Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Noesam@Voila.fr

  • : sionazisme
  • : Tout Juif qui se respecte, religieux ou séculier, ne peut plus garder le silence, voir pire, soutenir le régime sioniste, et ses crimes de génocide perpétrés contre le peuple palestinien...La secte sioniste est à l’opposé du Judaïsme. .................... Mensonge, désinformation, agression, violence et désobéissance de la loi internationale sont aujourd’hui les principales caractéristiques du sionisme israélien en Palestine.
  • Contact

Israèl est contre TORAH

*"Les sionistes me dégoûtent autant que les nazis."
(Victor Klemperer, philologue allemand d'origine juive, 1881-1960)

//////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////


 

 

 

 

 

 

L’initiative sioniste de proclamer l’État d’Israël constitue une révolte contre la volonté divine, contre la Torah, une révolte qui a engendré une vague interminable de violence et de souffrance. À l’occasion de la fondation de l’État hérétique, les juifs fidèles à la Torah pleurent cette tentative d’extirper les enseignements de la Torah, de transformer les juifs en une « nation laïque » et de réduire le judaïsme au nationalisme.......Nous déplorons les tragédies que la révolution sioniste a provoquées chez les Palestiniens, notamment des déportations, l’oppression et la subjugation..Que nous méritions que cette année toutes les nations, en acceptant la souverainet

é divine, puissent se réjouir dans une Palestine libre et dans une Jérusalem libre! Amen. Offert par Netouré Karta International : www.nkusa.orglink

                                               


   

 


Ecrivez nous au ; noesam@voila.fr
visitez    http://www.planetenonviolence.org/link
http://www.aloufok.net/link
http://www.info-palestine.net/link
http://www.ism-france.org/news/link
http://www.europalestine.com/link
http://www.enfantsdepalestine.org/
http://mounadil.blogspot.com/link


 



Recherche

FATHER OF SIONAZISJACOB HITLER

La prétendue ascendance juive d'Hitler: Une "explication" par la haine de soi
Une publication parue cette semaine a attiré mon attention. Il s’agit ni plus ni moins de la généalogie d’Adolf Hitler qui aurait des ascendants juifs !! Dans son article, Gilles Bonafi présente une fiche des Renseignements généraux que le magazine Sciences et Avenir a publié en mars 2009, et où on peut clairement lire le deuxième prénom d’Hitler : Jacob. Adolf Jacob Hitler serait le petit-fils de Salomon Mayer Rothschild. Cette information a été divulguée par deux sources de très haut niveau : Hansjurgen Koehler officier d’Heydrich, qui était lui-même l’adjoint direct d’Heinrich Himmler et Walter Langer le psychiatre qui a réalisé le profil psychologique d’Hitler pour l’OSS, les services secrets US pendant la Seconde Guerre mondiale.
SOURCE ;alterinfo

Archives

16 janvier 2009 5 16 /01 /janvier /2009 22:25
Science: la mer Noire se serait formée lors du déluge décrit dans la Bible (experte turque)


Science: la mer Noire se serait formée lors du déluge décrit dans la Bible (experte turque)
La mer Noire se serait formée à la suite du cataclysme décrit dans la Bible comme le déluge, qui a réellement eu lieu, estime le professeur Seda Okay, une océanologue turque.

Selon des hypothèses émises à plusieurs reprises par la communauté scientifique, la mer Noire se serait formée il y a sept à huit mille ans. La fonte des glaciers des océans aurait provoqué une augmentation du niveau de la mer Méditerranée qui aurait brisé son barrage naturel, le Bosphore (Turquie). A cette occasion, l'eau se serait écoulée avec une puissance équivalente à celle qui serait libérée par 200 chutes du Niagara.

Ce cataclysme naturel rappelle la célèbre histoire du déluge décrite dans l'ancien testament, et les sources bibliques et scientifiques concernant le moment des faits coïncident de manière troublante.

"Nous avons établi que les eaux de la mer Méditerranée se sont déversées il y a 7 à 8.000 ans dans la mer Noire, qui était alors un bassin aquatique fermé, ce qui s'est produit au prix d'une catastrophe naturelle de grande envergure, plus connue comme le déluge décrit dans la Bible", a déclaré la représentante de l'Institut turc des sciences maritimes dans une interview publiée lundi par le journal Zaman.

La scientifique affirme avoir attentivement étudié entre 2002 et 2007 le fond du détroit du Bosphore.

"On a découvert au cours d'études géophysiques des traces laissées par les eaux de la mer Méditerranée dans la mer Noire, qui coïncident avec l'emplacement du Bosphore. L'eau du déluge a ouvert un canal qui n'est autre que le Bosphore. L'eau douce de la mer Noire a alors été diluée dans de l'eau salée", affirme la scientifique.

La chercheuse turque a affirmé avoir établi en 2002, conjointement avec des scientifiques français, que le niveau des eaux de la mer Noire était de 110 mètres plus bas au cours de l'ère glaciaire qu'actuellement.

"Ceci confirme une nouvelle fois que la mer Noire était jadis un lac", a-t-elle fait remarquer.

Lundi 21 Avril 2008

http://fr.rian.ru http://fr.rian.ru


Partager cet article
Repost0
16 janvier 2009 5 16 /01 /janvier /2009 22:24
Quand la Science se met au service de la Religion
''Je me rappelle parfaitement l'époque à laquelle la pensée de l'œil me faisait frissonner, mais j'ai dépassé cette étape d'étonnement. Maintenant de petites particularités insignifiantes de certaines structures me font souvent me sentir mal à l'aise. Chaque fois que je regarde fixement une plume dans une queue de paon , cela me rend malade ! '' Charles Darwin.

Voici les plumes d'un Paon, on comprend vite pourquoi cela rendait malade Charles Darwin...


Quand la Science se met au service de la Religion
La "Théorie" de l'évolution s'est EFFONDREE

Enseignée dans les écoles, véhiculée par les gens comme une vérité incontestable, la théorie de l'évolution s'est répandue à travers le monde. Il faut dire que pour ceux qui détestent l'idée d'avoir des comptes à rendre un Jour, cette théorie leur convient parfaitement. C'est une des raisons qui a poussé les matérialistes à la mettre en avant et qui lui a fait connaître le succès qu'elle a connu. Nombres d'entre nous se souviennent encore de ces grands posters affichés dans nos classe d'école primaire, montrant un singe évoluant en être humain. Mais une approche sincère, sans suivre aveuglément nos passions nous dévoile tout autre chose : cette théorie s'est effondrée, elle ne tient sur aucune preuve tangible comme nous allons le constater.


1) Les fossiles réfutent la théorie de l'évolution

La théorie de l'évolution suppose qu'entre les espèces vivantes, un grand nombre de formes intermédiaires existèrent autrefois, et que leurs restes doivent se retrouver dans les fossiles. Mais les fouilles menées par les évolutionnistes dans l'espoir de confirmer leur théorie sont restées vaines. L'évolutionniste David Kitts, un Professeur de l'Université d'Oklahoma, admet que : "L'évolution nécessite des formes intermédiaires entre les espèces, et la paléontologie ne les a pas fournies". ( David B. Kitts, "Paleontology and Evolutionary Theory", Evolution, vol. 28, septembre 1974, p. 467 )
A ce jour, quelques 100 millions de fossiles de 250.000 espèces différentes ont été déterrés et chacun d'entre eux fournit la preuve de la création.

Quels faits provenant des strates fossiles invalident l'évolution ?

Dans les couches fossiles, on rencontre deux faits importants prouvant que l'évolution n'a jamais eu lieu :
1) Constance - la plupart des espèces ne montre aucun changement directionnel au cours de leur existence sur terre. Elles apparaissent dans les enregistrements fossiles de forme identique qu'au moment de leur disparition, les changements morphologiques sont souvent limités et sans direction.
2) Apparition soudaine - dans n'importe quelle zone localisée, une espèce n'apparaît pas graduellement par la transformation régulière de ses ancêtres ; elle apparaît tout d'un coup et "pleinement formée". ( S. J. Gould, "Evolution's Erratic Pace", Natural History, vol. 86, mai 1977, p. 14 )

Les affirmations d'une "évolution humaine" sont invalides :
L'arbre généalogique de l'homme s'est révélé être une construction totale de l'imagination des évolutionnistes. Les évolutionnistes ont proposé que les êtres humains ont évolué graduellement, de l' Australopithèque en Homo habilis , en Homo erectus et finalement en Homo sapiens . Ils ont donné l'impression que chacune de ces espèces d'hominidés était le précurseur de celle qui a suivi. Les dernières découvertes des paléoanthropologistes, cependant, montrent que les Australopithèques , Homo habilis et Homo erectus vivaient en fait à la même époque, mais dans des endroits différents du monde. Cela invalide totalement le mythe évolutionniste - qu'ils étaient les précurseurs et les descendants des autres dans l'arbre généalogique de l'homme.

Jouer au jeu de reconstruction des fossiles :
Une indication que la théorie de l'évolution est fondée sur des tromperies, plutôt que des preuves scientifiques, est la préparation d'images et de modèles d'espèces éteintes dont seuls quelques fragments d'os ont été découverts.
Dans de telles reconstructions, les tissus mous comme les lèvres, le nez et les oreilles sont généralement représentés de telle manière à suggérer que la créature vivante ressemblait à un homme-singe. Cependant, le fait est que de tels tissus ne se fossilisent pas et qu'il est impossible de déterminer leur structure à partir des os. Ces caractéristiques sont les seuls produits de l'imagination préconçue des évolutionnistes.


2) Les formes de vie du Cambrien réfutent la théorie de l'évolution

Des catégories principales d'animaux (phylums) telles que les mollusques et les chordés, pratiquement toutes sont apparues au cours de la période cambrienne, il y a quelques 530 millions d'années. Tandis que seulement un ou deux phylums existaient à la période précambrienne, plus de 50 phylums apparurent soudainement à cette époque, dans de nombreuses régions du monde. Tandis que les formes précambriennes affichaient des structures simples, celles du Cambrien sont incomparablement complexes - la preuve que ces êtres vivants sont apparus d'un seul trait, sans suivre d'évolution.


3) Les "fossiles vivants" réfutent la théorie de l'évolution

La seule existence de ces créatures réfute de manière frappante la théorie de l'évolution. Ces espèces sont connues sous le nom de "fossiles vivants" puisqu'elles sont restées inchangées après des millions d'années, leurs représentants modernes étant identiques aux spécimens des enregistrements fossiles. Les fossiles vivants d'aujourd'hui incluent un grand nombre d'espèces, des fourmis aux arbres, et des chauves-souris aux requins. Cela confirme définitivement qu'au cours de l'histoire de ces espèces, aucune évolution n'a eu lieu.


4) L'imposture de "l'homme de Piltdown"

Ce fossile est le résultat d'une grande imposture qui a trompé le monde scientifique durant des années. Les évolutionnistes affirmèrent qu'un crâne découvert près de Piltdown en Angleterre était celui d'un homme-singe. Ce crâne avait des caractéristiques humaines, et la mâchoire ressemblait à celle d'un orang-outang. Pendant 40 ans, le célèbre British Museum l'exposa en tant que preuve de l'évolution. En 1953, cependant, la vérité éclata au grand jour : l'homme-singe était une imposture. Un crâne d'humain et une mâchoire d'orang-outang avaient été combinés pour donner l'impression d'un homme-singe ! ( Kenneth Oakley, William Le Gros Clark & J. S., "Piltdown," Meydan Larousse, vol. 10, p. 133 )


5) Le scandale de "l'homme du Nebraska"

Une molaire fossilisée découverte dans l'état américain du Nebraska en 1922 montre comment les évolutionnistes utilisent leur imagination pour interpréter les découvertes. Ils affirmèrent que la molaire appartenait à un homme-singe, et même si, à part cette dent, aucun autre reste de ce soi-disant homme-singe ne fut découvert, les évolutionnistes n'eurent aucun scrupule devant les interprétations artistiques le reproduisant, en même temps que sa famille. Cependant, l'affaire éclata avec un grand embarras cinq ans plus tard quand on détermina finalement que la dent en question était celle d'un cochon !


6) La vérité à propos de l'ancêtre imaginaire des oiseaux

Les évolutionnistes ne font plus référence à l'Archæoptéryx comme une "forme intermédiaire" entre les reptiles et les oiseaux. Des études sur ce fossile montrent maintenant que ce n'est pas une forme de transition, mais définitivement une espèce éteinte d'oiseau, malgré certaines caractéristiques différentes de celles des espèces modernes. (Pendant de nombreuses années, le fait que l'Archæoptéryx ait des serres était considéré comme une preuve importante de son statut de forme intermédiaire. Mais l'Hoazin, un oiseau vivant encore de nos jours, possède aussi des serres et c'est un oiseau normal sous tous les angles)
La présence d'un sternum prouve que l'Archæoptéryx avait de puissants muscles de vol, et la structure asymétrique de ses plumes, identique à celle des oiseaux modernes, montre que de toute évidence cette créature était capable de voler parfaitement.


7) La sélection naturelle ne mène pas à l'évolution !

La sélection naturelle n'a pas le pouvoir de faire évoluer les êtres vivants. Elle signifie simplement la survie des individus les mieux adaptés à leurs conditions environnementales. Par exemple, quand un prédateur menace une horde de cerfs, ceux qui sont capables de fuir survivront, et la horde se réduira au final aux animaux les plus rapides. Mais ce processus est limité, et il ne provoquera pas l'évolution des cerfs en d'autres espèces. Car l'information génétique concernant le squelette et la physiologie musculaire du cerf est stockée dans son ADN, et la lutte contre les prédateurs ne change en aucun cas cette composition génétique.


8) Les erreurs concernant l'embryon humain

Au 19ème siècle, les évolutionnistes présentèrent la théorie erronée de la récapitulation. Ils affirmèrent qu'au cours de son développement dans l'utérus de sa mère, l'embryon humain montre d'abord les caractéristiques d'un poisson, puis celles d'un reptile, avant de prendre finalement les caractéristiques humaines. Comme l'embryologie avança, des études approfondies des tissus réfutèrent cette théorie. Les supposées "ouïes" au cours des premiers stades de l'embryon se sont plus tard avérées être les précurseurs des glandes parathyroïdes et du thymus, et du canal moyen de l'oreille. La portion de l'embryon qu'ils décrivaient comme une "queue" est en fait la colonne vertébrale. Et ainsi la théorie du développement embryonnaire d'un individu reflétant les prétendues étapes évolutionnaires a été jeté à la poubelle de l'histoire.


9) La "bipédie" invalide la prétendue évolution humaine
11) L'erreur du coelacanthe : les poissons ne se sont pas développés en amphibiens à quatre membres

Les évolutionnistes considéraient autrefois les fossiles du coelacanthe - un poisson rhipidistien que l'on pensait éteint depuis 70 millions d'années - comme une forme intermédiaire entre les poissons et les amphibiens, dans leur scénario de transition de l'eau vers la terre. En 1938, cependant, un spécimen vivant de coelacanthe fut péché dans l'océan Indien. Jusqu'à maintenant, plus de 200 spécimens ont été attrapés. Les études de ces coelacanthes modernes ont révélé que ce poisson n'a rien de transitionnel, mais qu'il possède une structure complète parfaite, et que les interprétations précédentes basées sur ces fossiles sont entièrement erronées.


12) La distorsion des similarités entre l'homme et le singe

L'affirmation que les êtres humains et les singes sont similaires à 99% est basée sur la similarité des séquences d'acides aminés dans quelques 30 à 40 protéines fondamentales qui se retrouvent à la fois chez l'homme et chez les singes. Mais les êtres humains possèdent environ 30.000 gènes, et ces gènes codent environ 100.000 protéines. Sur la base de 40 protéines sur 100.000, il n'y a aucun fondement scientifique pour affirmer que 99% des gènes humains et de singes sont identiques. Cette généralisation est aussi absurde que de dire que deux livres épais, dans lesquels seulement trois phrases sont identiques, doivent représenter le même texte.


13) Le mécanisme imaginaire des mutations

Les mutations sont des erreurs de copie dans les séquences nucléotidiques de la molécule d'ADN. Elles peuvent survenir suite à des radiations ou à des produits chimiques. Ces séquences de nucléotides sont extrêmement complexes. Tout comme les lettres doivent être placées dans un ordre spécifique pour composer un long texte, des millions de nucléotides doivent être placés selon une séquence spécifique pour composer un gène. Des mutations aléatoires ayant lieu dans les gènes ne causeront que des dommages, généralement trop importants pour être réparés par la cellule, menant à des difformités et même à la mort. Les gens exposés aux radiations à Hiroshima, Nagasaki et Tchernobyl sont des exemples vivants de cela. L'adhésion des évolutionnistes à un tel mécanisme dont les effets destructeurs sont flagrants est en soi une indication de la situation désespérée dans laquelle ils se trouvent.


