS), André Posman, (eredocent actualiteit Sint Lucasinstituut Gent, lic. Geschiedenis. Dir Concertreeksen DE Rode Pomp Gent), Luk Vervaet (président section belge IUPFP), Dyab Abou Jahjah (activiste, Belgique-Liban), Herman De Ley (emeritus professor, Universiteit Gent), Frank Roels, (MD, emeritus professor UGent, België), Gie van den Berghe (professor Universiteit Gent, ethicus en historicus), Ludo de Witte (auteur), Eric Rosseel (gepensioneerd docent psychologie VUB), Liliane Plouvier (Professeur de droit international Bruxelles), Elke Vandeperre ( coördinator vzw Motief), Michel Collon (écrivain et journaliste), Greta Alegre (cinéaste, Artistes contre le Mur), Francis Jorissen (webmaster Attac Vlaanderen, België), René Los (bestuurder), Sarah Bracke (feministe & professor KULeuven), Erik Swyngedouw (Professor of Geography School of Environment and Development Manchester University), Isabelle Ponet, enseignante retraitée, Renée Mousset (Association Belgique-Palestine Liège) ; Jean Marc Turine (écrivain), Malika Hamidi (doctorante EHESS à Paris), Paul Vanden Bavière (journaliste et historien), Ludo De Brabander (Stafmedewerker vzw Vrede), Yacob MAHI, Enseignant, Théologien, Dr. en Histoire et Sciences des Religions, Conférencier.

Espagne

Ángeles Maestro Martín (mèdica especialista en salud pública, Estado español), Carlo Frabetti (écrivain, État espagnol), Irene Amador (antropológue, État espagnol), Carlos Tena (periodista), Vicente Romano (professeur d’université, État espagnol), Gloria Pérez Berrocal (programmatrice de télévision, État espagnol), Alessandra Caporale, (social anthropologist, university lecturer Barcelona), Manuel Talens (écrivain, Espagne), Antonio Maira (Politólogo. Redactor Diario digital inSurGente), Anna Raventós Barangé (PhD Senior Lecturer Faculty of Arts and Letters University of Seville, Spain)

France

Saïd Bouamama (sociologue), Houria Bouteldja (Porte-parole du Mouvement des Indigènes de la République), Raoul Marc Jennar (consultant en relations internationales), Alima Boumediene Thiery (sénatrice), Christine Delphy (Fondatrice et directrice de la revue NQF) / France"Viktor Dedaj (cyber-journaliste), Roland Diagne (enseignant en France, militant communiste marxiste-léniniste), Annie Lacroix-Riz (professeur d’histoire contemporaine, université Paris 7), Eric Colonna (citoyen engagé Lyon), Danielle Bleitrach (sociologue et écrivain), Jean-François Larosière (responsable syndical et associatif), Catherine Stern (enseignante d’Histoire à la retraite, ancienne chargée de cours à Paris), Philippe Révelli (jounaliste), Sophie Crêtaux (France, ex-chercheur au CNRS, agrégée d’histoire), Mireille Rumeau (militante politique, France), Youssef Girard (étudiant), Marie-Elise Akel, Abdelaziz Chaambi (militant associatif), Micheline Garreau (militante ISM, France), Alain Bruguier (infirmier libéral), Radouane Belahrache (Nîmes), Olivia Zémor (présidente de CAPJPO-EuroPalestine et responsable du site europalestine.com), Mohamed ZAAF, chirurgien et conseiller municipal (911510), Monique de Lope, ( professeur émérite à l’Université de Provence), Alain Bruguier alain infirmier libéral, vice président de l’afps de nimes dans le gard en france), Laure LAHAYE, Chargée de collections en arabe à la Bibliothèque nationale de France, Conseillère de quartier, Paris., Youssef Boussoumah (Mouvement des Indigènes de la République), Sadri Khiari (Mouvement des Indigènes de la République).

Grèce

Gella Varnava-Skoura (professeur en sciences de l’éducation à l’Université d’Athènes), Yiannis Sifakakis (Stop the war Coalition-Greece), Petros Constantinou (Campain Genoa 2001) Greece

Hongrie

Szamosfalvi Albert (artiste peintre Hongrie),

Irlande

Mairead Maguire (prix Nobel de la Paix), Danny Morrison (writer, Ireland)

Italie

Giulietto Chiesa (parlamentare europeo e giornalista), Lucio Manisco (giornalista ed ex parlamentare europeo), Gianni Vattimo (Filosofo ed ex parlamentare europeo), Margherita Hack (Astrofisica), Domenico Losurdo (Direttore Istituto Scienze filosofiche, università di Urbino), ), Danilo Zolo (Docente di Filosofia del Diritto internazionale, università di Firenze), Mary Rizzo (co-Editor of Palestine Think Tank and co-founders of Tlaxcala, Dr. Art Historian and Art Restorer), Prof.Massimo De Santi (Presidente Comitato Internazionale di Educazione per la Pace - ITALIA), Prof.ssa Giovanna Pagani (Presidente On. Wilpf Italia -Lega Internazionale delle Donne per la Pace e la Libertà - ITALIA), Dr.ssa Rosa Ayala Sosa (CIEP - ITALIA, Paola Manduca (geneticist Italy), Moreno Pasquinelli (Campo Antiimperialista), Dr. Mohamed Nour Dachan (Unione delle Comunità ed organizzazioni Islamiche in Italia), Elsa Verlicchi (Anthropologist, Rome, Italy), Miguel Martinez (website http://www.kelebekler.com/, Italy), Giulio Bonali (Italia)

Pays-Bas

Abdou Bouzerda (président Arab European League), Mohammed Benzakour (écrivain et journaliste), Robert Soeterik (antropoloog, Middle East Research Associates, Nederland), Miriyam Aouragh (co-organizer Dutch antiwar and antiracism campaign, initiator of the national demonstration for Gaza in Amsterdam, Research Fellow at Oxford University, UK)

Portugal

Jose Saramago (écrivain), Miguel Urbano (écrivain)

Roumanie

Alexandru Polgar (philosophe, éditeur de la revue Idea)

Royaume-Uni

Gilad Atzmon (artiste de jazz et écrivain), Tariq Ramadan (professor, Oxford/Erasmus Universities), Tariq Ali (writer, film-maker and editor of New Left Review), Sukant Chandan (Chair, English branch of the IUPFP), Estella Schmid (Kurdistan Solidarity Committee & CAMPACC, UK), John Hutnyk (Professor of Cultural Studies, Academic Director of CCS Goldsmiths University of London), Zaki El-Salahi (Masters student, Edinburgh, Scotland), Jon Kehoe (artist, London), Naima Bouteldja (Journalist, England), Robin Virgin (Pluto Press, England), David Halpin (FRCS Standing in solidarity with the Palestinian people,UK), Brenda Brown (Chair, Brighton & Hove Palestine Solidarity Campaign, England), Mathis Richet (Musician, England), Marishka Tharani (Actress, England), Mark Barrett (civil liberties campaigner, London, England), James House (maitre de conferences à l’Université de Leeds),

Suède

Jan Myrdal (écrivain), Lasse Wilhelmson (teacher, Sweden)

Hors UE

USA

Greta Berlin (co-fondatrice Free Gaza Movment), James Petras (Bartle professor emeritus Binghamton University), John Catalinotto (managing editor, Workers World Newspaper, USA), Sara Flounders (co-director, International Action Center, USA), Emory Douglas (Former Minister of Culture of The Black Panther Party, USA), Dr Julio Pino ( professor of history), Dumas F. Lafontant Doumafis, (Organizer, African Liberation Day), Sebogo Bernard Nkumah (Chairperson of Boston Branch, All African People’s Revolutionary Party)

Suisse

Sivia Cattori (journaliste), Franz Fischer (Partei der Arbeit der Schweiz, Trade Union UNIA, Palestine Solidarity Committee Basel), Franco Cavalli (oncologist and president of the International Union of Cancer (IUCC), founder of Medicuba, Switzerland), Daniel Vischer (MP of the Green Party, Switzerland), George A. Kouchakji (Palestine Solidarity Basel, Switzerland), Nabil Sheikh Khalil,(Association to Support Palestinians in Need, Switzerland)

Canada

Tim Louis (former Vancouver City Councillor), Ivan Drury (member of Vancouver Socialist Forum, contributing editor of Socialist Voice)

Brésil

Virginia Fontes (historienne, Rio de Janeiro), Augusto Boal (homme de théâtre)

Venezuela

Thierry Deronne (vice-président télévision publique Vive TV République bolivarienne du Venezuela), Durand Benjamin, (professeur de cinéma et télévision Venezuela Caracas)

Syrie

Prof Dr Georges Jabbour (President UN Association of Syria, Independent Expert Human Rights Council, 2002-2008 Former Presidential Adviser and Member of Par ;iament)

Liban

Mohammad Kassem (Beirut International Forum For Resistance , Anti Imperialist , People’s Solidarity and Alternatives).

Afrique du Sud

Buti Manamela (National Secretary Young Communist League of South Africa), Andre Zaaiman (Researcher, South Africa), Ronnie Kasrils (former South African government minister ; writer and activist, South Africa)

Maroc

Abdelwahed El Moutawakil (Secrétaire général du cercle politique du mouvement Justice et Spiritualité), Nadia Yassine (fondatrice de la section féminine du mouvement Justice et Spiritualité), Fathallah Arsalan (porte parole du mouvement Justice et Spiritualité), Omar Amkassou (membre du conseil d’orientation du mouvement Justice et Spiritualité), Mohammed El Hamdaoui (membre du conseil d’orientation du mouvement Justice et Spiritualité), Batoul Bicha (enseignante), Mouna khalifi (membre du secrétariat général du cercle politique (mouvement justice et spiritualité) , Abdessamad Fathi (coordinateur du comité marocain du soutien aux causes de la Nation), Ghizlain Bahraoui (membre du secrétariat général du cercle politique (mouvement justice et spiritualité), Mohammed Salmi (Responsable du comité des droits de l’Homme (mouvement justice et spiritualité), Najia Rahmani, (chercheuse), Mohammed Manar (chercheur), Aziza Sakhraji (enseignante chercheuse), Hassan Bennajeh (responsable de la jeunesse du mouvement justice et spiritualité), Fatima Kassid (membre du secrétariat général du cercle politique (mouvement justice et spiritualité), Omar Iharchane (chercheur), Merieme Yafout (Responsable de la section féminine du mouvement Justice et Spiritualité), Abdallah Chibani (membre du secrétariat général du cercle politique (mouvement justice et spiritualité), Mustapha Erriq (responsable du secteur syndical du mouvement justice et spiritualité, Abdellah Bella (enseignant Maroc)