14) Les variations ne signifient pas évolution

Grâce aux variations, les individus de n'importe quelle espèce vivante affichent des caractéristiques différentes les uns des autres. Par exemple, certaines personnes ont les cheveux roux alors que d'autres sont blonds ; certains sont grands, d'autres petits - cette variété est permise par le potentiel de leur ADN, exprimé par différentes combinaisons d'information génétique. Cependant, de telles variations ne peuvent mener à l'évolution, car elles ne produisent pas de nouvelles informations génétiques. C'est pourquoi, quel que soit le nombre de croisements effectués par une personne pour améliorer des pigeons voyageurs, elle ne produira jamais une espèce différente, comme des hirondelles.


15) L'évolution ne peut expliquer l'origine du moindre gène

L'ADN humain contient quelques 30.000 gènes, et il est impossible qu'un seul d'entre eux ait pu apparaître par hasard. Le biologiste évolutionniste Frank Salisbury admet :
"Une protéine moyenne peut comporter environ 300 acides aminés. Le gène de l'ADN contrôlant cela aura environ 1.000 nucléotides dans sa chaîne. Puisqu'il y a quatre types de nucléotides dans une chaîne d'ADN, une chaîne constituée de 1.000 liens peut exister sous 41000 formes. En utilisant un peu d'algèbre (les logarithmes), on peut voir que 4 1000 = 10 600 . 10 multiplié par lui-même 600 fois donne le chiffre 1 suivi de 600 zéros ! Ce nombre est complètement au-delà de notre compréhension." ( Frank B. Salisbury, "Doubts about the Modern Synthetic Theory of Evolution", American Biology Teacher, septembre 1971, p. 336 )


16) L'échec de l'expérience de Miller

Depuis des années, l'expérience de Miller était présentée comme une preuve pour la théorie de l'évolution, mais elle a du être abandonnée suite aux découvertes scientifiques concernant l'atmosphère primordiale de la Terre tout autant qu'aux imperfections de l'expérience. Ces recherches sur l'origine de la vie - auxquelles les évolutionnistes attachaient une énorme foi - furent menées en 1953 par le scientifique américain Stanley Miller. Miller obtint quelques acides aminés après avoir chauffé un mélange de gaz dont il supposait l'existence dans l'atmosphère primordiale de la Terre. Mais en 1985 il admit que ses conditions expérimentales ne reflétaient pas précisément les conditions de l'atmosphère primitive. Par conséquent, son expérience était invalide. ( Stanley Miller, Molecular Evolution of Life: Current Status of the Prebiotic Synthesis of Small Molecules, 1986, p. 7 )


17) L'expérience de Fox : une autre tentative vaine

Influencé par le scénario d'évolution de Miller, Sydney Fox mena des expériences au cours desquelles il combina différents acides aminés en molécules qu'il nomma "protéinoïdes". Cependant, ces chaînes d'acides aminés, qui ne servent à rien, ne ressemblaient en rien aux protéines habituelles présentes chez les êtres vivants. Ce n'était rien d'autre que des tâches chimiques irrégulières. De plus, on a expliqué que même si de telles molécules s'étaient formées durant les âges primaires, elles auraient finalement été détruites. ( S. W. Fox, K. Harada, G. Kramptiz, G. Mueller, "Chemical Origin of Cells", Chemical Engineering News, 22 juin 1970, p. 80 )


18) Le dilemme de la transition de l'eau à la terre

Les êtres vivants, tellement complexes physiologiquement, sont divisés en groupes avec des barrières insurmontables entre eux. Des découvertes montrent que le scénario où un poisson sort de l'eau et se transforme en créature à quatre pattes n'est pas scientifique. Puisqu'un poisson ne peut survivre plus d'une minute ou deux hors de l'eau, tous les poissons quittant l'eau mourront en quelques minutes, un par un. Même si cette situation se poursuit pendant des millions d'années, elle ne changera pas. Les poissons mourront tous, car un organe aussi complexe que les poumons ne peut se former suite à un "accident" soudain via une mutation.


19) Les protéines défient le hasard

Les protéines constituent les briques de base de toutes les cellules vivantes et elles assument un grand nombre de fonctions dans celles-ci. Les protéines sont constituées d'un nombre et de variétés spécifiques de molécules d'acides aminés arrangées selon une séquence particulière. Cette séquence est tellement précise que si un seul acide aminé manque ou n'est pas à la bonne place, alors la protéine entière ne servira à rien. Par conséquent, chaque acide aminé doit être exactement à la bonne place, dans la séquence correcte. Il n'y aucune possibilité qu'une telle séquence survienne par hasard. Par exemple, la probabilité qu'apparaisse une protéine de 288 acides aminés de 12 types différents, ayant la bonne séquence, n'est que de 1 sur 10300 - en d'autres mots, pratiquement nulle (en mathématique, les probabilités inférieures à 1 sur 1050 sont considérées comme étant "0") Voir Emile Borel, Elements of the Theory of Probability, Prentice Hall, Englewood Cliffs, NJ, 1965)


20) Le "flagelle bactérien" donne un coup fatal à l'évolution

Un autre exemple frappant de complexité irréductible est le flagelle, utilisé par certaines bactéries pour se déplacer dans leur environnement liquide. Cet organe est attaché à la membrane cellulaire de la bactérie, et la bactérie le bouge en rythme comme une nageoire pour se propulser dans la direction et à la vitesse qu'elle choisit. Cet organe fonctionne via un "moteur organique" très complexe, composé de quelques 240 protéines. Si la moindre partie du flagelle manque ou possède un défaut, la structure ne fonctionne pas. Le flagelle bactérien doit avoir fonctionné sans défaut depuis le moment où il est apparu. Cela prouve que la bactérie, comme tous les autres êtres vivants, a été créée dans sa globalité.


21) L'évolution ne peut expliquer l'information de l'ADN

L'information génétique déterminant le plan structurel d'une personne, depuis son apparence externe jusqu'à ses organes internes, est enregistré avec un système d'encodage spécial dans l'ADN. Pour écrire cette information génétique sur papier, il faudrait une librairie gigantesque comprenant environ 900 volumes de 500 pages chacun. Mais cette quantité incroyable d'information a été encodée dans notre ADN. Affirmer que l'information de la "librairie" de l'ADN humain soit apparue par hasard est aussi irrationnel que de croire que les cailloux jetés sur une plage par les vagues pourraient écrire l'histoire entière de l'humanité.

Voila donc ce que j'ai pu rassembler (non de moi-même) concernant cette farce qu'est l'évolution, aussi absurde que populaire. Il est malheureux voir que les enfants apprennent toujours cela à l'école ainsi que les plus grands. Mais ne vous y mèprenez pas, ceci n'a pour but que d'éloigner les gens de la Vérité qui est de croire et d'adorer un Créateur Unique qui a tout fait a la perfection, quitte même à faire croire aux gens que leurs ascendants sont des animaux en falsifiant les choses comme nous l'avons vu plus haut dans ce texte. Ces gens-là ne sont vraiment pas dignes de confiance, et pourquoi vouloir falsifier les choses si cela est la Vérité ?

Une chose est claire : l'homme ne peut rien crée de lui même pas même une mouche ni même un moustique ou même une seule fourmi et il ne le pourra jamais, comment donc le hasard, une chose sans raison ni intelligence, pourrait-il être le Créateur alors qu'un être humain qui possède une raison et une intelligence qui lui permet même d'aller jusque dans l'espace, n'arrive pas crée quoi que ce soit de vivant ?
Cet théorie n'a aucun sens. Seul un Créateur peut tout crée par conséquent, puisque l'être humain ne s'est pas crée lui-même !

« Ont-ils été créés à partir de rien ou sont-ils les créateurs ? Ont-ils créé les cieux et la terre ? Mais ils n'ont plutôt aucune conviction. »[52:35-36]


Les sept Cieux.

Le Coran est formel, l'Univers est constitué de sept Cieux superposés. Il ne s'agit pas de strates horizontales, mais de cercles concentriques, car il est dit : « Nous avons créé sept Cieux au dessus de vous »[23:17]. La Terre sphérique est ainsi prise comme référence pour un observateur donné, autour de laquelle s'enveloppent les Cieux concentriques. Cette description a fait l'objet d'observations déplacées qui fait dire à Kasirmirski que « d'après les Mahométans, les Cieux sont disposés les uns sur les autres comme l'enveloppe de l'origine. »

Qu'en est-il exactement par rapports aux données scientifiques ? Un point fondamental mérite d'être souligné pour bien comprendre la démarche du Coran. Le Livre Sacré soutient fermement l'existence de sept Cieux concentriques par rapport à un observateur terrestre. Des précisions sont fournies pour permettre d'établir une première classification : « Nous avons orné le ciel le plus proche de la Terre de « massabih » afin de lapider les démons »[67:5]

La lapidation suggère l'action de lancer les pierres. On peut dès lors penser à faire un rapprochement avec les météorites animées d'une grande vitesse et qui s'enflamment par échauffement au contact de l'atmosphère, à quelques 200 kilomètres d'altitude. Le ciel de la Terre serait l 'enveloppe immédiate qui entoure la Terre à partir de l'atmophère. Quelles sont ces limites ? Une autre citation nous donne la réponse : « Nous avons orné le ciel le proche de planètes »[37:6]. Les planètes situées à des centaines de millions de kilomètres, voire à plus de 5 milliards de kilomètres pour Pluton, évoluent ainsi également à l'intérieur du premier ciel. D'où cette conclusion l'ensemble du système solaire constitue le premier ciel, soit l'équivalent d'une bulle qui aurait un rayon d'environ dix milliards de kilomètres. A cette échelle, on peut voir grand sans risquer de dépasser les frontières.

Le Coran ajoute : « Il a révélé à chaque ciel ses fonctions »[41:12]. Dans ce cas, le ciel de la Terre est l'immense cocon qui englobe le système solaire, avec la Terre comme centre théorique, symbolisant la position spatiale de l'observateur.

Ensuite, par ordre croissant de distances, on rencontre les étoiles filantes et les météorites, puis la Lune, les planètes, le soleil, et les comètes qui évoluent sur des orbites spécifiques. Le ciel local a la particularité d'avoir une identité propre. Il tourne sur lui-même et se déplace à raison de 72000km/h, vers un objectif, l'Apex, situé dans la constellation d'Hercule, confirmant son identité propre.

Le deuxième ciel est formé par les amas ouverts qui sont des regroupements de quelques dizaines à quelques milliers d'étoiles, et les amas globulaires renfermant jusqu'à un million d'étoiles. Les premiers possèdent un diamètre de quelques dizaines d'années-lumière et les seconds, environ 150 à 200 années-lumières, soit deux cent mille fois celui du ciel le plus proche. Les amas constituent des familles d'étoiles supposées être issues d'une seule structure initiale, englobant le système solaire.

Le troisième ciel autour de nous est celui qui enveloppe notre Galaxie avec un diamètre de 150000 années-lumière pour une population de 100 milliards d'étoiles. Cet ensemble est solidaire et effectue une rotation sur lui-même en 250 millions d'années approximativement.

Le quatrième ciel regroupe notre Galaxie, la Voie Lactée ainsi qu'une vingtaine d'autres situées entre 165000 années-lumière pour le Grand Nuage de Magellan et 3330000 années-lumière pour Maffei1. C'est une bulle de 8 millions d'années-lumière de diamètre (près de soixante fois celui de la Galaxie), connue sous le nom d'Amas Local.

Le cinquième ciel contient plusieurs milliers de galaxies dont la nôtre, bien entendu, à l'intérieur d'un volume de plusieurs dizaines de millions d'années-lumière. « Notre amas local fait partie du Super amas de la Vierge, précise Hubert Reeves. La région centrale des super amas est généralement occupée par une galaxie monstrueuse dont la masse équivaut à plusieurs centaines de galaxies normales. Elle manifeste une activité extraordinairement puissante et se distingue par une quantité de propriétés insolites. On a toutes les raisons de croire que les autres galaxies gravitent autour d'elle, comme les planètes autour du soleil ou les étoiles autour de l'axe de notre Voie Lactée. Ces galaxies du Super Amas s'approchent lentement du centre. Certaines astrophysiciens prétendent même que les galaxies sont irrésistiblement attirées par « un trou noir » qui les dévore. Notre Super Amas possède sa galaxie cannibale, elle se nomme Messier 87. »[1]

Le sixième ciel est constitué par l'ensemble de l'Univers, puisque selon les observations qui ont été mentionnées jusqu'à présent, la hiérarchisation galactique s'arrête aux super amas. L'échelon supérieur ne pourrait être que le ciel universel qui contient tout ce qui existe comme matière, énergie, espace, temps et vie. Son rayon « connu » est de 15 à 20 milliards d'années-lumières. Sa population fantastique est de plusieurs milliards de galaxies, renfermant chacune plusieurs milliards d'étoiles et abritant aussi toutes sortes de phénomènes que les savants n'arrivent pas à expliquer : les quasars, les trous noirs et autres objets étranges. Le sixième ciel marque la limite de l'infranchissable. C'est l'espace vide qui entoure l'Univers et qui permet à l'expansion de se poursuivre normalement. A ce niveau, on est pas en mesure de donner des ordres de grandeur, car jamais personne ne pourra scruter « derrière » les limites de l'Univers.

Le septième ciel domine la Création et restera toujours hors d'atteinte de l'expansion de l'Univers. La Sunna indique que Dieu est au-dessus du septième ciel, au-dessus de Son Trône, distinct de sa création et Son Pouvoir et Sa Science sont en tout lieu.

Les savants admettent aujourd'hui parfaitement la réalité des six premiers Cieux concentriques par rapport à un observateur terrestre, car elle est la structure effective de l'Univers. Pour des considérations métaphysiques, ils ne peuvent émettre un jugement approprié sur le septième ciel. Mais cela est dû uniquement à leur incapacité à saisir la réalité. L'existence des sept Cieux est certifiée par le Seigneur à plusieurs reprises. Cependant, le septième ciel restera toujours hors de portée de l'intelligence humaine.

Les Cieux concentriques ne sont que l'effet de l'ordonnancement de la Création selon le modèle conçu par Dieu. Au début de la Création, le ciel le plus proche était celui qui entourait l'atome primitif. Après le big bang et l 'expansion, l'univers est entré dans une phase d'organisation et e hiérarchisation. La formation des super amas galactiques, des amas, des galaxies, des systèmes stellaires a entraîné une adaptation de l'espace en conséquence, et c'est ainsi qu'à partir d'un ciel unique, sont nés les sept Cieux, souligne le Coran [41:11].

Alors que depuis de nombreux siècles, le modèle des Cieux multiples et concentriques a été vigoureusement combattu, aujourd'hui c'est la tendance inverse qui s'affirme.

Dans la présentation de la hiérarchie universelle, Jean Claude Pecker, Directeur de l'Institut d'Astrophysique de France, spécialiste des atmosphères, propose le schéma suivant, selon lequel, les planètes constituent le premier degré de la classification puis viennent ensuite, successivement les étoiles, les amas globulaires, les galaxies, les amas galactiques, les super amas galactiques et enfin, le contenant de l'ensemble de la création, l'Univers observé.[2]

L'Univers est ainsi constitué de sept niveaux hiérarchiques qui vont de la planète à l'Univers. Au fur et à mesure qu'on s'élève dans l'échelle, on note une décroissance de la densité moyenne du milieu et un accroissement des dimensions.

La découverte des structures de l'Univers ne remonte qu'au 20ème siècle. « La majorité des astronomes était persuadée, il y a quelques dizaines d'années, que la structure à grande échelle de l'Univers était uniforme, sans caractéristiques particulières », note jack Burns, Directeur de l'Institut d'Astronomie à l'Université du Nouveau Mexique (USA) qui ajoute : « Depuis quelques années, les spécialistes de l'astronomie, de la physique, et de la cosmologie ont conjugué leur efforts pour résoudre ce problème. Notre compréhension des structures que l'on observe aujourd'hui dans l'Univers en a été bouleversée... La découverte des super amas et des vides intergalactiques est l'un des progrès les plus importants accomplis en astronomie observationnelle depuis dix ans ».[3]

Toutes ces découvertes ont permis de confirmer pour un observateur terrestre que les Cieux concentriques, s'enveloppant les uns les autres, sont biens une réalité scientifique, que les savants n'ont pu déceler avant ce jour. Mais cela n'a pas empêché le Livre Sacré de le souligner déjà au moment de sa révélation, offrant ainsi aux astrophysiciens modernes un incomparable modèle de référence.

Cependant, « Ils n'ont pas estimé Allah comme Il devrait l'être alors qu'au Jour de la Résurrection, Il fera de la terre entière une poignée, et les Cieux seront pliés dans Sa [Main] droite. Gloire à Lui ! Il est au-dessus de ce qu'ils Lui associent. »


Le 15 Rabee' II 1429, pour Alterinfo.net



[1] Hubert Reeves. Patience dans l'Azur. L'évolution cosmique. Ed. Le Seuil.
[2] Clefs pour l'astronomie. Ed. Seghers. Paris.
[3] Les plus vastes structures de l'Univers, par Jack Burns. « Pour la science ». Septembre 1986 p.73.