Cuba/Mexico

Ángel Guerra Cabrera (periodista y académico, Cuba/México)


Appel soutenu notamment par le MIR

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4 mars 2009 3 04 /03 /mars /2009 19:09
Le sionisme sera-t-il anéanti par un macaroni géant ? ou par des vieillards malentendants ?

Les pâtes, le papier et les prothèses auditives qui pourraient menacer la sécurité d'Israël

par Anne Penketh, rédaction diplomatique

The Independent (UK) 2 mars 2009 traduit de l'anglais par Djazaïri


Des membres de la délégation américaine de plus haut niveau à avoir visité Gaza ont été choqués de découvrir que le blocus israélien contre le territoire dirigé par le Hamas concernait des produits alimentaires comme les lentilles, les macaronis ou le concentré de tomate.

"Est-ce que des bombes aux lentilles ont été lancées récemment ? Quelqu'un va-t-il vous tuer avec un macaroni ? demande Brian laird, élu au Congrès. C'est seulement après que le sénateur John Kerry ait soulevé la question auprès du ministre de la défense Ehud Barak suite à leur séjour dans la bande de Gaza le mois dernier qu'Israël a convenu, leur a-t-on dit, que le concentré de tomate et les macaronis étaient considérés comme des produits de luxe et non des biens de première nécessité. Le nombre total de produits sur la liste noire d'Israël reste un mystère pour les responsables de l'ONU et les organisations humanitaires qui sont confrontés à d'importants délais pour acheminer les fournitures. Pour des raisons de sécurité, des produits comme le ciment où le rond à béton sont interdits car ils pourraient être utilisés par le Hamas pour construire des bunkers ou des roquettes pour tirer sur des civils Israéliens. Les prothèses auditives ont été interdites car le mercure de leurs piles pourrait servir à produire des armes chimiques.

Cependant, selon des organisations non gouvernementales, depuis la fin de la guerre en janvier cinq camions chargés de manuels scolaires ont été refoulés au point de passage de Kerem Shalom où les marchandises sont assujetties à une taxe de 1000 dollars pour « frais de manutention.»

Du papier pour imprimer de nouveaux manuels pour les écoles palestiniennes a été bloqué, comme l'ont étés des équipements frigorifiques, des générateurs, des pompes à eau, des cuisinières et des pois chiches. Et le gouvernement français a été très mécontent quand tout un système de purification d'eau a été interdit d'entrée. Christopher Gunness, porte parole de l'UNRWA, l'agence onusienne chargée des réfugiés Palestiniens, déclare : « Un des gros problèmes est que la 'liste des interdictions' est une cible mouvante et nous découvrons que des choses sont interdites au 'cas par cas,' au 'jour le jour.' »

Le directeur exécutif d'Human Rights Watch, Kenneth Roth explique: "La politique du blocus israélien peut être résumée par un seul mot qui est punition et non sécurité. »

************************************************************************************************************************

Une ville australienne adopte une motion condamnant les crimes sionistes et le blocus de Gaza

Après l'Angleterre, c'est au tour de l'Australie de nous donner une indication sur une tendance fondamentale qui va dans le sens d'un soutien plus grand de la part des peuples du monde à la cause palestinienne.

Une petite ville de la banlieue de Sydney vient en effet d'adopter une motion qui condamne sans ambages les actes de délinquance et de criminalité de l'Etat sioniste.

Il est vrai que cette ville avait déjà une certaine expérience en la matière puisqu'elle avait adopté en 2007, et malgré l'opposition de son maire et du lobby sioniste présent en Australie, une convention de jumelage avec Bethléem en Palestine occupée (lien dans le corps de l'article).


Un conseil municipal de Sydney condamne Israël pour 'crimes de guerre'

Jewish Telegraphic Agency, 1er mars 2009

Sydney, Australie (JTA) – Un conseil municipal de la banlieue de Sydney a adopté une motion qui condamne Israël pour « crimes de guerre et violations des droits de l'Homme » à Gaza.

Marrickville, une ville de banlieue dont le conseil municipal avait signé un accord controversé de jumelage avec Bethléem en 2007 à voté par 9 voix contre 3 en faveur de la motion du 17 février.

La motion avait été proposée par la conseillère municipale Cathy peters qui a déclaré que ce problème lui « tenait à coeur » parce que son père était un réfugié Juif qui avait fui Berlin en 1938.