PS : Pour les adeptes de la religion « croyez que ce que vous voyiez », je vous conseille ce petit documentaire. En effet, il semblerait que l'existence d'autres dimensions (six au total) pourrait à l'avenir être démontré scientifiquement, ainsi pourrez-vous croire aux « djinns », anges et âmes !

http://www.dailymotion.com/video/xi111_ce-queinstein-ne-savait-pas-encore

Ce Qu'Einstein Ne Savait Pas Encore 3
<EMBED src=http://www.dailymotion.com/swf/xhzi7&v3=1&related=1 width=520 height=440 type=application/x-shockwave-flash allowFullScreen="true" allowScriptAccess="always"></EMBED>
<EMBED src=http://www.dailymotion.com/swf/xi111&v3=1&related=1 width=520 height=440 type=application/x-shockwave-flash allowFullScreen="true" allowScriptAccess="always"></EMBED>
<EMBED src=http://www.dailymotion.com/swf/xi1lx&v3=1&related=1 width=520 height=420 type=application/x-shockwave-flash allowFullScreen="true" allowScriptAccess="always"></EMBED>

Lundi 21 Avril 2008
masjiddarwa@yahoo.fr
Partager cet article
Repost0
16 janvier 2009 5 16 /01 /janvier /2009 22:23
Au-delà des querelles religieuses… Le «choix», plutôt que le «choc» des civilisations
Béatrice Péreire
Tribune libre
Poser des questions qui ne se posent pas tout en réduisant au silence les gens souhaitant poser, et éventuellement résoudre les véritables problèmes, tel est l’art de la politique politicienne. Celui-là nous mènerait-elle droit vers le gouffre ?

«Fitna», le fameux film de Geert Wilders, tourne en boucle sur Internet. Tout ça pour ça. De la propagande mal foutue. Prenez citations, certes exactes, mais situées hors contexte, et images d’archives, vous leur ferez dire ce que bon vous semblera, quelle que soit la philosophie ou la religion incriminée. Mais, en l’occurrence, il y a malaise, le machin en question n’instruisant qu’à charge. Et à côté de la plaque, puisque présentant l’islam comme un bloc qui, malgré ses divisions internes, aurait planifié une stratégie commune de conquête planétaire ; comme s’il était assimilable à l’URSS d’antan – même si, là encore, coexistaient diverses tendances –, avec un chef, une organisation pyramidale, une capitale, des frontières. L’islam, dont l’une des principales et historiques caractéristiques consiste à osciller perpétuellement entre fatalisme et fanatisme, est un sujet par trop sérieux pour être abandonné à un Geert Wilders, à la tignasse plus décolorée que celle de notre Michou national, en quête de scandale, comme autrefois son défunt compatriote, Theo Van Gogh, cinéaste qui, à force d’insulter le judaïsme, puis la religion mahométane, a fini par se faire tuer par un islamiste, le 2 novembre 2004. S’il l’avait été par un loubavitch, en aurait-on conclu que, par essence, le judaïsme était mortifère ? Ou, pour évoquer l’assassinat d’un autre populiste hollandais, Pim Fortuyn, le 6 mai 2002, par un écologiste radical, faut-il en déduire que tous les électeurs verts sont tous des meurtriers en puissance ? Dans le même temps, et ce de manière plus sérieuse, les plus hautes autorités religieuses de Turquie viennent de décider de remettre à plat, non pas le Coran, évidemment, mais la Suna et ses haddiths, soit la tradition musulmane, afin d’y procéder à un grand nettoyage de printemps. Cela fera-t-il tâche d’huile dans l’Oumma ? Peut-être que oui, peut-être que non ; mais c’est plus aux musulmans qu’aux chrétiens de pratiquer cet éventuel et nécessaire dépoussiérage, sachant qu’après tout, le Vatican n’a jamais invité d’imams ou de mollahs dans ses conciles. Bref, les clercs, chacun chez eux, et vaches et chameaux n’en seront que mieux gardés.

Quant au reste, à savoir la minorité de moins en moins minoritaire de musulmans en France et en Europe, la chose est finalement plus à prendre sous l’angle de la friction culturelle que de l’antagonisme religieux. Ce n’est pas le fait que les musulmans soient musulmans qui gêne les autochtones, mais plus sûrement que cela puisse influer sur le menu des cantines scolaires, de la vêture des passantes ou des horaires d’ouverture des piscines municipales. Et, plus sûrement encore sur l’environnement architectural de nos villes, dix mosquées fondues dans le paysage urbain paraîtront toujours moins menaçantes qu’une seule, aux allures de cathédrale. Toujours dans une semblable allégorie d’ordre culturel, il est de bon ton de fêter le nouvel an chinois ou de se toquer d’astrologie issue de ces mêmes contrées, alors que le confucianisme est autrement plus éloigné de notre culture que l’islam. Idem pour le bouddhisme, auquel se convertissent chaque année de plus en plus de nos compatriotes, philosophie encore plus étrangère à notre substrat européen. Question de mode ? D’esthétisme ? De considérations sociales – l’islam est la religion des pauvres et des voyous (comme le catholicisme aux USA), alors que le bouddhisme est celle du showbiz international ? Assez bizarrement, et ce par un remarquable retournement de tendances et d’élégances, on notera que l’orientalisme islamophile est une création française d’il y a deux siècles. Orient à la fois cruel, voluptueux et mystérieux, qui aura suscité d’entières brouettes de poèmes mystiques et de peintures lascives, à la limite de la pornographie tolérée de l’époque. Déjà, l’islam était objet de fantasmes. Ces femmes, nues et voilées à la fois, enfermées au harem des princes polygames, faisaient rêver. Les mêmes, objectivement moins nues, mais toujours voilées, font désormais cauchemarder. Probablement parce qu’elles ne sont plus alanguies au hammam à se tirlipoter l’entrejambes, mais poussent le caddie sur le parking du supermarché, tandis que leur mari, toujours polygame présumé, n’est plus seigneur du désert, mais technicien de surface à la mairie communiste du coin.

Au-delà de l’attirance ou de la répulsion cutanée, ces deux faces de la même fausse monnaie, des incompatibilités ou des accointances culturelles, le véritable problème demeure politique. C’est la politique d’immigration démente à laquelle France et Europe sont soumises depuis plus d’un demi-siècle. En effet, s’il y a de plus en plus d’islam ici, c’est avant tout parce que le grand patronat, avec la complicité des idiots, aussi utiles que stipendiés, issus des associations antiracistes, a fait venir de plus en plus de musulmans de là-bas, plutôt que de payer à bon prix les chrétiens de chez nous. En aurait-il fait autant des Pygmées qu’on se battrait maintenant dans toutes les villes de France pour que les rampes d’escalier soit installées plus basses, que le tir à la sarbacane soit enseigné aux enfants dès la maternelle et que le port du pagne pour les femmes ne soit pas motif de licenciement, lorsque arboré sur le lieu de travail. Plus grave encore, la financiarisation du capitalisme mondialisé, après avoir spéculé sur le travail humain, boursicote aujourd’hui sur la vitale nourriture. D’où les émeutes de la faim se répandant actuellement à la surface du globe, dont il est à craindre qu’elles ne se transforment ensuite en guerres. Et là, pas plus qu’on ne peut reprocher à un musulman d’honorer la foi de ses pères, pourra-t-on blâmer celui dont le ventre criera tôt ou tard famine ? Les prochaines vagues d’immigration pourraient ainsi bien être celles-ci : non point une Reconquista à l’envers – d’ailleurs, l’ouvrier algérien, importé en France par Peugeot dans les années soixante, loin de vouloir venger la perte de l’Andalousie, entendait juste fuir ce socialisme ayant ruiné cette terre qui aurait pu devenir une Californie méditerranéenne –, mais seulement une course à la survie. Celle des estomacs vides. Cela pourrait être un nouveau Camp des Saints, relisez donc ce livre prophétique de Jean Raspail. Et si ce jour devait, qu’à Dieu ne plaise, survenir, à qui faudra-t-il demander des comptes, en admettant toutefois que nous soyons encore en état de le faire ? Aux mosquées ou aux Mac Donald’s – ces derniers défigurant nos villes bien plus efficacement que ces lieux où, au moins, la transcendance est reine, le Dieu d’Abraham loué ? Entre dingueries babéliennes, matérialistes, et peuples tentant, vaille que vaille, de respecter les commandements divins dont Moïse fut l’humble télégraphiste, il n’y a, ni à balancer et encore moins à barguigner. Il y a le front du sacré et le reste. Certains nous annonçaient le «choc des civilisations» ; il s’agirait plutôt, à l’heure actuelle, d’un choix de civilisation. La nuance n’est pas mince.

source

National Hebdo
Partager cet article
Repost0
16 janvier 2009 5 16 /01 /janvier /2009 22:22
 Pudeur » et « libertinage », Retour sur le foulard, abusivement appelé « voile »
Un bon camarade et grand voyageur ayant exprimé son désaccord avec mon évaluation lapidaire de « l ‘affaire du foulard » et de la loi qui en a résulté (« J'en ai trop vu dans certains pays et je ne peux me résoudre à ce traitement de la femme »), je crois utile de traiter cet épisode plus à fond. Car à la très évidente utilité politique de cette loi pour des politiciens de droite et de « gauche », soucieux de séduire les électeurs qui partagent les idées de Le Pen/de Villiers sans aller jusqu'à voter pour eux, s'ajoute une autre dimension plus sournoise. L'examiner me donne une occasion de pointer l'une des convergences auxquelles j'ai déjà fait allusion entre racisme et sexisme aujourd'hui en France.

Par Noël Burch


On se souvient peut-être que parmi les signataires les plus en vue de la pétition lancée (dans le magazine Elle) par certaines féministes à l’appui de cette loi, on en retrouvera, quelque temps après, plusieurs au bas d’une autre pétition, laquelle cette fois protestait contre une loi destinée à rendre moins visible la prostitution dans les quartiers résidentiels de nos villes. Ce texte, qui revendiquait pour « les femmes » le droit de se prostituer, et où figuraient donc, entre autres, les noms de Catherine Millet, Catherine Robbe-Grillet et Marcella Iacub, confondait sciemment le libertinage germanopratin, ainsi que les pratiques « autonomes » des call-girls plus ou moins de luxe, avec l’esclavagisme largement documenté qui caractérise la prostitution de masse, en France et dans le monde entier [1].

Relevons au passage, avec Sandrine Garcia la convergence entre le « nouveau libertinage », lisible notamment à travers la célébration médiatique d’auteures comme Catherine Millet, et la doctrine dite libérale aux manettes aujourd’hui :

« L’utopie d’un libre-échange sexuel généralisé ne conduit qu’à finalement aller dans le sens de l’histoire car la constitution du corps (et d’une manière générale de tous les biens sacrés) comme objet s’inscrit dans le processus propre à une société qui fait justement des valeurs marchandes les valeurs essentielles, fussent au prix des plus grandes violences à l’égard de ceux et de celles qui n’ont que leur corps à vendre » [2].

Or, ce n’est pas du tout par hasard que quelques représentantes du féminisme littéraire et salonard se sont retrouvées en pointe dans ces deux prises de position publiques… qui représentent en fait deux faces d’une même idéologie.

Que la France ait un retard historique sur les pays nordiques, germaniques ou anglo-saxons en matière d’émancipation des femmes, que les vérités féministes y aient beaucoup moins d’influence, voilà qui n’est un mystère pour personne aujourd’hui – et surtout pas pour les visiteuses venues de ces pays. C’est un retard qui ne date pas d’hier et dont le marqueur historique le plus évident est l’accession tardive des Françaises au droit de vote – un quart de siècle après les Anglaises et les Allemandes, pour ne citer que ces deux pays voisins. Cette résistance à un progrès essentiel trouve sans doute des explications communes à l’ensemble des pays latino-catholiques d’Europe. Mais chez nous elle s’appuie aussi sur une donnée spécifique, une composante de notre identité culturelle que le monde entier nous reconnaît et souvent, sans doute, nous envie. Il s’agit de la tradition du libertinage.

Ce sont sans doute les ramifications politiques du libertinage, à la fois théoriques et pratiques, à l’époque des Lumières, qui ont fourni une base historique à l’idéalisation du libertinage au sens étroitement sexuel. C’est là un vaste sujet que je ne prétends pas traiter ici. Notons cependant qu’en tant que mythe véhiculé par la littérature, le théâtre et le cinéma, en tant que pratique socio-sexuelle dans différents milieux plus ou moins aisés (mais pas seulement), cette tradition libertine offre un contraste sympathique au regard de la peur-haine qu’inspire encore aujourd’hui la sexualité dans un pays comme les Etats-Unis, par exemple. Je n’ai pas pu réprimer un élan de fierté envers mon pays d’adoption quand j’ai vu, sur une photo de la Belle époque, une énorme enseigne publicitaire pour une douche vaginale qui ornait un kiosque à journaux en plein Paris, en songeant à l’explosion d’horreur qu’aurait suscité semblable affichage dans les rues de New York… Et certes, hormis quelques étroits carrés de pudibonderie, la franchise sur les choses du sexe perdure en France.

Mais par ailleurs, aujourd’hui qu’à travers le monde se développe chez les femmes « une conscience de sexe », comparable à cette conscience de classe qui a animé deux siècles durant les résistances du prolétariat, la France n’est absolument pas à la pointe du progrès. Elle fait plutôt figure de société archaïque avec la persévérance en entreprise du « plafond de verre » et des codes vestimentaires pour les femmes, avec l’hostilité des milieux universitaires envers les précieuses avancées dans toutes les humanités et sciences sociales des chercheuses féministes anglo-saxonnes, ou encore avec la toute récente défaite de Ségolène Royal, où la misogynie des dirigeants de son propre parti a tenu un rôle si néfaste. Or le rôle tenu par beaucoup de femmes dans cette résistance vivace du patriarcat français face à la montée des féminismes, puise en grande partie dans cette idéologie libertine. Complaisamment répandue par les élites qui détiennent le monopole de la parole publique, cette idéologie consiste à entretenir l’illusion que les pratiques libertines constitueraient un espace d’égalité entre les hommes et les femmes, que celle-ci serait la seule qui compte réellement pour les femmes – et qu’elle serait au cœur de notre identité nationale [3]. Hélas, cette illusion est intériorisée par un grand nombre de femmes, et en premier lieu par des intellectuelles proches des sphères de pouvoir, se revendiquant féministes tout en répandant l’idée que la conscience de sexe « à la manière anglo-saxonne » constituerait une grave menace pour cette merveilleuse entente, vieille et profonde, entre hommes et femmes de chez nous.

Ce libertinage, élitaire ou populaire, peut grossièrement se résumer à la manière de Feydeau : « mon mari me trompe, je trompe mon mari, nous somme quittes »… et donc « égaux ». Son rôle dans la réalité est plus prosaïque : il agit comme un recours, comme un filet de sécurité, lorsque inévitablement ces autres mythes post-adolescents – l’amour romantique, la monogamie, les « liens indissolubles » du mariage – se sont révélés aux femmes (et aux hommes) pour les leurres qu’ils sont…

Enfin, pour revenir à la politique « dure », rappelons encore cette donnée essentielle de la guerre idéologique : au moins depuis la Grande castration new-yorkaise, la condition « supérieure » des femmes dans les pays du Centre a été un argument précieux au service des zélotes du choc des civilisations. L’un des principaux alibis pour l’invasion de l’Afghanistan, ce brillant succès que l’on sait, était la burqa bleue imposée aux femmes par les Talibans – comme par leurs successeurs, d’ailleurs, ce qui ne ferait que confirmer le caractère indécrottable de l’islam ! C’est un thème qui a permis de rallier énormément d’hommes et de femmes, y compris à gauche, au nouveau stade du pétro-impérialisme étasunien, dont les ravages effarent un monde impuissant depuis une demi dizaine d’années.

Dans ce contexte, quel crime ont donc commis ces jeunes filles qui cachent leurs cheveux et leurs jambes, qui dédaignent le décolleté et le caleçon, la minijupe, le string ou les talons aiguilles, qui se passent de maquillage ? S’agit-il vraiment d’un crime contre la laïcité, contre l’égalité homme-femme sous le régime de cette « universalité républicaine » – dont la population « issue de l’immigration » est, comme on le sait, la grande bénéficiaire dans tous les domaines de son existence ! S’agit-il d’une soumission béate aux diktats d’une religion archaïque, aux pressions brutales des pères et des frères ? S’agit-il, en somme, des prémisses d’une talibanisation du 93, comme d’aucuns feignent de le croire ? Voyons… Ce dont il s’agit, en réalité, est une infraction, consciente ou inconsciente, de la part de ces jeunes filles, aux codes de la séduction qui règnent dans notre société et qui sont la projection vestimentaire de cette idéologie du libertinage.