Dans une déclaration, Peters affirme, « Je suis horrifiée par les attaques d'Israël contre Gaza et je pense que le conseil municipal de Marrickville – en tenant compte en particulier de sa relation de jumelage avec bethléem – devrait prendre une position humanitaire contre l'oppression continue du peuple Palestinien par l'Etat d'Israël. »

Vic Alhadeff, responsable de l'exécutif du Jewish Board of Deputies a critiqué la motion.

« Elle est pleine d'inexactitudes, acceptant sans critique des assertions qui ont été démontrées comme étant de la propagande du Hamas, portant des accusations contre Israël sans aucune base dans les faits comme dans le droit international et ignorant les réalités sur le terrain, » a déclaré Alhadeff.

La motion appelle à « une levée permanente du blocus israélien de Gaza ; au démantèlement par Israël de toutes ses colonies dans les territoires occupés ; à négocier avec l'Autorité Palestinienne ; et à une enquête internationale indépendante sur les crimes de guerre et les ciolations des droits de l'Homme et des conventions de Genève par les forces d'occupation israéliennes.»

Un autre conseil municipal, Caterbury dans le secteur sud-ouest de Sydney, a également adopté la semaine dernière une motion qui condamne toute violence et est particulièrement inquiète de cette offensive israélienne disproportionnée, » selon un article du journal The Australian.

Par ailleurs, des militants ont lancé une campagne plus tôt ce mois-ci pour boycotter Max Brenner, le chocolatier à capitaux israéliens qui possède sept boutiques à Sydney.

«Optez pour une alternative à Max Brenner et mettez la pression sur les produits israéliens qui soutiennent les crimes de guerre et l'occupation, » lisait-on sur les tracts appelant au boycott.

Libellés : , , , , , , , ,

 
Une victime du Gouvernement d’Occupation Sioniste !

Je n'avais personnellement jamais entendu parler de la théorie du Gouvernement d'Occupation Sioniste. Il semble qu'il s'agisse d'une évolution dérivée des Protocoles des Sages de Sion.

C'est dans une banale affaire de moeurs que cette théorie est évoquée et, fait intéressant, elle l'est par un accusé qui se réclame de sa foi judaïque.

Dommage que cet individu, du nom de Lindstedt, ne nous donne pas plus d'informations sur ce sujet.


Abandon des poursuites contre Lindstedt

Par John Ford, Neosho Daily News (USA) 1er mars 2009 traduit de l'anglais par Djazaïri

 

Les poursuites pour sodomie contre Martin Lindstedt ont été abandonnées par le bureau du procureur du Comté de Newton dans le Missouri.

En 2005, Lindstedt avait été accusé d'avoir embrassé d'une manière inappropriée un enfant de sa famille sur le dos, les fesses et l'aine entre mars et août 2003.

Ce vendredi, le procureur Jacob Skouby a décidé un «nolle prosequi». Selon le manuel du l'association du barreau du Missouri pour les journalistes, cela signifie, dans un dossier pénal, que le procureur abandonne les poursuites.

Ce samedi, le substitut du procureur Bill Dobbs l'a confirmé mais a ajouté que les accusations pouvaient être réitérées ultérieurement.

"L'accusation dans ces procédures où de jeunes enfants sont les victimes présumées est toujours un acte de recherche d'équilibre où vous devez déterminer si l'importance du résultat justifie le traumatisme pour l'enfant," déclare Dobbs. «Dans ce cas précis, nous avons soigneusement pris en compte le conseil des avocats de l'enfant et nous pensons que l'engagement de poursuites sur ces accusations serait extrêmement préjudiciable à l'enfant. Nous continuerons certes à surveiller le bien-être affectif de cet enfant afin de déterminer si la relance des poursuites pourrait être une option valable à l'avenir.

Dobbs indique que le bureau du procureur peut dans un délai de 10 ans après le 18ème anniversaire de l'enfant pour relancer des poursuites s'il le souhaite car c'est à partir de cet âge que court le délai de prescription.

Dans un courriel adressé au Daily News vendredi soir, Lindstedt explique s'être senti « blanchi après cinq années d'enfer, » en référence non seulement à l'époque où il a été poursuivi en 2005 mais aussi à 2003, année où il avait été accusé pour la première fois. Les 10 000 dollars de sa caution lui ont été restitués vendredi ; Lindstedt indique qu'il utilisera une partie de cette somme pour aider ses alliés et amis « afin que nous puissions détruire ZOG/Babylone (sic). »

Selon Wikipédia, le Gouvernement d'Occupation Sioniste (Zionist Occupation Government) est une théorie conspirationniste antisémite qui soutient que les Juifs contrôlent secrètement le pays tandis que le gouvernement officiel n'est qu'un régime fantôche.

«La guerre doit continuer, je respecterai mon serment à YHWH (Yahwé –l'Eternel en hébreu) et je reconstituerai ma famille si j'ai mon mot à dire à ce sujet, » écrit Linsdtedt.

Bénédictions et amitiés à mes amis et alliés qui me sont restés fidèles pendant les jours sombres. Mort, destruction et malédiction pour mes ennemis, ennemis de ma personne et du peuple de YHWH ».

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4 mars 2009 3 04 /03 /mars /2009 19:04

interview exclusive Haniyeh : Le dialogue n’est pas une tactique politique, la priorité est la réconciliation



interview exclusive Haniyeh : Le dialogue n’est pas une tactique politique, la priorité est la réconciliation





Ismaël Haniyeh, premier ministre palestinien, a accordé à notre Centre Palestinien d’Information (CPI) une interview exclusive, la veille du jour du lancement du dialogue inter-palestinien du Caire, le jeudi 26 février 2009.

La réconciliation nationale reste la priorité du mouvement du Hamas et son cabinet, insiste-t-il à dire.

Le dialogue est le sentier vers l’attachement aux principes et aux droits palestiniens.

L’OLP doit être restaurée sur de nouvelles bases démocratiques, loin de toutes pressions et conditions imposées de l’extérieur, pour qu’il garde au peuple palestinien son droit à la résistance.

« Partenaires dans la résistance, partenaires dans la reconstruction » est un slogan donné par Ismaël Haniyeh, premier ministre palestinien. Il faut mettre les bouchées doubles pour cette reconstruction pour mettre fin aux souffrances de nos familles de la bande de Gaza, souffrances causées par l’affreuse guerre menée par l’armée israélienne pendant 23 jours consécutifs.

Pour ce qui est des bonnes relations avec l’Egypte, Haniyeh les considère comme un choix stratégique et non une relation d’intérêts.

A travers cette interview, Ismaël Haniyeh lance un appel au monde arabo-islamique et au monde entier pour garder l’élan vu pendant et après la dernière guerre israélienne.

La résistance du peuple palestinien et son attachement à ses droits mettront les rêves des occupants israéliens dans l’embarras.

Il nous donne son point de vue sur ces sujets et tant d’autres, dans l'interview ci-après, traduite de l'arabe et résumée par nos soins.

Le dialogue et la réussite

CPI : Les rencontres entre les mouvements du Hamas et du Fatah se multiplient, en préparation pour un dialogue total. Mais il y a ceux qui parlent du doute qu’on puisse arriver à quelque chose de positif. Qu’en dites vous ?

Ismaël Haniyeh : Il faut commencer par dire que la division palestinienne n’est point un phénomène normal. Il faut à tout prix en sortir et recommencer à travailler selon les règles constitutionnelles et pour réaliser les intérêts suprêmes palestiniens dont surtout l’unité entre la Cisjordanie et la bande de Gaza.

La forme du dialogue

CPI : Quelle sera la forme du dialogue et ses résultats ?

Ismaël Haniyeh : Nous sommes pour un dialogue national sérieux, honnête et approfondi, un chemin vers les principes et les droits palestiniens qui préservera pour notre peuple palestinien sa dignité et ses victimes. Il faut restaurer l’OLP sur de nouvelles bases, démocratiques. Il faut un gouvernement national, loin de toutes pressions et conditions étrangères. Il faut reconstruire les services de sécurité, loin de toute coopération avec l’occupation israélienne. Il faut assurer au peuple palestinien son droit de résistance.

Réconciliation

CPI : Quelques-uns refusaient le dialogue, catégoriquement. Ce sont eux qui maintenant l’exigent. Quelle en serait l’explication selon vous ?

Ismaël Haniyeh : Nous ne voulons pas parler des raisons des autres. Après la ténacité historique de notre peuple, de notre gouvernement et de notre mouvement dans la bande de Gaza, la priorité pour nous est actuellement de réaliser une réconciliation nationale réelle et exhaustive. Une réconciliation qui rendra aux Palestiniens l’unité afin de pouvoir faire face à l’avenir.

Un dialogue possible

CPI : Le dialogue pourra-t-il donner quelque chose ?

Ismaël Haniyeh : Nous avons beaucoup de choses qui peuvent nous aider à un dialogue attendu par notre peuple : l’accord du Caire, l’accord d’entente nationale, l’accord de la Mecque…

Et pour un climat propice, des décisions doivent être prises : fermer le dossier de l’arrestation politique, cesser les campagnes sécuritaires, rouvrir les établissements…

Joie et doute

CPI : Les derniers jours ont connu de telles décisions, sans pour autant qu’elles soient appliquées, alors qu’en est-il ?

Ismaël Haniyeh : Notre cabinet a reçu avec beaucoup de satisfaction les accords de principes conclus entre les deux mouvements… Malheureusement, les nouvelles venant du terrain ne reflètent rien de bon, même en ce qui concerne la torture.

Et Gaza ?

CPI : On dit qu’à Gaza, la situation est identique. Est-ce vrai ?

Ismaël Haniyeh : Chez nous également, il y a des erreurs. Personne n’est parfait. Cependant, nous essayons de tout revoir pour établir de nouvelles règles…

Nous savons que le chemin du dialogue est difficile. Le dialogue fait cependant partie des intérêts nationaux supérieurs. Il faut le réussir, loin de tout intérêt partisan.

Les priorités

CPI : Après la dernière guerre israélienne menée contre Gaza, que seront les priorités ?