On sait que pendant des années, le port du foulard et même du voile proprement dit ne suscitait aucun problème outre-Manche, du moins jusqu’à ce que les récents attentats aient permis quelques manipulations islamophobes semblables à celles que nous connaissons en France. Mais c’est que les codes de séduction vestimentaire en vigueur chez nous sont étrangers aux îles britanniques. S’ajoutant sans doute à une ancienne tradition « puritaine », une conscience féministe très répandue là-bas parmi les femmes des couches moyennes au sens le plus large fait que celles-ci préfèrent, dans la vie de tous les jours, le confort et la pudeur des jeans et des tennis aux minijupes et aux talons aiguilles. Il ne viendrait à l’esprit d’aucune féministe anglaise de reprocher à leurs sœurs musulmanes de se couvrir le corps, car cette pudeur, si elle est religieusement motivée, n’en est pas moins comme une réplique de la pudeur féministe laïque, c’est-à-dire un rejet de tout ce qui transforme le corps féminin en objet de spectacle.

En France, toutes les femmes le savent, c’est tout le contraire : les pressions en entreprise pour que les femmes portent des jupes, se coiffent et se maquillent à la mode ne sont qu’un exemple voyant et spécialement brutal de l’obligation qu’éprouvent les femmes chez nous de séduire l’œil, et ce aussi longtemps dans leur vie que possible, d’ailleurs. Il y va souvent de leur survie – trouver une place, se faire entretenir par un homme. Il y a plus d’un demi-siècle, ma première amie française, à dix-neuf ans, m’a justifié le maquillage très élaboré auquel elle se livrait chaque jour par cette phrase :

« Il faut qu’une femme se défende ».

Je me souviens aussi de ce moment dans le métro avec un camarade de l’IDHEC qui, apercevant sur le quai d’en face une belle femme habillée et coiffée avec soin, a prononcé cette phrase que j’entendais pour la première fois :

« Voilà une femme faite pour l’amour »…

Et enfin, des années plus tard, une autre phrase lourde de sens, entendue dans le bus, sur les lèvres d’une quinquagénaire qui avait perdu sa « ligne » et s’habillait sobrement :

« Depuis que j’ai passé l’âge de plaire... »

Cette société continue de tourner autour de ces concepts d’un autre âge : les rapports hommes-femmes seraient structurés par « l’amour » – alors qu’en fait ils sont structurés par le pouvoir des hommes – et tous ceux qui nient cette « évidence » si commode pour ceux qui exercent ce pouvoir, s’excluent de la société, se ringardisent dans le féminisme, ou se communautarisent dans une religion dangereuse et haïssable…

De fait, cette pudeur au nom d’une religion qui assurément lèse les femmes – mais dans des proportions en France et en Europe que l’on ne saurait absolument pas comparer à la situation du Maghreb ou au Moyen Orient – rappelle à nos « post-féministes » la lointaine époque de leur (de notre) jeunesse, n’est-ce pas, où l’on brûlait les soutien-gorge, où l’on dénonçait l’exploitation publicitaire du corps féminin, etc. Époque qu’aujourd’hui toute une structure de pouvoir médiatique et politique cherche à enterrer (le petit homme qui règne désormais sur nous n’a-t-il pas fait de la liquidation de l’héritage soixante-huitard l’une des pièces de choix de son fond de commerce démagogique ?). Ces discours si suspects vont effectivement dans le sens du cours néfaste l’Histoire…

Le souci de voir ces jeunes filles livrer leurs corps aux regards, réintégrer le régime scopique de la société « normale », est faussement libérateur. Cette loi n’aura eu pour conséquence que de précipiter ce repli communautaire, en montrant aux musulmans que l’on se méfie d’eux, en ajoutant une nouvelle brimade à toutes celles qu’ils et elles subissent déjà dans tous les domaines, discriminations à l’embauche, dans le logement, dans les loisirs, provocations policières racistes sciemment encouragées, qui ont amené la révolte de novembre 2005 et qui ont sans doute contribué de manière décisive au triomphe d’une droite néo-lepéniste en mai dernier.

Et quant aux jeunes filles elles-mêmes, dans la mesure où certaines, par conviction, sous la pression de leur entourage, ou les deux à la fois, ont été exclues de l’école républicaine et de sa socialisation laïque – pas davantage menacée dans son existence par quelques foulards que par les croix et les kippas tolérés depuis toujours –, leur « intégration » en aura-t-elle été favorisée ? Il est permis d’en douter [4].

Notes

[1] Cf. Lilian Mathieu, La condition prostituée, Paris, Ed. Textuel, 2007.

[2] « Le libre échange sexuel comme utopie réactionnaire » dans Emancipation sexuelle ou contrainte des corps ?, éd. Noël Burch et Hélène Marquies, L’Harmattan, 2005

[3] (Cf. le libertinage des Lumières !

[4] La spirale est à dimensions multiples, elle est d’autant plus redoutable qu’elle concerne les niveaux les plus profonds de notre psychisme, d’autant plus manipulable que ce sont là des sujets tabous, qu’il est inconvenant d’évoquer… Où s’arrêtera-t-elle ?

Un journaliste anglais, commentant les résultats de l’élection noire du mois de mai, opina que si les Françaises ont curieusement moins voté pour Ségolène Royal que les Français, c’est que la candidate était « trop jolie ». Royal elle-même, commentant le libelle haineux que Jospin lui a consacré, a parlé de racisme. Sexisme, racisme… En effet : vouloir enfermer les femmes dans le ghetto de la séduction, voilà qui suggère des atomes crochus entre les deux haines qui nous ont menés là où nous en sommes. N’admettre dans les cénacles du pouvoir que les femmes qui ont « renoncé à plaire », c’est suivre les balises posées par un certain féminisme qui privilégie la Différence – la même que chantait Maurice Chevalier, n’est-ce pas ? – et non l’égalité entre les sexes. Et voilà qui nous ramène à ce « libéralisme » qui vient de s’emparer des clés de la France, en la personne de cet anti-égalitaire déclaré, de celui qui a revendiqué haut et fort un jour sa stratégie de division ethnique : « les communautés, c’est moi ». Oui, la haine de l’Autre, c’est leur meilleur atout. Espérons que notre résistance va prendre en compte cette dimension fondamentale de la bataille qui est devant nous… Sinon, on risque bien de la perdre…


Dimanche 06 Avril 2008

http://lmsi.net/spip.php?article743 http://lmsi.net/spip.php?article743
Partager cet article
Repost0
16 janvier 2009 5 16 /01 /janvier /2009 22:19
Avant l'Islam, la femme n'avait quasiment aucun droit. L'homme pouvait avoir autant de femmes qu'il le souhaitait sans forcément devoir subvenir aux besoins de chacune. L'Islam établit pour le polygame des conditions tellement rigoureuses que le champ de cette pratique se trouva relativement rétréci. En effet la polygamie doit s'adapter à certaines exigences telles que l'équité matériel et financière entre les épouses, comme il est mentionné dans le Coran { Si vous craignez d'être injustes n'épousez qu'une seule }. En Occident, un homme qui a plusieurs maîtresses ne devrait-il pas être considéré comme un polygame ? Pourquoi reproche-t-on aux musulmans leur polygamie alors que celle-ci est contractée par les liens sacrés du mariage ?

Le sociologue français Gustave le Bon ( 1831-1941 ) l'a d'ailleurs reconnu par ses paroles: « Je ne vois pas en quoi la polygamie légale des Orientaux soit inférieure à la polygamie hypocrite des Européens. Alors que je vois très bien au contraire en quoi elle lui est supérieure.[...] La situation légale de la femme mariée, telle qu'elle est réglée par le Coran et ses commentateurs est bien plus avantageuse que celle de la femme européenne[...]. Le principe de la polygamie, telle qu'on la trouve en Orient, est un bon système; il élève le niveau des mœurs auprès des sociétés qui le pratiquent, élargit les liens familiaux et offre à la femme la considération et le bonheur qu'elle ne saurait trouver en Europe.[...] Je ne sais pas sur quelle base les Européens fondent leur argumentation quant à la déchéance de ce système par rapport à celui de la monogamie européenne caractérisé par le mensonge et l'hypocrisie, alors que je vois plusieurs raisons pour préférer le système de la polygamie. Il n'est d'ailleurs pas surprenant après cela que les orientaux, qui nous rendent visitent et circulent dans nos villes, souffrent de notre intransigeance à les juger au sujet de la polygamie. ». Et d'ajouter : « La pratique de la polygamie est une nécessité pour la préservation de l'espèce humaine. » (La civilisation des Arabes).

Etienne Dinet a dit : « La réalité témoigne que la polygamie existe partout dans le monde ; et qu'elle existera toujours tant que le monde existera, quelle que soit la dureté des lois qui l'interdisent. Mais la question reste de savoir s'il vaut mieux légaliser et limiter ce système ou le laisser sous sa forme d'hypocrisie camouflée, sans que rien ne l'arrête ou ne réduise son élargissement.[...] Le système monogamique, qui est le système adopté par le Christianisme, est un phénomène qui recèle beaucoup de défauts et dont les manifestations sont révélées dans trois réalités graves qui sont : la prostitution, le célibat féminin et les enfants illégitimes. »

Le journal « Lagos Weekly »a publié dans son numéro du 20/04/1901, un article écrit par une anglaise dans le London Truth qui a dit : « Le nombre de fugueuses parmi nos filles a augmenté de manière considérable, le mal s'est propagé et ceux qui cherchent les raisons sont rares. Rien ne sert si ce n'est de travailler dans l'intérêt de cette situation détestable. Le savant Thomas s'est d'ailleurs rendu compte de cette maladie et a prescrit le bon remède qui est de permettre à l'homme d'épouser plus d'une femme. Ainsi, il n'est point de doute que le mal sera enrayé et que nos filles seront de bonnes mères de famille, car le mal vient du fait d'obliger l'homme occidental à n'épouser qu'une seule femme. Cette limitation est la cause de la délinquance de nos filles et le facteur qui les a obligées à pratiquer les métiers des hommes. Il est donc inéluctable que le mal s'accentue si l'on ne permet pas à l'homme d'épouser plus d'une femme. Quel est donc le nombre d'hommes mariés qui ont des enfants illégaux ? Si la polygamie était légale, ces enfants et leurs mères n'en ressentiraient pas tant de misère et tant de souffrance, en plus de la préservation de leur honneur et de leur dignité. La législation de la polygamie permettra à toute femme de devenir une mère de famille, une mère d'enfants légitimes. »

Le philosophe allemand Schopenhauer déclare dans l'une de ses lettres à propos des femmes : « Les lois du mariage en Europe sont mal fondées par l'égalité entre l'homme et la femme.[...] Il ne manquera jamais à une femme, dans une société permettant la polygamie, d'avoir un époux qui s'occupe d'elle, alors que chez nous, les femmes mariées sont moins nombreuses ; la plupart sont des vieilles célibataires de la haute société nécessitant un soutien, d'autres de classes sociales plus modestes souffrent les emplois les plus pénibles, certaines même ne trouvent pas de travail et sont contraintes à se livrer à la prostitution en vue de gagner leur pain quotidien. Dans la seule ville de Londres, l'on ne compte pas moins de quatre-vingt mille femmes qui se prostituent, tout cela est principalement due à la restriction à une seule épouse et à l'entêtement de la femme européenne à s'attribuer de fausses idées d'elle-même. » (Selon les dernières enquêtes, il y aurait entre 23000 et 40000 étudiants qui se prostitueraient.).

Annie Besant, présidente de la Société théosophique en 1907 , dit dans son livre intitulé The Life and Teachings of Mohammad (La vie est les Enseignements de Muhammad) : « Il est impossible pour quiconque étudie la vie et le caractère du grand Prophète d'Arabie et sait comment il a enseigné et comment il a vécu, d'avoir un sentiment autre que de la révérence et du respect pour ce puissant Prophète, l'un des plus grands messagers de l'Etre suprême. Bien qu'il puisse y avoir dans mes propose beacuoup de chose qui n'ont rien de nouveau pour beaucoup d'entre vous, moi-même, chaque fois que je les relis, c'est une toute autre forme d'admiration, un nouveau sens de respect pour ce maître arabe qui naît en moi.[...] Or, l'on ne fait de reproche à l'Islam que parce qu'il est facile de guetter les défauts des autres doctrines et de les critiquer. Mais comment les Occidentaux peuvent-ils s'insurger contre la polygamie pratiquée d'une manière limitée dans l'Orient alors que la prostitution est monnaie courante dans leur société? L'observateur attentif peut remarquer, en Occident, que la monogamie n'est vraiment respectée que par peu d'hommes honnêtes, or il n'est pas juste de dire qu'une société est monogamique lorqu'en plus de l'épouse légale il existe plusieurs maîtresses. Il s'ensuit donc que si j'évalue les choses d'une manière juste, il apparaît que la polygamie islamique, qui préserve les femmes, est supérieurs en poids par rapport à la prostitution occidentale qui permet à l'homme de prendre une femme dans le seul but d'assouvir ses pulsions et passions, puis de la jeter à la rue dès qu'il a terminé. »

L'écrivain britannique Bertrand Russell a déclaré : « Le système monogamique est son application rigoureuse se fondent sur l'hypothèse que le nombre des hommes est égal (ou presque) à celui des femmes ; or étant donné qu'il n'en est rien, sa poursuite est une preuve de dureté envers celles qui sont obligées de rester célibataires. »

Dans son « Fondements de la sociologie », le philosophe Spencer dit : « La polygamie est une nécessité dans les sociétés dont les hommes disparaissent dans les guerres alors qu'il n'y a pour chacun des hommes restant qu'une seul épouse. S'il le nombre de femmes perdant leurs maris ou non-mariées reste élevé, il en résultera nécessairement une baisse de la natalité. Si deux communautés, une monogamique et l'autre polygame devaient s'affronter, la société monogamique, qui ne peut pas tirer profit de toutes ses femmes pour augmenter la natalité, ne pourrait pas résister à la partie adverse où les hommes fertilisent toutes les femmes en vertu de la polygamie : il en résulte donc que la communauté monogamique va s'épuiser devant son adversaire. »

Nadhmi Luqa, dans son livre « Muhammad, le message et le Messager », déclare : « En fait, tout homme raisonnable ne peut que préférer la polygamie autorisée à la non-autorisée.[...] Et comme on dit : nécessité fait loi. Que faire d'une épouse handicapée par la maladie ? Que faire d'une épouse stérile ? Que dire d'une épouse frigide ? Que faire d'une épouse touchée par une maladie nerveuse chronique ? Est-ce le fait de la divorcer qui est plus clément ou plutôt de l'associer à une autre ? ».

L'Agence Canadian Press publia le 12 janvier 2006 une étude juridique commandée par les ministère de la Justice canadien appelant à abroger la loi sanctionnant la polygamie tout en renforçant les lois protégeant les femmes et les enfants vivant dans des familles à conjoints multiples. Ce rapport, rédigé par trois professeurs de droit de l'Ontario, avance notamment le fait que l'article du code pénal canadien sanctionnant la polygamie n'a aucune utilité, notamment du fait qu'il n'est quasiment jamais appliqué et a des effets plutôts contraires aux intérêts des femmes et des enfants.

Il se peut que certains s'interrogent et disent : Et pourquoi la polyandrie n'est pas permise ? La réponse à cette question est simple :
_L'égalité polygamie/polyandrie est impossible du point de vue naturel, physiologique et pratique. L'homme peut avoir plusieurs enfants à la fois de plusieurs femmes, la femme ne peut avoir qu'un enfant à la fois, d'un seul homme.
_La polyandrie fait perdre à l'enfant son ascendance par rapport un père déterminé.
_Qui donc serait le chef de famille ?
_La polyandrie entraine des problèmes de surmenage sexuel pour la femme.
Ainsi la polyandrie est rationnellement et naturellement impraticable. Elle n'est défendue que par le libertin moralement perverti, sans jalousie ni honneur.

Le constat est certes amer : le mal s'est propagé dans nos sociétés. Elles se caractérisent par la décadence des mœurs, la dégradation des comportements, l'effritement de la cellule familiale et le relâchement des liens familiaux. Tel est le résultat inéluctable de l'application de lois établies par l'homme s'opposant totalement à la nature humaine. « ...Allah n'as pas été injuste avec eux, mais plutôt ils l'ont été avec eux-mêmes »[16:33].


Achevé le 27 Rabee' I 1429 pour Alterinfo.net, Agence de presse associative.