Ismaël Haniyeh : La formidable relation établie entre la résistance et le peuple était l’une des factures de la victoire dans la bataille « Al-Forqane ». L’agression israélienne n’a pas réussi à semer la zizanie entre le peuple, le gouvernement et la résistance. Nous essayons, plus que jamais, de nous rapprocher du peuple. Nos priorités sont désormais les suivantes :

1- Secourir d’urgence les victimes de la guerre, les familles des martyrs, les blessés, les ouvriers…

2- Mettre tous les efforts pour lever le blocus et ouvrir les points de passage…

3- Reconstruire Gaza. Une commission parlementaire comportant des personnalités indépendantes doit superviser le projet de reconstruction, loin de toute politique. Il est urgent de soigner les blessures.

« Partenaires dans la résistance, partenaires dans la reconstruction » est notre slogan. Nous ne sommes pas pressés de recevoir de l’argent, mais de commencer à mettre fin aux souffrances de nos familles.

L’accalmie et l’échange de captifs

CPI : Et pour ce qui est de la trêve et de l’échange de captifs ?

Ismaël Haniyeh : Nous allons où va l’intérêt de notre peuple palestinien. L’accalmie a été accomplie dans ce dessein, à plusieurs reprises. Et après l’agression israélienne, nous allons dans la même direction, pour protéger notre peuple, ouvrir les points de passage, mettre fin au blocus. On était sur le point d’accomplir une trêve, sauf qu’au dernier moment, les Israéliens se sont retirés et ont mis le dossier du soldat Chalit avec l’affaire de l’accalmie.

Le retrait israélien

CPI : A votre avis, pourquoi l’occupation israélienne s’est retirée de l’accord d’accalmie ?

Ismaël Haniyeh : L’occupant israélien essaie d’accomplir la trêve selon ses désirs, inacceptables par notre peuple palestinien.

Notre peuple veut arriver à un échange de prisonniers, mais les Israéliens ne cessent de mettre des bâtons dans les roues.

Les relations avec l’Egypte

CPI : Certains essaient de laisser comprendre que le Hamas représente un danger pour la sécurité nationale égyptienne ?

Ismaël Haniyeh : Notre relation entre le peuple palestinien et l’Egypte est une relation stratégique…

Nous confirmons que le Hamas réagit de façon à protéger la sécurité nationale égyptienne et ne fait aucune ingérence dans l’affaire interne égyptienne. Les points de vue différents en ce qui concerne le conflit avec l’occupation israélienne ne pourront entamer nos relations basées sur le respect mutuel.

Une nouvelle émigration

CPI : On parle d’une émigration vers le Sinaï ?

Ismaël Haniyeh : Notre peuple est enraciné sur sa terre. Il ne la quitte pas, ni pour la Sinaï ni pour ailleurs. Même ceux qui étaient à l’extérieur de la Bande, pendant la guerre, sont revenus.

Le point de passage de Rafah

CPI : Et pour ce qui est de votre demande permanente d’ouvrir le point de passage de Rafah ?

Ismaël Haniyeh : Nous croyons que les frères d’Egypte sont capables de prendre des décisions afin d’ouvrir le point de passage de Rafah, non seulement pour des buts humanitaires, mais également politiques.

Et il nous faut un gouvernement d’unité nationale pour qu’il y ait un contrôle total du point de passage.

Les visites de Gaza

CPI : Comment voyez-vous les visites effectuées dans la bande de Gaza ?

Ismaël Haniyeh : Nous saluons tout un chacun qui est venu rendre visite à la bande de Gaza, pendant l’agression ou après. Nous regardons avec satisfaction les visites de parlementaires et de ceux qui y viennent pour collecter des informations concernant les crimes de guerres israéliens.

Néanmoins, la population aime beaucoup voir des résultats concrets de ces visites : reconstruction, ouverture de points de passage, jugements de criminels de guerre…

CPI : Certaines délégations n’ont pas traité avec le Hamas ?

Ismaël Haniyeh : Malgré cela, ces visites représentent en elles-mêmes un changement de leur politique, probablement qu’un nouvel équilibre politique est à l’horizon.

La bataille « Al-Forqane »

CPI : Comment était le mouvement arabo-islamique pendant la bataille « Al-Forqane » ?

Ismaël Haniyeh : C’était un élan populaire sans précédent que le monde a connu. Cet élan de solidarité avec la cause palestinienne l’a remis à sa juste place…

Nous espérons que cet élan continue, surtout que le blocus, les menaces de l’ennemi, le danger qui menace la ville d’Al-Quds sont toujours là. Nous appelons à organiser le travail populaire de manière stratégique pour qu’il puisse profiter à la victoire de Gaza.

Les élections israéliennes

CPI : La droite israélienne extrémiste a gagné, où va l’Entité sioniste ?

Ismaël Haniyeh : Les résultats des dernières élections ne faciliteront pas la chose dans l’Etat d’occupation. La décision politique connaîtra plus d’incertitude. Les élections anticipées n’ont non seulement pas résolu la crise politique, mais y ont de plus ajouté de nouvelles complications.