Jeudi 03 Avril 2008
Masjiddarwa@yahoo.fr
Partager cet article
Repost0
16 janvier 2009 5 16 /01 /janvier /2009 22:19
Mener deux, trois vies à la fois ? « Un jeu d'enfant ! » souffle Paul. Il avale son petit noir, à la table d'un café, et s'amuse à l'idée de dévoiler son odyssée sentimentale. « J'ai toujours été infidèle, lâche-t-il. J'ai rencontré ma femme à 22 ans et, avant même qu'on vive sous le même toit, je l'ai trompée. » Ce butineur hédoniste, âgé de 48 ans, aux cheveux poivre et sel, a longtemps pratiqué une « drague de cueillette plutôt que de culture ». Transporté par le désir, il gratifie ses maîtresses d'un « chérie », pour ne pas se tromper de prénom, et, s'il peut les cueillir au travail, il ne s'en prive pas. Son plaisir, c'est la chasse, la conquête. « Ce moment d'une grâce inouïe, poursuit-il, qui fait basculer la femme de la réserve à l'abandon. » Une proie de choix, l'épouse. « La femme mariée, deux enfants, 35 ans, est intéressante parce qu'elle ne veut pas d'emmerdes, dit-il, et recherche des frissons qu'elle ne connaît plus. »


''...si vous craignez de n'être pas justes avec celles-ci, alors une seule...''
Selon l'avocate Sylvie Cohen-Solal, habituée aux affaires de divorce dans son cabinet parisien, « L'adultère reste la faute la plus invoquée, explique-t-elle. Et ce sont les femmes, à 88%, qui demandent le divorce. Il y a deux sortes d'infidélité: l'accident de parcours et la liaison installée. Ce sont plutôt des hommes, âgés de 40 à 50 ans, qui mènent cette double vie. C'est la résidence alternée: la semaine chez la femme, le week-end chez la maîtresse ! » A 30 ans, Isabelle était abonnée au week-end. C'était elle, la clandestine. Elle a vécu sept ans en pointillé avec un homme marié dont la femme vivait en province. Le jour où elle a voulu un enfant, il a hurlé. Elle l'a quitté. « J'ai eu droit aux promesses, aux insultes, aux menaces, dit-elle. Il a tout tenté pour me récupérer. »

Les mâles seraient-ils par nature polygames ? Voilà une idée répandue par certains biologistes et éthnologues, en particulier anglo-saxons, appliquée à l'homme: les mâles seraient coureurs; les femmes, monogames et sélectives. D'après le docteur Marc Ganem « Plusieurs études ont montré que l'infidélité de l'homme pourrait être constitutionnelle voire chromosomique, ce qui n'est pas une invitation de ma part au passage à l'acte. L'infidélité des femmes était plutôt une infidélité arrivant dans deux circonstances - un épuisement total du couple ou l'arrivée brutale d'une passion ou d'un amour », des circonstances plutôt d'ordre social. Selon une enquête récente, 32 % des hommes se disent infidèles ou tentés de l'être. En approfondissant un peu plus les chiffres, on se rend compte que ce sont majoritairement les hommes situés dans la tranche d'âge 40/55 ans qui possèdent véritablement une double vie. Les autres préfèrent les amourettes de passage.

Pas étonnant donc qu'un nouveau (?) phénomène se développe aujourd'hui : le polyamour. Selon Wikipédia : « Le polyamour (en anglais polyamory) est un néologisme qui traduit l'idée d'« amours multiples ». Il a été créé indépendamment par plusieurs personnes, parmi lesquelles Morning Glory Zell Ravenheart, qui introduit le terme de « relations polyamoureuses » dans son article A Bouquet of Lovers, de 1990. Jennifer Wesp démarra le newsgroup Usenet [alt.polyamory] en 1992. Néanmoins, des occurrences de ce terme ont été repérées depuis les années 1960.
L'idéal du polyamour est une relation sentimentale honnête, franche et assumée avec plusieurs partenaires simultanément. Cet idéal implique de chercher à être en accord avec soi-même sans tabous et de considérer caduque la monogamie traditionnelle. Les personnes impliquées dans ces relations se disent polyamoureuses, ou plus simplement poly. Le terme est importé des pays anglophones où la prise de conscience est plus vive, les francophones parlant plus volontiers d'amour libre ou non-exclusivité, termes qui représentent imparfaitement la philosophie polyamour, qui ajoute des notions de responsabilité et de croissance personnelle et l'idée d'aimer plus, sans se limiter à n'aimer physiquement qu'une seule personne.
La plupart des monogames définissent la fidélité comme l'engagement envers un partenaire unique (à la fois), à l'exclusion de tout autre partenaire sexuel pendant la relation. La plupart des polyamoureux définissent la fidélité par la franchise et la prévenance envers leurs partenaires, et par la fidélité aux engagements pris envers ces partenaires.
La plupart des polyamoureux mettent l'accent sur le respect dû à tous les partenaires. C'est une autre conception des rapports humains qui prévaut, une conception où la richesse affective et relationnelle l'emporte sur la retenue. On estime qu'entre 1 % et 4 % des couples y ont déjà participé, mais il est difficile de donner des chiffres précis car le sujet est souvent tabou. Les raisons profondes propres aux personnes attirées par cette pratique sexuelle ne sont pas transparentes. La perspective sociologique avance qu'il s'agirait d'une forme moderne de polygamie. » Voilà le mot est dit !
« Les polyamoureux se distinguent des échangistes en cherchant des relations à long terme en amour au lieu de chercher uniquement du sexe ou du divertissement social tout simple. On vise à établir des « ménage à trois » ou « ménage à quatre » quasi-permanents ; leurs buts peuvent alors être souvent très incompatibles avec ceux des échangistes. » « l'échangisme va des frontières (chevauchées) du travail sexuel aux rêves conjugaux d'une sexualité “autre” et libertine. Une fois facilement prouvé que l'échangisme se fait sous contrôle et domination masculine, une des questions qui se pose est le sens de cette polygamie masculine. Notamment comment s'inscrit-elle dans l'évolution des rapports hommes/femmes ? Le terme « échangisme » est utilisé dans son sens commun et générique. En réalité, c'est le terme bannière, le mot valise, derrière lequel se cache autant l'échange des conjointes, que des pratiques “triolistes” d'hommes seuls rêvant, derrière un journal de petites annonces ou sur le seuil d'un club «ouvert à tous et à toutes», à des rencontres sexuelles moins onéreuses que celles proposées dans la prostitution classique. »

Ces intégristes de la perversion ne semblent déranger personne. Pourtant, lorsqu'un homme souhaite rendre heureuse 2 femmes en même temps par les liens sacrés du mariage, s'engageant à les aimer, les chérir et les préserver ainsi que leurs enfants, on crie à l'ignominie, à l'injustice. Au nom de la liberté et des libertés sexuelles, on autorise et tolère toute forme de perversion ; jusqu'en mars 2004, aucune loi française ne punissait la zoophilie (sauf dans le cas où l'animal subissait des sévices.), mais on reconnaît la polygamie comme un délit ! A moins que vous ne vous appeliez Hugues Hefner, que vous soyez le fondateur du magazine Playboy et des playmates et que vous viviez dans un manoir « bourré » de blondes, alors là, vous êtes un génie. Paradoxal ? Non, occidental...

Les médias, à travers le monde, ne cessent de mener des campagnes mensongères successives pour défigurer l'image de l'Islam de façon générale et celle de ses aspects sociaux en particulier; cela afin de les exposer au public avec beaucoup de déformations et de mensonges. C'est dans cette perspective que viennent des œuvres artistiques pour renforcer ces campagnes mensongères en s'inspirant de la conception contre l'Islam. Ainsi, les auteurs ont représenté la femme musulmane comme un être faible, privé de sa volonté et de ses droits, un être persécuté par l'homme qui en possède plusieurs et ne pratique pas l'équité entre elles. Ils se sont érigés en défenseurs de la liberté et des droits de la femme, revendiquant l'égalité entre l'homme et la femme dans tous les aspects de la vie. Ils ont ainsi attiré la femme et l'ont jetée dans le labyrinthe de la liberté illusoire pour qu'elle se rebelle contre les attaches et les traditions sociales, la regardant se défaire des liens des bonnes mœurs et de l'honneur, au point que lorsque leur but est atteint, ils se retournent contre elle afin de réaliser de vils profits sur son compte. Aussi ont-ils colonisé les rondeurs de son corps pour servir des objectifs publicitaires émanant d'un mercantilisme servile ou dans un but provocateur de désirs, comme ils ont confisqué les symboles de sa pureté, tantôt au nom du plaisir, tantôt au nom de la liberté et de l'émancipation.

Ainsi peut-on voir sur les chaînes satellites arabes des films ou des feuilletons représentant des situations de polygamie où celle-ci est montrée comme un crime, une injustice et un facteur de malheur touchant le couple ; au point que l'on conclut toujours par l'échec du mariage ou par un fin misérable pour le pauvre qui finit sa vie dans un hôpital psychiatrique ou qui déserte son foyer sans retour. Dans l'une des tentatives de déformer la polygamie orientale, un magazine a publié – de façon rusée et perverse – un article d'un écrivain qui a décrit la polygamie dans une tribu africaine non-musulmane où il dit : « Il revient au mari d'offrir l'une de ses épouses à quelque invité qui frapperait à sa porte de nuit. ». L'auteur tente par la suite de trouver une relation de ressemblance entre ce cas de figure abominable et la polygamie en Islam.

Le Coran est le seul livre religieux sur ce globe à contenir la phrase « si vous craignez de n'être pas justes avec celles-ci, alors une seule ». Il n'existe aucun autre livre religieux qui, s'adressant à l'homme, lui dit de n'épouser qu'une seule femme. Dans aucun autre livre religieux, que ce soit le Véda, le Ramayan, le Mahabharat, le Gita, le Talmud ou la Bible, nous ne trouvons de restriction quant au nombre d'épouses. Selon ces écritures, un homme peut épouser autant de femmes qu'il le souhaite. Ce n'est que bien plus tard que les prêtres hindous et l'église chrétienne ont restreint le nombre de femmes à une. Selon les manuscrits anciens, plusieurs personnalités hindoues ont eu plusieurs épouses. Le Roi Dashrat, père de Rama, a eu plus d'une épouse. Krishna en a également eu plusieurs. Il était permis aux premiers chrétiens d'avoir autant d'épouses qu'ils le souhaitaient, puisque la Bible ne fait mention d'aucune restriction à cet égard. Mais il y a de cela quelques siècles, l'Église a restreint le nombre d'épouses à une. La polygamie est permise dans le judaïsme. Selon la loi talmudique, Abraham a eu trois femmes et Salomon, des centaines. La pratique de la polygamie s'est perpétuée jusqu'au moment où Rabbi Gershom ben Yehudah (960 à 1030 de notre ère) a émis un décret contre elle. Les communautés juives séfarades qui vivent dans les pays musulmans ont perpétué cette pratique jusqu'à aussi tard que 1950, année où une loi du rabbin en chef d'Israël le leur interdit.
Selon le recensement de 1975, en Inde, les hindous sont plus polygames que les musulmans. Le rapport du "Comité sur le statut de la femme en islam", publié en 1975, mentionne, aux pages 66 et 67, que le pourcentage de mariages polygames entre 1951 et 1961 était de 5.06% chez les hindous et de 4. 31% chez les musulmans. Selon la loi indienne, seuls les hommes musulmans ont le droit d'avoir plus d'une femme. Il est illégal pour tout non-musulman, en Inde, d'avoir plus d'une femme. Malgré cela, les hindous sont plus nombreux à faire partie d'un mariage polygame que les musulmans. Par le passé, il n'existait pas de restriction, pour les hindous, quant au nombre de femmes qu'ils pouvaient épouser. Ce n'est qu'en 1954, lorsque la Loi sur le mariage hindou fut adoptée, qu'il devint illégal, pour un hindou, d'avoir plus d'une épouse. Ce qui fait qu'aujourd'hui, c'est la loi indienne qui interdit à l'homme d'avoir plus d'une femme (et non les écritures hindoues).

Certaines personnes ayant une haîne acharnée contre l'Islam, ne la voient pas d'un œil juste, mais plutôt comme une ennemie pour l'Humanité en général et pour la femme en particulier. De là viennent les campagnes intensives menées contre la polygamie en Islam, et par suite contre le taux de natalité élevé dans les sociétés musulmanes qui est considéré – selon eux – comme une catastrophe économique et sociale. Or il est bien connu dans le monde et de tous temps qu'une natalité élevée épaulée par une bonne éducation, constitue un facteur primordial de puissance et de prospérité pour toute communauté. Les meilleurs exemples sont le Japon, la Chine ou l'Inde. En fait, les problèmes avancés par les opposants à la polygamie proviennent de la mauvaise éducation et de la mauvaise gestion du pays et non pas de la natalité élevée. Il suffit de constater par exemple que le chômage existe dans beaucoup de pays arabes alors que leurs terres sont vastes et leurs ressources importantes. Si celles-ci avaient été bien exploitées, elles auraient suffi pour plusieurs fois le nombre d'habitants. Et si ces prétendus préjudices avaient été comparés aux intérêts prouvés de la polygamie, les intérêts de cette dernière auraient prévalu en raison du bien autrement plus important. D'ailleurs l'Occident, toujours aussi contradictoire, s'inquiète à présent de son renouvèlement. Des pays comme l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie ou la Suisse ont un taux de natalité si bas que l'unique solution pour eux, s'ils souhaitent garder leur puissance économique, est l'immigration. La France n'est pas en reste sur point, son taux de natalité suffit à peine au renouvèlement des générations. Nicolas Sarkozy se prépare d'ores et déjà à faire avaler la pilule à l'opinion en promettant à une immigration dite « choisie ».

La disposition légale concernant la polygamie en Islam ne stipule pas que cette dernière est obligatoire, en ce sens que cela n'implique pas que tout homme doit être polygame, ni que toute femme doit être la seconde, la troisième ou quatrième épouse, comme il n'est pas obligatoire pour les parents d'accepter des prétendants polygames pour leurs filles. En fait, cette permission légale du Législateur pour la polygamie vise simplement à résoudre un certain nombre de problèmes dont le phénomène du célibat féminin. Celui qui y trouve une solution à son problème peut la pratiquer, et la femme est simplement conseillée de réduire sa tendance naturelle à s'approprier son mari toute seule et à penser a ses semblables parmi les célibataires en détresse. Et puis, il y a certains chiffres : Aux États-Unis, il y a 7,8 millions de femmes de plus que d'hommes. À New-York seulement, il y a un million de femmes de plus que d'hommes, et parmi ces derniers, un tiers sont gays. Dans tous les États-Unis, il y a plus de vingt-cinq millions de gays. Ces hommes, évidemment, ne souhaitent pas épouser des femmes. En Grande-Bretagne, il y a quatre millions de femmes de plus que d'hommes. En Allemagne, ce sont cinq millions de plus et en Russie, neuf millions. La majorité des personnes âgées sont des femmes, celles-ci ayant une espérance de vie supérieure à celle des hommes. Aujourd'hui, on dénombre 81 hommes âgés pour 100 femmes âgées. Dans le groupe des personnes les plus âgées, ce chiffre passe à 53 hommes pour 100 femmes. Ce rapport hommes/femmes d'âges avancés est inférieur dans les régions les plus développées (71 hommes pour 100 femmes) à celui des régions les moins développées (88 hommes pour 100 femmes), étant donné que les différences d'espérance de vie suivant les sexes sont plus marquées dans les régions les plus développées. Les hommes âgés sont plus susceptibles d'être mariés que les femmes. Et ce, parce que les femmes vivent plus longtemps et qu'elles sont souvent plus jeunes que leurs époux. A l'heure actuelle, 78 % des hommes âgés sont mariés contre 44 % des femmes. Les personnes âgées seules sont pour la plupart veufs ou veuves. Les hommes ont plus de chance de se remarier avec quelqu'un de plus jeune (Vieillissement population monde mondial - Senior Strategic).
Partager cet article
Repost0
16 janvier 2009 5 16 /01 /janvier /2009 22:16
http://www.oulala.net/Portail/article.php3?id_article=3390





CONTRE L’EXCENTRICITÉ BÊTE DU RATIONALISME ATHÉOLOGIQUE
Athéisme/Athéologie et Rationalisme contemporain.

samedi 29 mars 2008, par CAMILLE LOTY MALEBRANCHE


La foi a sa propre rationalité, elle est un sensualisme spirituel que l’intuition métaphysique de l’esprit humain intériorise dans son sentiment d’infinitude malgré la finitude et l’absurde apparent de l’existence. C’est donc le domaine de l’épreuve intérieure de la vérité plutôt que de la preuve de l’objet ; elle s’enracine dans la monstration intérieure et la révélation et n’a que faire de la démonstration sinon que « celle de l’intangible » comme le soutient l’apôtre Paul. Elle fait basculer toutes les falsifications par l’objectivation rationnelle à la poubelle de la ratiocination et de l’excentricité. Elle est le champ de la certitude et de la conviction plutôt que de l’évidence ou de l’objectivité. Cela, pour l’avoir su, Kant, dans son criticisme, a aménagé à la foi, la Raison Pratique vu qu’elle ne correspond pas aux objets ayant un contenu réel dans le monde qu’étudie la Raison Pure ! Néanmoins, un certain intellectuel d’aujourd’hui, je cite Michel Onfray(1), bouleversé par les intégrismes, s’érige en une sorte de Feuerbach de l’époque contemporaine avec le prétexte d’une soi disant athéologie - (qui n’en est pas une, mais un athéisme bruyant et haïssable parce que irrespectueux, au sens où l’athéologie est refus d’évoquer Dieu et la religion dont Onfray est tellement obnubilé). La gloire de ce fier à bras est de partir, comme un moralisateur métaphysique hyperactif, en guerre aux spiritualités des trois grandes religions monothéistes. La cause de cette grogne ? Toutes ces religions aux yeux d’Onfray - grand hédoniste libérateur du genre humain qu’il veut sauver de ses frustrations séculaires, militant de l’éros et soldat de la raison - sont passablement coupables de haïr la vie et d’en interdire le charme et la jouissance ! Coupables de brimer le dionysiaque ! Ainsi donc, ce philosophe illuminé et ses pareils font de la religion, leur nouvelle source de célébrité et d’inspiration par le dénigrement et la diabolisation du divin à travers une logorrhée aisée quoique lacunaire vu la faiblesse de leur argument rationaliste. Leur métaphysique tronquée n’est qu’une lamentation eschatologique frisant la scatologie mentale sur la destinée humaine, ce que j’appelle de la balourdise philomorphe c’est-à-dire un pseudo discours qui ne fait philosophique que par la forme et non par une quelconque quête d’enrichir l’interrogation ontologique. Cela s’avère être très malsain et toxique, et constitue une flagrante entaille au sens, une évocation perverse de l’herméneutique dans l’irrespect total de la grande majorité humaine qui croit. Car lorsqu’un penseur du vingt et unième siècle évoque débilement la raison dont elle serait privée, pour appréhender toute religion comme néfaste, parce que décelant dans leur mythe fondateur de l’arriération mentale qu’Onfray traduit par l’expression d’ éblouissement par « l’arrière-monde » (terme nietzschéen) qu’il reprend pour fustiger les révélations de Moïse, Jésus ou Mahomet, cela relève de l’arrogante cécité discursive des rationalistes du passé. C’est en fait, une curieuse résurgence de cette légèreté de paille du discours de l’athéisme rationaliste et historique d’une frange idéologique de la pensée occidentale en lourde crise. Ce qui, d’ailleurs tend à déclencher l’hilarité par ses conclusions et apophtegmes rocambolesques, simplistes, les plus loufoques qui soient. On croirait vraiment à un retour des Lumières et leur extension athéiste au 19ème siècle dans l’écharde qui a fait leur ténèbre, cette faille, cette balafre béante de la Raison : le rationalisme ! Rationalisme, achoppement intellectualiste où la raison est phagocytée par la ténèbre de l’extrémisme avec toutes sortes de discours passionnels, positivistes, excentriques, exagérateurs qui démesurent l’empan des bienfaits de la raison chez l’homme, la société et l’histoire. Rationalisme qui, par essence, ternit l’éclat du rationnel et tue la raison. Car il s’agit de discours déracinés de la vérité pluridimensionnelle de l’homme. Discours réducteurs parce que négateurs de toute autre dimension humaine que le tangible et l’immédiat. Discours aussi hypocrites au regard de l’histoire et de la vérité des civilisations. C’est comme si les pires horreurs idéologiques et politiques n’étaient pas des rationalités monstrueuses qui, assez souvent, voient la raison utiliser la religion avec froideur et férocité contre les humains ! Opposée dans leur eidétique apparemment antagonique quoique toujours en fait cohabitante, il est difficile de dire que la religion, même dans ses pires versions et extrêmes, ait été plus néfaste, plus belliciste et plus meurtrière que la raison à travers les politiques exprimées et mises en cours dans l’histoire des sociétés. Et de fait, la religion malfaisante, quand elle survient, n’est-elle pas l’instrument de la manipulation des petits par les puissants usant rationnellement du hiératique et du prétexte (divin) en fait théologique pour établir sur le psychisme des faibles leur empire et leur hégémonie ? Un homme, en effet, à qui l’on fait croire que ce qu’on lui enjoint vient de Dieu, est nécessairement soumis même en absence du maître vu que Dieu est ubiquitaire et qu’en aucun cas une conscience ainsi manipulée n’osera se défaire de sa servitude par rapport à son manipulateur. Et c’est cela que fait l’occident depuis toujours, d’abord par l’église puis, aujourd’hui, par la voie de ces « religions laïques » constituées par les nouvelles ubiquités que sont les arguties désinformantes et pseudomorales de l’économie, de la consommation, de l’emploi, de la finance voire de la minceur. Ces liturgies cultuelles sont enrobées d’une science-expertise divulguée dans la grande presse grâce aux experts de l’économie, de la santé et du bien-être - appuyant les politiques et politiciens - vendus aux pires causes de la ploutocratie qui tient le monde en otage et altère jusqu’à l’existence de la société civile et démocratique dont on nous rebat les oreilles. Car tout le besoin féroce de domination : colonialisme, guerre ethnique, économisme, impérialisme sont des poisons rationnels, des ogres de rationalités qui déferlent dans la civilisation et l’empreignent des pires barbaries. À ce compte Hegel a dit vrai : la raison gouverne l’histoire. D’aucuns diront, comme Norman O. Brown dans Éros et Thanatos, comme ceux qui me l’ont déjà crié en face, que ce sont là des pulsions irrationnelles qui sévissent dans la « direction » de l’histoire. Mais alors, dire que les décisions qui sont devenues des politiques et ont échafaudées les faits de notre histoire collective sont tellement irrationnelles, c’est nier notre humanité et rejeter tous les principes qui s’y rattachent. C’est dire que l’homme n’est qu’un animal sans raison et que le motif de la raison doit être rayé de toute analyse voire de la sémantique humaine et de notre schème langagier espéciel ! Évitons donc d’être incohérents ! Nous n’allons pas ignorer les bases phylétiques de l’humanité au nom desquelles nous osons toujours prendre la parole ! Car partout c’est quand même la raison, même si elle est aveuglée par nos passions, nos pulsions selon l’être de paradoxe qu’est l’humain, qui prédomine et détermine les choix politiques de notre évolution sociohistorique ! Moi, je dis que les actes politiques qui font le malheur de l’humanité sont rationnels parce que correspondant aux décisions prises dans la froideur logique des bâtisseurs de pays et d’empires, des seigneurs d’entreprises, des chefs de cartels multinationaux et des trusts transnationaux au nom de qui l’humanité vit et fonctionne au jour le jour. Il faut éviter de juger la raison par le bien. La raison comme faculté est neutre et peut tout aussi sauver que détruire la planète ! Et dans le cas qui nous dénonçons, c’est de la raison laissant libre cours aux pulsions dans la réalisation de ses vœux ! Pour revenir à l’athéisme/athéologie, simplisme oblige, les Onfray et leurs émules semblent grossièrement confondre foi spirituelle et religion sociale qu’ils ne distinguent guère l’une de l’autre. Omission insidieuse, posture d’hypocrisie théorique ! Autant confondre l’idéal démocratique avec ses récupérations institutionnelles populistes et démagogiques par la ploutocratie planétaire actuelle. Et, parlant de ploutocrates, l’économisme, la pharmaceutique envahissante manipulatrice et la médicalisation extrême qui la soutient, les transnationales « toutes-puissantes » avec leurs financiers rationnels font mille fois plus de mal et de crime contre l’humanité au quotidien que les horreurs tape à l’œil du terrorisme fondamentaliste ou intégriste quoique celui-ci soit absolument bête, cruel et ignoble. Pour être clair, disons que la religion comporte sa part fondatrice de transcendantalité et sa part processive de rationalité. Ne pas le comprendre ou l’éluder n’est que preuve de mauvaise foi ou de déficience intellectuelle. La philosophie ne souffre pas d’être réduite à de faux questionnements servant de base aux baragouins conjoncturels d’individus ou aux lamentations d’un groupe de sociétés sur une époque qui leur fait peur. L’Occident par la civilisation qui est aussi d’ailleurs le Nord par l’économie, ayant allumé partout dans le Sud et l’Orient, le feu des haines, doit l’affronter aujourd’hui où il l’a propulsé et d’où sa flamme dévorante et maléfique lui est retournée par effet boom rang dans l’ignition d’idéologies politiques ou religieuses exacerbées des victimes et déformés de la plus sale, la plus abjecte des entreprises jamais réparées et ininterrompues de l’histoire occidentale : la colonisation, cette arme de réification des alterhumanités (humanités non occidentales et non blanches). Ce n’est donc pas la religion dans son essence mais la raison crapuleuse de l’économisme colonialiste, néocolonialiste et impérialiste qu’il faut corriger en renonçant à ses propensions interventionnistes, ses hégémonies ethniques où la suprématie de l’homme blanc se retrouve encore en filigrane dans toutes les agressions de peuples et d’états périphériques ; et réparer dans ses conséquences désastreuses, son héritage invivable aux peuples victimes de l’interventionnisme obvie ou dissimulé et du mésusage occidental du religieux, fut-il de l’islamisme lorsqu’il lui est favorable. Ce religieux aujourd’hui utilisé par celui d’en face comme idéologie contre l’occident n’est en fait que la récupération des monstruosités rationnelles-religieuses de l’occident lui-même envoyant des jésuites et toute l’église catholique puis protestante à la plus grande opération de conquête économique, culturelle, militaire, religieuse qui soit dans l’histoire ; et dans bien des cas, conquête aboutissant à l’esclavagisation des alterhumanités. Nul n’est dupe ni amnésique pour oublier les mésalliances, les combines et concubinages idéologiques des puissances occidentales avec des groupes islamistes extrémistes comme au temps récent des moudjahidin en Afghanistan. Cet écrasement (infériorisation/utilisation) des alterhumanités qui se poursuit aujourd’hui sous des formes sordides, combien subreptices et abâtardies de l’ingérence via l’aide au « développement », la prétendue et fallacieuse promotion des droits de l’homme dans les pays de la périphérie, ne peut être tu dans l’évocation des violences religieuses qui endeuillent le monde. Du vieux rêve nietzschéen vulgairement antichrétien - mais toutefois paramystique, vu la foi de Nietzsche à l’Éternel Retour - de faire de l’homme un enfant (j’évoque ici le surhomme de Nietzsche qui naît de l’enfance de l’esprit décrit dans la troisième métamorphose de celui-ci dans le Zarathoustra) aux allégations de Sartre dans l’Être et le Néant pour qui la liberté implique la situation et la possibilité de fonder ou tout au moins de choisir les situations où la volonté de l’homme s’exprime « il n’y a de liberté qu’en situation et de situation que par la liberté » - le drame des limites frappe la liberté à la source car il n’y a pas d’homme sans affect ni de conscience vide, vierge ou sans engramme. Le rêve de libérer l’homme voulant la transformation de l’esprit en enfant par la pureté virginale de la conscience choisissante consacrant la souveraineté surhumaine et la mise à mort des valeurs établies - est donc chimère car l’Homme-enfant n’est guère un pur esprit qui se choisit ou qui manifesterait la volonté de puissance du surhomme auquel cette liberté autochoisissante tend. Doit-on aussi dire ici que Nietzsche avec son écrit sur « la paix courte » qui doit servir à « préparer d’autres guerres », son affirmation de la « guerre comme faisant plus de bien à l’humanité que la foi et la charité », se prête aussi bien aux intellos qu’aux monstres nationalistes s’emparant de lui à leur guise, un peu comme les herméneutes des écrits religieux. Sauf que Nietzsche, avec ses dires bellicistes, est ignoblement violent puisqu’il part de la guerre intérieure axiologique anti-éthique à la guerre extérieure contre les ennemis de l’avènement du surhomme, qui peut prendre toutes les formes. Naturellement, cet aspect du nietzschéisme devenu dogme chez notre génie athéologien est passé sciemment sous silence ! Quant à cette liberté audacieuse du surhumain, elle reste un dilemme, une problématique ontologique plurielle, une pure aporie, un irréalisme fantasque. Comment peut-il être possible d’effacer les traces qui déterminent autant l’homme biologique que l’homme psychique pour être un surhomme, c’est à dire libre enfin de ce que je conviens d’appeler du point de vue nietzschéen les « humâneries » morales, axiologiques de la culture sociale et religieuse ? Du génétique à l’écologique, de l’historique au social, que peut l’homme - programmé phylogénétiquement et ontogénétiquement pour la socialité et donc la culture avec ses limitations surmoïques de l’individu - à l’égard de cette virginité souhaitée comme gage de libération et tremplin vers la surhumanité qui enrayerait l’humanité limitatrice tant décriée par l’auteur d’Humain trop humain(2) ? En plus, il nous faut rejeter l’intégrisme qui est à la spiritualité ce qu’est le fidéisme à la foi comme ce que sont respectivement le scientisme et le rationalisme à la science et à la raison : leur ombre simiesque. Là où Stirner(3) voulait garder le vide le trône de Dieu, sire Onfray intronise le rationalisme onfrayen inexorable et supérieur. Nous disons non à la lubie imaginaire d’un philosophe comme Nietzsche, lubie de l’éternel retour et du surhomme qui excite Onfray, lequel refuse comme « arrière monde », la révélation sacrée pourtant de toute façon, moins fantaisiste. Car il est un filon de fantaisistes intellos qui croient pieusement aux hypothèses indémontrables de l’évolutionnisme comme à des conclusions démontrées excluant tout agent extérieur à la matière et qui veulent à tout prix que ce soit une science sans que cela n’ait rien à voir avec la méthode scientifique. Rien que des hypothèses pour la plupart indémontrables et non falsifiables. Mille recherches ou conjectures paléontologiques ne peuvent être des démonstrations ou des preuves scientifiques rendant nulle toute thèse spirituelle et de foi ! Pas plus que la mystique de l’éternel retour des anciens égyptiens adoptée comme une sorte de lubie religieuse sans dieu par Nietzsche, qui, à en croire Camus dans l’homme révolté, se disait le nihiliste le plus accompli d’Europe et définissait le nihiliste comme celui qui ne croit pas à ce qui est. Nietzsche n’est nullement nihiliste au regard des fondements même de sa pensée car ni le volontarisme ni l’éternel retour, socles de sa philosophie ne sont originaux. C’est juste un intellectuel brillant, effronté, excentrique qui se paie la tête de rouspéteurs intellos, révoltés romantiques se prêtant à toutes énormités dénigreuses de la foi vu leur penchant puéril à l’anomie. Lui qui voulait être une sorte de « christ » à l’envers, et a singé le Christ par un christianisme inversé en adoptant le style judéo-biblique et la discursivité aphoristique de Jésus ! Sachant que la posture de révolté insulteur, sorte de bretteur cosmique qu’est l’irréligieux invectivant l’Être suprême, plaît aux enfants mal grandis que sont la plupart des matamores épris de conspuation métaphysique athéologique, de violation des règles établies et de tuerie symbolique de l’autorité par manière d’Œdipe spirituel et d’anarchiste ontologique, Nietzsche s’en est accaparé à cor et à cri. Donc les ascendances logiques des prémisses de certaines « athéologies » - terme impropre à l’idée d’expression et de logos vu que cela implique, nous le redisons, sémantiquement le refus de parler de Dieu et l’extranéation de tout discours théologique - sont d’une part, carrément des actes de foi à des hypothèses non démontrées et dont les conclusions abusives se permettent de vagues extrêmes scientistes ; d’autre part, de la révolte enfantine qui sied aux œdipiens métaphysiques osant aller au bout de leur effronterie débile, leur impudence de polisson chahuteur, « meurtrier » m’as-tu vu du Père Céleste. Foi bien plus grossière que celle des fondamentalistes qu’on incrimine, celle des extrémistes religieux contre qui l’on récrimine ! Un véritable fidéisme irréligieux et philosophiste (c’est-à-dire relevant du philosophisme, cette attitude théorique aux excès prolixes de logique tronquée faits au nom de la philosophie) ! Pure philodoxie manipulatrice. Nietzsche, quant à lui, ne fut en rien athéologien mais un théologien négatif et aguerri qui voulait remplacer Dieu par le surhomme et s’instituer un christ laïc pour ses disciples. L’histrionisme athéologien de ce passionné de Nietzsche qu’est Onfray, étonne lorsque celui-ci prétend croit que le boniment ratiocinateur antidivin peut être au vingt et unième siècle une manière de spéculer sur la religion qu’il nie dans sa vérité intérieure propre. Vérité ni objectale ni objective mais atypique et mystique. L’aberration onfrayenne de l’athéologie grivoise est se proclamer destructeur de la religion qu’il croit démonter par le meurtre de la révélation, cette chose qui dépasse les ratiocinations d’intellos débiles en mal de visibilité ! Non à la violence létale de l’ « athéologie » grossière d’où qu’elle vienne, oui à la violence vitale du partage humain dans le respect et l’amitié. Mettons au ban les imprécations mignardes, pleurnicheuses et agressives sur la fatalité mortelle de cette existence de tous les Michel Onfray de la terre, qui - pour intellectualiser leurs peurs et leurs démons, leur hantise par l’absurde apparent de notre temporalité, cette blessure spéculaire des obsédés par la « finitude », obsédés catatoniquement figés devant le miroir du sensible avec leur reflet trop évident du tragique - miment en opportunistes et mégalomanes intellectuels, l’athéologie. Eux qui fustigent à tout coup férir la spiritualité et ses révélations qu’ils confondent avec légèreté à la religion sociale salie par l’idéologie et la quête de pouvoir. L’athéologie comme la superstition est un stade primitif et corrupteur de la raison. Elle feint arrogamment de comprendre là où l’esprit aurait dû questionner ou accepter d’être réservé devant l’intuition immanente du sens qui est en nous. Ériger ce qui est conjecture de la raison humaine collée au sensible, pure supposition intimiste autant que la Foi, en science supérieure affirmant savoir que tout intangible de l’univers n’existe et n’est qu’éblouissement par l’arrière-monde, est bêtement fantaisiste. Refuser prétentieusement ces « arrière monde » que seraient les Révélations, est une offense à la raison qui est source de sagesse, c’est-à-dire reconnaissance des limites non franchies voire infranchissables du savoir où l’homme, tout en tentant de se dépasser, se reconnaît non sachant. Dans ce monde qu’admirablement, Claude Tresmontant(4) désigne comme « épigénétique, évolutif et à information constante », il est un déni du sens que de s’acharner sur la mystique et le mystère de l’être au nom de la raison qui ne résout point la plupart des difficultés posées par l’univers voire l’être en général. Ne pas croire est une réponse comme une autre au fait d’être mais qu’il est minable et abominable d’en faire une grille de jugement dédaigneux contre ceux qui croient et ne font que manifester leur intuition et sentiment face à l’insistance du mystère ontologique ! On a le droit d’interroger les révélations mais ce ne saurait être jamais avec des prémisses de haine et d’irrespect dues aux adeptes fous de certains courants religieux dénaturés ou à l’apparente prégnance du néant au terme de la vie. De toute façon, nul ne peut affirmer ou infirmer l’étendue et les limites de la véracité d’une Révélation sans que ce soit par solipsisme et selon une herméneutique de la subjectivité. Pure interprétation intime ! Subjectivisme discursif, vrai à la seule échelle solipsiste voire intimiste du penseur concerné ! L’humanité doit atteindre l’âge où la vraie foi spirituelle bannira à jamais autant théodicées excentriques que ratiocinations et tintamarres « athéologiques », renvoyant aux cloaques de l’abjection, les imbécillités fidéistes comme les âneries athéologiennes pires que les patrologies médiévales rétrogrades. Toutes, en effet, puent l’imposture philosophiste et l’intégrisme intellectuel. Il faut que le nouvel âge d’Homme les dépasse par la maturité de l’Esprit - cette image de la Déité en la théophanie consciente, le mystère qu’est l’Homme - s’éveillant à sa noblesse originaire imaginale et intuitive.