Et ceux qui avaient mené la guerre contre la bande de Gaza pour des raisons électorales ont connu un échec cuisant. C’est un signe que la résistance de notre peuple et son attachement à ses droits coûteront beaucoup aux chefs de l’occupation israélienne.

Plus d’un expriment leur peur de la droite israélienne, mais nous ne faisons que répéter la parabole d’Allah (le Tout Puissant) :

{C'est le Diable qui vous fait peur de ses alliés. N'ayez donc pas peur d'eux. Mais ayez peur de Moi, si vous êtes croyants} (Le Saint Coran, Sourate 3, verset 173)



Mercredi 04 Mars 2009

http://www.palestine-info.cc/ http://www.palestine-info.cc/
http://www.alterinfo.net/interview-exclusive-Haniyeh-Le-dialogue-n-est-pas-une-tactique-politique,-la-priorite-est-la-reconciliation_a30359.html
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4 mars 2009 3 04 /03 /mars /2009 19:01

Mordechaï - J.C. Vanunu écrit au Comité du Prix Nobel de la Paix : « Je ne saurais figurer sur une liste de lauréats comportant quelqu’un tel que Shimon Peres ! »

Mordechaï - J.C. Vanunu écrit au Comité du Prix Nobel de la Paix : « Je ne saurais figurer sur une liste de lauréats comportant quelqu’un tel que Shimon Peres ! »
Par la présente, je demande au Comité de retirer mon nom de la liste des candidats, cette année. Je ne saurais en effet figurer sur une liste de lauréats incluant quelqu’un tel que Shimon Peres. Il s’agit, en effet, de l’homme qui a présidé de A jusqu’à Z à la politique d’armement nucléaire israélien.


par Eileen Fleming *
on The People’s Voice, 2 mars 2009
http://www.thepeoplesvoice.org/TPV3/Voices.php/2009/03/02/vanunu-writes-to-the-nobel-peace-prize-c?tempskin
traduit de l’anglais par Marcel Charbonnier
 
 
 

Mordechaï - J. C. Vanunu
 
 
 
Mordechaï – J.C. Vanunu a écrit au Comité du Prix Nobel de la Paix , à Oslo ce qui suit :
 
Jérusalem-Est occupée, le 1er mars 2009,
 
Chers membres du Comité du Prix Nobel de la Paix (Oslo),

Je suis Mordechaï Vanunu ; j’ai été nominé à plusieurs reprises à la candidature au Prix Nobel de la Paix. C ’est également le cas, en cette année 2009.
 
Par la présente, je demande au Comité de retirer mon nom de la liste des candidats, cette année. Je ne saurais en effet figurer sur une liste de lauréats incluant quelqu’un tel que Shimon Peres. Il s’agit, en effet, de l’homme qui a présidé de A jusqu’à Z à la politique d’armement nucléaire israélien.
 
Peres a créé, puis développé, le centre de production d’armes atomiques de Dimona, en Israël. Exactement comme l’a fait le Dr. Khan au Pakistan, Peres a été l’homme derrière la prolifération d’armes atomiques vers l’Afrique du Sud et d’autres pays. Il a aussi été, à titre d’exemple, à l’origine du programme de tests d’armes nucléaires en Afrique du Sud, à partir de 1978.
 
C’est ce même Peres qui a ordonné que je sois kidnappé à Rome, en Italie, le 30 septembre 1986, et qui a diligenté le procès secret qui m’a condamné pour espionnage et trahison à dix-huit années de prison de haute sécurité, dans un isolement total, en Israël.
 
 
Jusqu’à ce jour, il persiste à s’opposer à ma liberté et à mon élargissement, ce, en dépit du fait que j’ai effectué la totalité de ma condamnation, soit dix-huit ans d’incarcération.
 
Pour toutes ces raisons, je ne veux pas être nominé et je n’accepterai aucune nomination.
 
Je dirai « Non » à toute nomination de cette nature, aussi longtemps que je ne serai pas libre, c’est-à-dire, aussi longtemps que je resterai contraint à ne pas quitter le territoire israélien.
 
CE QUE JE REVENDIQUE, C’EST MA LIBERTE, ET UNIQUEMENT MA LIBERTE !
 
Je vous remercie.
 
Signé : vmjc
Mél : vanunuvmjc@gmail.com
http://www.vanunu.com
 
[Vanunu Mordechaï J.C. a été kidnappé à Rome le 30 septembre 1986. Après avoir passé dix-huit années en prison, il continue à attendre, à Jérusalem-Est, d’être libre de quitter le territoire israélien.
Le procès de la liberté d’expression pour Vanunu a commencé, en Israël, le 25 janvier 2006.
En juillet 2007, Vanunu a été condamné à six mois fermes de prison pour avoir adressé la parole à des étrangers en 2004 (il se trouvait qu’il s’agissait de journalistes).
Son appel à la Cour Suprême d’Israël est en instance d’être examiné, mais les cinq années de restrictions qui lui dénient le droit de quitter le territoire israélien, ainsi que le droit d’adresser la parole à des non-Israéliens, expire le 21 avril 2009.
L’association Global Citizens [Citoyens du Monde] adresse une pétition au président des Etats-Unis Barack Obama, comportant des extraits [procéder par ‘copier-coller’] du texte ci-après. Merci de faire quelque chose, vous aussi !
Les citoyens américains peuvent envoyer des méls de protestation, comportant au maximum 5 000 caractères, aux adresses suivantes :
http://www.whitehouse.gov/contact/
 
Depuis sa libération de prison, le 21 avril 2004, Mordechai Vanunu s’est vu dénier le droit de quitter Israël, ainsi que celui de s’adresser à des non-Israéliens.
En tant que personne dotée d’une conscience, je vous demande de faire tout ce qui est en votre pouvoir afin d’obtenir la justice pour Vanunu : sa libération et le recouvrement de sa liberté pleine et entière.
Tout citoyen doit jouir du droit d’opinion et d’expression ; ce droit inclut la liberté d’avoir des opinions, sans que personne n’interfère, et de rechercher, de recevoir et de diffuser de l’information et des idées au moyen de tous les médias possibles, sans égard pour de quelconques frontières (article 19).
Tout citoyen a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de retourner dans son pays (13:2) « L’espoir a deux enfants : le premier, c’est la colère contre l’état de choses existant ; quant au second, c’est le courage de faire quelque chose afin de le changer. » (Saint Augustin).
 
FAX: 202-456-2461
 
The White House
1600 Pennsylvania Avenue NW
Washington, DC 20500
 
Cher Président Obama,
 
La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de l’Onu s’impose à « tous les pays du monde ».
La création d’Israël en tant qu’entité étatique était conditionnée au respect de cette Déclaration.
Des droits humains égaux sont déclarés, comme cela ressort du document, « inaliénables », par conséquent, ils ne sauraient être déniés par un gouvernement, quel qu’il soit.
En tant que personne dotée d’une conscience, je vous demande de faire tout ce qui est en votre pouvoir afin d’aider Mordechai Vanunu à recouvrer de manière effective le droit de quitter le territoire israélien :
 
« Tout citoyen a le droit de quitter tout pays, dont le sien, et de retourner dans son pays » (article 13:2).
 
En tant qu’être humain doté d’une conscience, je vous demande d’inciter Israël à se montrer compatissant et juste envers Vanunu et de les encourager à annuler la sentence de trois mois d’emprisonnement à son encontre au seul motif d’avoir parlé à des étrangers, en 2004, ces étrangers s’étant avérés être des journalistes.
 
« Tout citoyen a droit à la liberté d’opinion et d’expression ; ce droit inclut la liberté d’avoir des opinions, sans interférence, et de rechercher, de recevoir et de partager des informations et des idées via tous les médias et sans considération aucune pour de quelconques frontières » (article 19).
 
En tant que personne dotée d’une conscience, je vous demande de faire tout ce qui est en votre pouvoir afin d’aider Mordechai Vanunu à recouvrer ses droits humains inaliénables.
 
En tant que personne dotée d’une conscience, je vous demande aussi d’être un authentique ami d’Israël.
 
« Soyez toujours prêt à dire ce que vous pensez, seuls des hommes vils vous éviteront. L’opposition est la seule amitié authentique » - William Blake « Marriage of Heaven and Hell » (1796).
 
En tant que personne dotée d’espoir, j’attends de vous, qui êtes une personne dotée d’une conscience, avec gratitude, que vous fassiez quelque chose.
 
« L’espoir a deux enfants : le premier, c’est la colère contre l’état de choses existant ; quant au second, c’est le courage de faire quelque chose afin de le changer. » (Saint Augustin).
 
Très sincèrement
 
Comments: 202-456-1111
Switchboard: 202-456-1414
FAX: 202-456-2461
 
Un message de Vanunu à Hillary Clinton : The Apartheid Wall.
Quelques semaines seulement après le début du procès pour la liberté d’expression de Vanunu, l’association des « sonneurs d’alarme » israéliens WMD Facility a envoyé le message suivant à la Sénatrice Clinton et à l’association des Chrétiens des Etats-Unis :
The Apartheid Wall
 
[* Eileen Fleming est la fondatrice de l’association WAWA [We Are Wide Awake : Nous sommes totalement réveillés] http://www.wearewideawake.org/ Elle est également l’auteur de l’ouvrage « Keep Hope Alive », "Memoirs of a Nice Irish American 'Girl's' Life in Occupied Territory" [Gardons l’espoir vivant : Mémoires de la vie d’une chic fille américaine d’origine irlandaise dans les Territoires occupés].
Elle est aussi la productrice des documentaires : « 30 Minutes With Vanunu » et « 13 Minutes with Vanunu ».]

Mercredi 04 Mars 2009

http://www.alterinfo.net/Mordechai-J-C-Vanunu-ecrit-au-Comite-du-Prix-Nobel-de-la-Paix-Je-ne-saurais-figurer-sur-une-liste-de-laureats-comportant_a30370.html?PHPSESSID=0c37955f0ee51f8d70bb2a41b09e12cb
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