1-Michel Onfray, auteur d’un ouvrage intitulé Traité d’Athéologie

2-Ouvrage de Nietzsche

3-Max Stirner, auteur de l’Unique et sa propriété.

4-Claude Tresmontant évoque ces idées dans son livre : Comment se pose aujourd’hui le problème de l’athéisme ?


Partager cet article
Repost0
16 janvier 2009 5 16 /01 /janvier /2009 22:13
L'Organisation des Nations Unies condamne le film anti-islamique du Hollandais Geert Wilders


L'Organisation des Nations Unies condamne le film anti-islamique du Hollandais Geert Wilders
Ban Ki-moon, le Secrétaire général de l'ONU, a condamné aujourd'hui, « dans les termes les plus vigoureux, la diffusion du film anti-islamique et insultant de Geert Wilders ».

Il n'y a pas de justification possible aux discours de haine ou aux incitations à la violence, indique le Secrétaire général.


La liberté doit toujours s'accompagner d'une responsabilité sociale », souligne le message transmis aujourd'hui.


« Les Nations Unies se trouvent au cœur des efforts déployés au niveau mondial pour promouvoir le respect mutuel, la compréhension et le dialogue », précise le message.


Une déclaration parallèle a été émise par trois Rapporteurs spéciaux des Nations Unies, qui critiquent « la nature provocatrice d'un film qui dépeint une vision extrêmement déformée des Musulmans ».


Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Mohammad Ali Hosseini a fermement condamné la projection du film anti-islamique du député néerlandais, Geert Wilders.


Au Pakistan, des centaines de personnes ont manifesté à Karachi, Lahore et Qetta, réclamant la rupture des relations diplomatiques avec les Pays-Bas. Le gouvernement pakistanais a convoqué l'ambassadeur néerlandais pour lui faire part de son mécontentement et a "fortement condamné la diffusion d'un film diffamatoire qui a choqué les musulmans à travers le monde" par voie de communiqué.


« Il s'agit d'un acte insensé et injustifiable qui pourrait entraîner des conséquences dangereuses, car le film constitue une offense aux convictions des millions de Musulmans, un peu partout dans le monde", indique le communiqué du gouvernement bangladais, cité par l'AFP."L'islam est une religion de la paix qui renchérit l'entente et la tolérance", ajoute le texte.


"Fitna" est le nom du film anti-islamique réalisé par Geert Wilders, député extrême droite néerlandais.



L'Union Européenne dénonce le film « Fitna » de Geert Wilders qui « n'incite qu'à la haine »
L'Organisation des Nations Unies condamne le film anti-islamique du Hollandais Geert Wilders
La présidence slovène de l'Union européenne dénonce dans un communiqué le film Fitna de Geert Wilders qui ne fait qu'« inciter à la haine », dit-elle, ajoutant : « ce n'est pas par la violence mais par un dialogue ouvert protégé par la liberté d'expression que la compréhension mutuelle peut être approfondie et le respect mutuel établi ».

Le Conseil de l'Europe, a lui aussi dénoncé dans un communiqué signé par Terry Davis et Maud de Boer-Buquicchio, le film du responsable politique néerlandais Geert Wilders qui « est une déplaisante manipulation qui exploite l'ignorance, les préjugés et la peur. Ce film est purement et simplement de la propagande politique et fait le jeu des extrémistes auxquels il donne un rôle de premier plan. Il indignera la vaste majorité des personnes de confession islamique en Europe qui rejettent la violence et acceptent nos valeurs communes ».


« En tant que Secrétaire Général et Secrétaire Générale Adjointe du Conseil de l'Europe, qui est le garant de la Convention européenne des Droits de l'Homme, c'est un triste jour pour la démocratie européenne lorsque les principes absolument fondamentaux sur lesquels elle repose servent à propager l'intolérance et des stéréotypes profondément offensants.


« Nous appelons tous nos concitoyens européens à se joindre à nous pour rejeter cette image offensante et déformée de l'Islam » a poursuivi le communiqué du conseil de l'Europe.



Mohammad-Ali Hosseini a condamné la projection d'un film anti-islamique d'un député néerlandais
L'Organisation des Nations Unies condamne le film anti-islamique du Hollandais Geert Wilders
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Mohammad Ali Hosseini a fermement condamné la projection du film anti-islamique d'un député néerlandais, Geert Wilders.

"En dépit des efforts renouvellés de la République Islamique d'Iran et d'uncertain nombre de pays islamiques et des musulmans résidant en Hollande, au cours des dernières semaines pour empêcher la projection du film provocateur et anti-Islamique, il a malheureusement été diffusé sur Internet avec l'aide et l'appui d'un site hebergeur basé en Angleterre, sur Internet, peu de temps après la diffusion de caricatures blasphematoires Danoises" a précisé Mohammad Ali Hosseini.


Il a précisé qu' un tel « acte dégradant » du député néerlandais et d'un organisme britannique à la fin de la semaine de l'unité islamique indique l'hostilité continue et profonde des ressortissants occidentaux contre l'Islam et les musulmans.


Mohammad-Ali Hosseini a mis en garde contre de tels d'actes, demandant aux gouvernements hollandais et britanniques, aussi bien qu'à l'Union Européenne de mettre un terme à la diffusion de ce film insultant et anti-islamique.

Il a également invité les états occidentaux à montrer plus de respect vis à vis des idéaux qu'ils préconisent, particulièrement vis à vis des principes des droits de l'homme et des valeurs les plus fondamentales de plus d'un milliard de musulmans.


Samedi 29 Mars 2008

http://www2.irna.ir http://www2.irna.ir

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

Fitna : les protestations continuent


La mise en ligne jeudi du film anti-islam d'un député néerlandais d'extrême-droite a continué dimanche de susciter des réactions d'indignation dans le monde, Téhéran convoquant l'ambassadeur néerlandais tandis que des centaines d'étudiants manifestaient en Indonésie. La Ligue arabe s'est dite inquiète d'une "montée de l'islamophobie" dans le monde et du mélange des images violentes de terrorisme avec des sourates du saint Coran.Téhéran a convoqué dimanche l'ambassadeur des Pays-Bas en Iran, Radinck van Vollenhoven, ainsi qu'un diplomate slovène, dont le pays préside l'Union européenne, pour protester contre le film. En Indonésie, des centaines d'étudiants ont manifesté dans la ville de Magelang au centre de l'île de Java pour exiger la fermeture des sites internet diffusant des images du film

Lundi 31 Mars 2008
IRIB
L'OCI condamne le film anti musulman « Fitna » « dans termes les plus vigoureux»


L'OCI condamne le film anti musulman « Fitna » « dans termes les plus vigoureux»
L'Organisation de la Conférence Islamique a ajouté sa voix à la critique croissante sur le film anti musulman « Fitna » de Geert Wilders qui ne fait qu'« inciter à la haine, condamnant aujourd'hui, « dans les termes les plus vigoureux, la diffusion du film anti-islamique et insultant de Geert Wilders ».

Il n'y a pas de justification possible aux discours de haine ou aux incitations à la violence, indique le Secrétaire général.


Le sécrétaire général de l'OCI, Ekmeleddin Ihsanoglu, a ajouté que le film a diffamé et a dénigré « le saint Coran, suscitant des sentiments de colère de plus de 1.3 milliard de musulmans dans le monde.


« Le film était un acte délibéré de discrimination contre les musulmans » qui ne vise qu'à « provoquer un malaise et l'intolérance» a souligné l'OCI.


L'OIC compte 57 Etats membres venus des quatre continents et est la deuxième plus grande organisation intergouvernementale après les Nations Unies.


Dans son communiqué, il a invité la communauté internationale à condamner ce film et a demandé au gouvernement hollandais de poursuivre en justice le réalisateur de film « Fitna » du député extrémiste, Geert Wilders, conformément à la loi hollandaise.



Lundi 31 Mars 2008
IRNA
Les dirigeants arabes et musulmans réunis au sommet de la Ligue arabe à Damas ont condamné le film anti-islamique ''Fitna''


Les dirigeants arabes et musulmans réunis au sommet de la Ligue arabe à Damas ont condamné le film anti-islamique ''Fitna''
Les dirigeants arabes et musulmans réunis au sommet de la Ligue arabe à Damas ont dénoncé samedi, le film anti-islamique de Geert Wilders, député néerlandais, exigeant des lois internationales interdisant les insultes faites aux religions.

Le court métrage de 15 minutes intitulé "Fitna", réalisé par le parlementaire d'extrême-droite Geert Wilders a été condamné par des nombreux pays musulmans, et a provoqué des manifestations au Pakistan après avoir été diffusé jeudi sur un site Web.


Cette diffusion intervient après la republication de caricatures du prophète Mahomet dans des journaux danois, qui avaient déjà provoqué une crise en 2006.


Dans son discours à l'ouverture du sommet de la Ligue arabe samedi, le président soudanais Omar el-Béchir a appelé les musulmans à "défier ceux qui insultent" le prophète et proposé "une charte internationale contraignante" qui exigerait le respect des croyances religieuses et spirituelles"Il est essentiel que dans chaque pays, des lois soient créées contre des oeuvres comme celle produite par ce politicien néerlandais et autres groupes fanatiques qui encouragent la violence et la haine en insultant les religions et en abusant de la liberté d'expression", a estimé de son côté dans communiqué l'Organisation de la conférence islamique.


Le film du député néerlandais Geert Wilders est "une insulte à la conscience d'un milliard et demi de musulmans", a estimé Fouad Alaoui, secrétaire général de l'UOIF (Union des organisations islamiques de France) interrogé vendredi par l'AFP.


"Il faut faire une distinction entre liberté d'expression et liberté d'insulte", ajoute-t-il estimant que maintenant "la frontière entre les deux est de plus en plus large". "C'est à l'Etat néerlandais de prendre ses responsabilités", indique-t-il.


L'Iran, pour sa part a évoqué le "caractère haineux" du film et invité l'Union européenne à s'opposer à sa diffusion.


Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Mohammad Ali Hosseini a fermement condamné la projection du film anti-islamique de Geert Wilders.


L'ambassade d'Arabie saoudite à La Haye a parlé d'une "provocation pleine d'erreurs"

Lundi 31 Mars 2008
IRNA
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Réveillez-vous !
2 ans déjà ! Et oui, et pourtant « l'affaire des caricatures » n'as pas vieillit d'un poil. On ne compte plus les insultes directes ou déguisées de hauts responsables politiques occidentaux, de personnalités, de journalistes… Depuis des années les caricatures dénigrant l'Islam sont monnaie courante dans les journaux, que ce soit en France dans Charlie Hebdo, Le Canard Enchaîné ou à l'étranger. Les musulmans sont-ils si naïfs que cela pour penser que lorsqu'on caricature un barbu, même si on n'écrit pas Muhammad en dessous, cela ne vise pas le Prophète de l'Islam ? Et maintenant avec FITNA, c'est reparti pour un tour...


Réveillez-vous !
Les musulmans ne peuvent se taire devant ces actes, se taire serait un crime et un signe de leur mort définitive. […] Le droit du Coran ou du Prophète n'est pas que nous réprouvions cela uniquement par la parole ou le boycott, car NOUS SOMMES RESPONSABLES du fait que les mécréants se moquent du Prophète et de l'islam. Nous sommes comme l'a décrit le Prophète à la fin des temps : « Très bientôt, les différentes nations se ligueront et s'attaqueront à vous, comme se jettent un groupe d'affamés sur un plat garni. » Nous dîmes : « Serait-ce en raison de notre faible nombre, ô Messager d'Allah ? » Il répondit : « Vous serez au contraire très nombreux, mais aussi insignifiants que la broutille (Ghuthâ : paille, poussière, débris) portée par le torrent. »

Nul doute que l'ignorance des musulmans, les nombreux égarements dans lesquels ils sont plongés, leur mauvais comportement, et les mauvais actes dont ils se sont rendus coupables ont amené les ennemis de l'Islam à critiquer ouvertement le Prophète et l'Islam en général. Lorsque les musulmans étaient sur l'Islam véridique, où qu'ils aillent le cœur des gens s'ouvrait à eux, et leur pays, car ils appliquaient l'Islam comme Dieu l'a révélé : croyances authentiques, œuvres conformes, véracité, respect du dépôt, bon comportement, tout cela attire et incite les gens à entrer en Islam, sans contrainte. Quant à nous, par nos actes nous défigurons l'Islam et empêchons les gens d'y parvenir, et nous amenons les ennemis de l'islam à mépriser, dénigrer et se moquer du Coran et du Prophète de l'Islam.

Et toutes les actions que l'on a pu voir sont la réaction de celui qui est dominé, mais cela ne suffit pas ! Il est nécessaire que les musulmans reviennent à l'Islam et sortent de cette état regrettable que le Prophète a décrit comme étant un état de faiblesse extrême, ils doivent en sortir ! Ceci, s'il reste chez les musulmans un peu de pudeur, de même pour les bonimenteurs qui ont déformé l'islam, s'ils ont encore un peu de pudeur et de fierté pour le Coran et le Prophète cela doit les amener à la sincérité envers Dieu et l'attachement à Son Livre. Ils doivent suivre le Coran d'une manière authentique, sur la voie du Prophète et de ses nobles Compagnons. Ils doivent se hâter et se presser à revenir vers Dieu et sa religion véridique, qui est le remède que le Prophète leur a présenté pour sortir de cette situation de faiblesse et que rien d'autre ne peut remplacer.

Si tous les penseurs de la terre se réunissaient pour sortir les musulmans de cet état d'humiliation, de faiblesse et mépris que nous vivons, ils n'y parviendront pas, au contraire cela ne fera qu'augmenter l'épreuve. Par Allah ! L'unique remède est de s'attacher à la Révélation et sa mise en pratique. Si ceux qui se moquent de l'Islam nous voyaient sur l'Islam authentique, il se pourrait qu'ils se repentent, reviennent à la vérité, regrettent ce qu'ils ont fait et embrassent l'Islam. Mais l'état des musulmans en Europe ou dans leurs pays encourage les occidentaux à se moquer du Prophète, de la Communauté et de l'Islam. Le boycott et autres mesures est la moindre des choses que peuvent faire les musulmans, bien que cela peut n'avoir qu'un effet très limité sans causer de grand tort aux ennemis.

J'appelle tous les musulmans, savants et gouverneurs à se réveiller de leur sommeil, manquements et laxisme. Revenir vers l'Islam dans la croyance, la législation, la politique, le comportement. Cela est très important et il n'est pas permis aux musulmans de rester dans cet état d'abaissement lamentable qui permet aux ennemis de mépriser l'islam et le Prophète de l'Islam. Il ne leur est pas permis de rester dans cet état : le Coran est clair et limpide, la Sunna est claire et limpide et les égarements sont également clairs. Et il y a une opposition et une contradiction claire entre les croyances du Coran et la Sunna et la vie que mènent les musulmans. Beaucoup de croyances sont d'un côté et la plupart des musulmans sont de l'autre côté. Dans les pays musulmans, on adore les tombes, on y trouve des égarements, des innovations, la croyance en l'incarnation de Dieu, la croyance panthéiste, les appels à l'unicité des religions (toutes les religions sont similaires), à la démocratie et tout ce qui va diviser l'union des musulmans, comme si les solutions aux problèmes n'existaient qu'en Occident.

Toute les solutions, pour nous et les autres sont présentes dans le Coran « Nous n'avons rien omis dans le Livre (le Coran) », l'Islam appelle à la justice et la bienfaisance : « Allah ordonne la justice et la bienfaisance » « Allah n'est aucunement injuste » Dieu n'est injuste ni envers l'homme, ni la femme, ni le musulman, ni le mécréant. L'islam appelle à la justice parfaite, au meilleur comportement, aux croyances authentiques, et à tout le bien. Et au contraire il rejette et refuse tout mal, et les imperfections dans les législations autres que celles de l'Islam d'orient ou d'occident.

Et ce sont ceux qui ne connaissent rien de la Sunna du Prophète, qui ne la pratiquent pas dans leur vie quotidienne, que l'on trouve à manifester dans la rue, à brûler des drapeaux, à appeler au boycott. Mais tout cela ne changera rien dans sa vie, ne le rapprochera pas plus de Dieu, ne l'empêchera pas de tendre la main vers les non-musulmans pour obtenir des aides sociales, de s'humilier sur son lieu de travail, d'avoir peur de dire qu'il est musulman, qu'il doit faire la prière, que sa femme porte le voile… Crier, brûler un drapeau est très facile, ne plus manger de Krisprolls encore plus, mais les vraies solutions énoncées demandent d'être forts et patients.

Méditez bien sur l'état d'humiliation des musulmans dont ils sont seuls responsables : nous en sommes arrivés à demander aux mécréants de s'excuser de détester Allah et Son Prophète. Le Coran ne dépasse-t-il plus nos gorges ? Dieu dit :
{ Et si tu les interrogeais, ils diraient : “ Nous ne faisions que bavarder et jouer.” Dis : “Est-ce d'Allah, de Ses versets et de Son messager que vous vous moquiez ? ”. Ne vous excusez pas : vous avez bel et bien renié la foi après avoir cru } [9:65-66].

Les musulmans ont tellement oublié les règles d'Al-Walâ wal-Barâ (l'Alliance et le Désaveu) qu'ils en arrivent à être étonnés que des mécréants puissent critiquer la religion ou se moquer d'eux. Alors que c'est une caractéristique que Dieu a rappelé à de nombreuses reprises dans le Coran :{ Malheur aux humains ! Nul messager ne leur est venu sans qu'ils ne s'en moquent. } [36:30]

Les versets en ce sens sont très nombreux. Mais arrêtons-nous sur les derniers versets de sourate Al-Hijr dans lesquels Dieu nous montre quel doit être notre comportement dans cette situation :
{ Expose donc ouvertement ce qu'on t'a ordonné et détourne-toi des polythéistes. Nous t'avons effectivement protégé des moqueurs. Ceux qui associent à Allah une autre divinité. Mais ils sauront bientôt. Et Nous savons certes que ta poitrine se serre à cause de ce qu'ils disent. Proclame donc la gloire de Ton Seigneur et Sa louange, et sois de ceux qui se prosternent, Et adore ton Seigneur jusqu'à ce que te vienne la mort. } [15:94-99]

Combien d'entre nous ont mis en application cet ordre ? Qui a multiplié le rappel d'Allah ? Les aumônes ? S'est levé la nuit ? A invoqué sincèrement son Seigneur ? Alors ne nous laissons pas tromper par les gesticulations des bonimenteurs ignorants et réveillons-nous !

Lundi 31 Mars 2008
masjiddarwa@yahoo.fr



Non Geert Wilders, le Coran n'est pas ce livre que vous prétendiez
A la vue de ce court métrage, on ne peut que repenser à la célèbre phrase de Cat Stevens « Si j'avais connu les musulmans avant de connaitre l'Islam, je ne me serais jamais converti. ». En effet, une fois de plus, on nous présente l 'Islam par le biais de ses plus mauvais représentants ou par les propos de ses prêcheurs « les plus chauds ». On attaque la forme, en espérant faire croire qu'il s'agit du fond. La caricature est si grossière qu'au final le film ne fait de décrédibiliser son auteur, un peu à l'image de Sifaoui, l'homme « auto-grillé » par ses propres reportages. C'est donc ça le Coran ?!


Non Geert Wilders, le Coran n'est pas ce livre que vous prétendiez
Bien que révélé il y a 14 siècles, le Livre Sacré des musulmans allait prendre en compte l'évolution de l'Humanité et son scepticisme marqué à l'égard des manifestations inexpliquées. Il introduisit à un degré alors inégalé, les principes de rationalité et de logique dans un environnement qui s'avéra des plus féconds.

Il exalta les mérites du savoir et de la connaissance, en les hissant au niveau des vertus morales les plus nobles. Et par dessus tout, il proclama l'Unicité et l'Omnipotence de Dieu, Lequel a crée et régit l'ensemble de l'Univers selon des lois rigoureuses.

Le Coran se présente ainsi comme un ouvrage d'une densité et d'une richesse remarquables. Il codifie les obligations de l'homme vis-à-vis de son Créateur, et aussi, vis-à-vis de son entourage. Il détermine le cadre de vie qui permet au croyant de s'épanouir dans la piété et la dignité. Il donne un sens profond à la vie à travers les marques de gravité et de majesté entourant l' acte solennel de la création.Ce sont là, les traits marquants du Livre, qui ont été le plus souvent portés à la connaissance des gens.

Néanmoins, il ne suffit pas d'exposer des faits si probants soient-ils, pour convaincre des gens résolus à nier l'évidence. Au niveau planétaire, les intérêts en jeu sont tellement considérables, qu'il s'avère plus pratique (et plus facile) de fermer les yeux que de bouleverser l'ordre établi. De plus, le Coran ne s'accommode pas de compromis. On doit accepter le Texte Sacré dans sa totalité ou le rejeter. Une rigidité mal perçue au niveau d'une certaine opinion, qui a tendance à naviguer dans les méandres de la controverse.

Mais parce qu'elle est immuable, la parole de Dieu ne se prête pas à ce genre d'exercice. C'est un Verbe qui décide, tranche, fixe en toute souveraineté. Comment peut-on d'ailleurs désavouer un Enseignement dont les preuves sont si manifestes ? Aucune autre religion au monde (sachant que les autres religions monothéistes ont été altérées), ni aucune doctrine ne peut se prévaloir de renfermer autant de marques d'authenticité. Un seul exemple puisé dans le Coran suffit à démontrer son origine. Voici une simple phrase, dont personne n'a pu saisir le sens avant le vingtième siècle, et qui pourtant, est d'une importance capitale car elle fournit les réponses fondamentales aux questions-clés que nous nous posons sur l'origine de l'Univers, du monde, de la vie. Ainsi s'exprime le verset suivant :
{ Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? } [21:30]
Quitte à le redire une énième fois, c'est bien le Coran qui décrit, il y a 14 siècles, l'Univers sous son aspect primitif d'atome initial, suivi du « big-bang » (fafataqnahouma : notion de force et violence) et de son expansion à travers l'espace ({ Le ciel, Nous l'avons construit par Notre puissance: et Nous l'étendons [constamment] dans l'immensité.}[51:47]). Il établit aussi que toutes les formes de vie sont issues de l'eau, élément vital et irremplaçable dans le cycle de la vie, dont l'importance précise devait apparaître seulement au cours de ce siècle.

Qui donc, ô Geert Wilders, pouvait évoquer de tels phénomènes ? Dois-je encore citer le Verset 14 du Chapitre 24, qui est une autre preuve claire ? Personne n'était en mesure de forger des théories aussi révolutionnaires. Il aura fallu attendre 14 siècles pour voir des scientifiques « inventer » et revendiquer (le plus sereinement), la paternité de ces découvertes.

Le Coran exhorte à sortir de l'ignorance dans laquelle l'humanité était plongée, afin d 'acquérir le savoir, la science, la vérité. Le Rappel ne visait uniquement le domaine de la religion et de la théologie, mais il allait également dévoiler les grands mystères, cachés jusque-là. Les secrets relatifs à la création sont exposés avec clarté, à l'image de ceux concernant l'atome initial, le « big-bang », l'expansion de l'Univers, le système planétaire, le mouvement du soleil, la relativité du temps, l'aménagement de la terre, la constitution des eaux, l'apparition des reliefs terrestres, la circulation atmosphérique, le cycle de l'eau, la conception humaine,... en un mot à toutes les manifestations de la Puissance Divine.

La science grecque, dont on ne peut méconnaitre la portée ni l'influence et qui imposa son dictat sur les esprits et la raison, fut pulvérisée par la Révélation. Il est vrai que le savoir grecque était fondé sur les spéculations philosophiques, néanmoins le nombre et la diversité des matières abordées par le Coran n'avaient pas d'équivalent dans les ouvrages occidentaux. La plupart des grands thèmes étaient inconnus des spécialistes. Il faudra attendre l'époque moderne et même souvent le 20 siècle, pour les voir figurer dans la terminologie scientifique. Au point que lorsque les orientalistes traduisirent le Coran, ils dénaturèrent involontairement (?) le contenu, faute de pouvoir le comprendre.

Ce n'est pas un hasard si la civilisation arabo-islamique connut son apogée après la divulgation du Coran. Les Arabes qui étaient plongés auparavant dans l'idolâtrie et l'ignorance, trouvèrent auprès du Livre Sacré un guide qui leur servit de catalyseur et de tremplin pour subjuguer le reste du monde, durant près d'un millénaire. Une telle entreprise n'a été rendue possible que parce que le Texte Sacré introduisit des innovations encores inconnues des autres civilisations. Elles permirent de définir de nouveaux concepts et d'édifier une logique dont la cohérence allait s'opposer fermement aux spéculations anciennes. Ainsi comprise, la constitution du Coran allait paraître comme une œuvre dépassant de loin les possibilités d'un homme seul. Celui qui a une connaissance approfondie de l'Islam ne peut que le constater.

Le Dieu de l'islam n'est pas ce dieu minuscule, à l'image de ce qui adoré par les autres croyances, en bois ou en métal, fabriqué à la main. C'est le Dieu de l'Univers, Unique, Glorieux et Majestueux, Immense, Omnipotent et Omniscient, le Dominateur Suprême, à qui nul autre ne saurait ressembler ni de près ni de loin. Il est Celui dont la Puissance ne connait pas de limites, qui { au jour de la Résurrection, fera ployer l'ensemble de l'Univers dans Sa Main } et qui { S'est prescrit à Lui-même la Miséricorde }.

Tel est donc Son Livre, Sa Parole, n'en déplaise à certains.

Lundi 31 Mars 2008
Masjiddarwa@yahoo.fr

 

Partager cet article
Repost0
16 janvier 2009 5 16 /01 /janvier /2009 22:12
 La diffamation des religions crée l'émoi‎


Tout récemment le Conseil des droits de l'Homme a adopté ‎une résolution, à la demande des pays islamiques, appelant le ‎monde entier à éviter la diffamation des religions. La résolution a ‎été favorablement accueillie par l'Organisation de la conférence ‎islamique (l'OCI), bien que l'UE l'ait qualifiée d'unilatérale. C'est ‎en effet, depuis deux ans, que des démarches anti-islamiques, ‎entreprises par les pays européens, ont provoqué la colère des ‎musulmans ainsi que celle des adeptes des autres religions ‎divines. L'adoption de la dite résolution s'avère, notamment, ‎importante, dans les jours où un député néerlandais a décidé de ‎présenter, dans les semaines à venir, son film tissé de blasphème à ‎l'encontre du Grand prophète de l'Islam. Ce qui n'irait pas sans ‎doute non sans provoquer la colère des musulmans du monde ‎entier. Les chefs spirituels musulmans et chrétiens se sont, déjà, ‎dits vivement inquiets du déclenchement du choc des civilisations ‎et de la confrontation des religions. Auparavant, et pour être plus ‎précis, avant la publication par la presse danoise des caricatures ‎diffamatoires contre le prophète de Dieu, il semblait que les ‎outrages faites à l'encontre des valeurs sacrées de l'Islam étaient ‎des cas personnels ; les sensibilités en étaient donc limitées. Mais ‎avec la publication répétitive des caricatures dans différents ‎quotidiens européens, il est aujourd'hui évident que les extrémistes ‎et les racistes européens sont les artisans des sacrilèges faits aux ‎valeurs sacrées d'un milliard et demi de musulmans. Sous prétexte ‎de liberté d'expression, les extrémistes occidentaux cherchent à ‎embraser la guerre des religions pour ainsi faire avancer leurs ‎politiques discriminatoires, xénophobes et islamophobes. Le ‎mutisme des Européens peut déstabiliser le monde entier. On se ‎souvient certainement encore du laxisme et de l'inertie des pays ‎européens face aux slogans racistes des Nazies en Allemagne, ‎conduisant le monde vers une Seconde Guerre mondiale. C'est la ‎même situation qui se répète. Cela explique pourquoi le Conseil ‎des droits de l'Homme de l'ONU a décidé d'adopter la résolution ‎proposée par les pays islamiques pour interdire la diffamation des ‎religions. Ce qui est évident, c'est que la liberté d'expression et de ‎pensée ne peut jamais justifier et permettre les offenses faites aux ‎valeurs sacrées des centaines de millions de personnes. Et il revient ‎aux gouvernements européens d'empêcher de telles démarches. ‎Sinon, le monde se consumera dans les flammes d'une guerre des ‎civilisations, comme ce qui s'est passé il y a 70 ans, au lendemain ‎du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. ‎

Samedi 29 Mars 2008

http://french.irib.ir http://french.irib.ir
Partager cet article
Repost0
16 janvier 2009 5 16 /01 /janvier /2009 22:10
CROYANCES

Orthodoxie-Islam: coopération au sein de l'ONU




Orthodoxie-Islam: coopération au sein de l'ONU
L'Eglise orthodoxe russe (EOR) et l'Organisation de la conférence islamique (OCI) envisagent d'élargir leur coopération au sein des Nations unies, rapporte un communiqué de l'EOR publié sur son site officiel aux Etats-Unis.

Il y a quelques jours, le représentant du Concile oecuménique russe auprès de l'ONU, le protodiacre Alexandre Abramov, et l'observateur permanent de l'Organisation de la conférence islamique auprès des Nations unies, Abdul Wahab, ont tenu une rencontre au siège de l'ONU à New York, indique le communiqué.

"La discussion a porté sur la coopération entre l'Eglise orthodoxe russe et l'Organisation de la conférence islamique tant au sein des Nations unies que dans les organisations qui en relèvent, notamment au Conseil des droits de l'homme et à l'UNESCO", lit-on dans le document.

Les parties ont évoqué la proposition de créer un conseil consultatif des religions sous l'égide de l'ONU formulée par le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov dans son message de salutations aux délégués du sommet de l'OCI les 13 et 14 mars derniers à Dakar.

Elles ont également convenu que le représentant du Concile oecuménique russe rencontrerait prochainement des experts des Etats membres de l'OCI "pour étudier la possibilité de démarches conjointes dans ce sens".

Fondée en 1956, l'Organisation de la conférence islamique regroupe actuellement 57 pays membres. Cinq Etats, dont la Russie, bénéficient du statut de membres observateurs.

L'Organisation se fixe pour but d'encourager la coopération multiforme entre les Etats membres de l'OCI, de promouvoir le dialogue avec les autres pays, de coordonner l'action pour sauvegarder les lieux saints dans le monde entier, de soutenir la lutte du peuple palestinien et de l'aider à recouvrer ses droits.

Vendredi 28 Mars 2008

http://fr.rian.ru http://fr.rian.ru
Partager cet article
Repost0

Pages